terrienne
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la chasse en france
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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Mes chers amis, Nombre de militants de la cause naturaliste et animale témoignent stupéfaction et écoeurement suite à l’adoption de la loi pro-chasse votée sans grande controverse le 18 décembre dernier par l’assemblée nationale. Depuis près de trente années, je combats le lobby chasse de ce pays et je connais dès lors parfaitement l’ampleur et la nature du mal Français que j’analyse dans le livre "Pour en finir avec la chasse", en librairie le 17 février prochain. Voici les causes du mal, sommairement résumées : Premièrement, les chasseurs français s’organisent en un lobby corporatiste, aux structures verrouillées. Le 28 juin 1941, le gouvernement de VICHY, conformément à sa philosophie politique corporatiste, créa les « Sociétés départementales des chasseurs » conservées sous la même forme à la Libération, par arrêté du 15 novembre 1945 qui en changea l’intitulé en « Fédérations ». Tout chasseur est tenu d’adhérer et de cotiser à cette structure unique dans chaque département. A l’échelon national, lesdites fédérations sont représentées par une UNION NATIONALE DES FEDERATIONS devenue depuis la loi BACHELOT la FEDERATION NATIONALE DES CHASSEURS. Ainsi, tout chasseur compte et pèse dans la vie publique. Ces structures hybrides, auxquelles sont confiées des sommes importantes au nom des missions d’intérêt général qu’elles remplissent prétendument, sont aussi des structures militantes qui, occasionnellement, financent les manifestations de rues pro-chasses. En 1999, le Président de la cour des comptes, Pierre JOXE, stigmatisa sévèrement les « détournements et abus » financiers du lobby pourvu de moyens colossaux : financement d’émissions de propagande, construction de sièges sociaux somptueux, achats de terrains placés en réserves pour planter des banderoles à la gloire du chasseur gestionnaire de la faune….. Le but de l’ordonnance PETAIN est pleinement atteint : le lobby est corporatiste et doté d’une force de frappe financière incomparable. ----- Second facteur, le mode de désignation des parlementaires : La France conserve un Sénat ruraliste, à majorité conservatrice, élu par les conseils municipaux des petites communes, celles où existent une pression cynégétique directe. Ce n’est pas un hasard si nombre des lois pro-chasse et notamment la dernière émanent du sénat et de son président du groupe chasse, Ladislas PONIATOWSKI. Voilà pourquoi la CVN fait de la politique et demande la suppression du sénat sous sa forme actuelle, forme anti-démocratique et privilégiant les chasseurs et autres lobbies contre nature. Le mode d’élection des députés favorisent également le lobby chasse. Le scrutin uninominal d’arrondissement soumet l’élu aux pressions locales et aux chantages des groupements organisés. D’aucuns purent dire que le député de circonscription devenait une super-assistante sociale. On pourrait dire, plus sévèrement qu’il devient une super-péripatéticienne (et encore, nous insultons celles qui font ce noble métier). Disons, objectivement que le député subit les menées les plus diverses et parfois les plus néfastes. Aussi, depuis toujours, en ce pays, tout débat sur la chasse tourne au délire. C’est à qui en rajoutera dans la démagogie braconnière. Je raconte dans le livre quelques anecdotes à ce sujet. N’y a-t-il aucun député pro-animaux ? Constatons que Mesdames Geneviève PERRIN GAILLARD, à gauche, et Muriel MARLAND MILITELLO, à droite, ne se manifestent jamais dans les débats sur la chasse. Les députés VERTS et en particulier Yves COCHET protestent bien un peu mais trop peu nombreux et peut-être insuffisamment fermes sur ce point, leurs voix ne sont pas entendues. Pour qu’il en soit autrement, il faudrait que le parti VERT fasse de la chasse une priorité et exige, dans le cadre d’une entente avec les socialistes, des réformes substantielles en la matière (démantèlement des structures corporatistes héritées du gouvernement fasciste) sous peine de ne pas soutenir la majorité de gauche. ------ Responsabilité des protecteurs des animaux et de la nature ? Bien sûr, il y a les causes objectives que je viens de résumer et qui suffisent à expliquer la honte des lois adoptées en ce pays par un parlement sous influence. Mais, nous pourrions faire mieux. Comment ? En étant plus unis, plus fermes, plus honnêtes intellectuellement face à la dictature des chasseurs. Il y a sans doute trop de mouvements disparates, quelquefois antagonistes et pour certains plus soucieux de nuire aux collègues que de faire gagner la Nature. Pour notre part, nous travaillerons inlassablement à cette unité, dans le respect des styles, des nuances de chacun. Notre devoir est de dire la vérité au pays. De cesser d’être pusillanimes et de feindre de croire qu’on vit en démocratie alors qu’en la matière (et dans d’autres d’ailleurs) ce pays retarde sur ses voisins dans l’ordre institutionnel. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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quelle saloperie d'espèce que la nôtre
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Le parlement vient d'adopter une loi de "simplification" de la chasse comportant de nouveaux cadeaux pour les tueurs agréés. Une vague de froid et d'enneigement affaiblit la faune mais les préfets ne suspendent la chasse qu'avec une extrême parcimonie, dans certains départements nordiques, pour quelques espèces seulement. Or, poussés par le froid, les oiseaux descendent vers le Sud et sont ainsi victimes des chasseurs dans des départements ne comportant aucune restriction de tirs. D'ailleurs qui, dans les médias, évoque la condition animale face aux rigueurs climatiques ? Le silence est assourdissant. pas un mot pour inviter les automobilistes à ralentir le matin glacé, lorsque les merles et rouges gorges sont pétrifiés sur les routes et sont écrasés par milliers. rien sur le nourrissage des oiseaux en hiver. Bref, une société dégueulasse qui méprise la faune et laisse perdurer la chasse dans des circonstances honteuses. Il est vrai que ce monde ne brille guère par son intelligence et sa générosité. Là-bas, à l'ombre des dieux, la guerre sévit et offre à des politiciens l'occasion de jouer les utilitaires. Ici, on réforme, c'est-à-dire on régresse dans l'ordre des droits sociaux et de la liberté individuelle pour accroître le pouvoir ploutocratique. Le parti de l'argent doit nommer les journalistes et les juges chargés des enquêtes, histoire de bien formater l'opinion et d'empêcher tout retour des "affaires". C'est la Berlusconisation à tous les étages! Précisons: Un juge d'instruction qui supervise les enquêtes et bâtit un dossier pénal peut être excellent, astucieux, courageux ou médiocre. Il est un juge du siège, indépendant du pouvoir politique. Un magistrat du parquet qui, demain supervisera les enquêtes, peut être un fort honnête magistrat. Il n'en représente pas moins la société et reçoit des instructions directes du pouvoir politique. alors, la suppression du juge d'instruction est une mainmise accrue du pouvoir exécutif ce qui n'est pas en ce pays un pouvoir judiciaire insuffisamment puissant et séparé du politique. Encore, une régression! Face à cette situation complexe, un mot d'ordre: "Contre tout ce qui est pour. Pour tout ce qui est contre". Donnons maintenant la parole à la colère d'un correspondant extérieur à la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE. ----------------------- Message transféré: argentine24@clubinternet Flashmail ----Message réexpédié---- Sujet: TGV: Terrorisme à Grande Vitesse (Alimentaire) Date: Wed, 7 Jan 2009 07:12:21 +0100 De: Association Kokopelli A: "argentine24@club-internet.fr" TGV: Terrorisme à Grande Vitesse Début balises de citations Un appel à faire dérailler le Terrorisme Alimentaire qui sabote la Biosphère! Fin balises de citations Début balises de citations Suite à mon mail précédent, intitulé "Kokopelli l'Insurgé", je souhaite rappeler que "Dans les cosmogonies Amérindiennes, Kokopelli est bien sûr le Semeur, le Joueur de Flûte, mais il est aussi le Shaman, le Farceur, le Vagabond, le Troubadour, le Colporteur, le Dissident, l’Hérétique, et le Séducteur." L'Association Kokopelli existe toujours parce que le peuple nous a soutenus contre la Terreur d'Etat qui nous aurait sinon impitoyablement écrasés. Nous avons appris aujourd'hui que le Ministère de l'Agriculture a interdit au Potager du Roi (Château de Versailles) de commander des semences chez Kokopelli (ce qu'ils faisaient depuis un grand nombre d'années). Est-ce une nouvelle version du néo-libéralisme? Le Ministère de l'Agriculture va-t-il envoyer une missive à toutes les municipalités petites et grandes, à tous les jardins municipaux et botaniques, à tous les parcs régionaux, pour leur interdire de commander des semences chez Kokopelli? Les collectivités publiques auront-elles Monsanto comme fournisseur agréé et certifié conforme? Cela fait plus de dix années que nous sommes harcelés par la mafia semencière et par leurs valets d'Etat. Parce que nous vendons des graines de tomates? Peut-être, mais surtout parce que nous promouvons des dynamiques d'autonomie: le jardinage familial, l'agro-écologie, la production autonome de semences, le soutien aux paysans du Tiers-Monde. N'est-ce pas, en fait, cette promotion des Autonomies, en commençant par le jardin potager, que les Autorités reprochent réellement aux "Jeunes de Tarnac", (et à toute une "mouvance" qualifiée "d'anarcho-autonome" ou "d'ultra" afin de détourner l'attention de la crise qui se profile) ? A la question posée par le journal Libération (11 décembre) : "Comment s'expriment leurs velléités terroristes?", le contrôleur général Christian Chaboud, responsable de la lutte antiterroriste, a répondu : "De par leur attitude et leur mode de vie." L'autonomie serait la preuve d'une tendance au sabotage et au terrorisme? Pathétique. Une certaine presse s'est offert le luxe de grands titres lors de l'arrestation musclée des neuf jeunes de Tarnac accompagnée libéralement de télé-réalité. Cette même presse a quelque peu omis de "couvrir" la libération de sept d'entre eux avec les mêmes grands titres. Deux restent en prison: Julien Coupat et Yildune Levy. Je vous invite à consulter l'article publié en ce jour dans l'édition informatique du journal "le Monde" par le philosophe Michel Terestchenko "Non à la banalisation des législations d'exception!". Est-ce normal "que la nuit, toutes les deux heures, la lumière s'allume dans la cellule d'Yldune Lévy"? Est-ce normal qu'elle n'ait toujours pas été entendue par un juge d'instruction après 6 semaines d'incarcération? (Il est vrai que les juges d'instruction seraient sur un siège éjectable. Pour que peut-être l'Etat jouisse d'un peu plus d'Autonomie?) Sont-ce les "dommages collatéraux" de la lutte anti-terroriste? Mais qui sont les vrais terroristes? Qui sont les vrais saboteurs? Ne sommes-nous pas confrontés à une gigantesque entreprise de sabotage à l'échelle planétaire? La biosphère est en train d'agoniser: pollution et érosion des sols, désertification, éradication de la biodiversité, cancérisation de l'humanité... Le principal coupable est l'agriculture chimique, mortifère et cancérigène. Le principal Terrorisme est Alimentaire: il permet de contrôler les peuples, il a été mis en place, depuis 1945, par les multinationales de l'agro-chimie et de la semence et par tous leurs complices dans certaines hautes administrations des pays Occidentaux. Le manifeste "L'Insurrection qui vient" ne serait-il pas le cri de désespoir d'une certaine jeunesse face à l'autisme des Autorités sous le contrôle total de ces multinationales et de quelques empires financiers et économiques? Ces multinationales continuent de s'organiser pour s'assurer du contrôle total de la planète et nous remercions tous ceux qui nous ont amené des informations concernant la nature et les agissements du MOMAGRI suite à mon appel à la vigilance. Le MOMAGRI est un "comité bien visible": ne le perdons pas de vue! Par contre, ses finalités réelles ne sont pas tout autant visibles. Le MOMAGRI, le "Nouvel Ordre Mondial de l'Agriculture", c'est la recette assurée d'un nouveau TGV, un "Terrorisme à Grande Vitesse". Le nec plus Ultra du Terrorisme Alimentaire, une solution certaine pour la Fin dans le Monde. Alors, non, je ne soutiens pas des saboteurs de TGV mais par contre, je dénonce les saboteurs de ce permanent "Terrorisme Alimentaire à Grande Vitesse". Je ne promeus ni la violence (qui reste bien évidemment l'apanage "légal" des dominateurs), ni la non-violence. Mais une question reste entière: A quoi cela mène-t-il les tolérants de tolérer les intolérants? Que chacun tire les leçons du passé. J'ai pu lire aujourd'hui que je détournais les fondements de Kokopelli, une association "distribuant des produits à l'ancienne"! Cela fait plus de dix années que je crie haut et fort qu'il ne sert à rien de protéger la biodiversité alimentaire si nous n'avons pas la liberté sociale de l'utiliser. Kokopelli n'est pas tourné vers le passé mais vers le futur. Au coeur de cette extinction d'envergure planétaire, nous voulons préserver des semences pour les oasis du futur, il est vrai, mais nous avons surtout à coeur de lutter pour conserver la liberté sociale de les jardiner et de les jardiner en agro-écologie. Au risque de me répéter une énième fois, je réitère la question de Roger Heim en 1965, alors directeur du Muséum d'Histoire Naturelle et président de l'Académie des Sciences: «On arrête les “gangsters”, on tire sur les auteurs de “hold-up”, on guillotine les assassins, on fusille les despotes - ou prétendus tels - mais qui mettra en prison les empoisonneurs publics instillant chaque jour les produits que la chimie de synthèse livre à leurs profits et à leurs imprudences?» Roger Heim avait préfacé l'ouvrage de Rachel Carson "Le Printemps Silencieux" qui dénonçait déjà en 1962 les incroyables méfaits de l'agro-chimie. Qui mettra en prison les empoisonneurs publics? Et au risque que d'aucuns m'accusent encore de mélange de genres, je réitère ce que j'ai exprimé dans mon article "Kokopelli, un joueur de flûte enchantée dans le Rêve de Gaïa": nous sommes spoliés par une confiscation systématique des plantes alimentaires, des plantes médicinales, des plantes sauvages, des plantes shamaniques, des extraits fermentés, du stevia, etc. Et j'appelle à une Insurrection totale contre cette interdiction d'accès aux richesses de la biosphère. Et j'appelle à la révolte des peuples contre cette Terreur d'Etat insidieuse qui nous pourrit la Vie. Et je refuse de me calfeutrer dans le camp de ceux "qui ont les mains blanches mais qui n'ont pas de mains", comme le chantait le poète. Kokopelli-ment vôtre. Dominique Guillet. "De quel droit les Etats Occidentaux se mêlent-ils de légiférer et de criminaliser l’accès aux richesses de la biosphère, aux dons de la Terre Mère? Qu’attendent les peuples pour se révolter contre l’interdiction de concocter un extrait d’ortie ou de prêle pour soigner les légumes de leur jardin, contre l’interdiction de sucrer leur tisane avec du Stevia, contre l’interdiction de cueillir des champignons dans les prés à l’automne, contre l’interdiction de donner ou d’échanger des anciennes variétés de blés, de tomates, de maïs ou de courges? Nous exigeons un accès libre à toutes les richesses de la biosphère Gaïenne, à tous les dons de la Terre Mère. Maintenant. Et sans exception. L’humanité est maintenant confrontée à un choix décisif: sombrer dans un esclavagisme chimique de synthèse, virtuel et artificiel (le véritable “enfer de la drogue”) ou se révolter pour recouvrer son droit inaliénable d’avoir recours aux plantes sauvages, aux plantes médicinales, aux plantes shamaniques et aux plantes alimentaires, le fruit de milliers d’années de co-évolution avec la biosphère. De ce choix dépend la survie de l’humanité, et d’une grande partie de la biosphère. Quant à Gaïa, une perle bleue sertie dans un univers de 135 milliards de galaxies, elle en a vu d’autres en 4350 millions d’années!" Fin balises de citations Accueil Contact Kokopelli sur les expos Séminaires de Kokopelli -
