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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium
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Avicularia avicularia a été la première mygale décrite, en 1758. Avicularia veut dire ‘petit oiseau’ en latin. Quand Karl Von Linne (aussi appelé Linnaeus) a essayé de cataloguer chaque animal de cette planète, cette espèce a été la première espèce de mygale qu’il a décrit. En 1758, lors de la publication de Linne, on appelait souvent cette mygale araignée d’oiseau ou mangeur d’oiseaux même si les oiseaux ne font pas partie de leur régime alimentaire. L’Avicularia est un genre d'araignées mygalomorphes de la famille des Theraphosidae. Le genre Avicularia lui-même est le groupe le plus répandu des araignées dans les Amériques et contient environ 20 espèces. Cette grande mygale d'Amérique du Sud a un céphalothorax noir ponctué de légers reflets bleus après la mue. L'abdomen et les pattes sont bruns sombres, presque noirs, recouverts de longs poils denses marron rouges. Ils peuvent aussi avoir une coloration attrayante sur leurs poils abdominaux et pattes variant d’un violet pourpre brillant. Leur caractéristique la plus distinctive du genre, les tarses des pattes et pédipalpes s'appuient sur des coussinets roses merveilleux ou rose orangé (pink toe). Les spécimens juvéniles, au contraire des adultes, ont les pattes complètement roses avec le bout de coloration foncée. Le corps de la femelle peut atteindre environ 13 cm et les mâles sont légèrement plus petits, atteignant environ 9 cm. Les mâles adultes ont de longues pattes et sont souvent d'un noir fascinant avec un aspect métallique à sa carapace velue plus prononcé que chez leur consoeur. Les femelles sont un peu trapue, même pour une espèce arboricole. Ils mûrissent en 2 à 3 ans et sont estimés à vivre entre 4 à 8 ans. Photo emprunté au site http://www.photographersdirect.com/ Elle est assez répandue en élevage et se trouve facilement. Elle colonise presque toute l’Amérique du Sud du Nord et les Caraïbes méridionales. On la trouve au Brésil, Trinidad, Martinique, Guyane, Guyane française, Suriname, au Venezuela, et dans le bassin de l'Amazone. La plupart de ceux actuellement disponibles sont importées de la Guyane. Dans ces régions, elle est souvent baptisé Guyana pinktoe, Common pinktoe or South American pinktoe. Elle sont en outre appelés "matoutou guyannaises" en raison de leur présence incontournable dans la Guyane, qui la met plutôt en avant, avec la Avicularia metallica. En nature, on la trouve dans les arbres, bananiers de récolte, bâtiments, caves, derrière les toilettes, dans des stations de gaz, etc. Elle s’adapte bien à l’homme et l’homme s’adapte bien à elle, puisqu’elle mange les nuisibles et qu’elle fait bien son travail. En milieu naturel, elle tisse sa toile dans des feuilles de broméliacées. Elle abonde aux abords des villes, tissant sa toile dans les rebords des panneaux indicateurs ou dans les recoins des toitures. C'est une mygale placide, voire docile. Cette petite Avicularia se déplace assez lentement d’ordinaire. Par contre, très rapide pour se retourner et bondir sur ses proies, il faut se méfier de son allure pataude, bien que ce ne soit pas une mordeuse. Sa morsure, bien que très douloureuse, est réputée sans danger pour l'homme. Lorsqu’elle est dérangée, elle préfére placer haut son abdomen pour présenter ses soies urticantes. Elle est rarement agressive. Par contre, une fois tenu en main, elle est rarement calme et préfère tenter de se libérer en bougeant les pattes en tous sens, ou encore, de sauter. Bonne tisseuse, elle fait dans le terrarium un hamac ou un tube de toile sur lequel elle se tient presque en permanence. Avicularia avicularia est une des rares mygales ayant une très faible tendance au cannibalisme, bien que des 'accidents' arrivent. Les jeunes peuvent grandir ensemble sans risque. Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, avec si possible au moins 30 à 40 cm de haut, étant arboricole. Originaire de Guyane ou du Brésil, cette mygale préfère les milieux humides. Le substrat que j’utilise personnellement est le plantation soil humide sur quelques centimètre d’épaisseur. En substrat, préférez la tourbe de sphaigne bien humide : vous pourrez ainsi le changer 2 à 4 fois par an seulement. Vous pouvez mettre un bout de liège comme support pour sa toile. On peut décorer aussi avec des branches ou des plantes. Un terrarium humide est nécessaire, il vous faudra maintenir une humidité autour de 65 à 85%. , et des températures de 22°C la nuit minimum et 28-30°C le jour. Comme elle requiert