terrienne
Membres-
Compteur de contenus
1 078 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par terrienne
-
« Vous êtes prisonniers d'un système de civilisation qui vous pousse plus ou moins à détruire le monde pour survivre. » Daniel Quinn ------------------------- Notre Terre-mère, la planète-patrie, est cyniquement assiégée par un productivisme forcené qui la ronge sans répit ni remords, au grand dam du devenir et des générations futures. Si notre malveillance (spécisme, racisme, sexisme...) ne datent pas d'hier, les prémices de l'effondrement de notre civilisation ont été déclenchés tout récemment, suite à l'industrialisation puis aux bonds technologiques des années 1950. L'agriculture dopée par la révolution verte (engrais, biocides) devint si productive qu'elle généra la surpopulation humaine, cadeau empoisonné pour la Terre et les autres espèces. La dévastation du milieu allait alors devenir incommensurable. Jamais, jamais depuis la nuit des temps, plus grand crime contre l’humanité ne fut commis au nez et à la barbe des gens. Négationnistes des dégâts et du réchauffement (*), agresseurs de la biosphère, dilapidateurs des plus précieuses ressources, bétonneurs, pesticidaires et économistes boursouflés, proxénètes avides de la Nature, bourreaux des animaux et des plantes : Vous êtes foutus ! Et nous avec. L’écologisme politique ou son mal entendu néologique qu’est l’écologie à toutes les sauces du non-savoir, qui s’annonçait pourtant comme un contre-feux pour limiter les dégâts du néolibéralisme, apparaît de plus en plus mal fréquenté et pollué par des affairistes et des opportunistes sans vergogne. Le jeu s’en trouve ainsi biaisé, la cause siphonnée, les discours discrédités, les efforts de lutte désamorcés par des courants malfaisants, c’est pour le moins navrant. 1972 : La gueule ouverte ; 2008 : le bec cloué. L'écologisme est détroussé, ce n’est plus un combat, seulement un constat. Machiavels de tous les Grenelle pour la galerie : Vous êtes foutus ! Et nous avec. L’écocracie parasitée n’étant plus qu’une fourberie du capitalisme écophage, cela autorise certains à la dénigrer et à la préjuger comme une arnaque, une entourloupe de plus dans le monde qu’on sait. Lorsque la société de la frime, des effets d'annonce, des logorrhées trompeuses et des mots trahis, disserte sur la biodiversité et la sauvegarde de la planète, les lucides, les inquiets et les victimes, roulés dans la farine, n’ont plus rien à espérer de concret. Le ver capitaliste est dans le fruit bio, le tour est joué. Qui sont-ils, pour qui se prennent-ils, disposent-ils d’une seconde planète pour se permettre de prendre par-dessus la jambe un enjeu aussi essentiel, de se jouer d’une cause aussi cruciale ? N’entendent-ils pas le discours en boucle sur le réchauffement climatique et toutes ses conséquences, telle la montée du niveau des mers ? Sont-ils tous sourds, kamikazes, immunisés ou économistes ? Ils savent pourtant que : - nous avons déconstruit à tout jamais la plupart des écosystèmes terrestres et marins ; - nous avons déboisé 40 % de nos forêts ; - nous sommes entrés dans la sixième phase d’extinction massive d’espèces (la première qui soit l’œuvre d’un Homo bien peu sapiens) ; - les abeilles nous quittent sans retour ; - la mort biologique du sol induit notre propre mort ; - fruits et légumes, farcis de résidus chimiques, sont devenus abjectes ; - l’érosion et la désertification sont galopantes ; - notre soi-disant progrès a pour signature récurrente la pollution généralisée ; - dans les métropoles l’air est irrespirable ; - les marées noires, vertes et de toutes les couleurs sont les fleurons pestilentiels de notre développement ; - les ressources qui nous étaient comptées se tarissent çà et là ; - ce qui est pris n’est plus à prendre ; - l’eau commence à manquer un peu partout ; - fondent les glaciers, les calottes polaires, le pergélisol ; - nous avons affaissé toutes les nappes phréatiques et asséchés bien des grands lacs ; - le compte à rebours des énergies fossiles est largement entamé ; - nous avons massacré, esclavagé ou ridiculisé les peuples premiers qui vivaient en phase avec la Nature ; - les derniers peuples naturels paient injustement la facture polluante de nos excès ; - des hordes de réfugiés de l’environnement ne savent plus où vivre et en exil, lorsqu’ils viennent réclamer leur dû, ils sont reçus à coups de mitraillette ; - nous vivons une crispation écologique et existentielle réellement fondée ; - l’erreur monothéiste et sa myopie anthropocentriste qui ont majoritairement guidé ce monde l’ont irrémédiablement réduit à néant ; - c’en est bel et bien fini des lendemains qui chantent, même si les plus chanceux ou privilégiés bénéficient encore de beaux restes et de quelques plages privées (et démoustiquées !). Alors, qui sont-ils ces imposteurs malins, auteurs de l’insupportable label d’un illusoire développement durable, flagrante contradiction des genres quand on sait que le système en vigueur détruit tout sur son passage ? Alors, qui sont-ils ces acteurs d’une mascarade élyséenne, savamment dosée d’éco-marie-chantalisme et d’éco-beaufitude, duo ministériel vaudevillesque à se taper le cul par terre ? Alors, qui sont-ils ces marchands de cigales, de vahinés et d’herbes de Provence, ces affairistes voyagistes manipulateurs d’une nouvelle peste ravageuse, plus dévastatrice parce qu’en profondeur et habilement étiquetée écotourisme ? Alors, qui sont-ils tous ces joueurs de pipeaux, ces charmeurs d’inquiétudes, ces experts en berceuses aux fausses notes d’éco-bonne conscience ? Et ce fleurissement soudain d’ONG vertueuses qui n’en perdent pas une miette, n’est-il pas suspicieux ce débordement de bonne volonté âpre au gain ? Le penthotal de l’éco-espérance de quelques bouffons verts et héliportés, l’éco-l’oréalisme au nom évocateur d’une ville de bout du monde, les éco-shampoings aux parfums des îles et aux extraits de bio-quelque chose, l’éco-tartuferie aux gestes désuets qui prétendent sauver en douceur une planète déjà exsangue, ces cons de people reliftés au chevet des peuples premiers folklorisés, tout cela fait beaucoup plus de mal qu’on ne l’imagine et ne sert en rien un combat déjà désespéré. Nous regrettons l’absence d’héritiers aux Paul-Émile Victor, Haroun Tazieff, Jacques-Yves Cousteau, René Dumont ou Théodore Monod, lesquels n’avaient guère besoin de voir le bas d’en haut pour nous communiquer leur sagesse. Et ceux qui, dans leur marketing mélancolique s’en réclament, ne sont que des fumistes. BAS LES MASQUES ! Pourra-t-on chasser ces nouveaux marchands du temple, prendre le problème à la racine et embrayer sur une véritable révolution intellectuelle, sur un nouveau mode de vie où le respect à 360 degrés remplacera le profit, où croissance et dénatalité feront place nette au pouvoir d’achat et aux allocations familiales ? Quand on nous fait applaudir Leclerc parce que les parkings de ses hypermarchés s’équipent de 10 000 panneaux solaires, on se fout royalement de notre gueule ! Ce sont des hypermarchés et des bagnoles dont il faut apprendre à se débarrasser ! Quand cesserons-nous de hacher ignoblement un bœuf dit bio dans notre assiette cannibale en prenant conscience que pour en produire 1 kg il faut gaspiller 20 kg de céréales et 50 000 litres d’eau, ainsi spoliés aux populations nécessiteuses ? Poursuivrons-nous notre œuvre de profanateurs, d’équarisseurs et de fossoyeurs du Vivant, tel que les bricolages culturo-religieux nous l’ont indûment enseigné depuis des millénaires ? Avec cette fois, l’appui d’un progrès néfaste nous permettant un carnage accéléré mais qui semble ravir tous les badauds de terriens empressés d’en finir ? La Terre n’est peut-être pas plate, mais elle commence à pencher et on va se casser la gueule ! Et puis toutes ces entreprises douteuses, reconverties à la bonne cause et devant lesquelles on se prosterne, nous donnent la nausée : ces Monsanto au parfum crime de guerre de l’Agent Orange ; ces Hoffman-La Roche, ces Givaudan & Co. foulant du pied capitaliste tant la mémoire des nourrissons déglingués à l’hexachlorophène du talc Morhange qu’un Hiroshima à la dioxine de Seveso ; ces Grünenthal sans la moindre excuse pour les 15 000 bébés de la thalidomide, nés sans bras ou sans jambes. Les mains tâchés de sang ou de sève, mais beauté refaite en toute impunité, ils poursuivent leur chemin boursier en empoisonnant jusqu’à la rosée du petit matin. Nous sommes ainsi cernés de groupes ploutocratiques plus ou moins maîtres du monde, paradant pour la santé, la nutrition et maintenant pour la réparation de la planète ! Sous pression de la boulimie lucrative, ils se jouent du moindre principe de précaution. L’impérialisme industriel, énergétique, semencier, phytosanitaire, pharmaceutique et agroalimentaire demeure le gardien cruel de tous les lobbies de la mort et de la prévarication. La terrible saga de l’amiante reste, entre autres, un scandale publique qui en annonce une avalanche d’autres. Y’EN A MARRE, NON ? Et la Terre ne sera plus que fosse commune... Alors, dans le désert en partage d’une planète bleue que nous aurons mis en décombres, il n’y aura plus de funérailles pour personne, de monuments funéraires grandiloquents en marbre de Carrare et à stèles sculptées. La mort redeviendra enfin anonyme et animale, fini les chichis post-mortem de l’arrogante espèce. De tous temps, la fosse commune était réservée aux pauvres ou aux morts par catastrophe ou par temps d’épidémie. La Terre-mère épuisée sera la fosse commune de nos descendants ruinés par notre goujaterie écologique et par tous nos abus. Déshérités, les successeurs d'Homo sapiens economicus, celui par qui le mal est arrivé, vivront une vie absolument invivable sur une planète sèche, silencieuse, exsangue, scalpée, galvanisée. Sauf avènement dans les meilleurs délais d'une utopique dictature verte, bienveillante et mondiale, adjointe d'une loi martiale pour serrer la ceinture au monde occidental, passé 2050, il n’y aura plus que des pauvres et la pandémie sera écocidaire. La formation de l’Univers est datée de 13,7 milliards d’années, notre Terre serait vieille de 4 milliards d’année, l'avènement du Vivant date de 500 millions d’années, le genre Homo (drôle de type, mauvais genre…!) est âgé de 2,5 millions d’années et nous autres, les sapiens, nous n’avons que 100 000 ans. Nous sommes debout depuis 4000 générations mais un petit siècle nous aura suffi pour tout anéantir : ça c’est de l’intelligente déraison ! Michel Tarrier (*) Rappelons qu’il y a quelques années, l’imperturbable négationniste du réchauffement qu’est Claude Allègre, s’illustrait aussi en minimisant la dangerosité de l’amiante et en s’opposant au désamiantage du Campus de Jussieu. Il considère actuellement que l’inscription du principe de précaution dans la Constitution est « une arme contre le progrès » !
