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terrienne

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Tout ce qui a été posté par terrienne

  1. Successivement puis conjointement, la pensée religieuse et la pensée humaniste ont pérennisé le concept de croissance. Ce concept est magnifiquement illustré par les religions dans le domaine démographique ! Chaque année, la population humaine bat un nouveau record. Le dogme « Croissez et multipliez » a été repris par les humanistes –promoteurs des allocations familiales- et étendu à la production intensive d’objets et appareils de toutes sortes. Là encore, la production industrielle atteint chaque année de nouveaux records. Croissance démographique et croissance industrielle ont entraîné d’autres croissances dans leur sillage : croissance des pollutions, des dégradations de la planète,…prolifération des gaz à effet de serre, empoisonnement planétaire des sols, des eaux, de l’air. Le concept de croissance avait besoin d’être renouvelé ! La pensée anthropocentriste, pour ne pas disparaître, a donc lancé sur le « marché » la croissance du profit. Mais cette fois, la « croissance » ne fonctionne pas. Si la croissance démographique et la croissance productiviste avaient été couronnées de succès, c’est parce qu’elles s’adressaient à tous. La famille « nombreuse » pouvait être généralisée à l’ensemble de la planète. La fabrication productiviste prolétarisée est accessible pratiquement à chacune et à chacun. Aveuglés par ces succès et indifférents aux dévastations qu’ils génèrent, ces « mêmes promoteurs de croissance » ont voulu faire croire au profit pour tous. Mais la loi du profit est par nature discriminatoire. Le profit des uns ne peut se faire qu’aux dépens des autres. Cette erreur grossière les condamne à l’échec, un échec inévitable et rapide entraînant dans leur chute la crédibilité des modes de pensée sur lesquels ils s’appuient. Faut-il, dans ces conditions continuer à jouer les « anti » : anti capitalistes, anti nucléaire, anti OGM, anti mondialiste … ? OU Faut-il, dès aujourd’hui, définir tous ensemble, les bases d’une plate forme programmatique pour une civilisation et une société écologiques, éthiques, radicales et biocentristes ? Jean-Claude Hubert Biocentriste Secrétaire Général de la CVN pour une ECOLOGIE RADICALE
  2. http://www.tribunal-animal.com/consciences/conscients/hugo.htm
  3. le numéro juillet/août de BIO CONTACT est consacré à la simplicité volontaire. mensuel gratuit dans toutes les boutiques bio.
  4. Nous, écologistes radicaux, ne fûmes pas conviés au GRENELLE qu'organise le Pouvoir, pour reprendre un terme critique cher à une génération précédente plus frondeuse. Comment parler de chasse en ce pays où un lobby féodal tient l'Etat, où plus de cent parlementaires émargent au groupe "pro-chasse", où nombre de leaders politiques bêlent des inepties sur la "gestion magnifique de la faune" par leurs AMIS chasseurs, où la chasse s'organise en fédérations départementales des chasseurs, structures corporatistes avec adhésion et cotisation obligatoires pour tout chasseur, où il fallut vingt ans de procédure devant le juge administratif pour obtenir une très partielle application des limitations du temps d'ouverture de la chasse aux oiseaux migrateurs exigées par le droit européen, où le nombre des espèces chassées est supérieur à ceux de tous les autres pays. En France, tout débat sur la chasse confine au délire et l'infime minorité que sont les chasseurs dicte ses lois funestes contre la protection des espèces et contre les droits et libertés des non-chasseurs qui ne sont que très peu représentés dans les organes consultatifs traitant de la "gestion" de la faune. Depuis 2002, divers textes sont intervenus en ce domaine et vont tous dans un sens d'irresponsabilité envers la Nature et d'obédience au lobby cynégétique (loi du 30 juillet 2003 et du 5 janvier 2006). Que peut-on attendre du gouvernement et de son GRENELLE? Qu'il abolisse la hideuse chasse à courre, le cruel déterrage du blaireau, l'arrêt du braconnage que constitue la chasse de nuit, l'interdiction des gluaux et des lecques non sélectifs, des dimanches sans chasse ? Soyons sérieux. Les valets des chasseurs ne feront rien qui puisse irriter son irascible majesté cynégétique dont l'unique obsession est de ne rien concéder. Dès lors, il faudra bien du temps pour que l'animal, être sensible selon les avis quasi-unanimes, jouisse d'un minimum de protection contre les fusils, les pièges, les dagues de la chasse Française. Pour nous, la torture, la peine de mort, l'esclavage, pas plus que la chasse ou la tauromachie, ne se réforment, ne se modèrent, ne s'arrêtent un jour par semaine : ils s'abolissent. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  5. L’écologie, la gauche et la droite La presse régionale relate les propos honteux tenus par le maire de MONTPELLIER, par ailleurs président de la région LANGUEDOC ROUSSILLON devant un aréopage de chasseurs, clamant son amour des tueurs agréés, vivants symboles de la culture rurale, leur promettant beaucoup d’argent public provenant des fonds régionaux, affirmant qu’il fallait allonger les périodes d’ouverture de la chasse et fustigeant les « écologistes intégristes ». En un mot, « Vive la mort ». Il y a ainsi des élus qui méprisent le peuple au point de l’assimiler à la »beaufrerie », persuadés que les électeurs sont tous chasseurs ou racistes ou homophobes, mais toujours primaires, vulgaires, arriérés. Il est vrai que ce prétendu « socialiste » qualifia récemment un groupe humain de « sous-hommes ». Le populiste n’aime pas le peuple. Il l’insulte en le rabaissant toujours plus bas intellectuellement et moralement qu’il n’est. Honte à cet élu ! Il n’est d’ailleurs pas le seul dans son parti « progressiste » à cultiver les attitudes réactionnaires et à saluer les loisirs et spectacles de mort qui en sont les manifestations contemporaines. Si les « socialistes » français voulaient être à gauche, et je ne dis pas à l’ultra-gauche, ils commenceraient par ne plus compter parmi eux les adorateurs des fusils, des bottes et de la corrida digne d’un FRANCO mais pas d’un humain respectueux du vivant et de la dignité liée à la compassion. L’écologie politique ne pèse pas le poids que justifieraient les problématiques qu’elle aborde, les défis qu’elle relève, les ruptures auxquelles elle invite. Force d’appoint de la sociale-démocratie en Europe aujourd’hui, elle sera pourtant appelée à la supplanter un jour et à constituer une majorité de la majorité progressiste de l’avenir, à l’instar de ce que la sociale-démocratie fit aux partis communistes du siècle passé. La sociologie, la nature des difficultés, les conditions matérielles et morales commandent cette évolution inéluctable. Il est déjà loin derrière nous le temps épique des foules de mineurs, de sidérurgistes, d’ouvriers des filatures constituant les masses exploitées qui firent les jours glorieux d’une certaine gauche « prolétarienne ». Disparues les classes laborieuses et dangereuses qui effrayaient tant les possédants et qu’adulaient encore les étudiants de mai 1968. Face à ces courants de pensées d’obédiences marxistes, disparues également les ligues patriotiques, nationalistes, Croix De Feu et assimilées, de sensibilité fasciste. La confrontation fut si rude, si sanglante, si passionnante que son écho s’entend parfois alors que la foudre ne tombe plus et même que l’orage a fui avec le temps qui passe et qui use les ardeurs militantes. D’aucuns, en 2002, entre les deux tours de la présidentielle escamotée, crurent revivre leur « guerre d’Espagne » faisant front contre ce qu’ils s’imaginèrent constituer l’extrême droite, alors qu’elle n’était qu’une droite fantôme, une ombre d’un passé révolu, un péril chimérique. Retenons bien ceci : l’Histoire ne repasse jamais les plats et surtout lorsqu’ils