beaucoup d’humidité, il faut prévoir beaucoup de ventilation pour éviter la propagation de bactérie ou de champignons. Si vous en avez la possibilité, elle appréciera un gradient thermique, qui lui permettra de bénéficier de plusieurs températures dans son habitat : vous verriez alors qu’elle affectionne la chaleur, pour passer la plupart de son temps prés du point le plus chaud. Préférez un chauffage par cordon chauffant (ou plaque chauffante), que vous mettrez si possible à l’extérieur du terrarium, sur une paroi, pour éviter les accidents (brûlures ou sècheresse excessive de l’installation). Si le cordon n’est pas très puissant, vous pouvez le disposer à l’intérieur, mais toujours sur une paroi plutôt qu’au sol. Comme les mygales ne demandent pas des installations très spacieuses, il est nécessaire de ne pas mettre de chaleur par le sol, car vous ne pourriez éviter que l’ensemble du substrat, dans tout le terrarium, soit chaud (trop chaud), une lumière par le dessus et salutaire aidant ainsi le développement rapide et incontrôlable des parasites. Les mygales ont besoin d’un cycle normal jour/nuit, cependant elles sont souvent plus active la nuit, lorsque tout est calme et qu’elle peuvent sortir de leur nid. Cette mygale n’est pas difficile à maintenir mais attention au taux d’humidité quand vient la mue. Comme toutes les mygales, il s’agit d’un insectivore (grillons, blattes (surtout ailées), criquets, souriceaux). La mygale peut manger tout ce qui bouge. Cela dit, les insectes sont suffisants. En liberté, elle mange tout ce qui bouge même des petits anoles. Pour les bébés, micro-grillons (à préférer) ou fifises/asticots en alternance. Comme pour la plupart des Avicularia, l'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. La ponte survient 2 à 4 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 7 à 11 semaines. Il est possible de retirer le cocon à la femelle après 6 semaines pour placer les oeufs en incubateur. En général, il y a de 70 à 200 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. La croissance des jeunes est difficile avec une mortalité importante. Compter 2 à 3 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Placer les bébés par groupes de 10, puis les individualiser vers le stade 3-4.
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Des fossiles d'embryons de reptiles de 280 millions d'années
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Des fossiles d'embryons de reptiles de 280 millions d'années Les plus anciens embryons fossiles de reptiles ont été trouvés en Uruguay et au Brésil. Il s'agit de fossiles de mésosaures, âgés de 280 millions d’années. Leur étude tend à conclure que ces reptiles aquatiques pourraient avoir été vivipares, mais certains doutes subsistent. Si cela se confirme, l’apparition de ce mode de reproduction pourrait être repoussée de 60 millions d’années. Les plus anciens amniotes fossiles adultes connus à ce jour datent d'environ 315 millions d'années, mais les paléontologues disposent de très peu de collections d'œufs et d'embryons fossiles. Grâce à la découverte d'embryons fossiles de mésosaures, reptiles aquatiques anciens, datant d'environ 280 millions d'années, une équipe internationale impliquant Michel Laurin, du Centre de recherche sur la paléobiodiversité et les paléoenvironnements (CR2P, CNRS/Muséum national d'histoire naturelle/UPMC), livre de nouvelles informations sur le mode de reproduction de ces animaux. Ces résultats sont publiés dans la revue Historical Biology. Au Brésil, l'équipe de paléontologues a mis au jour un spécimen fossile en gestation. Il révèle que les mésosaures peuplant ce territoire retenaient les embryons dans l'utérus pendant la plus grande partie du développement embryonnaire. Ces reptiles étaient donc probablement vivipares (rappelons que pour la méthode de classification actuelle, phylogénétique, le mot reptile ne désigne pas un groupe monophylétique ; en d'autres termes, tous les reptiles actuels ne descendent pas d'un ancêtre unique). En Uruguay, les mêmes chercheurs ont exhumé 26 spécimens de mésosaures adultes, tous associés à des embryons ou à de très jeunes individus, et datant de la même époque que le fossile brésilien. Ces spécimens, plus ou moins désarticulés, sont difficiles à interpréter mais il s'agit probablement, pour la plupart, d'embryons dans l'utérus, étayant la thèse de la viviparité chez les mésosaures. Les plus grands d'entre eux représenteraient de jeunes animaux dont s'occupait au moins un des deux parents, laissant supposer l'existence de soins parentaux. Source -
Au Bizardin, les Tritontons ont repris du service !
