Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Max|mum-leterrarium

Membres
  • Compteur de contenus

    12 143
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. La Fédération de l’UPA de la Montérégie a procédé jeudi à l’installation de panneaux de traverse de tortues sur le chemin de la rivière des Hurons Est à Saint-Mathias-sur-Richelieu. La fédération veut ainsi sensibiliser la population à l’existence de tortues serpentines et réduire les risques de mortalité de ce mammifère. « La tortue serpentine part de la rivière des Hurons et se rend dans l’un des étangs en traversant le chemin de la rivière des Hurons Est, a expliqué le président de la fédération, Christian St-Jacques. Elle est donc exposée à des risques de collision. » La mortalité des tortues femelles sur les routes suite à des accidents constitue une des menaces graves à la survie de l’espèce. En effet, les tortues recherchent un site de nidification souvent éloigné de leur aire habituelle, ce qui les amène à traverser des chemins publics. Outre l’installation de ce panneau, le producteur agricole concerné a aussi accepté d’implanter deux sites de ponte pour les tortues sur ses terres afin d’éviter que des prédateurs ne s’en prennent aux œufs de la femelle. De plus, trois strates de végétation ont été aménagées autour des étangs. Ces réalisations en agroenvironnement sont le fruit d’un partenariat entre la fédération avec Environnement Canada, la Fondation de la faune du Québec, la Municipalité de Saint-Mathias-sur-Richelieu, Nature Action Québec, le ministère des Forets, de la Faune et des Parcs, le Groupe Pro-Conseil ainsi que Covabar. « Nos producteurs ont volontairement contribué à améliorer l’habitat de leurs étangs afin de démontrer la cohabitation agriculture-faune à travers diverses interventions. On ne peut que saluer ce genre d’initiative», de conclure M. St-Jacques. Source
  2. Apercevant un serpent de couleur orange dans la montée d’escaliers de son immeuble, une habitante a eu le temps de prendre l’animal en photo mercredi matin avant de prévenir les pompiers / Photo DR La couleuvre d’Amérique du Nord, non venimeuse, aperçue ce mercredi matin par une habitante d’un immeuble situé place Villeroy à Neuville, a été capturée ce jeudi soir par les pompiers de Meyzieu. Mercredi, l’animal s’était enfui dans la cage d’escalier. Malgré un piège mis en place dans la foulée par les pompiers de l’équipe cynotechnique de Meyzieu, le serpent n’avait pas pu être capturé le soir même. Retrouvée jeudi soir, la couleuvre a trouvé refuge à la caserne de Meyzieu en attendant que son propriétaire se manifeste. Source
  3. Mardi, ce crocodile de 2 mètres de long voyageait à bord d’un minibus du "Cirque Soviétique" sur une route dans la région de Mourmansk (Russie), quand la comptable du cirque, assise sur le siège du passager est tombée sur lui, après avoir été déséquilibrée par une embardée du véhicule. Une comptable pesant 120 kilos. Sous le poids, Fiodia, le crocodile, a été grièvement blessé, alors que la comptable ne souffre que de blessures légères… Toutefois son "pronostic vital" n’est pas engagé, a indiqué Vassili Kolos, le directeur du cirque. Fiodia va toutefois manquer les prochaines représentations du cirque, notamment à Moscou, où il était attendu pour être la star d’une émission de télévision russe. Pour la petite histoire, la comptable a écopé d’un blâme pour ne pas avoir mis… sa ceinture de sécurité. Source
  4. MONTRÉAL, le 22 mai 2014 /CNW Telbec/ - Dès le 7 juin, Espace pour la vie vous invite à changer de rythme en vous immergeant dans l'univers des Lents de nature, à l'honneur au Biodôme. À l'origine du thème de l'année, les paresseux sont les véritables vedettes de l'événement. Espace pour la vie nous offre une occasion unique de les voir de près et d'apprécier cette rare proximité avec l'animal au coeur d'un habitat temporaire spécialement conçu pour eux. Dans un espace propice à la détente, l'expérience favorise l'observation d'espèces qui incarnent la lenteur. Paresseux à deux doigts, tortue charbonnière et lézard fouette-queue émaillent un parcours riche en découvertes où prendre son temps multiplie le plaisir des sens. Un parcours qui donne le sourire Création de l'artiste invitée Marie-Claire Lagacé et fruit de la collaboration avec l'équipe du Biodôme, l'itinéraire des Lents de nature propose de revisiter le Biodôme avec un nouveau regard, inspiré par la lenteur, dans une nature où le plus fort n'est pas forcément le plus rapide, mais plutôt le mieux adapté. Sur le parcours, dans un espace bigarré et accueillant, les sonorités de la forêt tropicale ruissellent des douches sonores installées çà et là. On y circule lentement à travers une installation suspendue composée de multiples filins et de notes flottantes qui distillent des informations et des anecdotes sur les différentes formes de lenteur des espèces dans une mise en lumière ensoleillée. Dans l'amphithéâtre, on goûte la lenteur en prenant part à L'air du temps, une création musicale collective basée sur l'histoire d'un paresseux, mise en image par la musique, le mime et l'expression corporelle. Dans une ambiance détendue et participative, un maître d'oeuvre orchestre une symphonie doublée d'une chorégraphie créatrice de liens. Au bout de ce parcours, l'habitat des paresseux, espace accueillant et enveloppant, donne envie de se poser pour contempler quatre magnifiques spécimens. Une proximité inédite avec un animal fascinant qui remet en question notre conception même du temps! Comme lui, on peut y flâner, s'allonger et se détendre. Et puis, on peut rêver en laissant les animateurs nous raconter sa fabuleuse histoire. Inspirée par le mouvement slow life, Marie-Claire Lagacé veut faire naître chez le visiteur une connexion avec le paresseux. Conceptrice, directrice artistique et scénographe talentueuse, elle imagine ainsi un parcours qui prédispose petits et grands à entrer « calmement » dans l'habitat du paresseux et sortir de cette expérience le sourire aux lèvres. Des « lents de nature » étonnants et intrigants Animal arboricole et prince de la lenteur, les paresseux du Biodôme étonnent par leurs caractéristiques : des pattes avant à deux doigts munis