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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium
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Un boa constrictor imperator est activement recherché dans le Jura. Le reptile, qui mesure 1,70 mètre, a disparu jeudi dernier à Clairvaux-les-Lacs (39). Selon les connaisseurs, ce grand serpent n’est pas dangereux. Il est cependant conseillé de ne pas le toucher. Si vous l’apercevez, appeler la gendarmerie (17) ou les pompiers (18). Source
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Un python de 5 mètres débarque au zoo de la Garenne
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
REPTILE — «Samy», un python molure long de plus de 5 mètres pesant 80 kilos, vient d'arriver au Zoo de la Garenne à Le Vaud. Le Zoo de la Garenne, à Le Vaud, accueille un nouveau pensionnaire. Il s'agit de «Samy», un python qui dépasse les 5 mètres. Lorsqu'il était encore bébé, il y a 20 ans, l'animal avait été ramené illégalement par un garçon en vacances avec sa mère au Vietnam. «L'adolescent avait caché le serpent dans son pantalon sans le dire à sa mère. Au moment du retour, ils se sont fait attraper à la douane mais ont pu conserver l'animal contre le paiement d'une amende», raconte samedi Julien Regamey, soigneur animalier au Zoo de la Garenne. Pendant dix ans, c'est le fils qui s'occupera du reptile baptisé «Samy». Les dix années suivantes, c'est sa mère qui prendra le relais. «Le serpent disposait d'une pièce entière dans la maison», poursuit Julien Regamey. Jusqu'à 8 mètres Déménagement oblige, la mère n'est toutefois plus en mesure de conserver ce python de 80 kilos «qui peut vivre jusqu'à une cinquantaine d'années». Sans oublier que l'animal peut encore grandir. «Ils grandissent toute leur vie et «Samy» pourrait atteindre huit mètres mais je pense qu'il va rester dans ces eaux», poursuit enthousiaste Julien Regamey. Depuis vendredi et une année durant, «Samy» sera donc pensionnaire au Zoo de la Garenne. Le temps qu'un terrarium construit par les spécialistes du secteur soit terminé à Saint-Cergue. A l'ouverture du nouveau parc de la Garenne au printemps 2016, seules des espèces vivant en Suisse y seront visibles, précise le zoo. Quatre poulets par mois Côté nourriture, «Samy» aura droit à environ deux poulets toutes les deux semaines. «Ces animaux se déplacent peu et emmagasinent les graisses», explique le spécialiste. Et d'ajouter que dans la nature, «ils mangent facile une antilope». A la Garenne, le public pourra notamment comparer cette espèce exotique avec une espèce locale, la vipère aspic, qui mesure 40 centimètres. Source -
Madagascar : découverte d'une nouvelle espèce de gecko
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Ce gecko a été trouvé au nord de Madagascar, dans la réserve de la Montagne des Français, à proximité d'un fort en ruine. Une région connue pour sa biodiversité particulièrement riche. TSINGY. Dans une étude parue dans le journal Zoosystematics and Evolution, des chercheurs ont décrit une nouvelle espèce de gecko (Paroedura Hordiesi). Cette trouvaille a été faite dans un massif calcaire karstique du nord de la Grande Ile, appelé Tsingy en malgache. GÉNÉTIQUE. Un spécimen de la même espèce avait déjà été trouvé en 2004. Mais ce n'est que grâce à une analyse génétique que l'équipe de chercheurs a pu prouver qu'il s'agissait d'une nouvelle espèce de gecko. Ce gecko est nocturne et expert en camouflage D'autres spécimens étudiés dans la même réserve naturelle ont permis de constater que cette espèce mesure environ 5,8 cm de la tête à la queue. Et la taille de celle-ci (5,3 cm) équivaut quasiment à la taille du corps. Par ailleurs, Paroedura Hordiesi est nocturne et expert en camouflage. DANGER. Selon les experts, l'habitat de ce gecko est limité à environ 50 km carré et serait en recul en raison de la destruction de la forêt. Ils proposent donc que l'animal soit placé sur la liste des espèces en danger d'extinction par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature. La région abriterait de nombreuses espèces encore inconnues d'après les scientifiques. D'ailleurs, par le passé, au même endroit, de nouvelles espèces de rainettes, de lézards, de caméléons et de serpents avaient été découvertes. Cette diversité d'animaux micro-endémiques s'explique par la mosaïque de paysage qui composent cette région. Le relief escarpée crée un isolement entre chaque habitat. Ce qui conduit les espèces à évoluer de manière séparée. Source -
Les insectes, des acteurs clé de la sécurité alimentaire
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Le Centre International de Physiologie et d’Écologie des Insectes (Icipe), basé au Kenya, développe des produits et des technologies qui contribuent à la sécurité alimentaire des agriculteurs et consommateurs africains. La DDC soutient financièrement le Centre depuis près d’une vingtaine d’années. Entretien avec sa directrice, Segenet Kelemu, à l’occasion de la Journée internationale de l’alimentation, le 16 octobre. En quoi la recherche scientifique sur les insectes contribue-t-elle à la sécurité alimentaire? Cette question est au cœur des activités du Centre International de Physiologie et d’Écologie des Insectes (Icipe), basé à Nairobi, au Kenya. Ce centre, unique en son genre, axe sa recherche sur la réduction de la pauvreté en s’intéressant autant aux insectes nuisibles qu’aux insectes utiles. Ses sujets d’étude sont la santé humaine, la santé des plantes, des animaux et de l’environnement, avec les insectes comme dénominateur commun. L’Icipe possède en outre un important programme de renforcement des capacités qui traverse ces quatre thématiques. La DDC soutient le travail du Centre depuis 1996. Pour la période allant de 2014 à 2016, sa contribution s’élève à 10 millions CHF. A l’occasion de la Journée internationale de l’alimentation, la directrice de l’Icipe, Segenet Kelemu, explique comment les insectes participent à la sécurité alimentaire. Pouvez-vous expliquer le rôle crucial des insectes dans la sécurité alimentaire? Les insectes sont essentiels à notre écosystème. Plus d’un million et demi d’espèces ont été recensées à ce jour. Leur rôle dans la sécurité alimentaire peut être illustré à travers celui des abeilles, qui polonisent approximativement 70% de notre nourriture et de nos stocks fourragers. Sans les insectes polinisateurs, nos ressources alimentaire, en plus du miel et de la cire d’abeille, serait sérieusement mises en danger. Certains insectes peuvent servir de prédateurs ou de parasites à d’autres qui détruisent les cultures agricoles. Ces insectes prédateurs sont importants dans la nature pour contenir les populations d’insectes nuisibles ou les mauvaises herbes à un niveau réduit. D’autres insectes servent d’appât à poisson ou de nourriture pour les humains et un grand nombre d’animaux. En effet, ils fournissent une bonne source de protéines aux personnes qui les consomment. Les insectes sont aussi d’importants décomposeurs: sans eux pour détruire et transformer nos déchets, les cadavres d’animaux et de plantes s’accumuleraient autour de nous. Les insectes transmettent également des maladies aux hommes, aux plantes et aux animaux. Directement et indirectement, les insectes jouent donc un rôle crucial dans le domaine de la sécurité