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Au Bizardin, les Tritontons ont repris du service ! Tous les mercredis matin, c'est club nature pour les enfants au jardin Le Bizardin ... , dans la rue Dordin. Plus exactement, c'est club des Tritontons, un petit nom rigolo, adopté par le groupe d'enfants hellemmois. « On ouvre chaque semaine une permanence pour les enfants du quartier. Ils n'ont pas d'obligation d'assiduité, les mômes âgés de 6 à 12 ans reviennent d'eux-mêmes et les plus petits sont accompagnés de leurs parents », explique Émilie, l'animatrice des AJOncs, les Amis des jardins ouverts et néanmoins clôturés. Cela fait plus d'un mois déjà que les jardiniers en herbe ont repris leur activité préférée. Ils ont travaillé la terre et préparé leur parcelle de jardin, parce que les semis de légumes, salades, carottes, petits pois et herbes aromatiques peuvent débuter dès le mois d'avril. Fréquence grenouille Mercredi, pourtant, pas de jardinage. C'était fréquence grenouille. Trois ateliers partagés par les enfants : la sculpture en argile de têtards ou de grenouilles, origami et pêche aux insectes. Ce dernier atelier a remporté la palme du plus grand nombre d'amateurs. Ces derniers ont pu observer sur planches des insectes vivant dans la mare, afin de reproduire cette vie dans un aquarium, puis découvrir la pêche à l'aide d'une épuisette. CO. C. (CLP) Les AJOnc proposent des rendez-vous pour les petits et les grands. Pour en savoir plus sur la programmation : www.ajonc.org ou Source -
Trafic de grenouilles dans les Vosges Sur les hauteurs de la commune, La Bresse, dans les Vosges, les garde-pêches et les représentants de l'office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont démantelé un important trafic de grenouilles. Comme le révèle Vosges Matin.fr, le 26 mars dernier, un record de pêche de grenouilles illégale a été découvert par deux personnes de l'ONCFS et par deux représentants de la brigade mobile de Bar-le-Duc et le garde-pêche. Ils ont sauvé 1764 batraciens en période de reproduction. Arrivés sur les lieux, ils entendent les chants des grenouilles amoureuses et «se planquent». Avec leurs jumelles, ils observent et remarquent que sept nasses ont été déposées dans la frayère. Ils se rapprochent vers le chalet de pêche situé sur le site où se trouve l'étang. «On s'est planqué à cinquante mètres derrière le chalet et on a attendu, se souvient Philippe Marotel, président de l'association des garde-pêches des Vosges, vers 13 heures deux individus sont sortis du chalet.» Les garde-pêches et les représentants sont intervenus et se sont rendus compte que les deux braconniers avaient déposé dix nasses. Sous les yeux des deux malfrats, les gardes ont compté une à une les grenouilles capturées, alors que la pêche est totalement interdite durant la saison des amours. 1764 batraciens sont chiffrés dont 1500 dans les nasses et le reste dans des bassines. «Dix nasses saisies et 1764 grenouilles relâchées sur place… Quand on sait que c'était le fruit d'environ 4 heures de pêche, on imagine facilement le bilan sur une semaine! C'est un site exceptionnel qui se retrouve pillé» explique M. Marotel. Une trentaine de minutes après l'intervention des gardes sur le site, le propriétaire arrive sur les lieux avec une grosse glacière dans sa voiture. «Il était étonné de ne pas pouvoir pêcher les grenouilles pour sa consommation personnelle et disait qu'il n'y avait pas de mal à faire ça» rappelle indigné M. Marotel. Les gardes l'acquittent d'une amende et lui font remarquer que l'étang est totalement en train de se dégrader. «Le propriétaire ne s'en occupe pas et ça se voit alors que le site est exceptionnel», raconte le président de l'association des garde-pêches des Vosges. Le propriétaire et les deux jeunes hommes devront répondre de leurs actes devant le tribunal. Ils sont accusés de pêche par mode et moyens prohibés et en temps prohibé. «Ils nous ont dit être restés toute la nuit de peur de se faire voler leurs nasses». Il y a deux ans, la Fédération de pêche des Vosges avait reçu une lettre anonyme, dans laquelle de nombreux documents dénonçaient des actes de braconnage. Pour pêcher la grenouille, il faut être titulaire du permis de pêche, respecter les dates, du 1er mai au 16 septembre, et pêcher le batracien à la ligne. En cette période des amours, qui dure une dizaine de jours, les grenouilles fraient dans les zones humides. Cette époque correspond parfaitement, à la saison des grenouilles dans les restaurants. Un kilo de grenouille vaut trente euros, «dans un kilo, il faut compter environ 45 grenouilles». Le coup de filet de La Bresse représente environ 1200 € de butin, en 4 heures de pêche illégale! La fédération de pêche des Vosges se portera partie civile dans cette affaire. Les gardes restent vigilants et espèrent interrompre d'autres trafics dans la région. Source