sont mauvais. Nous avons changé d’époque, de combat, de paradigme. L’affrontement n’en existe pas moins mais il a tellement changé de nature que nombre de contemporains, obnubilés par les récits historiques, regardent ce monde comme s’il s’agissait de celui de leurs pères. Probablement qu’en 1930, nombre d’observateurs, par anachronisme, dissertaient sur le légitimisme royaliste et le retour des BOURBONS, question du 19ème siècle, sans trop s’inquiéter des montées du fascisme Italien et du nazisme Allemand. Il est si vite fait de rater le train. Notre époque offre ses querelles et savoir les discerner représente la première démarche idéologique. La droite actuelle, celle de l’argent arrogant, des entreprises privées, du dieu Marché, de la croissance économique, du commerce d’abord, de la marchandisation de la vie n’est pas moins nocive, rétrograde, dangereuse que celle d’antan. Elle n’est pas moins à droite que celle de grand-papa mais elle n’adore plus la Nation, l’Etat, substituant à ces concepts la mondialisation des firmes, de la finance, des intérêts. Contre cette droite de la déprédation, la gauche actuelle ne saurait être celle des cités ouvrières, des masses salariales homogènes puisqu’elles n’existent plus. L’écologie politique doit-elle être « récupérée » par la gauche ? Non, puisque l’écologie politique est la seule et vraie gauche c’est-à-dire la force de nouveauté, de générosité, de progrès des mœurs et des manières, la force de rupture, de changement radical de notre temps. Ainsi, penser la condition animale, vouloir imposer aux intérêts économiques privés les intérêts supérieurs de la Nature et des êtres humains et non-humains participent d’une révolution intellectuelle, les pensées traditionnelles enseignant un anthropocentrisme révélé. Mes réflexions ne sauraient s’arrêter à la médiocrité de tel ou tel leader politique proclamé de « progrès », qui se complaît dans un lâche attentisme face aux ruptures que nous préconisons. Ne nous déterminons pas par rapport aux personnes, querelles subalternes, si souvent bien en-dessous de leurs missions, mais uniquement en considération des mouvements de fond. Petits conseils entre amis : Vous qui briguez des suffrages au nom de l’écologie, affirmez-vous clairement pour l’abolition de la chasse et de la torture tauromachique et expliquez en quoi vous contestez les tares de la société de dévastation. Vous y gagnerez des voix, une visibilité, une raison d’être. Entrez dans une alliance avec la sociale-démocratie, le moindre mal, puisque tout isolement est suicidaire et que la démocratie appelle le pluralisme, mais en exigeant des avancées substantielles sur ces thèmes écologistes spécifiques. A défaut, vous ne resterez au mieux qu’un appendice sans pouvoir et d’étranges personnages trahiront la gauche en allant s’agenouiller devant les gros fusils. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  6. Le changement climatique menace la disponibilité de l'eau et de la nourriture à l'échelle mondiale Des scientifiques du monde entier et représentant certaines de plus prestigieuses académies des sciences des pays du G8 (l'Allemagne, le Canada, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni, la Russie et les États-Unis, ainsi que les présidences du Conseil de l'Europe et de la Commission européenne) et du Brésil, de Chine, d'Inde, du Mexique et d'Afrique du Sud, ont lancé un appel qui interpelle et prête à réfléchir. «La pénurie d'eau et de nourriture est devenue une dangereuse réalité, particulièrement dans de nombreux pays en voie de développement» , avertit Martin Rees, président de la Société royale (l'académie des sciences du Royaume-Uni et du Commonwealth) . Si la tendance actuelle se poursuit, la situation, déjà sombre, ne peut qu'empirer. «Dans les années à venir, ce phénomène ne peut aller qu'en s'aggravant étant donné l'augmentation de la population et le changement climatique», poursuit le professeur Rees. «Si nous voulons éviter l'erreur très coûteuse d'investir dans des technologies et une infrastructure qui ne prennent pas en compte les changements climatiques, il faut évaluer ces menaces et identifier des solutions.» Ce n'est pas la première fois que les scientifiques des académies des sciences du G8+5 font état de leurs inquiétudes concernant le réchauffement mondial. En 2005, ils ont fait appel aux leaders mondiaux pour limiter la menace du changement climatique, et ont proposé une ligne de conduite pour en gérer les causes. Cependant, les progrès réalisés en matière de réduction mondiale des gaz à effet de serre ont été lents. Depuis, le GIEC 2007 (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) a réaffirmé la réalité du changement climatique, mais également l'impact du réchauffement d'origine anthropique sur de nombreux systèmes physiques et biologiques. Les ressources en eau sont les plus vulnérables, ainsi que la disponibilité alimentaire, les installations côtières et certains écosystèmes, en particulier l'écosystème arctique, de la toundra, alpin, et corallien. Les régions les plus sensibles sont l'Arctique, l'Afrique, les petites îles et les grands deltas d'Asie, où la population est dense. Le récent appel attire l'attention sur la nécessité d'une adaptation au changement climatique, mais aussi l'importance d'entreprendre des actions concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les scientifiques appellent les gouvernements à convenir d'un calendrier et d'un financement pour 2009, ainsi qu'à formuler un plan coordonné pour la construction d'un nombre significatif d'installations pilotes de capture et de stockage du carbone. La capture du carbone est un point très important, si l'on considère l'importance de l'énergie dérivée du charbon. Selon Martin Rees, «le charbon continuera d'être l'une des principales sources d'énergie mondiales au cours des 50 prochaines années. Si les centrales à charbon et les industries continuent de rejeter du dioxyde de carbone sans restriction, le risque de déclencher un changement irréversible et dangereux du climat ne fera qu'augmenter.» «Il est par conséquent urgent de développer des techniques de capture et de stockage du carbone. L'enjeu est tel que les efforts actuels sont insuffisants. Les nations présentes lors du sommet du G8 doivent s'engager envers un programme bien plus large et coordonné. L'adoption rapide et à grande échelle d'une technologie éprouvée, ainsi que l'arrêt de l'augmentation annuelle des émissions de dioxyde de carbone, réduiront le risque d'un changement catastrophique des conditions climatiques.» La déclaration a été présentée au gouvernement du Japon, où aura lieu la prochaine rencontre du G8, du 7 au 9 juillet. Les académies ont également présenté une déclaration concernant les problèmes de santé à l'échelle mondiale. Elles ont souligné la nécessité d'un renforcement de la collaboration et de la coordination au niveau international, afin de faire face aux problèmes en rapport avec la santé comme l'eau, l'assainissement, l'hygiène, la sécurité alimentaire, l'accès aux informations médicales et aux soins, et la formation des professionnels de la santé. Pour de plus amples informations, consulter: Société royale: http://royalsociety .org/ Catégorie: Divers Source des informations: Société royale Référence du Document: Déclaration commune des académies des sciences: adaptation au changement climatique et transition vers une société à faible intensité de carbone Codes de Classification de l'Index des Sujets: Agriculture; Recherche sur les changements climatiques & le cycle du carbone; Coordination, coopération; Protection de l'environnement; Alimentation; Recherche scientifique; Aspects sociaux; Ressources en eau et gestion Source: CORDIS ************ ********* **** Dr. Mohammed-Saïd KARROUK Professeur de Climatologie Université Hassan II, FLSH Ben M'Sick Centre de Recherche de Climatologie (CEREC) Master "Climat & Développement" (ClimDev) BP 8220 Oasis, MA-20103 Casablanca (Maroc) Tél: +212 61 15 60 51 Fax. +212 22 70 51 00 E-Mail: KarroukSaid@ Yahoo.Com ou: ClimDev.Maroc@ Gmail.Com ou: CEREC@UnivH2M. Ac.Ma
