Nhakyrielle

Stephy, franchement, s'ils ne te demandent rien, ne paye rien. Et si tu payes, n'oublie pas de faire signer un papier comme quoi ils ont reçu ton paiement, et en garanti de quoi. N'oublie pas de te couvrir maintenant que le petiot semble tirer d'affaire. C'est plutôt bon signe que le véto accepte de communiquer avec toi: celà veut dire qu'il ne lui ont pas interdit, donc qu'ils sont sans doute conscients de leur part de responsabilité. Bon courage pour la suite.

Si ça se passe à l'amiable, la plupart du temps, tu sais ce qu'il en est. J'ai toujours eu à faire à des vétos sympas de ce côté-là. Sinon, le véto peut juste faire un certificat médical sans précision, et direction le tribunal qui t'oblige à payer. A moins de rentrer dans toute une procédure compliquée. Mais pour les cas dont j'ai eu connaissance, l'éleveur a toujours été condamné à payer au final. Je suis d'accord que ce n'est pas normal, mais à partir du moment où nos chatons sont vendus, nous n'avons plus aucun droit sur eux.

En France, quand tu n'es pas le propriétaire, t'es juste bon à payer. Point barre. PS: Kelpie a raison pour le transport, il faut aussi le titre de transport, théoriquement. Je savais pour l'agréement du véhicule, mais je ne savais pas qu'il y avait un titre de transport. PS bis: pour l'abattoir aussi, il faut, maintenant.

Là, j'ai un GROS pb: il faudrait que les éleveurs de chiens et de chats aient un certificat de convoyeurs poru transporter leurs propres animaux (je ne parle pas de l'agréement du véhicule, c'est autre chose), alors que les agriculteurs n'en ont pas besoin lorsqu'ils emmènent leur bétail à l'abattoir? Y'a pas comme un hic niveau législation, là?

Pardonne moi Myriam, mais j'ai pas bien compris ce que tu m'expliquais, oupssssssss, je dois pas avoir la tête dans le bon sens Merci En clair: annulation de la vente, sans avoir à rembourser l'acompte car "cas de force majeur" = le chaton serait en danger s'il était livré. Tout à l'heure, pas eu le temps de te dire que j'espérais qu'il s'en sortirait, mais je croise les doigts.

Une autre chatte qui vient des quais... 50% des cas de PIF chez mon premier véto venaient de cet endroit. Coronavirus extrêmement méchants, doublés d'autres pathogènes (calicivirus en particulier). Ton chaton, Steffy, était déjà affaibli par sa diarrhée. Si j'étais toi, je proposerais de le reprendre et de rembourser. Parfois, pour sauver un chaton, il faut accepter de se faire avoir. Et tu demande à ton propre véto de se mettre en relation avec le leur. Ensuite, si tu arrives à soigner le loulou (ce que je te souhaite), tu pourras toujours tenter une médiation avec eux. Mais là, de toute évidence, ils se sont fait laver le cerveau par les animaleries des quais. Sophiline, j'ai appris récemment que concernant les réservations de vacances, les tribunaux pouvaient considérer que le fait pour le voyagiste d'avoir avancé une partie de l'argent du voyage pouvait constituer un cas de force majeur empêchant le remboursement du voyage... Alors, bon, le risque de maladie pour le chaton qu'on livre, ça doit quand-même valoir aussi, non?

Sauf dans l'agriculture, justement... Pour le reste, il me paraît évident que nous ne croisons pas les mêmes gens. Mais ça fait longtemps que j'ai compris que j'étais une extraterrestre qui vivait sur une autre planète. Débat clos pour ce qui me concerne.

A condition d'avoir une notion de concurrence en élevage... Or, je vois mal comment on peut penser "concurrence" si on pense "amélioration de la race"... Mais il paraît que je suis kône.

A faire plaisir. A rendre ce qu'un éleveur passionné nous a donné en son temps. A voir briller des yeux. A savoir qu'on n'a pas besoin de cet argent-là pour vivre. A faire iech' des éleveurs indélicats. A obliger Nad à la masturbation mentale pour tenter de les comprendre. Etc, etc, etc... Tout se justifie dans la vie, chère Nad. Tiens, ça me fait penser que la mère d'une élève a vu des york à 4000 euros! J'ai failli en tomber de ma chaise.

Là-dessus, je te rejoins, mais il se trouve que le terme "familial" a, au moins en chats, un sens reconnu par le ministère, sinon par la loi, vu que le dit ministère avait, en son temps, reçu (grâce à l'appui du SNPCC, au passage) une asso dite "de défense de l'élevage familial félin". Familial voulant dire bel et bien "en habitation", ie, locaux intégrés à l'habitation, et non pas séparée de l'habitation. Ce qui ne veut pas dire, justement et précisément, absence de locaux dédiés à l'élevage. Ceci dit, de nombreux éleveurs félins utilisent ce terme de façon erronée, et en toute connaissance de cause. Ceci dit aussi, je n'apporte aucun jugement de valeurs sur le fait que les reproducteurs soient ou non à la maison. Je crois que tous peuvent cohabiter.

Tiens, je n'y avais pas pensé à celle-là: fixer le prix de ses animaux en fonction de la taille de la tête de l'éleveur... Mais tu as, je le crains, tout à fait raison.

Euh... sauf que "éleveur familial", ça ne veut pas dire "non déclaré", ça veut dire un certain mode d'élevage. Rien à voir avec les autres adjectifs.

Et j'me plains de Bella la pisseuse? P'tite joueuse la Bella! Nad, y'a des jours où je me demande si tu n'es pas maudite.

Je vais être très terre à terre: le prix se calcule bêtement en fonction de l'offre et de la demande. Après, vous pouvez sortir tout un discours marketing pour justifier votre prix, mais dans les faits, si vous êtes dans une région où l'offre dépasse la demande, les prix baisseront, alors que dans une région où la demande dépasse l'offre, les prix grimperont. Même raisonnement avec la période de l'année, sauf pour les petits malins qui peuvent se permettre d'attendre pour vendre... sauf que l'âge du chaton fait aussi baisser son prix, donc... Donc, pour fixer le prix d'un chaton: 1. Regarder le prix moyen indiqué par le club de race. 2. Evaluer la qualité du chaton par rapport à ce qui se fait chez les autres éleveurs. 3. Vérifier le nombre d'annonces de vente de chatons semblables aux vôtres. 4. Augmenter ou baisser le prix par rapport au prix moyen en fonction des réponses aux questions 2 et 3. 5. En cas d'absence de "touche", se résoudre à laisser tomber l'aspect 2.

Il est inutile de pratiquer de tels examens si le facteur génétique n'est pas clairement soupçonné: il faut d'abord une intervention du club de race pour déterminer la fréquence d'apparition du trouble. Ensuite, on fait des examens pour vérifier que les troubles apparemment identiques le sont bien. Mais si aucun lien génétique n'est trouvé en étudiant les pedigrees, je ne crois pas utile de chercher un facteur génétique.

Si c'est le cas, il faudrait que le club de race se penche sur la question: il y a peut-être un facteur génétique. Ce genre d'étude est de la responsabilité des clubs de race! PS: ce n'est pas parce qu'une vit. B corrige un défaut que ce défaut vient nécessairement d'une carrence en vit. B. Cf explication donnée plus haut.

Les chiens, je ne connais pas, mais les poules que ma grand-mère a perdues ont toutes été bouffées ou simplement tuées par des chiens (des voisins, merci).

Ouais... mes chattes sont spécialistes. Du coup, quand j'en ai une dans ce cas,, je l'ammène 1 ou 2 jours avant les chaleurs. Ca permet de ne pas perturber le cycle.

On m'a conseillé 3 mois, Nad (j'ai vu le véto samedi). Mais ceci n'est valable que pour le FIV. Pour le FeLV, le test détecte le virus, de toute façon. Et pour ce qui me concerne, moi qui pratique les saillies extérieures, il ne me viendrais pas 30 secondes à l'esprit de me présenter chez le mâle sans les tests. Et idem pour les gens qui m'accueillent. La confiance est une très belle chose, mais on ne peut pas l'exiger d'une personne qui ne nous connaît que depuis peu, et qui, en plus, va avoir une relation commerciale avec nous. En ce qui concerne les saillies extèrieures, je n'en ferai absolument pas et pareil pour ma femelle je ne lui présenterai aucun mâle extèrieur , .... C'est un peu paradoxal , tu fais faire des tests et tu vas faire des saillies extèrieures , en fait tu sais pas où tu emmènes tes minettes , t'es bien obligée de faire confiance , y a des trucs qui s'attrape mais qui ne se voit pas .....Là c'est sur que moi je n'en ferai pas .... 1. J'ai bien dit que je faisais les tests pour me couvrir légalement. 2. Le fait que je décide de faire confiance à autrui (et en la robustesse de mes chats, au passage), ne signifie pas que j'exige d'autrui qu'il en fasse autant. Le paradoxe vient du fait que j'ai accolé une réflexion sur les saillies et une sur la demande des tests par un acheteur potentiel, sorry. Accessoirement, je fais aussi d'autres tests de temps à autres, pour savoir où en est la charge viral de mon élevage et son évolution. Mais ceux-là, ils me servent à gérer mon élevage, et à rien d'autres.

Non, en-dessous de 150h par an, on n'est pas redevable de la cotisation de solidarité, même si on est dans les fichiers de la MSA. Et pour tout dire, ils préfèrent très largement qu'on déclare moins de 150h, car vu qu'on est souvent déficitaire (au fait, Nad, normalement, c'est 3 années au-delà de l'année de création), on leur coûte de l'argent quand on est cotisant solidaire.

De toute évidence, nous n'avons pas les mêmes sphères d'élevage.

Théoriquement non... Pratiquement, pour le FIV, j'ai connu un cas fort curieux. Et démêler le problème a été dur dur. L'acheteur et l'éleveur ont tous les deux perdu de l'argent dans l'affaire. Et encore, sans passer par la case tribunal (on est arrivé à un accord dit "à l'amiable"). Le plus probable dans ce cas, c'est qu'on se trouve en face de faux positifs. Ou de faux tests des parents, bien-sûr.

On m'a conseillé 3 mois, Nad (j'ai vu le véto samedi). Mais ceci n'est valable que pour le FIV. Pour le FeLV, le test détecte le virus, de toute façon. Et pour ce qui me concerne, moi qui pratique les saillies extérieures, il ne me viendrais pas 30 secondes à l'esprit de me présenter chez le mâle sans les tests. Et idem pour les gens qui m'accueillent. La confiance est une très belle chose, mais on ne peut pas l'exiger d'une personne qui ne nous connaît que depuis peu, et qui, en plus, va avoir une relation commerciale avec nous.

Le FeLV est un vice rédhibitoire... bien pire qu'un vice caché. Les tests permettent à l'éleveur de prouver sa bonne foi, ce qui est un atout considérable en cas de litige (ça n'empêchera pas l'annulation de la vente, mais ça évitera les dommages et intérêts).

Intérêt légal pour ce qui me concerne: ça fait preuve devant un tribunal, au cas où un mauvais client viendrait m'accuser de lui avoir vendu un chaton positif. Mika: on se demande... Le problème avec les tests biologiques, c'est que le 100% ou le risque 0 n'existent pas et n'existeront jamais. Mais c'est comme pour la médecine humaine: on n'a plus le droit de se tromper. Je sais bien que c'est dur à entendre, parce que ce sont des vies qui sont en jeu, mais aucun homme ne sera jamais un dieu. Même avec tous les tests qu'il pourra pratiquer.