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Agressions animales - Épisode 1
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Télé et DVD
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Monstres des banlieues S'il y a un lieu où le danger ne devrait pas exister, c'est bien dans notre cour arrière. Toutefois, un monde de créatures sauvages y vit. Découvrez les dangers que pourraient représenter ces animaux, parfois mortels, lorsqu'ils s'attaquent à nous. Prochaines diffusions de cet épisode Mardi 10 avril à 19h00 Jeudi 12 avril à 13h00 Dimanche 15 avril à 6h00 Canal D
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Épisode 8 Seul dans le désert, deux experts doivent affronter des conditions extrêmes pour rester en vie. Sur une île lointaine de l'Alaska, les vacances annuelles du Dr John Raster se transforment en cauchemar lorsqu'il est attaqué par un ours brun. Il devra sauver la vie de son patient le plus important : lui-même. Au fond de la brousse sud-africaine, Danie Pienaar tente de survivre lorsqu'il découvre qu'il a reçu un venin mortel. Prochaines diffusions de cet épisode Dimanche 8 avril à 15h00 Mardi 10 avril à 13h00 Canal D
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Attaques de crocodiles 65 millions d'années après la disparition des dinosaures, les reptiles amphibiens les plus efficaces, les crocodiles, vivent toujours parmi nous. Que vous soyez un passionné de crocodile ou un simple curieux, vous apprendrez énormément sur ce prédateur et les gens qui travaillent auprès de ces animaux. Adam Britton étudie les comportements agressifs de ces dangereux reptiles responsables de disparitions soudaines et d'attaques violentes ayant souvent des conséquences fatales. Prochaines diffusions de cet épisode Dimanche 8 avril à 6h00 Canal D
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Contact animal Épisode 6 Cet épisode révèle la face la plus sauvage de la nature. Grâce à des vidéos tournées par des amateurs ou des professionnels, on découvre de surprenants comportements animaliers. Les témoins racontent leurs expériences stupéfiantes alors que les meilleurs spécialistes analysent les expéditions riches en découvertes. Prochaines diffusions de cet épisode Dimanche 1er avril à 17h00 Mercredi 4 avril à 13h00 Samedi 7 avril à 6h00 Canal D
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Je faisais de la recherche pour écrire une fiche sur les Tiliqua gigas et je suis tombé sur cette fiche qui est déjà plus que complète. Je me suis dis, aussi bien la partager en donnant la source à la place. La voici donc. Tiliqua gigas – Le scinque à langue bleue d’Indonésie Famille des scincidés. Sous-famille des Lygozominés. Genre Tiliqua Gray, 1825 Décrit par Schneider en 1801 sous Scincus gigas. Tiliqua gigas est réparti en 3 sous-espèces : Tiliqua gigas gigas (Schneider, 1801) Tiliqua gigas evanescens Shea, 2000 Tiliqua gigas keyensis (Oudemans, 1894) I: Description. Les scinques du genre Tiliqua sont des lézards de forte corpulence, possédant de petites pattes aux doigts très courts (5 doigts). La queue est généralement courte mais épaisse sauf chez T. gigas où elle est plus longue. La tête triangulaire et massive. Ils possèdent une grande langue bleue qui entièrement déployée peut occuper une surface aussi grande que la tête. Tiliqua gigas et Tiliqua scincoides sont les deux espèces plus répandues en captivité. Il y a parfois confusion entre ces deux espèces ainsi qu'avec Tiliqua sp. Irian Jaya, une espèce non décrite est souvent nommée Tiliqua scincoides ssp, Irian Jaya, or certains herpétologues la considèrent – malgré une certaine ressemblance avec T. scincoides – comme une sous-espèce de T. gigas. Quoiqu'il en soit, ces trois espèces et leurs sous-espèces sont très souvent mal identifiées, parfois vendues sous le nom de T. scincoides et croisées entre elles. Le nombre d'hybrides est malheureusement important et passent totalement inaperçus car ces croisements ne sont pas volontaires mais dus à l'ignorance des différents taxons de ce groupe de scinques à langue bleue. Il est important de se méfier des étiquettes et de vérifier l'identité réelle des spécimens qu'on acquière et évidemment de ne pas hybrider les espèces et sous-espèces entre elles. T. gigas se démarque de T. scincoides par une queue plus longue (qui représente 80-95% de la longueur museau cloaque), le dos est