-
Du dialogue nécessaire à la caution morale inadmissible
terrienne a posté un sujet dans Environnement
« Du pain et des jeux et le peuple sera heureux». Le bulletin de santé mentale de nos contemporains révèle un syndrome inquiétant : la vente des magazines débiles dits people est en hausse. Les amours des vedettes de pacotille, contes de fées à dormir debout et les petites histoires de familles passionneraient donc les citoyens infantilisés et abrutis au point de faire de ces ragots d’alcôves des « nouvelles ». Dans le même ordre d’idées, les sports-spectacles jouent leur rôle de tranquillisants de masse destinés à faire oublier et à éteindre la réflexion, la critique, la remise en cause. Fallait-il aller à PEKIN, malgré les droits de l’homme ? « Impossible de ne pas dialoguer avec une puissance représentant un sixième de l’humanité » répondent les consciences officielles. Fallait-il aller à BERLIN, en 1936, malgré les droits de l’homme ? « impossible d’ignorer un Etat représentant le tiers de la population européenne » répondirent sans doute les consciences officielles du temps auxquelles on ne demanda d’ailleurs aucune explication. Faut-il dialoguer, pactiser, conclure des accords avec des Etats, des groupements, des partis, des associations ne respectant pas les droits du vivant ? La réponse est « oui ». Le dialogue, l’accord, la négociation valent toujours mieux que la guerre, l’affrontement, la violence brutale. Qu’il s’agisse de relations internationales, de droits et libertés des individus, de commerce, ou de chasse aux oiseaux migrateurs, les gens de mieux doivent par principe éthique fondamental accepter de parler, d’échanger, de négocier avec les forces du « mal », celles qui nient le droit, la liberté, la vie. Toutefois, la nature humaine étant ce qu’elle est, la pusillanimité, la soumission à la force primaire frappant souvent de paralysie, il convient de maintenir haut, fort et clair l’éthique des droits de l’homme et des droits du vivant, en ne confondant jamais la volonté de dialogue et l’abandon des principes supérieurs. Ne passons jamais de l’accord ponctuel, contingent, nécessaire à un moment donné pour éviter le pire, à la caution morale de l’inacceptable. Le diable n’existant pas, on peut toujours parler à son masque et conclure, de loin, avec lui, un accord en vue d’épargner un prisonnier politique, règlementer un échange de marchandises, limiter les dates d’ouverture de la chasse, sans oublier que les droits du vivant méritent d’être proclamés constamment. Certains passent bien vite du dialogue nécessaire à la complaisance coupable et les jeux n’étant que des jeux, c’est-à-dire pas grand chose, aucune impérieuse exigence pacifiante ne justifiait la présence de démocrates dans les tribunes d’un Etat autoritaire. Je sais, c’est l’été, la réflexion fatigue et il est temps de savoir si tel prince médiatique couche avec qui et combien de médailles obtiendront de pauvres jeunes gens forcés comme des chevaux de course. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE -
Dans quelques cantons suisses, les habitants mangent leurs animaux de compagnie. La Fondation Brigitte Bardot confirme. Cela aurait pu être un canular. Mais le mois d'avril est loin, et ce n'en est pas un. Certains de nos voisins suisses ont donc des habitudes culinaires qui sortent de l'ordinaire. Pour eux, la viande de chat en vaut bien une autre, et elle a toute sa place dans la gastronomie locale. Il s'agirait même d'une véritable gourmandise, au dire des amateurs. L'information, révélée fin juillet par Le Matin Online, commence même à faire le tour du monde. Et pour cause : alors que dans l'imaginaire collectif des Occidentaux seuls les Extrêmes-Orientaux s'adonnent à de telles pratiques, Stéphanie, une agricultrice jurassienne, va même jusqu'à donner sur le site sa meilleure recette pour que le matou soit « doux ». Selon elle, pour régaler petits et grands, il n'y a qu'une seule façon de cuisiner l'animal : en ragoût. Et d'ajouter qu'il s'agit là d'une viande « très fine » qui « ressemble à du lapin en moins filandreux ». L'ultime conseil de l'agricultrice est de bien veiller à ce que le chat ne soit pas trop vieux. Face à ce constat, l'association helvétique SOS Chats fait « des bonds ». Depuis qu'elle a pris connaissance de l'information, sa présidente, Tomi Tomek, est révoltée. Elle dénonce fermement cette pratique et dit faire des cauchemars en s'imaginant le greffier dans la marmite. Réaction de la Fondation Brigitte Bardot Christophe Marie, de la célèbre fondation Brigitte Bardot, a confirmé à France-Soir cette pratique. Selon lui, même s'il s'agit de pratiques isolées, à titre familial, dans les campagnes de la Suisse profonde, le pays serait néanmoins un mauvais élève en matière de protection animale. Il déplore en effet le manque de législation concernant la consommation de viande d'animaux de compagnie chez nos voisins helvètes. Si la vente de viande de chien et de chat est bien interdite, sa consommation, elle, ne l'est pas. Christophe Marie explique également que la fondation a dû batailler ferme pour faire cesser le commerce de peaux de chats. Mais selon lui la fin est proche : un texte devrait l'interdire avant la fin de l'année. Et en France ? Tous les Français qui seraient tentés de sourire de cette situation doivent savoir que la législation française n'est pas plus précise. En effet, selon le membre de la fondation, tout comme en Suisse, il est interdit dans l'Hexagone de vendre de la viande de chat sur les étals, mais il n'est pas non plus défendu d'en consommer. Mais là aussi, une loi européenne devrait interdire cette pratique d'ici la fin de l'année. Une loi qui visera normalement l'ensemble des pays adhérant à l'Union. Edition France Soir du mercredi 6 août 2008 n°19868 page 10
-
tout ceci parait assez incroyable mais étant donné que l'homme est capable de tout ..... ------------------------------ http://artemisia-college.org/Codex_Alimentarius-00-03-01-0208-01.html Bonsoir à tous ! Ce dont nous allons vous parler ici, va vous sembler de prime abord, incroyable, et tellement délirant que vous serez tentés de le repousser d'un revers de manche. C'est d'ailleurs ce que nous avons fait la première fois que nous en avons entendu parler. La seconde fois, venant d'une autre source, nous avons regardé un peu mieux, et sollicité nos correspondants. A ce jour, nous n'avons toujours pas de certitudes absolues, mais suffisamment de faits concordants et de présomptions graves, pour vous alerter dès à présent. Les projets que nous vous révélons ici, sont de la plus grande importance, lisez plutôt... Il va falloir agir vite, pendant que c'est encore possible, car si l'on recoupe avec les projets de contrôle de la population, on ne pourra bientôt plus faire grand chose ( http://artemisia-college.org/Puces_RFID_et_liberte_individuelle-00-03-01-0206-01.html ). On a vu ce que certaines réglementations pouvaient générer avec les semences. La vente de semences ancestrales interdites parce que non référencées officiellement (coût exorbitant). Souvenez-vous des mésaventures de Kokopelli... http://artemisia-college.org/Biodiversite_moins__OGM__nucleaire__-00-03-03-0180-01.html A présent, c'est tout ce qui est alimentaire (compléments ou non), qui doit tomber sous la coupe d'un groupe (mafieux ?), dès la fin 2009/2010. Nous sommes tous très concernés ! Cette affaire devrait être reprise dans le prochain n° de Floraison... Cordialement, JP AUTRE INFO PRATIQUE POUR L'ETE (sans rapport) : http://artemisia-college.org/Coups_de_soleil…_et_de_plantes-00-050-01-0207-01.html LES PROJETS DU CODEX ALIMENTARIUS A regarder ABSOLUMENT, ces 2 vidéos (sous-titrées en français) : http://liberty291.vox.com/library/post/2009-cest-demain-matin.html?_c=esv1 Les deux intervenants n'ont pas l'allure d'illuminés, même si ça reste très pédagogique (au moins c'est clair) et si l'on n'a pas accès directement aux sources de leurs docs. A lire également le texte de Morphéus sur la question : http://www.morpheus.fr/HTM/morph.htm/M010_CODEX.htm Complément du même auteur : "J'ai eu maintes fois l'occasion de discuter du Codex avec les Beljanski. En effet leurs produits sont présentés comme compléments alimentaires faute d'avoir pu obtenir l'AMM en France. Les choses sont simples, la Synarchie veut mettre en place deux classes : les médicaments et ce qui relève de l'alimentation, il n'y aura plus d'intermédiaire entre les deux (compléments alimentaires). Deux classes = deux monopoles sans concurrents, l'agrobusiness et l'industrie pharmaceutique. C'est pour cela que les Beljanski font tout aux USA pour avoir l'AMM sur leurs produits, ils en sont à la phase 2 d'essai clinique espérant obtenir l'agrément avant 2011 date butoir de mise en place du Codex. En vue du "Nouvel Ordre Social" tout doit être réglementé à l'échelle mondiale, le Codex n'est qu'un fil de l'immense toile qui se tisse actuellement.". Concernant les 2 dates "butoir" (31/12/2009 et avant 2011, soit 1 an de différence), cela semble anectotique au regard des enjeux... (à ce jour nous n'avons pas d'explication). Survie et qualité de notre nourriture... Une information issue du Codex Alimentarius, l'organisation des régulations de la nourriture, nous est parvenue : Le Codex Alimentarius est en train de préparer des choses. La procédure possède plusieurs étapes, et donc il y a encore l'opportunité d'influencer ce processus (?). C'est la raison pour laquelle tout effort pour avertir les gens de ce qui est en train de se tramer concernant le Codex, sera apprécié. Le Codex Alimentarius contient des projets de régulations qui voudraient interdire les médecines alternatives, déclarer les vitamines et minéraux illégaux, ainsi que de faire des changements dans l'agriculture biologique de telle façon qu'elle ne pourra plus jamais être vraiment « bio ». C'est pour cette raison que nous requerrons votre attention, de telle façon que vous puissiez faire une action pour empêcher que ces projets deviennent effectifs. A chaque personne qui mange bio (ou de temps en temps), qui utilise des compléments alimentaires ou des vitamines ou des minéraux, et qui utilise de temps en temps les services de la médecine alternative, et qui souhaite avoir la liberté de pouvoir choisir : le 31 décembre 2009, s'il n'y a pas une opposition organisée, une loi va devenir opérationnelle qui va prohiber les médecines alternatives, et déclarer les vitamines et les minéraux illégaux. Tous les produits de nourriture seront obligatoirement irradiés. Le processus de production ajoutera du dioxyde de sulfure et de l'éthylène dans les produit bio et utilisera 7 des 9 produits mondialement reconnu comme interdits, car polluant (POP : Persistant Organic Polluants). De plus, les produits contenant des OGM ne seront pas étiquetés pour informer correctement sur la présence de ces produits, et enfin, l'utilisation illimitée de pesticides et d'hormones de croissance sera permise. Tout ceci à l'initiative du Codex Alimentarius ! Apparemment le C.A. à été très discret sur ces mesures, car vous pouvez difficilement trouver des informations à ce sujet et donc "personne" n'est au courant de cela. Dans le lien qui suit vous pouvez lire ce qu'est le C.A., qui l'ont créé, combien puissant, destructeur et manipulateur il peut être : http://www4.dr-rath-foundation.org/ (en anglais). Il y a une vidéo très instructive sur ce sujet que vous pouvez regarder à : Stop Codex Protect Your Health Freedom (en anglais) ! http://www.healthfreedomusa.org/ POURQUOI LE NOUVEAU CODEX ALIMENTARIUS ? Sous l'égide des Nations Unies, une commission est chargée de mettre en place (dans le plus grand secret), un nouveau Codex Alimentarius. Au programme, le Codex envisage de limiter l'accès aux nutriments essentiels et vitamines, notamment en imposant leur prescription, en diminuant drastiquement les doses, et en en contrôlant la fabrication et la vente. Aux USA, l'inquiétude est vive. Dans un pays ou des millions de gens tentent avec succès des médecines parallèles et autres régimes diététiques, la nouvelle a secoué à la fois ceux qui en vivent (fabricants, distributeurs) et ceux qui en guérissent (consommateurs). Pour la petite histoire, c'est en Allemagne, que le projet est né. Promu activement par les Laboratoires Bayer, Hoechst et BASF, rejetons du conglomérat chimique IG FARBEN*. PROGRAMME DU CODEX Les intentions : - Aucun complément alimentaire ne peut être vendu dans un but préventif ou thérapeutique. - Tout remède à des doses supérieures à la norme fixée est un médicament, nécessitant une prescription et devant être produite dans les entreprises pharmaceutiques. - Plus de 5.000 produits vendus aujourd'hui seront bannis des magasins. - Les régulations du Codex