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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Max|mum-leterrarium

    Escuro

    Voici ma petite terreur qui ne sait pas qu'il est petit. Il mord sans avertissement et même les appareils-photos.
  2. Voici un petit update photo de ce gros cochon qui dévore tout ce qu'il peut. Il a pris du poids c'est incroyable.
  3. Les petits sont tous au stade 2 encore. Par contre, la coloration commence à apparaître sur chacun d'eux, certains plus que d'autres.
  4. Voici une photo du nouveau né un peu en retard
  5. Eh oui, jour de mue est arrivé. On voit très bien la préparation à la mue de la mygale avec sa toile au sol et tout
  6. L'origine des varans, ces lézards carnivores, révélée par la génétique On en sait un peu plus sur l'histoire évolutive de ce curieux groupe auquel appartiennent les varans. Des outils génétiques viennent de préciser l’origine de leurs ancêtres. Ces lézards carnivores et venimeux auraient conquis deux continents supplémentaires, l'Afrique et l'Australie, au départ de… l’Asie, mais à quelles périodes ? Les varans sont une famille de lézards carnivores de l'Ancien Monde comprenant 73 espèces réparties entre l'Afrique et l'Australie. Ils forment avec les serpents, dont ils ne sont pourtant pas proches, et les iguanes, un grand groupe appelé Toxicofera en raison de leur capacité à produire du venin. Ces reptiles sont très bien représentés en Asie, en Indonésie et en Australie puisque 67 espèces peuplent ces contrées. Les membres indo-australiens vivant en Nouvelle-Guinée, sur les îles Salomon, sur les îles de la Sonde et en Australie (soit 27 espèces), présentent une très grande variété de tailles, de niches écologiques et de régimes alimentaires. On dénombre en effet : de très petits insectivores comme Varanus brevicauda, le plus petit varan du monde (30 cm) ; de petits prédateurs de reptiles comme Varanus eremius ; des espèces aquatiques, dont on peut citer Varanus mertensi ; de grands charognards à l'image de Varanus varius ; et enfin des prédateurs géants comme Varanus giganteus et Varanus komodoensis, le dragon de Komodo, qui se nourrit de cerfs, de cochons sauvages et même exceptionnellement d'êtres humains. Pour bien comprendre l’histoire biogéographique de ces organismes, une équipe internationale comprenant des chercheurs français du laboratoire Systématique, adaptation, évolution (SAE, UPMC) vient de séquencer 5 gènes nucléaires et mitochondriaux chez de nombreux représentants des familles de lézards anguimorphes, y compris donc chez 38 espèces de varans. Une telle approche a notamment permis une datation des différentes étapes de l'histoire évolutive du groupe. Les résultats ont été publiés dans la revue Biology Letters. Des varans proches de leurs cousins asiatiques En effet, si les varans sont une famille emblématique de reptiles, leur histoire biogéographique reste très controversée puisque trois hypothèses s'affrontent : Une origine asiatique suivie par des événements de dispersion vers l'Afrique et l'Australasie durant le Tertiaire. Une origine africaine puis une dispersion vers l'Asie et l'Australasie durant le Tertiaire. Une origine gondwanienne avant des événements de vicariance (spéciation) liés à la fragmentation des plaques continentales pendant le Jurassique et le Crétacé inférieur. Les résultats de l’étude permettent d'exclure, sans ambiguïté, une origine gondwanienne. Ils montrent que les lignées de lézards les plus proches des varans sont asiatiques, désignant ainsi l'origine des Varanus. Les espèces africaines se sont séparées de leurs homologues asiatiques voici 40 millions d'années, durant le Paléogène. C'est donc bien à partir de l'Asie que les varans ont colonisé l'Afrique, puis, toujours à partir de ce continent, et il y a environ 30 millions d'années, l'Australie, où ils occupent maintenant les niches habituellement prises par les carnivores placentaires sur les autres continents. Source
  7. Il trouve un lézard dans sa tartine Un jeune garçon de dix ans a eu une drôle de surprise au petit-déjeuner. William, un Britannique de dix ans, préparait tranquillement son petit-déjeuner. Comme tous les jours, il coupait des tranches de pain pour s'en faire des tartines, quand il tomba sur quelque chose "qui ressemblait à une feuille d'arbre" au milieu du pain. Après avoir dégagé "la feuille", le garçon a découvert qu'il s'agissait en fait d'un lézard mort, relate Metro. William, surpris et dégoûté, s'est ensuite empressé d'avertir ses parents. Le père de William s'est alors rendu au Tesco, le supermarché dans lequel le pain avait été acheté, pour se plaindre. La réponse de la direction fut que le reptile n'aurait pas pu se faufiler dans le sachet de pain, puisque "le supermarché a des conditions d'hygiène exemplaires". On ignore pour l'heure comment ce lézard est arrivé dans le pain de chez Tesco. Le papa de William, lui, conserve la tranche de pain "lézardée" comme preuve dans son frigo. Source
  8. GHANA : Au ‘‘cabinet’’, un serpent mord les testicules d’un homme GHANA - ACCRA LE 21 JUILLET 2012 koaci.com - Un jeune homme de 32 ans qui est allé au WC en brousse à Winneba, une localité dans la région centrale du Ghana, pour faire ses besoins s’est fait mordre les testicules par un serpent venimeux. Selon notre confrère TheMonteOz, qui a rapporté la nouvelle, l’homme qui n’a pas survécu à la morsure de ce serpent a été découvert mort dans un champ de manioc situé sur la route allant de Winneba à Cape Coast. A en croire le témoignage d’Agnès Kwaw, une revendeuse de fruits au bord de la route, le jeune homme était venu pour acheter des fruits. S’étant retiré pour uriner, le jeune homme une fois la route traversée, prit la direction d’un champ de manioc pour aller faire ses besoins. Mais quelques instants après, la revendeuse a affirmé avoir entendu un cri alarmant après que son client se soit entré dans la brousse. Dès lors, avoua Agnès Kwaw « j'ai alerté mon mari». Quand l’homme s’est mit à repérer la direction d’où parvenait l’agonie, quelle ne fut sa surprise de découvrir un homme gisant dans une mare de sang avec un serpent qui cherchait une échappatoire dans la culotte de la victime. Grace à sa carte d’électeur ghanéen, les investigations sur le champ ont permis d’identifier la victime qui a pour nom de référence Edward Yaw Bergeson avec son lieu d’origine, Cape Coast. Le tout a été facilité par son téléphone qui a permis de joindre ses proches. Le corps de la victime a été transporté à la morgue de la région centrale du Ghana pour des formalités. Cet incident malheureux doit être une occasion pour les agents des services d’hygiène à rappeler aux landlords et landladies (des propriétaires de maisons) dans certains quartiers précaires à Accra à adapter leurs maisons avec des facilités telle que des toilettes surtout des WC dans les cours communes et non à l’extérieur des maisons avec l’intention de générer des fonds. Aux citadins qui prennent le goût de déféquer en plein air et en brousse, ils doivent cesser ces pratiques car la mésaventure d’Edward qui a été mordu mortellement aux testicules peut arriver aux contrevenants. Mensah,KOACI.COM ACCRA; copyright koaci.com Source
  9. 551 Ouarglis piqués par des scorpions Une femme, âgée d'une vingtaine d'années, piquée à trois reprises par un scorpion a perdu la vue, selon une source médicale à l'hôpital de Ouargla, qui a précisé que la patiente, qui a reçu les soins et antidotes nécessaires, a été gardée en observation. Des analyses et recherches seront menées par les médecins pour déterminer l'origine exacte de cette cécité chez la patiente, a indiqué le médecin du service d'envenimation scorpionnique au niveau de cette structure médicale. Un ophtalmologue a relevé, de son côté, que la perte du sens de la vue chez une victime d'envenimation scorpionnique est un fait rarissime. La wilaya de Ouargla a enregistré depuis le début de la période estivale 552 cas d'envenimation scorpionnique ayant entraîné deux décès, un enfant de huit ans et un nourrisson de huit mois. Source
  10. Deuxième chronique (exceptionnellement) du 8 juin 2012
  11. En bref : les télomères, boîte noire des tortues Luth Reines de la nage et de la longévité, les tortues Luth posséderaient des extrémités de chromosomes ne se raccourcissant pas avec l’âge, à l’inverse de la situation rencontrée chez l’Homme. La taille de leurs télomères varierait tout de même en fonction des stratégies de migration et de leur qualité reproductrice, fournissant ainsi de précieuses informations sur leur cycle de vie. Les télomères sont les gardiens de la stabilité des extrémités des chromosomes. Chez l'Homme, ils raccourcissent au cours des divisions cellulaires jusqu’à déclencher la sénescence de la cellule, un phénomène impliqué dans le vieillissement global de l'organisme. Plusieurs études s’accordent pour affirmer que les stress environnementaux et physiologiques seraient susceptibles d'accélérer ce raccourcissement, indépendamment de la division cellulaire. Une équipe de l'Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC) a étudié cette érosion télomérique chez la tortue Luth afin de comprendre la variabilité des capacités reproductrices de cette espèce. Près de 40 tortues venues pondre sur la plage de Yalimapo, en Guyane, ont ainsi fait l’objet d'analyses morphologiques et sanguines. Le nombre d’œufs pondus par spécimen a également été comptabilisé. Le but était de déterminer si la durée de migration (de 2 ou 3 ans), séparant deux saisons de reproduction, pouvait être associée à un stress reproductif final agissant sur la longueur des télomères. Les résultats sont présentés dans la revue Plos One. Contrairement à ceux de l'Homme, les télomères des tortues Luth ne raccourciraient pas avec l'âge, ce qui pourrait ainsi contribuer à leur remarquable longévité. Par ailleurs, un lien a été établi entre la durée des migrations et le nombre d’œufs pondus : il est plus important lorsque les reptiles ont passé 3 ans en mer. Les tortues, parties pendant 2 ans, présenteraient en effet des télomères plus courts. Restaurer ses réserves énergétiques en un temps limité entraînerait un coût physiologique important pour l'animal et, in fine, un impact négatif sur l'effort reproducteur de la saison. Les télomères semblent donc être un lien entre les différentes stratégies de migration et l'effort de reproduction des tortues Luth en Guyane. Source
  12. Sauvons notre Iguane patrimonial en Guadeloupe La Guadeloupe abrite la plus importante population d’Iguane délicat, une espèce endémique de quelques îles de l’arc antillais, classée en danger par la liste rouge de l’IUCN (union internationale pour la conservation de la nature). C’est pourquoi, l’Etat met en oeuvre un plan national d’actions (PNA) aux Antilles françaises animé par l’Office National de la Chasse, Faune Sauvage (ONCFS). Un inventaire a été réalisé par le Groupe d’études et de conservation de l’Iguane des Petites Antilles en Guadeloupe (GECIPAG) que l’Association Le Gaïac actualise, afin de localiser les dernières populations de l’Iguane délicat en Grande-Terre et Basse-Terre. Des protocoles de captures des individus permettent d’améliorer les connaissances concernant la génétique des deux espèces. Un arrêté ministériel de protection à réviser La DEAL de la Guadeloupe a confié à l’ONCFS, par convention, le soin de proposer en priorité un nouvel arrêté ministériel progégeant les reptiles et amphibiens locaux, excluant Iguana iguana (Iguane commun). Ce dernier prolifère notamment aux Saintes, contribue fortement à la disparition de l’autre espèce par hybridation. Or les deux espèces sont protégées par arrêté ministériel depuis le 17 février 1989 ; il est donc opportun de modifier l’arrêté en question afin de pouvoir réguler les populations d’Iguane commun désormais considérées comme envahissantes. Améliorer la connaissance pour sauvegarder l’espèce endémique : Un partenariat avec des Etablissements publics (PNG), association et ONCFS a permis de finaliser le plan de sauvetage des derniers individus d’Iguane délicat (contre la menace d’hybridation avec l’Iguane commun) de la Basse-Terre. Il s’agira ensuite de les transporter vers l’îlet Kahouanne situé en coeur de Parc au nord de Deshaies. ONCFS-Fiche differenciation Iguanes (format pdf - 2.5 Mo) Description : « Iguane des Petites Antilles ou Iguane délicat (Iguana delicatissima) est une espèce endémique de quelques îles de l’arc antillais dont l’archipel de Guadeloupe (Basse-Terre, Grande-Terre, la Désirade, les îles de Petite Terre, les Saintes). Avec plusieurs milliers d’individus de cette espèce, Petite Terre est une réserve naturelle nationale depuis 1998. L’Iguane délicat se distingue essentiellement de l’Iguane commun par une couleur unie sur tout le corps, (sans rayures verticales sur la queue) et par l’absence de plaque subtympanique. Plus d’information sur la gouvernance du plan national d’actions Iguane Source
  13. Une veuve noire près de Lac-Mégantic Une résidente de Frontenac, près de Lac-Mégantic, a eu toute une frousse dimanche dernier lorsqu'elle a découvert une araignée de type veuve noire dans un sac de raisins acheté la veille à l'épicerie. Selon Johanne Minville, conseillère régionale en inspection des aliments au ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, il n'est pas rare de trouver ce type d'araignées dans les fruits importés. Il y a d'ailleurs en moyenne cinq cas par année au Québec. Elle ajoute que par précautions, il est important de bien laver les fruits avec une eau tiède en arrivant de l'épicerie. Source
  14. 182,2 kg de tendresse pour Bouffy, tortue géante des Seychelles Le rendez-vous est désormais pris au flanc de la Vallée heureuse où se niche le parc animalier entièrement dédié aux animaux chéloniens : le mercredi rime avec pesée des plus grosses tortues terrestres (et insulaires) du monde, les géantes des Seychelles. Sur la balance hier, le mâle Bouffy, 55 ans, 70 cm en haut de la carapace… et 182,2 kg affichés sur le cadran. Loin d’être un record, la bête n’avait pourtant pas à rougir de ce chiffre étourdissant. Pour une fois que quelqu’un ne se plaint pas en grimpant sur la balance ! Un peson pour détecter des anomalies de poids Le matériel nécessaire pour soulever une masse de cette envergure (soit un peson capable de supporter 300 kg avec boîtier, sangles et crochets) est arrivé en début de mois. « L’instrument permet de se faire une idée de la croissance de l’animal et de ses données biologiques. Si on détecte une variation flagrante de poids, on peut supposer que la tortue est atteinte d’infections bactériennes ou de parasites internes et externes… », explique l’animalier Julien Quief. Mais pour Bouffy, que nenni ! Doux comme un agneau, à force de caresses (dont il raffole, surtout celles de l’animalière Sarah Monteillet) et attiré par des abricots, c’est sans aucune peine qu’il s’est prêté à l’expérience et a fasciné le public. A ce jour, le record est détenu par Patte de kick, le colocataire de Bouffy : 196 kg le garçon ! Ces deux beaux bébés sont d’autant plus choyés par l’équipe de Françoise Malirach à la Vallée des tortues que leurs ancêtres nés à l’époque pliocène vivaient… au Serrat d’en Vaquer, colline située au sud de Perpignan ! En ce temps, le nom donné à ces bêtes d’1 m de haut pour 1,20 m de long fut Testudo Perpiniana. Si les pèse-personne avaient existé en ce temps-là… >>> La Vallée des Tortues - Suivre La Vallée Heureuse. Tel : 04-68-95-50-50 ou 06-74-18-92-11 Source
  15. Un anaconda paraguayen et un crapaud buffle sont en lutte pour le titre de reine de beauté Le concours de beauté international des animaux a commencé dans le parc de papillon à Ekaterinbourg (l'Oural). Des représentants exotiques de tous les continents veulent obtenir le titre d'un être le plus charmant et joli. Parmi eux une roussette, un anaconda paraguayen, un iguane, un lézard à langue bleue de l'Australie et un crapaud buffle. Le lapin, le furet, le cochon de Guinée, ainsi que l'un des principaux prétendants à la couronne - le hérisson ouralien représentent la Russie dans cette compétition. Tous les volontaires peuvent voter pour l'habitant le plus beau du parc. Le nom du gagnant sera annoncé le 1er août. /L Source
  16. Deux tortues découvertes mortes à Anse-Bertrand et Le Moule Dimanche matin, découverte, d'une autre tortue morte, marquée du numéro : FWI 5419 sur la plage des Alizés au Moule non loin du parcours de santé. La veille, à l'anse Laborde/Anse-Bertrand, une grosse tortue imbriquée — dont la carapace mesure près de 72 cm de long — s'était déjà échouée sur la plage. Ce sont des membres de l'association Kap'Natirel* qui l'ont trouvée. Malheureusement, la tortue était morte.Alerté, Eric Delcroix, coordinateur du plan de restauration des tortues marines de Guadeloupe, s'est rendu sur place pour pratiquer une autopsie. Afin de préserver les baigneurs de ce triste spectacle, la tortue a été déplacée sur un site voisin moins fréquenté, à l'anse Colin. Les blessures observées sur la tortue laissent supposer qu'elle a été victime d'une capture accidentelle par un engin de pêche. * Kap'Natirel a animé le Réseau Tortues Marines de Guadeloupe de 2004 à 2008. L'association apporte un soutien technique, scientifique et logistique à l'ensemble des membres du Réseau. Source
  17. Il trouve un serpent d'un mètre quatre-vingts René, 80 ans, a fait une surprenante rencontre ce lundi matin aux Trois-Ilets : un trigonocéphale d'environ 1,80 mètre ! Parti pour faire « une trace » avec un ami au quartier Viléa, il aperçoit la bête dans la rivière Caverne. René immobilise alors le serpent avec son coutelas, le temps pour son compère d'achever l'animal à coups de bâton. Source
  18. Exploitation de crocodiles Croc farm en situation de survie Le moratoire sur la filière crocodile sera à nouveau discuté à Genève ce mois-ci. Croc farm indique être dans le rouge. «Les crocodiles sont des animaux préhistoriques qui vont diparaître de Madagascar, faute de gestion durable ». Cette phrase pleine de pessimisme a été mentionnée par Jean Christophe Peyre, président directeur général de la Société d'exploitation de ranch de crocodile (Cerca), plus connu sous le nom de Croc farm. Amer, il l'est et pour cause, la société se trouve complètement dans le rouge depuis le moratoire sorti par Cites (Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora) en septembre 2009. Celui-ci interdit à la Grande île l'exportation de l'animal, mort ou vivant, ainsi que ses dérivés. « La filière crocodile a représenté 30% de l'activité faune de Madagascar. L'exploitation a suscité 1,5 milliards d'ariary de revenus. Aujourd'hui, deux sociétés ont fermé leurs portes. Seule Cerca a survécu, mais nous nous trouvons en permanence dans une situation de difficulté », déclare Zoly Randria­natoandro, directeur technique de la société. Cette survie, Croc farm le doit à sa vocation de parc et la réputation de sa cuisine. Les responsables reconnaissent, cependant, qu'en l'absence du revenu engendré par les produits de la maroquinerie, la survie de la société est fortement compromise. C'est pourquoi « nous attendons avec impatience les résultats de la réunion qui se déroulera à Genève le 27 juillet. Une délégation malgache viendra plaidoyer la suspension du moratoire. Nous croisons les doigts pour qu'elle ait enfin du succès », indique toujours Zoly Randria­na­toandro. Problème chronique Ce n'est pas la première fois que ce problème revient sur la table de discussion du Cites, mais jusque là sans résultat positif. Certains acteurs de la filière reprochent à la partie étatique de l'absence de véritable expert dans la délégation, lors des réunions précédentes. La classification des crocodiles dans l'annexe 1 de la Cites amplifie les inquiétudes des opérateurs. « Cet animal se trouve actuellement dans l'annexe deux. La Cites pourrait très bien suspendre le moratoire et le classer dans l'annexe 1. L'animal ne pourrait plus être exploité », explique le directeur technique de « Croc farm ». Paradoxale­ment, cette décision pourrait constituer plus de risque de disparition des crocodiles. Avec leur statut de prédateurs, les être humains veulent leur disparition et détruisent leurs œufs. Avec le système de ranching, ces derniers sont achetés jusqu'à Ar 2000 la pièce, et un trou peut en renfermer jusqu'à 40 unités. Au lieu de les manger, la population les vend. Pour le cas de Croc Farm, 10% des bébés crocodiles sont relâchés dans la nature après l'éclosion. Ce processus est suspendu depuis le moratoire, afin de réduire les charges. Les œufs ont été acheminés par avion. Judicaëlle Saraléa Lundi 16 juillet 2012 Source
  19. La tortue luth En danger critique selon le livre rouge de l’UICN, la tortue luth, Dermochelys coriacea, connaît une baisse dramatique des populations de l’océan Pacifique. Les importantes populations liées à l’Afrique centrale pour leur reproduction sont menacées par les chalutiers industriels, les pollutions par les hydrocarbures, le braconnage des nids. Dans certains pays (Bénin, Togo, Ghana), la graisse des femelles tuées à terre est couramment utilisée. Dans le domaine de la conservation des tortues marines, recherche scientifique et activités de protection sont indissociables. Depuis les années 1950, les zoologistes ont annoncé un déclin des populations de tortues marines. Cette notion d’une possible extinction d’espèces de grands vertébrés est souvent abstraite aux yeux du public. Et le type de menaces a complètement changé en quelques décennies. Les menaces naturelles sur les œufs, les tortues nouveau-nées, les immatures et les adultes sont très nombreuses à terre et en mer, mais on sait que ces éléments s’équilibraient parfaitement autrefois dans les écosystèmes littoraux et marins, avant que l’homme ne surexploite ces espèces pour leur viande, leur graisse, leur sang, leurs cartilages, leur écaille et leurs oeufs. Les menaces humaines « classiques » telles que le braconnage des oeufs et le massacre des femelles sur les plages ne sont plus rien aujourd’hui face aux dangers indirects liés aux activités de développement (infrastructures littorales, exploitation du sable des