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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Un crocodile sur les bords de la Quera S'agissant du cliché qui préoccupe depuis quelques heures les responsables locaux de la sécurité, voici le témoignage recueilli, hier matin, auprès d'une fidèle lectrice qui désire garder l'anonymat : "Etant retraitée de fraîche date, et amatrice de photographie, j'ai pris l'habitude, surtout en fin de semaine, de partir au petit jour me balader avec mon appareil en bandoulière. Cette photo, je l'ai prise ce matin vers 6 h (note de la rédaction : hier matin, donc) sur la rive de la Quera, la rivière qui longe le village, tout en bas, entre les quartiers de la Rouderasse et du Moulin. Je l'ai prise avec un objectif, car j'étais beaucoup plus près du "Veïnat d'en Pouly" que du pont de l'Ille que l'on voit en arrière-plan. Inutile de vous dire que je ne suis pas allée plus loin. J'ai immédiatement fait demi-tour pour avertir mon époux de mon inquiétante rencontre. Puis, le temps de vérifier (en visionnant le cliché sur notre ordinateur) que je n'avais pas rêvé, nous sommes allés ensemble prévenir les autorités… La bête, que je n'ose appeler "crocodile" (ou alligator), mesurait à vue d'oeil plus de deux mètres, et le temps de remballer mon appareil photo et mon objectif dans ma sacoche, elle avait disparu…". Propos recueillis par notre correspondant local. Source
  2. N'est pas éleveur qui veut Les tortues ne sont pas des animaux domestiques, les personnes qui en détiennent doivent donc se conformer à la réglementation relative à la faune sauvage. Certaines espèces sont particulièrement protégées, notamment les tortues terrestres. C'est le cas de la cistude d'Europe et de l'émyde lépreuse, les seules tortues sauvages d'eau douce de France. La cistude était autrefois très présente dans la moitié sud de la région Centre, Indre-et-Loire, Indre, Cher et Loir-et-Cher. De petite taille, à la carapace sombre, peu colorée, cette tortue, de son nom scientifique emys orbicularis, est protégée depuis 1979. On la reconnaît à ses nombreuses tâches jaunes. La cistude reste assez rare et peu commune en Sologne des étangs, bien que sa présence soit encore observée ponctuellement par les associations de protection de l'environnement. La cistude a également souffert d'une redoutable concurrente, la tortue de Floride (trachemys scripta elegans) ou tortue à tempes rouges. Vendues à bas prix dans les animaleries, ces tortues ont été relâchées dans le milieu naturel, étangs et rivières, lorsqu'elles devenaient trop encombrantes pour leur propriétaire. Voraces, résistantes, sans prédateur connu, elles se sont attaquées à la petite faune aquatique, déstabilisant du même coup l'implantation de la cistude d'Europe. Pour détenir une tortue, il est obligatoire de déclarer sa possession en remplissant une demande d'autorisation d'élevage d'agrément. Ce formulaire rempli est à envoyé au service faune sauvage captive de la Direction départementale de la protection des populations. Il est également obligatoire de tenir un registre des entrées et des sorties des tortues. Ce registre permet de justifier à tout moment de l'origine des animaux. Voilà pourquoi il est nécessaire de se procurer, lors de l'achat, les documents d'accompagnement de l'animal et du bon de cession. Pour plus de renseignements, contacter l'ATC (Amis des tortues du Centre) au 06.74.26.73.20 . Source
  3. Christian et ses tortues : une passion silencieuse Dans son jardin de Mont-près-Chambord, Christian élève une quinzaine de tortues avec beaucoup de soins et d’attention. Elles le lui rendent bien. Les férus de tortues parlent en générations, un peu comme les forestiers. La plupart disparaîtront avant leur cher reptile. Vingt ans, cinquante ans, la force de l'âge pour une tortue Hermann correctement élevée. Christian se souvient de sa première petite bête, achetée chez le poissonnier. « Je l'ai gardé vingt ans, elle est morte assez jeune. A 8 ans, mon fils avait la sienne et y veillait avec beaucoup d'attention, j'ai pris la suite au moment où il faisait ses études. » Voilà comment sans trop y croire, on devient accro à ces curieux animaux, aussi silencieux qu'une pierre, à peine plus mobiles et pourtant si attachants. " Toto ", 50 ans, un mâle très virulent Christian y trouve « le plaisir de les voir grandir. » Pour les reconnaître dans leur petit enclos soigneusement aménagé, chacune à son numéro peint sur la carapace. Certaines ont du caractère. « Toto » par exemple, « c'est un mâle très virulent ! Il m'a été donné par une personne qui ne pouvait plus la garder. Mais aucune n'est agressive. » Question soins, rien de sorcier : du pissenlit, de la salade, des fruits et un bassin d'eau. La tortue entre dans son hibernation début novembre, elle s'enterre à l'abri du gel et ressort aux premiers soleils. Le plus sérieux se passe avant, à l'achat et lors de la déclaration obligatoire auprès de la DSV (direction des services vétérinaires). La tortue est un animal protégé, « ce n'est pas un jouet, elle doit être issue d'un élevage déclaré, certifié, munie d'une puce d'identification et il est interdit de la lâcher en pleine nature. » On connaît les conséquences de ces négligences avec les dégâts provoqués par les tortues dites de Floride sur le biotope local. « C'est comme cela que l'on a retrouvé une tortue alligator en Loire. Un animal classé dangereux, capable de vous sectionner un doigt d'un seul coup. Au début, c'est petit, mignon. Avec l'âge ça prend du poids, trente kilos, le bassin est trop petit… Alors on s'en débarrasse ! » Président du Club Nature de Mont-près-Chambord, délégué départemental de l'ATC (Amis des tortues du Centre), Christian ne cesse de mettre en garde les futurs propriétaires. « Ils en prennent pour au moins trente ans, il faut le savoir ! » Henri Lemaire Source
  4. Tu peux m'expliquer ça en privé n'importe quand
  5. Une chance que Nicholas n'a pas vu le message encore. Il viendrait probablement de ce qu'il a vu. C'est-à-dire, deux geckos à crête femelle, un gecko à crête mâle, moi qui tente de leur faire comprendre comment ça marche sous la forme barbie... Je vous laisse imager!