seront valables pour toute la planète. - Les compléments alimentaires seront interdits, sauf si testés à grand prix et approuvés par le Codex. - Non seulement, nous n'aurons plus les quantités nécessaires, mais elles seront alors vendues sous prescription et à des prix exorbitants. Les résultats visibles en Allemagne (à vérifier) : - Les tablettes de zinc à 4 € le flacon, coûtent aujourd'hui 50 €. - L'échinacéa connu pour renforcer le système immunitaire est passé de 14 à 153 €. - La vitamine C est limitée à 200mg, la B6 à 4mg. - On ne trouve plus d'acides aminés (arginine, lysine...), ni d'acides gras (oméga 3, 6, 9). - On ne trouve plus les DMEA, DHEA, MSM, béta-carotène... Ils sont interdits. La réduction drastique des suppléments alimentaires sera imposée à tous les pays, sous peine de sanctions commerciales. Dans un article publié sur le site « The Lawloft », la journaliste Suzanne Harris raconte son enquête auprès du Codex et parle des pressions politiques et de la façon dont on a voulu la tenir à l'écart des réunions. Elle affirme que les pays non signataires risquent des sanctions commerciales en ne ratifiant pas le nouveau Codex et surtout dénonce l'article 1, lequel stipule que son rôle est « de promouvoir la coordination de tous les travaux sur les standards alimentaires sous l'égide des Nations Unies et des organisations non gouvernementales ». Par « non gouvernementales », il faut entendre « industrie pharmaceutique »… *Le géant chimique IG. Farben, fut au cœur de la machine de guerre d'Hitler. IG. Farben avait une branche US, contrôlée par les Rothschild, par l'intermédiaire des Warburg (Paul Warburg, qui dirigeait durant sa création, la banque privée "Central Bank of America", la Réserve Fédérale, en 1913, siégeait comme directeur d'American IG). I.G Farben, était chargé de l'organisation du camp des travaux forcés à Auschwitz, et était en réalité une division de la Standard Oil, laquelle appartenait officiellement aux Rockefeller (l'empire des Rockefeller fut fondé par les Rothschild). A lire à ce sujet : http://artemisia-college.org/Affaire_Choisis_la_vie-00-03-01-0202-01.html
-
La CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE constate que le gouvernement Français autorise à compter du samedi 2 août la chasse des oiseaux d'eau sur le domaine public maritime Atlantique, à compter du 21 août la chasse aux dits oiseaux sur le domaine public méditerranéen. Ces dates résultent d'un accord temporaire entre les protecteurs des oiseaux de la LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX, le ministère de l'écologie et certains représentants du lobby de la chasse Française. Il convient de rappeler que le droit Européen, sous forme de l'article 7 de la directive CEE 79409 du 2 avril 1979 relative à la conservation des oiseaux interdit la chasse pendant les périodes de nidification, de reproduction et lors des stades de dépendance. En vertu de ce texte, le conseil d'état annula depuis 1988 d'innombrables arrêtés ministériels permettant les tirs d'oiseaux d'eau en août,y compris sur le domaine public maritime. En 2003 encore, le Conseil d'état, notamment à notre requête et à celle de la LPO, suspendit des arrêtés ouvrant la chasse avant la fin du mois d'août. Il faut dire que le seul rapport scientifique fiable et honnête, établi par un groupe de scientifiques sous la conduite du professeur LEFEUVRE, remis au gouvernement en 1999, fixait la fin de la période de reproduction de la plupart des oiseaux d'eau et en particulier des canards colverts (80% des oiseaux d'eau tués en France) au mois de septembre et pour cette espèce à la fin de ce mois. Dès lors, la chasse aux oiseaux d'eau pour respecter loyalement le droit communautaire ne devrait sévir que du premier octobre au 15 janvier. Le contexte politique, les "modifications des données ornithologiques" par des officines créées en conséquence, les fléchissements de diverses instances publiques conduisent à un "compromis" contraire au droit, contraire aux exigences biologiques, mais conformes aux possibilités du temps, ce qui éclaire l'option de la LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX confrontée aux institutions. Si, d'un point de vue éthique, la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE rappelle qu'elle est attachée à l'abolition de la chasse, il faut observer d'un point de vue purement écologique que 36 espèces d'oiseaux d'eau peuvent être tuées en ce pays, alors que les autres pays n'autorisent la chasse qu'à quelques espèces (moins de dix) et pendant beaucoup moins longtemps. La France demeure le cimetière des oiseaux migrateurs européens. CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
-
Après s'être autoproclamés "gardiens/protecteurs de « l’environnement", voici les chasseurs retranchés derrière les derniers remparts de l’Humanisme. La Fédération nationale des chasseurs vient de publier un petit livret de 30 p. ("le petit livre vert" de 2008), intitulé ainsi : "La chasse, pour une vision humaniste de l'animal" http://www.chasseurdefrance.com/actualite/plv2008.htm http://www.chasseurdefrance.com Ce titre met enfin au grand jour le fossé qui existe entre ceux qui font de l’homme le « Maître de l’univers », « Maître » incontesté tant par sa science que par son explosion démographique et ceux qui, refusant de couper « l’Homme » de la Nature et de l’opposer au reste du Vivant, lui donne, au contraire, sa place dans le Vivant !! Les chasseurs, leurs amis, les taurins, et les adeptes de l’expérimentation animale clarifient enfin les choses. N’oublions pas qu’une des conclusions du rapport des « Rencontres Animal et société » est ainsi formulée : « Enfin, la question de l’évaluation de la sensibilité des animaux a été abordée. Il a été souligné l’insuffisance des données scientifiques permettant de caractériser et de graduer la sensibilité des animaux »* Que ce « petit livre vert » instruise en termes injurieux et diffamatoires des procès inquisiteurs contre les défenseurs de la cause animale ne nous surprend pas. Cette fébrilité traduit bien l’angoisse de ces « visionnaires humanistes » face à leur avenir de plus en plus incertain. Lâchés par leurs élus (accord Borloo, chasseurs-écologistes sur les dates d’ouverture de chasse), s’estimant « trahis » par leurs dirigeants, en butte aux vacanciers pris en otages pendant plusieurs heures (récents barrages sur la route du Mont St Michel)…. Ecologistes éthiques, radicaux et biocentristes, nous n’avons pas une « vision de chasseurs » à l’égard de l’animal. Ecologistes éthiques, radicaux et biocentristes, nous n’avons donc pas une « vision humaniste de l’animal ». Nous avons une vision beaucoup plus humaine faite de responsabilité et de réconciliation à l’égard de tout être vivant sensible humain et non humain. C’est pour cela qu’à l’égard de l’animal, nous demandons l’abolition de la chasse-mort-loisir, l’abolition de la corrida, l’interdiction de l’expérimentation animale, l’interdiction de la captivité des animaux sauvages dans les cirques… Ce n’est pas en nous accusant de tous les maux, en nous injuriant, en nous diffamant, en nous menaçant, en instruisant des procès que les « visionnaires humanistes de l’animal », chasseurs, taurins, vivisecteurs… seront susceptibles de nous intimider. *On reste stupéfait devant de tels propos qui se veulent « scientifiques » Pour le rassemblement des forces écologistes et biocentristes Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN pour une ECOLOGIE RADICALE
-
un rapport de Greenpeace Allemagne sur la dangerosité des pesticides Greenpeace Allemagne vient de publier un rapport très détaillé sur la dangerosité des pesticides utilisés dans l'agriculture qui contaminent la chaîne alimentaire et menacent la santé des consommateurs. Voici le résumé qu'en fait le site combat-monsanto.org: Pesticides: la liste noire de Greenpeace Après avoir dressé la liste des pesticides dangereux utilisés dans le monde, Greenpeace passe au crible les 5 principales entreprises productrices de phytosanitaires. Aucune n'évite les critiques, et toutes sont accusées de mettre gravement en danger la santé des populations et celle de l'environnement. L'ONG réclame une démarche forte de l'Union européenne pour limiter l'impunité des multinationales. " Les portefeuilles sales de l'industrie des pesticides ". Dès le titre de son rapport, Greenpeace accuse, et son plaidoyer est plutôt inquiétant. L'ONG environnementale a examiné les produits phytosanitaires proposés par les entreprises leaders du secteur : les Allemands Bayer Crop Science et BASF, les Américains Dow Agro-Science et Monsanto, et le Suisse Syngenta, qui a eux cinq représentent les trois quarts du marché des pesticides. Le rapport est accablant pour la filière et alarmant pour les consommateurs du monde entier. En janvier 2008, Greenpeace sort un rapport intitulé " Black list of pesticides ". Cette liste noire des pesticides recense les produits phytosanitaires qui menacent la santé et l'environnement. Selon ce texte, 170 pesticides utilisés dans l'Union européenne et 327 utilisés dans le monde sont dangereux pour la santé humaine. Greenpeace demande alors que ces substances soient progressivement interdites. Elle publie ensuite la liste des pesticides pour lesquels la toxicité ne peut être ni confirmée ni infirmée, faute d'information publique suffisante. Ce rapport, familièrement dénommé " Yellow list ", n'indique certes pas de dangerosité avérée, mais témoigne du secret, prétendu industriel, qui règne sur les produits phytosanitaires. En publiant mi-juin le 1e classement au monde des principales compagnies productrices de pesticides, la section allemande de l'ONG a donné le coup de grâce à la filière. Basée sur les risques et les effets de ces pesticides sur l'organisme et l'environnement, l'étude a considéré 512 substances, et littéralement compté les points : 2 points si le produit appartient à la Black list, 1 s'il appartient à la Yellow list, ou s'il ne peut être détecté dans l'alimentation. Le total, déjà peu glorieux, a été réévalué selon les parts de marché de l'entreprise. Le rapport conclut à de grandes différences entre les impacts sur la santé et l'environnement des 5 multinationales étudiées. Toutes catégories confondues, Monsanto reste le " leader " du toxique, mais, au final, les cinq firmes sont sur le banc des accusés. Un tiers des pesticides sur le marché sont dangereux. Près de la moitié des pesticides produits par les sociétés étudiées font partie de la Black list. Il s'agit principalement d'insecticides. Autrement dit, plus d'un tiers des phytosanitaires mis sur le marché mondial présentent un risque pour la santé humaine et pour l'environnement. Monsanto propose moins de principes actifs que ses concurrents, mais ils font très largement partie de la liste noire. 60% des 15 produits vendus par Monsanto sont dangereux, contre 53% pour Bayer (163 substances), 48% pour BASF (45), et 39% pour Dow (29) et Syngenta (69). En parts de marché, Bayer et Syngenta sont les entreprises qui vendent le plus de substances dangereuses pour la santé humaine. En moyenne, seuls 16% des pesticides produits par ces cinq entreprises, Monsanto en tête, font partie de la Yellow list. Monsanto est également l'entreprise qui propose le plus de pesticides non détectables (75%, contre 50% chez Dow). Ces substances, qui ne peuvent être détectées dans la nourriture, faute de moyens scientifiques adéquats, posent le problème du principe de précaution. Greenpeace réclame un suivi, du producteur aux assiettes, de la présence de pesticides dans l'alimentation, et demande qu'aucun pesticide indétectable ne soit autorisé. Elle interpelle également les " acteurs impliqués dans le secteur alimentaire doivent remplacer les pesticides de la Black list par d'autres substances ". L'Europe doit légiférer L'ONG formule par ailleurs plusieurs recommandations à l'Union européenne. Outre une aide à la recherche de substituts aux substances dangereuses, elle propose la validation systématique des pesticides avant leur mise sur le marché. Appel presque entendu par les ambassadeurs européens, qui ont décidé la révision des lois en vigueur sur les pesticides. Les ministres de l'agriculture de l'Union devraient ainsi débattre lundi 23 juin de la possibilité de réduire le nombre des produits phytosanitaires autorisés. En parallèle, le parlement européen a annoncé que 33 polluants, dont de nombreux pesticides, seraient soumis à des normes de qualité environnementale d'ici 2018. Une échéance qui parait bien lointaine, et qui ne risque pas de porter atteinte à l'économie du secteur : les 5 entreprises leaders ont réalisé 18,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires sur les pesticides en 2007.