couvert de bandes transversales (plus fines que chez T. scincoides), une seule ligne sombre le long de la nuque et des pattes avants maculées de noir comme les pattes arrières. L’arrière de la langue de T. gigas est rose alors que chez T. scincoides elle est entièrement bleue. Cette espèce mesure entre 50 et 60 cm de longueur totale. La coloration générale est gris à jaune sable, voire brun chez T. g. keyensis. Le dos vire parfois au jaune surtout chez T. g. gigas. La distinction des sous-espèces n’est pas toujours évidente car il y a une forte variabilité entre individus et entre populations. T. g. gigas : Les bandes dorsales sont noires et assez rapprochées, les flancs sont abondamment marqués de noir, des marques noires sont aussi présentes sur le ventre, ainsi que fréquemment, des taches noires sur la gorge. Les bandes de la queue sont diffuses. T. g . evanescens : Les bandes dorsales brunes à noires sont souvent plus espacées, les flancs et le ventre est peu marqué de noir voire immaculé. Les pattes antérieures et postérieures sont marquées de noir mais ils ont rarement les pattes entièrement noires comme ça arrive souvent chez T. g. gigas. T. g. keyensis est très atypique, si les jeunes ressemblent à T. g. evanescens, leur coloration évolue beaucoup avec l’age. La coloration de fond est généralement plus sombre notamment la tête, elle peut aller vers le vert olive ou le brun, les bandes s’atténuent être deviennent peu visibles, de même que les marques sur les pattes qui sont souvent brunes et non noires. Sa robe est parfois mouchetée, les motifs très désordonnés, un peu comme une peinture de type camouflage. Selon Shea (200) on peut distinguer T. g. gigas de T. g. evanescens (à conditions qu’il ne s’agisse pas d’hybrides) en comptant les écailles allongées situées derrière les yeux (écailles temporales). Chez T. g. gigas on dénombre 3 ou 4 écailles alors que chez T. g. evaescens et T. g. keyensis on en dénombre 5. Ce critère n’est pas 100% infaillible mais est une bonne indication. Sur la photo ci-dessous, les écailles à compter sont en rose, ici, 5 écailles. II : Répartition et biotope : La répartition de T. gigas est morcelée. Les différentes sous-espèces ne sont pas en contact, séparée par la mer ou par des hautes montagnes qui traversent la Nouvelle-guinée d’est en ouest. T. gigas evanescens vit au sud-est au sud-ouest de la Nouvelle-Guinée, principalement en Papouasie-Nouvelle-Guinée et jusqu’à Merauke dans la province indonésienne de Papua (Irian Jaya). On la rencontre aussi sur quelques îles à l’est de la Papouasie. Tiliqua gigas keyensis ne vit que sur les îles Key et Aru, à l’ouest de la Nouvelle-Guinée, dans la maer d’Arafura. Tiliqua gigas gigas vit sur quelques zones littorales du nord de la Nouvelle-Guinée ainsi que sur la péninsule de Sorong et de Vogelkop à l’est. On rencontre aussi cette sous-espèce sur de nombreuses îles des Molluques : Seram, Halmahera, Biak, Seleo, Karkar, Ambon, Misool… On trouve de nombreuses variétés géographiques, le spécimens de certaines îles comme Seram ou Halmahera étant plus sombres. Certaines sources mentionnent sa présence sur les îles de Java ou Sumatra ce qui est faux. T. gigas vit sous un climat tropical humide, les zones de la Nouvelle-Guinée extrêmement humide et couvertes de forêt très denses et vit plutôt dans les zones de plaine ou près du littoral où le climat est légèrement plus sec. On le rencontre aux abords des forêts tropicale,s dans les savanes humides ou arborées (notamment celles du sud de la Papouasie qui ressemblent beaucoup au bush du nord de l’Australie) ainsi que dans les zones cultivées, les palmeraies… Son mode de vie est très peu connu mais ce ne sont en aucun cas des lézards de milieu sec. III : Elevage en captivité. 2 : Aménagement du terrarium : Beaucoup d’éleveurs expérimentés conseillent de séparer les animaux et donc de les loger dans des terrariums individuels. Cependant, des expériences de vie harmonieuse en couple sont régulièrement signalées, notamment par Gassner (2000). Il semble que T. gigas soit plus sociable que T. scincoides mais en la matière les scinques à langue bleue restent très imprévisibles et il faut agir avec beaucoup de prudence et ne pas choisir la vie en couple pour des raisons de place en ne prévoyant aucune solution de replis (séparation des spécimens). Constituer un couple stable est difficile et précaire car même après des années de cohabitation sans heurs, l’un des deux peut décider sans raison de chasser l’autre. Par sécurité donc on les loge séparément. La taille minimale au sol pour un spécimen est de 100x60 cm, si on veut tenter l’expérience