de puissantes griffes; des dents dépourvues d'émail qui poussent constamment; un estomac similaire à celui des ruminants; une température corporelle variable comme celle des reptiles. De quoi intriguer bon nombre de visiteurs ! Chaque paresseux du Biodôme a sa petite histoire, mais la plus originale est sans doute celle d'une femelle née en 2008. Au moment de son sevrage, la petite a commencé à explorer les alentours sans sa mère, mais elle est tombée et s'est fracturé le fémur. Les nombreux soins prodigués pour sa guérison, sa réadaptation et son éducation lui ont permis de développer et d'entretenir un lien privilégié avec l'équipe des Collections vivantes du Biodôme. En prenant le temps de ralentir dans ce lieu exceptionnel de découvertes, on aperçoit d'autres espèces animales étonnantes comme la tortue charbonnière à pattes rouges et le lézard fouette-queue. Espace pour la vie regroupe sur un même site le Biodôme, l'Insectarium, le Jardin botanique et le Planétarium Rio Tinto Alcan. Ces quatre institutions prestigieuses de la Ville de Montréal forment le plus important complexe en sciences de la nature au Canada. Ensemble, elles amorcent un mouvement audacieux, créatif et urbain, qui repense le lien entre l'humain et la nature, et cultive une nouvelle façon de vivre. Pour plus de renseignements et pour l'achat de billets en ligne, visitez notre site Internet espacepourlavie.ca. facebook.com/espacepourlavie Twitter : @espacepourlavie #PrendreSonTemps SOURCE Ville de Montréal - Biodôme de Montréal Source
  5. Des enfants qui ont appris à aimer les insectes d'une bien manière. Ouest-France Les enfants du centre de loisirs de Foussais, Vouvant, St-Michel et Mervent ont « bossé » sur les insectes. Résultat impressionnant ! Samedi matin, on pouvait entendre une mouche voler dans la salle pédagogique du Natur'zoo de Mervent quand un groupe d'enfants a récité La fourmi de Robert Desnos. Bluffés, ils étaient les parents ! Il faut dire qu'en une année, sous la houlette de Brigitte Annereau, les enfants du centre de loisirs de Mervent-Vouvant-Foussais et Saint-Michel ont bien travaillé. Tels des abeilles, ils ont, autour de l'animatrice, fabriqué des tas d'objets en rapport avec les insectes. Ils ont réalisé 40 fiches d'infos qui ont été posées partout dans le zoo. Et dans la salle pédagogique : des créations à foison, extrêmement bien mises en scène. Des travaux artistiques dont un remarquable livre « pop up », des suspensions en forme d'insecte, des dessins, des fiches avec un tas d'informations. Ce travail a été réalisé en partenariat avec le zoo pour la deuxième fois. Cette année, la compagnie des Machines de Nantes a été sollicitée, ainsi que le CAUE du conseil général, Matapi de Mervent, le chocolatier Christophe Moreau de Mervent. L'exposition est visible au zoo de Mervent. Entrée : 13,50 €, 8,50 € de 3 à 12 ans. Tel 02 51 00 07 59. Ouest-France Source
  6. Grâce à une prothèse fabriquée par un étudiant en design industriel, la tortue de mer Hofesh amputée de ses deux nageoires gauches a pu finalement nager à nouveau correctement. Une tortue amputée retrouve goût à la nage grâce à une prothèse innovante par Gentside Découverte Hofesh désigne la "liberté" en hébreu. Ce nom plein d’espoir, a été attribué à une tortue verte mâle dont le futur semblait initialement compromis. L’animal avait en effet été capturé en 2009 dans un filet de pêche au large des côtes d’Israël. L’incident lui a couté ses deux nageoires gauche, grièvement blessées. 

Amputée de ses deux palmes, et incapable de survivre à l’état sauvage, Hofesh a été recueillie par le centre de secours pour les tortues de mer. Au sein de cette structure, elle a été prise en charge par le personnel qui a mis en œuvre le nécessaire pour aider le pauvre animal à nager de nouveau. En vain. 

L’histoire d’Hofesh a finalement pris un heureux tournant le jour où son chemin a croisé celui de Shlomi Gez, un étudiant en design industriel au Hadassah College de Jérusalem. Le jeune homme a découvert l’existence de la tortue handicapée en lisant un témoignage sur internet. Une prothèse étonnante Touché par son cas, il a alors décidé de mettre tout son savoir faire au service de l’animal. Shlomi Gez a fabriqué pour Hofesh une prothèse de nageoire. Le dispositif se présente sous la forme d’une grande nageoire dorsale accrochée au sommet de la carapace de la tortue. Pour parvenir à une telle performance, l’étudiant a d'abord essuyé un premier échec. Il s’est alors inspiré des ailes d’un avion de chasse pour réaliser une seconde tentative. Le résultat est plutôt réussi puisque la tortue marine peut désormais se déplacer facilement dans son bassin. Les deux petites ailes de sa prothèse lui apportent l’équilibre nécessaire en toutes circonstances. "L'idée est de compenser les nageoires manquantes", explique Yaniv Levi, directeur du Sea Turtle Rescue Center où la tortue vit. "A chaque fois qu'elle déplace sa nageoire droite, il y a une compensation de la prothèse afin de maintenir son équilibre pour qu'elle ne bascule pas sur le côté", poursuit-il à Associated Press. Avant cela, l'animal avait tendance à rouler dans l'eau et à paniquer dès qu'elle basculait trop. Elle avait alors du mal à remonter prendre de l'air, manquant de se noyer. Mais grâce à la prothèse, la tortue parvient à garder sa stabilité tout en nageant dans son bassin. Un couple pour perpétrer l'espèce Malgré cette remarquable amélioration, Hofesh n’est pas apte à être relâché en pleine mer. Il devrait rester au sein de son refuge pour le restant de ses jours. Il partagera le bassin de Tsurit, une femelle aveugle de son âge. Les dirigeants de la structure espèrent que les deux infortunés puissent un jour s’accoupler et participer à l’accroissement des populations locales de tortues vertes actuellement menacées. S'ils parviennent effectivement à s'accoupler, leur progéniture sera libérée dans l'océan afin de vivre normalement à l'état sauvage. Source