-
En 30 ans, nous avons perdu près de 30 % de tout ce qui vit sur Terre. Source : http://wwf / www.wwf.fr Dans son rapport Planète vivante, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a livré une estimation de l'état des écosystèmes naturels de la planète, notamment forestiers, aquatiques et marins. Ce chiffre de 30 % sur 30 ans est une moyenne. Pour les écosystèmes d'eau douce, la perte est de 50 %, pour les écosystèmes forestiers, elle est de 10 %, pour les écosystèmes marins, 30 %. Une espèce sur 4 est menacée chez les mammifères, Une sur 8 chez les oiseaux, Une sur 3 chez les poissons ou les amphibiens. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / http://www.uicn.org Mise à jour en 2006, la liste rouge des espèces menacées à l'échelon mondial, dressée par l'UICN, comporte 16 119 espèces. En 100 ans, 50 % des zones humides ont disparu. Source : Convention de Ramsar / http://www.ramsar.org Depuis 1900 la moitié des zones humides du monde ont disparu. Ce sont des milieux où l'eau se mêle à la terre. Les zones humides rassemblent les tourbières, les étangs des plaines intérieures, les prairies humides alluviales ou encore les marais littoraux, les forêts humides et jusqu'aux plus petites mares. Il ne reste que 6000 tigres en Asie. Alors qu'ils étaient 100 000 il y a un siècle. Source ; Convention de Washington / http://www.cites.org Les différentes estimations donnent une fourchette de 5 000 à 7 000 individus appartenant à 5 sous-espèces. Les tigres du Bengale sont les plus nombreux. L'aire de répartition du tigre va de l'Inde et de la Russie jusqu'en Chine et en Asie du Sud-Est. C'est un animal qui a besoin d'un vaste territoire, de 10 à 1 000 km2, selon l'abondance des proies. Les tigres de Sibérie ont besoin des plus vastes territoires. La chasse au tigre est à présent partout illégale et le commerce international des tigres et de leurs produits est complètement interdit par la Cites. Pourtant, la destruction de l'habitat continue à un rythme rapide, des tigres vivants sont vendus illégalement dans le commerce des animaux de compagnie exotiques, des peaux de tigres sont vendues et achetées, et certaines parties de cet animal sont recherchées comme apportant un bénéfice présumé pour la santé. L'homme n'est qu'une espèce parmi les deux millions officiellement recensées. Source : Unep / http://www.unep.org Ce chiffre correspond aux espèces décrites par les scientifiques, soit quelque 1,75 million d'espèces. On découvre et on nomme environ 15 000 espèces par an. Chez les vertébrés (poissons, oiseaux, reptiles, amphibiens, mammifères), les espèces décrites sont 45 000. Il y en aurait peut-être au total 50 000. Les champignons sont moins bien connus : 70 000 espèces décrites sur le million qui existeraient sur la planète. C'est encore plus vrai avec les bactéries et les virus. Les estimations sur le nombre total d'espèces vont de 3 à 100 millions. Dans les forêts tropicales humides vit 50 % de la faune et de la flore mondiales. Ces sont dans les forêts tropicales humides que l'on recense la plus grande densité et diversité d'espèces. Pour 3 milliards de personnes sur la planète, le bois est la principale source d'énergie. Source : Conseil mondial de l'énergie - WEC / http://www.worldenergy.org Il s'agit de tous les biocombustibles y compris le charbon de bois. Dans le monde, chaque minute, 28 hectares de forêts sont détruits. Source : Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture / http://www.fao.org Par an,c'est l'équivalent d'un pays comme la Grèce. Selon les années, la déforestation touche de 13 à 15 millions d'hectares. Dans le monde, 75 % de la population se soigne avec des plantes. Source : OMS / http://www.oms.org C'est variable selon les pays. En Chine par exemple, 30 à 50 % de la consommation totale de médicaments sont des préparations traditionnelles à base de plantes. 50 % de nos médicaments viennent de la nature. Source : Programme des Nations Unies pour l'Environnement / http://www.pnue.org Le paludisme tue 2 millions de personnes chaque année. Source : OMS / http://www.oms.org En fait le chiffre serait, selon un rapport de l'OMS, de 1,1 à 1,3 millions de morts par an directement imputables au paludisme sur la période 1999/ 2004. En Europe, 15 à 40 % des plantes auront disparu avant cent ans. Source : Programme des Nations Unies pour l'Environnement / http://www.pnue.org En Europe, 84 % des plantes cultivées dépendent directement des insectes pour leur pollinisation. Source : Institut national de la recherche agronomique/ http://www.inra.org 80 % des glaces du Kilimandjaro ont fondu en un siècle. Source : Professeur Lonnie Thompson, université de l'Ohio Plus exactement entre 1912 et 2002. Aujourd'hui, le rythme d'extinction des espèces est 100 à 1000 fois plus élevé que le rythme habituel. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / http://www.uicn.org Si tout le monde consommait aujourd'hui comme un Français, il faudrait trois planètes pour satisfaire tout le monde. Source : $wwf / http://www.wwf.fr 40 % de la banquise arctique a fondu depuis 1960. Source : Nasa / http://www.nasa.org Il s'agit du volume des glaces de mer et non de leur surface. La Nasa a mesuré une diminution de l'épaisseur moyenne de cette banquise. La diminution de sa superficie est de 15 %. Il reste aujourd'hui 22 000 ours blancs sur la planète. L'espèce pourrait disparaître d'ici 100 ans. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / http://www.uicn.org L'UICN donne une fourchette de 20 à 25 000 individus. La disparition dans un siècle serait concomitante avec celle de la banquise arctique sous l'effet du changement climatique. http://bellaciao.org:80/fr/spip.php?article69705
-
La FLAC, la SPA et la FBB : « Bayonnées !!!! » Jean GRENET, le député-maire de Bayonne a interdit la diffusion d’un spot « anti corrida » enregistré par Raphaël MEZRAHI à la demande des trois associations. Il faut savoir aussi que ce même Jean GRENET, député-maire de Bayonne, nourrit dans l’organigramme de sa mairie un « Bureau des arènes » dont le responsable – selon une source bien informée et digne de foi – serait aussi le Directeur des arènes. Il serait rémunéré par la Mairie. A quand l’Etat Corrida ? Il serait intéressant de savoir si cette personne bénéficie du statut d’agent communal et si non, comment a-t-elle été recrutée ? Il serait également intéressant de savoir si l’interdiction a été notifiée par un arrêté du Maire et, si c’est le cas, de connaître les motivations du député-maire. Toutes informations à ce sujet seront les bienvenues. Les taurins ont investi les structures politiques du « Pouvoir ». Notre combat doit donc être à la fois culturel et politique. La CVN pour une ECOLOGIE RADICALE est solidaire de la FLAC, de la SPA et de la FBB et de toutes les associations qui militent pour exiger l’abolition de la torture tauromachique. La CVN pour une ECOLOGIE RADICALE est solidaire de toutes les associations qui revendiquent la liberté d’expression des opinions dans la diversité des sensibilités. En conséquence, la CVN pour une ECOLOGIE RADICALE demande à Jean GRENET, député-maire de Bayonne de revenir sur cette censure à la chinoise, inadmissible, insupportable, indigne d’un élu soi-disant démocratique!! « Pour le rassemblement des forces écologistes et biocentristes » Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN pour une ECOLOGIE RADICALE
-
Une nouvelle histoire de l’homme est en train de s’écrire, plus complexe qu’on ne le pensait. Que sait-on de nouveau sur nos origines ? pour tenter de répondre à cette question, il faut rappeler que la paléoanthropologie (science de l’étude des fossiles de l’homme) a fait ces dernières années 2 avancées de taille :1) en établissant comme certaine l’ascendance commune entre l’homme et le chimpanzé, 2) en découvrant que l’outil, la fonction sociale ou le rituel sont partagés par le singe et l’homme. Aujourd’hui on ne parle plus, comme par le passé, de chaînon manquant dans l’évolution de l’espèce, mais d’un ancêtre commun au singe ET à l’homme. Nous savons ainsi avec une quasi-certitude que nos ancêtres sont originaires d’Afrique. Bien que la question soit encore de savoir s’ils viennent de l’est ou de l’ouest du Rift africain, cette profonde entaille qui coupe le continent du nord au sud dans sa partie orientale. En effet, la découverte au Tchad, il y a une dizaine d’années, de la mâchoire d’un australopithèque, baptisé Abel, a modifié passablement la carte de répartition des hominidés, en repoussant les sources de plus de 2000kms vers l’ouest. Depuis l’exhumation récente, toujours sur le territoire du Tchad, de Tumaï (le dernier ancêtre connu de Lucy), la boussole des origines oscille entre l’est et l’ouest des vallées du Rift, avec une forte tendance vers la partie occidentale. Cette découverte a également révélé que l’homme est beaucoup plus vieux qu’on ne le pensait. Nous n’avons plus les 3 millions d’années qu’accusait Lucy mais 7 millions. Et ce n’est pas fini puisque de nouveaux fossiles peuvent encore repousser les limites de nos origines. Force est donc de constater que le schéma classique de l’homme descendant directement des grands singes a fait son temps : c’est beaucoup plus compliqué que ça ! on sait aujourd’hui que les singes ont les mêmes caractéristiques que nous : la bipédie, la pratique sociale ainsi que la réflexion. L’éthologue suisse Christophe Boesch a observé un groupe de chimpanzés dont l’un d’eux avait été tué par une panthère : le reste de la troupe s’est regroupé autour du cadavre pour l’épouiller (pratique très hiérarchisée chez les chimpanzés) en évitant soigneusement le contact avec le sang de ses blessures. Puis, avant de l’abandonner, ils ont longuement tourné autour de lui et l’ont recouvert de feuilles. Le chimpanzé est notre « frère » alors que le gorille n’est que notre « cousin ». c’est donc la fin de l’isolement de l’homme dans le monde animal. Extrait d’un entretien avec Pascal Picq, paléoanthropologue enseignant au Collège de France.