de vie en couple il faut au moins un terrarium de 150x60 cm avec de nombreuses cachettes et si possible deux points chauds séparés. La hauteur a peu d’importance car ils montent peu, 40 cm suffisent. Le sol est constitué d’une couche de 5-6 cm de substrat meuble type éclats de hêtre, éclats de coco ou copeaux dépoussiérés. Les SLB adorent creuser le substrat, il ne faut pas les en priver ! Vous pouvez aussi utilise des écorces pour reptiles, mais jamais ni tourbe ni sable ! Ce ne sont pas des lézards de milieux secs comme certains de leurs cousins australiens ! On placera une cachette peu haute mais vaste (J’utilise des bacs de litière pour chats percés sur un côté et renversés ou des demi-tubes de liège). Enfin, une grosse souche pour se frotter lors de la mue et des fausses plantes complèteront le décor. Le bac d’eau est nécessaire, il sera assez lourd pour ne pas être renversé. Pour ma part j’utilise des plats à gratin émaillés ou en verre. 3 : Chauffage et éclairage : Un tube à 5% d’UVB est disposé dans le terrarium. Le chauffage aérien est recommandé, car avec des plaques ou câbles chauffants, les lézards ont tendance à rester tout le temps enfouis pour capter la chaleur du sol. Une ampoule de 40 à 60W fera l’affaire. Elle éclairera un point chaud où sera placé une pierre plate ou une plaque de liège où le lézard va se réchauffer. Seule la moitié du terrarium est chauffée. Au point chaud on atteindra 35 °C. Ailleurs, une température de 27-30°C suffit. La nuit on éteint les chauffages pour que la température chute jusqu’à 22°C. De grandes aérations sont nécessaires, celles des terrariums en verre standard sont souvent insuffisantes. Deux fois par semaine, surtout en période de mue, on pulvérise le terrarium, ce qui plait aux scinques mais permet également de maintenir un taux d’humidité autour de 60-70% (même si les scinques à langue bleue sont peu sensibles au taux d’humidité tant qu’il ne va pas dans les extrêmes). Cette pluie provoque parfois la quête de nourriture, grands prédateurs d’escargots dans la nature ils savent bien que ces gastéropodes sortent après la pluie ! 4 : Alimentation : Les goûts varient énormément d’un animal à l’autre, de même que l’appétit. Ils sont omnivores, 50 à 70% de leur alimentation peut se composer de végétaux, T. gigas semble souvent moins végétarien que T. scincoides, toutefois une part importante de végétaux reste nécessaire. De manière générale, on nourrit T. gigas deux à trois fois par semaine. Comme tous les omnivores, ils ont tendance à se jeter sur les proies animales. Repus, ils laissent les végétaux de côté, c’est pour cela qu’il faut les rationner en proies. Ils s’adaptent facilement aux proies mortes ; grillons tués par congélation, souriceaux morts, criquets morts… Mais apprécient bien plus les proies vivantes ! Ils apprécient les aliments coupés très fins voire mixés. Aliments carnés à proposer : Escargots en boite ou vivants (briser la coquille pour les gros escargots et attention aux pesticides), souriceaux, criquets, vers de farine ou Z. morio, larves ou adultes de cétoines, grillons, blattes (très rapides, à « calmer » en les laissant au frigo), hannetons, vers à soie, « hornworms » et de temps en temps : Viande hachée, nourriture pour chats ou chiens, cœur de bœuf, foie de bœuf, œufs durs ou crus. Végétaux « verts » à hacher et à mélanger aux repas : Frisée, scarole, persil, endives, plantain, chicorée rouge, pissenlit, laiteron, fanes de carottes ou de navet, luzerne, galinsoga, trèfle, mâche (occasionnellement), feuilles de Sedum, Crassula ou Kalanchoe (à bien laver à cause des lustrant ou engrais foliaires qu’utilisent les horticulteurs), granulés pour Pogona ou Iguane. Fruits et légumes : Fruits rouges, figues, kaki, papaye, kiwis, mangue, oranges, clémentines, carottes râpées. Occasionnellement germes de soja, choux vert râpé, pomme râpée, raisin... Les fruits sont à donner avec parcimonie (1/4 d'une ration max) car ils peuvent donner des diarrhées. On les mélange aux feuillages pour que les lézards acceptent ces derniers. La variété est source de succès dans tous les cas. A chaque repas : 4 de ces ingrédients au moins seront proposés. Une fois par semaine on ajoute du carbonate de calcium ou de la poudre d’os de seiche. Les vitamines sont inutiles si l’alimentation est variée et les UVB présents. IV: Reproduction. 