  6. Un serpent exotique d’1,20 mètre découvert à leur réveil Ce jeune couple, parent d’un enfant en bas âge, n’est pas près d’oublier cette rencontre pour le moins inattendue, en plein centre-ville d’Albertville, rue de la République. Hier matin, peu avant 7 heures, ils se sont levés pour s’occuper de leur bébé. Mais leur attention a été attirée, dans un couloir, par la porte menant au compteur électrique, d’ordinaire fermée, mais là, ouverte. Le jeune homme est entré dans le réduit pour tomber nez à nez avec un gros serpent enroulé. "Quelle surprise, quelle horreur !", assure la jeune femme. "Il nous fixait, nous regardait, mais restait calme, nullement menaçant". Le couple a alerté les pompiers albertvillois, avant de prendre en photo leur visiteur. Formés pour ce type d’intervention (mais plus souvent pour des vipères ou des couleuvres), les pompiers sont intervenus avec un crochet à serpent, mettant ensuite le reptile dans un sac, avant qu’un pompier animalier de Chambéry ne le récupère. À première vue, il s’agirait d’un Nac (nouvel animal de compagnie), qui semblerait s’être échappé de chez son propriétaire et serait passé par les conduits techniques pour se retrouver dans l’entrée du couple. Dont on devine aisément la stupeur, d’autant que le reptile mesurait près d’1,20 m de long. "On voit plutôt ça à la télévision ou aux États-Unis", conclut la jeune femme. Source
  7. Les pompiers et le serpent en plastique La famille était paniquée, les enfants mis à l'abri dans la maison. Au téléphone, les pompiers ont bien senti qu'il y avait de la détresse dans la voix qui les appelait. Et pour cause, dans le jardin du pavillon de l'impasse des Tourterelles, à Soyaux, il y avait, samedi après-midi, un méchant serpent qui se prélassait au soleil. C'est la période des premières sorties et les pompiers savent qu'on ne lutte pas contre une phobie. Ils se sont déplacés, ont courageusement investi le jardin et ont fait un sort au reptile... en plastique qui prenait l'air. Source
  8. Le python était en fait une couleuvre américaine Nous avons consacré un article sur la capture, dans un foyer albertvillois, d’un serpent d’1,20 m de long. Nous indiquions qu’il s’agissait d’un python molure albinos. C’était en fait un Elaphe Guttata, soit une couleuvre américaine beaucoup plus répandue en France, totalement inoffensive et faisant partie de ces nouveaux animaux de compagnie (le python mentionné est le privilège d’une petite dizaine de propriétaires sur le territoire). Pour autant, aucune personne ne s’est encore manifestée auprès de la caserne de Chambéry où la couleuvre est installée avec une quinzaine d’autres serpents permettant la formation des pompiers. Source
  9. Pourquoi les toiles d’araignées sont-elles si résistantes ? Ne vous êtes-vous jamais demandé comment de fines toiles d’araignées parvenaient à survivre dans un environnement hostile comme celui de nos forêts ou de nos jardins ? S’il est connu que le fil dont sont faites ces toiles possède des propriétés mécaniques tout à fait exceptionnelles, c’est un autre aspect du secret qui vient d’être levé récemment. Une publication dans Nature [S. Cranford et al., Nonlinear material behaviour of spider silk yields robust webs, Nature 482 (2012) p72] démontre en quoi la structure géométrique des toiles et les propriétés de déformation des fils se combinent pour conférer cette solidité particulière. Encore un bel exemple que nous offre Dame Nature, et qui pourrait bien inspirer beaucoup de chercheurs en sciences des matériaux. La rupture en traction : Ça peut paraître une évidence, mais une des raisons pour lesquelles les toiles d’araignées sont si solides, c’est qu’on peut tirer fort sur le fil avant qu’il ne se casse ! Pour quantifier cette propriété, on fait appel à une quantité appelée résistance à la rupture en traction. Elle se calcule en mesurant la force nécessaire pour rompre un fil, et en la divisant par la section du fil (elle s’exprime donc en Pascals, pour plus de détails voir mon billet sur l’ascenseur spatial). Il se trouve que le fil de toile d’araignée est un des matériaux avec la résistance à la rupture en traction la plus élevée qu’on connaisse, environ 1000 Méga-Pascals (MPa), située quelque part entre l’acier (500 MPa) et le kevlar (3000 MPa). Pour la variété appelée araignée Darwin, découverte en 2009 à Madagascar, cette valeur monte à 1600 MPa, ce qui permet à cette petite araignée de quelques millimètres de construire des toiles géantes pouvant atteindre 3 mètres-carrés et des fils jusqu’à 25 mètres ! On en trouve par exemple au-dessus des cours d’eau malgaches, voyez les images sur le blog de [I. Agnarsson et al., Bioprospecting Finds the Toughest Biological Material: Extraordinary Silk from a Giant Riverine Orb Spider, PLoS One 5, 9 (2010)]. L’exceptionnelle résistance à la rupture en traction des fils d’araignées est donc la première raison qui explique la solidité des toiles, mais ça n’est pas la seule ! Et pour comprendre cela, il faut s’intéresser à la manière dont le fil d’araignée