-
la chine se distingue encore une fois
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Pékin 2008 : les anneaux sont en ivoire Le 16 juillet 2008 à Genève, trois semaines avant le début des Jeux Olympiques, la Chine a obtenu le statut de partenaire commercial du trafic légal de l’ivoire. Cette distinction renforce aussi sa position incontestée de leader du trafic illégal de l’ivoire. Des milliers de commerçants détaillants en ivoire à travers la Chine pourront avoir la tête haute et recevoir sans problèmes les touristes. Dans quelques mois conformément au processus mis au point par la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction,), la vente aux enchère de 108 tonnes d’ivoire détenues par l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe sera dynamisée par la présence de deux acheteurs, le Japon jusqu’alors seul candidat potentiel et la Chine. En fait, un peu d’ivoire légal suffit à blanchir beaucoup d’ivoire illégal et il n’y a aucun doute sur le fait que le prix de la matière première va s’envoler après cette entrée de la Chine à la bourse internationale de l’ivoire. L’Afrique du Sud et les pays voisins applaudissent mais 27 pays africains sont en colère et redoutent une recrudescence du braconnage. Cette décision qui ouvre officiellement le marché de l’ivoire à plus d’un milliard d’acheteurs potentiels a été prise sans prendre en compte les risques d’extinction des éléphants sauvages sur le continent africain. De plus, elle va en particulier permettre au dictateur Mugabe (Zimbabwe) de troquer avec la Chine de l’ivoire contre des armes comme il en a déjà pris l’habitude. Fidèle à une vision anarchique du commerce international, la Grande Bretagne et la Bulgarie au nom de l’Union Européenne et sous l’influence de l’Allemagne ont voté pour cet accord. La présidence française n’a rien fait pour s’y opposer. Il s’agit d’une décision politique dans le cadre d’une convention internationale à vocation environnementale. Dans un certain sens, on peut dire que les éléphants font contrepoids au Dalaï Lama et que l’ivoire dans ces circonstances diplomatiques délicates sert à faciliter l’exportation depuis l’Europe vers la Chine d’équipements aéronautiques, ou nucléaires ou de machines-outils. Elle est en partie fondée sur les conclusions optimistes d’une mission de trois jours en Chine de trois sous-chefs de bureau du Ministère allemand de l’Environnement. Au même ministère à Paris, on dit que « toutes les garanties ont été obtenues de la Chine au sujet de la gestion de l’ivoire légal ». La traçabilité de l’ivoire en Chine serait parfaite. La CITES elle-même apporte sa pierre à la sérénité unanime : au nom de ses 173 pays membres, l’organisation internationale considère sans scrupules que la peine de mort imposée aux contrebandiers en ivoire est la meilleure preuve du sérieux de la Chine dans ce domaine. Le Japon et l’Islande ont voté en faveur de la demande de la Chine. Ces deux Etats peuvent plus que jamais compter sur son soutien dans le cadre de la Commission Baleinière internationale. -
-
au royaume des aveugles, l’« effet de serre » est roi
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans Environnement
suite et fin En juillet 2001, les animateurs d’une nouvelle conférence climatique, à Bonn, furent obligés de faire des concessions supplémentaires sur les droits à polluer et les « puits » de carbone notamment pour le Japon, le Canada et la Russie, afin de « sauver » le protocole de Kyoto, réduisant les obligations à une simple stabilisation des émissions au niveau de 1990 et non plus à une baisse de 5,2 % comme en 1997. Le même mois, sur la base d’un modèle mis au point par le Massachusetts Institute of Technology (MIT), une équipe de chercheurs américains parvenait à une probabilité de réchauffement de 90 % (5). Cela n’a toutefois pas suffi à modifier la position du président Bush, qui a préféré miser sur les 10 % de chances que la planète n’aille pas à la catastrophe. Quelques mois plus tard, le 10 novembre 2001, à l’issue d’un bras de fer sans précédent dans les annales de l’écologie, l’Europe parvenait à convaincre 167 pays de signer l’accord de Marrakech, mettant en place les règles juridiques nécessaires à la ratification et à la mise en oeuvre du protocole de Kyoto. Kyoto détourné Alors que, pour l’année 2001, les Etats-Unis affichaient un accroissement de 3,1 % de leurs émissions de gaz à effet de serre (la plus forte progression annuelle depuis 1990), deux nouvelles études indépendantes de l’ONU concluaient en avril 2002 que le changement climatique avait vraisemblablement été sous-estimé et se situerait plutôt entre 5,8° et 6,9° vers 2100 (6). Posant comme axiome qu’il est impossible de demander aux citoyens américains de changer de mode de vie, l’administration de M. Bush s’est contentée de continuer à demander aux industriels de mener des initiatives spontanées tout en déclarant sans rire : « Les Etats-Unis sont engagés dans de nombreux efforts qui vont aider leur nation et le reste du monde à réduire sa vulnérabilité et à s’adapter au changement climatique (7). » Que peut-on faire ? A l’inefficacité du protocole de Kyoto s’ajoutent des effets pervers considérables. Soumis à de sérieuses remises en question dans les années 1990, le lobby nucléaire s’est engouffré dans la brèche ouverte par ce texte. Alors qu’on ignore toujours comment se débarrasser des déchets, toxiques pendant des millénaires, cette industrie est ainsi devenue, dans la bouche de ses promoteurs, un modèle de propreté (puisqu’elle ne dégage pas de gaz carbonique). A côté de ce premier lobby, un autre groupe de pression, celui des forestiers, a trouvé un argument de choix. Depuis les années 1970, les exploitants des pays tropicaux étaient mis à mal par la presse et les organisations non gouvernementales (ONG) écologiques. Avec Kyoto et ses avatars de Bonn et de Marrakech, les pays industrialisés se sont vu offrir la possibilité de réaliser des « puits de carbone » plutôt que de réduire la pollution. Les projets de reboisement en milieu tropical peuvent entrer dans cette catégorie, d’autant que la déforestation y est critique depuis des décennies. Sauf que les forêts denses se trouvent généralement en situation d’équilibre, voire de rejet de carbone ; donc les industriels de la branche n’ont pas de meilleure solution à proposer que de raser les forêts anciennes existantes (dont ils peuvent au passage exploiter le bois) pour les remplacer par de jeunes plants d’espèces à croissance rapide (acacias, albizia, eucalyptus...), qui absorbent beaucoup plus rapidement le carbone, le tout financé grâce à des primes à l’environnement. Dans son inutilité climatique, le protocole de Kyoto est ainsi devenu le premier promoteur du nucléaire et de la déforestation en milieu tropical. La liste des projets pour capturer le carbone commence à s’allonger sur les bureaux des technocrates-experts, sommés par les décideurs mondiaux de trouver des solutions de substitution (sans compter que le carbone n’est pas le seul élément responsable, et que d’autres produits ont connu une forte augmentation parallèle, comme le méthane, à travers le développement de l’agriculture irriguée et surtout de l’élevage). Certains proposent ainsi de planter davantage de forêts dans le Grand Nord canadien ou européen, mais cette végétation absorberait l’énergie solaire habituellement reflétée par la neige et le bilan net serait nul, voire défavorable. On pourrait séquestrer le carbone dans les grands fonds océaniques : cela risquerait à terme de perturber encore plus le rôle-clé des océans, qui ont déjà absorbé une partie des rejets carboniques humains. On pourrait suralimenter le plancton dans les zones arctiques en lui injectant à haute dose du carbone, mais cela comporte des incertitudes sur la survie même des milieux marins à ce traitement. On pourrait modifier génétiquement certaines plantes pour accroître leur potentiel d’absorption (là, le lobby des organismes génétiquement modifiés entre en action). Vivre et consommer autrement Certains ont même amorcé des recherches sur des produits capables de réduire les flatulences du bétail, car les pets des vaches sont riches en méthane ! D’autres encore envisagent de diffuser des aérosols spéciaux dans l’atmosphère, voire d’envoyer des fusées pour installer des écrans ou des miroirs dans l’espace, afin de filtrer une partie du rayonnement solaire et de réduire le réchauffement. Inutile de dire qu’une incertitude totale plane sur les multiples conséquences possibles de ces projets. Pendant ce temps, les éléments convergents sur les transformations en cours s’accumulent. Dans une étude parue dans la revue Nature en 2001, une équipe britannico-norvégienne a montré que le débit du Gulf Stream a diminué d’au moins 20 % depuis 1950 (. Si un tel phénomène devait se poursuivre, cela remettrait en question les supputations de la communauté scientifique occidentale sur le fait que les pays du Sud seront les plus touchés. En mars 2002, un fragment de la banquise antarctique de 3 250 km2 (plus vaste que le grand-duché de Luxembourg), vieux de 12 000 ans, se fracturait en milliers d’icebergs d’un volume total de 720 milliards de tonnes de glace. Ces signes ne comptent pas. Au nom de la « rigueur » scientifique, la communauté des chercheurs et des politiques préfère attendre d’hypothétiques « certitudes », plutôt que de chercher à appliquer le principe de précaution. Elle se contente de dire qu’on ignore la nature et l’ampleur du changement, et qu’il est surtout important de multiplier les études. Ces études sont certes utiles, voire indispensables, mais quelle recherche climatique pourra jamais apporter la « preuve irréfutable » que l’on va à la catastrophe ? En réalité, ces études ont aussi l’avantage considérable de permettre de dire qu’on ne reste pas inactif, tout en ne coûtant pas grand-chose au regard de ce que représenteraient des mesures concrètes - et forcément radicales. Si l’on peut se permettre une métaphore, les experts qui ont porté « Kyoto » sur les fonts baptismaux ont concédé que l’humanité était peut-être devenue folle, que notre modèle de « développement » correspondait potentiellement à foncer vers un mur à une vitesse de 100 kilomètres à l’heure, et en ont déduit qu’il était urgent de réduire cette vitesse à... 97 kilomètres à l’heure ! Mais quel responsable politique ou gouvernement de pays industrialisé oserait reconnaître que les modes de vie et de consommation qu’il défend, et qui sont les nôtres, constituent un risque majeur pour une part importante de l’espèce humaine, et peut-être même pour nos civilisations ? Frédéric Durand. http://www.monde-diplomatique.fr/2002/12/DURAND/17223 -
C’est à la fin des années 1980 que les premiers grands carottages de glace de l’Antarctique ont conforté les présomptions sur l’existence d’un réchauffement planétaire, fortement lié aux émissions de gaz carbonique d’origine humaine : rejets industriels, consommations domestiques dans les pays riches, déforestation favorisée par ces mêmes pays chez les plus pauvres... L’incertitude était encore très importante, puisque les modèles envisageaient en 1988 un réchauffement pouvant aller de 0,4 à 8,33°c à la fin du XXIe siècle, la fourchette la plus communément admise étant de 2° à 5,5° (1). Ce résultat avait de quoi inquiéter : à l’échelle de la planète, la température moyenne, lors de la dernière période glaciaire, il y a 18 000 ans, avait seulement été de 4° à 5° inférieure à la température actuelle. Si les prévisions pessimistes se confirmaient, les bouleversements climatiques à venir au cours du prochain siècle pourraient être de l’ampleur inverse d’une glaciation. Les effets prévisibles n’étaient pas un réchauffement d’ensemble de quelques degrés partout, mais de très fortes variations pouvant aller jusqu’à l’arrêt du Gulf Stream, qui donnerait à l’Europe et l’Amérique du Nord un climat à caractère polaire ; ou bien la multiplication des « anomalies » climatiques, comme les grandes tempêtes ou El Niño (2). Autre conséquence, la montée des eaux - pouvant aller jusqu’à un mètre - en raison de la fonte des glaces arctiques et antarctiques « risquait » d’entraîner la submersion d’une partie des littoraux, deltas et plaines où se concentrent la majorité des terres fertiles et de la population de la planète. Ces transformations « risquaient » à leur tour de susciter des mouvements migratoires incontrôlables, à côté d’autres phénomènes également difficiles à prévoir comme la remontée vers les pays du Nord de maladies tropicales de type paludisme ou dengue hémorragique. Le « maillon faible » de l’argumentation était bien sûr le mot « risque ». En l’absence de certitude, des sommes considérables ont été débloquées dans les grands Etats, et internationalement avec le Groupe intergouvernemental sur l’évolution climatique (GIEC), afin d’établir le niveau de probabilité de ces prévisions. Rendu en 1990, le premier rapport du GIEC a confirmé le réchauffement, sans pouvoir toutefois préciser son ampleur. L’inquiétude a toutefois été suffisante pour qu’une Convention sur les changements climatiques soit adoptée à New York en mai 1992 et signée le mois suivant par 154 Etats de la planète, lors de la grande conférence de l’Organisation des Nations unies sur l’environnement, à Rio. Cette convention proposait notamment aux signataires d’oeuvrer afin de « stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ». Cet