  7. Créateur et constructeur du Parc à Tortues Kelonis qui sort de terre en ce moment, Jérôme Maran voue sa vie entière à ses adorables petites, et parfois grosses bêtes. Mais plus encore, c'est tout l'univers des reptiles qui le fascine. Alors, dès qu'une occasion se présente de découvrir de nouveau pays et de nouvelles espèces, il n'hésite pas à prendre un billet d'avion pour aller fouiner ailleurs. C'est en Slovénie que ce mordu de reptiles en tous genres vient de poser ses valises pour réaliser, avec Fred Lavail un ami photographe et vidéaste, un documentaire qui complétera sa collection à but pédagogique. La Slovénie compte une quarantaine d'espèces dont certaines mythique comme le protée, cet amphibien urodèle qui vit dans les grottes et se nourrit de petites crevettes minuscules. «Il ne possède pas d'œil et vit tout le temps dans le noir et dans une eau à 10 °C. Nous avons eu l'autorisation de le photographier et de le filmer dans son habitat naturel grâce à une autorisation exceptionnelle délivrée par le ministère de l'environnement slovène et cela grâce au soutien du consul de Slovènie de Toulouse, le Dr. Alexandre Hégo Devéza-Barrau», explique Jérôme Maran qui ajoute : «Nous avons fait pas moins de 5500 km pour chercher les amphibiens et les reptiles qui vivent dans les montagnes et les forêts slovènes, et si nous n'avons pas croisé d'ours, nous avons observé de nombreux serpents y compris la vipère ammodyte qui vit dans les prairies et les contreforts de certaines montagnes. Cette espèce qui atteint une taille de 80 cm de long est potentiellement mortelle pour l'homme donc à manipuler avec prudence». Jérôme Maran explique que ce voyage a été rendu possible grâce «aux autorités slovènes qui nous ont permis de réaliser au mieux notre mission, le consul de Slovénie à Toulouse ainsi qu'Etienne Despouy, patron de la société Américafer, qui a financé la réalisation de notre expédition.» Source
  8. Un couple qui demeure à Bradenton en Floride a eu toute une surprise lorsqu’il a réalisé qu’un alligator s’était introduit dans sa piscine, jeudi dernier. Sharon Bente entendait des bruits étranges provenant de sa cour arrière. Au début, elle croyait que c’était simplement le vent qui déplaçait les meubles extérieurs, mais les bruits persistaient. Sharon et son mari John ont décidé d’investiguer et ont découvert un alligator de huit pieds et trois pouces dans leur piscine. Le reptile avait pris ses aises et nageait calmement comme s’il se trouvait dans son habitat naturel. Sharon a confié au My Sun Coast qu’elle est immédiatement allée avertir son mari. À moitié endormi, John ne comprenait pas vraiment ce qui venait de se produire. Lorsqu’il a réalisé la situation, il a rapidement appelé le shérif et un expert afin de capturer l’animal. L’alligator a ensuite été transporté dans une ferme à Arcadia qui accueille les énormes reptiles. Source
  9. Partie faire un jogging, une habitante d’Escaudœuvres a eu la mauvaise surprise de tomber sur un serpent installé juste à côté du clavier de son ordinateur. Une couleuvre dont l’arrivée est inexpliquée. Au début, Patricia Laigle a confondu la couleuvre (image de l’écran) avec le jouet de son fils (posé sur la table). Patricia Laigle n’est pas du genre à avaler des couleuvres. Ainsi, mercredi matin, à 9 h 50, alors qu’elle revenait chez elle, rue du Marais à Escaudœuvres, de son jogging, c’est dubitative que la jeune femme remarque une silhouette sur la pile de disques proche de son ordinateur. En pleine discussion sur un réseau social, elle ne prend pas immédiatement la mesure de la situation. « Au début, je pensais que c’était le jouet de mon fils, qui ressemble à un serpent, souligne la Scaldobrigienne. Mais quand j’ai regardé de plus près, j’ai vite compris que non. » Et là, la peur prend rapidement le dessus. « J’ai crié, il y a un serpent ! il y a un serpent ! Résultat j’ai aussi effrayé mes deux fils », ajoute Patricia Laigle avec le sourire, une fois la surprise passée. Une couleuvre d’après elle, d’environ 40 à 45 centimètres, qui s’était enroulée autour de la pile de CD. Dès lors, la police est appelée. Et ne croit pas directement cette hôtesse involontaire d’un reptile. « Ils m’ont demandé si c’était un ver de terre… mais on voyait quand même bien que c’était un serpent ! » Le mystère de sa présence Les pompiers, envoyés sur les lieux, peuvent d’ailleurs en témoigner. « Ils n’étaient pas non plus très rassurés. Il faut dire qu’ils ne savaient pas exactement ce que c’était comme type de serpent au début. Résultat ils ont pris des précautions, surtout qu’il s’enroulait autour d’un disque, pour se protéger. » Finalement, c’est avec son support que le serpent est enlevé. Ne reste que le mystère de sa présence. Sans entrée proche, ni aération, son arrivée à cet endroit tient de la bizarrerie pour Patricia Laigle. Sa seule hypothèse. « Quelqu’un a dû le lancer par la fenêtre des toilettes durant la nuit… et il a dû petit à petit se faufiler jusque-là, mais il n’y a pas de preuve », imagine-t-elle sans pour autant vouloir être langue de vipère. Une « apparition » qui ne trouvera probablement pas de réponse mais qui se termine avec plus de peur que de mal pour la Scaldobrigienne et ses deux enfants. « Faut juste espérer ne plus en recroiser ! » Source
  10. Le chantier du futur centre dédié à l'eau douce, à Vennes, a officiellement commencé. Des biotopes étudiés dans les moindres détails accueilleront les animaux du Vivarium à côté des poissons. Les 10 000 animaux des eaux douces et de leurs rives du monde entier attendront les visiteurs à partir de l'été 2016. A condition que le chantier, qui a officiellement débuté hier à Vennes à côté du futur hôtel en construction, tienne son programme. Son coût se monte à 27 millions de francs, sans compter les 15 millions nécessaires à la muséographie couverts par des dons de fondations et des entreprises mandatées pour les travaux qui reverseront 5% de leur revenu contractuel. Depuis l'automne dernier, les concepteurs, qui oeuvrent en partenariat avec des organisations de protection de l'environnement et l'Université de Lausanne, ont dû revoir leurs plans pour faire cohabiter avec les poissons environ 150 animaux du Vivarium, sur 240 pensionnaires actuellement à Sauvabelin. Mission impossible? Certes pas facile, mais la nature réserve de nombreuses surprises. En Amazonie, l'énorme Arapaïma, un poisson qui mesure jusqu'à 3 mètres de long et peut peser jusqu'à 300 kilos, possède des