se déforme avant de rompre. Le comportement mécanique des matériaux : Imaginez que l’on prenne un élastique, qu’on en attache une extrémité à un mur, et qu’on tire sur l’autre extrémité avec une certaine force : l’élastique s’allonge. On représente généralement cet allongement en pourcentage : si l’élastique fait initialement 10cm et qu’il s’allonge d’1cm, on a un allongement de 10%, que l’on appelledéformation. Pour caractériser complètement l’élastique, on regarde quelle force on doit appliquer pour obtenir différents niveaux de déformation. On obtient alors une courbe force/déformation, selon le principe représenté sur l'image n°1 dans la galerie. Tous les matériaux ont un comportement mécanique propre, et cela se traduit par des courbes force/déformation différentes. Avant de s’intéresser au cas du fil d’araignée, voyons tout d’abord quelles sont les grandes familles que l’on peut rencontrer. Différents types de comportements : Le premier type de comportement qu’on observe généralement sur ces courbes, c’est celui qu’on appelle justement « comportement élastique ». Il se caractérise par le fait que la courbe est une droite : l’allongement est proportionnel à la force. L’autre aspect important du comportement élastique, c’est que la déformation est réversible : si vous arrêtez de tirer sur l’élastique il reprend sa longueur initiale. Le terme « élastique » ne doit pas vous tromper : la plupart des matériaux peuvent avoir un comportement élastique (et pas seulement les élastiques !). Par exemple si vous tirez sur un fil de métal, il aura un comportement élastique. C’est très difficile à voir à l’œil nu car les déformations sont très faibles, mais on peut effectivement observer qu’elles sont réversibles et proportionnelles à la force qu’on applique. En tout cas au début…car quand on se met à tirer assez fort sur un matériau, même sur un élastique, il finit par ne plus avoir un comportement élastique ! Au-delà d’une certaine force, le matériau se déforme et se ramollit. Ce changement a deux conséquences : la courbe force/allongement s’aplatit un peu (comme sur la figure ci-dessous), mais surtout la déformation devient irréversible (image n°3). Par exemple si vous tirez fort sur un morceau de sac plastique, il s’étire mais ne reprend pas sa forme initiale quand vous arrêtez de tirer. Ce type de comportement mécanique est d’ailleurs justement appelé «comportement plastique». Là aussi ne vous laissez pas tromper, la plupart des matériaux peuvent présenter un comportement plastique, et pas seulement les plastiques ! Enfin si vous tirez vraiment fort, un matériau finit toujours par casser. C’est le point de rupture qui marque la fin de la courbe, et la valeur de la force à la rupture nous donne la résistance à la rupture en traction dont je parlais au début. La courbe image n°4 illustre les différents types de comportement pour un même matériau suivant l’intensité de la force et de la déformation : comportement élastique au début, puis plastique, et enfin la rupture. Et le fil d’araignée dans tout ça ? Nous venons de voir les 3 grands phénomènes qui se produisent dans les matériaux usuels quand on tire dessus : comportement élastique, comportement plastique et rupture. Pour le fil d’araignée, c’est différent ! La courbe force/déformation a une forme assez originale, qui est schématisée ci-contre. Comme vous le voyez, il y a plusieurs parties dans cette courbe : ça commence de manière élastique (c’est une droite), puis si on tire plus fort on observe un ramollissement plastique, la courbe s’aplatit. Jusqu’ici rien de surprenant. Et puis si on continue à tirer, le fil devient soudainement très très rigide, et la courbe remonte abruptement ! Et on finit évidemment par atteindre le point de rupture. Ce qu’il y a de remarquable, c’est la manière dont ce comportement mécanique exotique est relié à la structure microscopique du fil. Au début, les chaînes de protéines qui le composent s’étirent légèrement mais peuvent reprendre leur forme : c’est le régime élastique. Puis si on tire plus fort, les protéines se déplient de manière irréversible, c’est le régime plastique. Enfin quand les protéines deviennent complètement dépliées, elles sont comme un fil très rigide qui ne se déforme plus, et finit par casser. Pour se représenter ce comportement, on peut prendre l’analogie avec un ressort en métal: au début il est élastique, si vous tirez faiblement dessus il reprend sa forme. Puis si vous tirez fort il se déforme et se déplie de manière irréversible. Enfin quand vous avez tout déplié, vous n’avez plus qu’un fil métallique qui lui est très rigide. Et il faut tirer vraiment fort dessus pour le casser. Maintenant que nous comprenons comment fonctionne un fil d’araignée, voyons en quoi il explique les surprenantes propriétés des toiles. Des simulations numériques de toiles d’araignées. Pour comprendre en quoi la courbe force/déformation du fil d’araignée peut jouer un rôle dans la solidité des toiles, il faut s’intéresser à la manière dont ces toiles sont construites. Très