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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium
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Mandi, le boa de Madagascar (Sanzinia Madagascariensis) a pris ses quartiers dans la biozone malgache. Il est arrivé, il y a quelques semaines du Centre de la mer Nausicaä, à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Le boa ch'tit fait désormais partie des hôtes de la Grande Serre tropicale. Le boa de Madagascar (Sanzinia Madagascariensis), est un reptile arboricole de la famille des boïdés vivant dans la forêt tropicale. Il est endémique de l'île de Madagascar. Il mesure jusqu'à 2,30 mètres et peut vivre jusqu'à 20 ans. Le boïdé (ou boidae) est un serpent dit constricteur. Contrairement à d'autres espèces de serpents qui utilisent leurs venins pour tuer leurs proies, les constricteurs, utilisent leurs anneaux pour les étouffer. Un prédateur noctambule redoutable et redouté ! Le boa de Madagascar est un carnivore qui se nourrit de rongeurs et d’oiseaux. Il chasse la nuit et utilise pour cela, un organe situé autour de la bouche appelé "fossette labiale thermosensible" qui lui permet de détecter la chaleur dégagée par ses proies, ce qui en fait un prédateur redoutable et redouté ! Les boas de Madagascar sont ovovivipares. La femelle produit des œufs mais ne les expulse pas. Les petits naissent entièrement formés et libres et se séparent très vite de leur mère. Les jeunes serpents sont plus arboricoles. On les trouve donc plus souvent en hauteur, à proximité des villages où se trouvent de nombreux rongeurs qu'ils convoitent. Un boa "caméléon" Bien qu'appartenant à la même espèce, la couleur des boas de Madagascar varie en fonction de la région où ils se trouvent : dans les forets humides de l’est de l’île, ils sont verts ; dans les forêts plus sèches de l’ouest, la tendance est plutôt à l’orange. On remarque également une différence au niveau de la taille, les occidentaux étant plus grands. Source
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Lors de l'incendie qui a ravagé le Savannah Reptile Planet, plusieurs milliers d'animaux avaient péri dans les flammes. Seules rescapées : quelques tortues, dont certains spécimen géants. Elles sont aujourd'hui en lieu sûr à la ferme des reptiles, en Ariège. Ces tortues du désert sont des miraculées. Arrivées dimanche à la ferme des reptiles, ce sont les seuls animaux adultes ayant survécu à l'incendie du Savannah ( 20 à 30 000 reptiles ont ,en effet, péri dans l'incendie de la société Savannah de Saint-Sulpice dans le Tarn le 19 avril). Si la plupart sont en bonne santé, beaucoup ont respiré des fumées nocive et toutes ont subi le froid de la nuit après l'incendie. Protégées par leur carapace, les tortues ont enduré la chaleur. Et là où les autres animaux ont péri asphyxiés, 8 mâles et 6 femelles ont résisté profitant de l'air sain près du sol. Les 14 rescapés resteront à la Ferme des Reptiles en convalescence pour une durée indéterminé, le temps que leur propriétaire trouve un autre endroit pour les accueillir. Source
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Une araignée s'attaque à un serpent tombé dans sa toile en Australie
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un photographe a capturé une scène fascinante en Australie : une araignée Nephila de 5 centimètres s'attaque à un serpent d'un demi mètre de long tombé dans sa toile. Une araignée s'attaque à un serpent tombé dans sa toile en Australie par Gentside Découverte Pour l’araignée Nephila, pas question de se contenter de petits insectes : en Australie, un photographe a filmé une femelle néphile en plein combat avec un serpent. Tombé d’un arbre, le serpent brun arboricole s’est retrouvé prisonnier de la toile, et n’a pas pu résister aux attaques de l’araignée, pourtant bien moins grande que lui. Cette famille d’araignées est particulièrement connue pour la taille de ses toiles dont certaines peuvent atteindre un mètre de diamètre. Les fils de soie produits par la néphile sont reconnaissables à leur couleur dorée, et s’avèrent redoutables pour les animaux piégés dans la toile. Ils sont tellement collants que des petits oiseaux, comme les colibris, peuvent se retrouver au menu de l’araignée, tout comme de gros insectes comme les papillons, criquets ou scarabées. Une heure pour tuer un serpent de 50 centimètres Cette fois-ci, c’est un serpent d’environ 50 centimètres de long qui est tombé dans le piège d’une néphile dorée (Nephila inaurata). Les images capturées par le photographe sont impressionnantes : on y voit l’araignée aux longues pattes s’affairer autour du reptile encore vivant. Pour tuer le serpent, elle lui injecte tout d’abord son venin, avant de l’enrouler dans son fil de soie pour le déguster plus tard. Au bout d'une heure, le serpent finira par succomber à cette araignée qui mesure environ 5 centimètres, sans les pattes. Certains spécimens femelles peuvent toutefois atteindre des tailles encore plus importantes. C’est dans le Queensland, en Australie, que la plus grande néphile a été observée, sa taille : 6,9cm. En revanche, les mâles sont beaucoup moins imposants. Ils mesurent généralement moins de 2,5 cm. Les prédateurs jamais à l'abri Le serpent brun arboricole peut de son côté atteindre les 2 mètres de long à l’âge adulte. Se nourrissant d’oiseaux, lézards, chauves-souris et rongeurs, ce serpent fait partie du régime alimentaire de deux autres animaux seulement : le serpent noir à collier rouge, et le crapaud buffle. Mais en Australie, même les prédateurs peuvent se transformer en proies improbables, à l’image du crocodile victime d’un python dans le Queensland, en mars dernier. Après un combat de plusieurs heures, le python avait fini par étouffer sa proie, bien plus grande que lui, avant de l’avaler en un quart d’heure. Source -
Bailleul : la bourse aux reptiles en quatre grandes questions
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Quarante-deux exposants se sont déplacés à la salle des fêtes de Bailleul hier, pour la seconde bourse aux reptiles. L’occasion d’en apprendre davantage sur les serpents, grenouilles et autres tortues. 1. Peut-on ranger sa tortue au réfrigérateur ? Oui, mais seulement si elle a assez de réserves pour hiberner. Explications de Jean-Paul Ochem, venu de Colmar, spécialisé en tortues terrestres : « De mai à octobre, la tortue reste dans le jardin. De novembre à mars, si elle est juvénile, on la garde chez soi sous une lampe. Si elle n’est plus juvénile, elle hiberne, soit dans une cave fraîche, soit dans le bac à légumes du réfrigérateur, avec du feuillage et un peu de terre. » L’animal dormira tranquillement jusqu’à ce qu’on la réveille, au mois de mars. Le réfrigérateur ayant l’avantage d’assurer une température constante. Le mois de mai est la période faste pour la vente de tortues terrestres. Parmi les plus appréciées, les tortues d’Hermann, qu’on trouve en France et qui sont donc vendues avec des « papiers ». 2. Combien coûte un rat congelé ? Tout dépend de sa taille. Un petit rat coûtera environ 2 €, un grand rat, 2,50 €. Comptez 3,30 € pour dix rosés de souris. Depuis son local à Mazingarbe, Mika répond à des commandes venues de toute la France. Son créneau, c’est la nourriture pour reptiles. Ce qui inclut des vers, des criquets et des sauterelles, mais aussi des rongeurs. « Donner à manger au serpent un rongeur mort, ça évite les risques de morsure », précise celui qui s’est lancé dans cette activité il y a deux ans. 3. Quel est le reptile à la mode ? Réponse de Ludovic Lesieux, organisateur de la bourse aux reptiles : « les grenouilles et les dendrobates ». Pardon ? « Ce sont des petites grenouilles d’Amérique centrale. Dans leur milieu naturel, elles secrètent une substance mortelle, mais une fois capturées, lorsque leur alimentation change, la substance perd sa toxicité. » Au stand de Jean-Paul l’Alsacien, certaines dendrobates leucomelas sont à peine plus grosses qu’un pouce. Jaunes, orange, vertes, bleu azur… Elles fascinent les petits comme les grands. 4. Combien coûte un serpent de Godewaersvelde ? Jusqu’à 3 490 € ! Au stand du centre d’élevage Reptilis, c’est l’un des patherophis guttatus qui bat le record. « Le prix est fixé selon l’espèce, et selon la mutation, explique Mathieu, un des employés. Plus la couleur qu’il prendra est difficile à obtenir, plus il coûtera cher. » Les budgets plus modestes iront piocher du côté des pythons. Comptez 45 € pour un animal qui atteindra tout de même 1,30 m. Source -
Photo d'illustration. Un pêcheur découvre une grenouille verte toujours vivante dans la bouche d’un poisson.[CC/tobyotter] Lors d’une prise, un pêcheur australien a été surpris de voir une petite grenouille verte toujours vivante dans la bouche du poisson. C’est une découverte étonnante qu’a faite un pêcheur professionnel australien ce week-end. La scène s’est passée à Townsville, ville située sur la côte nord-est de l’Australie. Parti à la pêche, Angel Angus James remonte une énorme perche. Heureux d’avoir déjà pêché un poisson d’une telle valeur, le jeune homme ne s’attendait à une prise aussi extraordinaire. En effet, le pêcheur a découvert une petite grenouille verte toujours vivante dans la bouche du poisson : « J’étais choqué. J’ai pensé au début que c'était de l’herbe. Puis, elle s’est mise à clignoter des yeux » a notamment confié Angel Angus James à News Limited. Une photo devenue célèbre Le jeune homme ne perd pas un instant et prend son appareil photo pour immortaliser la scène, avant que la grenouille ne s’échappe de la bouche du poisson. « Je prends toujours un appareil photo avec moi. J’ai pris une photo, puis elle a sauté au-dessus de ma tête », a-t-il déclaré. De retour chez lui, Angel Angus James envoie la photo au magazine Reptiles, qui la publie aussitôt sur Facebook. Rapidement, la photo comptabilise plus de 40 000 likes et 2000 commentaires dont celui-ci : « On dirait qu’elle sourit. Je pense que je serai aussi heureux à sa place. » Source
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Un iguane aperçu sur la quatre voies de Saint-Louis
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Ronan Lechat, un photographe de la Réunion, ne rate jamais une occasion pour sortir son appareil photo et prendre quelques clichés. Les portraits, il adore ça. Des hommes et des femmes surtout, des animaux aussi... Cette fois, "je pensais que c'était une peluche d'une marque locale de vêtements. Je l'avais déjà vu ailleurs et là, je pensais qu'elle était tombée d'un véhicule". Ronan Lechat s'arrête ce 1er mai sur la quatre voies de Saint-Louis à hauteur de ravine Maniron et de l'Etang du gol en direction du Sud. Il tombe nez à nez avec un iguane: "J'ai reculé de suite. J'ai sorti ma GoPro et mon appareil photo. Je ne faisais pas attention mais en visionnant la vidéo plus tard, on m'a expliqué que l'iguane avait eu une réaction de défense, d'abord en gonflant sa gorge, puis en mettant un coup de queue dans mon objectif", explique Ronan Lechat. Un iguane sur le bord d'une quatre voies... A-t-il été abandonné? Voilà qui relance le débat sur les NAC (Nouveaux Animaux de compagnie). Zinfos avait publié un article fin 2013 dans lequel Eric Lengagne, membre de la commission départementale nature, paysages et sites (CDNPS) en charge de la faune sauvage, expliquait qu'il y avait une recrudescence des serpents retrouvés dans la nature. Source -
Pierre Bacci, de la Fédération française pour l'élevage et la protection des tortues (FFEPT), présente une réplique en céramique de la cistude, espèce la plus représentée en France. Mézières-en-Brenne. Plus de 120 amateurs et spécialistes du reptile amphibie se sont réunis, le week-end dernier, pour un congrès de leur fédération. Pierre Bacci est le secrétaire-fondateur de la Fédération française pour l'élevage et la protection des tortues (FFEPT), qui a tenu congrès, ce week-end, au village vacances de Bellebouche. Quel est l'objet de ce congrès ? Il s'agit du troisième congrès de notre fédération. Avec 1.500 adhérents, est la seconde en Europe, derrière celle de l'Allemagne. Elle regroupe toutes les associations traitant de la tortue en France : éleveurs de base, gens qui n'ont qu'une tortue chez eux, vétérinaires, spécialistes pointus… Tous les quatre ans, nous faisons en sorte de réunir ces passionnés dans une région différente, pour les informer sur différents sujets. Pourquoi à Mézières-en-Brenne ? Déjà, parce que ce congrès est organisé par les Amis des tortues du Centre, association dont je suis aussi le président. Ensuite, parce que Mézières et la Brenne en général sont un pôle emblématique de la cistude, espèce la plus présente en France. Et parce qu'à Bellebouche, nous avons toutes les installations pour organiser cet événement. Quel était le programme ? Le samedi était dédié à des conférences qui s'enchaînaient toutes les demi-heures, sur des sujets très divers. Nous avons accueilli des généticiens, des spécialistes français de certaines espèces, de l'élevage ou de la protection. L'un d'entre eux est venu de l'Université de Perpignan, qui est un pôle de renommée internationale sur les reptiles. Dimanche matin, nous sommes partis à la découverte du parc conservatoire de la Haute-Touche, avant d'aller rendre visite aux tortues, dans leur milieu naturel, avec des guides. Nous avons également remis un don de 2.000 € à la Maison de la nature de Chérine, pour la protection de la cistude. Que doivent savoir les possesseurs de tortue ? Que la législation est énorme ! Nous dépendons de deux ministères et deux administrations différentes, qui exigent une autorisation personnelle de détention, un puçage ou encore une pièce d'identité pour que l'animal puisse circuler. Des inspecteurs de l'Environnement peuvent verbaliser, voire saisir les animaux qui ne sont pas en règle, au nom de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Les sanctions peuvent aller jusqu'à 15.000 € d'amende et un an d'emprisonnement. Même s'ils restent rares, il y a eu quelques procès, dont certains retentissants ! Propos recueillis par Jean-Sébastien Le Berre Source
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La tortue caouanne Rana sauvée des eaux froides à Monaco
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Rana a offert son prénom à la petite tortue. La jeune fille était très émue par ce petit reptile d'à peine dix centimètres. Elle ne faisait même pas encore 10 centimètres. Et ses chances de survies, dans des eaux bien trop froides pour elle à cette période de l'année et dans cette zone de la Méditerranée, étaient bien minces. Mais la tortue caouanne qui s'est aventurée le 9 avril dernier dans le port de Monaco devait être née sous une bonne étoile. Car le minuscule et fragile reptile a eu la chance de croiser la route du Tuiga, le célèbre voilier du Yacht-club de Monaco. À son bord, Steve Sandrin, un éducateur sportif, le repère en train d'évoluer en surface à la poupe du bateau. Affaiblie, la tortue est récupérée avec une épuisette et placée dans un bac par un agent de nettoyage du port. Âgée de quelques semaines à peine Et bien sûr, dans de telles circonstances, c'est immédiatement vers les spécialistes du musée océanographique que les amoureux de la mer se tournent. Bien leur en a pris puisque le juvénile, âgé de quelques mois à peine, n'est déjà plus très vigoureux. Quelques heures de plus dans une eau à 16 °C lui auraient certainement été fatales, à condition déjà qu'il puisse éviter hélices et autres proues. Mais les équipes du musée ne sont pas des débutantes et elles ont déjà sauvé bon nombre de tortues, avant de les relâcher une fois tout danger écarté. Pierre Gilles, responsable des aquariums de l'institution, et Alexandra Béal, technicienne aquariologiste, par ailleurs spécialiste des tortues, ont immédiatement placé le petit animal dans un bac à la température beaucoup plus adapté, 22 °C. Et ont commencé à le nourrir à l'aide d'une pince à épiler. «La tortue caouanne est la plus commune de Méditerranée, mais il est très rare de la voir sous nos latitudes à cette période», expliquait hier Pierre Gilles alors qu'une petite réception était donnée au musée pour présenter la petite créature marine à la sympathique jeune fille de 13 ans, passionnée par la mer et les tortues, qui est devenue sa «marraine» et lui a offert par la même occasion son prénom, Rana. «En fait, racontait encore le responsable, il existe deux sous-espèces. L'une est plutôt concentrée sur les côtes orientales, entre la Grèce, la Turquie et Chypre, où elle se reproduit. Et l'autre arrive des côtes américaines et nage vers la Méditerranée en empruntant le détroit de Gibraltar». Alexandra Béal devrait d'ailleurs pratiquer sous peu une analyse génétique afin de définir la provenance de Rana et… son sexe. Puisqu'il est impossible de le déterminer à cet âge. Pour l'heure, Rana reprend tranquillement des forces dans son bassin où elle a déjà pris plus de 10 grammes pour en atteindre 136. Un poids encore bien modeste lorsque l'on sait que cette espèce peut atteindre 150 kg et mesurer plus d'un mètre à l'âge adulte. Une tortue qui peut aussi vivre 150 ans et qui a désormais, grâce aux équipes de Robert Calcagno, directeur du musée, bien plus de chances de les atteindre. À moins que ce ne soit les câlins que lui prodiguait hier sa marraine éponyme qui ne la porte jusqu'à un avenir certainement bien plus clair que celui qu'elle pouvait entrevoir en arrivant au port Hercule. Source -
Les jeunes enfants sont souvent très vulnérables aux maladies transmises notamment par les animaux de compagnie. Une nouvelle étude montre aujourd’hui que les reptiles peuvent être dangereux pour les enfants et ainsi leur transmettre des maladies qui peuvent s’avérer mortelles.Exposés à des animaux de compagnie qui recèlent toutes sortes de germes différents, les bébés et enfants en bas âge sont souvent susceptibles de contracter des infections bactériennes comme la salmonellose. Une maladie qui implique généralement de violentes diarrhées ainsi que des vomissements qui, dans les cas les plus graves peuvent être mortels.Or, deux études publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire a récemment démontré que les reptiles pouvaient également être à l’origine d’infections qui ne sont pas liées au système digestif, comme la méningite, mais qui peuvent être tout aussi dangereuses. En parcourant près de 66 études différentes étalées sur les 20 dernières années, les chercheurs ont identifié 77 cas d’infections liées à l’exposition à des reptiles chez les jeunes enfants. Sur ces 77 cas, trois étaient mortels : deux cas de salmonellose et un enfant de six mois mort d’une méningite. Les reptiles les plus souvent concernés sont les iguanes (24 cas) et les tortues (23 cas). Les autres cas concernaient des serpents et d’autres lézards différents des iguanes. Ces animaux sont des porteurs réputés de la salmonella, une bactérie présente chez de nombreux spécimens et qui peut survivre pendant plusieurs jours ou semaines dans le corps des reptiles. A en croire les études, les enfants sont donc plus à même de risquer une contamination par cette bactérie s’ils sont en présence de reptiles… mais pas forcément en contact direct. En effet, la transmission peut s’effectuer indirectement, si les parents ont touché l’animal avant de toucher l’enfant, par exemple. C’est vrai que l’on a souvent tendance à penser que les animaux ne sont pas une menace bactérienne pour les jeunes enfants. On n’aurait jamais imaginé que les germes des reptiles pouvaient causer d’aussi graves réactions voire dans certains cas exceptionnels, des réactions mortelles. Et vous, auriez-vous pensé que les reptiles pouvaient être aussi menaçants ? Source
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Il est désormais reconnu que les insectes constituent une source de nourriture aussi riche mais plus économique que la viande. Pour encourager la consommation d'insectes en occident, un designer islandais a mis au point un système d'élevage de larves de mouches. Manger des insectes ? Une usine à mouches pour fabriquer votre propre pâté de larves par Gentside Découverte Au menu de ce soir, un peu de pâté de larves de mouche. Pas tenté ? Dommage, c’est économique et nourrissant, et vous pourriez le fabriquer vous-même grâce à l’invention d’un designer islandais. The Fly Factory, ou l'usine à mouches, est un système d’élevage de larves d’insectes destinées à la consommation humaine. Ancien étudiant de l’Académie des Arts d’Islande, Búi Bjarmar Aðalsteinsson dit s’être inspiré du rapport de la FAO, publié en 2013, qui avait pour but d’encourager la consommation d’insectes, ou entomophagie, pour nourrir la population mondiale croissante. "Après avoir lu le rapport, j’ai été très excité par la nécessité de trouver davantage de sources de nourriture durables", explique le designer dans une interview donnée au magazine Dezeen. "Ce qui rend les insectes très intéressants, c’est leur capacité à transformer n’importe quelle source de nourriture en une chair très nourrissante", poursuit-il. Une usine à mouches écologique Pour son projet de fin d’étude, il imagine et fabrique une mini-ferme qui permettrait de produire de nombreuses larves pour les manger. Encore mieux : l’usine à mouches est tout à fait écologique. "L’usine a été conçue pour ne produire aucun déchet et pour réutiliser tous les matériaux qui seraient normalement méprisés et jetés", ajoute Aðalsteinsson. Alors comment ça marche ? La Fly Factory est composée de deux parties. Les larves produites par les mouches adultes sont élevées et engraissées dans le compartiment principal, à l’aide de déchets organiques. Leurs excréments sont récupérés et servent à fabriquer du compost, utilisé pour faire pousser des plantes ou des épices. Une fois les larves arrivées à maturité, riches en graisse et en protéines, elles sont récoltées et placées dans le petit réfrigérateur jouxtant la zone d’élevage. Rien n’est laissé au hasard : la chaleur générée par ce réfrigérateur permet de maintenir la température et le niveau d’humidité du compartiment principal. Les mouches soldat noires, des insectes propres et nourrissants Mais attention : il faut bien choisir le type d’insectes que l’on élèvera dans sa micro-usine. Aðalsteinsson recommande l’utilisation d’Hermetia illucens, plus connues sous le nom de ‘mouches soldat noires’. Ces mouches sont particulièrement réputées pour leur propreté, car elles ne sont pas à la recherche de nourriture, mais de partenaires. Elles utilisent les réserves de graisse stockées lors du stade larvaire pour survivre, et n’ont besoin que d’eau. Les scientifiques considèrent donc qu’elles ont moins de chance de transmettre des maladies que d’autres sortes de mouches. Si leurs larves servent déjà dans les composts ou pour nourrir les animaux d’élevage, le designer islandais est persuadé qu’elles peuvent également devenir une source de nourriture pour les Hommes. "Les larves ont les mêmes propriétés que la viande, lorsqu’il s’agit des protéines, de la graisse et des nutriments", explique Aðalsteinsson. Mais selon lui, l’élevage d’insectes est beaucoup moins coûteux : il nécessiterait 5 à 10 fois moins de matières premières que la production de bétail, par exemple. Intégrer les insectes à la culture culinaire locale Reste à savoir si le produit final est bien mangeable. Selon le jeune Islandais, les larves ont un goût … de poulet ! Mais tout est dans l’assaisonnement et la manière de les préparer. Jusqu’ici, Aðalsteinsson a pu élaborer un pâté à base de larves, mais ce qu’il préfère, c’est son pudding de larve à la noix de coco et au chocolat. Apparemment, "les enfants l’adorent". Pour le moment, le prototype de la petite usine est exposé dans un musée de Reykjavik. Le designer n’envisage pas encore d’utilisation domestique de la Fly Factory, tout simplement car il estime que les Occidentaux ne sont pas prêts à radicalement changer leur mode d’alimentation. "La société occidentale est dépendante de la nourriture toute faite et je ne vais pas changer cela avec mon projet. Alors plutôt que de me battre avec la culture existante, j’ai choisi de l’embrasser en produisant de la nourriture toute faite à base d’insectes". C’est plutôt les restaurants ou l’industrie alimentaire qui sont visées, poursuit Aðalsteinsson : "J’imagine mon usine à mouches utilisée dans des contextes industriels, dans des restaurants ou au sein de l’industrie alimentaire. Je pense que les insectes n’ont pas besoin d’être sympathique, ils doivent être bons et abordables". L'entomophagie, un phénomène à la mode Sa proposition est en tout cas très sérieuse : "Nous devons drastiquement changer la manière dont nous mangeons et produisons la nourriture afin de vivre en harmonie avec la planète". D’ailleurs, Aðalsteinsson n’est pas le premier à avoir imaginé une solution d’élevage d’insectes pour la consommation. Katharina Unger, une designer autrichienne, avait ainsi mis au point une petite ferme de table. Appelé Farm 432, son système était destiné à produire des larves de mouches soldats noires. Sa recette préférée : le risotto aux tomates et larves. De son côté, une autre designer, cette fois-ci irlandaise, a lancé un projet digital appelé éntomo. Sur ce site, elle propose des recettes, une boutique d’insectes en ligne, mais aussi des textes pédagogiques expliquant l’intérêt écologique et sanitaire de manger des criquets, sauterelles ou fourmis. Objectif : combattre les préjugés associés à l’entomophagie. Le mieux reste encore de le tester soi-même : en France, quelques restaurants proposent des insectes dans leur menu, mais ils se comptent sur les doigts de la main. Le dernier à avoir ouvert se trouve à Paris, dans le XVIIIe arrondissement. Au Festin Nu, vous pourrez ainsi déguster des punaises d’eau géantes accompagnées de feuilles d’endive et de poivrons confits, ou des vers à soie aux pommes de terre et feuilles d’huîtres. Source
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Les serpents sont de redoutables prédateurs mais ils ne peuvent pas déchirer leurs proies en morceau pour la déguster lentement. Résultat, ils sont obligés d'avaler leur victime en une fois. Cette vidéo montre un reptile engloutir un oeuf d'une taille impressionnante. Un serpent engloutit un oeuf énorme par Gentside Découverte Les serpent sont des reptiles exclusivement carnivores : de fait, ils se nourrissent tous d'autres animaux tels que de petits mammifères, des serpents, des oiseaux, des lézards, des poissons ou encore des insectes. Les plus gros spécimens notamment boas et pythons s'attaquent parfois à des proies plus imposantes comme des crocodiles, des antilopes ou des singes. Toutefois, quelle que soit leur taille, les serpents ont tous la même difficulté. Bien qu'équipés de crochets acérés, les prédateurs sont incapables de déguster leur victime morceau par morceau. Aussi, qu'elle soit grosse ou petite, la proie doit être engloutie intégralement, ce qui rend les repas des reptiles particulièrement impressionnants à observer. La séquence ci-dessus montre justement un serpent en plein festin. La victime : un gros oeuf. En effet, certains serpents sont réputés pour se nourrir essentiellement d'oeufs et celui-ci qui vit en Afrique en fait partie. Mais pas facile d'avaler un tel volume. Heureusement, les reptiles rampants peuvent dire merci à la fantastique anatomie de leur bouche capable de se distendre pour accueillir les grosses proies. Une bouche extensible Le secret réside dans l'extrême mobilité des os présents dans les mandibules des serpents. Cette mobilité permet aux animaux d'agrandir considérablement l'ouverture de leur bouche, et l'angle formé par les deux mâchoires. Les puissants muscles du serpent se chargent ensuite de faire progresser la proie dans le fond de la bouche puis plus bas, pour que le prédateur puisse se repaitre de sa prise. Cette activité est particulièrement bien observée dans la vidéo ci-dessus. Source
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Hérault : les douanes saisissent soixante dix tortues vivantes
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Le 28 avril, les douaniers du port de Sète (Hérault) ont saisi 70 tortues vivantes de l’espèce Tesdudo Graeca, protégées par la convention de Washington. Le 28 avril dernier, les douaniers du port de Sète (Hérault) ont saisi 70 tortues vivantes de l’espèce Tesdudo Graeca également appelée tortue mauresque, espèce protégée par la convention de Washington. Elles ont été découvertes lors du contrôle d’un véhicule à la sortie d'un ferry. Les animaux ont été trouvés dans deux sacs de sport placés dans le compartiment moteur d’un fourgon en provenance directe de Nador au Maroc. Le conducteur, qui devait se rendre en Belgique, ne possédait pas de document autorisant la détention, le transport et le commerce de ces tortues protégées. Le trafic des espèces menacées d’extinction est la deuxième cause de leur disparition après la destruction de leur habitat naturel. Les animaux ont été pris en charge par une association spécialisée. En 2013, les services douaniers français ont saisi 1450 animaux vivants dont 336 tortues. Source -
Un insecte baptisé d'après une créature de l'univers d'Harry Potter
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Appelés à baptiser officiellement une espèce de guêpe sans nom scientifique lors d'un événement en 2012 au Museum für Naturkunde de Berlin en choisissant parmi quatre propositions formulées à l'avance, les visiteurs se sont prononcés majoritairement en faveur d'"Ampulex dementor", en référence aux "détraqueurs" de l'univers fictionnel du jeune sorcier Harry Potter ("dementors", en anglais), faisant allusion à l'aptitude de paralyser sa proie, selon une publication de la revue scientifique PLOS ONE parue fin avril, évoquée ces mercredi et jeudi par Time et la VRT. La guêpe, originaire de Thaïlande, appartient au genre Ampulex, qui comprend quelque 130 espèces. Outre pour "dementor", le public pouvait aussi opter pour "bicolor" (pour les couleurs de la guêpe, soit une allusion physique), "plagiator" (pour son aptitude d'imitation des fourmis, soit une allusion comportementale) et "mon" (pour le peuple môn, soit une allusion géographique). Ce sont les créatures magiques nées de l'imagination de J. K. Rowling qui ont finalement remporté le plus de suffrages, ce choix faisant référence à la docilité des cafards paralysés par la guêpe, qui agit à la manière des détraqueurs capables de vider leurs victimes de leur âme et de leurs joies. Sur les 272 bulletins de vote rendus, 105 étaient en faveur du terme "dementor", soit quinze de plus que "plagiator" (90), loin devant "bicolor" (41) et "mon" (36). Source -
Suite à la découverte de plusieurs cas en Wallonie, les associations de protection de la nature mettent en garde contre une maladie mortelle touchant les salamandres. Elles exhortent les autorités à suivre la situation de près et les promeneurs à signaler tout cas suspect à rainne(at)natagora.be. Début avril, l’attention d’un promeneur a été attirée par des dizaines de cadavres de Salamandre terrestre (Salamandra salamandra) jonchant les abords d’un sentier de grande randonnée à proximité du barrage de Robertville. L’analyse des cadavres par une équipe de l’université de Gand a permis de mettre en évidence qu’elles ont été victimes d’un pathogène particulièrement agressif. Celui-là même qui a amené les salamandres hollandaises au seuil de l’extinction. Il s’agit de Batrachochytrium salamandrivorans, un champignon très agressif qui peut tuer les salamandres en l’espace de deux semaines. Fin 2013, la première victime belge avait été découverte à proximité d’Eupen. Début Avril, 21 nouveaux cadavres ont été découverts à proximité de Robertville. Cet évènement semble annoncer de mauvais moments pour les populations de salamandre en Belgique: non seulement le champignon pathogène est présent dans notre pays, mais il s’étend et on ignore si il est possible de mettre un terme à son extension! Une situation très problématique La nouvelle est dramatique: en l’espace de quelques années, le pathogène a pratiquement exterminé les salamandres du Limbourg hollandais. RAVON (Reptielen Amfibieen Vissen Onderzoek Nederland) a montré que 96% y sont mortes! La situation est telle que, pour assurer la survie de leurs dernières salamandres, nos voisins hollandais ont du recourir à une solution extrême: trente animaux ont été confiés à 3 jardins zoologiques qui tenteront de maintenir en vie les animaux captifs et d’assurer la survie de leur descendance, loin des forêts contaminées par l’agent infectieux. En Wallonie, une telle solution n’est, pour l’instant, pas à l’ordre du jour. La Salamandre reste un animal répandu et commun dans nos forêts. Si sa disparition n’est pas à craindre actuellement, ses populations vont certainement souffrir fortement de ce nouveau danger. Il n’en est pas de même en Flandres, où la salamandre est déjà rare et ne subsiste que sous la forme de populations isolées. L’arrivée du pathogène pourrait y réduire à néant les populations déjà fragilisées. Comment agir? De nombreux éléments, qui permettraient de prendre les dispositions adéquates, restent inconnus. Comment se disperse le pathogène dans nos massifs forestiers, et à quelle vitesse? Quelle est sa répartition actuelle? D’autres amphibiens peuvent-ils être touchés? Des populations de salamandre infectées sont-elles capables de résister à ce pathogène? Pour répondre à ces questions, Natagora, Natuurpunt (Flandre) et RAVON (Pays-Bas) demandent aux autorités de libérer d’urgence les moyens nécessaires. En effet, si rien n’est entrepris, le pathogène pourrait compromettre la survie de cet animal légendaire dans une grande partie de son aire de répartition. Nous sollicitons également la collaboration du public et des utilisateurs forestiers et les invitons à communiquer toute observation de salamandre morte dont ils auraient été les témoins à rainne(at)natagora.be. Plus d’infos sur les salamandres, l’évolution et les effets du pathogène, ainsi que les pistes de solution dans le dossier publié sur le sujet par Raînne, le groupe de travail batraciens de Natagora. Source
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“Arachno’folies”. Tel est le titre de la très intéressante exposition de la saison 2014 du centre Eden. Les araignées… Rien qu’à l’évocation de leur nom, certains tremblent. Et pourtant, ces insectes sont étonnants de beauté et de diversité. Leur mode de vie également étonne. Tisseuses de toiles incomparables, elles développent des techniques de chasse plus originales les unes que les autres. Les araignées jouent aussi un rôle écologique de tout premier plan en dévorant un grand nombre d’insectes nuisibles. Conçue et réalisée par l’équipe du centre Eden, “Arachno’folies”, on l’aura compris, c’est la découverte du monde surprenant des araignées dans une mise en scène originale, pour un parcours en version scientifique et un autre en version ludique. Le premier est ponctué de panneaux explicatifs, photos et araignées vivantes. Le second réserve un « parcours de la peur » pour tester son sang-froid. Des jeux pour les enfants autour de l’araignée sont également prévus. Jusqu’au 2 novembre au centre Eden, rue de l’Église à Cuisery Source
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Cette araignée découverte dans le désert marocain ressemble à une véritable acrobate en se déplaçant. L’araignée roule sur elle-même, s’arrête d’un coup et reprend son mouvement. Une manière d’éviter les prédateurs selon le scientifique Peter Jäger qui l’a découverte. Regardez cette araignée gymnaste dans cette petite vidéo du New York Times. Source
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En Asie, ce petit reptile insectivore est censé soigner, entre autres, le cancer, l'asthme et le diabète. Il serait même un remède contre le sida. Une réputation qui lui vaut d'être aujourd'hui menacé d'extinction. Un jeune gecko tokay, dont le corps n'a pas encore sa couleur bleutée - Heinrich Kaiser/CC Il ne mesure pas plus de 35 centimètres, il est gris bleu avec des tâches orangées, il se nourrit d'insectes et chasse les serpents. Mais, plus important que tout, il guérit toutes les maladies : cancer, diabète, maladies de peau, asthme, sida, etc. Une réputation dont le gecko tokay (Gekko gecko) se passerait bien, car elle lui vaut d'être pourchassé dans toute l'Asie. En fait, l'histoire commence en 2009, quand la demande de geckos s'envole sur les marchés internationaux, juste après l'apparition de rumeurs selon lesquelles le petit saurien pourrait guérir du sida. “Les publicités ont commencé à fleurir dans les pages des journaux et sur les sites Internet, louant les bénéfices de la langue de gecko et autres organes internes”, rappelle The Diplomat dans un reportage consacré au phénomène. Le tout sans aucune preuve scientifique. Certes, le marché existait déjà, puisque cet animal est un ingrédient traditionnel de la médecine