1: Distinction des sexes : Le sexe des scincidés est difficile à déterminer car il n’y a aucun signe extérieur évident (pas de pores fémoraux par exemple). Chez les scinques à langue bleue c’est encore plus délicat car les critères morphologiques utilisés chez d’autres espèces comme la taille de la tête par rapport au corps, sont beaucoup moins efficaces hormis chez certains sujets âgés. L'extériorisation des hémipénis est une bonne méthode, mais délicate et surtout opérationnelle chez les juvéniles (la forte musculature des adultes rend l’opération très difficile et moins fiable). Le sondage a tantôt montré une certaine efficacité (Brauer, 1980) tantôt son inefficacité (Hitz & Ziegler in Hitz & al. 2000). Des techniques, qui ne peuvent être pratiquées que par un vétérinaire ou un laboratoire, se sont montrées efficaces comme l’endoscopie cloacale, les analyses sanguines (recherche d’hormones mâles ou femelles). La radiographie est en revanche inutile. L’une des techniques les plus abordable et les plus fiable reste la mise en couple. A partir de sujets matures (18-24 mois) hébergés séparément on tente des mises en couple si possible à la période de reproduction. De manière systématique, immédiate et quelque soit la période, deux mâles mis ensemble se battront férocement, il faudra les séparer de suite car ils s’infligent de cruelles blessures (n’oubliez pas vos gants car la fureur leur fait perdre tout discernement !). Deux femelles peuvent s'ignorer, se poursuivre, s’intimider voire se battre mais de manière moins violente. Un couple peut s'accoupler, et même si cela clos définitivement la question de l’identification du sexe, ce n’est pas systématique et en cas d’ignorance de la part des deux spécimens il faut retenter l'expérience avec une seule certitude : ce ne sont pas deux mâles. Évidemment, si l’un des deux met bas trois mois plus tard, vous connaissez la réponse ! 2: Préparation à la reproduction : Il s’agit d’une espèce tropicale qu ne doit pas hiberner, toutefois, une période de légère baisse de température et de lumi,nosité semble bénéfique même si certains éleveurs ont obtenu des reproduction simplement en mettant les deux partenaires ensemble. Gassner préconise une période de repos à « température ambiante (20-22°C) et sans éclairage. Les lézards ne mangent alors pas. D’autres ont eu du succès avec une baisse à 245°C (28°C au point chaud) et seulement 6 heures d’éclairage sur un mois. Au retour des conditions normales, il faut abondamment nourrir les animaux avant de les mettre ensemble. 3: Reproduction. Les mâles scinques à langue bleue ne sont pas de grands romantiques et quand il s’agit de s’accoupler, ils font plutôt dans la brutalité. La femelle porte souvent les marques de morsure au niveau de la nuque ou du dos. Il faut toujours surveiller du coin de l'œil les mises en couple – non pas pour se le rincer – mais pour éviter les bagarres. Une femelle non réceptive aux avances du mâle et exaspérée par son insistance peut se montrer très agressive et s’attaquer très violemment à lui… Certains mâles se sont retrouvés un bout de queue ou de patte en moins ! Griffith conseille de placer la femelle chez le mâle, mais j'ai personnellement obtenu des résultats positifs quelque soit l'ordre d'introduction. Les scinques du genre Tiliqua sont vivipares. Il y a échanges – bien que limités – entre le corps maternel et les embryons. La gestation dure 3 à 4 mois. La femelle gravide, dans les premiers temps et avant que cela ne se voit, est très active : son appétit grandit et elle s’expose beaucoup au soleil (c’est le moment idéal pour changer les tubes UV). Puis l’embonpoint vient et dans les derniers temps, elle se montre peu active, alourdie par les 5 à 15 jeunes qui sont dans son ventre. Immédiatement après la parturition, les jeunes, aidés par la femelle, dévorent leur sac vitellin, ce sera leur premier repas pendant plusieurs jours. Ils sont très maigres à la naissance et une fois ce repas ingéré, ils deviennent vite bien dodus! Les relations entre la mère et ses nouveaux-nés sont très pacifiques, néanmoins, ils sont plus tendus entre eux notamment en ce qui concerne la concurrence alimentaire, il vaut donc mieux les maintenir séparément. Les jeunes sont principalement insectivores, mais il faut les habituer très vite aux végétaux. Je les nourris tous les jours, en alternant petits insectes (grillons, vers de farine, criquets, escargots coupés en morceaux) et végétaux mélangés à des fruits. Ils sont sensibles au manque de calcium et de vitamine D3, les UV sont donc importants. Bibliographie : Hitz, Hauschild, Henle, Shea & Werning 2000. Blue-tongued skinks; Constributions to Tiliqua and Cyclodomorphus. MSP Verlag. Shea G. 1992. The Systematics and Reproduction of Bluetongue Lizards of the Genus Tiliqua (Squamata: Scincidae). PhD Thesis. Univeristy of Sydney. Walls J. G. 1996, Blue-tongued skinks. TFH publications. Wilson J. 2001. Blue tongue beauties. Reptiles magazine 9(11) http://www.bluetongueskinks.net http://seikereptiles.com Ce document est libre de droits si diffusé en l'état. Pour en savoir plus : « Les scinques à langue bleue : Tiliqua scincoides, T. gigas et T. sp. Irian Jaya. Vie dans la nature et élevage en captivité » Livre électronique de Vincent NOËL (48 pages format A4), vendu (5€) sur www.lulu.com (mot clé : tiliqua) ou sur http://tiliqua.wifeo.com Voici le lien pour la fiche dans l'intégralité