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actuellement, il se passe un véritable massacre à la tronçonneuse sur 35 kms entre carcassonne et castelnaudary, sur la nationale 113, bordée par de superbes platanes qui apportaient une magnificence à ces paysages encore intacts. Le conseil général de l'aude met en évidence les facteurs aggravants des risques d'accidents. si les conducteurs respectaient les limitations de vitesse et leur taux d'alcoolémie, les accidents seraient sans doute moins nombreux, avec ou sans platanes. les opposants dénoncent un scandale touristique, écologique, perte de l'identité paysagère patrimoniale. bref, il serait sympa de signer la pétition www.arbresetroutes.org merci d'avance
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demande donc aux participants du Vendée Globe qui sont en ce moment dans les mers du sud et qui croisent (et heurtent pour certains) des centaines de glaces flottantes à des latitudes TOTALEMENT INHABITUELLES. ce n'est pas MOI qui le dit mais EUX qui sont sur place. quant à apporter du crédit aux études réalisées par des instances américaines, très peu pour moi : ils ont refusé depuis des années de signer le protocole de Kyoto. je pense qu'heureusement Barack Obama a l'air un peu + concerné par le sujet que l'administration bush, laquelle n'a cessé de nier toutes les atteintes à l'environnement en falsifiant les données (ça non plus, ce n'est pas moi qui le dit, c'est de notoriété publique). va demander également aux inuits ** si le permafrost n'est pas en train de se dérober sous leurs pieds : http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=5384 http://www.lyc-hautil-jouy.ac-versailles.fr/spip.php?article32 http://www.econologie.com/forums/animation-terrestre-des-gaz-a-effet-de-serre-co2-et-methane-vt5057.html http://www.courrierinternational.com/article.asp?prec=0&suiv=4990&page=2&obj_id=91984 fonte des glaciers : http://la.climatologie.free.fr/rechauffement/rechauffement3.htm tiens donc, même la NASA : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_254.php moi aussi, je peux aligner les liens qui contredisent ceux que tu envoies ! ** puisque tu parles de tuques, tu écris donc depuis le Québec, bien joli pays où j'ai vécu pendant quelques années. donc tu dois être parfaitement au courant de la situation des gens qui vivent au-delà de la baie James : http://www.usherbrooke.ca/environnement/publications/ouvrages/essais_memoires/SSilicani.pdf http://www.climatechangenorth.ca/section-bgf/BG_HS_11_O_F.html maintenant, la vieille terrienne végétarienne et sarcastique que je suis va vous laisser continuer sans moi. et n'oubliez pas : la dérision et l'humour sont la politesse du désespoir. la vie elle-même n'est-elle pas dérisoire ? qui sommes-nous pour avoir saccagé, de multiples façons, l'endroit qui nous fait vivre ? pour qui nous prenons-nous pour ne pas manifester le minimum de respect envers notre planète ? nous sommes de fameux salopards (et je m'inclus dans le lot, bien évidemment).
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From: Stop Rallye Dakar <contact@stop-rallyedakar.com> Subject: La mort rallye Dakar 2009 a un visage To: Undisclosed-Recipient@yahoo.com Date: Friday, January 2, 2009, 5:47 AM Bonne Année 2009 à tous et Meilleurs voeux, Maris SAUKANS et Andris DAMBIS ont assassiné Boubacar DIALLO (10 ans) au cours du rallye Dakar 2006 en catégorie Camion. Maris SAUKANS court le rallye Dakar 2009 sous le dossard 343 catégorie Auto. A faire passer tous azimuts notamment à vos contacts au Chili et en Argentine. Sincères remerciements par avance Equipe Stop-rallyedakar Assassiner des enfants n'est pas un sport! To assassinate children is not a sport! http://www.stop-rallyedakar.com
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on a les dirigreants qu'on mérite ...
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Chasse: les députés votent pour moins de réglementation et plus de chasseurs Après avoir atteint plus de 2,4 millions de pratiquants en 1974, le nombre de chasseurs s’est inscrit en une baisse inexorable pour parvenir aujourd’hui à un peu plus de 1,2 million de titulaires du permis de chasser. Si le coût élevé de la chasse est cité en premier frein à l’exercice de cette pratique, les chasseurs soulignent aussi le manque de temps, de gibier et de territoire, ainsi qu’une législation trop contraignante et la sécurité. Face à cet état de fait, le sénateur UMP Ladislas Poniatowski a élaboré un texte de proposition de loi chasse visant à encourager sa pratique et donc à enrayer son lent déclin. Après avoir mis de côté les propositions les plus dérangeantes, les sénateurs ont adopté le texte en mai dernier, avant que l’Assemblée nationale ne fasse de même hier, quasiment à l’unanimité. Si le texte adopté continue d’obliger les fédérations de chasse, qui le souhaitent, à demander l’agrément au titre d’association de protection de la nature, en lieu et place de l’agrément d’office initialement prévu, pour le reste, la loi remplit son cahier des charges avec une plus grande permissivité à l’intention des chasseurs. Ainsi, les chasseurs ne se verront plus retirer automatiquement leur permis de chasse en cas d’infraction, seul un juge en ayant dorénavant le pouvoir, tandis que le transport du gibier tué en période de chasse est facilité (un point favorable à la recrudescence du braconnage). Par ailleurs, l’utilisation du 'grand duc artificiel', un leurre jusqu’à présent destiné à faciliter le tir des corvidés sources de dégâts dans les champs, est assoupli et pourra servir dans le cadre de chasse traditionnelle par exemple. Enfin, outre ces dispositions pour enrayer le déclin des chasseurs, l'aspect économique n'est pas oublié. Le coût du permis de chasser pour les 16/18 ans passe en effet de 30 à 15 €, tandis que les chasseurs qui valident leur permis pour la première fois verront leur redevance annuelle être diminuée de moitié. De même, chaque association communale de chasse agréée (ACCA) pourra émettre des cartes de chasse temporaire pour des pratiquants occasionnels. Notons que la baisse de revenus pour l’Etat sera compensée par l’institution d’une taxe additionnelle sur le tabac, à concurrence du rétablissement de l’équilibre du poste budgétaire des permis de chasser pour les plus jeunes. Malgré ces avancées, les députés se sont vus rassurés sur la disparition de certaines dispositions prévues initialement comme la création d’un délit d’entrave à la chasse ou encore la problématique de la régulation des gibiers sur les terrains privés non chassés. Pour ces points, le ministre de l’écologie, Jean-Louis Borloo, et la secrétaire d’Etat à l’écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, pointant aux abonnés absents, c’est étonnamment le secrétaire d’Etat en charge des transports, Dominique Bussereau, qui s’y est 'collé'. Concernant l’entrave à la chasse, il a ainsi souligné que 'la chancellerie s’oriente vers la prise d’un décret instituant une contravention de cinquième classe (soit jusqu'à 1500 € d'amende, N.D.L.R) pour les délits d’entrave à la chasse', la signature de ce décret devant intervenir rapidement… A l’inverse, concernant la régulation des gibiers sur les terrains non chassés, il a souhaité s’en remettre au travail de la table ronde sur la chasse actuellement en cours, suite au Grenelle de l’environnement. Cela dit, comme au sénat, et généralement comme pour toutes les lois 'chasse', ce texte a vu la quasi-totalité des députés présents votés en sa faveur, seuls les communistes (par la voix de Maxine Gremetz considérant que le texte n'allait pas assez loin...) et les Verts (via Yves Cochet) s’abstenant. Au niveau associatif de la protection de la nature, on distingue globalement 2 types de réactions : les molles, qui concernent les associations parties prenantes lors du Grenelle, et les dures, pour des organisations souvent de tailles réduites et privées de buffet sous les dorures de la république... Pascal Farcy UNIVERS NATURE -
