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Le venin de serpent inspire la lutte contre le cancer
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Le venin de serpent inspire la lutte contre le cancer Le venin de serpent a permis d’identifier une interaction entre un récepteur à la surface des plaquettes sanguines et une protéine exprimée à la surface de cellules cancéreuses, qui aide à la propagation du cancer. Des molécules qui bloquent cette interaction pourraient donc inhiber le cancer. Les plaquettes sanguines, autrement appelées thrombocytes, sont de petits fragments de cellules sans noyau, circulant dans les vaisseaux sanguins et ayant pour rôle d’éviter les hémorragies. Ayant la capacité de s’agréger entre elles, elles bloquent le passage du sang là où les vaisseaux sont abimés. Une trop faible quantité de plaquettes ou un dysfonctionnement de leur agrégation cause des hémorragies incontrôlables. A l’inverse, une trop grande quantité de plaquettes ou une trop forte capacité à s’agréger mène à l’obstruction des vaisseaux sanguins, ou thrombose, une des principales causes de décès dans les pays occidentaux. Bien comprendre le fonctionnement des plaquettes est donc un enjeu majeur. Une équipe de recherche japonaise se penche sur la question depuis plus d’une décennie. Comme souvent, une substance toxique produite par un organisme vivant a ouvert une nouvelle voie, un exemple classique comme l'a encore montré récemment la découverte d'un possible analgésique à partir de la conotoxine du cône, un gastéropode marin. L’utilisation de venins de serpents les a en effet beaucoup aidés dans leurs recherches, les menant à s’intéresser également au développement du cancer. En effet, certains venins sont composés de molécules qui favorisent, ou au contraire qui inhibent l’action des plaquettes. Ainsi, la rhodocytine, isolée du venin d’une vipère asiatique Calloselasma rhodastoma, est capable de se fixer sur un récepteur des plaquettes, nommé CLEC-2 (C-type lectin receptor-2) et induit l’agrégation mortelle des thrombocytes. Cette découverte avait par la suite permis de découvrir une autre molécule, endogène cette fois, la podoplanine, également capable de se fixer sur ce récepteur. Exprimée à la surface des cellules cancéreuses, la podoplanine recrute les thrombocytes, créant une sorte de bouclier autour de la cellule tumorale qui la protège du système immunitaire. De plus, la cellule peut ainsi se fixer aux parois du vaisseau sanguin, puis former des métastases et finalement se propager à l’ensemble de l’organisme. L’équipe avait alors démontré que le blocage de la fixation de la podoplanine sur les plaquettes grâce à un anticorps spécifique empêchait la propagation des métastases dans les poumons de souris. Combattre l’interaction CLEC-2 / podoplanine La podoplanine est aussi connue pour être exprimée à la surface des cellules épithéliales lymphatiques (les cellules qui forment les parois des vaisseaux lymphatiques). Son absence chez des souris génétiquement modifiées mène à la non formation des vaisseaux lymphatiques. Dans le dernier article, paru dans le Journal of Biological Chemistry, les chercheurs japonais ont créé des souris dépourvues du gène codant pour le récepteur CLEC-2. Pendant le développement fœtal, les vaisseaux sanguins et lymphatiques ne se développent pas normalement, menant au décès prématuré des souris au stade embryonnaire. Ces résultats suggèrent que l’interaction entre le récepteur CLEC-2 et la podoplanine est indispensable à la différenciation des vaisseaux lymphatiques. A l’image de ce que l’on sait sur la néogenèse des vaisseaux sanguins induite par les tumeurs, les cellules tumorales pourraient également induire la formation des vaisseaux lymphatiques pour favoriser la propagation des cellules cancéreuses dans l’organisme. Cette induction pourrait se faire par le biais de l’interaction CLEC-2 - podoplanine. Une molécule qui bloquerait cette interaction serait donc un bon moyen d’inhiber au moins partiellement la propagation du cancer. Des drogues de ce type sont probablement à chercher du côté des molécules contenues dans le venin de serpent. Les chercheurs peuvent au moins s'en inspirer... Source -
3 Août 2010 (Sternotherus carinatus)
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans L'espèce de la semaine
Nom scientifique : Sternotherus carinatus Nom français : Cinosterne caréné Nom anglais : Razorback musk turtle Origine : Est des États-Unis Biotope : Aquatique Température : 24°C pour l'eau 26 à 28°C pour l'air Moeurs : Pratiquement entièrement aquatique et nocturne Taille adulte : Environ 15 cm Longévité : Environ 30 ans Nourriture : Poissons, crevettes, escargots, vers. Photo emprunté au site http://www.iucn-tftsg.org Voici une tortue aquatique très intéressante à maintenir grâce à sa petite taille. Il y a aussi le fait que cette tortue aime les endroits restreints sinon elle panique. Elle ne prend donc pas beaucoup de place à la maison. Elle fuit la lumière donc on ne lui mettrai pas de rayon UV qui seront là que pour parure durant que la tortue est cachée. -
Ces scorpions qui se cachent sous nos tuiles Lucas Baliteau, entomologiste à la Maison Jean-Henri Fabre à Saint-Léons, vous dit tout sur les scorpions cachés dans vos maisons Un bruissement, une apparition fugace à la nuit tombée, deux pinces qui se referment brusquement sur une mouche... Vous venez de vous trouver nez à nez avec le scorpion de Montpellier. En été, son développement est au maximum : il trouve facilement de quoi se nourrir, se reproduit et donne naissance à de petits, mais redoutés, bébés scorpions. Entre le mâle et la femelle, c'est toute une parade qui se met en place avant l'accouplement. Monsieur enlace Madame avec ses pinces, ils valsent, s'embrassent. « Une fois soudés ensemble, le scorpion entraîne la femelle vers un terrain qui lui convient, raconte Lucas Baliteau . Il y dépose son spermatophore et fait passer la femelle dessus pour qu'il y ait fécondation. » Mais pas de panique, les scorpions ne pondent qu'entre 2 et 110 oeufs dans toute leur vie. Alors que les papillons, par exemple, en produisent 500 en une seule fois !Une fois adulte, le scorpion de Montpellier, espèce la plus fréquente en Aveyron, mesure de 4 à 5 cm, pour les plus gros individus. Signe distinctif ? Sa couleur. Avec ses pattes jaunes orangées et sa glande à venin jaune, vous ne pouvez pas le rater. Son habitat favori ? Les tuiles des vieilles