écailles sur lequelles les crocodiles se cassent les dents. Il attend donc de nageoires fermes le caïman du Vivarium. Toujours en Amazonie, les visiteurs croiseront des iguanes... en liberté et sans danger. Plus près de nous, dans le biotope Rhône qui s'étend des glaciers suisses au delta de la Camargue, le silure, un étonnant poisson capable de s'en prendre à de petits animaux terriens sur le bord de l'eau, cohabitera avec des reptiles et amphibiens qui nous sont familiers (vipère aspic, salamandre et triton alpestres; ou encore, du côté du delta du Rhône, les tortues cistudes ou les couleuvres vipérines). Naga le dragon de Komodo, la jeune star du Vivarium qui a fait doubler la fréquentation ces derniers week-ends, trouvera sa place en Océanie. C'est aussi dans ce biotope que l'on devrait pouvoir admirer, c'est du moins le rêve des concepteurs, un laticauda, un beau serpent marin zébré noir et blanc long de 60 centimètres, le deuxième plus venimeux au monde. Source
  11. Une boutique pas comme les autres vient d’ouvrir ses portes dans le centre-ville. Ici, les boas ne se portent pas autour du cou et les pythons ne s’enfilent pas aux pieds, ils attendent preneur dans leurs vivariums ! C’est le pari de Théo Mabille, 20 ans, lancer sa propre boutique consacrée aux nouveaux animaux de compagnie, les NAC. Le magasin s’appelle Geck’eau, un jeu de mot en hommage au gecko (une sorte de lézard) et à l’élément dans lequel évoluent les poissons d’aquarium qu’il propose également à la vente. « J’ai toujours été passionné par les animaux depuis mon plus jeune âge, explique le vendeur. Comme mon père travaille dans une jardinerie à Hazebrouck où il y a un rayon animalerie, j’ai toujours vécu avec des animaux. » Non venimeux Après avoir décroché un bac pro technicien conseil vente en animalerie, Théo Mabille a travaillé pour l’animalerie de la zone des Frais-Fonds. « Mais j’ai toujours eu l’objectif d’ouvrir ma boutique spécialisée », poursuit l’habitant de Quiestède. Ce n’est pas qu’il n’aime pas les chats, les chiens et toutes les bêtes à poils et à plumes, bien au contraire. Mais son truc à lui, ce sont plus les reptiles et autres gracieux animaux à sang froid. Il en possède d’ailleurs cinq chez lui, dont ce fameux gecko. Plutôt rassurant : toutes les espèces vendues dans son enseigne sont non venimeuses. Les boas, pythons et autres serpents n’en demeurent pas moins impressionnants, tout comme les iguanes, caméléons et dragons d’eau qu’on a peu l’habitude de croiser sous nos latitudes. Dans un registre plus consensuel, Théo Mabille, propose également des grenouilles, des tortues, des poissons d’eau de mer, et même de simples poissons rouges. Sans doute le moyen le plus simple d’apprendre à bien s’occuper d’un animal de compagnie. Combien ça coûte ? S’acheter un nouvel animal de compagnie, dans cette nouvelle boutique audomaroise, coûte de quelques euros seulement à cent cinquante euros pour une scinque à langue bleue (reptile d’un beau gabarit entre le lézard et le serpent). Mais ce budget double rapidement pour se doter de tout le matériel nécessaire. Prenons un gecko, par exemple, l’emblème du magasin. L’animal seul compte 49 €. Mais, selon Théo Mabille, il faudra rajouter environ 200 € « pour être très bien équipé », et offrir un cadre de vie adapté à ce petit lézard qui apprécie la chaleur et l’humidité propres à ses orgines tropicales. Il faudra ensuite penser à le nourrir : compter environ 2 € par semaine pour une boîte d’insectes (vivants, bien sûr). Source
  12. Un spécialiste des insectes a décidé de se faire mordre par un millier de punaises afin de se graver un tatouage sur le bras. Et sa technique a l'air de bien fonctionner. Cet homme se fait un tatouage lui-même grâce à 1000 insectes ! par Gentside Un entomologiste, spécialiste des insectes répondant au nom de Matthew Camper a tenté une expérience un peu particulière. Pour on ne sait quelles raisons, ce dernier s'est mis en tête de se faire mordre par environ un millier de punaises de lit, des sortes de gros morpions, afin de se faire un tatouage. Tout au long de la vidéo, l'expert en bêtes rampantes nous témoigne l'évolution de son expérience. Une expérience douloureuse Au bout de deux heures, la peau du jeune spécialiste est toute rouge et le patron du lapin devient difficilement identifiable. Par contre les choses se gâtent dès le lendemain. Ainsi, Camper nous fait remarquer qu'au bout de 24 heures sa peau a particulièrement enflé et qu'une énorme bosse trône en lieu et place du petit lapin de la veille. Puis deux jours après, les choses empirent avec l'apparition d'ampoules et de cloques sur les morsures de ces acariens à grande taille. L'entomologiste nous rappelle cependant que ce genre de réaction est exceptionnelle. Habituellement ce genre de cloque n’apparaît pas lors des morsures, c'est davantage le nombre, environ un millier à titre de rappel, de punaises qui ont causés ces ampoules. Un tatouage éphémère Toutefois, peu de temps après, le gonflement disparaît pour laisser place au lapin prévu, en relief... et surtout très rouge. La peau enflammée laisse apparaître le dessin, qui s'estompe au fur et à mesure que l'épiderme cicatrise. Au bout de deux semaines, plus aucune trace d'ampoules ou de gonflement. Même le lapin est difficilement visible. On se demande toujours ce qu'a bien voulu vérifier Matthew Camper avec cette expérience, mais il nous rappelle lui-même que les "entomologistes sont des personnes spéciales". Source
  13. Il avait été aperçu il y a dix jours au quartier de la Goubetière à Bourg-de-Péage. Le boa de plus de deux mètres de long a été capturé ce dimanche en fin d’après-midi par les sapeurs-pompiers du centre de secours et d’incendie de Romans/Bourg-de-Péage. Ce sont des riverains qui ont averti les soldats du feu après avoir découvert le serpent tranquillement enroulé autour de leur arbre dans leur jardin… Source