www.ecologie-radicale.org Tous les deux ans, le législateur français, confondant démagogie populiste et démocratie bafouée par des modes de scrutins archaïques, offre aux chasseurs une loi marquant sa soumission absolue aux intérêts de ce groupe de pressions. Le 18 décembre 2008, malgré un ordre du jour chargé et un climat politique conflictuel, les députés adoptèrent quelques cadeaux irresponsables aux porteurs de fusils : ---- Autorisation de porter une arme à feu, à la chasse, dès 16 ans ; ---- diminution de moitié du prix du premier permis de chasser pour les jeunes chasseurs, histoire d’enrayer la désaffection ainsi avouée de la jeunesse pour le loisir de mort ; --- agrément des fédérations départementales des chasseurs au titre de la protection de la nature et de l’environnement, sans doute pour faire oublier que ces structures intervinrent si souvent dans le débat public pour faire allonger les périodes d’ouverture de la chasse, pour voir autoriser les modes de chasse non sélectifs ; ---- Autorisation de l’emploi du grand duc artificiel pour la chasse, procédé prohibé jusqu’à ce jour, afin de prévenir les massacres d’alouettes des champs ; --- non automaticité du retrait du permis de chasser en cas d’infractions jusque-là sanctionnée par cette peine complémentaire ; Qu’offrira le parlement aux chasseurs lors du prochain délire pro-cynégétique ? En ce pays, le mal réside dans ce syndrôme d’indignité et d’irresponsabilité atteignant la classe politique. Les élus se révèlent infiniment plus blâmables que les chasseurs qui ne sont jamais que ce qu’ils sont. C’est la classe politique qu’il faut changer puisqu’elle méprise ainsi le peuple qu’elle a l’audace de prétendre représenter. Qu’est-ce que ce sénat qui ne reflète, en sa majorité ruraliste et conservatrice, qu’une France du 19ème siècle ! Qu’est-ce que cette prétendue assemblée nationale où un parti qui ne recueille pas la majorité absolue des suffrages détient plus de 60% des sièges ! Qu’est-ce que cette classe politique professionnalisée, pérenne, titulaire de fiefs dignes d’une féodalité d’antan ! La chasse, mort loisir, passion d’une infime minorité hétéroclite et anachronique révèle le mal français. Le moindre groupuscule local de braconniers obtient d’indécentes génuflexions de politiciens qui, insultant ce pays, sacrifient la biodiversité, ignorent le caractère sensible de l’animal, méconnaissent les aspirations nouvelles de la majorité des citoyens, pour satisfaire une centaine de piégeurs aux lacets de crin ici, de poseurs de gluaux là-bas et autres traditions hautement culturelles. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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Contre le dépérissement de l’Etat L’animal humain est par nature, par essence, instinctivement cupide, égoïste, prévaricateur, fraudeur de l’impôt, exploiteur de ses semblables. Périodiquement, les médias s’étonnent d’apprendre qu’un « respectable ploutocrate », très estimé par ses pairs, couvert « d’honneurs qui déshonorent » et de crédit qui enrichit, s’avère n’être qu’un escroc de haute volée. Sauf le respect qu’on ne leur doit pas, il serait permis de dire qu’ils le sont tous puisque leur système repose sur la loi de la course à l’enrichissement individuel par la prise de risques (pour les autres surtout), sur le bon coup financier, la bonne spéculation au bon moment. Le Marché épouse parfaitement le vice ontologique de la bête. Et que nul ne se console en imaginant que l’Américain, l’Occidental, sont seuls atteints. Le spectacle de l’économie criminogène chinoise, brésilienne et autres prouve que le mal est universel : pour s’enrichir le spéculateur n’hésitera jamais à empoisonner ses semblables, à fourguer des marchandises dangereuses, à piller les ressources naturelles, à torturer l’animal, à anéantir la diversité biologique, ne pratiquant la vertu commerçante que si cela rapporte de la confiance chez le client. Ne pas laisser libre cours à cet instinct de prévarication implique la présence d’un encadrement social garantissant la protection des plus faibles, si souvent les plus sages, et la prévalence de l’intérêt général humain et écologique. L’Etat est l’instrument de cet encadrement tant par la loi qui préserve et prévient que par l’impôt qui redistribue et freine les appétits insatiables. Les économistes qui sont à la société contemporaine ce que les médecins de MOLIERE furent à la santé, tentent de masquer les tares congénitales du système en place sur la planète, système allant comme un gant à l’animal cupide puisqu’il le somme de faire ce qu’il désire le plus : « enrichis toi ! ». Certains esprits de progrès avaient compris, dès le 19e siècle, qu’entre le fort et le faible, c’est la loi qui protège et libère, cependant que la liberté économique opprime. Les marxistes rêvaient, au stade final de la société communiste, d’un dépérissement de l’Etat, devenu inutile à des hommes parfaits. Les « libéraux conservateurs » n’ont de cesse d’affaiblir l’Etat, de le restreindre à un rôle de pur gendarme chargé de maintenir l’ordre et de garder les prisons pour les déviants. Ces sectateurs masqués du dieu Marché suppriment des emplois publics, (les seuls vrais emplois), privatisent les services publics, réduisent l’impôt redistributeur. En période d’euphorie, ils chantent que les contraintes sociales sont des boulets aux pieds légers des créateurs qui innovent. Mais, que survienne la « crise » et les preneurs de risques appellent au secours l’Etat providence pour refinancer leurs banques, garnir leurs carnets de commandes en infrastructures polluantes et nocives pour la Nature et tellement lucratives. Que survienne la « crise » : les économistes découvrent que les sociétés comportant un secteur public fort, comme la France, résistent relativement mieux que celles qui ont cru à la loi stupide du Marché qui s’autorégule. Alors, en économie : soviétisme ou ploutocratie ? NI l’un, ni l’autre, égaux dans la nocivité, mais un équilibre entre une part de liberté d’entreprendre encadrée par les droits sociaux et écologiques et une éducation de l’animal humain : « enrichis toi de savoir et d’éthique, car l’argent n’est pas tout et malheur à une société peuplée de gardiens de camps et de traders ». Il n’est plus temps de dominer la Nature mais de maîtriser les instincts pour accéder à une nouvelle civilisation congédiant deux comportements humains tellement autolytiques : la cruauté et la cupidité. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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Les océans intoxiqués par le gaz carbonique Pierre Kaldy 26/12/2008 L'augmentation continue du CO2 dans l'atmosphère entraîne le réchauffement de la planète mais aussi l'acidification des océans. Certains organismes marins commencent déjà à en souffrir sérieusement. Quelques semaines après que 190 pays se sont réunis à Poznan, en Pologne, pour négocier l'application des accords de Kyoto pour lutter contre le réchauffement climatique, des chercheurs américains montrent pour la première fois que le gaz carbonique dissous dans les océans commence déjà à modifier les écosystèmes marins, avec une réduction notamment des moules dans certains secteurs de l'ordre de 30 %. Durant huit ans, les chercheurs de l'Université de Chicago ont étudié la répartition des organismes vivant dans la zone de marée sur l'île Tatoosh, près de Seattle, dans le Pacifique. Parallèlement, un appareil mesurait la salinité, la température et l'acidité de l'eau, effectuant ainsi le plus long enregistrement continu de ces paramètres en zone côtière tempérée. Les résultats de l'étude, publiés tout récemment dans les comptes rendus de l'Académie nationale des sciences américaine (1), ont surpris tous les spécialistes. «Nous avons observé une augmentation de l'acidité dix fois plus rapide que celle prédite par les modèles, indique J. Timothy Wootton, premier auteur du travail. Et de tous les paramètres étudiés qui pouvaient être liés à ce changement, seule la concentration en gaz carbonique atmosphérique évoluait de la même manière.» Or, la dissolution du gaz carbonique dans l'eau augmente son acidité. L'autre surprise de l'étude est la grande sensibilité de certains organismes à cette augmentation d'acidité : beaucoup d'espèces fixant le calcaire, telles que les moules, les algues calcaires et certains crustacés, commencent déjà à régresser sur le littoral. Concentration critique «En moins de dix ans, nous avons observé une réduction des moules qui doit être globalement de 30 %, précise Timothy Wootton, et cela dans un environnement que l'on peut retrouver le long de toute la côte pacifique, du sud-est de l'Alaska au sud de la Californie.» Jusqu'à présent, seules des mesures faites en laboratoire ou dans des conditions naturelles particulières avaient montré la sensibilité d'organismes marins à l'augmentation du gaz carbonique dissous. «Mais ici, pour la première fois, il s'agit d'observations sur le terrain, qui portent de plus non sur une seule espèce mais sur tout l'écosystème côtier», commentent Jean-Pierre Gattuso et Laurent Bopp, spécialistes français respectivement au laboratoire d'océanologie de Villefranche-sur-Mer (CNRS - Université Paris-VI) et à l'Institut Pierre-Simon-Laplace des sciences de l'environnement à Paris. Coorganisateur du deuxième congrès international sur la question, qui s'est tenu en octobre dernier à Monaco, Jean-Pierre Gattuso souligne que les signaux alarmants d'acidification affluent maintenant de tous les coins du globe. Dans l'océan Antarctique, où les eaux froides et ventées sont propices à la dissolution du gaz carbonique, les analyses effectuées en pleine mer depuis dix ans par une équipe australienne révèlent une solubilisation progressive du calcaire. Selon eux, elle va devenir problématique pour une grosse partie du zooplancton dès 2030, lorsque la concentration critique en gaz carbonique atmosphérique de 450 ppm (parties pour million) sera franchie. «Cette disparition du zooplancton aura des conséquences incalculables sur tout le réseau alimentaire des océans polaires, s'inquiète Jean-Pierre Gattuso. C'est la raison pour laquelle nous avons lancé pour 2009-2010 la campagne d'étude européenne Epoca (European Project on Ocean Acidification) et que les Américains s'apprêtent à faire de même.» Bien plus au sud, dans le vaste espace des Caraïbes, les chercheurs de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) tirent eux aussi la sonnette d'alarme : là encore, la solubilisation du calcium n'a cessé d'augmenter ces dernières années et menace de bientôt perturber la calcification des nombreux récifs coralliens de la région. Et ils montrent que ce changement est directement en rapport avec l'augmentation du gaz carbonique dissous dans les eaux tropicales. Acidification En Australie, la fixation du calcium dans la Grande Barrière de corail a chuté de 21 % en seize ans, une première depuis des siècles, selon une étude du gouvernement australien publiée cette année. Outre les effets néfastes du réchauffement et de la pollution sur la croissance des coraux, l'acidification due au CO2 dissous pourrait aussi en être la cause, estiment les chercheurs. Depuis deux siècles, les océans ont patiemment absorbé le tiers des émissions de gaz carbonique dues à l'homme, mais cette capacité semble avoir atteint ses limites. «Une augmentation aussi forte et aussi rapide de l'acidité des océans ne s'est pas produite depuis plus de 20 millions d'années au moins, prévient Jean-Pierre Gattuso. Nous savons que toute augmentation supplémentaire du gaz carbonique atmosphérique affecte désormais profondément la vie dans les océans.» ------------------------- sans doute l'auteur de ce texte fait-il également partie du "complot" !! :batman:
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mais évidemment !!!!!!!!! les crétins qui répandent ce genre d'imbécilités sont très dangereux : en gros, ils incitent les gens à ne pas changer de comportement puisque "cé pas de not' faute" !!!! quand on voit à quelle vitesse fondent les glaciers et les pôles, leur théorie lamentable est à pleurer de désespoir.
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.... dans la démocratie Les propagandistes pesants de la torture tauromachique tinrent colloque à ARLES, le 19 décembre 2008 sur le thème fumeux de « tauromachie et démocratie, sens et valeurs ». Ils cogitèrent entre eux, excluant toute controverse salutaire. Il est remarquable que les tastes mort, adeptes de la chasse et de la tauromachie, ne supportent ni un débat contradictoire de fond, ni la contestation de leurs pratiques sanguinaires. Leurs colloques ne sont jamais que de grossières opérations promotionnelles qu’ils tentent de valoriser par des invocations pseudo-culturelles et la caution morale d’un « intellectuel » de service et il n’a jamais manqué « d’intellectuels » pour approuver les pires crimes du passé. Avec réticence, ces zélateurs de la pulsion de mort ne consentent à feindre un dialogue qu’avec un interlocuteur pusillanime, préalablement « travaillé comme un taureau de corrida », interlocuteur contraint de plier l’échine en déclinant respectueusement : « Nous ne sommes pas contre la chasse, contre la tauromachie, mais contre leurs excès. . . . ». C’est que l’instinct de mort et la démocratie pluraliste sont radicalement incompatibles. Comment le tortionnaire d’animaux pourrait-il expliquer le fait de sa jouissance de tuer ou voire supplicier un être sensible ? Pour le taste mort, le débat est insoutenable. Il doit fuir dans la fumée des mots creux et ne pas affronter l’insupportable évidence. Alors, le défenseur du vivant, faute d’être réfuté en son argumentation, est injurié, censuré, exclu du débat qui n’a jamais lieu. Le processus d’hominisation passe par l’abolition de la torture tauromachique et de la chasse loisir, négations du respect des êtres sensibles, écoles de violence exacerbée. Pourquoi ces colloques tronqués, ces lois de couverture ? Parce que les tastes mort ont peur d’une inéluctable évolution des mentalités, d’une trop lente mais inexorable prise de conscience, de l’avènement d’une société sans chasse, sans torture animale. Merci de ne pas nous inviter à vos colloques de propagande, merci d’avouer vos faiblesses par les génuflexions de vos parlementaires aux ordres, merci de nous frapper d’ostracisme et de nous faire échapper à vos honneurs qui déshonorent : Nous ne sommes pas contre les abus de la chasse et de la tauromachie. Nous militons résolument, définitivement, pour leur abolition. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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Fini le réchauffement climatique! Ouf! On a eu chaud!...