objectif ambitieux était tempéré par le fait que le niveau en question n’était pas précisé. Toutefois, l’article 3 de la convention stipulait : « Quand il y a risque de perturbations graves ou irréversibles, l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour différer l’adoption de mesures de précaution pour prévoir, prévenir ou atténuer les causes des changements climatiques et en limiter les effets néfastes. » Ce dernier passage a rarement été invoqué par la communauté scientifique, politique ou médiatique. Des droits à polluer En avril 1996, un deuxième rapport du GIEC, rédigé par deux mille spécialistes mondiaux, a continué à alimenter les appréhensions, bien que les experts aient fait preuve de précautions terminologiques extrêmes. D’après eux, un « faisceau d’éléments suggère qu’il y a une influence de l’homme sur le climat ». Pourquoi conserver une formulation aussi réservée alors que les preuves s’accumulent ? Parce que nombre de travaux ont également été financés pour essayer de montrer que le rôle humain dans les émissions de gaz n’était pas « prouvé », que le phénomène pouvait venir d’un accroissement de l’activité solaire ; ou encore que des migrations de bulles dans la glace auraient pu exagérer l’ampleur du phénomène. La partie s’est vraiment jouée un an et demi plus tard à Kyoto, en décembre 1997. Les Etats-Unis (4 % de la population et 22 % des émissions de CO²) ont proposé « au mieux » de stabiliser vers 2012 leurs émissions au niveau de celui de l’année 1990, en assortissant cette proposition de la création d’un marché des « droits à polluer », où les pays riches n’arrivant pas à réaliser leurs objectifs auraient pu acheter des tonnes de carbone aux pays plus vertueux ou plus pauvres. Plus ambitieux, les Européens défendaient une réduction globale des pays industrialisés de 15 % par rapport à l’année 1990, mais ne souhaitaient pas que ces mesures contraignent les pays dits « en développement ». Comme dans nombre de grandes conférences internationales, le résultat fut une cote mal taillée, avec une diminution proposée aux seuls pays industrialisés de 5,2 % par rapport au niveau d’émission de 1990, à atteindre en 2012. Pour les Etats-Unis ou le Japon, cela se traduisait respectivement par une obligation de réduction de leurs émissions de gaz de 18 % et 16 %. Pour l’Union européenne, dont l’économie avait stagné, l’objectif était moins difficile à réaliser, puisque la baisse globale n’était que de 5 %, et même de seulement 1 % pour un pays comme la France, en raison de son engagement dans le nucléaire. Par ailleurs, le texte laissait en suspens la question des pays dits « en développement », auxquels, dans la logique du « développement industriel pour tous », il était difficile d’imposer des contraintes, mais qui pour certains, comme la Corée du Sud, la Chine ou l’Inde, présentaient des rythmes très rapides d’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. En fait, l’objectif retenu par le protocole de Kyoto est dérisoire. De l’avis de certains experts, cela correspond à une réduction de 0,06o sur une hausse de 2° envisagée pour 2050, soit 3 % de l’effort à réaliser pour freiner effectivement le réchauffement (3). Pourtant, après avoir dénoncé la mollesse et les faiblesses de ces propositions, les organisations écologistes se sont accrochées à ce texte comme à un radeau de la Méduse. Dans leur sillage, les médias et certains gouvernements se sont lancés dans une défense contre-productive, voire dangereuse. En effet, deux hypothèses s’offrent à nous : soit le réchauffement est une fiction, auquel cas tout cela ne sert pas à grand-chose ; soit il est réel, et alors il devient indispensable d’agir vraiment et non pas de réaliser 3 % de l’effort minimum nécessaire. D’aucuns objectent, de bonne foi, que le protocole de Kyoto est un « premier pas dans la bonne direction », mais quand on constate les difficultés incroyables rencontrées par les pays industrialisés pour parvenir péniblement à ces 3 %, comment peut-on sérieusement espérer mettre en oeuvre des efforts trente fois plus importants (c’est-à-dire les autres 97 %) dans un délai raisonnable ? D’autant que les grand-messes sur le climat sont allées d’échecs en renoncements de plus en plus importants. En novembre 2000, les pays qui se considéraient comme « progressistes », menés par le néerlandais Jan Pronk, l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, se sont battus à La Haye pour refuser notamment le principe des permis de polluer et des « puits » de carbone permettant de maintenir ses rejets sous réserve de stocker le carbone quelque part. La conférence s’est soldée, de fait, par un échec cuisant, les Etats-Unis se retirant des négociations en entraînant dans leur sillage leurs partenaires du groupe dit « Parapluie » (Australie, Canada, Japon...). En 2001, la victoire de M. George W. Bush, proche des lobbies pétroliers, n’a en rien arrangé la situation. Dans un troisième grand rapport, en 2001, les experts mondiaux du GIEC sur le climat ont révélé que le niveau de concentration en dioxyde de carbone n’avait « très vraisemblable-ment » jamais été aussi important depuis vingt millions d’années et que de nombreux autres gaz à effet de serre - comme le méthane, le dioxyde de soufre ou les oxydes nitreux - avaient atteint un niveau sans équivalent connu (4). Ces accroissements se traduisaient par une augmentation de la température moyenne de la planète de 0,6o pour le XXe siècle, avec une accélération sensible depuis la fin des années 1960 correspondant à plus de 0,2° tous les dix ans, même si des paliers étaient apparents. On constatait de plus une très forte accélération depuis 1990, la dernière décennie du siècle étant la plus chaude depuis au moins mille ans. Le niveau de la mer s’était élevé de 10 à 20 centimètres, des modifications localisées étaient également constatées ou prévues, comme l’amplification du phénomène El Niño, l’amincissement de 40 % de la banquise arctique depuis la deuxième guerre mondiale ou la perturbation de la mousson en Asie. Mais le rapport concluait sur le fait que les perturbations les plus importantes auraient « sans doute » lieu dans les pays tropicaux. Cette dernière prévision, plus que sujette à caution, a paradoxalement conforté les pays industrialisés - et surtout les Etats-Unis - dans leur stratégie du laisser-faire, puisque ce seraient les pays du Sud qui pâtiraient le plus des bouleversements. En effet, alors que, dans les années 1990, l’existence d’un trou dans la couche d’ozone, menaçant principalement les populations de l’hémisphère Nord, avait entraîné une réaction rapide avec la signature du protocole de Montréal en 1997, aucune volonté de cette ampleur n’est apparue contre l’effet de serre. suite dans un second message (trop long)
-
-
D’aucuns peuvent résumer l’histoire de la vie sur Terre par trois temps dont deux seulement nous sont connus à ce jour : 1° Durant des centaines de millions d’années, il y eut sur cette planète la Nature sans l’homme. L’espèce n’était qu’en gestation, depuis la soupe primitive qui synthétisa les acides aminés. L’évolution des espèces par mutations, adaptations, sélections biologiques aboutit, non pas à l’humain sur son piédestal, mais à l’état actuel de la diversité de la Nature. Ce que DARWIN décrivit en 1859 se trouve confirmé par la paléontologie et la génétique contemporaines, à savoir : l’unité fondamentale du vivant. Bien sûr, il y a ici ou là des sectes farfelues pour prôner le créationnisme, la théorie de la terre plate et récuser l’héliocentrisme du système solaire. Pathologies mentales et non réfutations scientifiques, ces attitudes permettent toutefois de dénier cette unité certaine du vivant. 2° Durant quelques millénaires, il y eut la Nature et l’homme, espèce parmi d’autres espèces, mue par cet instinct propre à toute forme de vie animale ou végétale, croître et proliférer au détriment des autres et en concurrence avec elles. Chaque espèce fait valoir sa supériorité dans un domaine adaptatif propre pour s’imposer aux autres. 3° Dans un avenir immédiat, il risque d’y avoir l’homme sans la Nature, à moins que ce ne soit la Nature à nouveau sans l’homme. Ces évidences ne font qu’effleurer la conscience de nos contemporains qui commencent à disserter sur les périls d’origine anthropique. Même les gouvernements, commis des intérêts privés, feignent de s’alarmer sur les menaces affectant la terre, sa biosphère, son climat, ses ressources. Bien évidemment, les représentants des vieilles idéologies et des puissants intérêts économiques pensent en termes exclusivement anthropocentriques. Ils s’interrogent sur les conséquences d’un réchauffement sur le niveau des mers, sur les productions agricoles, sur les parasitoses, sur la montée des phénomènes météorologiques extrêmes avec leurs conséquences pour les compagnies d’assurances, pour les récoltes, pour les zones habitées côtières, bref pour leurs intérêts spécifiques. Il n’est pas jusqu’aux « belles âmes » de l’humanitaire et de la lutte contre la faim dans le monde qui n’affirment qu’avec une plus juste répartition des richesses, la planète pourrait nourrir sans peine neuf, dix milliards, voire davantage, de bipèdes. Car, des bipèdes, ils en veulent et de plus en plus, n’en ont jamais assez, se désolent de les voir vieillir globalement aspirant à accroître infiniment la masse des jeunes reproducteurs jusqu’à les empiler par millions dans de vastes fourmilières de béton où ils circuleront en tous sens. Ces « belles âmes » anthropocentriques ne se posent pas même la question de savoir s’il restera une place pour les éléphants, les tigres, les ours pyrénéens et bientôt les moineaux domestiques. L’unique question qui les agite est de savoir combien la terre pourra nourrir de bipèdes pour peu qu’on sache bien les entasser, les alimenter aux OGM et faire produire les sols au maximum par force molécules biocides et engrais. Alors, surpeuplée la planète ? Notre question ne sera pas : combien d’humains peut-elle nourrir ? Mais : combien d’humains provoqueront-ils la catastrophe finale découlant de la mort de la biodiversité ? La réponse est évidente. Nous avons déjà franchi le seuil de rupture puisque la sixième grande disparition d’espèces est en cours. Mais ce dont il faut se persuader, c’est que la réponse n’est pas quantitative. La terre supporterait volontiers dix milliards de « Théodore MONOD », mais certainement pas dix milliards d’irresponsables, vandales de leur environnement qu’ils saccagent à coups de fusils, d’agressions motorisées, d’empoisonnements cupides. Répétons-le en observant le défi démographique : l’homme doit muter ou disparaître. Muter, en devenant un ami empathique et respectueux du vivant, nullement ascétique et sinistre comme l’imaginent les contempteurs de l’éthique écologiste, mais d’un hédonisme altruiste et amoureux de la Nature, jouissant pleinement de la vie sans avoir à la maltraiter. Disparaître, s’il doit perdurer à promouvoir, souiller, exploiter, tuer, détruire sans ménagement, en nuisible absolu qu’il sait si souvent être. Le qualitatif compte en cette affaire bien plus que le quantitatif, le comportement et l’éthique, plus que le nombre. Alors : muter ou disparaître ? Le cœur nous impose d’espérer. La raison et l’observation n’incitent guère à l’optimisme. Insuffisamment hominisé, l’humain perdure à se montrer infernal pour le règne du vivant, possédé qu’il demeure par ses instincts de mort et sa cupidité insatiable, ses loisirs infantiles à moins que ce ne soit déjà sénescents. L’évolution a-t-elle programmée sa mutation comportementale ou son apoptose ? Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
-
Survivre sera bientôt un luxe ! « Nous n’habitons plus la même planète que nos aïeux : la leur était immense, la nôtre est petite. » Bertrand de Jouvenel Aujourd'hui encore (c'est à dire hier !), le nec plus ultra de la futilité est de s'offrir ou d'offrir un parfum Clive Christian à 1 600 € les 30 ml de fragrance, un portable signé Peter Aloisson à 28 000 livres sterling, un iPhone ostentatoire serti de 318 diamants à 120 000 € du même joaillier, une montre Chopard, fabrication spéciale, à 25 millions de dollars (la même maison propose des tocantes à des prix plus abordables ne dépassant pas le petit million de dollars...) ou autre sublimation de l'art horloger comme la fameuse Kallista de Vacheron Constantin (quelques millions d'euros), ou encore une paire de chaussures Stuart Weitzman à 1 million de livres sterling. Si vous aimez les chocolats gastronomiques, Simons vous en offre d'inestimables dans un luxueux coffret agrémenté d'un ensemble de bijoux ornés de diamants jaunes et bleus, d'émeraudes et de saphirs pour 1,5 million de dollars. Etc. Oui, oui !!! Nous avons des "amis" dictateurs affameurs et autres émirs du Golfe et d'ailleurs qui s'offrent ces choses bien méritées ! L'argent n'a pas d'odeur, mais pas d'odeur ne sent pas bon. Les riches ne sont pas riches par hasard, l’argent ne tombe pas du ciel. Allez voir comment l'homme détruit sa planète : cas des riches et cas des pauvres... Mais demain déjà (c'est à dire aujourd'hui), et tôt ou tard pour tous, le top de la "luxurisation" se résumera à s'offrir une vie vivable, supportable, comme il en va depuis toujours pour les laissés pour compte. Et vous riez ?!... Parce que le pire n'est jamais certain ? Notez donc les dates d'épuisement des richesses exploitables au rythme actuel de consommation (1) 2021 : fin de l'argent 2025 : fin de l'or et du zinc 2028 : fin de l'étain 2030 : fin du plomb 2039 : fin du cuivre 2040 : fin de l'uranium 2048 : fin du nickel 2050 : fin du pétrole 2064 : fin du platine 2072 : fin du gaz naturel 2087 : fin du fer 2120 : fin du cobalt 2139 : fin de l'aluminium 2158 : fin du charbon (1) Données du magazine Science et Vie hors série N° 243 de juin 2008 : Construire un monde durable. La plupart des ressources de notre planète ne sont pas renouvelables, ne sont donc pas infinies mais limitées. Et d’autant plus limitées que l’on se dirige vers une population non seulement surnuméraire (fait unique au sein des grandes espèces animales) mais de plus en plus destructrice parcequ'exigeante (quand l’avidité peut être satisfaite…). Nous sommes passés d’une population de 3 milliards en 1960 à presque 7 milliards aujourd’hui ! Faut le faire ! Nous serons 9 ou 10 milliards en 2050 ! La Terre-mère ne pourra satisfaire ad vitam aeternam les exigences voraces de terriens dont les plus nantis sont devenus des consommateurs forcenés, d’un égocentrisme et d’un anthropocentrisme à nul autre pareil. Atteints d’une myopie écologique qui confine au drame, nous feignons d’ignorer la finitude d’un monde dans lequel notre multitude continue de puiser allègrement et sans relâche. En savoir plus sur le grand hold-up planétaire en lisant : 2050, SAUVE QUI PEUT LA TERRE, de Michel Tarrier