alimentaire. Comment le travail d’Icipe transforme-t-il l’agriculture sur le continent africain et ailleurs dans le monde? Icipe est un centre qui s’attaque aux problèmes essentiels touchant principalement les personnes à faibles revenus d’Afrique. Dans le domaine de la santé animale, par exemple, la présence massive de la mouche tsé-tsé touche la productivité du bétail en Afrique sub-saharienne. Il y a quelques années, les scientifiques d’Icipe ont remarqué que l'antilope sing-sing vivait pourtant sans problème dans les zones infectées par cet insecte. Nos recherches ont démontré que l'antilope sing-sing produit une substance qui repousse la mouche tsé-tsé. Icipe a extrait ces agents chimiques et les a intégrés dans des colliers destinés au bétail. Un système de piège développé par Icipe complète encore cette technologie en attirant les mouches repoussées. L’efficacité de ce produit est établie, mais les moyens de le fabriquer en masse nous font encore défaut. Avec nos partenaires, nous travaillons pour l’étendre à large échelle. Un autre de nos programmes se concentre sur la santé des abeilles: il semble que les abeilles africaines possèdent une composition génétique unique en comparaison avec celles d’autres continents. Elles sont plus résistantes et tolérantes vis-à-vis des maladies et des insectes nuisibles. Améliorer nos connaissances sur l’abeille africaine nous permettra peut-être d’apporter des solutions aux problèmes de santé des abeilles nord-américaines et européennes. Le Centre étudie également les mauvaises herbes qui perturbent la sécurité alimentaire, n'est-ce pas? Dans le secteur des cultures agricoles, nous avons développé une technologie accessible à tous qui permet d’éradiquer la mauvaise herbe appelée striga. Le desmodium, une légumineuse tropicale servant de fourrage, permet d’éviter que le striga se développe lorsqu’il est planté dans les champs de céréales comme le maïs, le sorgho, le riz et le millet. Le desmodium fait s’écouler l’agent chimique qui stimule la germination des petites graines de striga, et ne lui permet pas de s’attacher à la plante céréalière. Cette technologie améliore également la substance nutritive et la conservation d'humidité du sol, elle fait disparaître les autres mauvaises herbes et contrôle les insectes nuisibles, tels que les foreurs de tiges. Le desmodium fournit aussi du fourrage au bétail. C’est une technologie performante avec un grand nombre d’avantages. Nous avons récemment formé un partenariat avec une entreprise privée spécialisée dans la production de graines de desmodium à large échelle, afin de les rendre accessibles à un grand nombre de pays et d’agriculteurs. Icipe a également développé un bon nombre de pesticides écologiques actuellement commercialisés. Nous avons également un programme efficace pour contrer la mouche à fruits, qui constitue une grande menace. Notre programme intégré de gestion de la malaria présente également des résultats concrets. Il ne s’agit là que de quelques exemples de nos activités. La sécurité alimentaire inclut également le développement économique des populations rurales. Avez-vous des exemples de projets allant dans cette direction? La soie africaine est un marché de niche au fort potentiel. Elle attire beaucoup l’Ouganda, le Kenya et l’Ethiopie. C’est une manière intéressante pour les paysans de réaliser des gains accessoires. Notre centre leur fournit une technologie complète, qui inclut la livraison d’œufs de vers à soie, de branches de mûriers pour les nourrir, ainsi que la formation des paysans cultivant la soie. Le miel et la cire d’abeille représentent également des revenus accessoires intéressants pour les agriculteurs. L’Icipe fabrique des ruches et aide les agriculteurs à contrôler la qualité de leur miel, qui s’exporte jusqu’en Suisse! Le miel produit ainsi a remporté un prix en Allemagne, il y a deux ans. Notre centre a aussi domestiqué des populations d’abeilles sans aiguillon destinées aux paysans souhaitant fabriquer du miel médicinal de haute qualité. Récemment, nous avons également lancé un projet sur les insectes comme aliments pour les hommes et les animaux. L’Icipe jouit d’une expérience de plus de 40 ans dans l’élevage de masse d’insectes dans un but expérimental. Nous avons l’intention de transformer ce savoir-faire pour développer une production d’insectes destinés à nourrir les animaux – les poules, les poissons, etc. Dans de nombreux pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine les humains consomment des insectes. Ils représentent des sources de protéines bon marché et de bonne qualité. En Afrique, il revient souvent aux femmes et aux enfants de récolter ces insectes sauvages pour une consommation familiale. Ce type de production peut aussi devenir une source de revenu. En Asie, particulièrement en Thaïlande, la production d’insectes destinés à la consommation s’est généralisée, nous pouvons donc apprendre d’eux. Je souhaite ici souligner le rôle du renforcement de capacités individuelle et institutionnelle dans le développement d’un pays. Le développement est une question de capacités. Vous êtes la première femme à avoir été nommée directrice générale d’Icipe. D’où vous est venu votre intérêt pour la science? Je me souviens très clairement d’un cours de biologie du gymnase. Ce cours traitait de la découverte de la pénicilline. Pour moi, ce fut un tournant. Je me suis rappelée alors les gens de mon village dont les vies avaient pu être sauvées grâce à des injections de pénicilline. C’est aussi à cette époque que j’ai réalisé à quel point la science pouvait apporter des solutions aux problèmes de la vie de tous les jours. Petite fille, j’avais été témoin de la destruction de cultures causée par une invasion de légionnaires bertha (un ver nuisible, ndlr.)… Mon père n’a pas soutenu mon envie de suivre une formation académique liée à l’agriculture. Il me demandait avec mépris: «As-tu réellement besoin d’un diplôme universitaire pour devenir agricultrice?» Bien sûr, il avait changé d’avis longtemps avant sa mort! Quel conseil donneriez-vous à une jeune scientifique éthiopienne, comme vous l’avez été? Ne laisse pas les autres décider de ton avenir, suis ta passion, soit brillante et persévère! La science est très exigeante, mais elle est aussi très satisfaisante, parce qu’elle permet de se donner de grands objectifs, surtout si on l’applique dans le but de changer la vie des gens. Source -
Tegucigalpa, Honduras | AFP | jeudi 13/11/2014 - Quasiment 30.000 tortues olivâtres nées sous la protection de défenseurs de l'environnement ont gagné la mer jeudi sur la côte Pacifique du Honduras. "Nous avons libéré 29.888 tortues des 41.027 oeufs déposés par 490 tortues qui sont parvenues à pondre dans quatre refuges" du département de Choluteca, à environ 130 kilomètres au sud de Tegucigalpa, a indiqué à l'AFP Luis Turcios, directeur du Projet de conservation des écosystèmes du golfe de Fonseca (Progolfo). Des membres de Progolfo, du ministère des Ressources naturelles et de l'environnement ainsi que d'entreprises privées ont participé jeudi, comme tous les ans, à cette opération d'ouverture des nids et d'accompagnement jusqu'à la mer de milliers de petits pour les protéger d'attaques de prédateurs. Les tortues étaient venues déposer leurs oeufs il y a 45 jours, et des défenseurs de l'environnement les ont surveillés jusqu'à leur éclosion afin d'éviter qu'ils ne soient pillés pour être consommés - la croyance publique leur accorde des vertus aphrodisiaques - ou attaqués par d'autres animaux. Cette année, "il y a eu une mortalité de 23%, due à des facteurs climatiques, une chute de température du sous-sol", a déploré M. Turcios. En 2013, 42.614 tortues avaient gagné la mer. M. Turcios a souligné que grâce à ce programme initié il y a 20 ans, qui prévoit notamment la surveillance des nids 24 heures sur 24 durant leur incubation dans le sable, "la survie de cette espèce de tortue marine a été garantie". Source