terrienne a répondu à un(e) sujet de catou1111 dans Environnement
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Ecologie radicale, fondamentale, « biocentriste » ? Les philosophes du siècle dit des Lumières combattirent l’obscurantisme religieux, sans accéder toutefois à l’athéisme, posant la question de la liberté individuelle, de la limitation d’un pouvoir jusque-là absolu et de droit divin, lançant les bases de ce qui devint les « Droits de l’Homme ». Les pensées de MONTESQUIEU, de VOLTAIRE, ROUSSEAU, DIDEROT, HELVETIUS, CONDORCET divergeaient souvent et parfois véhémentement, mais toutes tendaient à ébranler des siècles de certitudes immuables, un ordre solidement établi, un empire intellectuel et moral bâti pour durer mille ans. Ces pensées fécondèrent l’époque contemporaine et nous leur devons bien des acquis politiques, sociaux, juridiques qui rendent ce monde meilleur que celui qui précéda les conquêtes de l’esprit libre. Les penseurs du siècle suivant, émus légitimement par la misère ouvrière, par les enfants exploités dans les mines et les filatures, victimes déjà des maîtres de forges du temps, conçurent, non pas le socialisme, mais les socialismes extrêmement disparates, plus ou moins utopistes, plus ou moins « scientifiques », plus ou moins solubles dans la liberté individuelle, mais ô combien nécessaires face à l’avilissement de l’homme par l’homme lorsque règne le culte du profit maximum. L’humanité est tout autant redevable à PROUDHON, BENTHAM, MARX, BAKOUNINE et même au farfelu Charles FOURIER qu’à ROUSSEAU et VOLTAIRE. Pourquoi ? Parce que celui qui brise la loi du silence et s’insurge contre l’injustice a toujours raison et est bien excusable de se tromper en voulant édifier une doctrine close, indépassable. Sa révolte face aux crimes, au conformisme bêlant de ses contemporains avachis et contents de l’être vaut par elle-même, avant son système, ses constructions parachevées. Et aujourd’hui ? L’état de la société, l’emprise technologique sur la planète, les découvertes scientifiques contemporaines posent la question fondamentale du rapport à la Nature, aux autres espèces. Jusqu’à présent, l’ordre moral orientait l’homme vers une divinité ésotérique ou vers lui-même, conçu comme centre de l’univers, tout le reste n’étant là que pour satisfaire ses besoins, sa cruauté, ses fantasmes sacrificiels ritualisés. L’écologie conteste ces théocentrismes et anthropocentrismes pour reconnaître une valeur à la biosphère dont l’humain n’est jamais qu’un élément parmi d’autres. A l’instar des Lumières et des socialismes, les écologismes sont divers. Certains n’effleurent la problématique du rapport au vivant que pour offrir à l’homme un cadre de vie agréable, de qualité, viable et équilibré. La Nature est indispensable mais comme décor, réservoir de molécules utiles, source d’alimentation et de maintien d’un environnement supportable et sain. D’autres, dont nous sommes, reconnaissent, d’une part, à l’animal la qualité d’être sensible, impliquant l’admission de droits, d’autre part, la valeur intrinsèque de la diversité biologique par-delà l’utilité qu’elle peut avoir pour une seule espèce. Cette écologie sera appelée radicale, puisqu’elle va à la racine de la pensée, fondamentale ou « biocentriste », concept sur lequel il convient de ne pas se méprendre. « Biocentrisme », parce que la vie humaine ou non-humaine mérite respect. L’invocation de la vie peut rappeler les élucubrations des créationnistes « prolife » chers aux ultra-conservateurs religieux américains ou islamistes. En fait, ces « prolife » sont des adorateurs d’une divinité et non des défenseurs des êtres sensibles : chasse, tauromachie, traditions sanguinaires ne les rebutent nullement. La vie qu’ils vénèrent est celle des cellules souches et des gamètes humains. Leur pensée est typiquement obscurantiste et exclut l’animal non-humain du cercle de leur empathie qui d’ailleurs exclut bien vite les humains n’entrant pas dans leur petite communauté étriquée. Le biocentrisme ou écologie fondamentale élargit ce cercle à tout ce qui éprouve, ressent, palpite, aspire à vivre. Notre écologie emporte condamnation de la chasse, mort loisir, de la tauromachie, mort spectacle, des abattages rituels, des maltraitances diverses infligées à des humains ou à des non-humains, refus des destructions de sites naturels. Loin de récuser les acquis des Lumières et des socialismes, nous bâtissons sur ce socle de raffinement des mœurs et des manières pour accéder à davantage de Droits, de Liberté, de compassion, de reconnaissance de l’altérité de tous les êtres sensibles. Ici, pas de régression, de nostalgie d’un âge d’or qui n’a jamais existé mais invitation ardente à parachever le processus d’hominisation. Pour devenir humain, il faut guérir l’esprit de cruauté, de domination brutale, de cupidité qui rabaisse certains hommes bien au-dessous de la condition animale qu’ils prétendent mépriser. Ainsi, nous exhortons nos contemporains, comme le firent les philosophes des Lumières, les socialistes du 19e siècle, à une rupture conceptuelle, à une nouvelle façon d’être et d’agir. Contre nous, non plus les prêtres du Moyen-âge et leur inquisition, non plus les maîtres de forges et leur arrogance, mais des lobbies qui tuent, exploitent, polluent, spéculent au grand détriment de la Nature. Parce que nous posons de véritables questions à la société de dévastation, parce que les connaissances nouvelles impliquent l’admission de notre éthique, nos antagonistes répondent par la haine, le dénigrement, la censure faute de pouvoir le faire par le bûcher, le bannissement et la prison comme le firent les réactionnaires des siècles passés en réponse aux défis des iconoclastes de leurs temps. Merci, VOLTAIRE, FEUERBACH, NIETZSCHE et tous les autres, sans vous, les ennemis de la terre nous feraient subir le sort de Giordano BRUNO ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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Le réchauffement climatique passe-t-il à la vitesse supérieure ? La fonte record des glaces du Groenland et le dégazage massif des dépôts de méthane autrefois congelé dans le sous-sol des côtes sibériennes indiquent que des changements importants sont en train de se produire en Arctique, risquant d'amplifier le réchauffement du climat mondial. Il y a quelques mois déjà, les scientifiques avaient constaté que les fonds marins de l'Arctique libéraient du méthane dans l'atmosphère, un gaz à effet de serre vingt fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Une nouvelle étude, présentée le 16 décembre 2008 à la conférence de l'Union américaine de géophysique à San Francisco, démontre que les estimations doivent être revues à la hausse. « Il y a cinq ans, je n'étais pas certain que le phénomène soit très sérieux, mais à présent je suis sûr que quelque chose de grave est en cours et que nous devrions avertir les gens », s'alarme Igor Semiletov du International Arctic Research Center (IARC, université de l'Alaska, Fairbanks), chef scientifique d'une expédition océanographique le long du littoral sibérien l'été dernier. Les analyses de l'eau indiquent des taux de méthane dissous jusqu'à 200 fois supérieurs à la normale, indiquant des dégagements significatifs qui n'avaient pas été mis en évidence durant les années 1990. Selon Igor Semiletov, cela démontre avec certitude que les dégagements de méthane sont en train de s'accroître dans des proportions importantes. Les scientifiques estiment que la quantité de méthane stocké dans le pergélisol arctique sous forme de clathrates (des hydrates) serait supérieure aux réserves mondiales de charbon et représenterait douze fois la quantité actuellement présente dans l'atmosphère. Suite au réchauffement climatique, ce méthane se trouve maintenant au seuil de la fonte, et au niveau des côtes de la Sibérie, la température de l'air a augmenté de plus de 5 degrés durant la dernière décennie. « Nous ne nous étions pas rendu compte à quel point ce réservoir de méthane était vulnérable », confie Igor Semiletov. La fonte se poursuit au Groenland Les chercheurs ne disposent pas encore de suffisamment de données pour déterminer en quelle proportion cet hydrate de méthane qui s'échappe du plateau continental sibérien peut affecter le reste de la planète, selon Edward Brook, de l'université d'Etat d'Oregon. Dans un rapport rendu public au cours de la même conférence, le chercheur estime peu probable qu'un dégagement catastrophique de méthane se produise au cours de ce siècle, bien qu'il admette que le changement climatique accélérera le relâchement, et suggère une surveillance accrue du processus afin de prévenir toute modification brutale de la situation. Tout comme en Sibérie, la calotte glaciaire du Groenland se réduit inexorablement. Alors qu'une année moyenne comprend de 10 à 15 jours de températures positives, donc de fonte, cette période s'est élevée à 35 jours en 2008. Les dernières évaluations basées sur des mesures effectuées au moyen d'un satellite météo militaire ont révélé que l'île perd maintenant plusieurs centaines de milliards de tonnes de glace par an. Selon Julienne Stroeve, du National Snow and Ice Data Center de l'université du Colorado, cette observation confirme les prévisions antérieures, que d'aucuns trouvaient pourtant trop pessimistes. Les modèles climatiques prévoient que l'Arctique devrait se réchauffer plus rapidement que le reste du globe, car la disparition de la glace de mer permet au rayonnement solaire de pénétrer les océans, accélérant encore la fonte. http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/le-rechauffement-climatique-passe-t-il-a-la-vitesse-superieure_17677/