souvent, elles sont faites de 2 types de fils : des fils en rayon, et un fil qui fait une spirale du centre vers l’extérieur. La spirale est par exemple très visible sur la photo n°5. Pour faire le lien entre les propriétés du fil et la solidité de la toile, les auteurs du récent papier de Nature ont réalisé des simulations numériques de solidité de toiles, en utilisant comme données d’entrée différents comportements mécaniques : celui du « vrai » fil d’araignée, un comportement purement élastique, et un comportement élastique-plastique. Un point important c’est que dans les 3 cas, les fils sont considérés avec la même résistance à la rupture en traction : ils cassent tous à la même force, mais ce qui change c’est la manière dont ils se déforment avant de casser. Ces simulations numériques permettent donc vraiment d’isoler en quoi le comportement très original du fil d’araignée est bénéfique pour la solidité de la toile. La supériorité du fil d’araignée : La figure n°6 résume donc les 3 types de courbes de déformation qui ont été comparées : en rouge la courbe du vrai fil, en bleu un fil purement élastique et en vert un fil élastique-plastique. Tout d’abord les auteurs ont simulé la solidité de toiles réalisées avec ces fils quand on les soumet à une charge globale, comme un vent uniforme. Et là, les 3 cas se valent, et les toiles cassent à des vitesses de vent d’environ 60 m/s, ce qui est déjà très élevé ! (Dans la réalité ce serait surement moins, car à 60 m/s le vent n’est pas uniforme) En revanche si on soumet la toile à une charge localisée, comme un insecte ou une branche, la toile en fil d’araignée subit en moyenne 6 fois moins de dommages qu’une toile avec un fil « purement élastique » ou « élastique-plastique ». Les auteurs ont notamment montré que le comportement du fil d’araignée permettait une meilleure répartition de la déformation sur la toile, jusqu’à un point où le rayon qui porte la charge entre dans le régime où il se raidit, puis casse : tout se passe comme si ce rayon se sacrifiait pour soulager les autres. Alors qu’avec un comportement élastique ou élastique-plastique, tous les rayons de la toile trinquent de manière plus ou moins équivalente. L'image n°7, tirée de la publication [1] montre les dommages subit dans 3 simulations : en rouge avec le vrai fil d’araignée, on voit bien qu’un rayon a cédé mais le reste est intact; en bleu le fil élastique pour lequel la spirale est aussi endommagée, et en vert le fil élastique-plastique où la spirale et deux rayons se sont rompus. On voit donc que la solidité globale des toiles d’araignées résulte à la fois de leur géométrie, des propriétés du fil, mais aussi de la manière dont les deux se combinent ! L’homme a encore beaucoup à apprendre de la nature. Source
  10. Un système de refroidissement en toile d'araignée Les chercheurs de l‘Université d’Iowa ont découvert que la toile de l’araignée nephila clavipes est un meilleur conducteur thermique que le silicium ou l’aluminium. Elle a l’avantage d’être très élastique et très fine (4 µm d’épaisseur) et elle pourrait être utilisée comme système de refroidissement passif. La question est maintenant de savoir comment en produire en masse et l’utiliser dans des systèmes commercialement viables. Plus efficace que le cuivre Les recherches ont été en partie financées par l’armée américaine et la fondation nationale des sciences. Les scientifiques ont publié leurs résultats dans la revue Advanced Materials. La découverte est surprenante parce que les matériaux organiques ne sont pas de bons conducteurs généralement. En l’espèce, la toile a une conductivité thermique de 416 watts par mètre Kelvin, contre 401 pour le cuivre. De plus, les propriétés de la toile s’améliorent lorsqu’elle est étirée. Il serait ainsi possible de fabriquer des couches souples conductrices capables d’être intégrées dans des composants ou des vêtements. On peut imaginer l’utilisation de puces flexibles pour aller avec les OLED flexibles de demain Source
  11. Un reptile possédait-il des plumes avant l’arrivée des dinosaures ? La découverte d’un reptile possédant des excroissances analogues à des plumes et ayant vécu avant les dinosaures suscite de nombreuses interrogations chez les spécialistes de l’évolution des oiseaux. Une nouvelle étude confirme la nature animale de ces structures mais précise que... ce ne sont pas des plumes, même si elles en présentent de nombreuses caractéristiques. Les oiseaux descendraient donc bien des dinosaures. Les plus anciens restes de dinosaures découverts à ce jour datent d’environ 230 millions d’années, soit de la période triasique. Les animaux de cette époque devaient être dépourvus de plumes. En effet, le plus vieil organisme présentant ces productions tégumentaires, un animal de la taille d'un pigeon appartenant à l’espèce Epidexipteryx hui, est daté de 152 à 168 millions d'années (Jurassique). Les oiseaux actuels descendraient directement des dinosaures. Un petit reptile perturbe néanmoins ces propositions. Ayant vécu il y a 230 à 240 millions d’année, il serait plus âgé que les premiers dinosaures et possède cependant ce qui semble être des plumes avec un axe central bien marqué ! Cet intrus se nomme Longisquama insignis. Le seul et unique spécimen fossilisé répertorié à ce jour a été découvert au Kyrgyzstan dans les années 1960. Pour certains scientifiques, une minorité, il s’agit du vrai ancêtre des oiseaux. Pour d'autres, cet animal aurait simplement été enfoui en même temps que des feuilles exotiques. Les pseudo-plumes ne seraient donc pas d’origine animale. Il semblerait qu’ils aient tous tort... Michael Buchwitz de la Freiberg University of Mining and Technology (Allemagne) fournit une nouvelle explication dans la revue Paläontologische Zeitschrift. Selon lui, ces structures sont bien d’origine animale, mais ne sont pas des plumes ni des écailles pour autant. Il s’agirait plutôt d’ébauches dont le développement aurait été codé par les mêmes gènes que ceux qui donneront naissance aux plumes chez les dinosaures puis chez les oiseaux. Oui, les plumes sont bien apparues chez les dinosaures ! Michael Buchwitz a commencé ses travaux en réétudiant le seul fossile disponible. Selon lui, les appendices tégumentaires pénétraient bien dans le corps de l’animal. Leurs bases devaient se situer à proximité de la colonne vertébrale, ce qui signifie qu’ils étaient profondément ancrés dans la peau. L’origine animale est donc confirmée. Mais peut-on parler de plumes ? Sept excroissances mieux conservées, mais non rattachées à un corps, ont également été retrouvées à proximité du site de la découverte de Longisquama insignis. Les traces fossiles ne révèlent aucune présence de barbes ou de barbillons. De plus, la structure des excroissances tégumentaires ne varie pas sur leurs longueurs et chacune d’entre elles possède un bord particulièrement rigide sans équivalent actuel. En conclusion, il ne s’agit pas de plumes. En revanche, il est vrai qu’il existe des similitudes, dont la présence du protofilament central. Voilà pourquoi l’auteur pense que les gènes impliqués dans le développement des plumes auraient pu coder la formation de ces structures. Selon Michael Buchwitz, le squelette n’est pas assez complet pour déterminer sa position précise au sein de l’évolution mais il appartient probablement à la lignée qui donna naissance aux ptérosaures, aux crocodiles, aux dinosaures et aux oiseaux. Tous ces groupes possèdent des téguments caractéristiques propres. Quoi qu’il en soit, cette théorie ne remet plus en cause les hypothèses actuelles sur l’apparition et l’évolution des oiseaux. La nature aurait en quelque sorte effectué des essais au cours de l’évolution... Source
  12. Un serpent géant du Paléocène reproduit en taille réelle à New-York La reproduction taille réelle d’un Titanoboa, terrifiant serpent géant du Paléocène, trône désormais au milieu de la Gare Centrale Terminale de New-York. Le modèle hyper réaliste du reptile a été exécuté par la Smithsonian institution à partir de fossiles retrouvés en Colombie. La nouvelle acquisition de la Gare Centrale Terminale de New-York a de quoi donner la chair de poule ! Il s’agit de la représentation d’un Titanoboa, un serpent géant de l'ère Cénozoïque, reproduit à l’échelle 1/1 par la Smithsonian Institution. Le modèle hyper réaliste représente le terrifiant reptile en train d’avaler un crocodile. "Cette créature est tellement hors du commun qu’elle apparaît comme un objet de fantasme. Elle semble tout droit jaillit de l’imagination de Spielberg", concède au Dailymail David Royale, directeur de programmation au sein de la Smithsonian Channel. Selon les estimations, le Titanoboa mesurait près de 14 mètres de long, soit la taille d’un bus, pour un poids de plus d’une tonne. Son envergure et sa puissance faisaient de lui un super prédateur parmi les dinosaures étouffant ses proies, même les plus imposantes, par constriction. La représentation du spécimen a été réalisée à partir de fossiles, retrouvés dans une mine de Colombie en 2002. Les études menées sur les restes du reptile au sein des laboratoires de l’Université de Floride, supposent que le plus gros serpent du monde aurait vécu durant l’époque du Paléocène dans l’ancienne forêt tropicale de Floride, il y a environ 65 millions d’années. Mais la reconstruction du Titanoboa est destinée à promouvoir une exposition beaucoup plus vaste qui se tiendra du 30 mars au 6 juin 2013 au sein de la Smithsonian institution. Source
  13. Les amphibiens en forêt – a l’abri sous la canopée Saviez-vous que nos amphibiens indigènes passent la majeure partie de leur existence sur la terre et ne se déplacent vers les plans d'eau que pour leur reproduction? La forêt est l'un des habitats les plus importants pour les grenouilles, crapauds, tritons et salamandres. Contrairement à d’autres animaux recouverts d’une épaisse peau, de plumes ou d’écailles, les amphibiens n’ont qu’un épiderme délicat pour les protéger des influences environnementales. Des glandes à mucus maintiennent l’humidité superficielle nécessaire à leur respiration cutanée. Durant les périodes de sécheresse ou lors d’une exposition directe au soleil, l’humidité de leur peau peut diminuer très rapidement, raison pour laquelle les amphibiens recherchent des habitats frais, humides et ombragés. Le microclimat forestier est donc particulièrement favorable à nos amphibiens indigènes. D’utiles mares sans poissons Les forêts de Suisse jouent un rôle fondamental pour la majorité des 18 espèces d’amphibiens indigènes. Pour beaucoup d’espèces, les forêts de feuillus représentent des habitats primordiaux. Parmi celles-ci, les forêts alluviales et les forêts marécageuses (figures 2 et 3) sont particulièrement importantes, surtout lorsqu’elles abritent des petits plans d’eau dépourvus de poissons. Ces prédateurs des pontes et des larves peuvent réduire à néant les efforts de reproduction des batraciens: leur absence est donc déterminante pour garantir le maintien d’une population. Les peuplements de résineux sont en général délaissés par les batraciens, en raison d’une faible couverture végétale au sol qui héberge peu de proies: insectes, araignées ou mollusques. Les batraciens les plus remarquables en forêt sont la salamandre noire, la salamandre tachetée, les tritons crêtés et palmés, la grenouille agile et le sonneur à ventre jaune. Il n’est toutefois pas rare d’y rencontrer également la grenouille rousse ou le crapaud commun (figure 1). Plus fréquents sur la terre que dans l’eau Les batraciens nous sont familiers dans l’eau, en période de reproduction. C’est la saison du chant de la rare rainette verte, des tritons remontant respirer à la surface de l’eau ou des bancs de têtards si familiers à tous les enfants ayant observé la faune des étangs. C’est de ces observations si communes que le grand public déduit naturellement que les batraciens sont des animaux aquatiques, alors qu’ils passent en réalité la plus grande partie de leur existence sur la terre ferme. La salamandre noire, par exemple, est une espèce exclusivement terrestre. C’est d’ailleurs le seul amphibien suisse qui ne soit pas lié au milieu aquatique pour sa reproduction, la femelle mettant au monde des petits déjà formés et adaptés à leur existence terrestre. Chez la salamandre tachetée (figure 4) et le crapaud accoucheur, seules les larves et les têtards vivent dans l’eau; les adultes sont terrestres. Les adultes de la grenouille rousse et du crapaud commun passent, chaque année, quelques jours à quelques semaines dans l’eau. En comparaison, les tritons passent plus de temps dans l’eau, même si cette part de leur vie reste toujours moins importante que la phase terrestre. Seules les grenouilles vertes (figure 7) passent la majeure partie de leur existence dans l’eau. Sur terre, les amphibiens se cachent sous des troncs, des pierres et ne sortent que lors de nuits pluvieuses ou particulièrement humides. Caches et territoires de chasse Les amphibiens sont des animaux à sang froid. Contrairement aux mammifères ou aux oiseaux, ils sont incapables de réguler leur température corporelle eux-mêmes. C’est pour cette raison que leur activité dépend essentiellement de la température extérieure et qu’ils doivent passer par une hibernation obligatoire sous nos latitudes. Les meilleurs emplacements pour un repos hivernal à l’abri du gel se trouvent dans les forêts riches en petites structures d’abris. Les batraciens utilisent en particulier les trous de micromammifères et de taupes, les vieilles souches, les tas de bois et autres structures similaires. Les caches terrestres sont également importantes en été. Les batraciens trouvent l’humidité nécessaire pendant les périodes de sécheresse prolongées sous les volumineux tas de bois (figure 5). Ces refuges leur permettent non seulement d’échapper à leurs prédateurs tels que chouettes, renards, blaireaux, martres et gros coléoptères, mais c’est également dans ces caches, dans la litière forestière et dans le sous-bois, qu’ils trouvent leur nourriture constituée de vers, d’escargots, de cloportes, d’araignées et autres petits invertébrés. C’est essentiellement dans les stations les plus fraîches et les vallons humides que se concentrent les batraciens. Les plans d’eau, éléments-clés A l’exception de la salamandre noire, tous nos amphibiens indigènes sont liés à l’eau pour se reproduire. Sans plans d’eau, ils disparaissent. En moins de 200 ans, la plupart des milieux humides qui couvraient la Suisse ont été convertis en surfaces agricoles par le biais du drainage des marais et de l’aménagement de digues de protection le long des surfaces inondables. Les forêts n’ont pas été épargnées: les peuplements les plus humides ont été drainés et les dépressions qui s’inondaient chaque printemps comblées. Le débit des ruisseaux forestiers a été réduit par le captage des sources, et les corrections de cours d’eau ont irrémédiablement modifié le régime hydrique des forêts alluviales. Cet historique explique pourquoi les plans d’eau sont si rares de nos jours et pourquoi 70% des amphibiens indigènes sont menacés. Seule une augmentation du nombre de sites de reproduction permettra d’améliorer leur situation. La forêt étant l’un des éléments centraux dans le cycle vital des amphibiens, il n’est pas rare que les mares les plus riches soient à proximité des forêts. Pour la même raison, les plans d’eau aménagés dans ou à proximité de la forêt sont souvent les plus rapidement colonisés par les amphibiens (figure 6). Petites et grandes exigences Les personnes désireuses d’aménager des mares doivent toutefois être attentives aux exigences écologiques des différentes espèces d’amphibiens. Comme c’est le cas chez les hommes, certains batraciens sont rapidement satisfaits, tandis que d’autres ne semblent jamais être contents. La grenouille rousse, par exemple, se reproduit aussi bien dans des étangs de jardins, des petites gouilles, des lacs, des petits ruisselets ou des basmarais. D’autres espèces, comme le crapaud calamite, la rainette verte ou le sonneur à ventre jaune sont très exigeantes. Qualifiées de pionnières, ces trois espèces ne se reproduisent souvent que dans des plans d’eau nouvellement aménagés. Si la situation est encore relativement bonne pour les espèces peu exigeantes, les espèces qualifiées de spécialistes sont particulièrement menacées. Exemple du sonneur à ventre jaune Le sonneur à ventre jaune se reproduit dans de très petites gouilles pionnières. Ce type de milieu humide était abondant dans les forêts alluviales qui subissaient des crues régulières. La dynamique hydrique génératrice de nouveaux plans d’eau a aujourd’hui disparu, en même temps que l’habitat primaire du sonneur à ventre jaune. Cette espèce est désormais tributaire des biotopes de substitution que l’on voudra bien lui aménager. Les gravières et les carrières présentent des caractéristiques d’habitat minéral proches de celles qui prévalaient dans les zones alluviales. Ces sites sont souvent occupés par des espèces qui y trouvent des habitats de remplacement. Le caractère pionnier de ces habitats se retrouve également dans les ornières forestières inondées (figure . Ce type de milieu de remplacement n’est toutefois que de nature transitoire: la continuité écologique induite par les crues régulières dans les forêts alluviales ne peut être entièrement compensée. De plus, les profondes ornières créées par de lourds engins forestiers portent atteinte au sol, raison pour laquelle elles sont souvent comblées, faisant ainsi disparaître des milieux de reproduction de haute valeur. Le compromis entre protection des sols et protection des espèces consiste à tolérer les ornières forestières aussi longtemps qu’elles ne portent pas gravement atteinte à la bonne marche de la sylviculture. Quelques gestes simples en faveur des amphibiens - Ne pas drainer les forêts humides - Ne pas entretenir les fossés en forêt - Ne pas combler les ornières - Aménager de petits plans d’eau et gouilles. Les plans d’eau s’asséchant occasionnellement sont particulièrement conseillés. - Aménager les rémanents de coupe en tas et en andains - Laisser du gros bois mort au sol - Ne pas circuler sur les routes forestières lors des nuits pluvieuses pour éviter d’écraser des grenouilles, crapauds et salamandres particulièrement actifs à ces périodes Les services cantonaux de protection de la nature et le Centre de coordination pour la protection des amphibiens et des reptiles de Suisse (Karch) peuvent vous fournir des indications sur les habitats présentant le meilleur potentiel pour les amphibiens. Le Karch peut également vous conseiller plus généralement en matière de conservation de l’herpétofaune (ensemble des espèces de reptiles et des amphibiens). www.karch.ch Source
  14. Aurillac : une victoire pour la grenouille rousse Deux hommes ont été condamnés récemment par le tribunal d’Aurillac pour braconnage et mutilation d’une espèce protégée. Ils ont écopé de 4 mois de prison avec sursis et de 2 400 euros d’amende pour avoir capturé plus de 1 200 grenouilles rousses. Les braconniers avaient été interpellés le 17 mars lors d’un contrôle des agents de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques. Les grenouilles rousses sont une espèce vulnérable, partiellement protégée, présente en montagne et particulièrement dans le Massif central. Source
  15. VARENNES-LE-GRAND Opération grenouilles La municipalité de Varennes organise une sortie au « trou à Kramer ». Cette sortie sera réalisée en partenariat avec le Conservatoire d’espaces naturels bourguignon dans le cadre de l’opération nationale « fréquence grenouille ». Ce sera l’occasion de découvrir les habitants du lieu et de comprendre l’importance de ces petites zones humides pour la protection des espèces sauvages. Un diaporama et une sortie nocturne à la découverte du peuple des mares seront au programme de cette soirée, vendredi 30 mars de 20 h 30 à 22 h 30. Rendez-vous 20 h 30 sur la place de Verdun (sur réservation en mairie. Se munir de bottes et d’une lampe torche.) Source
