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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. kilomètres, poussée par les forts courants, pour venir s’échouer à bout de force sur la plage de Bray-Dunes. C’est là qu’une tortue de Kemp, l’espèce la plus menacée des tortues marines a été retrouvée mardi par du personnel des services municipaux de la commune. « Elle était encore vivante mais en mauvais état, probablement à cause des températures hivernales », détaille Jacky Karpouzopoulos, président de la coordination mammalogique du Nord de la France. « Ils ont pris en charge la tortue marine et l'ont emmenée à la LPA de Calais, aidés par des biologistes du Réseau National d’Échouage. » C’est peu après son arrivée à Calais qu’elle est morte. Elle n'a pas résisté à son séjour dans les eaux froides du sud de la Mer du Nord. « Sans doute a-t-elle été entraînée par les courants marins avant de venir s'échouer à Bray-Dune, épuisée par son séjour dans l'eau froide. Les tortues, comme tous les reptiles sont des animaux à sang froid. Si leur milieu de vie devient trop froid, elles sont incapables de résister, leur métabolisme se ralentit et à terme elles meurent. C'est sans doute ce qui lui est arrivé. » Le reptile découvert sur le littoral dunkerquois n’avait pas encore atteint l’âge adulte. « Elle mesure une grosse trentaine de centimètres de long », explique t-on à la LPA de Calais, dont le centre de la faune sauvage, un site spécialisé unique dans la région, aurait pu accueillir l’animal. La tortue de Kemp est la plus menacée des tortues marines. Les populations sont peu nombreuses et ne pondent que sur la plage de Rancho Nuevo, dans le Golfe du Mexique. Dans les années 40, plus de 100 000 venaient y pondre en un seul jour. Mais depuis les années 80, on n’en compte plus que quelques centaines. La tortue sera prochainement envoyée à La Rochelle au Centre d’Étude des Tortues de l'Aquarium de La Rochelle, le CESTM, afin d'y être autopsiée, ce qui permettra sans doute de mieux connaître les causes de sa mort. Hier, un spécialiste de la LPA de Calais a dit que la date de ce transfert n’est pas encore déterminée. « Le corps est actuellement conservé dans un congélateur afin de le garder en bon état. » F.D. Source
  2. Connue sous le nom Limnonectes larvaepartus, cette nouvelle espèce accouche de ses têtards au lieu de pondre des oeufs. Crédit : JIM MCGUIRE / AFP La grenouille découverte en Indonésie et connue sour le nom de limnonectes larvaepartus accouche plutôt que de pondre des oeufs. Selon une étude publiée le 31 décembre, des scientifiques ont identifié dans les profondeurs de la forêt tropicale indonésienne une nouvelle espèce de grenouille qui accouche de ses têtards au lieu de pondre des œufs. Connue sous le nom de Limnonectes larvaepartus, cette grenouille membre d'un groupe asiatique a été découverte il y a des décennies par le chercheur indonésien Djoko Iskandar. Découverte il y a des décennies mais une preuve en 2014 Si les scientifiques ont longtemps pensé qu'il s'agissait de grenouilles particulières qui donnaient naissance à des têtards, ils n'avaient jamais vu ces créatures s'accoupler ou accoucher. Ils en ont eu la preuve quand un erpétologiste (qui étudie les reptiles et les amphibiens, ndlr) de l'université de Berkeley en Californie, Jim McGuire, s'est mis à explorer les forêts tropicales de l'île des Célèbes. C'est là qu'il a attrapé une grenouille croyant qu'il s'agissait d'un mâle, et qu'il a découvert qu'il s'agissait en fait d'une femelle qui portait avec elle une dizaine de têtards nouveaux-nés. "Presque toutes les grenouilles dans le monde --soit plus de 6.000 espèces-- ont une fertilisation externe selon la technique de l'amplexus (le mâle s'accroche au dos de la femelle et libère son sperme, tandis que la femelle libère ses oeufs)" explique le scientifique, dont l'étude est publiée dans la revue américaine PLOS ONE. Beaucoup d'autres comportements inhabituels en matière de naissance "Ce nouveau type de grenouille fait partie de 10 à 12 espèces qui ont évolué vers la fertilisation interne, et parmi elles, c'est la seule espèce de grenouille qui donne naissance à des têtards, par opposition à la ponte d’œufs fertilisés ou à la naissance de petites grenouilles" comme en Afrique. On trouve beaucoup d'autres comportements inhabituels chez les grenouilles en matière de naissance. Certaines grenouilles d'Afrique, qui pratiquent aussi la fertilisation interne, donnent naissance à des bébés grenouilles qui ne sont jamais passés par l'étape des têtards. D'autres "portent leurs œufs dans des poches sur leur dos, élèvent des têtards dans leur sac vocal ou leur bouche, ou encore transportent les têtards dans des trous situés sur leur dos", précise l'université dans un communiqué. Deux espèces connues de grenouilles, aujourd'hui éteintes, étaient "célèbres pour avaler leurs œufs fertilisés, les faire grandir dans leur estomac, et donner naissance par la bouche à des bébés grenouilles", ajoute l'université. Source
  3. manger à nouveau des haricots verts ! On est dégoûté, même si on adore les grenouilles ! », confie Virginie, infirmière, qui réside à Aoste. C’est son mari, Stéphane, qui a fait la découverte. « Dimanche midi, nous avions opté pour un repas light, entre les deux réveillons. Je suis allé chercher une boîte de haricots verts très fins dans le garage, achetée peu avant Noël, pour accompagner un cordon bleu. J’aime bien rincer les haricots avant de les cuisiner. J’ai donc versé le contenu de la boîte dans la passoire. J’ai aussitôt aperçu une petite boule marron », raconte le mari, maroquinier. En y regardant de plus près, le quadragénaire constate qu’il s’agit d’une petite grenouille – ou d’un crapaud – privée de ses pattes arrière. « Je l’ai montrée à mon épouse, j’ai cherché les pattes parmi les haricots, en vain… Ça nous a coupé la faim ! » Et pourtant, tous deux sont amateurs de cuisses de grenouille. « Persillées ! Mais certainement pas marinées dans du jus de haricots ! » Une fois la désagréable surprise passée, le couple s’est rabattu sur des petits-pois carottes. Source