chinoise. Mais les prix et les volumes ont flambé. Le réseau Traffic, qui scrute le commerce des animaux, estime que pour l'année 2013 l'Indonésie à elle seule a exporté 1,2 million de geckos tokay séchés, rappelle le magazine anglophone. A prix d'or Les débouchés ? Ils se trouvent à Taiwan (qui aurait importé 15 millions de pièces ces dernières années), à Hong Kong, en Chine continentale et au Vietnam. Le braconnage, qui a notamment commencé aux Philippines, atteint désormais l'Inde, où ces animaux peuvent se négocier autour de 2 000 à 3 000 roupies pièce pour les plus petits (de 25 à 35 euros), quand les plus grands atteignent 10 000 roupies (120 euros). Le problème, , signale The Diplomat, c'est que les chasseurs prélèvent d'abord les animaux les plus jeunes, moins combatifs et plus faciles à attraper. Le gecko tokay a beau être protégé par la loi sur la protection de la nature, votée en Inde en 1972, il a beau chasser insectes et serpents, il est désormais menacé. Pour preuve, fin avril, les autorités de protection de la nature du Bengale-Occidental viennent d'en appeler à la Cites, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, afin qu'elle ajoute le gecko tokay à la liste des espèces en danger. Source
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Arrivé de Zurich en début d’année, Léon le caméléon panthère (Furcifer pardalis) évolue actuellement dans son enclos "à ciel ouvert" dans la partie malgache de la Grande Serre. Considéré comme l’un des plus beaux caméléons, le caméléon panthère (Furcifer pardalis) fait également partie des plus grands existants. Sa taille peut atteindre 55 cm queue comprise pour le mâle et 35 cm pour la femelle. Espèce de saurien de la famille des Chamaeleonidae, le caméléon panthère est originaire des forêts tropicales de Madagascar. Il a également été introduit sur les îles voisines, Mayotte et la Réunion, où il est appelé Endormi. Une espèce haute en couleur ! Ce reptile est surtout connu pour sa grande variabilité de colorations. Chez cette espèce, la couleur permet de distinguer mâle (couleurs plus vives) et femelle (couleurs un peu plus ternes) et de reconnaître sa région géographique d’origine. Mais le changement de couleurs du caméléon ne relève pas uniquement de son environnement sinon d’une combinaison entre la température, la lumière et surtout ses émotions. C'est en fait une façon de communiquer. Les couleurs expriment ainsi de la colère (souvent des couleurs plus sombres) ou de la domination vis à vis d'autres membres de leur espèce. C’est aussi un atout majeur de séduction pour les mâles lorsque ses couleurs sont très vives. Les modifications de couleurs sont dues aux cellules pigmentées de la peau : les chromatophores, dont la réaction est guidée par influx nerveux sous l'effet de l'émotion et de l'environnement (température, humidité). Le caméléon panthère n’est pas menacé à l’heure actuelle car son aire de répartition est vaste et qu’il semble plutôt s’apprivoiser les milieux endommagés par les activités humaines. Source
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Aux prises avec une invasion de serpents-roi albinos qui menacent d'éradiquer une espèce rare de lézards, les îles espagnoles des Canaries ont fait appel aux experts internationaux. L'île de Grande Canarie, la plus grande de l'archipel des Canaries, a déjà éliminé des milliers de serpents-roi de Californie, qui se sont multipliés après leur introduction comme animal de compagnie dans l'île, grâce à un climat favorable. Ces petits serpents, qui peuvent être de différentes couleurs et d'une taille maximum de 1,8 mètre, sont en grande majorité de type albinos sur l'île, blanc avec des rayures jaune clair et des yeux roses. Animal de compagnie très prisé aux États-Unis, le serpent-roi albinos est inoffensif pour l'homme mais il est dangereux pour d'autres espèces et menace le lézard géant de Grande Canarie, explique l'écologiste Ramon Gallo, responsable de la campagne contre la prolifération de l'animal. Le lézard géant de Grande Canarie "est une espèce unique et si les serpents s'étendent sur toute l'île, il mettront en danger cette espère", s'alarme-t-il. "Il s'agit de sauver la biodiversité des Canaries, qui est l'un des plus grands biens que possèdent les Canaries pour le monde. Les Canaries sont un laboratoire biologique et les serpents menacent l'une des plus importantes espèces" de l'archipel, affirme-t-il. Selon Ramon Gallo, qui a obtenu des fonds américains en 2011 pour sa campagne, environ 2.000 de ces petits reptiles ont été tués depuis 2007 par des gardes forestiers, des particuliers, ou encore des faucons et des chiens entraînés. Mais ils seraient encore nombreux. Au point que des experts internationaux, dont des spécialistes américains des serpents, se pencheront sur le problème, lors d'un séminaire sur "La gestion des reptiles exotiques invasifs" qui s'ouvre jeudi à Las Palmas sur l'île de Grande Canarie. Source
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ILLUSTRATION. Un crocodile a dévoré un garçon de 11 ans, parti pêcher au bord d'une rivière en Papouasie-Nouvelle Guinée. | AFP/MUSTAFA OZER La journée s'annonçait joyeuse, en famille, au bord de la rivière Siloura, en Papouasie-Nouvelle Guinée. Melas Mero, 11 ans, était parti pêcher avec son père et sa mère ce mercredi. Ce moment de détente va hélas tourner au drame. Alors que le jeune garçon mouille l'hameçon depuis la berge, un crocodile d'au moins 4 mètres surgit de l'eau et le balaye avec sa queue avant de l'entraîner dans la rivière.La police, immédiatement prévenue, prend en chasse le monstre et parvient à le tuer. Malheureusement, en ouvrant son corps, les enquêteurs retrouvent les jambes et les mains de l'enfant. Sa tête sera découverte un peu plus tard. C'est la deuxième attaque de crocodile cette année en Papouasie-Nouvelle Guinée, après celle qui fut fatale à un homme le jour de l'An. Depuis 1958, 75 attaques ont été recensées, dont 65 ont été fatales. Le crocodile est le cinquième animal le plus dangereux pour l'homme, avec environ 400 victimes estimées chaque année dans le monde. Source