habitations.Mais la bête redoute le soleil. Elle ne sort de son antre qu'en fin de journée, pour y retourner au milieu de la nuit. « Vous pouvez aussi rencontrer le scorpion languedocien, tout jaune, dans la garrigue, précise l'entomologiste. Mais à part si vous faites des travaux de terrain et que vous le dérangez sous sa pierre, c'est plus rare. Il ne rentre pas dans les maisons. » Tant mieux, quand on sait que sa piqûre peut conduire à une paralysie temporaire. La piqûre du scorpion des maisons n'est pas si terrible. Plus vous êtes jeune, plus vous serez sensible au venin. « Vous ressentirez comme une piqûre de guêpe. Vous serez bon pour une journée au lit, avec de la fièvre, pas plus », explique Lucas Baliteau, une mue de scorpion entre les doigts. Apprécié pour ses qualités nutritives en Afrique ou en Asie, le scorpion est mangé en brochette ou en sucette, au choix : « Ce sont les crevettes locales, plaisante l'entomologiste. Ils ont un bon apport en protéines. » Avant de le tester en brochette, peut-être pourriez-vous embaucher le scorpion comme auxiliaire de maison : « Il mange les punaises, les mouches, les criquets... C'est une bonne aide ménagère ! », conclut Lucas Baliteau. Source
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Douze espèces de serpents en France, dont six en Savoie
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Douze espèces de serpents en France, dont six en Savoie Bien avant qu’ils ne deviennent le symbole du mal dans les sociétés judéo-chrétiennes, les serpents ont toujours fait peur. Peut-être est-il également inscrit dans nos gènes (comme dans ceux d’autres primates) que nous devons fuir ces animaux aux différences fondamentales avec l’être humain : un corps sans membre, froid, couvert d’écailles... ? En Savoie six espèces de serpents différentes peuplent les campagnes, les montagnes et les rives des lacs. Ils appartiennent à la famille des ophidiens et avec les batraciens (grenouille, crapaud…), les sauriens (orvet et lézards), les urodèles (tritons et salamandre) et la tortue cistude, ils sont classés dans ce que les naturalistes appellent communément “l’herpétofaune”. Un groupe de passionnés propose aux gens qui ont peur des serpents d’aller à la rencontre de leur phobie Animaux aux mœurs discrètes et difficiles à observer, les reptiles savoyards font l’objet d’une attention toute particulière du Groupe herpétologique Rhône-Alpes (GHRA). Ce réseau de naturalistes, né à Grenoble, s’est fixé pour objectif d'initier, d’organiser et de structurer les programmes de valorisation ou de protection en faveur des reptiles et amphibiens de la région Rhône-Alpes… L’idée, à terme, est de faire connaître les serpents et de former à leur approche à l’aide de sorties-découverte ou d’actions de prospection. En Savoie, un petit noyau de naturalistes du Centre ornithologique Rhône-Alpes - Section Savoie (Cora 73) ont souhaité en novembre 2009 initier un groupe herpétologique propre à notre département. Coordonné par Michaël Biehler, membre du Cora 73, le groupe rassemble une vingtaine de membres et propose également à ceux qui le souhaitent d’aller à la rencontre de leur phobie et de leur appréhension. «Nous ne militons pas pour une reconquête des territoires par les reptiles, nous sommes simplement des passionnés ayant la volonté d’apporter des données précises et une meilleure connaissance des reptiles. Avec à terme, la réalisation d’un “pré atlas des amphibiens et des reptiles” » glisse Michaël Biehler. En France, douze espèces sont présentes et six en Savoie. S’il est impossible de recenser quantitativement les serpents en Savoie, il semble que leur nombre est en régression sur les territoires de plaine mais progresse en moyenne montagne. Sur les six espèces, une seule est vraiment à redouter par l’homme : la vipère aspic. Deux à trois personnes par an décèdent en France d’une morsure de vipère. Les enfants et les personnes souffrant de maladies cardiaques sont de loin les plus vulnérables et les morsures à la face (très rares) sont les plus dangereuses. « Quoi qu’il en soit et dans tous les cas, il ne faut ni dramatiser ni banaliser une morsure de vipère, mais au contraire la prendre au sérieux et agir en conséquence pour assurer au blessé les soins et traitements spécifiques » fait valoir Michaël Biehler. Gilles Thiery, un connaisseur averti, ajoutant : « dans la nature les précautions à prendre restent élémentaires car les serpents, sauf à marcher ou à poser la main dessus préfèrent la fuite à l’affrontement. » Source -
Une salamandre photosynthétique : du jamais vu ! Les salamandres semblent décidément très originales... Des scientifiques ont montré l’existence d’une algue photosynthétique à l’intérieur des cellules de cet amphibien. Une symbiose de ce type n’avait encore jamais été observée chez les vertébrés. Les salamandres sont fascinantes pour plus d’une raison. Ces amphibiens aux couleurs éclatantes savent régénérer leur queue, des membres, un œil ou même une partie de cerveau endommagée. Aujourd’hui, la salamandre révèle une nouvelle facette de son mode de vie, inédite chez les vertébrés. Une sorte de symbiose était déjà connue entre l’algue Oophilia amblystomatis et la salamandre Ambystoma maculatum. En effet, les œufs de salamandre se développant dans l’eau, on pensait que les algues entouraient les œufs pour assainir l’eau en captant les déchets riches en azote tout en augmentant la concentration en oxygène. Au 9e congrès international de la morphologie des vertébrés qui a eu lieu à Punta del Este en Uruguay, des scientifiques de l'Université Dalhousie à Halifax au Canada ont présenté une nouvelle théorie : les algues qui entourent les œufs de salamandre vivraient aussi à l’intérieur même des cellules de l’amphibien. Une telle cohabitation est déjà connue chez d’autres animaux, comme le corail mais la présence d’algues photosynthétiques dans un organisme vertébré est une grande première. Qui plus est, elle pose une énigme aux biologistes. En effet, les vertébrés sont dotés d’un système immunitaire bien développé qui rend a priori impossible la présence dans une cellule d'un organisme étranger. Il semblerait qu’ici le système immunitaire de l’amphibien soit désactivé ou bien que l’algue soit capable de passer outre cette défense. L’algue, une source d’énergie pour la salamandre Pour offrir l’habitat aux algues, la salamandre doit donc y trouver son compte. Les travaux des chercheurs laissent penser que la