-
-
Les oubliés du climat perdu La Presse Collaboration spéciale Jean Lemire On aime les ours polaires de l'Arctique, tout comme les drôles de manchots de l'Antarctique. On s'inquiète devant les conséquences des changements climatiques aux pôles, ces avant-postes qui nous renseignent sur la gravité des bouleversements climatiques en cours. Les grands mammifères comme l'ours polaire, le caribou ou certaines espèces de baleines qui vivent en Arctique suscitent la fascination, voire même une certaine admiration du public. Le phénomène est identique en Antarctique avec les manchots. Si je vous apprenais que les rats de nos villes étaient menacés par les changements climatiques, votre réaction serait sans doute tout autre. Il y en aurait même pour encenser les changements climatiques, tellement leur appréhension pour ce petit rongeur est presque viscérale. Nous ressentons tous une émotion particulière si un bel oiseau heurte mortellement une fenêtre de notre maison. Nous réagissons unanimement pour sauver une bande de dauphins qui s'échoue sur une plage. Les comportements kamikazes d'un groupe d'araignées ou de couleuvres sur notre balcon risquent de susciter une réaction de dégoût ou, à tout le moins, d'indifférence. Nous sommes sélectifs dans nos émotions et dans nos sentiments. Si je vous parle des conséquences des changements climatiques sur les éponges de mer, les poissons de glace ou encore les étoiles de mer, ça passe encore. Mais si je vous dis que des espèces comme les ascidies, les arthropodes, les échinodermes, les bryozoaires, les cnidaires ou les vers de mer sont menacées, vous ne pleurerez pas toutes les larmes de votre corps. Ces espèces déclenchent rarement un élan de compassion déraisonnée. Et pourtant... L'ensemble de la vie marine est régi par un principe établi depuis très, très longtemps: la stabilité de l'habitat. En Antarctique, par exemple, certaines espèces disparaîtront sans doute rapidement dans le calendrier planétaire. En mer, la hausse récente observée de la température de l'eau de surface atteint déjà 1°C, ce qui représente un changement important pour la majorité des organismes qui vivent dans un habitat d'une grande stabilité. En laboratoire, certains organismes marins montrent d'importantes difficultés d'adaptation à partir d'une augmentation de 2°C. Si la tendance se maintient, le seuil thermal de survie de ces animaux pourrait bien être atteint d'ici une cinquantaine d'années. Vous n'allez sans doute pas pleurer pour ce pauvre ver marin ou cet isopode aux allures de pou géant. Mais souvenez-vous que chaque organisme fait partie d'une grande chaîne où tout est finement lié, imbriqué, du plus petit au plus grand, du plus laid au plus beau. Les animaux que l'on aime, que l'on filme et que l'on trouve charmants dépendent bien souvent des moins connus, des plus laids, des oubliés. Quand le crustacé planctonique étouffe sous une chaleur nouvelle et qu'il voit ses populations diminuer, personne ne s'en inquiète trop. Après tout, ce n'est pas très émouvant comme scène. Mais si une pauvre baleine est retrouvée morte, amaigrie, flottant en surface, on alerte aussitôt l'opinion publique. Pourtant, la situation du plus petit explique bien souvent celle du plus grand. L'absence du krill, ce petit crustacé planctonique qui constitue la nourriture préférée de plusieurs mammifères marins, pourrait bien être à l'origine de la mort de la baleine. J'ai souvenir encore d'une plage recouverte de carcasses de jeunes manchots papous. Les journaux ont rapidement rapporté l'incident, photos à l'appui. La nouvelle a fait le tour du monde. Cette même année, un chercheur américain publiait ses conclusions sur l'impact des changements climatiques sur la production de krill, nourriture essentielle aux manchots, aux baleines, aux phoques et à toute une communauté d'organismes marins. Il établissait une corrélation directe entre la mort de ces manchots et cette inquiétante diminution de krill. Les manchots étaient morts de faim et d'épuisement, incapables de trouver leur nourriture à proximité de leur colonie. Mais la véritable histoire, la plus importante, celle qui aurait dû susciter une réelle mobilisation, reposait sur ce déclin inquiétant d'une sorte de crustacés miniatures. Personne n'en a parlé, à part quelques revues scientifiques spécialisées. Le drame avec les changements climatiques repose, en grande partie, sur la perception que nous avons de la problématique. Si un ours polaire meurt sur une banquise en déclin, on publie en première page, à condition que la photo soit belle et puissante. Il s'en suit souvent une dérive de l'information, alimentée par une machine médiatique qui recherche la nouvelle à sensation. Vous ne verrez pas de photo de vers marins dans cette chronique. Mon iceberg est beaucoup plus beau et accrocheur. Mais souvenez-vous quand même qu'au-delà des apparences, les véritables victimes des changements climatiques sont souvent ces animaux que l'on ne voit pas, ceux qui représentent la base de la grande pyramide de la vie, les premiers maillons d'une chaîne alimentaire qui permet aux animaux que nous connaissons et aimons de survivre dans un monde de grand bouleversement climatique. On en parle peu, mais ce sont les oubliés du climat perdu.
-
Il est de bon ton dans les milieux de la « communication » d’affirmer que les citoyens qui ne sont plus que des sujets du Marché, ne s’intéressent qu’à leur « pouvoir d’achat », au prix de l’essence, quand ce n’est pas aux résultats du dernier match de foot. La réforme constitutionnelle ne préoccuperait pas les consommateurs avachis, décérébrés, préoccupés que d’eux-mêmes. C’est oublier que le rôle de la presse (celle qui mérite ce nom), des intellectuels, des leaders d’opinion consiste à élever le degré de conscience de l’individu. Les institutions méritent davantage d’attention que la rubrique des sports de compétition, domaine de la frime, du fric, d’un nouvel opium du peuple. La droite se propose, prétend-elle, de « réformer » la constitution. En fait, elle ne suggère que d’insignifiants détails sur le travail parlementaire, la possibilité offerte au chef de l’Etat de venir parler devant le congrès, c’est-à-dire les deux chambres réunies et quelques modifications de la composition du conseil supérieur de la magistrature. Il convient de condamner cette pseudo-réforme qui ne remédie en rien aux aberrations anti-démocratiques. Le point primordial, la réforme première, (lorsque nous disons réforme, mot clé du temps, nous n’entendons pas régression), devait tenir au mode d’élection du sénat, cette seconde chambre ruraliste, conservatrice, que certains ont pu qualifier d’assemblée « de la pomme de terre et de la chataigne » et que je définirai plutôt comme de la chasse et des bouilleurs de crus. Rappelons que le sénat compte 331 membres élus au suffrage universel indirect. Qui élit les sénateurs ? Localement, dans chaque département, les députés et les représentants des conseils municipaux. Elections complexes, par renouvellements de l’assemblée par tiers, pour éviter les changements de majorités inattendus. En fait, aucun changement de majorité sénatoriale n’est possible et c’est bien ce qui fait de cette chambre une anomalie antidémocratique. 95% des « grands électeurs » sénatoriaux sont ainsi désignés par les conseils municipaux. Les élus des conseils municipaux des communes de moins de 3500 habitants représentent 49% du corps électoral sénatorial bien que ces communes ne rassemblent que 34% de la population. En conséquence, le sénat est l’assemblée des chasseurs et des « exploitants agricoles ». Par suite de ce mode d’élection, le sénat est condamné à être de tout temps, immuablement, pour toute éternité, à droite. Un parti politique, le parti conservateur ruraliste français, possède ainsi son assemblée parlementaire réservée. Les élus, gouvernants, complices de cette aberration osent encore parler de démocratie ! Admettons que le bicamérisme ait du bon et permette un meilleur travail législatif. Conservons en conséquence une seconde chambre, un sénat, mais modifions-en radicalement le mode d’élection afin d’assurer une honnête représentation des citoyens. Une réforme constitutionnelle digne, loyale, honnête, aurait pu créer une véritable assemblée reflétant le corps électoral, assemblée élue au suffrage universel direct et à la proportionnelle intégrale. Bien sûr, un scrutin proportionnel aboutirait à envoyer au parlement certains mouvements très minoritaires, y compris ceux de mauvaise odeur, tel celui qui se donne pour mission de défendre la cruauté envers les animaux, la guerre faite à la Nature. Mais, la démocratie impose cette acceptation du pire que compense toujours le meilleur lorsque la confrontation des idées n’est pas altérée par la fraude institutionnelle. Ce n’est pas parce qu’une fraction de la société est arriérée, prisonnière des bas instincts, hermétique à l’intelligence et à la sensibilité, ce n’est pas parce que la vérité ne triomphe pas partout et toujours, qu’il faille casser le thermomètre social. Il advient que les peuples votent mal, contre le bien public, contre leurs intérêts et qu’ils doivent en souffrir mais l’homme n’a rien élaboré de mieux que la démocratie en matière politique. Pour moi, la Liberté est aussi faite pour les ennemis de la Liberté, pour les ennemis de la terre, pour les négateurs de nos droits fondamentaux, pour ceux qui veulent nous frapper d’ostracisme et imaginent de nous impressionner par du harcèlement, par l’injure et l’exclusion des inutiles palabres officielles dont rien ne sort. Nous, à l’opposé, sommes des démocrates. Pour l’heure, la France orgueilleuse de son Histoire, victime de la propagande de ses communicateurs s’imagine parfois à la pointe de la Liberté, des Droits de l’Homme, du républicanisme achevé. Erreur ! S’il en était autrement, certains lobbies contre Nature ne pèseraient que leur poids qui ne seraient pas bien lourd. Saluons les initiatives successives d’un Charles de GAULLE puis d’un Lionel JOSPIN qui tentèrent des réformes du sénat. Le premier échoua en raison du référendum manqué du 27 avril 1969 et le second n’obtint pas la majorité parlementaire suffisante pour dépoussiérer la chambre ruraliste. Il est acquis qu’aucun gouvernement ne pourra jamais réformer l’institution par un vote conforme des chambres et du congrès. L’actuel sénat entend se perpétuer et n’aime guère la réforme, la vraie, celle qui apporte plus de démocratie, de liberté, de droits sociaux et écologiques. Il faudra recourir à l’article 11 de la constitution pour transformer le sénat en assemblée représentative, donc par voie référendaire, voie utilisée à plusieurs reprises par le fondateur de la Vème république pour en changer l’organisation, notamment pour instaurer l’élection du président de la république au suffrage universel direct en 1962. La gauche devra se faire ici violence, innover culturellement, se débarrasser de ses automatismes antiréférendaires, pour passer par ce biais puisqu’il n’y en a pas d’autre pour faire sauter le verrou de la chambre de la chasse et des bouilleurs de crus. La question est importante dès lors que le parlement fait la loi et que jusqu’à ce jour la majorité sénatoriale veille sur les privilèges de la ringardise antiécologiste. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
-
[... Cela ressemble au scénario d'un film catastrophe, sauf qu'il est question de science et pas de science-fiction. Tout se passera très vite, ce sera abrupt et dévastateur. Aujourd'hui encore, peu de gens ont vraiment conscience de la gravité et de l'imminence de cette menace. Je ne veux pas jouer les alarmistes, mais je suis persuadé que nous avons atteint le point limite. Les signes sont là, je les ai vus partout. Nous avons sous-estimé la rapidité du changement climatique pendant trop longtemps. Il est plus que temps de nous réveiller.] Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations-Unies, de retour d'une tournée qui l'a mené au Pôle Sud, dans les Andes et en Amazonie.