  7. terrienne

    ça fond

    "La quantité de banquise perdue en 2007 nous a complètement atterrés. Pas parce qu'elle a battu tous les records, mais parce qu'elle les a tous pulvérisés". Mark Serreze, Centre national de la neige et de la glace, USA. En moins d'un mois, les pires prévisions sur la fonte de la calotte polaire se sont révélées... trop optimistes. Deux fois. Le 3 octobre 2007, un reportage de la revue Science conclut que la glace recouvrant l'océan Arctique pourrait complètement disparaître pendant l'été, non pas d'ici 2100 comme le disait jusque-là, mais bien avant 2050 si la tendance se maintient. Le 18 octobre, une étude de l'Université du Colorado conclut que le rythme auquel fondent les glaciers du Groenland a augmenté de 30% en 30 ans. Le reportage de Science a eu fort peu d'échos dans les médias, peut-être parce qu'il ne s'agissait que d'une compilation d'observations. Et surtout, parce que sa prémisse est familière : encore un record! En septembre 2007, nous apprennent les relevés satellite de la NASA, la couverture de glace restant dans l'Arctique -soit au plus "creux" de l'année pour la glace- était à son plus bas niveau de l'histoire connue. Il y avait 43% moins de glace qu'en septembre 1979. Le précédent record avait été établi en septembre 2005, avec 5,6 millions de kilomètres carré; cette année, on en était à 4,13 millions de kilomètres carrés. Mark Serreze tirait la sonnette d'alarme dès 2002 dans Calotte: record battu. Cela veut dire un rétrécissement de la calotte glaciaire de 10% par décennie. C'est l'équivalent, ont dit les Américains, de perdre le double de l'Alaska. Et les glaciologues de s'empresser de ressortir de leurs mémoires d'ordinateurs une étude parue en décembre dernier qui, sur la base de nouveaux modèles informatiques, avait conclu que les prévisions courantes -une disparition, l'été, du couvert de glace vers l'an 2100- étaient trop optimistes. Suivant ces nouveaux modèles, disaient-ils en décembre, l'Arctique pourrait être libre de glaces, en été, dès 2050. Or, à regarder les toutes dernières données satellite, certains comme le glaciologue Mark Serreze, de l'Université du Colorado, se demandent si même ces nouvelles prévisions ne sont pas elles aussi trop optimistes. Pourquoi pas dès 2030? Ou 2020? Au rythme accéléré des trois dernières années, tout devient possible. Au Groenland, constat similaire. L'île continue de perdre davantage de glace qu'elle n'en gagne par les chutes de neige annuelles. Similaire, à ceci près que les chercheurs de l'Université du Colorado ont ajouté à leurs observations des "remises à jour" sur la hausse du niveau des mers, si tout le Groenland continue ainsi de fondre aussi vite. Bien que personne ne se risque à prétendre qu'il pourrait fondre au complet en l'espace de quelques générations, n'en demeure pas moins qu'au rythme actuel, on est capable de prédire une hausse du niveau des mers d'un mètre d'ici 2100, soit assez pour inonder plusieurs villes côtières. Selon des scientifiques du National Snow and Ice Data Center de l'Université du Colorado, les possibilités de voir cet été un pôle Nord dépourvu de glace se situent entre 25 et 50 %. D'après leurs observations, les épaisseurs des glaces arctiques sont actuellement les plus faibles jamais enregistrées et cela devrait rendre la banquise très vulnérable aux conditions climatiques estivales à venir. Cette situation est en partie la conséquence du recul spectaculaire observé l'été dernier où un record de minimum de surface à moins de 3 millions de km2 a été établi, pulvérisant d'un million de km2 le précédent record de l'année 2005. Actuellement, avec un peu moins de 8 millions de km2 encore englacés la situation est quasi identique à celle de l'année passée mais la banquise arctique aborde les deux mois de plus fort dégel dans un état bien plus fragile. Depuis une dizaine d'années, le recul estival des glaces de l'Arctique ne cesse de s'accélérer et le phénomène est bien plus rapide que les modèles le prévoyaient. A la fin des années quatre-vingt-dix, lors des tergiversations sur le protocole de Kyoto, un des arguments mis en avant était : il faut agir sinon la banquise estivale arctique disparaîtra à la fin du XXIe siècle. Plus les années passent et plus cette échéance est revue à la baisse ; actuellement les scénarios tablent sur une disparition totale entre 2020 et 2030. "Il est très possible qu'il n'y ait plus de glace au pôle Nord à la fin de cet été, ce qui s'explique par le fait que le pôle est désormais recouvert d'une fine couche de glace", a expliqué Mark Serreze, un scientifique du centre national américain de la neige et de la glace (National Snow and Ice Data Center) à Boulder (Colorado, ouest).
  8. la situation des animaux dans leur ensemble est tellement catastrophique qu'on se console en se disant que c'est mieux que rien.
  9. www.ecologie-radicale.org L'Espagne offre parfois encore un visage sinistre, fait de sang, de cruauté, d'esprit rétrograde dans tous les champs sociétaux. Bien sûr perdurent les abjectes corridas, les fêtes locales dont l'animal est souvent la victime et une Espagne noire traditionaliste et obscurantiste. Mais, politiquement, l'Espagne prouve que dans ses profondeurs ce pays a évolué et tend à repousser son carcan conservateur, hermétique aux idées neuves, à la générosité, à l'audace. En fait, les frontières idéologiques ne sont plus des frontières nationales mais traversent tous les pays. Il y a les gens de mieux et les passéistes qui veulent maintenir l'animal dans sa position de chose. Le parlement Espagnol est clivé comme partout ailleurs. G. C. ----- Original Message ----- L'Espagne dit oui à l'établissement de droits pour le singe Par: Maxime dAubigny Le: 9 juillet 2008 L'Espagne dit oui à l'établissement de droits pour le singe. Depuis belle lurette, ce pays est montré du doigt pour les corridas de taureaux qui s'y déroulent. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, c'est la toute première nation du monde à reconnaître des droits aux singes qui partagent 99% du patrimoine génétique humain. Fin juin 2008, la commission environnementale de la Chambre des députés espagnole a décidé de se joindre au GAP ou Projet Grand singe. Cette commission a revendiqué la protection des chimpanzés, des bonobos, des gorilles et des orangs-outans et a également demandé à ce que ces primates puissent jouir aux droits de la vie et de la liberté individuelle. La torture et l'enfermement de ces animaux sauvages devraient être définitivement interdits. Suivant les dispositions votées par la Commission, le gouvernement espagnol a quatre mois pour faire connaître sa décision quant au soutien de ce projet. Il devra également se lancer dans une campagne auprès des Etats membres de l'Union Européenne. Le gouvernement a en outre une année pour apporter des ajustements à la législation nationale et interdire toute expérience portant sur les grands singes. Des résolutions devront également être prises afin que les singes ne soient plus exploités dans un dessein commercial ou pour participer à un spectacle quel qu'il soit. On ne manquera pas de noter que ces décisions ne font pas l'unanimité. En effet, un député de l'opposition n'a pas manqué de souligner que le fait de mettre les singes et les hommes sur le même pied d'égalité est une véritable aberration surtout à une époque où la crise économique fait rage. Les initiateurs du projet rejettent entièrement cette "conception" et soulignent qu'il s'agit ici d'une lutte pour préserver des espèces. Bref, il s'agit purement et simplement d'élaborer des "droits de l'homme" pour le singe.
  10. www.ecologie-radicale.org La CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE exprime son amical et ardent soutien à Monsieur Allain BOUGRAIN DUBOURG, Président de la LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX, victime d’une de ces polémiques sectaires dont le lobby de la chasse de ce pays est coutumier. Selon divers communiqués, le Président des chasseurs aurait invité ses adeptes à boycotter la Banque CREDIT AGRICOLE, si celle-ci poursuivait un partenariat avec la LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX. La justice civile sanctionne habituellement les appels à boycott, mais, fort d’un pouvoir de dissuasion qui ne nous atteint guère, le lobby cynégétique s’abaisse à de telles pressions sans redouter une action en retour de la banque agricole dont le directeur se serait borné à répondre : « La protection de la Nature n’est pas incompatible avec la chasse ». Erreur : la chasse est radicalement incompatible avec la protection de la Nature et avec la démocratie. Notre mouvement s’honore et se réjouit d’être attaqué en diffamation par ces personnages dont la vraie nature apparaîtra de plus en plus clairement à l’opinion publique, aux acteurs sociaux et dont le sort dans l’Histoire de la société est fixé. L’arrogance, le déni de l’autre, la pression, l’intimidation sont des armes contre les pusillanimes. Nous ne le sommes pas. Nous aurions, en démocrates, préféré la concertation, l’échange d’idées et de propositions, le débat des arguments de fond, mais pour ce faire, il aurait fallu rencontrer des antagonistes ouverts au respect de l’autre. Tout démontre l’impossibilité de négocier, de débattre avec la chasse Française. Ne dialoguez pas avec un monde de la chasse qui n’entend qu’imposer, ne rien concéder et supprimer la liberté d’agir et d’expression à ceux qui veulent faire avancer un peu la civilisation en conférant à la Nature et à l’animal des droits. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  11. Pour gommer leur mauvaise image les tueurs agréés donnent dans la propagande burlesque. Les organisateurs de tortures tauromachiques font volontiers et tapageusement des dons aux paralysés de France ou aux petits enfants leucémiques. comme ils sont charitables! Les chasseurs protègent les espaces naturels. comment? Font-ils avec leurs fusils un barrage de feu contre les promoteurs, exploitants agricoles, élus locaux amateurs de routes et autoroutes pour sauver les zones humides ? combien ont-ils fusillé d'aménageurs déménageurs de sites? Non. Ils achètent avec l'argent des taxes parafiscales qu'ils gèrent des espèces naturels pour pouvoir abuser l'opinion publique et afficher que le "chasseur protège la Nature". Or lorsqu'un lobby pourvu de gros moyens financiers distraît quelques miettes pour dorer son blason il ne fait pas oeuvre de chasse. Si les athées, les socialistes, les syndicalistes, les conservateurs, les Suisses, les Autrichiens achetaient des terrains pour y préserver la biodiversité, ce serait la même chose. Quand une fédération de chasseurs dépense quelques millions d'Euros pour acquérir des zones humides, elle ne fait pas oeuvre de chasse. Elle emploie son argent et tant mieux si elle arrache quelques timbres postes aux promoteurs nuisibles. Mais cela ne retire rien à l'abjection de l'acte de chasse, acte de mort loisir. Propagande ! ---------message transféré Les chasseurs des Landes se montrent actifs dans la protection de zones humides naturelles Début balises de citations LE MONDE | 03.07.08 | 15h42 • Mis à jour le 03.07.08 | 15h42 PONTONX-SUR-ADOUR (LANDES) ENVOYÉE SPÉCIALE es Landes, on ne connaît souvent que la façade : plages, longues routes, forêts de pins... et fêtes. De plus près, on découvre une mosaïque de milieux naturels interdépendants, unique dans le département et celui des Pyrénées-Atlantiques : les barthes. Ce sont des zones humides situées autour de l'Adour, qui forment un corridor biologique de 80 km de long, entre Bayonne et Pontonx-sur-Adour dans les Landes. Les deux tiers de ces zones humides ont déjà disparu en France. Dans les Landes, il n'en reste plus que 12 000 hectares et, fait qui peut bousculer certaines idées reçues, les chasseurs locaux participent activement à leur protection. Depuis la fin du XVIIIe siècle, Etat, collectivités et habitants ont asséché et fait disparaître 500 000 ha de landes humides, sources de maladies comme le paludisme. Certaines prairies inondables, à destination pastorale, furent cependant conservées. Ces territoires regroupent trois éléments complémentaires : des prairies humides (3 000 ha), des bois, essentiellement des feuillus, et des cultures, surtout du maïs. Leur fonctionnement est particulier, soumis à des inondations périodiques du fait de la proximité du fleuve : l'hiver, les prairies sont inondées ; l'été, grâce aux canaux et clapets façonnés par l'homme il y a trois cents ans, elles sont asséchées pour offrir une herbe riche aux vaches et chevaux en pâturage collectif, lâchés au milieu des aigrettes et des courlis. L'avifaune se régale aussi. Ces territoires de "gagnage" sont idéalement situés pour les migrateurs qui traversent l'Aquitaine ou pour ceux qui vont d'une réserve naturelle à une autre. "PLUS UN PIAF" La fédération des chasseurs landais (25 000 adhérents) l'a bien compris : depuis vingt ans, elle est devenue gestionnaire, experte de ces zones, à des fins écologiques... et cynégétiques. "Dans les années 1980, on voyait ces zones disparaître à vitesse grand V et il n'y avait plus un piaf dans les Landes. A cause des chasseurs et des agriculteurs, disait-on à l'époque", rappelle Jacques Recarte, technicien à la fédération. "On a commencé par balayer devant notre porte", poursuit-il. La fédération achète d'abord cinq réserves de chasse. Elle en gère depuis une vingtaine d'autres, dont 600 ha sont situés dans des barthes. Très vite, elle obtient des financements (Europe, conseils général et régional, Agence de l'eau) pour aider les agriculteurs à conserver ces territoires en l'état et les collectivités à aménager leurs barthes. "Sinon, il y aurait eu des champs de maïs et des peupliers partout", est persuadé le président, Roland Barrere. Avec ses huit techniciens, la fédération incite aussi les éleveurs à mettre leurs animaux en pâturage et fait du suivi scientifique de la gestion des barthes. Elle a planté, avec la participation d'EDF, une trentaine de pylônes pour faire revenir les cigognes. Près de 80 couples y sont recensés. Les chasseurs, sous le regard sceptique de certains de leurs congénères et des fonctionnaires de l'UE, ont même participé au document d'objectifs Natura 2000. Les 12 000 ha sont désormais classés. Dans les Landes, personne n'est choqué que les chasseurs landais fassent de l'écologie appliquée. Au contraire. "Ce sont des interlocuteurs qui voient au-delà de leur pré-carré", assure Jean-Marc Dubis, président, non chasseur, de l'association Barthes Nature, qui réunit propriétaires, agriculteurs et chasseurs. "On se compte aux élections mais on sait ensuite gérer les choses ensemble, poursuit l'ex-agriculteur, maire d'une petite commune installée aux deux tiers sur une barthe. On ne veut surtout pas se faire imposer des règles de gestion de l'extérieur." Claudia Courtois Jackie CHEVALLIER Assistante du directeur général Ligue pour la Protection des Oiseaux LPO - BP 90263 - 17305 ROCHEFORT CEDEX Tél. +33 (0)5 46 82 12 34 - Fax : +33 (0)5 46 83 95 86 La LPO est le représentant officiel de BirdLife International en France - LPO is the French BirdLife partner Faites un don en faveur de l’outarde canepetière ! Cliquez sur http://www.lpo.fr/dons/outarde2007/index.shtml http://www.veosearch.com/fr/liguepourlaprotectiondesoiseaux monespace.lpo.fr
  12. Le bien-être animal Le traité de LISBONNE, simple barreau de l’échelle de construction de l’Etat Européen, contient une disposition préconisant le « respect du bien-être de l’animal être sensible ». Un traité est l’œuvre des gouvernants des pays membres de l’Union Européenne et aucun écologiste ne participe au Conseil de l’Union qui compte en revanche quelques représentants des pesanteurs idéologiques et des intérêts contre Nature. La Pologne, l’Italie, la France offrent présentement des visages bien peu empathiques envers le vivant. Néanmoins, la mention figure enfin, à titre symbolique, dans ce texte officiel. L’Union Européenne reconnaît que l’animal n’est pas une chose, une machine, un objet mais un « être sensible ». Déjà, les Constitutions Allemande, Suisse, Autrichienne et même Italienne comportent de telles dispositions à portée éthique et une loi Anglaise récente proclame ce principe idéologiquement révolutionnaire, en rupture avec les conceptions issues des vieilles pensées de l’anthropocentrisme. Bien sûr, les gouvernants européens ne partagent pas encore les convictions de l’écologie radicale. S’il en était autrement cela se saurait, mais les peuples élisent, hélas, qui vous savez. Alors le traité de LISBONNE, après avoir énoncé une vérité, déroge immédiatement en préservant « les rites religieux et les traditions et patrimoines locaux ». Vous avez compris : l’animal est un être sensible et il faut veiller à son bien-être mais ne contrarions pas les arriérations et obscurantismes qui égorgent à vif, qui torturent pour jouer, qui traquent et fusillent pour tromper l’ennui. Bref, pour les dirigeants, le peuple est un peu superstitieux, attaché à ses usages locaux, comme il est un peu homophobe, raciste, sexiste, demeuré et terriblement passéiste dans ses « beaufreries ». Que reste-t-il du principe si les abattages rituels, les corridas, la chasse permettent d’ignorer le caractère sensible de l’animal dont on doit veiller au « bien-être » ? Dire que l’on est dans une période de transition idéologique est absurde puisque toutes les périodes sont de transition et que l’époque n’est jamais qu’un point dans l’évolution perpétuelle de l’univers, de la terre, de la biosphère, de l’humanité, de la société. Disons plutôt qu’une erreur est en passe de se dissiper : L’animal n’est pas d’une nature différente que l’homme et la vie présente une unité ontologique. Maltraiter l’animal apprend à maltraiter l’homme et les tortionnaires s’entretiennent la main et l’esprit sur le taureau, la grive, le canard, le porc ou le mouton avant de le faire sur l’ennemi, l’infidèle, l’étranger, le méchant. La cohérence viendra-t-elle et les faits seront-ils demain mis en accord avec les principes ? Les sanguinaires aiment la dérogation. Ils l’obtiennent des gouvernants actuels et notre impérieux devoir est d’accéder, par l’élection, au Conseil des Ministres de l’Union, à une forte représentation écologiste dans le parlement Européen pour appliquer loyalement les vertueux principes. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  13. Les débris spatiaux s'accumulent autour de la Terre Plus de 9.000 débris flottent actuellement en orbite autour de la Terre, présentant un réel danger pour les activités spatiales, et la situation ne peut que s'aggraver dans les années à venir, prévient la NASA. Problème: il n'existe pour l'instant aucun moyen pratique et qui ne soit pas hors de prix pour y faire le ménage... Les débris spatiaux mesurant 100 millimètres ou plus représentent un poids total de 5.000 tonnes, selon un rapport publié vendredi dans la revue "Science". Même s'il n'y avait plus de nouveaux lancements spatiaux, la quantité de déchets continuerait à augmenter, les débris déjà en orbite se fragmentant en morceaux plus petits à la faveur de collisions entre eux, explique J.C. Liou, co-auteur du rapport. La zone contenant le plus de débris est située entre 885 et 1005 kilomètres d'altitude, ce qui signifie que le risque est moindre pour les vols habités. La station spatiale internationale (ISS) orbite à 400 kilomètres au-dessus de la Terre et les navettes américaines ont tendance à voler dans une région comprise entre 400 et 600 kilomètres d'altitude. Mais l'accumulation des débris peut présenter un danger pour les activités spatiales. Nombre d'entre eux proviennent de l'explosion de satellites, notamment de vieux étages supérieurs abandonnés en orbite avec des restes de carburant et des liquides à haute pression. "Aujourd'hui, il n'y a pas de solution viable, techniquement et économiquement, pour retirer les débris de l'espace", souligne M. Liou. Il espère que le rapport encouragera les chercheurs à réfléchir à des solutions. Une méthode serait de fixer des liens aux débris pour les ralentir et les faire retomber plus vite sur Terre, mais cette technique serait excessivement onéreuse au regard du bénéfice obtenu, selon les chercheurs. Des satellites et fusées pourraient également être munis de moteurs destinés à les diriger vers la Terre, mais cette méthode supposerait des systèmes complexes. Quant à l'utilisation de lasers basés au sol pour modifier l'orbite des satellites, elle n'est pas vraiment réaliste en raison de la masse des engins et de la quantité d'énergie qui serait nécessaire. "Même si le risque est faible, nous devons faire attention à ce problème environnemental", souligne M. Liou. (AFP) http://cosmobranche.free.fr/SpaceNews_Terre.htm
  14. http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1720.php
  15. y seront pas contents tant qu'il en restera un en vie : De Libye en Tunisie, le circuit du thon rouge pour éviter les contrôles UE à bord du TESEO 3 juil 2008 (AFP) « Le thon rouge dans la cage a été pêché par des Libyens. On l'emmène dans une ferme en Tunisie », explique Michele Trinca, capitaine d'un remorqueur italien croisé en mer mercredi, entre Malte et la Libye. Un circuit en essor, loin des contrôles de l'Union européenne. Derrière la coque bleue du Teseo, une cage immergée abrite la précieuse marchandise : 10 tonnes de thons rouges vivants qui seront engraissés dans une ferme en Tunisie, à Mahdia, avant d'être vendus à bon prix à des groupes japonais pour confectionner sushis et sashimis. Les marins acceptent de montrer à des journalistes et à l'équipe de Greenpeace qui effectue une mission de surveillance avec l'Arctic Sunrise, les documents sur la cargaison de ce poisson menacé par la surpêche. Selon M. Trinca, le thon a été pêché par le thonier-senneur libyen Al Safa III les 25 et 27 juin dans les eaux libyennes. Si la plupart des thoniers-senneurs de l'Union européenne ont dû cesser la pêche le 16 juin, Bruxelles jugeant les quotas presque atteints, les flottes libyenne, turque ou tunisienne, en fort développement, ont pu poursuivre jusqu'au 30 juin, date de fermeture décidée par la Commission internationale pour la conservation des thonidés (Iccat), organisme regroupant les pays impliqués dans la pêche au thon rouge. « Les Européens ont fermé la pêche 15 jours plus tôt mais tous les autres ont continué de pêcher alors la fermeture, ça ne sert à rien et ce n'est pas juste », estime M. Trinca. Pourtant, si cette cargaison de thons rouges passe de la Libye à la Tunisie, les Européens ne sont pas loin. Le mareyeur qui a acheté ce thon, affrété le remorqueur et contrôle la ferme de Mahdia est le groupe espagnol « Fuentes i hijos » qui se targue sur son site internet d'être un des leaders du thon élevé en ferme. « Nous, nous sommes en Europe et nous ne pouvons pas accepter dans notre ferme du poisson pêché après le 15 juin mais l'Espagnol Fuentes peut parce qu'il a une ferme en Tunisie », se plaignait récemment à l'AFP un propriétaire de ferme maltais, Joseph Caruana. Certes, les pays comme la Tunisie et la Libye doivent se conformer aux règlements de l'Iccat sur les déclarations de captures et les quotas mais des observateurs du secteur estiment que leurs contrôles ne sont pas sans faille. « Les pays européens veulent faire respecter les règles mais il y a un risque que d'autres flottes hors de l'UE, dans des pays où les contrôles sont plus laxistes, continuent de surpêcher, menaçant l'avenir du thon rouge », expliquait à l'AFP, sans nommer de pays, Jean-Marc Fromentin, un des spécialistes mondiaux du thon rouge à l'Institut français pour la mer. Avant d'être libyen, le Safa III était italien, l'Aurora, selon les registres de l'Iccat. Des Italiens et des Français ont créé des sociétés mixtes ces dernières années avec des Libyens. « Nous voyons juste une flotte en surcapacité changer de nom ou de pavillon mais le thon n'a aucun répit », regrette la responsable de la campagne océans de Greenpeace Karli Thomas. Quelques heures plus tard, un autre remorqueur italien bleu, le Daniela, apparaît, avec 120 tonnes de thon pour la Tunisie. Comme ceux du Teseo, les marins sont originaires du port sicilien de Mazara del Vallo, durement touché par la hausse des prix du gazole. « Nous pratiquons la pêche au chalut depuis 20 ans mais avec le prix du gazole, on ne s'en sort plus. Au moins, avec ces contrats de deux mois pour tirer les cages, on a un revenu fixe », explique M. Trinca. Salaire pour ces simples intermédiaires: 1.300 euros par mois. A Mazara, une dizaine de chalutiers avaient opté pour le remorquage de thons en 2007. Ils sont une cinquantaine en 2008. http://blog.greenpeace.fr/oceans/de-libye-en-tunisie-le-circuit-du-thon-roug e-pour-eviter-les-controles-ue
  16. terrienne

    écoutez ceci :

    ce discours date de 1992 et RIEN n'a changé, ou alors EN PIRE.
  17. Mark Lynas, l'auteur de l'intéressant Six Degrees - espérons que la version française soit bientôt en rayon - a publié dans le Guardian du 13 juin dernier un article qui raconte le récent exercice d'un think tank (le Stockholm Netwok) qui a bâti 3 scénarios possibles pour le futur, un peu à la mode de Shell. Le premier scénario s'appelle Agree And Ignore (se mettre d'accord et ignorer) : les gouvernements s'engagent à entreprendre des actions pour réduire le changement climatique, mais ne tiennent pas les objectifs qu'il se sont fixés. "Cela vous rappelle quelque chose ?" commente cyniquement Lynas. Le second s'appelle Kyoto Plus : "Dans celui-ci, les gouvernements signent un accord fort en 2009 à Copenhague, qui engagent les pays industrialisé s dans un nouveau cycle d'objectifs style Kyoto, tandis que les pays émergents les rejoignent au fur et à mesure qu'ils atteignent le stade du "monde développé". Ce scénario représente le meilleur résultat qui puisse déboucher de façon plausible du processus en cours." Enfin, le dernier scénario - Step Change, soit changement en rupture - repose sur l'arrivée prochaine (2010-2011) de catastrophes naturelles telles qu'elles provoquent une évolution radicale de la posture des décideurs mondiaux. Les approches nationales de réduction de gaz à effet de serre dans les pays consommateurs sont abandonnées au profit de droits d'extraction limités, accordés par l'ONU aux entreprises qui extraient du sol les combustibles fossiles ; il s'agit là d'un angle d'attaque qui n'est pas sans rappeler celui que nous avions adopté dans les Douze Salopeurs : examinons le mal à la racine plutôt qu'à l'autre bout de la chaîne. La propagation du prix de ces droits jusqu'au consommateur final réussirait, plus sûrement que l'approche à la Kyoto, à faire drastiquement baisser la demande. Le think tank a eu ensuite la bonne idée de demander au Hadley Center, le plus important et le plus prestigieux établissement britannique de recherche en climatologie, d'injecter ces scénarios dans leurs modèles climatiques. Résultat des courses : Step Change entraîne une élévation de la température planétaire de "seulement" +2,89°C, Kyoto Plus de +3,31°C et Agree & Ignore de... +4,85°C. Pour fixer les idées, à +3°C, on devrait voir les premiers ouragans de catégorie 6, l'Amazonie disparaîtra sous la pression conjuguée de la sécheresse et des feux de forêt et les tempêtes d'équinoxe pourraient ruiner quelques pièces essentielles de notre littoral. A +5°C, nous aurons changé de planète. Seul le Nord de l'Europe bénéficiera encore d'un climat supportable par l'homme - mais malheureusement, ses sols acides seront bien incapables de se transformer en grandes plaines céréalières. L'Europe du Sud sera devenue durablement désertique. On fait souvent appel à la théorie des jeux et ses incontournables équilibres de Nash pour proposer des solutions politiques viables aux questions environnementales. Par exemple, le marché des crédits d'émission se justifierait par le fait qu'une entreprise finira par préférer réduire ses émissions par de judicieux investissements, plutôt que d'acheter éternellement des droits à polluer. A la lumière de cette théorie, on peut comprendre qu'un décideur, finalement, préférera choisir l'option faible du scénario Agree & Ignore : en l'absence d'un cataclysme à la Pearl Harbour qui prépare l'opinion à n'accepter "que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur", aucun élu n'acceptera de prendre le risque d'être impopulaire à imposer des mesures qui se seront révélées a posteriori à peine moins inefficaces que l'inaction totale. Aerobar Films Articles sur les mêmes thèmes: Les séismes majeurs secouent toute (http://www.naturavo x.fr/article. php3?id_article= 4462) Atlas de l'Afrique : un bijou (http://www.naturavo x.fr/article. php3?id_article= 4406) Les conflits du changement climatique (http://www.naturavo x.fr/article. php3?id_article= 4362) Pétrole et déforestation en Equateur (http://www.naturavo x.fr/article. php3?id_article= 4211) La guerre des glaces (http://www.naturavo x.fr/article. php3?id_article= 4179) Energie : les politiques ne savent (http://www.naturavo x.fr/article. php3?id_article= 4176) Source: http://www.naturavo x.fr/article. php3?id_article= 4434
  18. La sociologie politique éclaire bien des comportements, explique bien des succès ou des échecs et, comme en psychanalyse, la révélation du conflit intrapsychique permet la résolution du symptôme, la connaissance des causes devant mieux prémunir contre les effets pervers. Le militant écologiste aime la palabre, l’analyse, la quête de ce qui sépare, divise, oppose, tout autant que le militant conservateur (il y en a) aspire au culte du chef qui a toujours raison jusqu’au jour où le lion devenu vieux et usé voit ses courtisans rallier son rival honnis. Les premiers nommés participent de la « secte des coupeurs de têtes qui dépassent » et les seconds forment les foules bons enfants des meetings de la droite bête et disciplinée. Les premiers cultivent les perpétuelles querelles internes, se fâchant dès qu’ils ne découvrent pas un clone d’eux-mêmes à leurs côtés, là où les seconds acclament béatement le leader du jour qui saura mieux que quiconque défendre la loi et l’ordre, la morale traditionnelle et les intérêts financiers de ceux qui en possèdent. Les premiers nommés sont sympathiques, honnêtes, désintéressés, émotionnels mais perdant, alors que les seconds, prompts à l’admiration facile, se rangent docilement dans le cortège du vainqueur et gagnent. Réunissez quatre écologistes dans une salle. Quelques heures plus tard, vous aurez trois partis incapables de s’entendre et lors des scrutins électoraux, il n’est pas rare de retrouver quatre ou cinq candidats se réclamant de l’écologie et s’extasiant d’obtenir quelques centaines de voix. Nul ne bénéficie de ce jeu de massacre politique qui aboutit à déconsidérer la seule grande idée qu’ait produit la seconde moitié du XXe siècle. Cet état de fait tient bien évidemment à la jeunesse de cette pensée et il faut historiquement constater que la pensée libérale au 18e siècle, la pensée socialiste au 19e siècle enfantèrent ce même foisonnement brouillon et parfois puéril de mouvements disparates. S’ajoute à cette donnée objective, la psychologie collective de l’écologiste, femme ou homme sensitif, exigeant, pressé de voir porter les valeurs novatrices du respect de la Nature, du rapport à la terre, des relations pacifiées entre les humains et entre les humains et les autres espèces. La droite est le parti de la peur, de la frilosité, de l’atavisme hérité de famille. La gauche socialiste, plombée par les ambitions de personnes, peine à faire entendre ses valeurs d’équité, de redistribution face à la propagande des forces d’argent, maîtres des médias, qui imposent leurs dogmes économiques aussi faux que ressassés. L’extrême-gauche généreuse se complaît dans une attitude purement protestataire qui fait tout autant le profit de la droite affairiste que le Front National fit longtemps les utilitaires de la gauche de gouvernement en stérilisant une partie du vote réactionnaire. A ce tableau peu reluisant, une ombre nouvelle se profile : le contrôle culturel absolu de l’UMP sur les chaînes télévisées. Les élections ne se jouent pas que durant les campagnes électorales et dans les émissions purement politique. Les jeux, les spectacles, les variétés façonnent les esprits et préparent les comportements politiques insidieusement mais efficacement. Sans TF1, le néo-conservatisme masqué ne tiendrait pas la société. Il est temps qu’une force écologiste se lève pour vivifier ce débat escamoté. Une force ! Cela implique l’unité dans le respect des différences des courants de la pensée écologiste, dans l’acceptation des nuances, voire des contradictions, car les mouvements sont riches des réflexions et des caractères qui les composent. Nous, écologistes radicaux dits aussi biocentristes parce que nous élargissons le cercle de l’empathie au vivant, donc à la Nature, reconnaissons l’existence légitime d’autres courants d’écologie politique plus préoccupés d’anthropocentrisme (énergies, environnement, partage du travail), certains de ces thèmes recoupant les nôtres. Une confédération des mouvements écologistes est l’unique voie de secours permettant à notre pensée novatrice d’émerger, de sortir de la marginalité électorale et médiatique. Le parti VERT, vaisseau amiral de l’écologie politique, jouera pleinement son rôle s’il renonce aux querelles de personnes qui gangrènent tant la vie publique pour laisser place aux courants idéologiques, donc parmi d’autres, à la pensée d’écologie radicale, celle qui entend réconcilier l’arbre, l’animal et l’homme. Un parti quasi-confédéral n’exclut nullement des ententes avec les autres partis politiques non écologistes d’opposition à l’Etat UMP. Ce n’est d’ailleurs plus un Etat UMP mais pire, une société UMP que nous confectionnent les propriétaires de « temps de cerveaux disponibles ». J’avoue éprouver une certaine compassion navrée lorsque je constate que quelques centaines de militants amis, au demeurant sincères, porteurs de nos valeurs promues ici, à longueur d’éditoriaux, s’enferment dans un superbe isolement dont rien ne sortira jamais. Que de talents, d’énergies, de convictions écologistes authentiques murés dans un monde imaginaire qui n’est pas celui médiocre dans lequel nous vivons. Pour changer radicalement le monde, il ne suffit pas d’affirmer nos valeurs. D’avoir raison, de mesurer l’éminence d’une catastrophe affectant l’énergie et la biodiversité, Il faut analyser les faits et, partant de ce qu’ils sont, chercher le chemin pour hisser le rocher de sisyphe au sommet de la montagne sans qu’il retombe indéfiniment. L’unité, dans la diversité, est le chemin. Alors, en avant, écologistes de tous les partis et de toutes les nuances ! Ne renoncer à aucune de vos convictions personnelles. Affirmez-les librement et loyalement mais, à l’heure de l’action, face aux périls, face aux agresseurs de la planète, sachez être unis, riches de vos différences. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
  19. libération - samedi 28 juin 2008 Un scandale de fuite radioactive contrarie les plans de Merkel Le gouvernement allemand se serait bien passé de ce nouveau scandale… En milieu de semaine, l’opinion a appris l’existence d’une fuite radioactive dans une ancienne mine de sel reconvertie en centre de stockage à Asse, dans le centre du pays. L’affaire est d’autant plus sensible qu’Angela Merkel vient tout juste de commencer une offensive de charme pro-nucléaire auprès d’une opinion particulièrement rétive. La chancelière allemande attend les élections de l’automne 2009 pour revenir sur la décision prise par le gouvernement Schröder de fermer toutes les centrales nucléaires du pays d’ici à 2020. Endommagés. Retour à Asse, en Basse-Saxe, où 125 000 fûts faiblement radioactifs ont été entreposés à 750 mètres de profondeur entre 1967 et 1978. Mille trois cents autres fûts de déchets «moyennement» radioactifs (mais contenant onze kilos de plutonium) gisent également à 511 mètres de profondeur. Les couches salines, géologiquement stables depuis soixante-dix millions d’années, sont considérées comme quasiment imperméables. Sauf qu’à cet endroit, le sol est en mouvement. Depuis la révélation de l’affaire, la société chargée de gérer le site a dû reconnaître qu’il lui fallait pomper chaque jour, depuis 1988, les 12 mètres cubes d’eau qui s’infiltrent quotidiennement dans la mine et entrent en contact avec un ou plusieurs fût(s) endommagé(s). Ce qui expliquerait que depuis des années, les mesures réalisées sur place font état d’une contamination au césium 137. «Selon les endroits, les relevés sont de trois à onze fois supérieurs à la norme autorisée», admettent aujourd’hui les autorités du Land. Les Verts et les habitants craignent une possible contamination de l’eau potable de la région. Au-delà des faits, le scandale d’Asse choque d’autant plus en Allemagne qu’il met en évidence les limites des systèmes de contrôle et d’information autour du nucléaire civil. Les autorités régionales, compétentes en la matière, n’ont été informées que récemment des fuites radioactives, et n’ont pas prévenu Berlin. Les liquides pompés de la mine sont réinjectés dans d’autres mines désaffectées, sans autorisation de l’autorité de sûreté nucléaire… Longtemps, Asse a été considéré en Allemagne comme un prototype du futur centre de stockage de Gorleben, dont le projet repose dans les tiroirs du gouvernement depuis des années. Depuis la révélation des fuites, Berlin tente de relativiser les points communs entre les deux sites. La période actuelle est, de fait, décisive pour l’avenir du nucléaire civil outre-Rhin. La CDU, le parti de la chancelière, évoque déjà, dans un document consacré à l’avenir de l’énergie en Allemagne, la «renaissance d’une technique nucléaire hautement moderne». «A moyen terme, on ne peut pas renoncer en Allemagne à l’électricité d’origine nucléaire», insistent les auteurs du document. «Absurde». «Fermer les centrales allemandes dans douze ans pour importer du courant nucléaire de République Tchèque, de France ou de Finlande, c’est absurde», estime pour sa part Merkel. La chancelière multiplie depuis des semaines les déclarations de ce type, destinées à préparer l’opinion à un retour au nucléaire si elle était réélue l’an prochain. «Mais il faudra d’abord résoudre la question du stockage des déchets avant d’envisager la construction de nouvelles centrales», avertissent les auteurs du document de la CDU. C’était avant que n’éclate le scandale actuel.
  20. terrienne

    abandons d'ici et d'ailleurs

    j'ai oublié de mettre ma touche personnelle au message précédent qui n'est pas de moi et que je me contente de transmettre : personne n'oblige quiconque à prendre un animal, si on n'est pas prêt à l'assumer TOTALEMENT pendant environ 15 ans, IL NE FAUT PAS EN ADOPTER. il faut juste REFLECHIR avant. c'est aussi simple que ça.
  21. Il faut que vous sachiez... Combien de gens chaque année abandonnent leurs chiens ou leurs chats à chaque été ? Quelques-uns trouvent un refuge mais qu'arrive-t-il aux animaux que les gens ne remarqueront pas? Ces animaux abandonnés seront affamés, blessés, tués sur les routes, piégés, empoisonnés. Ils détruiront le bétail et la faune afin de pouvoir s'alimenter. Très peu trouveront des gens charitables pour les héberger. Il en est de notre responsabilité d'assurer à nos animaux un traitement décent, surtout une fois que nous les avons habitués à compter sur nous. S'il nous est impossible de s'en occuper plus longtemps, il est alors essentiel de penser à leur trouver un nouveau foyer Pour vous sensibiliser un peu plus, je vous laisse lire l'extrait d'une lettre reproduite dans un journal et qui décrit bien ce qui malheureusement, arrive trop souvent. « Je veux que vous sachiez ce qui est advenu de votre chat après l'avoir abandonné. Les premiers jours, il est demeuré tout près d'où vous l'aviez abandonné, attendant votre retour. Après quoi, la faim l'a conduit sur la route, à la recherche d'un abri et de nourriture. Maintenant, il mange tout ce qu'il peut trouver et cette nourriture est souvent pourrie, pleine de vers, constituant une diète chargée de microbes et de maladies. Les chiens et autres animaux le chassent. Il manque de se faire écraser par les automobiles. Mais votre chat est résistant et tenace... J'ai trouvé votre chat aujourd'hui. Il était à côté de ma boîte postale, exactement là où vous vouliez qu'il aille, à la campagne chez un fermier. Malheureusement, il ne pouvait me voir parce que ses yeux étaient fermés à cause d'une infection. On pouvait compter tous ses os à travers son pelage sale, et il ne pouvait manger parce que son estomac était déjà rempli, gonflé par les vers et la faim. Trop faible pour se tenir sur ses pattes, il a émis un faible son, destiné à vous son propriétaire légitime. Maintenant il est mort. Croyez-vous l'avoir traité d'une façon humaine? » Autre témoignage : « J'ai commencé à recevoir des nouveaux vagabonds aujourd’hui. Je les appelle comme cela car ce nom est plus digne que chat de ruelle. Je l'ai vu ce chat tout maigre et à moitié mort. J'essaie de les soigner et de les nourrir, mais il y en a toujours beaucoup trop. Même chose pour les chiens. J'ai vu des gens débarquer leur chien sur la Trans-Canadienne. Le chien s'est assis en pensant que son maître reviendrait. Mais quand il a réalisé que son maître s'en allait. Il a couru derrière la voiture pour se faire écraser plus loin. Nous n'avons rien pu faire pour le sauver. » S'il vous plaît, ayez du coeur ! Si ce texte vous a touché, distribuez quelques copies par courrier électronique! Peut-être sauverez-vous un petit animal d'une mort certaine et cruelle !