photosynthèse a lieu à l’intérieur des cellules de la salamandre et qu’elle approvisionnerait l’animal en produits directement issus du processus de photosynthèse : de l’oxygène et des hydrates de carbone (les sucres). En effet, en observant les œufs au microscope électronique à transmission, qui possède un pouvoir grossissant suffisamment fort, les scientifiques ont montré que les mitochondries s'accumulent autour du symbionte. Les mitochondries (elles-mêmes suspectées d’avoir une origine symbiotique) représentent le réservoir d’énergie de la cellule et sont responsables de la transformation des sucres en molécules de transport de l’énergie, l’ATP. Se retrouver proche du symbionte permet à la mitochondrie de récupérer rapidement les produits issus de l’algue et de fabriquer de l’énergie. Le rôle de la symbiose semble donc évident, d'autant plus que les œufs de salamandre privés d’algues dans le milieu environnant sont plus lents à éclore. Toutefois, les chercheurs ne savent toujours pas à quel moment les algues pénètrent dans les cellules. Au sein de l'embryon, la population d’algues croît de manière logarithmique avec le développement de l’amphibien, indiquant que soit les algues se multiplient à l’extérieur de l’œuf en même temps que les cellules embryonnaires de la salamandre, soit les algues pénètrent les cellules de l’animal rapidement et sont automatiquement répliquées à chaque multiplication cellulaire. Une vidéo incite à pencher vers la deuxième hypothèse : elle montre l’apparition d’une zone lumineuse qui correspond à quelques cellules végétales proches de l’œuf au moment de la formation du système nerveux de l'animal. Les scientifiques supposent que cet amas d’algues pourrait avoir été attiré par les déchets azotés expulsés par la salamandre. S’il existe un moyen d’évacuer des déchets, il doit exister également une voie pour entrer dans l’œuf, voie qui serait exploitée par les algues. Cependant, les algues seraient déjà présentes à un stade plus précoce de l'embryon puisque les cellules végétales ont été observées dans l'oviducte de la mère salamandre. Les algues pourraient se transmettre à la descendance, de manière extracellulaire, dans le gel entourant les œufs. Bien que la salamandre soit un « animal fabuleux », il n’est pas impossible que cette découverte ouvre la voie vers l’identification d’autres vertébrés, moins originaux, également hôtes d’algues ou d’autres symbiontes. La nature n'a certainement pas fini de nous étonner... Source
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Louhans : Une pêche tortueuse. Une tortue d'eau a été sortie hier après-midi par un pêcheur. Philippe Comas était à la pêche au moulin de Sagy quand il a sorti cette drôle de prise. C'est la première fois qu'une tortue est pêchée dans la Vallière. Cette belle petite bête a été offerte à la ferme des animaux des Petits bois, contre bons soins. Source
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Morsure de vipère : les gestes qui sauvent Les produits antivenin achetés en pharmacie ne servent à rien. En cas de morsure, il faut se rendre d'urgence à l'hôpital. Comme chacun sait, si les couleuvres sont inoffensives, il n'en est pas de même pour les vipères. Or, faire la différence entre l'une et l'autre ne va pas de soi, comme l'explique Xavier Bonnet, chargé de recherche au CNRS et grand spécialiste des serpents. «Sur le terrain, les seuls critères fiables, comme la pupille verticale des vipères, sont inutilisables. Même chose pour la taille, le coloris, la forme du corps et de la queue : à moins d'être bien entraîné, peu de gens sont capables de différencier ces deux serpents», explique l'herpétologue. Une astuce quand même : en France, les vipères ne dépassent pas un mètre de long et elles ne plongent pas sous l'eau. En cas de morsure (la vipère a bien des crocs), il est fondamental de savoir si l'on a été envenimé ou pas. Car le serpent peut mordre sans injecter de venin, on parle alors de «morsure blanche». À l'inverse, il arrive souvent que des promeneurs pensent avoir été mordus alors qu'il s'agit seulement de piqûres de ronces… S'il y a bien eu envenimation, «une douleur locale apparaît dans les quatre heures ainsi que des bleus, détaille le Dr Patrick Harry, directeur du centre antipoison d'Angers. Dans ce cas, il ne fait aucun doute que la situation va s'aggraver, il est donc impératif de se rendre à l'hôpital pour se faire examiner et bénéficier éventuellement d'un sérum antivenimeux». Il est de toute façon parfaitement inutile d'utiliser, en automédication, les produits achetés en pharmacie, y compris les pompes à venin, que les promeneurs anxieux emportent avec eux quand ils partent en randonnée. «Ces produits n'ont jamais démontré leur efficacité, ils n'ont aucun intérêt», estime le Dr Harry. «Tous ces appareils ne servent strictement à rien, sauf à détourner les gens des gestes qui sauvent, c'est-à-dire filer aux urgences», ajoute Xavier Bonnet. Car même si les réactions allergiques graves restent extrêmement rares (moins d'une morsure sur cent), il est important d'être examiné par un médecin le plus vite possible. Une fois à l'hôpital, soit l'œdème reste très localisé et la situation ne risque pas de dégénérer. Soit l'œdème s'étend, ce qui signifie qu'il y a une quantité importante de venin dans le sang. Il est alors nécessaire de procéder à une injection de sérum antivenimeux qui ne se pratique qu'en milieu hospitalier avec un suivi médical. Être traité le plus tôt possible Des vomissements, un malaise, des douleurs abdominales sont les signes d'une circulation importante de venin dans le sang pouvant être à l'origine d'une chute de tension, d'un œdème pulmonaire et de troubles de la coagulation. «Avant l'arrivée en France des antivenimeux, ce genre de complications était fréquent. Il n'était alors pas rare de voir des patients mordus par une vipère rester trois mois en réanimation avec des problèmes aux reins. Certains restaient même très longtemps handicapés» , se souvient le Dr Harry. Aujourd'hui, dès que les premiers signes annonciateurs d'une complication apparaissent, les médecins injectent du sérum. Et il est vivement conseillé d'être traité le plus tôt possible. Une injection trois heures après la morsure n'entraîne qu'une journée à une journée et demie d'hospitalisation pour surveiller l'évolution. Vers la quatrième ou cinquième heure, une prise de sang est faite pour vérifier s'il existe des troubles de la coagulation du sang. Lors de promenades en montagne, en forêt ou dans des marais, il ne sert donc à rien de se croire prévoyant avec des produits en vente libre en pharmacie. En cas de morsure de vipère, il convient d'appeler le centre antipoison le plus proche avant de se rendre rapidement à l'hôpital. Et pour les promeneurs partis en randonnée, il est conseillé de rebrousser chemin. Quoi qu'il en soit, il n'est jamais nécessaire de provoquer une vipère. «Il ne faut pas s'affoler, et partir doucement», préconise Xavier Bonnet qui estime que la peur du serpent «est terriblement exagérée». Les chiens, notamment, sont beaucoup plus dangereux, estime-t-il. Mais là, il n'existe pas de sérum. Source
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30 juillet 2010 (Theloderma corticale)
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans L'espèce de la semaine
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Des animaux pour compagnons de cellule A Strabourg, les détenus peuvent s'occuper d'animaux. Efficace pour adoucir l'enfermement et préparer la réinsertion. Surréaliste... Derrière les murs de la maison d'arrêt de Strasbourg, ses grilles et ses barreaux, trône, depuis moins d'un an, une animalerie: des lapins, des cochons d'Inde, des colombes, un hamster russe, un furet et un chinchilla. Une heure par jour, des détenus sortent ces occupants de leur cellule afin de les nourrir, de nettoyer leur cage et de leur offrir l'occasion de se dégourdir les pattes... ou les ailes. "C'est un grand moment d'évasion, je me sens comme chez moi" confie Didier, tout en caressant son minuscule hamster russe. "Lorsque j'ouvre la cage à ma colombe Era, je retrouve la liberté par procuration", ajoute un autre détenu. Il suffit que Nicolas prenne son furet, Lola, dans les mains pour se sentir apaisé. Comme Anton avec Benji, son chinchilla, qui lui permet de ne pas penser à l'enfermement. L'animal améliore les relations entre détenus Quelque chose a changé dans cette maison d'arrêt, malgré ses 685 détenus pour 444 places. Depuis 2009, l'administration pénitentiaire y mène une expérience, unique en France, de médiation animale. L'initiative en revient à la psychologue Patricia Arnoux, 36 ans, passionnée par la relation entre l'homme et l'animal. Après avoir exercé ses talents à l'hôpital, auprès d'enfants autistes, elle découvre, au cours d'une formation au Québec, en 2006, "que la zoothérapie y est utilisée au profit de personnes âgées et de détenus". De retour à Strasbourg, la jeune femme en parle à un cadre de la prison, qui lui répond: "Inimaginable chez nous !" Un an plus tard, il la rappelle: "J'ai changé d'avis." Entre-temps, une vague de suicides de détenus a frappé les prisons de Metz et de Strasbourg. "Le bilan est très positif, se réjouit aujourd'hui Bénédicte Brunelle, directrice de la maison d'arrêt. L'animal améliore les relations entre détenus et sert d'incitation au travail, base de la future réinsertion." Patricia Arnoux ajoute: "Parce que nous leur donnons des responsabilités, les détenus reprennent confiance en eux." Trois mineurs ont même obtenu le droit de conserver un animal en permanence dans leur cellule. Ils souhaitaient une mygale, une tarentule ou un reptile. L'administration leur a proposé une souris, une gerbille, famille des rongeurs, ou un cochon d'Inde. Ils ont choisi ce dernier. Le contrat est exigeant: en contrepartie de ce privilège, les trois détenus doivent travailler dix jours par mois au nettoyage des parties communes de la prison. Ils reçoivent une paye mensuelle de 50 euros, dont ils doivent reverser la moitié pour l'entretien de leur animal. Une expérience encore limitée Cette cohabitation catalyse les discussions. "Lorsque nous échangeons sur la fidélité chez les colombes ou sur le goût de la provocation et de l'interdit chez le furet, explique Patricia Arnoux - toujours accompagnée de son golden retriever de 9 mois - je sens que chacun se projette à travers l'animal." L'expérience, concluante, demeure limitée. Une quinzaine de détenus ont la responsabilité d'une petite bête et une soixantaine d'autres participent à des séances avec les pensionnaires de l'animalerie ou avec des chiens et des chats apportés de l'extérieur. "Je totalise 15 heures de présence par semaine en prison, alors qu'il en faudrait 30, confie Patricia Arnoux. L'association qui nous payait n'en a plus les moyens." Le ministère de la Justice ne finance pas ce type d'activité. Dans les mois à venir, Patricia Arnoux espère bénéficier de subventions publiques et privées. L'administration pénitentiaire juge l'expérience intéressante. Mais attend 2011 pour délivrer son autorisation à d'autres établissements. Source
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Un serpent retrouvé dans une machine à laver Devon, Angleterre – Une mère de famille a retrouvé un serpent alors qu’elle allait sortir le linge de sa machine à laver. Wendy Foley, 51 ans, a déclaré avoir eu la peur de sa vie en découvrant un serpent dans son linge humide. Elle s’apprêtait à enlever les vêtements de la machine pour les sécher quand l’animal est apparu. Elle a d’abord pensé à un serpent en plastique déposé par ses deux fils de 18 et 21 ans en guise de mauvaise blague. C'est alors que le serpent a sorti sa langue fourchue. Paniquée, madame Foley a hurlé et ses fils ont alors appelé les services vétérinaires. La bête a été analysée comme saine et inoffensive, ce qui n’a pas calmé l’anxiété de la propriétaire. Source
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30 juillet 2010 (Theloderma corticale)
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans L'espèce de la semaine
Nom scientifique : Theloderma corticale Nom français : Grenouille lychen du Vietnam Nom anglais : Vietnamese mossy frog Origine : Vietnam Biotope : Humide Température : 26 à 30°C Hygrométrie : 70 à 90% Moeurs : Arboricole et nocturne, le jour principalement aquatique Taille adulte : Moyenne de 8 cm, jusqu'à 11 cm Nourriture : Insectes Photo emprunté au site http://www.blackjungle.com La principale caractéristique de cette espèce est vraiment son camouflage. Lorsqu'elle se trouve sur une roche, on peut vraiment croire qu'il s'agit de mousse collé sur les rebords de la roche. Cette grenouille fait partie de la catégorie des animaux tellement laid qu'ils en sont cute. -
Le scorpion fait deux morts à Aïn-Sefra A chaque arrivée des grandes chaleurs, l’inquiétude s’installe chez la population de la région. La cause ? Le scorpion androctones australis Hector, de la famille des arachnides, un insecte de quelques centimètres de long dont le poids n’excède pas les 22 grammes, et qui porte une paire de pinces à l’avant et un aiguillon venimeux derrière son abdomen. Le caractère spécifique de la région d’une part, et le climat chaud et sec d’autre part, favorisent la prolifération du scorpion. Pendant la période de canicule (juin, juillet, août), l’on enregistre un nombre assez important de piqûres de scorpion entraînant dans certains cas la mort. Les services de la prévention de la wilaya dénombrent chaque année entre 800 et 1 000 piqués en ces périodes. Pour ce mois de juillet 2010, on nous signale deux décès à l’hôpital d’Aïn-Sefra, deux enfants âgés respectivement de 2 et 3 ans (11 juillet et 25 juillet), qui ont trouvé la mort suite à des complications graves. Dans les zones rurales, les cas de piqûre sont traités illico par incision de la plaie, ou en aspergeant avec un insecticide ou du gaz butane la zone piquée, ou bien par l’application de la plante «remth», plante médicinale connue dans la région et utilisée comme pansement compressif. D’autres piqués font recours aux tolbas, pour un verset coranique, c’est le cas dans la commune de Tiout, où, nous dit-on, les 90% des piqués n’iront pas vers les centres de santé, mais vers les tolbas. Néanmoins, ces moyens ne sont pas dans tous les cas efficaces. Le scorpion à Aïn-Sefra et Tiout, de couleur jaune clair, est très dangereux, son venin se propage vite. Auparavant, la lutte antiscorpion se faisait par des équipes de ramassage pour chaque quartier, et l’opération donnait de bons résultats. Mais aujourd’hui, quoique des compagnes de traitement par «insecticide » se font çà et là,mais le produit n’a aucun effet même sur les moustiques. (NDLR : nous avons assisté à cette opération à Tiout, qui est envahie de moustiques, où la population passe en cette période des nuits blanches). La participation du citoyen dans la lutte joue un grand rôle, car le scorpion fait son gîte dans les amas de pierres, les déchets, les détritus abandonnés, etc. Le manque d’éclairage dans certains endroits favorise aussi la mobilité du scorpion qui s’infiltre et trouve refuge dans les maisons vétustes et démunies de crépissage. La prévention demeure l’aspect primordial pour épargner des vies humaines. Chaque année, les piqures coûtent la vie à de nombreux citoyens. Quand donc mettrons- nous fin à ce danger mortel ? B. Henine L’été de tous les maux La wilaya de Naâma vit depuis quelques jours sous la canicule. Pour certaines familles aisées, c’est la période des vacances, c’est le moment de la rupture avec l’habituel dodo-boulot, c’est donc, le moment de quitter la région pour la grande bleue. Pour d’autres, sans moyens et sans revenus, l’été est une saison de grandes chaleurs, pendant laquelle elles suffoquent. Soleil de plomb, vents de sable, coupures d’eau et d’électricité, scorpion, insectes divers et maladies provoquées par les méfaits de la chaleur (telles les pathologies respiratoires) sont leur lot quotidien. Pour ne pas dire qu’aucun moyen de distraction ou de loisirs n’est à signaler, du moins pour l’heure, on peut citer les deux piscines de Mecheria et Naâma, certains bassins de natation ouverts dans certaines communes, et des tournois de football organisés ici et là par les jeunes, tandis que chez d’autres, c’est la léthargie totale. Les routes sont désertes à partir de la mi-journée et ce n’est qu’à partir de 17h que la circulation reprend petit à petit jusqu’au petit matin. Les gens sont à la recherche d’air frais dans les terrasses de cafés, les salons de thé climatisés et crémeries, ou tout simplement lors de randonnées à travers les boulevards. Pour les colonies de vacances, quelque 2 000 enfants sont admis dans des centres en bord de mer. Certaines familles de fonctionnaires ont bénéficié de séjours de détente organisés avec le concours des œuvres sociales dans des camps et des hôtels de la côte. C’est l’été, le thermomètre atteint de temps à autre le pic de 40° et parfois plus. Sauve qui peut ! B. Henine Source
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Le Languedoc a son scorpion Vraiment de chez nous, celui-là. Un Méridional, pourrait-on dire. Son nom indique ses origines et délimite son territoire. Il s’agit d’évoquer ici et maintenant le scorpion languedocien. Un scorpion, même languedocien, il n’est pas certain que son capital sympathie soit immense, du moins aux yeux des humains qui ont plutôt tendance à le craindre qu’à l’aimer. Qui est-il donc, ce représentant de la classe des Arachnides, comme enseigné dans les livres ? Tout d’abord, qui n’est-il pas ? Il n’est pas le petit scorpion noir que l’on rencontre, à l’occasion, dans les maisons, et qui pousse la familiarité jusqu’à se glisser parfois sous nos draps. Au moment de la découverte : « Chéri, il y a une bête dans le lit ! » Et Chéri, héros courageux, n’ignorant pas que ce noiraud est peu dangereux, de le balayer d’un revers de main et de le mettre à la porte, avant de cueillir la récompense de son exploit chevaleresque. Face au scorpion languedocien, c’est une autre histoire. D’abord, la bestiole n’est pas noire mais jaune et, en plus, elle peut mesurer près de 10 cm de long… D’accord, le scorpion languedocien vit à la campagne et ne pénètre pas dans nos foyers. Lorsqu’il sort de sous une pierre, il prend vite un air menaçant. Son aiguillon, au bout de sa queue, retourné sur son corps, n’incite pas à la fanfaronnade. Un dard venimeux, dont la piqûre très douloureuse peut occasionner une forte fièvre et jusqu’à de graves complications (paralysies partielles et temporaires). Pourtant, de bons observateurs feraient presque aimer ce scorpion jaune. La description de la danse nuptiale que pratiquent le scorpion et sa scorpionne, les scorpionnets qui, dès leur naissance, grimpent sur le dos de leur maman… Attendrissant. Une fois encore, il va être nécessaire d’évoquer le grand Jean Henri Fabre (1823-1915), notre entomologiste génial, plus célèbre au Japon qu’en France, c’est incroyable. Ce savant et écrivain a décrit, avec un talent époustouflant, les mœurs de cette bestiole, tout autant du Midi que lui-même. Pour en savoir plus, il est possible de consulter ses Souvenirs entomologiques, dans la collection Bouquins de Robert Laffont. Les plus raffinés se procureront Le Scorpion languedocien (morceaux choisis des (Souvenirs), chez l’éditeur audois Atelier du Gué. Plus chic. Source