  4. Un garde-forestier australien a immortalisé le moment où un python a englouti laborieusement un wallaby tout entier, un repas qu’il pourrait mettre trois mois à digérer. Paul O’Neill, employé par le parc national Nitmiluk, dans le Territoire du Nord, est tombé sur le festin lundi lorsqu’il a entendu les cris d’alarme poussés par les oiseaux, rapporte The Guardian. «J’ai vu d’abord un serpent, un python olive, mais en y regardant de plus près j’ai réalisé qu’il venait de tuer un jeune wallaby et s’apprêtait à le dévorer», a expliqué Paul O’Neill. «C’est la proie la plus grosse qu’un serpent de cette taille peut manger». Le python mesurait entre 2,5 et 3 mètres de long. Il a mis environ 40 minutes pour avaler sa proie pendant que le garde-forestier photographiait la scène. «Il a vraiment eu du mal jusqu’à ce qu’il passe la bosse du ventre et puis le wallaby a commencé à glisser», a-t-il dit. «Ce repas va lui durer environ deux ou trois mois». D’après lui, le python a probablement surpris le wallaby alors qu’il mangeait des prunes tombées d’un arbre et l’a tué en l’étouffant. Le python olive, un serpent constricteur de la couleur du fruit, est l’un des plus grands serpents d’Australie. Il peut mesurer jusqu’à 4,5 mètres de long et peser 20 kg. Il n’est pas venimeux et vit plutôt la nuit. Source
  5. Passagères clandestines bien malgré elles. Le 14 décembre dernier, les douaniers de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle ont saisi 170 tortues de Madagascar, appartenant à l’espèce «Astrochelys radiata», protégée par la Convention de Washington (annexe 1), indiquent les services douaniers dans un communiqué, diffusé ce lundi. Les agents de douanes ont découvert ces tortues «étoilées» de Madagascar, gravement menacées d’extinction, lors du contrôle d’un chargement de six caisses de concombres de mer en provenance de Madagascar et à destination du Laos. Les tortues étaient enveloppées de scotch et dissimulées dans des doubles fonds sous les concombres de mer. permis justifiant le transport légal de ces animaux, la douane a donc procédé à la saisie de tous les spécimens. Quinze d’entre eux étaient malheureusement morts durant le voyage, compte tenu des conditions de transport particulièrement inadaptées, indique la douane. Plutôt habitués à détruire les marchandises saisies, les services douaniers précisent que les tortues rescapées ont cette fois été prises en charge par une association spécialisée. Dans le communiqué, il est également précisé qu'en 2013, 1.450 animaux vivants ont été saisis, dont 336 tortues. Source
  6. C’est tout récemment que la NASA a démontré l’utilité de l’impression 3D en envoyant par simple e-mail un outil à la station spatiale internationale. Mais, plus proche de nous, on parle de plus en plus de créer des prothèses grâce à ce procédé, et un nouvel exemple nous est donné grâce à Stumpy, une petite tortue qui peut marcher à nouveau grâce à une prothèse imprimée en 3D. Stumpy est arrivée dans un centre de soins pour animaux à Savannah en Géorgie dans un bien triste état : une blessure sur sa patte avant droite l’empêchait de se mouvoir correctement. Le verdict est alors tombé : l’amputation a été décidée et exécutée. Mais alors que la tortue ne pouvait plus marcher du tout, l’idée de l’impression en 3D est venue. C’est la vétérinaire Lesley Mailler qui a soigné Stumpy et qui a pensé à sa fille et plus particulièrement à son école qui dispose d’une imprimante 3D. Elle a alors contacté cette même école qui, avec l’aide de quelques professeurs, a lancé un projet intéressant. Six élèves, dont la fille de Mailler, ont ainsi pris de leur temps personnel pour en apprendre plus sur les tortues avant de s’attaquer à la modélisation d’une prothèse. Une fois les six enfants tombés d’accord, le modèle a été créé et imprimé. L’opération n’aura pas été sans rebondissements : la prothèse s’est révélée trop grande et c’est finalement sur la carapace qu’elle a été fixée, après modification pour qu’elle suivre la courbure de cette même carapace. Une fois la colle séchée, Stumpy a fait ses premiers pas, aidée de sa nouvelle prothèse qui est elle-même équipée d’une roulette. Ainsi, la tortue est bien supportée par quatre membres et tout va bien pour elle : sa petite vie tranquille pourra continuer encore pendant vingt à trente ans. Source
  7. tortue marine représente un élément important dans la biodiversité marine. Elle est considérée comme un facteur d’équilibre du milieu marin. Toute réduction du nombre de tortues marines entraîne obligatoirement une augmentation de leurs proies formées principalement de méduses engendrant à son tour un déséquilibre du réseau trophique. Les méduses envahissant la plage de Ras Jebel en est un exemple. Les tortues marines sont des espèces menacées d’extinction dans le monde entier. Et pourtant, une moyenne de 5000 tortues marines sont tuées chaque année selon le Centre d’Activités Régionales pour les Aires Spécialement Protégées (CAR/ASP). Depuis des mois, voire des années, des photos et des vidéos sanglantes des tortues de mer font le tour sur Internet et sur les réseaux sociaux. Ces photos illustrent clairement des corps massacrés, des membres tranchés, et des tetes décapitées appartenant tous à des tortues de mer dans ce qui semble être des marchés municipaaux (marché municipal de Moknine, août 2012 ). Chasse intensive en Tunisie malgré les mesures de protection La Tunisie a pris quelques mesures pour proteger ces tortues, telles que : la protection et la gestion des habitats (nidification, reproduction, alimentation, hivernage), restauration des habitats de nidification endommagés. Mais cela ne sert à rien si les nouveau-nés, après le succès de leur émergence naturelle, rencontrent un destin hyper périlleux ; une chasse intensive, des mers pleines de déchets plastiques (surtout les sacs poubelles, et notamment des mers contaminées par les déchets chimiques d’usines (Golfe de Gabès, une catastrophe écologique). Pour rendre ce destin moins délicat, la Tunisie s’est soumise à des lois internationales qui ont pour but l’organisation de la pêche et du comportement marin telles que : la convention sur le commerce international des espèces menacées de faune et de flore sauvage (CITES ou convention de Washington, 1973) le 10 juillet 1974. Les signataires de cette convention s’engagent à ne pas pratiquer le commerce sous n’importe quelle forme des espèces dont les noms sont