-
-
nucléaire ? non merci, toujours pas
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans Environnement
TEMOIGNAGE : nette élévation de la radioactivité à 100 kilomètres du Tricastin dimanche 13 juillet 2008 à 14:29 : Tricastin / du courrier des lecteurs, voici des éléments techniques certes mais un témoignage citoyen. Copie courriel à la CRIIRAD : Je ne suis pas un spécialiste des centrales nucléaires, pas plus qu'un ingénieur ou physicien en la matière. Je me considère comme un apprenti ayant quelques compétences en NBC et au niveau des mesures de radioactivité et autres prélèvements ; et surtout en prévention et protection des populations. Mon travail de pompier et d'inspecteur des APAVES, m'a confronté à quelques problèmes à l'époque de Tchernobyl et lorsque j'ai assuré le contrôle de laboratoires d'expérimentations de type P3, dans des CNRS. N'ayant pas une confiance totale dans l'encadrement et pour cause. ! J'avais acheté un détecteur de seuil de la CGR de type DAS, Dasal 235. Je ne disposais que d'un Dosifilm dont j'avais les résultats différés, lorsqu'ils m'étaient communiqués. ! Ayant constaté de nombreuses lacunes, je n'ai pas fait long feu à certains postes. Autodidacte, j'ai approfondi mes connaissances dans de nombreux domaines. Bien que n'étant plus assujetti au devoir de réserve, puisque retraité, je préfère me taire sur la nature de certains dysfonctionnements et sur les ordres reçus pour les dissimuler. En ce qui concerne l'affaire de Tricastin, cette affaire de cuve me paraît digne d'un roman-feuilleton, tant par les informations fluctuantes que nous avons eux, que par le scénario. Ces maladresses sont de natures à induire la suspicion. C'est la raison qui m'a incité à prendre des mesures de la radioactivité atmosphérique dans les heures qui ont suivi « l'incident », j'en prends toutefois de manière aléatoire depuis des années, déformation professionnelle peut-être. Il est évident que je le fais dans les règles de l'art, avec des compteurs sensibles aux miliRems et micoRems, matériels basiques mais fiables. Et la surprise ! Alors que la radioactivité moyenne est de 8 à 9 yRems/h, elle passe à deux chiffres 13 à 14 yRems/h ? Je renouvelle en conséquence mes mesures plusieurs fois par jour et là encore surprise, des variations significatives se produisent en fonction des vents dominants et comme par hasard lorsqu'ils viennent de la vallée du Rhône ! Tricastin se trouve à environ 100 kilomètres de mon lieu de résidence ! Je ne sais pas si je fantasme, mais mes compteurs sûrement pas ! Mon inquiétude persiste, car je ne connais pas la nature des isotopes rejetés dans l'atmosphère. Mes modestes connaissances, me poussent à penser que c'est la question la plus importante, entre irradiation naturelle et radiations ionisantes par des isotopes artificiels, il y a une différence fondamentale. Ce que je sais c'est que : La fission, ou scission de l'atome d'uranium, ou de plutonium, provoque la formation de fragments de fission et de produits d'activation radioactifs. Ces derniers causent à leur tour l'ionisation d'atomes stables dans les tissus et les organes, ceci déclenchant une chaîne d'événements microscopiques qui peuvent éventuellement provoquer l'apparition d'un cancer fatal. J'espère que vous allez réussir à découvrir la vérité et nous tenir informé des résultats de votre enquête. Merci par avance. Pour ceux qui ont prêté un intérêt quelconque à mes propos au sujet de la fuite sur le site de Tricastin, mes conclusions sont les suivantes : Pendant environ 76 heures, dans la région du delta du Rhône, nous avons respiré des poussières radioactives dont je ne connais pas la nature. Les vents soutenus, Mistral et Tramontane ont dispersé ces particules et l’absence de pluies n’ayant pas lessivé l’atmosphère, il n’y a pas de risques d’accumulations dans les vallonnements des terrains comme dans le Queyras, lors de la contamination par les retombées de Tchernobyl. Actuellement, nous revenons à des taux normaux de radioactivité de l’air et les variations ne sont honnêtement plus mesurables. Pour la consommation des produits du terroir, en dehors d’un périmètre très restreint autour du site « sauf arrosage avec les eaux issues des rejets », il n’y a aucuns dangers à la consommation. Si j’avais fermé ma gueule en de maintes occasions, je n’aurai pas une petite retraite et des moyens plus que limités. Les seuls bénéfices que j’ai tirés de mon honnêteté, ne sont pas pécuniaires, mais des nuits paisibles, une tranquillité d’esprit et une certaine fierté. C’est peu, mais essentiel pour moi. Bonne journée à tous. JONAS. -
Un rejet accidentel de 30 m3 d'effluents contenant 12 gr d'uranium par litre s'est produit... >> MARSEILLE (AFP) - Un rejet accidentel de 30 m3 d'effluents contenant 12 gr d'uranium par litre s'est produit mardi à Bollène (Vaucluse) sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin, mais il ne présente pas de risque sanitaire immédiat, selon les autorités nucléaires. >> "Cet incident a été déclaré niveau 1 par l'exploitant en liaison avec l'autorité de sûreté" nucléaire, au bas de l'échelle des incidents nucléaires qui va de 0 à 7, a déclaré à l'AFP Catherine Dalverny, directrice de la communication du site du Tricastin. >> Toutes les mesures de protection ont été prises, ont assuré à la fois les autorités nucléaires et les préfets du Vaucluse et de la Drôme sur laquelle une autre partie du site est située. >> La Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad) a dénoncé le "manque de fiabilité" de la centrale de Tricastin. >> "Le risque sanitaire est effectivement faible, mais cet incident, non négligeable, fait suite à un nombre croissant d'autres incidents, montrant une dégradation de la gestion des déchets sur un site pourtant appelé à se développer", a déploré Corinne Castanier, présidente de la Criirad. >> Une partie de la solution a été récupérée par la société Socatri où a eu lieu le rejet, une autre s'est largement diluée dans les cours d'eau et la troisième n'a pas atteint la nappe phréatique, a expliqué à l'AFP le directeur de la sûreté des usines à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), Thierry Charles. >> "A l'instant T, il n'y pas de problème car les gens ne peuvent plus pomper les eaux de cette nappe, et on fait des prélèvements pour vérifier que localement il n'y a pas d'uranium", a-t-il ajouté en assurant qu'une surveillance stricte serait observée. >> "L'enjeu n'est pas immédiat, c'est maintenant un enjeu de surveillance (de la nappe phréatique) au fil du temps", selon Thierry Charles. >> Pour l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), "en cas de consommation éventuelle de poisson, l'impact sanitaire est très limité". >> "C'est la première fois qu'un tel incident se produit", a assuré à l'AFP Gilles Salgas, responsable de la communication de Socatri (groupe Areva). L'usine fonctionne depuis 1975. >> Le rejet s'est produit à 6H30 pendant une opération de nettoyage d'une cuve. Il y a eu un déversement sur le sol ainsi que dans le canal adjacent, une partie des effluents polluant ensuite La Gaffière et L'Auzon. >> Des mesures de précaution ont été prises et maintenues pendant toute la nuit, interdisant notamment la consommation d'eau potable issue de captages privés sur les communes de Bollène, Lapalud et Lamotte-du-Rhô ne. >> L'arrêt de l'irrigation agricole issue des rivières La Gaffière et L'Auzon, et l'interdiction des activités nautiques et la baignade sur les plans d'eau du Trop-Long, du Baltraces (Bollène) et des Girardes (Lapalud) sont également prévus. >> Parallèlement, la pêche et la consommation de poisson sont interdites dans les deux rivières concernées, ainsi que dans la Mayre Girarde et le lac du Trop-Long, selon les préfets. >> De son côté, l'organisation écologiste Sortir du Nucléaire a contesté dans un communiqué "les avis rassurants des autorités", jugeant "en effet impossible qu'un tel rejet, contenant de l'uranium, n'ait pas de conséquences importantes sur l'environnement et peut-être sur la santé de riverains". Elle a appelé à une mobilisation antinucléaire internationale samedi à Paris. ---------------------- faut pas s'inquiéter, y a pas de risque IMMEDIAT qu'ils disent !!!!!!!!!!!! !! ça va être joyeux quand il va y avoir des dizaines de centrales nucléaires supplémentaires partout, en iran, en chine et ailleurs. parce que nos crétins de dirigeants n'ont rien trouvé de mieux pour lutter contre le réchauffement climatique ! 12 grammes d'uranium, c'est pas beaucoup... 12 grammes par litre... et une fuite de 30 mètres cubes... euh..... donc, 30000 litres ! 30000 litres à 12 grammes d'uranium par litre ! Donc 30000 x 12 = 360000 g d'uranium dispersés dans la nature, soit un potentiel à long terme de... millions(!?) de cancers possibles chez les animaux, végétaux et humains. Ne pas alerter tout de suite la population que 360 kilogrammes d'uranium se sont repandus dans la nature... Annoncer 12 grammes bla bla bla bla après 9 heures d'attentes mortelles pendant lesquelles les citoyens, bébés comme retraités, ont bu de l'eau radioactive... Mininiser à l'extrême les risques pour la santé... Entendre de la publicité : "le nucléaire est une énergie sans CO2 qui est la solution contre le réchauffement planétaire et la pénurie du pétrole" ... Tout cela me fait vomir !
-
Ivoire pour la Chine: les défenseurs sud-africains des animaux indignés JOHANNESBURG - Les défenseurs des animaux en Afrique du Sud ont réagi avec indignation mercredi à une décision de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES), selon laquelle Chine et Japon vont pouvoir se partager 100 tonnes d'ivoire vendues aux enchères. Cette décision, qui concerne quatre pays d'Afrique australe, "a dans les faits donné le feu vert aux gangs internationaux de braconniers et de crime organisé, elle va constituer un cauchemar pour les agences de protection de l'environnement en Afrique aux maigres moyens", a dénoncé l'association Animal Rights Africa dans un communiqué. SUITE: http://www.romandie.com/ats/news/080716113604.8z3w83oo.asp La Chine a le feu vert de l’ONU pour importer de l’ivoire La Convention sur le commerce international des espèces en voie de disparition de la faune et la flore (CITES) a voté, à Genève, en faveur de la demande de la Chine qui souhaitait une importation exceptionnelle d'ivoire. La Chine rejoint ainsi le Japon comme acheteurs approuvés d'ivoire provenant des stocks de pays africains, en prouvant qu'elle avait mis en place les mesures nécessaires pour s'attaquer aux ventes domestiques illégales. SUITE: http://www.aujourdhuilachine.com/informati...re-8067.asp?1=1