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UNE PREMIÈRE POUR LE RÉTABLISSEMENT DE LA TORTUE-MOLLE À ÉPINES AU QUÉBEC QUÉBEC, le 29 juill. 2010 /CNW Telbec/ - Pour la première fois au Québec, des spécialistes de la faune assistent à l'éclosion d'oeufs de tortues-molles à épines en laboratoire au Zoo de Granby et au Zoo Ecomuseum (http://www.mrnf.gouv.qc.ca/presse/tortue-epines/index.jsp). Une remise en milieu naturel est prévue par la suite dans le secteur du lac Champlain. Cette opération, qui se déroulera au cours des prochains jours, a été entreprise conjointement par plusieurs partenaires, dont le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), le Zoo de Granby et le Zoo Ecomuseum de Sainte-Anne-de-Bellevue. La tortue-molle à épines est une espèce menacée au Québec. La démarche de rétablissement s'inscrit dans un plan d'intervention mis en oeuvre depuis 1997 par le MRNF et ses partenaires, le Zoo de Granby, le Zoo Ecomuseum, Environnement Canada, l'Organisme de Bassin Versant de la Baie Missisquoi, Conservation de la nature et Amphibia-Nature. Le but est d'assurer la protection des lieux essentiels pour l'espèce ainsi que leur utilisation pour la reproduction et le maintien à long terme des populations au lac Champlain et aux abords d'autres plans d'eau. Au lac Champlain, un suivi télémétrique sur plusieurs années a d'ailleurs permis de repérer des habitats importants qu'on s'efforce de protéger par des ententes. De plus, des actions de sensibilisation dans la région du lac Champlain et en Montérégie ont permis de joindre des milliers de résidants et de villégiateurs depuis 2002. Néanmoins, des actions axées sur la protection des individus sont aussi nécessaires. LA TORTUE-MOLLE À ÉPINES Pour l'équipe de rétablissement, la relâche de jeunes tortues-molles représente une nouvelle étape dans ses activités de rétablissement de cette espèce. L'opération vise à pallier certaines conditions défavorables aux sites de ponte actuels et qui affectent la survie des oeufs. Ainsi, en juin dernier, les spécialistes ont prélevé 74 oeufs de tortues provenant de quatre nids aux abords du lac Champlain, tandis que trois autres nids ont pour leur part été protégés sur des lieux de ponte naturels et sont suivis régulièrement. Les oeufs ont été conservés en incubation pendant près de 60 jours dans les deux institutions zoologiques, à l'abri de la prédation et des crues, deux éléments qui menacent la survie des oeufs de l'espèce. Une fois les jeunes tortues sorties de leur coquille, la remise en milieu naturel se fait dans les 48 heures suivantes. Cette technique d'incubation en laboratoire est utilisée aussi au Vermont et en Ontario. L'aire de répartition de cette espèce est vaste en Amérique du Nord, mais au Canada, elle ne se trouve que dans le sud du pays. Au Québec, sa répartition historique s'étendait à la rivière des Outaouais, au fleuve Saint-Laurent, à la rivière Richelieu et au lac Champlain. Aujourd'hui, la seule population de tortues-molles à épines connue au Québec subsiste au lac Champlain et dans la rivière aux Brochets, soit une fraction des milieux qu'elle utilisait autrefois. De plus, il s'agit d'une population unique puisqu'elle est à l'extrême nord de l'aire de répartition de l'espèce et disjointe des populations situées au centre des États-Unis. Les habitats utilisés par l'espèce, qui démontre une fidélité d'année en année pour les lieux de ponte et les hibernacles, sont réduits par l'augmentation des activités humaines comme la modification des rives ou de la qualité de l'eau et le nautisme. Selon sa biologie, elle ne possèderait qu'une faible capacité d'adaptation aux changements de conditions de son milieu. Un groupe de bénévoles de la région a été mis sur pied et entreprend chaque année des actions pour favoriser le maintien de l'espèce. La conservation des tortues-molles à épines, c'est l'affaire de tous! Source
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Les tortues marines à l'honneur à l'Aquarium des Îles !
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Sauver les tortues luth L'Aquarium des Îles-de-la-Madeleine fait campagne contre la pollution des milieux marins par les sacs de plastique pour sauver les tortues luth. L'aquarium présente une exposition originale sur ces tortues marines qui voyagent jusque dans le golfe du Saint-Laurent. Les tortues luth, qui peuvent peser jusqu'à 900 kilos, visitent les côtes de l'archipel chaque été. Ces reptiles se nourrissent notamment de méduses. Or, ils confondent souvent les sacs de plastique qui se trouvent au fond de la mer avec leurs proies. Depuis quelques années, de nombreuses tortues ont été retrouvées noyées sur les côtes de l'archipel. La guide-interprète Isabelle Reid note que du plastique a été retrouvé dans 90 % des carcasses récupérées. Il s'agirait d'ailleurs de la principale cause de mortalité chez les tortues. En 2007, l'Aquarium des Îles lançait l'opération À sac les sacs plastiques pour la sauvegarde des tortues marines. Plus de 2500 Madelinots avaient alors acheté un sac de coton à l'effigie de la tortue luth. « C'est aussi une forme d'éducation. On incite les gens à aller faire l'épicerie avec un sac réutilisable, donc, forcément à diminuer leur consommation de sacs de plastique », a indiqué le coordonnateur, Ghislain Boudreau. Ce dernier ajoute que l'aquarium espère également sensibiliser les visiteurs au fait que les gestes simples, comme celui de ramasser un sac qui traîne au sol, peuvent contribuer à préserver la vie sous-marine. Source -
Autriche: un boa activement recherché
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Autriche: un boa activement recherché
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Un boa échappé s'était réfugié... dans la cuisine (AFP) – Il y a 11 heures VIENNE — Le boa constrictor, dont la "fugue" avait mis en alerte la ville de Graz (sud-est de l'Autriche), a été retrouvé jeudi après quatre jours, dans la cuisine de son propriétaire, ont rapporté les médias locaux. Devant l'absence de résultat des recherches, le propriétaire d'"Amanda" a repris sa quête à l'origine, dans son appartement, et a découvert le boa, qui s'était glissé derrière une caisse dans la cuisine dans un espace large d'une dizaine de centimètres. Le serpent, long de trois mètres et pesant 20 kilos, avait échappé à la vigilance de Werner Stangl dimanche et a mobilisé pendant plusieurs jours des dizaines de policiers et de pompiers. Et ce d'autant plus que son propriétaire et des experts soulignaient le danger que pouvait représenter l'animal - qui tue ses proies en les étouffant - pour les jeunes enfants et les petits animaux. Après que la police eut fouillé dimanche son logement sans résultat, Werner Stangl, propriétaire du boa depuis dix ans, pensait que le serpent s'était échappé par une fenêtre laissée entrouverte. Il n'a en réalité probablement jamais quitté l'appartement et a cherché un endroit au chaud pour digérer le lapin qu'il avait avalé dimanche avant sa disparition. Amanda a été retrouvé "en bonne santé", a précisé la police. Source -