  14. Une torture de mer gravement handicapée pourra à nouveau nager de ses quatre palmes grâce à un étudiant israélien qui lui a fabriqué une prothèse de nageoires ressemblant curieusement à l’aile d’un avion de chasse. Le site hlt.be rapporte une histoire digne des contes de Disney. La tortue Hofesh (" liberté " en hébreux) avait été capturée en 2009 dans un filet de pêche le long des côtes d’Israël. Ses pattes gauches avaient été tellement endommagées qu’elles avaient dû être amputées. Pour Hofesh, Nager était, depuis, devenu impossible. C’est là qu’intervient Shlomi Gez, étudiant industriel du Hadassah College de Jérusalem, qui lui a dessiné et conçu des nageoires d’appoint. La tortue ne pourra sans doute plus être rendue à la liberté, mais elle pourra au moins se mouvoir dans sa prison dorée. J-Cl V. Source
  15. Un étang de près de 200 mètres carrés a été inauguré vendredi en fin d'après-midi sur le site de la Paulière, à Coffrane. Il est le premier du projet « 25 étangs pour le crapaud accoucheur au Val-de-Ruz ». C’est l’Association pour la sauvegarde du Seyon et de ses affluents (APSSA) qui a lancé ce projet l’année dernière dans le cadre de son 25e anniversaire. Objectif : reconstruire un biotope pour sauvegarder la population des crapauds accoucheurs. Cet étang de la Paulière a coûté 25'000 francs, financés notamment par Pro Natura et le canton de Neuchâtel. Le dernier recensement des crapauds accoucheurs en 2013 fait état de 89 individus chanteurs au Val-de-Ruz. Sur le site de la Paulière, il n’en resterait qu’une demi-douzaine. /fpa Source
  16. Parfois, la nature est bien faite. Par exemple, lorsqu'elle s'arrange pour que les araignées, les lombrics, les moustiques, les cafards, et tout leurs petits copains à pinces et pattes qui ont le don de nous faire flipper, demeurent minuscules comparés à, au hasard, un humain. Parce que soyons réalistes: un monde où ces bébêtes grouilleraient en mesurant la taille d'un éléphanteau ne serait pas franchement à notre avantage. Les meilleurs films de séries B et Z, Spiders et autres Tremors (sur des gros vers de terre pas sympa), nous le prouvent avec une bonne dose d'humour -volontaire ou non. Ou cette araignée qui, sans être énorme, arrive à boulotter un serpent: La bonne nouvelle est que cet état de fait n'est pas prêt de changer. Et que désormais, on comprend plus ou moins pourquoi. Car si nous savions qu'un scénario d'attaques de vers de terre géants ne pouvait pas se produire, «les mécanismes physiologiques et génétiques qui définissent à quelle vitesse et jusqu'où un animal peut grossir sont toujours un mystère», résume le site I Fucking love science! (IFLS). Une équipe ménée par Christen Mirth, biologiste de l'Instituto Gulbenkian de Ciência (Portugal) et le généticien Alexander Shingleton d'une université de l'Illinois, lève un peu le voile sur ces mécanismes dans une étude qui vient d'être publiée dans le Proceedings of the National Academy of Sciences. Ces chercheurs se sont penchés sur la croissance des drosophiles, ces petites mouches que vous avez peut-être étudiées au lycée, et qui tournent souvent autour de vos fruits et légumes. Ils ont prouvé que si ces mouches ne deviennent pas aussi grosses que des baleines, c'est grâce à une subtile combinaison hormonale -comme souvent d'ailleurs dans le vivant. Le site Science résume en ces termes les processus à l'oeuvre: «Deux processus largement indépendants déterminent jusqu'où un animal peut grossir. Le premier contrôle la vitesse de cette croissance et dépend de l'insuline et d'hormones similaires qui indiquent aux cellules de grossir et de se diviser. Le second régule la maturation biologique ou, pour les insectes, la métamorphose (processus par lequel une chenille devient un papillon).» Dans le cas qui nous intéresse, deux hormones sont dédiées au seul déclenchement de la métamorphose: l'ecdysone et l'hormone juvénile, ou JH. La première suscite la mue, «puisqu'un taux élevé [de cette hormone] incite un insecte à se débarrasser d'une vieille peau, ou de subri d'autres changements» du même genre, précise encore Science. De même, une faible concentration de l'hormone JH «arrête la croissance et suscite la métamorphose.» Or cette nouvelle étude montre qu'un «lien intime existe» entre ces hormones, explique IFLS. Et notamment que «l'hormone JH contrôle la taille du corps en régulant la production d'ecdysone qui, à son tour, modifie le niveau d'insuline.» Une alchimie précise que nous connaissons aussi, notamment dans le fonctionnement du système reproducteur. En plus d'assurer qu'une apocalypse des lombrics géants ne surviendra pas, cette étude peut aussi aider à mieux comprendre les tumeurs cancéreuses, indique Science: «Parce que des hormones similaires semblent impliquées dans le déclencement des réplications cellulaires qui cause certaines formes de cancers, du sein, des ovaires, de la prostate ou des testicules.» En apprenant à mieux gérer ces réactions hormonales en cascade, on pourra donc peut-être empêcher «les tumeurs de la taille d'une souris de prendre des proportions éléphantesques.» Source
  17. Un citoyen français domicilié en Suisse romande a tenté la semaine dernière d'importer illégalement 16 kg de viande de brousse via le passage frontière de Bâle/St-Louis (F). Tête de serpent, morceaux de crocodile du Nil et tatous font partie du butin découvert par les douaniers suisses. (photo: ezv.admin.ch) Le contrebandier âgé de 45 ans a été intercepté le 16 avril à bord d'une voiture immatriculée en Suisse, indique mercredi le Corps des gardes-frontière. Il affirmait n'avoir rien à déclarer. En y regardant de plus près, les gardes-frontière ont découvert une valise dans le coffre de l'automobile. Elle contenait plusieurs sachets en plastique renfermant des cadavres d'animaux: une tête de serpent, des morceaux de crocodile du Nil et deux tatous - des animaux protégés. Le suspect a déclaré avoir reçu pour mandat d'apporter la valise à des proches à Zurich, sans savoir ce qu'elle contenait. L'enquête a permis de déterminer que la viande provenait du Cameroun. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires a ordonné la saisie des cadavres d'animaux et leur destruction pour des motifs sanitaires. Jusqu'à présent, de telles tentatives n'avaient été découvertes que dans les aéroports de Genève et Zurich. Source
  18. Samedi, la Maison de la nature Géotopia organise la 5e édition de « Fréquence grenouille ». Ce jeu de piste grandeur nature permet de prendre conscience du déclin des amphibiens et de sensibiliser à la protection des zones humides et de leurs habitants. « Les amphibiens, grenouilles, crapauds, tritons ont tendance à se raréfier car les zones humides s’assèchent à cause de la pollution, de la culture des sols ou de l’urbanisation. » Devant ce constat inquiétant, Martin Verhoven, animateur thématique, et son équipe de la Maison de la nature tiennent à relayer l’événement national « Fréquence grenouille », qui fête ses vingt ans cette année. L’objectif : sensibiliser les visiteurs à l’écosystème fragile des zones humides et à la répercussion de sa disparition sur ses habitants. La vie des amphibiens en danger Les menaces qui planent sur les grenouilles vertes et rousses, les tritons ou les crapauds sont nombreuses : rejet de polluants chimiques qui modifient leur habitat naturel, assèchement des mares, utilisation des amphibiens en médecine pour leurs vertus curatives, consommation alimentaire – cuisses de grenouille – et recrudescence de l’adoption d’amphibiens comme animaux de compagnie. Autant dire que chez nos amies les grenouilles, il n’y a pas de quoi sauter de joie ! Et Martin Verhoven prévient : « Cela ne sert à rien d’arracher un têtard pour l’emmener chez soi, car il ne pond qu’à l’endroit où il est né. » Les amphibiens sont protégés par la loi. Il est interdit de les capturer ou de les déplacer sous peine d’amende. « En revanche, en créant une mare chez soi, on peut avoir des grenouilles qui viennent s’y loger », précise l‘animateur. Sensibiliser de façon ludique Pour aider à mieux comprendre les problèmes qui touchent ces animaux et connaître leur mode de vie, une balade sur un sentier balisé de 1,5 km en zone humide attend les visiteurs. Tout au long du parcours qui les mènera de la maison de la nature à la zone naturelle d‘intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) au milieu des roselières, de nombreuses activités seront proposées comme la pêche de la nourriture des amphibiens ou des ateliers d’observation et d’identification à l’aide de nombreuses documentations agrémentées de questions ludiques sur la vie des animaux qui peuplent les mares. Ce grand jeu de piste mise sur l’autonomie des visiteurs : « Pas de bla-bla mais de la pratique », assure Martin Verhoven. C’est certainement là le meilleur moyen de faire comprendre à la centaine de visiteurs attendus l’importance de préserver les six espèces d’amphibiens protégés de la zone. « Fréquence grenouille », samedi 26 avril de 14 h à 17 h, Maison de la nature Géotopia, rue des Écoles à Mont-Bernanchon Source
  19. Une certitude : vous ne découvrirez pas un python en ouvrant votre robinet ou en prenant votre bain. L'incendie de l'animalerie Savannah ce dimanche à Saint Sulpice a déclenché une petite psychose, notamment dans les quartiers les plus proches de la zone industrielle des Terres Noires, lieu d'implantation de la société. «Si tous les serpents n'ont pas brûlé dans l'incendie, où sont-ils donc passés ?» Cette question posée par Mathilde, élève de 13 ans au collège Pierre Suc, beaucoup se la pose, et pas seulement les enfants. «Aucun signalement de nouveaux animaux de compagnie n'a été signalé depuis ce week-end», affirme le chef d'escadron Patrick Serra, commandant de la compagnie de Gaillac. «De toute façon avec le temps qu'il fait, si des boas ont survécu, ils sont planqués quelque part et ne ressortiront qu'aux beaux jours», suppute Marcel, sexagénaire, venu en vélo sur les lieux du sinistre : «pour me rendre compte», dit-il. Ni les pompiers, ni les gendarmes, n'ont vu le moindre animal s'échapper de l'établissement en feu. Donc, pas d'inquiétude inutile, au pire si certaines espèces exotiques ont échappé au massacre, elles doivent couler des jours pas très heureux dans le réseau de tout à l'égout de la ville. Du côté de l'enquête, hier matin, la police scientifique était sur les lieux. Deux heures d'investigations et de prélèvements pour ces deux policiers venus de Toulouse. Le PDG de Savannah a également été entendu par les gendarmes, procédure normale dans le cadre de l'enquête. Source
  20. Ce matin, une iguane s'est invitée dans notre jardin. Impressionnante par sa longueur, environ un mètre de long (avec la queue). D'abord immobile, nous l'avons approchée et prise en photo. Ensuite elle s'est vivement déplacée vers les arbustes du jardin. Cet animal de la famille des lézards est originaire d'Amérique du Sud. D'après Wikipédia, l'iguane est présente du Brésil au Mexique. Il n'est donc pas surprenant d'en trouver en Guyane. Source
  21. Drôle de surprise hier pour un habitant de Bois-en-Ardres. Il a trouvé un serpent dans son jardin. Les pompiers ont pris l'animal en charge Cet habitant de la rue des Pensées à Bois-en-Ardres était en train de tondre sa pelouse lorsqu'il a aperçu le reptile devant sa machine. Les sapeurs-pompiers ont alors été déclenchés pour prendre en charge l'animal qui était bien vivant. Un chef de groupe de la caserne d'Ardres a été mobilisé et a récupéré le reptile. Ce dernier a ensuite été transféré dans les locaux de la LPA de Calais. L'animal, qui mesure près de 80 centimètres de long, pourrait bien être une élaphe guttata, plus communément appelé serpent des blés. F.D. Source
  22. Intervention plutôt insolite ce vendredi midi pour deux policiers municipaux de la Ville de Mâcon. Vers 11h45, Bruno Demiville et Pascal Ruffat sont appelés par un animateur d'un centre de loisirs. Ce dernier vient de repérer un serpent au vallon des Rigolettes, parc situé au centre-ville de la ville préfecture. Après s'être assurés que Touroparc puisse prendre en charge l'animal, les deux agents ont capturé ce serpent, un elaphe guttata, également appelé serpent des prés. A l'aide d'un bâton en forme de croche, ils sont parvenus à se saisir de cet animal d'environ 80 cm de long. Ils l'ont ensuite conduit au parc animalier de Romanèche-Thorins. "Je n'ai pas la phobie des serpents", a précisé Bruno Demiville. Selon les agents municipaux, cet animal s'est échappé du domicile de son propriétaire ou a été abandonné. Source