plages, destruction des fonds marins, pollutions par l’industrie et l’agriculture, érosion due à la construction de ports en eaux profondes, etc.) longtemps ignorés ou sous-estimés. De plus, la pêche industrielle dotée de matériels très dangereux pour les tortues marines fait aujourd’hui beaucoup de victimes. Un modèle arrondi d’hameçon de palangre et un système d’exclusion des chaluts (DET) pourraient permettre, s’ils étaient systématiquement utilisés, de limiter cette mortalité accidentelle. Les pollutions marines physiques et chimiques sont plus insidieuses et compliquées à solutionner. Les techniques de conservation préconisées dans les aires marines protégées sont parfois très contraignantes, mais elles permettent de bien protéger les habitats critiques des tortues. Les campagnes d’information et de sensibilisation dans les villages côtiers africains sont aussi aujourd’hui essentielles dans les plans de conservation. Et par l’écotourisme, il est souvent facile de faire comprendre aux villageois qu’une tortue vivante est plus rentable à long terme qu’une tortue morte. Répartition et biotope Espèce pélagique à très large distribution (régions tropicales à polaires), la tortue luth peut supporter des eaux très froides grâce à un système sanguin de thermorégulation. Ses aires de croissance et d’alimentation en Afrique sont très peu connues. Les sites majeurs se situent au Gabon, au Congo-Brazzaville, en Angola (y compris Cabinda) et les sites mineurs à São Tomé et Príncipe, en Guinée équatoriale, au Cameroun et Ghana, en Côte d’Ivoire, au Libéria, en Sierra Leone, en Afrique du Sud (Tongaland), au Mozambique,… Biologie Le régime alimentaire de la tortue luth est composé essentiellement de méduses. Elle peut en dévorer une cinquantaine par jour. Une femelle pond une centaine d’œufs à chaque montée à terre. Suivant les individus et l’état de santé, la ponte est annuelle ou tous les 2, 3, 4 ans. On observe en moyenne 7 pontes par saison. Description La tortue luth adulte mesure de 1,35 à 1,89 m pour un poids d’environ 340 kg. Le record répertorié est une tortue de 916 kg ! Le nouveau-né mesure en moyenne 6,4 cm pour un poids de 45 g. L’espèce présente une pseudo-carapace sans véritable boîte osseuse rigide ni plaques d’écaille, mais une épaisse couche conjonctive adipeuse et de petites formations osseuses étoilées et articulées en une mosaïque souple, et recouverte d’une peau très fine à l’aspect extérieur de cuir brillant. Elle présente dorsalement cinq crêtes longitudinales tuberculées, deux crêtes latérales et trois carènes peu saillantes sur le plastron. Elle a une grosse tête puissante à front bombé, à museau court, prolongée d’un cou massif. Son bec supérieur est robuste et encoché de deux « dents » triangulaires formant une large encoche médiane, où vient s’emboîter la pointe en crochet de la mâchoire inférieure. Ses membres sont dépourvus de griffes. Auteur : Jacques Frétey pour le Manuel des aires protégées d’Afrique francophone (extrait) Source
  20. L’ALLIGATOR DU MISSISSIPPI : LE DANGER DES BAYOUS La planète des crocodiles fait découvrir une espèce d’alligator farouche et craintive, qui n’hésite pas à surprendre les américains en allant se promener dans leur jardin. Le nombre d’alligators du Mississippi est en constante augmentation depuis les mesures de protection des années 70. Leur habitat étant en régression à cause de la politique d’assèchement des marais, ces reptiles partagent le territoire des hommes. Conséquences : les alligators dévorent parfois les animaux domestiques et les cas de personnes attaquées se sont multipliés. Ces spécimens aiment se prélasser dans des zones ouvertes, spacieuses et ensoleillées. Ils vivent également dans les eaux saumâtres, les marais d’eau salée, les mares et étangs envahis par la végétation, les lacs, les bayous ainsi que les rivières. Pour les trouver : direction le Mississippi, la Caroline, la Géorgie, la Floride, l’Alabama, l’Arkansas, la Louisiane, l’Oklahoma et le Texas. L’alligator adulte se nourrit d’insectes aquatiques, de coquillages, d’escargots, de crustacés, de grenouilles, de salamandres, de serpents, de tortues et d’oiseaux aquatiques. Il peut même dévorer de jeunes alligators. En juin, la femelle construit un nid monticule avec de la boue, des feuilles et d’autres plantes. Elle pond entre 20 et 50 œufs qui éclosent en 65 jours environ. Source
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