classés en espèces menacées d’extinction ou espèces en danger telle que la tortue marine Caretta caretta ; la convention africaine ou de Lomé (1977) le 4 mars 1978. Dans cette convention, les tortues marines sont considérées comme espèces strictement protégées. Les États contractant s’engagent ainsi à ne pas les chasser ; la convention pour la protection de la mer Méditerranée ou convention de Barcelone le 30 juillet 1977 et le protocole des aires spécialement protégées le 26 mai 1983 ; la convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe ou convention de Berne (1979) en 1995. Caretta caretta etChelonia mydas citées en appendice II sont strictement protégées ainsi que leurs habitats par les parties contractantes. Et pour couronner le tout, le commissariat général à la pêche a adressé aux délégués régionaux à la pêche une note circulaire n° 1155 du 10 juin 1987, pour leur demander de veiller à l’interdiction de la pêche des tortues marines. Mais il faut tout de même signaler que les lois ne servent plus à rien si elles ne sont pas mises en pratiques, si les coupables ne sont pas punis. Engagement de tout le monde pour sauver les tortues Aujourd’hui, on tue des tortues marines dans des marchés et devant tout le monde pour vendre carapace et viande sans être poursuivi par la justice. C’est pourquoi, nous pensons que cela ne suffit pas et que certains points sont primordiaux : L’engagement du gouvernement par les conventions nationales et régionales de la protection de cette espèce marine menacée. Des actions immédiates pour stopper ces barbaries envers ces tortues. Punir ceux qui ont violé la loi et massacré publiquement des tortues (ils ont partagé avec fierté des vidéos illustrant leurs crimes). Accrocher des panneaux d’interdiction de la pêche des tortues de mer sur les ports de pêche. Mobiliser les gens : les pêcheurs, la société civile et les médias. Pour signez la pétition, signez ici Source
  8. Quatre étangs privés aux confins du Bassin minier et du Charolais sont classés en site Natura 2000, afin de protéger la Cistude d’Europe, tortue rare surnommée éboueur des étangs. Peu de Bourguignons savent qu’une tortue aux mœurs discrètes a élu résidence dans quatre étangs répartis sur trois communes entre bassin minier et Charolais -voir note- sont ainsi classées Natura 2000 de manière à protéger la Cistude d’Europe, surnommée l’éboueur des étangs du fait des poissons morts qu’elle consomme. Le site Natura 2000 charolais, réseau européen qui a pour objectif de protéger les espaces naturels à forte valeur patrimoniale, est animé par une commune, qui fait appel au Conservatoire d’espaces naturels de Bourgogne. « Quand des personnes ont des questions, elles peuvent s’adresser à moi », explique Cécile Diaz, l’animatrice, qui souligne l’importante collaboration menée avec les acteurs locaux, la Direction départementale des territoires et la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement de Bourgogne. Autour de ce dispositif, un but : mieux connaître le reptile pour mieux le préserver. Des mesures concrètes Grâce au travail mené depuis 2013, des mesures agri-environnementales ont été prises en faveur de l’espèce protégée. Afin d’avoir un sol meuble dans les prairies où viennent pondre les Cistudes, la quantité de bétail a, par exemple, été réduite. Certaines cultures, en bord d’étangs, ont également été converties en pâtures. En échange, les agriculteurs volontaires engagés dans la démarche ont bénéficié de compensations financières. Nouvelles connaissances et perspectives En cette fin d’année s’est tenue la réunion du comité de pilotage, rassemblant élus locaux, chambre d’agriculture, propriétaires privés, et associations environnementales. Le bilan de 2014, ainsi qu’un planning, y ont été présentés et débattus. Les études récemment conduites ont permis de confirmer une bonne implantation de la tortue sur un site et ont révélé la présence d’échanges entre les différents étangs. Ces données permettront d’orienter les actions à venir sur l’amélioration des connexions entre les plans d’eau. Note : Le nom des communes n’estt pas divulgué dans un soucis de préservation de l’espèce. Source
  9. Kelonia nous informe de la mort de la jeune tortue observée début décembre au Cap Lahoussaye. L'animal n'a pu être sauvé malgré les soins prodigués. La tortue avait absorbé un bout de cordage et des morceaux de sacs plastiques... C'est le directeur de Kelonia, Stéphane Ciccione, qui l'annonce ce samedi 27 décembre. Un morceau de cordage et quelques morceaux de plastique sont à l’origine de la mort de la jeune tortue verte recueillie au centre de Saint-Leu. Observée début décembre, pour la première fois au Cap Lahoussay par des apnéistes, la carapace couverte d’algues et très amaigrie, puis retrouvée flottant entre deux eaux deux jours plus tard, la jeune tortue verte n’a pas survécu malgré les soins prodigués par les soigneurs et le vétérinaire du Centre de soins de Kelonia. Les radiographies avaient mis en évidence un blocage au niveau de l’estomac, qui n’a pu être enlevé malgré un lavage d’estomac et des purges. L’autopsie a montré que le blocage au niveau du pylore (muscle rond séparant estomac et intestin) a été provoqué par une bout de cordage et des morceaux de plastique. La tortue s’est affaiblie, l’estomac s’est ulcéré avant qu’elle ne décède. Les déchets plastique ont une durée de vie très longue (plusieurs dizaines d’année) et s’accumulent dans les océans, où ils sont ingérés par les animaux marins et peuvent s’avérés mortels. Source
  10. (Seychelles News Agency) - Plus tôt cette année Mervin Bick, ancien gardien de Nature Seychelles pour la réserve spéciale de l’île Cousin, qui travaillait sur un bateau voyageant près de la bordure du plateau des Seychelles. Il repéra une tortue à écailles portant une marque brillante qui suscita sa curiosité. Grâce à son expérience, Mervin Bick se demanda si cette étiquette correspondait à celles qu'il avait vues et utilisées pour marquer les tortues lorsqu’il travaillait à la surveillance des tortues et des oiseaux marins sur l’île Cousin. On dit que les vieilles habitudes ont la vie dure, par curiosité Mervin Bick s’est rapproché de la tortue et a enregistré le numéro inscrit sur l'étiquette. Lorsque Mervin Bick est retourné sur Mahé, il a transmis cette information à l'équipe de Nature Seychelles dont les bureaux sont à Roche Caïman, un des districts de la banlieue de Victoria, la capitale Seychelles. Par chance le rapport de Mervin Bick a déclenché une chaîne d'événements. Le personnel de l'une des principales organisations de conservation à but non lucratif des Seychelles a examiné de près les fichiers et a tenté de retracer les origines de la balise. Les tortues de mer sont restées insaisissables et mystérieuses pour la majeure partie de leur vie, surtout en ce qui concerne leurs itinéraires. Ceci en raison du fait qu’elles ont passé la majeure partie de leur existence sous l'eau. C’est ce caractère énigmatique qui a capté la curiosité des scientifiques. Auparavant, les tortues femelles débarquant sur les plages pour pondre leurs œufs étaient un élément essentiel de la chaîne alimentaire de l'océan. « La tortue à écailles se nourrit d'éponges, une espèce de récifs coralliens. En mangeant les éponges elles permettent de contenir leurs croissances rapides et de limiter leurs places sur le récif, permettant ainsi aux autres coraux de se développer. » Affirme April Burt de Nature Seychelles. Selon April Burt, la quête pour comprendre les animaux et l’écologie comportementale des oiseaux est ce qui a inspiré l’invention du marquage des animaux. « Une des meilleures inventions pour le marquage et l'identification individuelle des animaux est le balisage. Les oiseaux sont marqués à l'aide d'un anneau qui est placé sur la patte, les moutons sont marqués grâce à des numéros peints sur eux, les vaches sont marquées grâce à un anneau accroché à leur oreille et les tortues marines sont marquées en utilisant une étiquette métallique qui est attachée à leur nageoire antérieure. » Selon les fichiers de Nature Seychelles, la première balise qui a été appliquée à des tortues aux Seychelles était en 1973 à la réserve spéciale de l’île Cousin. Par la suite, le marquage des tortues a été réalisé sur les îles Curieuse, St Anne, Aride, Cousine et les îles Denis. April Burt explique que les étiquettes se sont avérées utiles en « fournissant des informations sur les habitudes de nidification de tortues femelles. » Une tortue à écailles marquée. Chaque étiquette possède un code unique. (Nature Seychelles) Photo Licence : All Rights reserved La liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a répertorié les tortues à écailles comme étant une espèce en voie d’extinction. Cette annonce a déclenché le déploiement de ressources scientifiques dans le but de comprendre leurs lieux de nidification, leurs habitudes alimentaires de manière à définir des limites de protection et des meilleures pratiques de conservation de l'espèce. « A ce jour, aucune des étiquettes métalliques numérotées n’a été récupérée sur des tortues en dehors de la région d'où elles ont été marqués. » a déclaré April Burt. En 1998, un balisage satellite onéreux a étémis à l'essaisurcinqtortues à écaillesprovenant de l’île Cousindans le but d'identifier les sites de nidification etles zones d'alimentation. L'expérience a réalisé quelques découvertessurprenantes. En effet, lestortuesne se sont pas aventurées au-delà des bordsdu banc desSeychelles et ne se sont pas éloignées de plus de175 kmde la plagede nidification. Il s’avère que les dossiers à Nature Seychelles ont révélé que Mervin Bick avait découvert ce qui est considéré comme l’une des meilleures pratiques de conservation et l’un des secrets des tortues des Seychelles. La tortue à écailles que Mervin Bick avait repérée a été marquée sur l'île de Cousin, le 18 Novembre 2011 où elle avait nidifié au moins 3 fois. « L'endroit d’où Mervin Bick l'observait était à environ 208 km du Sud-Est de l'île de Cousin. Cet enregistrement est le premier de son genre et coïncide avec l'étude satellite qui montre que les principaux lieux d’alimentation des tortues à écailles sont en effet dans la zone des Seychelles. » dit April Burt de Nature Seychelles. « Ces tortues sont vraiment seychelloises et méritent de vivre librement en contribuant à protéger les récifs coralliens de la région qui sont essentiels à l'économie des Seychelles. » Source
  11. S’accoupler à tort et à travers n’est pas toujours une bonne solution pour perpétuer son espèce: le crocodile de Cuba pourrait être victime de son appétit sexuel, rapporte Courrier international. Des chercheurs canadiens et cubains ont publié en octobre dernier une étude démontrant que le crocodile de Cuba, à force de s’accoupler avec toutes les dames crocodiles qui passent, dilue son patrimoine génétique. La principale coupable est la femelle crocodile américaine, une autre espèce qui vit à Cuba, et dont les gènes prendraient le dessus sur celui du crocodile cubain. Il n’existe aujourd’hui que 4.000 crocodiles de Cuba, qui vivent à deux endroits précis: les marais de Zapata et l’île de la Jeunesse, à Cuba. En analysant les marqueurs génétiques de 227 crocodiles sauvages, les chercheurs ont constaté que 49,1% d’entre eux étaient issus d’autres espèces. Cette hybridation pourrait conduire à l’extinction de l’espèce cubaine, mais les chercheurs ne sont pas unanimes. Le crocodile américain pourrait lui aussi avoir récupéré des gènes du crocodile cubain il y a 2.000 ans environ. Ce qui reviendrait à un mariage entre cousins, «mais, effectivement, les croisements que nous observons menacent la spécificité de chacune de ces espèces», explique George Amato, directeur de l’Institut Sackler pour la génomique comparative. Les crocodiles cubains vont pouvoir continuer à batifoler avant que les scientifiques ne les en empêchent. Source