  23. L’intégration des tortues dans la Cites n’a pas donné les résultats escomptés. Des obstacles subsistent à leur réalisation. La situation s’aggrave. Madagascar est incapable de mettre fin à l’exploitation sauvage de tortues. Une réduction de 47% des espèces de tortues radiées a été observée par les spécialistes entre 2000 et 2011. En 2011, Turtle Survival Alliance a recensé, en deux jours, 1993 tortues massacrées dans neuf campements à Tranovaho à Toliara. Les statistiques montrent que durant le premier semestre 2014, deux confiscations comprenant 19 Angonoky ont eu lieu à Ivato. Entre 2010 et 2013, 86 Angonoky ont fait l’objet de saisie dont 56 en Thaï­lande, les autres en Malaisie et à Madagascar. Les mesures adoptées dont l’intégration de l’espèce dans la liste de la Cites n’ont pas réussi à renverser la tendance. Au quotidien, l’exploitation illicite continue malgré l’existence de textes l’interdisant. Selon les perspectives, d’ici vingt ans, elles pourront disparaître si l’absence d’actions concrètes se poursuit. «La Cites devrait être un mécanisme qui aide le pays à améliorer la gestion de ses ressources et en même temps d’en tirer profit. Après ces deux espèces, trois autres sont passées dans l’annexe I, c’est-à-dire que le marché était totalement fermé. La commercialisation est interdite, il n’y a pas de profit. Or, les tortues continuent à sortir du territoire malgache», fait remarquer Herilala Randriamahazo, cordonnateur du programme Turtle Survival Alliance (TSA). «Nous n’avons pas pu augmenter le stock car aucune mesure n’a été prise pour ce faire», poursuit-il. C’était hier au cours d’une rencontre avec les médias au Centre de presse malagasy à Antsakaviro. Prix élevé à l’extérieur Les tortues sont doublement menacées. Au niveau national, les adultes sont surtout massacrées pour la consommation locale. Les petites par contre sont très demandées à l’étranger. Selon les investigations menées par les techniciens malgaches sur le marché noir, une tortue adulte est vendue à 15 000 dollars contre 1500 ariary pour une tortue cuite à Toliara. Dans certains pays asiatiques, un couple de tortues adultes peut être échangé contre une voiture légère de marque «Mercedes». Cette situation montre que le premier des trois points majeurs du plan global d’action «tortues», élaboré avec le ministère de l’Environ­nement au cours d’un atelier à Mahajanga en 2011, n’a pas été atteint. Ce point stipule que les tortues ne sortent plus de leur habitat naturel. La difficulté des autorités locales à faire appliquer les textes et les lois constitue un obstacle majeur à la mise en œuvre de ce plan. Toujours selon Herilala Randriamahazo, cette situation est liée à l’insuffisance de moyens et de circulation d’informations ainsi qu’à la difficulté à collaborer avec les communautés locales. Les intervenants dans la lutte contre l’exploitation illicite de tortues ont aussi mis en exergue la quasi-impunité des auteurs. Ces derniers sortent de prison après quelques jours de détention. Source
  24. PAPEETE. Le 24 avril 2014 - Le projet de créer des élevages territoriaux de tortues vouées à la consommation évoqué par Antonio Perez lors d’une séance à l’assemblée la semaine dernière a défrayé la chronique. L’objectif soulevé par l’élu serait de réduire le braconnage « tout en préservant la ressource. », une idée qui plaît et qui oppose en même temps. En Polynésie française, trois espèces de tortues sont protégées et strictement interdites à la chasse : la tortue verte (Chelonia mydas, ou honu), la tortue à écaille (Eretmochelys imbricata, ou honu kea) et la tortue luth (Dermochelys coriacea). De ce fait, la question de légaliser ou non la consommation de viande de tortue fait rage depuis de nombreuses années déjà. Mais une autre question qui consiste à créer des élevages de tortues de chair a fini par être ouvertement posée au sein de l’hémicycle. Le 17 avril dernier, alors que la majorité de l’Assemblée de Polynésie adoptait le projet de Loi du Pays sur la traçabilité douanière de certaines espèces marines, la bêche de mer et le bénitier, le cas de la tortue a tout naturellement été évoqué relançant ainsi une polémique vieille de trente ans. Antonio Perez du groupe A ti’a Porinetia qui s’est prononcé en faveur de la création d’un élevage territorial se trouve confronté à un problème majeur : la tortue marine est protégée par la convention de Washington. L’élu souhaiterait renégocier les conventions internationales et faire valoir les spécificités polynésiennes. Une position partagée par l’élu Tāhō’ēra’a René Temeharo: « N’est il pas nécessaire de voir cette possibilité d’un élevage de tortues du Pays, afin de garantir la préservation de l'espèce, au lieu de se réfugier uniquement derrière la convention de Washington? " Jacky Bryant le leader du parti écologiste « Hei’ura, les verts » s’oppose radicalement aux propos émis à l’Assemblée. Ayant été ministre de l’environnement deux années durant sous la mandature d’Oscar Temaru, il avait fait modifier le code de l’environnement et notamment la règlementation des espèces protégées dont fait partie la tortue : « A travers ces discours, il n’y a aucun contenu. Avant toute chose, il faut convaincre la France pour pouvoir faire quoique ce soit puisqu’elle a été également signataire de la convention de Washington. Je m’insurge quand on me dit que les polynésiens sont des grands mangeurs de tortues sous prétexte que c’est traditionnel. Mais, c’est complètement faux ! Puisqu’elle était sacrée par le passé. Ce sont les missionnaires qui en ont fait une tradition. » Francine Besson, secrétaire de l’association Tamari’i Pointe des Pêcheurs, pense au contraire que l’existence d’un tel élevage pourrait être une solution : « A mon avis, il faut le faire et ne pas attendre trop longtemps. Cela pourrait régler pas mal de problème et baisser le taux de braconnage. (…) mais il faut savoir que la mise en place d’un tel projet coûtera extrêmement cher. » L’idée existe déjà et la Direction de l’Environnement avait entrepris une étude de faisabilité qui faisait apparaître des coûts que le Territoire n’était pas encore prêt à assumer, et encore moins en cette période de crise. En 2010, Jules Ienfa, alors ministre de l’environnement du gouvernement Tong Sang s’était lui aussi déclaré en faveur d’une ferme d’élevage « Si on en relâche 80 à 90, ce serait 80 à 90 fois plus que si on laissait faire la nature puisqu'une seule sur la ponte arrive à l'état adulte. ». Pour l’heure, tout n’est que supposition et le temps que tout se mette en place, des centaines d’autres tortues auront croisé le chemin de braconniers mieux organisés. L’association Te mana o te Moana avançait le chiffre de 80 à 100 tortues qui seraient ainsi pêchées chaque semaine en Polynésie. Le prix du kilo varie entre 4500 et 10 000 fcp. Une bonne prise représente environ 70 kg de viande et donc un marché lucratif qui n’est pas prêt de s’arrêter. Mais si la viande de tortue est un mets particulièrement apprécié par certains polynésiens, il n’est pourtant pas sans risque pour la santé. Les spécialistes ont enregistré un nombre important d’empoisonnement lié à la consommation de sa chair. A quand une décision ferme de la part du Pays ? Une affaire à suivre. TP Un marché lucratif Selon les éléments de l’association Te mana o te moana laquelle a créé un observatoire de la tortue en 2011, la tortue verte reste la principale victime des braconniers. Toujours selon ses membres, il semblerait que les consommateurs habituels ne rechignent pas à payer le prix fort (4500 à 10 000 francs le kilo de chair). Malgré ces prix prohibitifs, le trafic connait une embellie dangereuse pour l’espèce. Par prise d’une tortue de 75 kilos, le chiffre d’affaire peut atteindre les 130 000 fcp. Au vu des dizaines de prises effectuées chaque semaine, entre 80 et 100 tortues, le marché est plus que lucratif. Malheureusement, cet état de fait constitue une véritable incitation à la pêche et donc à l’extinction pure et simple de l’animal. Pour Maeva, ardente défenseuse de cet emblème sacré d’antan, “L’idée d’un élevage est inimaginable parcequ’il faut au moins 20 ans pour qu’un tortue arrive à un âge adulte et donc cela voudra dire que les amateurs de cette chair devront patienter et je ne crois pas que ce sera le cas. Le braconnage va même s’accentuer.”, déplore-t-elle. Pour l’heure, la polémique demeure alors que le projet ne voit toujours pas le jour. Tout n’est que supposition et le temps que tout se mette en place (sous réserve d’une volonté politique), des centaines d’autres tortues auront croisé le chemin de braconniers mieux organisés. Et les « consommateurs » dans cette affaire ? Du point de vue des îliens, ceux des Tuāmotu en l’occurrence, la chasse à la tortue se faisait pour « varier ce que l’on mangeait puisque le plat principal était le poisson. La chair de tortue avait plus un goût de viande que de poisson. » Māmā Ateri habite les Tuāmotu de l’Est. Là, de mémoire des anciens, la chasse à la tortue a toujours existé mais pour les raisons expliquées, la volonté de changer de l’ordinaire sans plus. Son témoignage vient soutenir celui de Jacky Bryant : « Pour autant que je sache, il n’y a pas d’aspect traditionnel au sens propre du terme. Je veux dire par là que mes arrières grands-parents n’en mangeait qu’une ou deux fois tous les trois ou quatre ans. Il en a été pareil lorsqu’est venu le temps de mes parents et moi, j’entre dans ma 71ème année de vie. Si j’en mange, c’est parceque j’aime ça, mais ce n’est pas non plus un pat quotidien. » Pour l’instant, la loi veille On ne compte plus le nombre de procès lié à la chasse à la tortue. Le 18 novembre 2010, la justice frappait un grand coup en condamnant 3 braconniers à des peines de prison ferme. Ils avaient amassé plus de 137 kilos de viande de ces reptiles protégés pêchés à proximité de Tetiaroa. De témoignages anonymes de braconniers, l’endroit est le lieu de pêche « préféré » de ces derniers « parceque à une certaine période, les femelles viennent pondre ici et c’est facile de les attraper. » A l’époque, le procureur André Frémont dénonçait la recrudescence de la pêche à la tortue, soulignant que pas moins de 700 kilos de viande avaient été saisis lors de la course Hawaiki Nui de la même année. Autre exemple, plus proche de nos côtes de Tahiti, un individu avait été appréhendé toujours dans la même année, sur le récif de Arue alors qu’il s’essayait à cette chasse interdite. Source
  25. LIEGE. Pour bâtir le MontLégia, le CHC doit aménager 5,2 ha en faveur du batracien protégé. S’estimant lésée, la SA Lhonneux annonce un recours contre le permis crapaud. Le crapaud calamite n’a pas fini de faire parler de lui. Présent sur le site du charbonnage Patience et Beaujonc, l’espèce protégée nécessite une série de mesures compensatoires dès lors que le Centre hospitalier chrétien a lancé le projet de construction de l’hôpital MontLégia. Mais le brave calamite s’est retrouvé au centre d’un conflit entre la SA Lhonneux, société de terrassement occupante du site et le CHC, nouveau propriétaire et maître d’œuvre de l’hôpital qui presse la SA Lhonneux de quitter les lieux. De réclamations en modifications exigées par la division Nature et Forêts, la Région vient d’accorder le permis crapauds au CHC. Sur un terrain de 5,2 hectares situé en contrebas de l’autoroute et à côté du parc à conteneurs de Glain, le CHC va entamer l’aménagement de mares en terrasses respectant l’habitat ouvert et rocailleux du crapaud calamite. Le terrain en pente sera pourvu de sentiers pédagogiques, compléments aux projets de l’ASBL « Pré des Maclottes » qui, avec la Ville de Liège, a fourni au CHC une partie des terrains. Exit donc la nécessité de recourir aux terrains de la SA Lhonneux situés dans la partie Nord-Ouest (à droite sur la photo). Ce qui n’empêche pas cette dernière d’annoncer un recours contre le permis crapaud. « Nous estimons qu’il viole le droit réel de servitude que possède la SA Lhonneux », explique l’avocat Pierre Baudinet. « Nous n’avons pas connaissance de ce recours et cela ne nous empêche pas de commencer les travaux », explique la responsable du projet Isabelle François. « Dans un premier temps, nous allons réaliser une mare provisoire à proximité du futur hôpital tandis que les mares définitives seront aménagées au mois de juillet après la période de nidification des oiseaux car la zone doit être en partie déboisée ». Un chantier évalué à 600.000 euros que le CHC voit comme un investissement pour la nature en relation avec les projets sociaux des associations du quartier. Source
×
×
  • Créer...