Roquebrune-Cap-Martin : Une journée ordinaire d'une clinique vétérinaire Du simple détartrage à la chirurgie, le quotidien d'un vétérinaire est loin d'être une routine. D'autant que les patients ne sont pas que chiens et chats... Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour Rémy Balouka. Vétérinaire dans une clinique, toute la semaine il gère, avec ses collègues Ulrike Butz et Martine Garnier, les rendez-vous, les livraisons de médicaments et de nourriture, ainsi que les urgences. « Vous pouvez laisser votre chienne à la maison le temps d'aller chez le coiffeur. Vous ne trouverez pas une mare de sang en rentrant. » Parfois, les maîtres ont juste besoin de conseils ou de réconfort. Souvent, il s'agit de bien plus. A la clinique vétérinaire se pratique d'ailleurs beaucoup de chirurgie. Ce matin, un caniche a été victime d'un accident vasculaire cérébral. On a recherché chez un autre une éventuelle tumeur. Un autre jour, ce sera détartrages, vaccins et changement de pansements. C'est le quotidien du Dr Balouka... et ce n'est pas pour lui déplaire. L'amour des animaux Ce qui l'a poussé à faire ce métier, c'est, bien sûr, l'amour des animaux. « Et ce qui me fait continuer à aimer cela, c'est la chaleur des rapports humains. » Les trois vétérinaires acceptent même les goélands blessés amenés par des passants ou des chiens mal en point confiés par les sapeurs-pompiers. « Comme la plupart de nos confrères, on soigne ces animaux. On les garde le temps de la guérison. On recherche leur propriétaire, s'il y en a. Le tout à nos frais. Nous ne sommes pas obligés de le faire, mais quand on aime les animaux... » De nombreux clients viennent depuis parfois plus de dix ans faire soigner leur animal à la clinique. C'est le cas d'Albert, éleveur à Gorbio. Il vient, aujourd'hui, avec quatre braques allemands, dont un sélectionné pour les championnats du monde de travail en autonomie en gibier tiré. Les chiens sont de bonne humeur, mais le « véto » n'évitera pas quelques « cadeaux » laissés dans son cabinet par ses clients à quatre pattes. Pas de quoi l'énerver. « Je me suis déjà fait mordre plusieurs fois - mais ce n'est pas grave. Surtout par les petits : ils sont plus vifs et ne préviennent pas ! » Une profession en constante évolution Vétérinaire, un métier qui évolue. Le Dr Balouka se forme, une à deux fois par an, pour maîtriser les nouvelles technologies - « Je suis friand de tout ce qui nous aide à ne pas faire d'énormes cicatrices » - ou connaître les NAC : les nouveaux animaux de compagnie. Le furet, par exemple, troisième animal de compagnie après le chien et le chat. La clinique a déjà vu passer lapins, souris, tortues, oiseaux ou encore mygale et serpents ! « Mais, quand nous sommes dépassés, nous envoyons les gens vers des confrères spécialistes », explique Rémy Balouka. Sans compter que le vétérinaire soigne parfois les animaux de cirques ambulants, tigres ou éléphants. Son métier réserve, décidément, mille et une surprises ! Euthanasie : « Il faut le faire avec ses tripes » Rémy Balouka ne peut l'éviter. Elle est même terriblement indispensable. Mais l'euthanasie est l'une des parties les plus difficiles de son métier. « Il faut beaucoup de psychologie et de confiance mutuelle, assure-t-il. Car ce geste ne doit pas être fait trop vite, sinon les maîtres risquent de se le reprocher toute leur vie. Et il ne faut pas le faire trop tard non plus, pour ne pas faire souffrir inutilement l'animal. C'est quelque chose qui ne s'apprend pas, malheureusement. Il faut le faire avec ses tripes. » « La première euthanasie, on n'a pas le temps de s'en rendre compte, car on pense davantage au côté technique de la chose, poursuit-il. C'est la deuxième qui est difficile. Dans ces cas-là, nous n'avons pas honte de montrer nos sentiments. » Mélody Vissio Nice-Matin Source
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La Grande-Bretagne redoute une invasion de mygales
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La Grande-Bretagne redoute une invasion de mygales Manchester, Grande-Bretagne – La SPA britannique a émis une alerte après que plusieurs tarentules ont été découvertes dans différents jardins. L’alerte a été donnée après la découverte de deux mygales de 10 cm dans différents jardins de Manchester. Les deux araignées ont ainsi été découvertes à plusieurs kilomètres de distance et sont de la même espèce, du même âge et du même sexe. Les experts pensent qu’elles pourraient faire partie d’un groupe plus important et qu’il ne s’agirait pas d’une coïncidence. Ainsi, la première mygale, explique le Telegraph, a été découverte dans le jardin de Lisa Broad, 20 ans, qui a immédiatement appelé la SPA. La mygale surnommée Fang ("croc" en français) a ainsi été capturée et relâchée dans une ferme. Trois semaines plus tard la SPA a reçu un nouvel appel d’une femme qui été parvenue à capturer la mygale sous un pot de fleur. "Elle était un peu agressive lorsque je l’ai emportée. J’ai dû porter des lunettes de protection étant donné qu’elles sont capables de cracher des poils qui vous aveuglent", raconte Derek Hampson de la SPA. Les experts pensent que les découvertes de deux femelles mygales ne sont pas dues au hasard et que d’autres pourraient être également en liberté. A noter que les araignées d’Amérique du Sud sont très convoitées chez les collectionneurs. Source -
Le scorpion tue encore à El-Oued