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BRASSCHAAT Hier, nous évoquions la présence éventuelle d'un crocodile dans les douves du fort de Brasschaat, suite à une photo prise par un habitant de la commune et envoyée à la police locale. L'annonce insolite avait attiré les curieux en masse hier/mercredi à Brasschaat. Une poignée de personnes avaient en effet entrepris un mini safari autour du fort, espérant apercevoir l'animal. En vain, puisque le mystère a été élucidé. Un témoin oculaire s'est signalé à la police, a confirmé le chef de corps Bart Van Cleuvenbergen. Il a expliqué avoir vu un couple mettre l'animal factice à l'eau, tandis que la dame transportait un appareil photo sur pied. Sur le moment, cela ne l'avait pas interpellé, jusqu'à ce que la bestiole fasse parler d'elle dans les médias. Le chef de corps souhaiterait à présent que les auteurs de la plaisanterie se signalent. Source
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Choc : le shooting photo de Tyler Shields avec un crocodile
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Prêt à tout pour faire le buzz. Connu pour ses shoootings photo choc, le photographe Tyler Shields a encore frappé, en proposant une série de cliché mettant en scène un alligator mordant un sac en véritable peau de crocodile Hermès de 100 000$, en compagnie d’une actrice, Ana Mulvoy-Ten mordant elle aussi l’objet à son extrémité. Ainsi peut-on voir l’actrice, allongée sur le sol, avec pour seule protection le sac à main. Livrée au bon vouloir du reptile. Découvrez les photo ci-dessous : Source -
La tortue alligator est une espèce très rare.[Capture Facebook] Alors qu’il pêchait le poisson chat, un Américain a eu la surprise d’attraper une tortue à l’apparence préhistorique. Cette espèce est apparue sur la planète il y a environ 20 millions d’années. En pleine partie de pêche dans l’Etat de l'Oklahoma aux Etats-Unis, deux amis ont eu la surprise d’attraper une espèce rare de tortue. Le spécimen, qui pourrait être apparenté à un dinosaure, est une tortue alligator. Après avoir pris une photo avec sa prise, le pêcheur l’a relâchée. Il a par la suite posté le cliché sur la page Facebook de l'Oklahoma Department of Wildlife. Interrogé par le Tulsa World, Barry Downer, employé de zoo de Tulsa, a supposé que la tortue pesait environ 50 kg. Leur poids peut atteindre les 100 kg. Sur la photo, l’homme semble lutter pour tenir l'animal en place. Ancienne de 20 millions d’années La tortue alligator est une espèce très ancienne, puisqu’elle existe depuis 20 millions d’années. Elle est principalement présente dans le sud des Etats-Unis, même si sa population n’est pas importante, il est rare d’en apercevoir. C’est pourquoi cette espèce fait l’objet d’un projet de réintroduction à l’espace naturel. Il s’agit d’une espèce carnivore, elle se nourrit de serpents, de poissons, de grenouilles et même de tortues plus petites. Bien qu’elle ne fasse pas partie des espèces en danger, la tortue alligator est classée comme vulnérable par les autorités. Source
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A Vergèze, ''Tortue passion'' est un refuge national
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Lundi 5 mai, en provenance du Maroc, 70 tortues Testudo Graeca d’une valeur de 10 à 150 € pièce, étaient saisies dans un fourgon belge par les douanes au port de Sète. Mais qu’en faire? Tout naturellement, les douaniers se sont retournés vers l’association Tortue passion de Vergèze. Dans les jours suivants d’autres, confisquées à l’aéroport de Fréjorgues, ont connu le même sort. « On en a régulièrement qui proviennent de saisies pour trafic ou pour maltraitance précise Bernard Boussac, président vergèzois. Il en vient de toute la France. Dernièrement, c’était de la Drôme saisies par l’Office de la chasse et de la faune sauvage. Il y a 4 ans on en a accueilli 180. L’an dernier elles venaient de Strasbourg. Le procureur ne voulait les donner à personne d’autre car on est pratiquement les seuls à s’en occuper sérieusement. » Pour celles saisies à Sète, il a fallu passer plus de deux jours à les soigner. « Elles étaient dans un état lamentable, pas hydratées, mangées par des tiques grosses comme des poids chiches. Quatre sont d’ailleurs mortes. » Si leur commerce est interdit, « il faut éviter de les transporter car elles sont porteuses saine d’un herpès, virus très contagieux explique Bernard Boussac. Et puis, outre le fait d’être passible d’une forte amende, on les retire du système écologique dans lequel elles ont l’habitude de vivre. » En France, les particuliers qui ont des tortues doivent posséder une autorisation d’élevage délivré par la Préfecture pour 6 tortues maximum. Dans ce cadre là, le site vergèzois peut donner quelques spécimens en adoption. En plus, le refuge, parmi ses 1200 protégées réparties dans une vingtaine d’enclos, élève des cistudes dans le cadre d’un plan national pour la biodiversité. Un travail presque à temps plein pour les deux retraités bénévoles Bernard Boussac et son adjointe Suzette Bessède. Ponctuellement, quelques volontaires viennent leur donner un coup de main mais… Infos : tortue-passion.org Source -
Medicine Hat : le mystère de la peau de serpent résolu
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Randi Rissling, une livreuse de journaux, a trouvé la peau de serpent mercredi Photo : Emma Bennett/Medicine Hat News Des résidents de Medicine Hat, dans le sud de l'Alberta, ont eu une belle frayeur après qu'une peau de serpent longue de deux mètres eut été retrouvée mercredi dans le voisinage. Il s'agissait en fait de la mue d'un boa domestique, révèle Heather Trail, une policière de la ville. Elle précise que le propriétaire de l'animal avait mis la peau à sécher dehors, et que celle-ci s'est simplement envolée. Bien que certains résidents se soient inquiétés qu'un boa rôderait dans les parages, plusieurs éléments laissaient présager que cette rumeur était fausse. Les conditions climatiques de cette partie du sud de l'Alberta ne sont pas propices pour un boa, explique Heather Trail. Elle indique également que les policiers chargés de l'affaire avaient des doutes dès le début, car la peau de l'animal avait été retrouvée intacte. Source