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Cette intéressante question n’avait pas reçu jusqu’ici l’attention qu’elle méritait, si l’on en croit le biologiste Patrick Tschopp, de l’université Harvard. Cette équipe de chercheurs a étudié la formation des organes génitaux externes chez les animaux terrestres, reptiles, oiseaux et mammifères. Embryon de serpent; les deux pénis se forment à l'emplacement des membres postérieurs absents Patrick Tschopp/Harvard Medical School Dans une étude qui vient de paraître dans Nature (5 novembre), Tschopp et ses collègues montrent qu’en adoptant un mode de vie terrestre, les animaux ont du adapter simultanément leur appareil locomoteur et leurs organes reproducteurs. L’évolution du pénis est étroitement liée au développement des membres, et l’organe génital se forme à partir des mêmes cellules que celles qui donneront les membres postérieurs ou la queue, selon les espèces. Les chercheurs de Harvard ont décortiqué le développement du pénis chez des embryons de lézards, de serpents, de poulets et de souris. Chez les lézards, l’organe se forme à partir des mêmes cellules que celles qui vont devenir les pattes arrière ; chez les serpents, c’est la même chose, sauf que les pattes ne se forment pas et « régressent » au cours du développement embryonnaire. Chez le poulet, le pénis est issu d’une combinaison de cellules destinées à former la queue et de cellules destinées à former les membres postérieurs. Chez la souris, ce sont des cellules de la future queue qui sont mise à contribution pour fabriquer l’organe génital. Bien que l’origine cellulaire du pénis ne soit pas la même chez les reptiles, les oiseaux et les mammifères, Tschopp et ses collègues ont identifié un mécanisme commun aux trois classes. Chez tous ces animaux, le cloaque, cavité destinée à devenir le bout de l’intestin, joue un rôle crucial dans la formation de l’organe génital externe. En effet, le développement du pénis est amorcé, dans les trois cas, par des signaux émis par le cloaque. Si les cellules « recrutées » pour fabriquer le pénis diffèrent, c’est que l’emplacement du cloaque n’est pas le même chez les différentes espèces. Ainsi, dans l’embryon de souris, le cloaque est situé derrière la future queue, ce qui explique que ce soit des cellules destinées à devenir la queue qui sont exploitées pour former le pénis. Le cloaque du serpent se trouve près de l’emplacement où devraient pousser les pattes arrières – qui ne se développent pas comme on l’a vu ; résultat, le serpent se voit doté de deux pénis au lieu d’un (mais il ne peut en utiliser qu’un à la fois lorsqu’il s’accouple). Pour démontrer le rôle du cloaque, Tschopp et ses collègues ont fait une expérience remarquable : ils ont prélevé du tissu cloacal sur un embryon de poulet et l’ont réimplanté sur cet embryon ailleurs qu’à l’emplacement normal, en l’occurrence sur le membre postérieur. Ils ont alors observé que se formaient des bourgeons cellulaires correspondant à la formation d’un pénis, qui normalement ne seraient pas apparus à cet emplacement. Ils n’ont pas laissé l’embryon se développer au-delà de ce stade, mais l’expérience confirme que les signaux émis par le cloaque déterminent les cellules qui sont utilisées par l’embryon en développement pour former le pénis. Selon Patrick Tschopp, l’un des aspects les plus intéressants de cette recherche est le lien qui apparaît entre le formation des membres et celle du pénis, qui dépendent d’un même ensemble de gènes régulateurs. Ce lien pourrait avoir un intérêt médical : « On a déjà observé que des bébés qui naissent avec des malformations des membres ont souvent aussi des malformations des organes génitaux, explique-t-il au Boston Globe. On savait qu’il y avait un lien génétique, et nos travaux pourraient permettre de mieux comprendre ce lien. » Si la recherche de l’équipe de Harvard éclaire l’évolution du pénis chez les animaux terrestres, elle n’explique pas l’origine de l’organe : une étude récente, publiée aussi dans Nature, a montré que des poissons copulaient déjà il y a 385 millions d’années, probablement en se plaçant de côté, et en utilisant un appendice dont les détails anatomiques restent mystérieux. Source
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Une balade il y a 4 millions d'années dans les prairies de ce qui est aujourd'hui la Grèce aurait peut-être été la plus mauvaise et la plus dangereuse des idées : là, caché dans la végétation, rampait le plus grand serpent venimeux ayant jamais existé. Le Laophis crotaloides, c'est son nom, mesurait en effet entre 3 et 4 mètres de long et pesait la bagatelle de 26 kilogrammes. Rappelons que le plus long serpent venimeux actuel, le cobra royal (Ophiophagus Hannah), peut certes mesurer jusqu'a 5,5 m, mais son poids normal, situé entre 6,8 et 9 kilogrammes l'aurait fait paraitre bien maigrichon face au Laophis. Ce qui rend le Laophis encore plus étrange était qu'il ne vivait pas sous les tropiques, où la plupart des grands reptiles se trouvent aujourd'hui, mais dans des prairies tempérées où les hivers étaient frais. « Nous avons quelque chose qui, en fonction de son placement latitudinal et de la reconstruction du climat, est proprement démesuré », a ainsi dit Benjamin Kear, chercheur et paléo-biologiste à l'université d'Uppsala en Suède. L'histoire de cette énorme vipère commence en 1857, quand le paléontologue Sir Richard Owen -celui qui a inventé le mot « dinosaure »- a décrit 13 vertèbres fossilisées de serpent trouvées près de Salonique, en Grèce. Owen a appelé ce spécimen Laophis crotaloides et l'a signalé comme étant la plus grande vipère ayant jamais existé dans le Quarterly Journal of The Geological Society Mais les 13 vertèbres originales ont été perdues, et personne n'avait jamais retrouvé aucun autre fossile pour soutenir la découverte du scientifique britannique. Jusqu'à ce qu'une seule nouvelle vertèbre, à peine longue de 3 cm, ait été trouvée près de Salonique, confirmant l'existence de l'énorme vipère d'Owen. Cependant, le nœud du problème ne vient pas seulement de la taille record de l'animal, mais pourquoi un tel monstre se trouvait en Europe tempérée. Il y a environ 4 millions d'ans, le climat se refroidissait, et les écosystèmes modernes de prairie commençaient à émerger, a précisé M. Kear. Les résultats ont été présentés par Georgios Georgalis, étudiant en troisième cycle et chercheur, à l'Université Aristote de Salonique le 6 novembre lors de la réunion de 2014 de la société de paléontologie des vertébrés à Berlin. Source
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Sciences. Du fil d'araignée pour fabriquer des gilets pare-balles ?