  16. Une sortie pour observer tritons, grenouilles et crapauds | NATURE | Les points d'eau ont des utilités très diverses : espace de loisirs avec des étangs de pêche, agrément avec de nombreuses mares et fontaines, assainissement avec les lagunages, etc. Mais tous ces sites sont également utilisés par des habitants inattendus. Il suffit d'observer quelques minutes pour découvrir toute la vie qu'ils recèlent. Au début du printemps, une étrange agitation monte aux abords des mares. Grenouilles, crapauds et tritons sortent de toutes parts pour rejoindre le point d'eau le plus proche et y retrouver leurs congénères. Le CPIE Bocage de l'Avesnois vous donne rendez-vous à Amfroipret le samedi 31 mars à 19 h lors d'une sortie crépusculaire pour observer ces animaux si discrets. Vous apprendrez les critères d'identification ainsi que les différents aménagements faciles à installer chez soi pour les abriter. • Renseignements et inscription au 03 27 53 04 04. Se munir d'une lampe par personne (attention aux piles), bottes et vêtements adaptés conseillés. Source
  17. Une nouvelle espèce de scorpion est mise au jour au Nevada Dame Nature, semble-t-il, n’a pas fini de surprendre. Des chercheurs de l’Université du Nevada à Las Vegas ont ainsi découvert, en utilisant de la lumière ultraviolette, une toute nouvelle espèce de scorpion dans un des endroits où l’on ne s’attendait pourtant pas à faire une telle découverte : dans l’un des Parcs nationaux des États-Unis. C’est dans le Parc national de la Vallée de la mort, l’un des endroits les plus arides du monde, que ces scientifiques ont réussi à mettre au jour une toute nouvelle espèce de scorpion, et ce grâce à cette lumière ultraviolette, qui rend ces catégories d’insectes fluorescents. Cette nouvelle espèce a été nommée Wernerius inyoensis, en l’honneur des montagnes Inyo, où elle a été aperçue pour la première fois. Ce nouvel arrivant dans le grand livre des espèces n’est toutefois pas un monstre; en fait, il ne fait que 16 millimètres de long. « Nous avons pratiquement passé par-dessus cette espèce lors de notre examen », explique Matthew Graham, un doctorant à la School of Life Sciences de l’Université. Le jeune homme a découvert le scorpion en compagnie de son père qui était bénévole le soir de la percée scientifique. « Nous n’avons trouvé qu’un seul mâle, mais l’unicité physiologique était suffisante pour l’identifier comme une nouvelle espèce », a mentionné Michael Webber, un autre candidat au doctorat, qui a décrit le spécimen. Ce nouveau scorpion semble être étroitement relié à deux autres espèces que l’on retrouvent à quelques 400 kilomètres de là, dans le Parc national de Joshua Tree et le long d’une section du fleuve Colorado. Ce groupe de scorpions est facilement identifiable par la présence d’une épine bien en évidence à la base du dard, dont la fonction – si elle en a une – est inconnue pour l’instant. Les espèces déjà connues ne sont également que rarement observées dans la nature, et cet aspect discret a mené à spéculer que ces scorpions sont soit très peu nombreux, soit n’effectuent que très peu d’activités en surface. La nature rocheuse du terrain sur lequel les autres espèces ont été précédemment découvertes et le fait que le nouveau scorpion ait été aperçu à la base d’un talus portent à croire que ces scorpions sont principalement actifs sous la terre, vivant leur existence dans des crevasses rocheuses ou dans les interstices entre les rochers. Les scorpions sont particulièrement fréquents dans les régions arides, où ils peuvent représenter une vaste portion de la diversité biologique. La nouvelle espèce a d’ailleurs été découverte dans le cadre d’examens sur le terrain financés par le Service des parcs nationaux pour développer de meilleurs inventaires de tous les organismes vivants que l’on retrouve dans ces parcs. « En Amérique du Nord, les inventaires pour les mammifères, les oiseaux, les reptiles et les amphibiens sont assez bien développés, et nous avons une assez bonne compréhension des principales plantes, mais pour les plus petits organismes, les inventaires taxonomiques mèneront certainement à plusieurs nouvelles découvertes », explique le Dr Jeaf Jaeger, un professeur à l’Université du Nevada à Las Vegas qui a mis en place et supervisé les études sur les scorpions. Alors que les changements environnementaux régionaux causés par l’activité humaine commencent à avoir un effet, et en raison de l’impact potentiel des changements plus importants causés par le réchauffement climatique, plusieurs scientifiques et gestionnaires consacrent davantage de ressources pour documenter et cataloguer la diversité des espèces. Source
  18. Non, donc probablement du wild caught.
  19. Max|mum-leterrarium

    Quelles phases ?

    C'est effectivement un amel! /t75-pantherophis-guttatus-serpent-des-bles Dans ma fiche, j'ai la description exact des phases. Ça peut t'éclairer un peu plus
  20. Une chose à la fois, ils sont arrivé que depuis dimanche alors
  21. Max|mum-leterrarium

    Mes tomates :P

    Une tomate c'est jaune bon! Une connaisseuse l'a dit
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