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El Oued : Une jeune fille décède des suites d’une piqûre de scorpion Une fillette de 14 ans est décédée, lundi dernier, suite à une piqûre de scorpion, a-t-on appris auprès de sources médicales. C’est en faisant le ménage après le dîner que la victime a été piquée par un scorpion dans son domicile, sis dans une localité relevant de la commune frontalière de Ben Gacha, 140 km au nord-est de la ville d’El Oued. Des sources locales ont indiqué que la fillette a été transportée dans un état critique vers l’établissement hospitalier Tidjani Haddam de Bir El Ater, dans la wilaya de Tébessa, à cause de l’absence du sérum antiscorpionique (SAS) dans sa commune natale. La victime a rendu l’âme avant son arrivée à l’hôpital. La mort de l’adolescente survient après le décès de deux autres enfants, suite à une piqûre scorpionique dans la wilaya, en ce mois de juillet. Les services de prévention d’El Oued ont signalé plus de 2600 piqûres de scorpion depuis le début de l’année. Source -
2 800 personnes ont été piquées Le scorpion tue encore à El-Oued La wilaya d'El-Oued a enregistré depuis le début de cette année environ 2 800 personnes piquées par le scorpion dont 4 enfants décédés en ce mois de juillet. Selon des sources médicales, le nombre de piqûres ne cesse d'augmenter, notamment durant ces temps de grande canicule où plusieurs conditions favorisent la prolifération des scorpions qui sortent de leurs îlots durant la nuit pour aller à la recherche de la fraîcheur. Le manque d'éclairage public, les décharges sauvages et les ordures, des chantiers de constructions à l’abandon, les exploitations agricoles qui ne sont pas éloignées des agglomérations ainsi que le gel des opérations de collecte de scorpions, constituent les principaux facteurs de propagation et de multiplication de ce bestiole. Ce qui a aggravé davantage la situation dans la région, précisent les mêmes sources, c’est le manque flagrant du sérum antiscorpionique au niveau de certains centres de santé surtout dans les localités enclavées et lointaines. Pas plus tard qu’avant hier, une femme âgée de 60 ans, habitant le quartier du 1er-Novembre dans la localité Bayadha, est décédée suite à une envenimation d’un scorpion après avoir passé 2 jours à l’hôpital. Une fillette de 14 ans est, également, décédée lundi suite à l'absence de cette substance vitale indisponible depuis deux années dans la salle de soins de la localité frontalière de Ben Guecha vers laquelle la victime a été évacuée par ses parents. Transportée au centre de santé le plus proche dans la localité de Negrine à près de 70 km dans la wilaya de Tébessa, la malheureuse n’a pu résister au venin. Elle rendra l'âme en cours de route après une nouvelle évacuation vers l’hôpital de Bir-Atter toujours dans la même wilaya. C’est le 3e cas de décès d’envenimement scorpionique enregistré durant ce mois qui tire à sa fin après les deux cas de décès signalés dans les localités de Reguiba et de Debila où une fillette de 7 ans et un enfant de 12 ans étaient décédés. Selon les mêmes sources, le scorpion sévit même dans le chef-lieu de wilaya. Rappelons que durant le mois de mars dernier, les agents de maintenance de l'OPGI ont pu collecter et supprimer plusieurs dizaines de scorpions au niveau des cités dites modernes de Nadour, de 8-Mai ainsi que celles des 400 et des 300-Logements, sans parler des anciens quartiers populaires de la ville où chaque jour les citoyens recourent à des moyens obsolètes pour lutter contre ces bestioles dangereux, et ce, après qu'ils eurent remarqué la démission totale des collectivités locales et des services de la santé et de la prévention. Ce qui contraint les populations à recourir à des moyens archaïques de lutte contre le scorpion. Les habitations, notamment dans les zones rurales et les quartiers d'anciennes habitations, utilisent l'humidification très restreinte d'une petite place isolée à l'intérieur de la maison. Le truc consiste à tremper un morceau de tissu dans l'eau, puis on le met à même le sol. Les scorpions cachés durant la journée dans leurs îlots de l'habitation ou qui pourraient y entrer depuis les rues, sont attirés vers la fraîcheur émanant du tissu humide et y restent jusqu'au matin. Ainsi, les scorpions sont collectés et tués. D'autres familles creusent de petits trous dans le sol justement près des murs et y placent des boîtes vides de tomates ou autres boîtes semblables avec une quantité suffisante d'eau. Quand le scorpion pullule à côté des murs, il tombe dans cette “souricière”. Noyé dans l'eau, il ne peut jamais en sortir et la famille le tue par la suite. Certains citoyens élèvent des hérissons pour lutter contre le scorpion. Durant les années précédentes, la prolifération du scorpion et ses piqûres étaient délimitées aux quelques localités lointaines et rurales, à savoir Reguiba, Hassi-Khelifa, Robbah, Debila, Ben Guecha, Magrane, Mih-Ouensa et autres villages éparpillés ici et là. Mais maintenant les scorpions prolifèrent dans les quatre coins de la région. Sur la quinzaine d’espèces, deux types sont connus comme étant dangereux, à savoir l’Androctonus Australis et le Buthus Occitanus. Des citoyens ont témoigné qu'il y a un manque flagrant de campagnes de sensibilisation et de lutte antiscorpionique qui devraient être lancées par les services de santé et de prévention ainsi que le manque d’équipements, de médicaments, de vaccins pour enfants et surtout l'absence totale de sérum antiscorpionique dans plusieurs centres de santé et salles de soins. Et d'ajouter que même la collecte saisonnière des scorpions menée par des citoyens et des associations activant dans le ramassage de ce bestiole au profit de l'Institut pasteur a été gelée suite à l'arrêt des subventions et des problèmes bureaucratiques. Source
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Belgique : 31 serpents retrouvés dans une maison Beringen-Ham-Tessenderlo, Belgique – La police a annoncé avoir saisi pas moins de trente-et-un reptiles dans une habitation de Beringen. Au total, ce sont trente-et-un serpents, quatre-vingt-sept souris et cent-soixante-six rats qui ont été trouvés et saisis par les forces de l’ordre, explique la police locale en association avec la police judiciaire fédérale de Bruxelles. La saisie a d’ailleurs été menée sur ordre du bourgmestre Marcel Mondelaers, après que des voisins se sont plaints des mauvaises odeurs qui émanaient de la maison où se situaient les animaux. Et l’agence Belga de mettre également en exergue les problèmes de sécurité et de santé qu’entraîne la possession de ce type d’animaux, d’autant plus que plusieurs serpents s’étaient déjà échappés. Parmi les reptiles trouvés, des dragons barbus, des pythons, des serpents des blés et des boas dont l’un mesurait près de trois mètres de long. Source
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