  12. Norman (Oklahoma/USA) - Lesley est désespérée depuis qu'elle a perdu la trace d'une femelle python angolais qui avait été envoyé dans une boite qui a été depuis perdu dans un des avions de la compagnie aérienne de transport de fret américaine FedEx et n'a toujours pas été retrouvé. Lesley, déjà propriétaire de Henry, un python angolais mâle, avait prévu faire venir un python femelle, Jenk, après l'avoir acheté sur internet. Elle pensait ainsi faire un beau cadeau de Noël à Norman et avoir peut-être la chance que ces deux pythons, d'une espèce semble-t-il plutôt rare, convole en justes noces et ne lui fassent quelques petits pythoneaux (!). Las, après avoir attendu plusieurs jours, le représentant de FedEx de son patelin n'avait toujours rien pour elle et a cherché à se renseigner. Il semble que la trace du colis ait été perdue et que la boite, qui devait arriver par avion, a été malencontreusement placée dans un mauvais appareil, allant au mauvais endroit et que personne ne sache où elle se trouve. Un python angolais et sa boite perdus dans un avion de FedEx La boite, spécialement prévue avec du chauffage pour cet animal plutôt frileux n'a que quelques jours d'autonomie et même si l'ophidien peut survivre plusieurs jours sans manger, il risque surtout d'avoir très froid. FedEx a lancé ses limiers sur la trace du colis perdu. En tous cas, si un livreur FedEx arrive chez vous avec une boite qu'il ne vous semble pas avoir commandée, vérifiez bien qu'il n'y a pas un python à l'intérieur. L'animal n'est pas venimeux mais peu mordre douloureusement. Et souvenez-vous, elle s'appelle Jenks. Source
  13. City aux Etats-Unis avait commandé un serpent sur Internet. Censé être expédié par la compagnie Fedex, le python n'était toujours pas arrivé au bout de plusieurs jours. Plus de peur que de mal, l'animal a finalement été livré. Mais la jeune femme a décidé de porter plainte contre Fedex pour améliorer les futures livraisons à quelques jours de Noël. Source
  14. Toute l’île a vu les images pathétiques de Lili, cette jeune tortue harponnée par un Saint-Pierrois. Une tortue tirée d’affaire sauf qu’elle ne retrouvera jamais la pleine mer : borgne, elle est devenue proie trop facile pour les prédateurs de toute sorte. Ce matin était jugé R.-E., 18 ans à peine, auteur de ce coup de harpon désastreux. R.-E. est pêcheur sous-marin de métier. Au sein d’une famille nombreuse et humble, où le père ne travaille pas, il est le seul, avec une maman femme de service, à rapporter à manger. Mince, presque gracile, timide, il ne manque certes pas de courage, pêchant au-delà de la barrière de corail, seul, malgré les dangers que l’on sait Ce 21 septembre 2014, les baigneurs de Saint-Pierre le voient sortir de l’eau avec une tortue juvénile (moins d’un mètre) la flèche du harpon encore fichée dans la tête de l’animal. Les baigneurs savent que la tortue est espèce protégée et prennent le pêcheur à partie. Peu désireux de se colleter à eux, il s’enfuit, abandonnant proie et fusil. La police aura vite fait de lui mettre la main au collet. A la barre, le jeune braconnier, sans avocat, ne dispose que d’un système de défense très limité. Juste quelques propos, plutôt des phrases d’une simplicité effarante qui n’expliquent rien et ne convainquent pas grand-monde. "Je ne savais pas que la pêche à la tortue était interdite. J’ai confondu la tortue avec un congre. Maman m’avait dit qu’autrefois, elle faisait des caris de tortue ; je croyais donc qu’on avait le droit". Et c’est tout. "Difficile de confondre une tortue et un congre", insinue la présidente Peinaud. "C’est la première fois que j’en voyais une", répond-il piteusement en baissant la tête. On sait que si Lili, animal d’eaux libres, vivra jusqu’au bout en bassin fermé. Mais elle a été sauvée par les enthousiastes de Kélonia. La ferme de Saint-Leu n’a d’ailleurs pas souhaité porter plainte et se propose même d’intégrer le jeune braconnier à ses équipes pour une formation adéquate et une sérieuse prise de conscience. Plusieurs circonstances ont fait que la procureur Tanguy a prononcé un réquisitoire très modéré : la pêche sous-marine est un métier difficile et dangereux ; la famille est plus que modeste ; le jeune braconnier, pêcheur connu dans le sud, sans casier judiciaire, semble regretter sincèrement son méfait. Il écope donc d’une peine de 140 heures de TIG (travail d’intérêt général). Tous, dans le prétoire, se rendaient cependant bien compte que les interdictions nombreuses ne résoudront jamais la question du braconnage. Question de survie économique… sans oublier la petite poussée d’adrénaline. Les défenseurs de la nature se feront encore longtemps du mouron. Source
  15. Harponnée le 21 septembre à Saint-Pierre, la tortue baptisée Lili a perdu l’usage d’un oeil mais "elle va mieux" selon le directeur du centre Kélonia. Demain, l’homme suspecté d’avoir volontairement mutilé cette tortue sera jugé en correctionnelle. Lili va mieux mais cette tortue imbriquée doit toujours subir des soins quotidiens au Centre de Soins Kélonia à Saint-Leu. Harponné le 21 septembre 2014, cette tortue a subi une lourde intervention chirurgicale après avoir reçu une flèche en pleine tête lui perforant la boître crânienne. La flèche en question est entrée par un oeil pour ressortir par l’autre. Lili a définitivement perdu l’usage d’un oeil mais les soigneurs ont réussi à sauver le deuxième. Interrogé ce mercredi matin, le directeur de Kélonia précise qu’une "méthode expérimentale" permettant d’accélérer la cicatrisation au niveau de l’oeil a été mise en place pour soigner Lili et les résultats se sont avérés satisfaisants. Lili ne pourra jamais être remise en liberté Aujourd’hui aveugle d’un oeil, cette tortue imbriquée ne pourra jamais être remis en liberté. Même si elle va mieux, Lili est devenue trop vulnérable pour vivre dans l’océan. En perdant un oeil, cette tortue est maintenant une "proie facile" en liberté. Le directeur du Centre de Soins Kélonia annonce que Lili va donc vivre définitivement au centre. Le braconnier de Lili tortue jugé demain Arrêté le 21 septembre, l’homme qui a harponné Lili la tortue sera jugé en correctionnelle jeudi 18 décembre.Ce braconnier présumé a été interpellé par les passants le 21 septembre alors qu’il sortait de l’eau avec sa proie entre les mains. Pour rappel : ce sont des riverains qui ont littéralement sauvé cette tortue marine sur le front de mer de Saint-Pierre, tout en faisant fuir le braconnier qui tentait de l’emporter. Harponnée au niveau de la tête, la tortue a immédiatement été opérée dans une clinique de Saint-Pierre mais son pronostic vital était alors engagé. Les soigneurs du centre de soins de Kélonia ont tout mis en oeuvre pour sauver cette tortue. Une fois encore, il s’agit d’une tortue imbriquée et cette espèce menacée d’extinction. Source
  16. Le drame s’est passé dans le nord-ouest de la Grande île, dans un village renommé des circuits touristiques, entre l’archipel des Radama et l’île de Nosy Be, dimanche. Le village s’appelle Marotony, rapporte le site orange.mg aujourd’hui. A l’origine de l’intoxication alimentaire collective, un plat à base de tortue marine. Un pêcheur du village a retrouvé une tortue empêtrée dans son filet, le plat a été consommé en famille et avec les voisins. Hier, on comptait quatre décès et huit personnes ont été hospitalisées à l’hôpital de Hell-Ville, à Nosy Be. D’autres victimes, dans un état moins grave, sont toujours soignées chez elles. La tortue en question était une Eretmochelys imbricata, régulièrement citée dans des cas d’intoxication. Un fait similaire avait déjà eu lieu au mois de mai. Neuf personnes ont perdu la vie consécutivement à la consommation de plat à base de tortue, dans la commune de Belobaka, non loin de la ville de Mahajanga. La Commission de l’océan indien a pris le problème très au sérieux : divers stages de formation de personnels de Santé ont été organisés pour faire face à ces cas d’intoxication. Angeline Ramialiharisoa, intervenante à ces stages explique : « Cette forme d’intoxication est aujourd’hui bien présente dans notre région puisque un nombre conséquent d’épisodes sont maintenant décrits dans l’ensemble de la région. A Madagascar, ce sont 20 intoxications collectives qui ont été recensées les 50 dernières années ». Des cas ont été rapportés également à Maurice et aux Seychelles. En se nourrissant les herbiers marins, les tortues ingèreraient des quantités importantes de cyanobactéries, dangereuses pour les mammifères, dont l’homme. Les pêcheurs de Madagascar et des Comores savent quel risque ils encourent en consommant de la viande de tortue. L’intoxication alimentaire par la viande de tortue se manifeste par un coma et une détresse respiratoire. Source
  17. Certaines espèces de crocodiles du Nil peuvent être dangereuses pour les humains. Des centaines de personnes sont tuées chaque année . Le plus vieux crocodile en captivité au monde a fêté son 114e anniversaire dans un centre de conservation d’Afrique du Sud. Une fête d'anniversaire a été organisée pour Henri le crocodile du Nil à Crocworld au Kwazulu Natal. Les zoologistes affirment qu’Henry est né au Botswana. Selon eux, il a été capturé en 1903 après avoir mangé plusieurs enfants dans cette région qui représente la province la plus peuplée de l'Afrique du Sud. Henry, passe maintenant la plupart de son temps au soleil entouré de ses six femmes. Source
  18. Il est maintenant interdit et ce depuis fin de novembre, de disséquer des grenouilles et des souris en cours de biologie. L'Education nationale a pris la décision fin novembre, d'interdire la dissection des souris et des grenouilles dans les établissements scolaires français. Une directive européenne existait déjà depuis 2010 contre la dissection On se souvient tous, des expressions dégoûtées lorsqu’en cours de Sciences de la Vie et de la Terre(SVT) nous étions forcés de disséquer des souris ou des grenouilles. Désormais cette pratique ne sera plus possible dans les établissements scolaires français. Une tradition ancestrale qui vient donc de prendre fin. L’Education nationale a décidé de l’interdire fin novembre, mais cette décision est quelque peu passée inaperçue. Une directive européenne datant de 2010 l’interdisait déjà, cependant « la transposition en droit français de la directive européenne 2010/63/UE ne semblait pas tout à fait claire aux différentes personnes concernées. C'est pourquoi cette lettre du ministère de l'Éducation nationale était nécessaire et attendue » souligne l’association Antidote Europe, créée par des chercheurs issus du CNRS. Ils se battent contre l’utilisation de sujet animal lors des expérimentations. dissections des animaux élevés seulement pour cela, sont interdites ! Ce n’est pas la fin de toutes les dissections. Les dissections en cours de biologie « peuvent être réalisées sur des invertébrés (...) à l'exception des céphalopodes (poulpes, pieuvres...) (...) et sur des vertébrés ou sur des produits issus de vertébrés faisant l'objet d'une commercialisation destinée à l'alimentation » a expliqué le ministère de l’Education Nationale dans une lettre envoyée à tous les recteurs d’académie. « Cette interdiction concerne donc les animaux vertébrés élevés dans le seul but de les disséquer en classes de biologie de l'enseignement général » a ajouté l’association. Que les élèves se rassurent, il sera donc toujours possible de disséquer des cœurs de bœuf ou d’agneau. Source
  19. Ce film ultrasensible testé en labo pourrait être utilisé pour améliorer la reconnaissance vocale, l'enregistrement de musique ou la surveillance des battements cardiaques. FENTES. Chez les araignées la perception vibratoire met en jeu divers systèmes de capteurs dont notamment les poils et les organes lyriformes. Ces petites fentes, isolées ou groupées, ressemblent à des fissures. Elles sont présentes sur les pattes et l'exosquelette de l'animal et lui permettent de détecter de très petites vibrations et des sons à plusieurs mètres de distance. Un niveau de sensibilité inégalé Dans la revue Nature, Mansoo Choi, de l'université de Séoul, présente un système de capteurs inspirés des organes lyriformes des araignées. Pour mimer l'exosquelette des arachnides, le chercheur a utilisé un film de platine de quelques nanomètres d'épaisseur sur lequel il a taillé des fissures. Le film peut se déformer sous l'effet des vibrations et des ondes sonores ce qui entraîne l'ouverture ou la fermeture des fissures. Puis un dispositif mesure la conductivité du film, variable selon le degré d'ouverture des fissures. C'est l'interprétation de ces variations qui permet de reconstituer le signal originel. Source
  20. Cinq spécimens d’Aldabrachelys gigantea, espèce originaire de l’océan Indien, ont été livrés mardi au Village des tortues. Encore jeunes, elles atteindront 300 kg à l’âge adulte… Celles-ci n'ont pas pris froid. C'était pourtant l'une des craintes des responsables animaliers du Village des tortues à l'heure d'accueillir dans leurs serres, en début de semaine dernière, cinq spécimens d'Aldabrachelys gigantea, plus grosse tortue terrestre du monde. Il a fallu pousser un peu le chauffage dans les voitures qui les ramenaient de l'aéroport de Marignane à Gonfaron pour ne pas que le choc thermique soit trop brutal. Il faut dire qu'elles étaient parties, la veille, de la ferme d'élevage du centre Vanille à l'île Maurice sous une température tropicale (27 °C). Elles ont effectué leurs premiers pas sur un sol varois qui n'en comptait pas plus de cinq. Une différence qui n'aura duré que quelques secondes puisqu'elles ont immédiatement été placés dans une serre qui leur sied à merveille. Et où une température de 20 à 25 degrés est maintenue en permanence. Elles y passeront l'hiver avant de pouvoir « gambader » à l'air libre une fois une météo plus clémente revenue… Un travail de coopération « Il s'agit d'un travail de coopération entre ce centre de conservation et le Village. Il va permettre de faire découvrir cette espèce emblématique au public français et le sensibiliser d'une manière générale à la protection des chéloniens(1) dans le monde », explique Nicolas Jarde, responsable animalier. « C'est une tortue herbivore qui est née et qui a toujours vécu en captivitéprécise-t-il. On va expliquer ce qui est fait en matière de conservation, pour protéger cette espèce. Le centre mauricien va faire de même concernant la tortue d'Hermann ». Espèce très ancienne, à la carapace très bombée, et possédant une tête qui évoque les dinosaures, l'Aldabrachelys gigantea a une physionomie bien particulière et peut atteindre plus de 300 kg. Celles qui ont débarqué à Gonfaron n'en font que 35 pour le moment pour la plus grosse. Impressionnant déjà lorsqu'on la compare à notre tortue d'Hermann emblématique. Elle peut vivre jusqu'à 150 ans. Peu d'entre nous auront donc le plaisir de la voir à l'âge de la maturité… La voir dans le Var, est, déjà, une petite révolution pour cet animal qu'on ne trouve que dans l'océan Indien. « C'est une espèce protégée originaire des Seychelles. C'est sur recommandation de Darwin qui avait préconisé d'en déplacer à Maurice pour sauver l'espèce qu'elle n'a pas disparu», raconte Nicolas Jarde. Braconnées pour leur chair et pour confectionner de l'huile, ces tortues ont en outre dû faire face aux attaques de rats et de cochons friands de leurs œufs. « Elles mettent beaucoup de temps pour devenir adultes et se reproduisent», d'où leur quasi-disparition face à ces menaces nouvelles. Elles commencent, peu à peu à être réintroduites sur l'île de Rodrigues. Mais le combat est loin d'être gagné, d'où la volonté de Nicolas Jarde et du Village des tortues de rapatrier quelques spécimens en Europe pour informer. Pas de surnoms « L'impact est plus fort lorsque les gens voient l'espèce »,maintient le responsable animalier. Malgré l'éloignement avec leur habitat d'origine. Et ne comptez pas sur lui pour donner des petits surnoms à ses nouveaux protégés. « On est orienté sur la conservation donc on ne le leur donne pas de nom, on limite un maximum les contacts familiers. Cela doit rester un animal sauvage. » Un message qu'il continuera de faire passer aux visiteurs curieux de découvrir cet animal millénaire unique, plus grande espèce de tortues existant sur la planète… 1. Reptile quadrupède à queue rudimentaire pourvu d'une carapace. Source
  21. Une demande qui a fait son effet. La semaine dernière, le plongeur de l'Aquarium de La Rochelle a contribué à «une demande en mariage très touchante, unique et exceptionnelle», relate l'établissement sur sa page Facebook. «La tortue aux premières loges» En effet, pour déclarer sa flamme, l'homme n'a pas hésité à plonger et installer une grande pancarte sous l'eau avec cette inscription: «Nadine, j'ai l'honneur de te demander ta main» dans le bassin des tortues, rapporte ce lundi nos confrères de Sud Ouest. L'établissement s'est réjoui dans la foulée de cet événement sur les réseaux sociaux. «Ils se sont dit oui à l’#Aquarium [...] La tortue aux premières loges s’est imposée en témoin de ce bel événement !!! Nous souhaitons beaucoup de bonheur à Nadine et Jean-Charles». Source
  22. Deux nouvelles espèces de pseudo-scorpions ont été découvertes dans une grotte du Grand Canyon aux États-Unis. Ils ressemblent à des scorpions, mais n’ont pas d'oeil ! meltyDiscovery vous en dit plus Après la campagne choc contre la déforestation de Sanctuary Asia, nous pourrions croire que nous avons déjà tout vu. Et pourtant, notre chère planète bleue nous réserve encore de nombreuses surprises. Cette fois, c’est deux espèces différentes de pseudo-scorpions que nous venons de découvrir dans une des grottes du Grand Canyon aux États-Unis. Ces petits animaux qui ressemblent beaucoup à des scorpions mesurent seulement quelques millimètres et possèdent certaines particularités. Tout d’abord, s’adaptant à l’obscurité des grottes, ces animaux ont perdu leurs yeux ! De plus, contrairement à leurs cousins les scorpions, ces nouvelles espèces ne possèdent pas de queue munie d’un aiguillon venimeux. À la place, elles ont de petites épines empoisonnées dans leurs pinces. Ces arachnides ont pour nom Hesperochernes bradybaughii et Tuberochernes cohni. Vivant dans des grottes de plusieurs dizaines de mètres, ces spécimens se nourrissent de petits animaux invertébrés comme des mites ou des psocoptères. Ces deux nouvelles espèces ont, en fait, été découvertes entre 2005 et 2007, mais il a fallu du temps aux biologistes pour pouvoir affirmer qu’il s’agissait bien de deux espèces inédites. Une chose est sûre, nous sommes loin de connaître toutes les espèces animales présentes autour de nous. Il y a donc de fortes chances que nous retrouvions encore de nouvelles espèces d’ici peu. En attendant une nouvelle trouvaille, découvrez d’où vient la tradition du sapin de Noël dans la minute Anne-Sophie. Source
  23. Une vidéo filmée en accélérée dévoile en quelques minutes une mue de dix heures chez une mygale du genre Xenesthis. Observez l'impressionnante mue d'une mygale filmée en accéléré par Gentside Découverte Araignées et insectes ont ceci de commun que leur corps est recouvert d’une cuticule composant leur exosquelette. Parce que cette enveloppe est rigide, les organismes ont besoin de la changer périodiquement au cours de leur vie, au fur et à mesure qu’ils grandissent. Ils procèdent ainsi à la mue pour se débarrasser de leur vieux squelette externe et en reformer un nouveau. 

 La mue d’un arthropode est particulièrement impressionnante à voir, d’autant plus chez les spécimens d’envergure. La vidéo que vous pouvez observer ci-dessus, présente l’un de ces événements chez une mygale du genre Xenesthis. Arachnophobes s’abstenir ! L’arachnide, endémique d’Amérique du Sud, impressionne déjà en temps normal. Sa mue ne vous laissera donc pas indifférent. Afin de mettre en évidence le phénomène dans sa globalité, la séquence a été filmée en accéléré. La mue de la mygale dure environ dix heures. Dans cette vidéo, le tout a été résumé en quelques minutes. On peut ainsi y voir dans un premier temps l’exosquelette de l’araignée se rompre sur la partie supérieur de l’abdomen et du céphalothorax. Le spécimen tente ensuite de s’y extirper laissant finalement derrière elle une réplique presque parfaite de son propre corps. Source
  24. Le génome des oiseaux est aujourd'hui sous les feux des projecteurs, en tout cas ceux de la science. Diverses publications sortent aujourd'hui une trentaine d'articles scientifiques consacrées au sujet, résultat d'une série concertée d'analyse de rien moins que 48 génomes d'oiseaux représentant (pratiquement) toute la diversité de leurs espèces. Au centre de toutes ces études, l'avian philogenomics consortium, qui a coordonné ces efforts. La revue Science consacre un numéro spécial qui regroupe huit de ces études, alors que les autres sont publiées sur d'autres supports. Difficile de résumer toutes les trouvailles effectuées dans cet ensemble impressionnant, qui détaille autant l'arbre généalogique des oiseaux que la manière dont ils ont appris à chanter. Mais deux études en particulier ont retenu mon attention. Le crocodile évolue lentement... La première concerne le génome... des crocodiles. Quel rapport avec les oiseaux, me direz-vous? Simplement, ils ont un ancêtre commun, qu'ils partagent avec les dinosaures. L'étude publiée dans Science détaille l'évolution du groupe des archosauriens, à la lumière de tous ces nouveaux séquençages. Si crocodiles et oiseaux proviennent d'une créature disparue depuis 200 millions d'années, les oiseaux ont beaucoup évolué depuis, se diversifiant en 10 000 espèces différentes, alors que les crocodiliens, eux (crocodiles, alligators, caïmans et glavials) n'ont pratiquement pas changé en 100 millions d'années. "Nous avons comparé à la fois les oiseaux et les crocodiliens aux tortues, qui sont les parents les plus proches dans ce groupe, et nous avons trouvé qu'elles évoluaient lentement également", précise David Ray, de la Texas Tech University, qui a participé à cette étude. "La meilleure explication est que l'ancêtre commun des trois étaiet un "évolueur lent", ce qui suggère à l'inverse que l'évolution rapide est quelque chose qui a évolué indépendamment chez les oiseaux". Quant à l'ancêtre commun aux oiseaux, dinosaures et crocodiles, l'archosaure, les chercheurs ont pu reconstituer la moitié de son génome. Et pas question de retrouver des traces pour comparer : "Il n'y a aucun endroit sur cette terre, pas de rocher dans lequel vous pourrez regarder, pas d'os, rien, où vous pourriez obtenir son ADN", explique Ed Green, de l'université de Santa Cruz (Californie), co-auteur de l'étude. "Ce n'est juste pas possible. L'ADN ne survit pas aussi longtemps". En revanche, la biologie apporte des réponses, une sorte d'archéologie de l'évolution... ... le poulet et la dinde aussi La seconde étude (publiée dans BMC Genomics) qui m'a particulièrement intrigué concerne les poulets et les dindes. Ils auraient en effet connu moins de changements génétiques que les autres oiseaux, ce qui les rend plus proches de leur ancêtre, que l'on pense être un dinosaure à plumes. Darren Griffin, professeur à l'école de biosciences de l'université de Kent (Grande-Bretagne), co-auteur de l'étude, explique que "les génomes des oiseaux sont caractéristiques par le fait qu'ils ont beaucoup plus de petits microchromosomes que n'importe quel autre groupe de vertébrés". Une caractéristique que les chercheurs pensent que l'ancêtre dinosaure des oiseaux devait partager. Quand au poulet, il serait celui dont les chromosomes sont le plus globalement similaires à ceux de son ancêtre dinosaure... Se dire que le crocodile et la dinde de Noël ne sont pas si éloignés que cela ouvre des perspectives gastronomiques plutôt bizarres. Sans aller jusqu'à déguster un rôti de dinosaure, avoir de l'alligator au menu (de manière toute théorique, bien sûr) ne me semble pas aussi appétissant qu'un bon poulet rôti. Source
  25. Sarah Lucy Payne, une Britannique de 47 ans, vit depuis le début du mois dans un état de stress permanent. Elle a été piquée à son domicile par une fausse veuve voici deux semaines. Traitement antibiotique. Mais elle craint que l’araignée récidive... Mme Payne, qui vit avec son mari, a été mordue au milieu de la nuit, au début du mois. Elle a d’abord cru à une piqûre de moustique. Mais après la morsure a commencé à faire des cloques. Et en nettoyant, elle a découvert une grosse toile d’araignée derrière son lit. Elle pensait que la blessure allait guérir d’elle-même, mais comme cela ne venait pas, elle s’est rendue aux urgences dans un hôpital. Là, on lui a administré un traitement apte à stopper la progression du poison. Depuis, Mme Payne a nettoyé sa maison à Worthing (West Sussex), mais n’a pas trouvé l’araignée. Elle craint qu'elle puisse frapper à nouveau. «J’espère juste que je ne vais pas être mordue deux fois », explique-t-elle à nos confrères du Daily Mail. Ce serait vraiment de la malchance. » Source
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