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Mal aimées, les araignées sont pourtant très utiles et indispensable à la vie humaine. Quant à leur venin et à leur soie, ils fascinent les chercheurs. « Si les araignées disparaissaient, nous devrions faire face à la famine », assure Norman Platnick, qui étudie les petites bêtes à huit pattes au Muséum américain d’histoire naturelle de New York. L'appétit des araignées pour les insectes ravageurs ou nuisibles en fait des alliées précieuses pour les agriculteurs. Leur venin inspire de nouveaux médicaments. Leurs fils de soie tisseront les matériaux du futur. Par exemple des pièces destinées à l’aéronautique, des accessoires de sport, des combinaisons spatiales ou même... des gilets pare-balles ! Source -
Une tortue caouanne secourue au large des côtes catalanes
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
C'est une rencontre peu courante qui attendait, voici quelques semaines, Nicolas, moniteur de voile à l'Udsis, et ses jeunes stagiaires. Car en lieu et place des éventuels dauphins et poissons-lune, croisés habituellement au large de nos côtes, les jeunes stagiaires sont tombés nez à nez avec... une tortue. Le reptile ne réagissant pas, alors même que les écoliers risquaient de le percuter avec leurs Optimists, le moniteur a alors décidé d'attraper la tortue afin de la préserver. La tortue a ensuite été remise à la brigade nautique de Saint-Cyprien, qui l'a confiée au CESTMed, le centre d'études et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée, association créée en 2003 au Grau-du-Roi afin de recueillir, de soigner et d'étudier les tortues blessées ou échouées, ou encore victimes d'une capture accidentelle dans les filets de pêche. Membre du Réseau des tortues marines en Méditerranée française, le CESTMed est habilité à relâcher ces animaux en mer lorsque leur état le permet. Et après une période d'observation, c'est Jean-Baptiste Sénégas, le directeur du centre, qui a pu donner des nouvelles rassurantes de la tortue recueillie au large des côtes catalanes. "Pour la tortue, tout va bien puisque, après avoir été auscultée par notre vétérinaire, elle a été relâchée en mer. Il s'agissait d'une tortue caouanne d'une dizaine d'années, probablement encore immature. Il nous est donc impossible de dire s'il s'agissait d'un mâle ou d'une femelle. Cet animal migrateur va certainement s'orienter vers un site d'hivernage, comme les Baléares ou le golfe de Gabès, car les eaux de nos côtes vont devenir trop froides d'ici quelques semaines". Il ne reste plus qu'à souhaiter bon voyage et longue vie à cette tortue "catalane"! Source -
Moïse, le bébé tortue de terre sauvé des eaux à Cannes
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Échouée sur la plage du Midi mardi dernier en pleine tempête, la minuscule tortue d’Hermann a été ramassée par un promeneur providentiel Elle tient dans le creux d’une main. Doit peser quelques grammes. Mais affiche une belle vitalité! C’est une minuscule tortue de terre, dite tortue d’Hermann, plutôt aventurière et aussi habile à la nage qu’une tortue de mer! Mardi dernier, alors que l’orage fait rage, l’animal échoue sur la plage du Midi parmi les bois flottés et les déchets charriés par le proche vallon. Déjà miraculée après un probable éprouvant périple. Mais, contrairement au sanglier retrouvé mort sur la plage du Palm Beach le lendemain, ce n’est pas encore son heure. Un promeneur providentiel va la tirer de ce mauvais pas. Il s’agit de Georges Peyron, 61 ans, le gardien de la médiathèque Noailles. « Vers 7h45, je suis descendu sur la plage admirer les vagues, en face du chemin de la Nadine. Je ramassais des balles en plastique pour mon chat quand je l’ai vu, tête sortie, avec une boule de polystyrène à une patte. J’ai d’abord cru qu’elle était morte. Quand je l’ai passé sous l’eau douce, elle a bougé. C’est incroyable qu’elle ait résisté! » Survivre sans se noyer dans ces conditions extrêmes et sans la moindre blessure, relève du miracle. D’autant que la petite bête aurait pu être un festin pour les mouettes. De quoi mériter le surnom de Moïse! Vivait-elle en milieu naturel à la Croix des Gardes ou jouait-elle la bête de compagnie, difficile de le savoir. Désormais adoptée par son sauveteur, la petite tortue, qui serait âgée de deux mois, habite dans une boîte en carton. Elle gambade dans le parc Mais gambade aussi dans le parc de la médiathèque Noailles. « Elle n’aime pas la salade et préfère l’herbe », sourit son protecteur qui compte la garder durant l’hiver pendant l’hibernation qui débute dés les premiers froids. Le bébé tortue est plutôt bien tombé. Son nouveau maître, amoureux des animaux, apprécie la faune du parc de la Villa Noailles. Notamment les écureuils qu’il aime régaler de noisettes et de noix et qui comptent désormais une nouvelle amie… « La mascotte de la médiathèque Noailles! ». Source -
Terrible nouvelle pour une famille du sud de l’Angleterre ce lundi. En effet, ils ont appris le décès de la grand-mère. Elle a été mordue par une araignée dite « fausse veuve noire » Pat Gough-Irwin, une grand-mère de famille de 60 ans, a finalement perdu la vie après avoir été mordue par une Steatoda nobilis, l’araignée la plus venimeuse d’Angleterre, raconte le Mirror ce mardi. En réalité, la dame âgée avait été mordue au doigt il y a quelques semaines et avait justement dû être amputée de ce membre touché. Pat est décédée vendredi après de longues semaines d’agonie. Elle avait été mordue par une « fausse veuve noire », une espèce dangereuse qu’on ne trouve généralement pas chez nous mais qui a certainement été importée via un port. Source
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Après le vol des oiseaux au Parc des Expositions de Niort, c'est un python royal qui a disparu. Le propriétaire de l'animal s'en est rendu compte samedi matin. La bourse organisée par l'association des Amis des oiseaux de Niort, qui se déroulait au Parc des Expositions de Noron ce week-end, a été marquée par un double incident. Après le vol d'une quarantaine d'oiseaux, c'est un serpent qui a disparu dans la matinée de samedi. Les organisateurs proposaient en effet en parallèle une exposition de reptiles (pythons, boas, etc.) et de rongeurs. C'est dans la matinée de samedi que le propriétaire s'est aperçu de la disparition de son animal, un petit python royal d'une vingtaine de centimètres. Le serpent pourrait être resté sur le site pour se protéger du froid. Ses chances de survie à l'intérieur du parc, et a foritori à l'extérieur sont en effet assez minces. Malgré les recherches menées ce week-end, l'animal reste introuvable. Le président de l'association des Amis des oiseaux de Niort, M. Jacky Mege rappelle le caractère inoffensif de l'animal : "il est tout petit et ne présente absolument aucun danger pour l'homme". Reste à savoir si l'animal s'est enfui ou s'il a été volé. M. Mege s'étonne : "le reptile se trouvait dans une boite hermétique qu'il n'a pas ouverte toute seule !". Néanmoins, contrairement aux volatiles qui représentait un butin entre 1500 et 3000 euros, le serpent n'avait aucune valeur marchande. "Ce qui est inquiétant, c'est que ces vols se multiplient, ces derniers temps : le concours de Tours, en octobre, a connu lui aussi des vols ; et il y en a eu aussi au début de l'année à Niort." Le python royal est un serpent constricteur (qui étouffe ses proies). Il n'est pas agressif et mord très rarement, bien qu'il puisse émettre un sifflement quand il est effrayé. Ce reptile se nourrit surtout de rongeurs et peut survivre relativement longtemps sans s'alimenter. La taille des pythons captifs est généralement modeste, mais les serpents adultes peuvent atteindre 120 cm. Ce reptile fait partie des nouveaux animaux de compagnie (NAC). Source
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Même quand on les connait bien, les serpents restent de redoutables animaux. Ce spécialiste en a fait les frais, lorsqu'un python birman qu'il tenait l'a mordu au visage. Un homme se fait mordre au visage par un python par Gentside Découverte Avec une taille pouvant dépasser les cinq mètres de long, le python birman (Python bivittatus) fait partie des plus gros serpents au monde. Constricteur, il n'hésite pas à se servir de son corps puissant pour étouffer ses proies et faire éteindre en elle le moindre souffle de vie. Aussi, même quand on le connait bien, ce reptile reste extrêmement redoutable et toute attaque peut donner lieu à un moment effrayant voire mortel. C'est ce qu'a vécu un homme aux États-Unis. Alors que cet expert des serpents venait de capturer un python birman de plusieurs mètres, tout ne s'est pas passé comme il pensait. Bien qu'il maintenait la gueule du serpent pour éviter que ce dernier ne le morde, l'animal lui a sauté au visage et l'a mordu. Une scène terrifiante qui a été entièrement filmée. Comme on peut le voir sur les images, l'homme s'en est heureusement sorti quasiment indemne. Il faut dire qu'il a su garder son calme alors qu'il saignait abondamment et a ensuite pu compter sur l'aide précieuse de sa femme. Après avoir réussi à bloquer la respiration du reptile avec ses doigts, elle a fini de dégager le serpent en versant du jus de cranberry dans sa bouche. Le goût, le parfum inhabituel ainsi que la fraîcheur de la boisson ont finalement poussé le python à relâcher sa prise. Originaire d'Asie, le python birman crée actuellement un vrai problème aux États-Unis, notamment en Floride, où il est considéré comme une espèce invasive. Pas moins de 1.330 pythons auraient été aperçus et capturés dans les Everglades. Source
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Un python royal se fait la belle lors d’une manifestation à Noron
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un python royal qui était exposé lors de la bourse des oiseaux et des nouveaux animaux de compagnie ce week end à Noron, a disparu. Le reptile de vingt centimètres de long s’est fait la belle samedi matin. Après de nombreuses recherches, il n’a pu être retrouvé dans l’enceinte du parc des expositions de Noron. Cette disparition ne serait pas en lien avec le vol de quarante oiseaux constaté dimanche matin lors de cette même manifestation. Source -
Gabon: Il roulait avec un gros serpent noir accroché sous sa voiture
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
koaci.com – Dimanche 9 novembre 2014 - Un automobiliste a eu des sueurs froides ce samedi après-midi à Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de Libreville (province de l’Estuaire). Il a découvert qu’il roulait avec un serpent Rechercher serpent noir sous sa voiture. Il roulait avec un gros serpent noir accroché sous sa voiture. La terrifiante découverte a été faite par des piétons, qui l’ont ensuite hélé pour attirer son attention. Le chauffeur, qui roulait sur une voie secondaire derrière le lycée Barack Obama, a immédiatement marqué un arrêt pour s’enquérir de la situation. C’est ainsi qu’il a découvert un gros serpent Rechercher serpent accroché sur les accessoires de son véhicule. Les jeunes qui l’ont interpellé ont aussitôt battu le rappel de leurs congénères du quartier pour assommer le serpent, qui cherchait probablement une issue pour accéder à l'intérieur du véhicule. C’est au terme d’une âpre lutte qu’ils ont réussi à mettre hors d’état de nuire le reptile. Celui-ci a été brûlé après plusieurs prises de vue. La question que tout le monde s’est posée dans le quartier est de savoir à quel moment le serpent Rechercher serpent s’est accroché sous la voiture. D’où sortait ce reptile ? Le sujet a fait réfléchir plus d’une personne à Nzeng-Ayong. Source -
Une balade il y a 4 millions d'années dans les prairies de ce qui est aujourd'hui la Grèce aurait peut-être été la plus mauvaise et la plus dangereuse des idées : là, caché dans la végétation, rampait le plus grand serpent venimeux ayant jamais existé. Le Laophis crotaloides, c'est son nom, mesurait en effet entre 3 et 4 mètres de long et pesait la bagatelle de 26 kilogrammes. Rappelons que le plus long serpent venimeux actuel, le cobra royal (Ophiophagus Hannah), peut certes mesurer jusqu'a 5,5 m, mais son poids normal, situé entre 6,8 et 9 kilogrammes l'aurait fait paraitre bien maigrichon face au Laophis. Ce qui rend le Laophis encore plus étrange était qu'il ne vivait pas sous les tropiques, où la plupart des grands reptiles se trouvent aujourd'hui, mais dans des prairies tempérées où les hivers étaient frais. « Nous avons quelque chose qui, en fonction de son placement latitudinal et de la reconstruction du climat, est proprement démesuré », a ainsi dit Benjamin Kear, chercheur et paléo-biologiste à l'université d'Uppsala en Suède. L'histoire de cette énorme vipère commence en 1857, quand le paléontologue Sir Richard Owen -celui qui a inventé le mot « dinosaure »- a décrit 13 vertèbres fossilisées de serpent trouvées près de Salonique, en Grèce. Owen a appelé ce spécimen Laophis crotaloides et l'a signalé comme étant la plus grande vipère ayant jamais existé dans le Quarterly Journal of The Geological Society Mais les 13 vertèbres originales ont été perdues, et personne n'avait jamais retrouvé aucun autre fossile pour soutenir la découverte du scientifique britannique. Jusqu'à ce qu'une seule nouvelle vertèbre, à peine longue de 3 cm, ait été trouvée près de Salonique, confirmant l'existence de l'énorme vipère d'Owen. Cependant, le nœud du problème ne vient pas seulement de la taille record de l'animal, mais pourquoi un tel monstre se trouvait en Europe tempérée. Il y a environ 4 millions d'ans, le climat se refroidissait, et les écosystèmes modernes de prairie commençaient à émerger, a précisé M. Kear. Les résultats ont été présentés par Georgios Georgalis, étudiant en troisième cycle et chercheur, à l'Université Aristote de Salonique le 6 novembre lors de la réunion de 2014 de la société de paléontologie des vertébrés à Berlin. Source
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Un alligator a été aperçu mercredi dans la ville de Cape Coral en Floride (Etats-Unis). Dans une vidéo prise par une habitante, on peut voir le grand reptile se balader en toute quiétude au beau milieu des résidences. «Au début, je pensais qu’il s’agissait d’un lézard. Mais en le regardant davantage, je me suis dit: "C’est un alligator" !», explique sur wptv Rita Sanchez, l’habitante qui a repéré l’animal et posté la vidéo sur internet. «Je voulais simplement prévenir les parents qu’il y avait un alligator à l’Ouest de Cape Coral». «Il était incroyable et plutôt effrayant», témoigne son fils Edwin. Un agent de protection de la faune locale a estimé que l’animal était particulièrement grand. «C’est un alligator en bonne santé qui a terminé sa croissance et avec le ventre plein», explique-t-il. «Normalement, les alligators se déplacent dans les collecteurs d’eaux de pluie. C’est très rare qu’ils se montrent à l’air libre». Source
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119 couleuvres ont été retrouvées et s'ajoutent aux 102 couleuvres déjà trouvées dans une maison près de Regina.119 couleuvres ont été retrouvées et s'ajoutent aux 102 couleuvres déjà trouvées dans une maison près de Regina. Photo : Centre d'éducation et de réhabilitation des espèces sauvages de Salthaven West Tim Wendell, un apiculteur du village de MacNutt en Saskatchewan, aimerait adopter 146 des 221 couleuvres trouvées dans une maison près de Regina. Selon lui, ces couleuvres devraient lui permettre de tenir les souris loin de ses 4000 ruches. Lorsque Tim Wendell a entendu l'histoire de ces couleuvres à la radio de CBC, il y a vu une opportunité pour son entreprise. Il affirme que la présence des couleuvres pourrait limiter les dommages causés par les souris sur les 100 sites où se trouvent ses ruches. Selon lui, les abeilles ne peuvent se défendre en hiver lorsque les souris creusent des trous dans leur ruche. « En hiver, les abeilles se regroupent un peu comme les couleuvres. Elles forment une boule pour conserver leur chaleur et donc les souris peuvent venir sans être menacées par les abeilles, qui ne peuvent se séparer de leur boule pour se défendre. » — Tim Wendell, apiculteur L'apiculteur croit que la présence de quelques couleuvres à chaque site pourrait régler son problème. Il utilise pour l'instant des pièges et du poison, mais préférerait éviter ces méthodes. « Des couleuvres se retrouvent dans certains de mes champs d'abeilles et, généralement, il n'y a pas de souris dans ces champs. » — Tim Wendell, apiculteur Tim Wendell affirme avoir eu l'idée d'un collègue qui remplissait des seaux de couleuvres pour aller les distribuer dans ses champs. Tim Wendell aimerait bien utiliser cette technique sans avoir à trouver les couleuvres lui-même. Le Centre d'éducation et de réhabilitation des espèces sauvages de Salthaven West s'occupe actuellement des 146 couleuvres qui n'ont pas été relâchées et se dit ouvert aux propositions. Un règlement qui prévoit que les animaux doivent être relâchés près du lieu où ils ont été trouvés est cependant en préparation. Malheureusement pour Tim Wendell, son village de MacNutt se trouve à environ 260 km à l'est de Regina. Source
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PAPEETE, le 7 novembre 2014 - La pollution humaine en serait la principale cause : les tortues marines du Pacifique sont de plus en plus victimes de la fibropapillomatose, une horrible maladie qui provoque des tumeurs de la peau. Heureusement, la Polynésie est encore épargnée. Les tortues de mer sont les témoins de leur environnement : leur état reflète la santé de l'océan dans son ensemble. Et à cette mesure, l'océan Pacifique est de plus en plus malade, car toutes les espèces de tortues de mer, et les tortues vertes en particulier, sont victimes d'une grave épidémie de fibropapillomatose. Cette maladie de peau très spectaculaire et peu ragoutante est encore mal connue. Elle provoque l'apparition d'énormes tumeurs sur la peau des tortues, qui affectent leur capacité à nager et à se nourrir. Les animaux gravement atteints s'éteignent en une lente agonie. C'est l'association Te mana o te moana, en charge de la Clinique des tortues de Moorea et de l’Observatoire des tortues marines en Polynésie, qui tire la sonnette d'alarme : "Autrefois considérée comme rare, cette maladie est devenue commune dans plusieurs régions. Des prélèvements récents provenant des îles hawaïennes montrent que plus de 90 % des tortues vertes de cette zone présentent les symptômes de la maladie. Il est probable que cette augmentation soit due aux pollutions générées par les activités humaines." La Polynésie encore un havre pour les tortues Heureusement, dans nos eaux aucun cas n'a encore été répertorié. Mais il est possible que le mal, très contagieux, soit déjà entré et qu'il ait commencé à se répandre. Heureusement, il n'est pas transmissible à l'homme. Pour lutter efficacement contre cette maladie, Il faut encore mobiliser les scientifiques pour comprendre les mécanismes exacts de la fibropapillomatose. Les premières recherches suggèrent que ce virus pourrait être associé à des vers plats, ou schistosomes, qui vivent dans le système circulatoire de la tortue. Continuer à protéger nos eaux de la surpêche, de la pollution et du braconnage ralentira peut-être également la propagation de l'épidémie en Polynésie. L'association Te mana o te moana encourage enfin à signaler toute observation de tortue marine présentant les symptômes de cette maladie. Mail : matthieu.temana@gmail.com Tel : 87 715 344 Source