  22. terrienne

    la plus grande épreuve

    le lien n'est pas passé dans mon message précédent : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2059
  23. Yves Cochet : La plus grande épreuve qu'ait jamais affrontée l'humanité Voir les videos des conférences d'Yves Cochet ICI. Dans la première partie de son intervention, Yves Cochet rappelle les fondamentaux sur le poids de l’énergie fossile, 85% du total, et la perspective du pic énergétique, vraisemblablement bien plus proche que les projections jusqu’alors optimistes de l’AIE ne le prévoient. Il passe ensuite en revue les impacts de la crise de l’énergie qui s’annonce sur tous les aspects de notre vie, de l’activité économique aux transports, à l’habitat et l’alimentation. Le temps va nous manquer, avertit-il, pour procéder à la reconversion de nos sociétés, dont le modèle de croissance est indissociable d’une énergie bon marché toujours plus abondante. Yves Cochet suggère quatre axes de transformation : >>> Autosuffisance locale et régionale >>> Décentralisation géographique des pouvoirs >>> Relocalisation économique >>> Planification concertée et quotas Morceaux choisis : C’est au-delà de ce que l’on peut imaginer. Je pense que si on n’a pas la base factuelle, on se trompe complètement sur les politiques à suivre. C’est pour ça que Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy ou 99% de mes collègues dans les gouvernements en France en Europe et ailleurs, se trompent totalement sur les politiques à mener, y compris le Grenelle de l’Environnement, qui sont des billevesées absolues. Ils ont une vision continuiste de l’histoire. En gros, demain sera à peu près comme aujourd’hui, et même disent-ils, en mieux. Tout cela est totalement faux. Ce que je vous dis là, c’est qu’il va arriver un accident comme jamais il n’est arrivé dans l’histoire de l’humanité depuis homo sapiens il y a cinquante mille ans. Il y a une opposition majeure entre deux modèles, deux visions d’avenir. Les cornucopiens [1] , les espèces d’optimistes béats, qui sont des théologiens de la croissance, qui pensent que la croissance c’est pour toujours, et ceux qui pensent qu’il faut regarder les faits les plus durs, et que ça va décroître. L’industrie des transports, aujourd’hui c’est plus vite, plus loin, plus souvent, moins cher. On a un droit à la mobilité. C’est un privilège d’ultra riches qui ne se rendent pas compte que plus de la moitié de l’humanité n’a aucun droit à la mobilité. C’est ce que les européens ont mis en œuvre depuis soixante ans. La décennie 2010-2020, c’est la décennie de tous les dangers. Il va falloir s’habituer à aller moins vite, moins loin, moins souvent. L’énergie sera beaucoup plus chère, qu’on le veuille ou non. Avec la déplétion pétrolière, l’aviation va avoir beaucoup de mal. En 2015, les compagnies low-cost sont mortes. C’est une rupture de civilisation. Il faut apprendre à penser l’impensable. A changer totalement notre mode de vie. Il faut l’anticiper si l’on veut sauvegarder la démocratie, sinon elle en mourra. C’est maintenant qu’il faut faire preuve de la plus grande créativité politique. Il faut avoir une imagination débordante pour changer le monde. Si on a le conformisme du PS ou de l’UMP, c’est cuit... Voir les videos des conférences d'Yves Cochet ICI. Sur le web : Collectif parisien pour la décroissance [1] Néologisme bâti sur « cornucopia », corne d’abondance. Sources Contre Info
  24. cette nana est une grosse conne ! elle n'a "réussi" à la télé que parce que sa mère, nicole courcel, est une actrice ayant eu sa petite heure de gloire dans les années 50. http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicole_Courcel
  25. Cette chronique traite du désordre de « leur » monde, du désordre des esprits, du désordre d’une idéologie libérale dévoyée qui tient le système global sous son joug impitoyable. Le monde est aujourd’hui pris, paraît-il, d’une frénésie vertueuse de régulations pour tenter de stopper la crise du prix de l’or noir, laquelle est due à la fièvre de la spéculation, conséquence de la rapacité de systèmes prédateurs que personne n’envisage vraiment de réguler. Les aspects de la dérégulation s’expriment à partir de seuils, d’entrées et de points d’ancrages des crises. Nous devrons, individuellement, au plus prés de notre quotidien et collectivement, en réseau, établir les liens entre les systèmes en crise, montrer leur interdépendance, dire d’évidence que les crises, spécifiques croit-on à chaque système, s’enclenchent les unes après les autres, qu’elles s’interpénètrent et interagissent entre elles. Nous constaterons que les systèmes qui ne sont pas encore en crise visible seront inévitablement entraînés, contaminés comme par un virus pour lequel « ils » ont le remède mais « qu’ils » refusent de fabriquer à doses massives sous prétexte de son coût élevé, pour qu’il reste « leur » propriété ou encore qu’il élimine « leurs » concurrents. Les systèmes financiers et économiques, les organismes régulateurs et de contrôles sont entre les mains de spéculateurs et autres responsables qui n’ont pas la moindre intention de modifier un système qui leur rapporte trop. Autant demander à un alcoolique dépendant de s’arrêter de boire parce que çà le tue ! Comme le parasite qui tue l’organisme qui le fait vivre, contrairement au symbiote qui vit d’un échange gagnant/gagnant, ces systèmes iront jusqu’au bout de leur logique suicidaire à l’exemple de tout organisme ou organisation qui refuse de se modifier ainsi que ses pratiques. C’est ainsi que nous découvrons la trahison du dogme libéral par ceux-là même qui sont censés le défendre. Par exemple, ces gouvernements qui s’apprêtent à « nationaliser » à grands frais les pertes de tout ordre pour sauver le monde financier et économique de ses excès divers, conduisant inéluctablement le système général au désastre. Le cas du sauvetage de cette banque, la Northern Rock, ou la City de Londres a laissé faire en détournant les yeux, est significatif de ce qui nous attend. Comme de bien entendu, cela ne servira à rien. En terme d’analyse systémique, l’on désigne cette procédure comme « faire un peu plus de la même chose » et bien évidemment comme toujours au bénéfice d’une minorité. • Ce qui nous attend, ce n’est pas une prise de conscience et le changement de nos pratiques financières, économiques, sociales, environnementales, etc. • Ce qui nous attend, c’est le sacrifice, la rigueur, la régression pour l’Occident, probablement la guerre, ou les guerres, à moyen terme avec les pays du tiers monde, voire émergeants et pourquoi pas au sein même du modèle occidental, à l’exemple du Liban, anciennement Suisse du moyen orient aujourd’hui dévasté par ses luttes fratricides. • Ce qui nous attend, c’est une utilisation et une justification et donc un accroissement de l’activité des intégristes en particulier musulmans, comme une réponse singulière à la crise systémique générale, totale et globale. • Ce qui nous attend, c’est des famines monstrueuses, l’écologie mise aux oubliettes, un environnement et une vie plurielle de plus en plus dévastés. • Ce qui nous attend c’est des rétroactions planétaires de plus en plus violentes, de plus en plus meurtrières et de moins en moins maîtrisables Ce monde n’est pas le nôtre ! Nous devons entrer en RESISTANCE. • Il est temps de se lever et de s’opposer. Les accommodements, les discours apaisants et bien pensants ont fait leur temps. Le temps de la lucidité et de la radicalité est venu, c’est à nous de prendre en main notre destin, et celui de la planète, en terme d’économie, de finances, d’écologie, d’environnement. • Il est temps de faire ce qui est bon pour nous et par conséquence pour l’écosystème qui nous englobe. • Il est temps de nous défendre, de défendre également nos valeurs et nos cultures, car si nous devons nous ouvrir à d’autres valeurs et d’autres cultures, celles ci ne peuvent en aucun cas s’exprimer envers nous en terme d’antagonisme. • Il est temps de s’ouvrir en réseau, de faire taire les divergences qui nous isolent et nous rendent inefficaces, de se rassembler dans l’action sur des objets et des objectifs à partir de finalités que nous avons en commun : « pour le vivant et pour rester vivants ! » Comme toujours durant les grandes crises qui nous entraînent tous, des hommes et des femmes se lèvent et répondent présent. Ils se rassemblent et ils portent une réponse qui change le monde. C’est à cela qu’il faut s’inviter ! Osons changer pour changer le monde ! Francis NERI 25 06 08
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