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La CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE dénonce le caractère fictivement démocratique d'un pays dont la représentation législative comprend un sénat ruraliste et décalé et une assemblée nationale élue au scrutin d'arrondissement privilégiant les fiefs et les carrières politiciennes perpétuelles. treize députés viennent d'offrir de nouveaux cadeaux au lobby cynégétique français: une réduction du coût du permis de chasser, histoire de combattre la désaffection de la jeunesse pour la mort loisir, une reconnaissance, déjà acquise, de la possibilité pour les fédérations de chasseurs d'être reconnues au titre de la loi sur l'environnement. Plus préoccupant est l'autorisation d'emploi du grand duc artificiel pour la destruction des oiseaux. Mais, le plus remarquable est le délire verbal. L'indigence morale et intellectuelle de ces élus, agenouillés devant une minorité rétrograde, déconsidèrent le parlement . Pour le député du parti réactionnaire, Patrick OLLIER, la chasse est génétique. Nous savions que c'était une maladie honteuse. Nous l'ignorions génétique! Pour le député socialiste Jean-Paul CHANTEGUET, il est regrettable que n'existe pas un jour sans chasse dans la semaine, mais pour son collègue, se réclamant aussi du socialisme, Philippe PLISSON, la chasse est une saine tradition. Le député VERT, Yves COCHET déplora les privilèges offerts aux chasseurs et fit observer que d'autres associations oeuvraient à la protection de la Nature : un député pour parler au nom de 98% des Français qui ne chassent pas! Il se trouva même quelques élus du parti réactionnaire pour regretter que l'opposition à la chasse ne soit pas criminalisée comme le préconisait le sénateur auteur de la proposition de loi. Le ministre BUSSEREAU leur aurait promis un prochain décret. Problème juridique : un décret ne peut pas édicter un délit nouveau, domaine de la seule loi. bref, toujours la même médiocrité consternante dans ce qui tient lieu de parlement à une république qui ressemble de moins en moins à un Etat de droit, de liberté publique, d'équilibre des pouvoirs, d'informations pluralistes et honnêtes. Nous apprenons, aujourd'hui, que la chasse est une maladie génétique. C'est aussi un symptôme du mal Français. Tout simplement, parce que droits de l'homme et droits de l'animal sont étroitement liés.
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Modélisation vivante d'une surpopulation à l'usage de ceux qui ne veulent pas entendre, ou l'impossibilité d'une île Je vois cette planète bleue telle une île flottant au milieu de l'océan de l'univers. Naturaliste et écologue, je sais que rien n'est aussi fragile qu'un écosystème insulaire, et j'ai grande peur que notre humanité soit soumise à cette impossibilité de l'île, que l'île Terre soit victime des mêmes abus d'usage que le fut celle de Pâques, que les autres espèces connaissent un sort similaire à celui du Dodo de l'île Maurice, que nos villes, noyées sous leurs immondices, ne sombrent dans une même misère que Cité Soleil en Haïti. Mieux que l'allégorie de Rapanui, ou comment une population a provoqué son autogénocide en outrepassant sa charge effective et/ou en induisant l'épuisement des ressources insulaires, réfléchissons sur le petit État de l'archipel polynésien des Tuvalu : 5,6 kilomètres carrés, avec un taux de natalité de 5 enfants par femme et des familles dans l'impossibilité de vivre en autarcie, contraintes de tout importer, y compris des couches-culottes polluantes. La moitié de la population du royaume des Tuvalu vit sur les 2,6 kilomètres carrés de l'atoll de Funafuti. L'eau potable y est rare, polluée par l'élevage du porc, elle doit être importée. La culture des légumes traditionnels est devenue problématique car leurs racines supportent mal les infiltrations d'eau salée suite à l'élévation du niveau des eaux. Ce petit paradis en apparence sera la première nation évacuée pour cause de submersion due au réchauffement climatique. Un millier d'habitants, réfugiés climatiques, a déjà fui en Nouvelle-Zélande ou en Polynésie française. 97 % des Tuvaluans sont membres de l'église chrétienne protestante. Que l'on m'explique comment ne pas égratigner le tabou de la procréation, comment pouvoir considérer les habitants de Tuvalu comme une espèce divine, démiurge, contre-nature et hors sol pour ne pas blesser les susceptibilités, briser le religieusement correct, alors que l'impossibilité d'une surpopulation sur une île aux ressources limitées crève les yeux, et que pour comble de la fatalité, ils connaissent déjà ce que tous les terriens risquent bientôt de vivre : quitter leur île, et pour les autres, quitter la planète !? Il est un cas où l'instinct de survie doit être contraire à l'instinct de reproduction, c'est quand on atteint le point limite et que l'inéquation entre l'effectif et les ressources est avéré par une crise écologique. Tuvalu est dans ce cas, la planète Terre aussi. Et je m'abstiens de la moindre allusion au respect des autres espèces, de toute référence à un biocentrisme dérangeant, pour n'observer que le point de vue confortable, celui de l'anthropocentrisme admis qui fait que l'homme s'octroie, à tort plus qu'à raison, le droit d'occuper les niches des autres espèces dont il nie la compagnie. C'est ainsi que dans le contexte de l'île Maurice, l'homme fit reculer le Dodo jusqu'à l'éradiquer, que sur l'île Terre le même Homo sapiens provoqua à l'aube du troisième millénaire, entre pic forestier et pic pétrolier, la sixième phase d'extinction massive d'espèces. Alors, faut-il continuer à se reproduire sur les îles Tuvalu, pourrons-nous vivre à 10 ou 15 milliards sur la planète Terre, alors que le stock des ressources sonne le glas et que montent les eaux ? http://fr.truveo.com/Latoll-de-Tuvalu-menac%C3%A9-par-les-grandes-mar%C3%A9es/id/1158539893 http://video.google.fr/videoplay?docid=164774705355714870&ei=3v1FScPjB6OKiQK17PTvDg&q=tuvalu&hl=fr
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Quand les hommes deviennent mauvais Le ministère de l’écologie retire, par arrêté du 2 décembre, la martre et la belette de la liste des espèces susceptibles d’être classées «nuisibles » par les préfets, chaque année, lorsqu’ils adoptent, sur avis des chasseurs, la liste départementale des mal-aimés. Très bien pour la martre, encore présente en zone forestière, mais trop tard pour la minuscule belette, comme il sera trop tard pour le putois, lorsque le gouvernement s’avisera de le protéger à titre posthume. Ces trois espèces avaient déjà été retirées de la liste noire des espèces suscitant les fantasmes des esprits arriérés en mars 2002 par l’excellent Yves COCHET. La ministre ultra-conservatrice qui voyait avancer coca cola lorsque reculait la chasse avait, par arrêté du 6 novembre 2003, renvoyé martre, putois et belette à se faire piéger légalement. Comme tous les dix huit mois, le parlement français, ou du moins ce qui en tient lieu, va délirer sur la chasse à la requête d’un sénateur passionné de mort loisir, dans les jours prochains. Il s’agit de faciliter la vie de celui qui donne la mort et de favoriser l’accès des jeunes à la confréries des tueurs agréés car, chose préoccupante pour ces parlementaires, la jeunesse boude la guerre faite aux animaux. Pour améliorer le rendement