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Un reptile marin préhistorique... au format de poche
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Appartenant à la famille des ichtyosaures, cet animal était équipé de nageoires lui permettant de faire quelques courtes excursions sur la terre ferme. REPTILES. Les ichtyosaures sont des reptiles marins géants tout comme les plésiosaures et les mosasaures, dont les ancêtres étaient des reptiles terrestres. Certains spécimens pouvaient dépasser les 20 mètres de long. Mais celui dont il est question dans l'étude publiée dans la revue Nature par Da-Yong Jiang, paléontologue de l'université de Pékin est bien plus menu : à peine 40 cm de long. Ce qui en fait un des plus petits jamais découvert. De grandes nageoires pour se déplacer Le fossile de Cartorhynchus lenticarpus a été découvert en Chine dans une formation sédimentaire datée de la fin du Trias inférieur, il y a environ 248 millions d'années. Outre sa petite taille, le lenticarpus était doté de nageoires exceptionnellement développées ressemblant un peu à celles des phoques. Les scientifiques estiment donc qu'elles étaient adaptées pour de courtes excursions sur la terre ferme. CHAÎNON MANQUANT. C'est le premier ichtyosaure connu à avoir un mode de vie amphibien. Autre indice indiquant qu'il évoluait à l'air libre : ses os sont bien plus épais que ceux des autres ichtyosaures connus. Selon les chercheurs, cela lui permettait d'affronter la puissance des vagues côtières puisqu'il vivait probablement sur une plage. Cartorhynchus lenticarpus représente un chaînon manquant entre les reptiles et les ichtyosaures strictement marins. Ces derniers qui vivaient en eaux plus profondes et plus calmes ont vu leurs os s'affiner. Source -
Le service de secours et d'incendie (SDIS 47) accompagne une quinzaine de stagiaires qui se prédestinent aux métiers du secours. Ils se forment aussi aux nouveaux animaux de compagnie (NAC). Camille n'en démord pas. À distance respectable du groupe, elle ne veut pas s'approcher des vitres et encore moins joindre le geste à la parole en prenant ces charmantes bestioles invertébrées ou pas dans la main. «Pas possible, pas possible, je ne peux pas, c'est phobique (…)». Hier à Animal & Co, à Boé, une quinzaine de lycéens engagés en bac pro sécurité et prévention en Gironde. Dommage pour Camille mais le cursus de formation en classe de première prévoit un passage dans le monde du réel, dont une visite au sein du rayon reptiles d'une animalerie. Le conseiller clientèle est rompu à l'exercice, les étudiants un peu moins mais parviennent à franchir la ligne jaune qui sépare le toucher de la plus primaire des répulsions. Création avant l'été Les futurs pompiers doivent s'y résoudre, les nouveaux animaux de compagnie (NAC) seront dans l'exercice de leur métier inévitables. C'est déjà le cas pour les professionnels du secours et de l'ordre public. Avant l'été, le service de secours et d'incendie (SDIS 47) a mis sur pied un groupe spécialisé comme il l'a fait pour les interventions en milieux périlleux (GRIMP). Ils sont douze pompiers professionnels à avoir intégré ce service récent. Le sergent-chef Meleiro doit dans les prochaines semaines succéder au lieutenant Dominique Noisette. «Le département avait un retard dans ce domaine», signale le sergent Jérôme Berry. «Tous les Sdis s'y mettent, le Gers par exemple. Le risque majeur dans ce domaine est l'incendie et le risque de se retrouver nez à nez avec une espèce peu connue. Il existe, rappelle ce spécialiste, «aussi des particuliers qui possèdent ce type d'animaux illégalement». Aucun moyen donc pour les secours d'être informés en amont. Pour posséder un reptile ou tout type de bestioles charmantes, il faut être «capacitaire» et être référencé auprès des services de la préfecture. Répulsion But de l'opération in vivo hier dans la zone commerciale O'Green, «rompre ce sentiment de répulsion que peuvent avoir les gens» au contact de la peau et de la carapace de ces grenouilles, crapauds, serpents, iguanes… «Il faut rappeler que tous sont non venimeux.» Pas de danger donc, le message cent fois a été répété hier, y compris pour Camille. Source
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SCIENCE - Imaginez, vous faites tranquillement une randonnée, et vous tombez sur des fossiles préhistoriques. C'est ce qui est arrivé au randonneur Jeff Dornbusch, qui a eu la chance de découvrir une tortue fossilisée de 90 millions d'années en plein milieu d'un désert. Travailleur volontaire dans un musée de Truth or Consequences, ville du Nouveau-Mexique, dans le sud-ouest des Etats-Unis, Jeff Dornbusch, a repéré il y a un peu plus de 10 ans un tas de rochers qui a attiré son attention. Le Las Cruces Sun-News rapporte qu'il n'a pas réussi à retrouver l'endroit avant 2012. C'est alors qu'il a prévenu des scientifiques locaux qui ont confirmé son intuition: il s'agissait de fragments d'une tortue datant de 90 millions d'années. Le 29 octobre 2014, les chercheurs sont retournés sur les lieux pour extraire les fossiles du sol, comme on peut le constater dans la photo ci-dessous: Il s'agit d'une Adocus, une espèce de tortue aquatique. Evidemment, à l'époque, l'environnement n'était pas désertique. "En gros, c'était un environnement marécageux, proche d'un rivage", explique Tom Suazo, préparateur de fossiles au Musée d'histoire naturelle du Nouveau-Mexique, à Sun-News. A l'aide de volontaires, les chercheurs ont pu exhumer des morceaux d'os fossilisés et de carapace de la tortue. On ne pourra pas voir la tortue tant que le musée n'aura pas mis tous les fossiles en ordre. Tous les fossiles seront ensuite exposés au sein du Musée d'histoire naturelle du Nouveau-Mexique. D'autres images, dans la vidéo ci-dessous (en anglais): Source
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Ce qu'on a pas du tout envie de trouver dans son burger
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Une cliente du McDonald's a eu le choc de sa vie en découvrant une araignée à l'intérieur de son burger. Selon le Metro, Juliana Ulyanova, une jeune Russe de 22 ans, s'était rendue dans un McDonald's d'Arkhangelsk, au nord-ouest de la Russie, avec une amie pour commander à manger. Mais une fois rentrée chez elle, au moment de passer à table, elle eu une très mauvaise surprise. "J'allais avaler la première bouchée quand Daria a crié et a pointé son doigt en direction de mon burger", explique-t-elle. "Sur le morceau de fromage et partiellement caché par de la laitue, il y avait cette horrible araignée noire". "J'étais sous le choc", poursuit-elle en affirmant que l'araignée ressemblait à une olive poilue. Julianna a photographié sa "trouvaille" et est retournée au fast-food pour se plaindre et demander un remboursement. Pas sûr qu'elle y retourne de si tôt. Source -
Yveline Huguet est restauratrice d’œuvres depuis 10 ans. Elle travaille sur ce qui a été jadis du tissu vivant, en particulier celui des animaux. « Le corpus organique, explique-t-elle, est un vaste comme champ d’action »… d’autant qu’elle intervient sur toutes les périodes de l’histoire ! Elle s’est souvent penchée sur des pièces vieilles de 30 000 ans. Elle précise pourtant que l’intérêt de ses interventions est moins lié aux dates des œuvres qu’à leur état de conservation. Pour l’exposition « Des animaux et des pharaons », Yveline Huguet vient de poser ses instruments sur une momie de crocodile. Avec sa consœur Marie de Beaulieu, comme elle restauratrice indépendante et spécialiste des matériaux organiques, elle s’est attardée sur la bête cinq jours durant. Dix jours à elles deux, sans compte le temps passé de deux socleurs qui ont crée un support sur mesure et des systèmes d’attache. « On était bien occupés » souligne Yveline Huguet ! Il faut dire que la restauration s’est effectuée en public* et que les visiteurs-spectateurs se sont passionnés pour l’événement, posant mille questions aux professionnels. Pour la restauratrice, c’est une joie. « J’adore ce métier ! Je m’amuse… » sourit-elle. Partager et transmettre font partie de ses verbes préférés, elle les conjugue d’ailleurs dans son autre passion : l’enseignement. Matériel, talent et connaissances La momie de crocodile dormait tranquillement dans une vitrine du Louvre Paris depuis une cinquantaine d’années. Elle a été acquise par le musée national en 1817 et daterait du règne des pharaons Ptolémées (332-30 avant J.-C.) ou de l’époque romaine (fin du Ier siècle avant J.-C. - IVe siècle après J.-C.). Le Louvre Paris conserve plusieurs spécimens. Celui-ci est le plus grand de sa collection. Il mesure plus de 2,40 m et pèse environ 40 kilos. L’animal momifié est allongé sur le ventre, droit comme un i, ses pattes sont rabattues vers l’arrière. Il a dû être enveloppé de bandelettes mais il n’en reste pas trace. Certes, avant la restauration, l’état de la momie était relativement satisfaisant, mais la poussière formait couche. En outre, Par ailleurs, quelques-unes de ses écailles se soulevaient, notamment sur la queue. Quelques éléments de la crête étaient à refixer. Les restauratrices ont préparé leurs armes : papier japon, aspirateur spécial, instruments qu’on trouve habituellement sur les tables des chirurgiens ou des plasticiens, colles, pigments, couleurs, produits essentiellement neutres qui permettent innocuité et réversibilité. Elles ont surtout aiguisé leur talent, leur patience et leur minutie. Elles ont aussi affuté leurs connaissances de l’histoire, des sciences, des techniques, de la chimie. Ils sont moins de dix en France à travailler sur les matériaux organiques. 50% sont d’anciens taxidermistes. Les offrandes aux dieux La grande momie de crocodile restaurée à Lens sera présentée dans la 8ème section de l’exposition. Cette portion est consacrée aux cultes des animaux sacrés et aux momies animales offertes aux dieux. Une autre momie de crocodile, avec bandelettes cette fois, sera également exposée**. Elle voisinera des momies de chats, d’ibis, de poisson, de faucon, de serpent, de canidé, de bélier et de tête de taureau. Quelques unes des 430 œuvres de la nouvelle extraordinaire exposition temporaire qui ouvre ses portes à partir du 5 décembre. Rens.Louvre-Lens, 99 rue Paul-Bert, 62300 Lens. Tél 03 21 18 62 62 - www.louvrelens.fr *L’ouverture au public des « Coulisses du musée » est un élément central du projet scientifique et culturel du Louvre-Lens. Au niveau inférieur du hall d’accueil, un vaste espace en accès libre permet à chacun de voir et l’atelier de restauration et les réserves - visitables gratuitement chaque week-end. ** Le Louvre Paris conserve une dizaine de momies de crocodiles, mais à part celle qui a été restaurée à Lens, toutes les autres sont beaucoup plus petites. En général il s’agit d’animaux très jeunes et ne mesurant qu’une trentaine de centimètres. Source
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119 couleuvres de plus trouvées dans une maison près de Regina
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La directrice du Centre d'éducation et de réhabilitation des espèces sauvages de Salthaven West, Megan Lawrence, affirme que d'autres couleuvres se trouveraient encore dans la maison. Photo : Centre d'éducation et de réhabilitation des espèces sauvages de Salthaven West La famille propriétaire de la maison où 102 couleuvres des Plaines ont été découvertes en octobre près de Regina n'était pas au bout de ses surprises. D'autres visites ont permis de découvrir 119 autres couleuvres, ce qui porte le total à 221 dans une seule maison. D'autres couleuvres, voire une centaine, se trouveraient encore dans la maison, selon la directrice du Centre d'éducation et de réhabilitation des espèces sauvages de Salthaven West, Megan Lawrence. Heureusement, la famille trouve des couleuvres uniquement dans son sous-sol et non dans les chambres et dans la cuisine comme c'était le cas auparavant. « Il est très commun pour les couleuvres des Plaines d'hiberner en grand nombre. Si vous avez trouvé une couleuvre dans votre maison à l'automne, il est probable qu'il y en ait plus. » — Megan Lawrence, Centre d'éducation et de réhabilitation des espèces sauvages de Salthaven West Le Centre d'éducation et de réhabilitation des espèces sauvages de Salthaven West prend pour l'instant soin de 146 couleuvres, alors que 98 avaient été relâchées dans la nature lorsque la température le permettait encore. Il en coûte environ 250 $ par mois au Centre pour les nourrir et 150 $ pour les héberger. Le Centre compte relâcher les couleuvres lorsque la température sera plus clémente au printemps. Megan Lawrence conseille aux personnes d'appeler le centre de réhabilitation des espèces sauvages le plus proche pour demander de l'aide. Elle affirme qu'il n'y a rien à craindre, puisque les couleuvres des Plaines ne sont pas venimeuses et qu'elles ne feront pas de mal aux humains. Elle conseille aussi de s'assurer de colmater les fissures et les trous qui pourraient permettre aux bêtes de s'introduire. Source