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Grenouilles tomates
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Tiliqua gigas
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Agalychnis callidryas
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Grenouilles tomates
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Australie : il y avait un... serpent dans l'avion
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Australie : il y avait un... serpent dans l'avion Lors d'un vol, un pilote d'avion australien a eu des sueurs froides en découvrant un serpent sur le tableau de bord. Il a réussi à poser son avion mais le reptile a pris la fuite. Le pilote d'un avion de fret australien, Braden Blennerhassett, a eu un "passager" pas comme les autres sur le vol entre Darwin et la bourgade isolée de Peppimenarti, dans le Territoire du Nord... un serpent. Le reptile est apparu sur le tableau de bord. Autant dire qu'il a eu la peur de sa vie, pas le serpent mais le pilote qui a quand même réussi à poser l'avion après avoir lancé un appel de détresse, a indiqué jeudi la compagnie aérienne. "Ma pression artérielle et mon rythme cardiaque ont un peu accéléré. C'était une expérience intéressante", a commenté sobrement le pilote à la télévision australienne. "Alors que l'avion était en train de se poser, je pouvais sentir le serpent contre ma jambe. J'avais peur". Le reptile reste introuvable Il faut savoir que l'Australie abrite les serpents parmi les plus venimeux au monde, et le directeur de la compagnie Air Frontier, Geoffrey Hunt, a félicité le pilote pour son sang-froid. "Il a dit : il y a un serpent à bord", a indiqué le dirigeant aux journalistes, ajoutant que le pilote avait du mal à communiquer avec la tour de contrôle à Darwin, où il est revenu se poser. "Le serpent avait sa tête juste à côté du bouton qu'il faut presser pour parler" avec les contrôleurs aériens, a-t-il précisé. Un expert en serpents attendait le petit avion sur l'aéroport, "mais il n'a pas pu trouver le reptile", a indiqué Geoffrey Hunt. La compagnie va utiliser une souris vivante comme appât. L'avion ne redécollera pas avant que l'animal soit retrouvé. Source -
Un iguane retrouvé dans un arbre ! Après le faux crocodile aperçu la semaine dernière à Epinay-sur-Orge, c’est au tour de Sainte-Geneviève-des-Bois de prendre des allures de jungle. Hier, un iguane de plus de 60 cm et de près de 1 an a été retrouvé rue des Siroliers. Des enfants qui jouaient en bas de leur immeuble ont vu le reptile grimper à l’arbre. Le groupe animalier des pompiers ainsi que les policiers du commissariat de Sainte-Geneviève ont été dépêchés sur place pour récupérer ce que les témoins décrivaient comme un lézard d’un mètre de long. « Notre chance, c’est qu’il faisait froid dehors et qu’il était un peu léthargique, on a pu s’approcher de lui avec l’échelle sans qu’ilbouge », indique-t-on chez les pompiers. Cet iguane provenait en fait d’un appartement voisin. Le propriétaire n’a pas pu récupérer son reptile Le propriétaire, qui laissait son animal en liberté dans son logement, venait de se rendre compte de la fugue du reptile par une fenêtre restée entrouverte. « Normalement, un iguane a besoin d’un terrarium, car il vit avec une température moyenne de 35 oC », note un éleveur spécialisé. Le propriétaire n’a pas pu récupérer son animal, car il ne possède pas de facture d’achat et aucune installation à son domicile ne prouve que le reptile est bien à lui. Il a huit jours pour apporter les pièces nécessaires. En attendant, l’iguane d’un vert magnifique a été pris en charge par les pompiers. Ils vont tenter de lui trouver un gardien provisoire, qui pourra devenir définitif si le propriétaire n’apporte aucune preuve tangible. Source
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Philippeville: une couleuvre dans un récipient Ce mercredi, les pompiers du service incendie de Philippeville ont été appelés au centre de plongée de Franchimont pour une couleuvre de près d’un mètre cinquante retrouvée dans un récipient. L’animal a été capturé et relâché dans un bois à côté. Source