du destructeur de « nuisibles », le parlement envisage même d’autoriser les tirs à l’aide de « grand duc artificiel ». Précisons, pour l’humain civilisé, ce dont il s’agit. Les oiseaux diurnes se regroupent lorsqu’il découvre, en plein jour, un hôte de la nuit, chouette ou hibou, et le houspillent jusqu’à ce que l’oiseau de la lune veuille bien se dissimuler en attendant son heure de sortie. Les porteurs de fusils exploitent ce tropisme agressif des passereaux et corvidés pour attirer leurs proies à l’aide de rapaces nocturnes. Pour limiter les massacres, l’usage du grand duc artificiel était interdit jusqu’à ce jour. Cette interdiction serait levée en guise de cadeau, cette fois-ci, en attendant d’autres dérogations, tolérances et privilèges dans quelques mois, lors du vote de la prochaine loi chasse. Démagogues les parlementaires ? Certainement pas. S’ils l’étaient, ils aboliraient immédiatement la chasse à courre et la torture tauromachique puisque 75% des Français le souhaitent. Ces élus sont déphasés et représentent des mentalités qui ne sont plus que minoritaires. Il faut dire que le parlement, par son mode de scrutin, par la persistance d’un sénat totalement décalé par rapport à la sociologie contemporaine, trahit la démocratie. Faire de l’opposition à la chasse revient à enfoncer une porte ouverte. Comment peut-on être encore chasseur ? Telle devrait être la question en notre temps. Je préfère ici évoquer des « voltigeurs de pointe dans les champs de mines », cette association qui se bat contre le gavage des palmipèdes, car ils sont iconoclastes (contact@l214.com). Demain, une majorité leur rendra justice mais pour l’heure, reconnaissons qu’ils font œuvre de pionniers, de précurseurs audacieux en dénonçant « le foie gras », tarte à la crème de nos snobinards. Aussi longtemps que l’homme traitera les animaux comme des choses, il traitera à l’occasion ses semblables comme des bêtes. Et remarquez combien cette société demeure violente, cupide, cruelle envers les diverses espèces, y compris envers l’espèce humaine. Pourris par le culte de l’argent, par l’esprit de domination et de compétition, aigris par l’échec que génèrent ces fausses valeurs, nos contemporains deviennent agressifs, hargneux, mauvais les uns à l’égard des autres. Présentement, les relations humaines se détériorent et les comportements individuels pâtissent de ce délitement éthique. La malveillance est à l’ordre du jour. Le soupçon, l’intrigue, la calomnie prospèrent partout, symptômes d’un mal profond de cette société déboussolée. C’est qu’à la chute salutaire des vieilles valeurs et idéologies usées ne s’est pas encore substitué un ordre éthique nouveau. A l’affairisme ambiant, au pouvoir des paillettes, du fric et de la frime, opposons un hédonisme altruiste, le respect et l’amour de la Nature, le respect de tous les êtres sensibles humains et non-humains. Je reconnais qu’en contemplation du désastre moral, social, écologique actuel, il s’agit-là d’un vaste programme ! Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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merci de signer contre le paris/dakar 2009
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans Environnement
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Nature, droits de l’homme et liberté. En ce pays et en notre temps, il demeure souvent bien périlleux de défendre la biodiversité, de déranger les lobbies et les intérêts privés aux mœurs toujours féodales. Bien que nous, écologistes, récusions les attaques personnelles, les dénigrements subalternes, les menaces et agressions contre les hommes à cœur de plomb ou de béton, nous ne manquons pas d’être calomniés, dénoncés mensongèrement au-dessous de tout débat d’idées et de valeurs, de choix et de convictions. Sans doute en fut-il toujours ainsi, sous tous les cieux, pour les femmes et hommes de mieux qui ébranlèrent les préjugés de leurs contemporains et la cupidité des puissants. Ainsi, pour avoir participé à l’opposition d’implantation d’un circuit automobile dans un parc naturel régional, je suis attaqué dans ma vie extra-militante, dénoncé comme relais d’une secte américaine et accusé de vilenies qui me sont totalement étrangères. Ceux qui me lisent apprécieront en lumière de ce que j’écris si souvent à l’encontre de l’ésotérisme, l’obscurantisme, les billevesées crédules des sectes petites et confidentielles ou fort grandes! Demain, des contempteurs de l’écologie me dénonceront comme hitlérien à moins que ce ne soit maoïste, pédophile à moins que ce ne soit tortionnaire de vieilles dames ! La calomnie a toujours été l’arme des mauvaises causes, le paravent de ceux qui ne peuvent pas argumenter, soutenir le débat de fond et qui fuient dans le dénigrement. L’actualité bruit de controverses sur le délit de diffamation, tant en raison de l’interpellation musclée d’un journaliste, à l’heure du laitier, qu’en raison de la multiplication des procédures pour outrages en tous genres. Pour ma part, je nourris une dose inépuisable de mépris pour ces indigents de la pensée qui usent de l’injure, de l’imputation mensongère à l’encontre d’adversaires idéologiques qu’ils sont incapables d’affronter intellectuellement. Dès lors, je ne recours pas aux tribunaux pour faire sanctionner ces personnages préférant prendre de l’altitude. Aussi, je pense que la société gagnerait à expurger la loi du 29 juillet 1881 modifiée sur la presse de ses articles 29 et 31 réprimant l’injure et la diffamation à titre de délits correctionnels. L’action civile en dommages et intérêts apparaît suffisante pour réparer les conséquences des manquements au droit de chacun à ne pas être injustement sali publiquement. Devraient demeurer pénalement qualifiables les délits de dénonciation calomnieuse et d’incitation à la haine raciale, cousins des délits précédents mais revêtant une gravité avérée. Seuls les débats de fond, ceux sur les choix et les valeurs, resteront faisant triompher les causes qui le méritent. La Nature a besoin de nous. La pensée écologiste intègre la nécessité de la sauver non pas par des aménagements techniques, mais par choix éthique. Par leur mythe de la croissance infinie, du développement éternellement durable, la persistance de leur mépris des espèces qui partagent avec nous la terre, les hommes à cœur de plomb et de béton perdurent à détruire et donc à s’autodétruire à terme. La question n’est pas de savoir combien de planètes il faudrait pour permettre à tous les humains de ce jour de vivre comme des Américains, ni de connaître le moment où s’épuiseront les sources d’énergies fossiles. Après tout, pensera l’optimiste, l’homme par son génie surmontera ces défis, sauf, pensera le pessimiste, qu’il se heurtera un jour à ses propres limites. Nul ne connaît les réponses que l’avenir apportera à ces écueils purement matériels. En revanche, nous proclamons que l’humain n’a pas moralement le droit d’anéantir la biodiversité et de transformer la terre en un vaste MEXICO. Voulez-vous sauver les sites et la diversité biologique concrètement, pas uniquement dans les discours, les hommes à cœur de plomb et de béton, tenant du lotissement, du productivisme maximisé, de la résidence de loisirs, du complexe touristique, de l’invasion routière, des loisirs contre nature, vous agresseront personnellement faute de pouvoir réfuter votre argumentation. Mais, voyons, nous sommes au pays des Droits de l’Homme, de la liberté, de 1789, de la République protectrice des citoyens libres ! Heureux ceux qui le croient. Il y a toujours une bonne raison de vous faire taire et mille raisons de ne pas vous entendre. Une liberté, un droit fondamental ne sont jamais acquis pour toujours. Fleurs fragiles, à l’instar des plantes menacées, elles valent la peine d’être jardinées avec une passion vigilante. Les hommes à cœurs de plomb et de béton pourraient bien les exterminer au cri de « silence on tue », « silence, on pollue », « silence, on exploite » ! L’Organisation des Nations Unies adopta, il y a soixante ans, au lendemain d’une guerre qui en vit la négation absolue, la déclaration universelle des Droits de l’homme. Le nihilisme ambiant, le relativisme culturel, l’égoïsme érigé en système de vie fragilisent ces principes essentiels. Ne les oublions pas et élargissons le cercle du droit et de l’empathie à la Nature. Même si le dire, c’est s’attirer bien des haines ! La Liberté, les Droits de l’homme et ceux de la Nature le valent bien. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE