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Max|mum-leterrarium

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  1. L’opération de lâcher de 20 jeunes individus mâles et femelles de 15 ans, dans leur milieu naturel unique à Soalala, a été effectuée lors du festival Angonoky 5e édition qui s’est déroulé à Soalala du 03 au 06 décembre 2014, en l’honneur des tortues à éperon, endémiques de ce district. Ces tortues ont été remises au Parc national de la Baie de Baly, une aire protégée nichée au large de la Commune urbaine de Soalala. Elles sont les fruits de 19 Angonoky adultes saisies il y a plus de dix ans chez des particuliers pour être élevées après en captivité au Parc national d’Ankarafantsika Ampijoroa, sur la RN4. Richard Lewis, directeur de programme au sein de Durrell Wildlife Conservation Trust (DWCT) a souligné lors de ce festival dont le thème était « les Angonoky protégées, valeurs patrimoniales respectées », l’importance de la fameuse tortue et de la renommée mondiale de son nid naturel qu’est Soalala. « Quand on parle d’Angonoky aux États-Unis, au Japon ou en Angleterre, on pense tout de suite à Soalala, aussi petite soit-elle sur les cartes du monde car elle est unique », disait-il. Pourquoi donne-t-on un festival aux Angonoky ? Car après 25 ans de lutte contre le trafic, les feux de brousse et la consommation locale, et en même temps de soins et de protection, le DWCT a pu lâcher jusqu’ici 100 individus de nouvelles générations d’Angonoky à Soalala, si l’on compte celles citées plus haut. 25 ans qui symbolisent aussi un partenariat de parfaite entente entre les Fokonolona, les autorités locales et le conservateur. En fait, l’action de Durrell n’est pas seulement vers les Angonoky mais est également sociale et économique. Des insertions sociales dans les 18 Fokontany de Soalala qui se traduisent par des constructions et des réhabilitations d’établissements scolaires et de CSB I, par des adductions d’eau potable et l’amélioration agricole en matière d’intrants et de matériels. Ce jour du festival, 10 bicyclettes ont été offertes aux gardiens des Angonoky dans le Parc de la Baie de Baly pour les aider dans la surveillance. Un tourisme prometteur également, surtout dans le Fokontany de Baly et ses environs car depuis 2010, trois grands pavillons de croisière y ont successivement fait le détour, pour satisfaire leurs centaines de passagers européens et américains, avides de découvrir Soalala et les Angonoky. D’autres paquebots y sont déjà annoncés pour 2016 selon le directeur de programme du DWCT. Des contemporains des dinosaures Les Angonoky ne s’accouplent que deux fois seulement dans une année, au cour de laquelle la femelle ne pond que 04 à 10 œufs dont les espérances d’éclosion et de vie des bébés sont très infimes. Bien conservée, la tortue peut vivre jusqu’à 150 ans et cette vieille vie existait depuis le temps des dinosaures, c’est pourquoi nous devons œuvrer ensemble à la protéger, soulignait Hasina, un des chercheurs de chez Durrell Madagascar. Accélérer l’homologation du Dina ou la convention sociale de protection de l’Angonoky, renforcer la sensibilisation et la prise de conscience de la population sur le fait qu’elle détient une valeur patrimoniale unique au monde, donc à protéger farouchement. Tels sont les points mis en exergue à l’issue d’un atelier-débat concluant le festival Angonoky 5e édition, auquel ont participé les autorités locales conduites par le représentant du Chef de Région, les éléments des forces de l’ordre, les notables traditionnels et religieux locaux. À noter que les 98% de la population de Solala sont des musulmans. Le dernier recensement du DWCT indique 640 individus d’Angonoky contre plus de 1000 en 2008. Le trafic et les feux de brousse sont les principales causes de cette diminution. Recueilli par Bill Source : service communication de la région Boeny Source
  2. Des grillons, criquets et autres insectes ont été découverts lundi dans une vingtaine de cartons déposés pour envoi à la Poste de Calais. Les pompiers sont même intervenus et le propriétaire a dû récupérer sa marchandise. Un bruit suspect a mis la puce à l’oreille d’une employée de la Poste de la rue Gutenberg, ce lundi en fin d’après-midi : « Ça grésillait » bizarrement à l’intérieur d’une vingtaine de cartons voués à être expédiés chez des particuliers. Dans le doute, la jeune femme prévient son responsable, qui lui-même décide d’appeler les pompiers de Calais. À l’intérieur, rien de dangereux en réalité, mais des larves, criquets et grillons par dizaines. Les colis sont immédiatement bloqués. Le responsable contacte l’expéditeur pour lui expliquer que ce transport d’animaux est interdit, et lui demander de venir les récupérer au plus vite, « d’autant que l’odeur qui s’en dégage est très forte ». C’est la deuxième fois en dix jours que la Poste bloque la marchandise de Pierre Ledet, patron de la société Insectes vivants, basée à Bois-en-Ardres. L’intéressé est en colère : « J’ai créé mon entreprise en mai et j’envoie 40 à 50 colis par semaine, explique-t-il, précisant que ces derniers sont « perforés » pour permettre aux insectes de respirer. Mes clients les commandent pour nourrir leurs animaux. Jusqu’ici, personne ne m’avait embêté. J’ai d’ailleurs signé un contrat tarifaire avec Chronopost, en stipulant bien qu’il s’agissait d’envoi d’insectes vivants ! » Pierre Ledet peste d’autant plus que, selon lui, cette pratique est tout à fait commune : « J’ai une dizaine de concurrents qui font tous les jours des envois d’insectes par la Poste, et qui n’ont jamais de problème ! » Il estime que la Poste se base sur « une réglementation floue qui remonte à 1960 » et qui n’est plus du tout à l’ordre du jour. Animaux interdits, sauf « cas exceptionnels » Pourtant, sur le site Internet de la Poste, on peut lire qu’il est « interdit d’insérer des animaux morts ou vivants sauf exception prévue par la réglementation en vigueur ». Il faut consulter le site de l’Union postale universelle pour connaître les dérogations à la règle : « Dans certains cas exceptionnels, les postes peuvent transporter, pour le compte d’institutions officiellement reconnues, des animaux vivants tels que les abeilles, les sangsues, les vers à soie et les mouches de la famille des drosophilidés destinés au contrôle ou à la recherche biomédicale. » Pierre Ledet restait toutefois persuadé, ce lundi soir, qu’il était dans son bon droit : « Ils auraient dû me le dire dès le début si c’était interdit. En attendant, je récupère mes cartons dans un sale état et j’ai des clients qui attendent. Je ne sais pas comment je vais faire : peut-être porter plainte, ou changer de transporteur. » Source
  3. Ce n'est pas la première fois que les LEGO viennent au secours des animaux. Nous nous souvenons de cette tortue qui avait profité d'une prothèse en briquettes pour remplacer sa patte perdue. Seulement que faire pour ce petit gars dont tous les membres sont défaillants ? Effectivement, si l’on s’attarde sur une comparaison avec l’être humain, en cas de défaillance, nous pouvons, à contrario de nombreux animaux, profiter de prothèses, cannes ou déambulateurs pour nous soutenir. La propriétaire de Blade, Iris Peste, va vous redonner foi en l’humanité. Voilà qui arrive à point nommé pour la période des fêtes ! La jeune femme a remarqué que sa tortue avait grand mal à se déplacer. Elle a donc demandé conseil au Docteur Carsten Plishcke. A eux deux, ils ont conçu un prototype à base de LEGO pour aider et soutenir sa petite tortue. Que l’on se rassure pour Blade, tout cet attirail n’est que temporaire. En effet, il lui sera retiré une fois qu’il aura recouvrer la santé, et le plein usage de ses charmantes papattes. Source
  4. Les gènes qui codent pour les protéines qui forment les toxines du venin des serpents sont présents dans plusieurs organes et existent aussi chez les espèces non venimeuses. GLANDES. Chez les espèces de serpents venimeux, le venin est synthétisé par des glandes à venin dans lesquelles une vingtaine de familles de gènes associées à la production de toxines s'expriment. Une étude génomique réalisée chez le python birman (Python bivittatus) indique que les gènes de venin sont très anciens et avaient probablement d'autres fonctions avant l'apparition des serpents venimeux. Le nombre de copies fait la différence Le python birman, dont les plus gros spécimens peuvent dépasser les cinq mètres de long, n'est pas venimeux. Il tue ses proies par constriction en s'enroulant autour. Son génome a été décrypté en 2013, par une équipe de l'université du Texas, et des scientifiques du même laboratoire se sont penchés plus en détails sur les résultats. SYNTHÈSE. Ils se sont concentrés sur 24 gènes impliqués dans la synthèse des venins et trouvés chez les cobras, les serpents à sonnettes et les pythons. Ils ont découvert que ces gènes étaient présents chez le python birman dans les tissus du foie, du cerveau, de l'estomac et d'autres organes. "Cela démontre que ces gènes considérés comme dédiés à la synthèse des venins ont probablement d'autres fonctions de routine qui permettent aux serpents de maintenir leur métabolisme" explique Stephen Mackess, co-auteur de l'étude, publiée dans la revue Molecular Biology and Evolution. Ce qui différencie les serpents venimeux des animaux dépourvus de venin est le fait qu'il existe plusieurs copies de ces gènes chez les reptiles possédant les venins les plus mortels. Et certaines de ces copies ont muté pour produire des toxines hautement pathogènes et être exprimées dans les glandes salivaires. "Le python non venimeux a divergé de l'arbre de l'évolution des serpents avant la multiplication et la spécialisation de cette famille de gènes" précise Todd Castoe, qui a dirigé les recherches. "Il ressemble donc aux serpents primitifs qui n'étaient pas venimeux" ajoute-t-il. ÉVOLUTION. Les scientifiques, ont même dressé le "calendrier évolutif" de l'acquisition du venin. Il comporte trois étapes : la première est représentée par le python, les gènes venimeux sont exprimés dans tout le corps y compris dans les glandes de la sphère orale. Ensuite, par sélection naturelle, ces gènes sont exprimés de façon plus forte dans les glandes salivaires et deviennent plus toxiques, ils facilitent alors la capture des proies. Enfin, pour ne pas nuire à l'organisme, leur expression dans le reste du corps est modérée, voire supprimée. Ces travaux vont permettre, estiment les chercheurs, de mieux cibler la fabrication d'antidote contre les serpents les plus mortels. Ils pourront également conduire à la mise au point de nouveaux traitements ou de progrès en biologie fondamentale. Car si certains venins sont mortels, ils contiennent de nombreuses molécules d'intérêt. Ainsi, le venin du cône de mer, un mollusque gastéropode, pourrait constituer un analgésique puissant pour l'homme. De même, grâce au venin des mygales, une méthode permettant d'observer les neurones a été mise au point. Source
  5. Découverte d'une salamandre à deux têtes en Israël par Une salamandre à deux têtes a été trouvé lundi 8 décembre par des chercheurs de l'université de Haïfa en Israël. Selon eux, la raison de la déformation est inconnue, mais la théorie principale est la pollution de l'eau, le changement des radiations. Source
  6. La couleuvre « Outlaw », qui a été lancée par-dessus un comptoir de restauration rapide tôt lundi matin n'a pas été blessée dans l'incident, selon sa famille d'accueil. Deux hommes de 20 ans ont été arrêtés après avoir lancé une couleuvre derrière le comptoir d'un restaurant Tim Hortons à Saskatoon parce que l'oignon dans leur sandwich était émincé et non coupé en dés, comme ils l'exigeaient. La prise de bec avec l'employé qui préparait leur commande a mal tourné quand un des hommes a plongé sa main dans la poche du manteau de son ami pour en sortir la bête, qu'il a jetée de l'autre côté du comptoir. Les employés se sont enfuis, selon la police, qui a été appelée au restaurant de la 22e Rue Ouest vers 7 h 30, lundi matin. Personne n'a été blessé, mais les employés ont été quittes pour une bonne frousse. La couleuvre, qui n'est pas venimeuse, a été rattrapée par les policiers. Ils lui ont trouvé un refuge temporaire pour l'hiver. Le reptile sera relâché dans la nature au printemps. Les deux clients colériques font notamment face à des accusations de méfait. Source
  7. Paul Rosolie, un spécialiste de l'Amazonie avait fait le buzz en annonçant qu'il se ferait avaler vivant par un anaconda. Diffusé dimanche soir sur Discovery Channel, l'émission a déçu les spectateurs. POLÉMIQUE. De nombreuses personnes avait crié au "fake" à l'annonce de la diffusion de l'émission Eaten Alive sur Discovery Channel. Des protecteurs des animaux comme l'association PETA avait critiqué le principe même du programme, estimant qu'il s'agissait de maltraitance animale. Paul Rosolie s'en était défendu en affirmant que le but était d'attirer l'attention sur les menaces qui pèsent sur la forêt amazonienne, l'habitat naturel de l'anaconda (Eunectes Murinus). semblait simple. Paul Rosolie, spécialiste de l'Amazonie, voulait se faire avaler vivant par un anaconda, l'un des plus grands serpents du monde. ARMURE. Pour cela son équipe avait conçu une combinaison spéciale, censée résister aux morsures, à la constriction et aux sucs gastriques contenus dans l'estomac du reptile. La tenue, alimentée en oxygène et équipée d'une radio, était également reliée à un câble pour extraire Paul Rosolie du reptile en cas de besoin. POLÉMIQUE. De nombreuses personnes avait crié au "fake" à l'annonce de la diffusion de l'émission Eaten Alive sur Discovery Channel. Des protecteurs des animaux comme l'association PETA avait critiqué le principe même du programme, estimant qu'il s'agissait de maltraitance animale. Paul Rosolie s'en était défendu en affirmant que le but était d'attirer l'attention sur les menaces qui pèsent sur la forêt amazonienne, l'habitat naturel de l'anaconda (Eunectes Murinus). LIREAvalé par un anaconda... Vraiment ? L'objectif du documentaire semblait simple. Paul Rosolie, spécialiste de l'Amazonie, voulait se faire avaler vivant par un anaconda, l'un des plus grands serpents du monde. ARMURE. Pour cela son équipe avait conçu une combinaison spéciale, censée résister aux morsures, à la constriction et aux sucs gastriques contenus dans l'estomac du reptile. La tenue, alimentée en oxygène et équipée d'une radio, était également reliée à un câble pour extraire Paul Rosolie du reptile en cas de besoin. Discovery Channel, diffuseur de l'émission, avait savamment entretenu le suspense, suscitant un grand nombre de commentaires négatifs sur l'intérêt et la réalité de ce documentaire, qui a nécessité deux ans de préparation. Des spectateurs déçus par l'émission Dimanche 7 décembre 2014, les spectateurs ont enfin pu savoir le fin mot de l'histoire. L'émission montre Paul Rosolie revêtu de sa combinaison et couvert de sang de cochon, pris dans les puissants anneaux du reptile d'une taille de 5,5 m. Pendant près d'une heure, l'anaconda va s'enrouler autour de Paul Rosolie et petit à petit l'épuiser. CONSTRICTION. L'inquiétude de l'équipe est montée à mesure que le rythme cardiaque de l'aventurier augmentait. Ce dernier a aussi éprouvé des difficultés à respirer sous la pression du reptile. Alors que l'anaconda a commencé à avaler le naturaliste par la tête, ce dernier a appelé son équipe à la rescousse car il sentait son bras prêt à se briser. Le serpent a été relâché dans la forêt amazonienne une fois que Paul Rosolie a été libéré de son emprise. DÉCEPTION. Après la diffusion de l'émission, de nombreux spectateurs ont fait part de leur déception sur les réseaux sociaux. Il a été reproché à Paul Rosolie de ne pas être allé plus loin dans son expérience. Ces réactions contrastent avec les nombreuses critiques qui ont fleuri avant la diffusion du documentaire. Mais elles sont sans doute le résultat de la campagne de communication menée par Discovery Channel avant la diffusion du documentaire. Un bide qui aura coûté cher à la chaîne. Source
  8. Derniers hippopotames des Virunga. Suite aux guerres, les hippopotames ont presque disparu de l'est de la RD-Congo. Il y'a encore 20 ans, ces animaux constituaient la plus grande population d'hippopotames d'Afrique. Photo: Flickr bjectifbrousse Derniers hippopotames des Virunga. Suite aux guerres, les hippopotames ont presque disparu de l'est de la RD-Congo. Il y'a encore 20 ans, ces animaux constituaient la plus grande population d'hippopotames d'Afrique. Photo: Flickr bjectifbrousse Douze personnes ont été happées par des crocodiles et des hippopotames pour le seul mois de novembre dernier le long de la rivière Tshilemba à Katanda, a indiqué samedi 6 décembre l’administrateur de ce territoire du Kasaï-Oriental, Crispin Mbiya. Il s’est dit inquiet de la présence de ces animaux dans cette rivière où les populations de plusieurs localités s’approvisionnent en eau. L’administrateur demande au gouverneur de province d’autoriser le refoulement de ces bêtes. Crispin Mbiya explique le danger que représentent les crocodiles et hippopotames sur la rivière Tshilemba: «Ces crocodiles sont devenus un danger pour notre population. Rien que pour le mois de novembre dernier, on peut compter à peu près douze personnes happées. La dernière personne qui a pu être sauvée se retrouve à l’hôpital avec une jambe amputée.» Les populations riveraines travaillent le long de la rivière Thilemba et puisent aussi de l’eau là-bas, selon la même source. «Parmi les douze personnes happées, il y a des femmes et jeunes filles. Ces dernières vont à la rivière chercher de l’eau. Après avoir cultivé, on se baigne aussi là-bas» a rappelé Crispin Mbiya. Ces crocodiles, de même que les hippopotames, sont des animaux protégés, selon lui. «Nous avons reçu plusieurs plaintes [contre leurs attaques]. Mais, nous sommes un peu bloqués, au regard de la nouvelle loi sur la protection de l’environnement», a-t-il fait remarquer. Crispin Mbiya a par ailleurs lancé un appel au gouverneur du Kasaï-Oriental: «Il peut prendre un arrêté, ou par une lettre motivée, autorisant à l’administrateur de territoire pour que nous puissions voir s’il y a de bons chasseurs pour refouler ces bêtes sauvages qui deviennent maintenant très dangereuses.» Source
  9. Vous voulez savoir quel type d'amphibiens vous hébergez dans votre mare ? Alors participez à l’opération "Un Dragon ! Dans mon jardin ?". Vous contribuerez ainsi à préserver ces espèces protégées. Avec la régression des zones humides, la pollution des milieux naturels et l’urbanisation des territoires, les amphibiens sont de moins en moins nombreux. Grenouilles, crapauds, tritons, salamandres, ont tendance à disparaître. Face à cette réalité, l’association Loiret Nature Environnement s'associe à l’opération "Un Dragon ! Dans mon jardin ?". Cette campagne de sensibilisation s’adresse à tous les propriétaires de mares qui souhaitent découvrir les batraciens et s’investir concrètement dans leur préservation. Un salarié de l’association viendra gratuitement réaliser des inventaires chez les personnes intéressées au printemps 2015. "Cette action s'inscrit dans la continuité du programme ValMares , qui nous a permis de dresser la typologie de 140 points d'eau dans la région" explique un membre de l'association. Les mares générent des écosystèmes très attractifs pour les batraciens. Leur nourriture de prédilection, les insectes, y abonde. Pour les identifier, deux solutions: écouter leur chant ou les attraper dans des nasses. Les espèces de batraciens que vous pouvez trouver dans votre point d'eau sont le Triton crêté ou palmé, le crapaud, la rainette verte, la grenouille verte, la salamandre tachetée, l'alyte accoucheur. ►Vous êtes intéressés ? Alors n’attendez plus et inscrivez-vous dès à présent auprès de l’association par téléphone (02.38.56.90.61) ou courriel (antoninjourdas.lne@orange.fr). La date limite d’inscription est fixée au 15 février 2015. Attention, les places sont limitées ! ►Vidéo: "Un Dragon ! dans mon Jardin ?, expliquée par Morgane Sineau du centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) Vallées de la Sarthe et du Loir Source
  10. «Billy» va bien. Il était encore en quarantaine et il est resté au sec», assure Antoine Joris, vétérinaire et directeur de la réserve africaine de Sigean, dans l’Aude, au sud de la France à la frontière espagnole. Ouf! L’ex-mascotte du Vivarium de Lausanne a eu chaud. Alors qu’un véritable torrent de boue s’est abattu sur le parc animalier, emportant tout sur son passage suite au débordement de la Berre, le petit crocodile nain du Liberia, arrivé sur place il y a une dizaine de jours, a eu la vie sauve. Contrairement aux deux femelles qu’il devait rejoindre ces prochains jours, retrouvées mortes dans leur vivarium. Une perte inestimable «C'est un véritable drame, déplore Gabriel de Jésus, responsable de la communication du zoo. Ces deux crocodiles, âgées de 25 ans, étaient parmi nos animaux les plus précieux. Il s’agit d’une espèce fortement menacée, dont il n’existait que 7 ou 8 spécimens dans des zoos européens. Ces deux femelles faisaient partie d’un programme de reproduction de l’espèce. Maintenant, c’est fini!» Ironie du sort, les deux demoiselles crocodiles sont mortes juste au moment où elles allaient enfin pouvoir assurer leur descendance grâce à l’arrivée de «Billy». «C’est une perte inestimable, ajoute Antoine Joris. Ces deux femelles se trouvaient à l’endroit du parc le plus inondé, avec plus de 1,70 m d’eau à l’intérieur du vivarium. Quand on a enfin pu y accéder, 24 heures plus tard avec l’aide des pompiers, elles étaient décédées, victimes d’hypothermie.» Comme les deux reptiles, d’autres animaux sont morts suite à ces inondations. Et ce n’est pas la première fois! Cette réserve – où vivent quelque 3800 bêtes en semi-liberté sur 300 hectares – a déjà été huit fois sous l’eau depuis 1999, la faute à une digue endommagée que les autorités refusent de colmater. A tel point que la direction du zoo envisage soit de fermer ses portes, soit de déménager en Espagne. Quant à «Billy», son avenir est des plus incertains. «On ne sait pas si on va le garder. Seul, ça n’a aucun intérêt», assure Antoine Joris. Michel Ansermet, directeur du Vivarium de Lausanne, où l’animal a vécu durant plus de 40 ans, confiné dans un espace minuscule faute de place, n’envisage pas non plus de le reprendre. D’ailleurs, ce n’est pas à l’ordre de jour. «Nous allons discuter de ce qu’il faut faire dans le cadre du programme de sauvegarde de la faune géré par l’Association européenne des zoos», souligne le vétérinaire de Sigean. Car l’espoir est toujours le même: permettre au petit croco de devenir enfin père. Reste à savoir où… Source
  11. JOHANNESBOURG, Afrique du Sud – Un crocodile a tué, jeudi, un homme qui tentait de retrouver des balles de golf dans le Parc national Kruger, en Afrique du Sud, selon ce que rapportent les autorités. Le crocodile a attrapé l’homme de 29 ans, Jacques van der Sandt, mercredi soir avant de disparaître dans les eaux du Lac Panic situé à proximité des résidences des employés, aux frontières de la réserve, selon les autorités du Parc national Kruger. Des gardes-forestiers ont abattu la bête après deux heures de recherches, selon un communiqué émis par les responsables du parc. On peut y lire que le corps d’un des fils des employés, celui de M. Van der Sandt, a été retrouvé avec des marques de dents de crocodile dans le dos mais sans aucune trace de mutilation. Un agent de la police locale, Oubaas Coetzer, a affirmé que le crocodile a attaqué l’homme de 29 ans au moment où il était debout dans l’eau du lac à la recherche de balles de golf. Il a décrit Jacques van der Sandt comme un avide golfeur qui a grandi sur la réserve faunique et qui a probablement déjà vu des crocodiles aux alentours. La mère de la victime travaille pour ce parc et son père y a également déjà travaillé. Source
  12. L’axolotl est menacé de disparition dans son habitat endémique situé dans la périphérie de Mexico. Cet amphibien intrigue les chercheurs en raison de caractéristiques très étonnantes. Axolotl signifie littéralement « monstre d’eau » en nahuatl, une langue aztèque. De la grande famille des salamandres, il est présent aux quatre coins du monde, en tant que nouvel animal de compagnie (NAC) ou dans les laboratoires de recherche. Mais sur son site naturel, au Mexique, on recense de moins en moins d’individus. Un relevé réalisé par l’université de Mexico montre ainsi qu’on en dénombre actuellement 0,3 au kilomètre carré, contre un millier voici vingt ans. En cause : la qualité des eaux (pollution par les pesticides, par l’inconscience des touristes, ou par les déversements d’égouts) et l’introduction d’espèces de poissons extrêmement concurrentes. Les scientifiques mexicains tirent donc une nouvelle fois la sonnette d’alarme face à la claire menace de disparition d’un animal aux capacités étonnantes, puisqu’il est en mesure de régénérer des membres et des organes endommagés (patte, queue, œil, partie du cerveau….), alors que sa résistance au cancer intéresse de très près les chercheurs. C’est vrai, l’axolotl peut être étudié en laboratoire, mais son observation dans son habitat naturel offre des avantages irremplaçables. Un programme international de préservation de l’espèce a été lancé pour sauver ce petit monstre vraiment surprenant. Source
  13. Si les avions font partie des passions de Didier Haendle, son métier en est une autre également. Pompier au Service régional d’incendie de Verviers, il est captivé par son job. «Mon papa était déjà pompier à Verviers, explique-t-il. Il y a eu un appel comme volontaire et je suis rentré à la caserne. Après 8 ans et demi à ce stade, je suis passé professionnel en 2001. Ce que j’aime dans ce métier, c’est qu’on change de travail tout le temps. Il y a rarement de temps mort et on a la possibilité d’accéder à des formations.» C’est notamment dans son job qu’il a aussi pu mettre en avant une autre de ses passions, les NAC, les nouveaux animaux de compagnie. «Déjà petit, j’aimais les araignées. Ma maman voulait les écraser, moi, je jouais avec. C’est comme le serpent… Chez moi, j’ai eu jusqu’à 39 terrariums, 24 mygales, 15 scorpions et 26 serpents. Maintenant, c’est terminé, c’est aussi une passion qui coûte cher. Imaginez la facture d’électricité pour toutes les lampes… En entretien, j’en avais pour 1000€ par mois! Mais cette passion m’a suivi pendant 10 ans. En plus de vraiment aimer ces animaux, j’en profitais pour donner des cours à l’école du feu de la Province de Liège. Car de plus en plus, les pompiers étaient confrontés à ce genre d’animaux. Les cours permettaient une identification potentielle de l’animal, et surtout, ils apprenaient à le manipuler. On ne rigole quand même pas avec ça. Il ne faut pas se blesser, ni blesser l’animal puisque bien souvent ce sont des espèces protégées.» Et même s’il n’a plus le moindre animal du genre chez lui, Didier Haendle en profite tout de même pour rappeler qu’en cas de découverte d’un serpent ou d’une araignée, il ne faut surtout pas toucher l’animal et appeler directement les pompiers. Toutes les équipes sont formées à ce genre d’intervention maintenant. On n’est en effet pas à l’abri d’un NAC en vadrouille. «Il y a des gens très bien qui en possèdent mais il y a aussi des marginaux qui ont juste eu une envie un peu folle et qui n’assument finalement pas l’animal. Et on le retrouve en rue… Il faut en tout cas savoir que les NAC sont toujours d’actualité, oui. En moyenne, il y a un NAC par rue en Belgique.» Source
  14. Un nid de tortue verte a été retrouvé sur l’île de Moorea, en novembre dernier, ce qui n'était pas arrivé depuis 10 ans. Les derniers bébés tortues vertes seraient nés en 2004 sur la Plage de Temae, et depuis seules quelques tentatives avortées avaient été enregistrées en 2006, 2008 et en début d’année 2014. Bien souvent les femelles prêtes à pondre ne trouvent plus de zones de sable propices pour creuser leur nid, au calme, sans lumière et sans les perturbations directes causées par les chiens, selon l'association Te mana o te moana. Des riverains du Motu Fareone ont contacté l’association le 15 novembre dernier pour signaler la découverte de deux bébés tortues sur leur terrain, partiellement dévorées par les fourmis. Ils se sont vite rendu compte qu’un nid avait été pondu sur leur terrain et que l’émergence des petites avait commencé en milieu de journée. Toutefois les fourmis attaquaient en masse et les juvéniles, très affaiblies, n’arrivaient pas à sortir du nid. L’équipe de vétérinaire et biologiste de te mana o te moana est arrivée sur place et a trouvé 17 bébés très affaiblis sortis du nid ainsi que d’autres œufs déterrés, partiellement éclos, fissurés ou encore entiers. Au total 86 œufs avaient été pondus. Une femelle tortue verte avait été observée le 15 septembre par ces mêmes riverains, soit exactement deux mois auparavant, mais en journée sans qu’aucune tentative de ponte ne soit remarquée. Pour l'association Te mana o te moana, il y a de grandes chances que cette même femelle soit revenue le soir même pour pondre mais sans que ses traces ne soient remarquées. Aussitôt une procédure de soins sur les petites déjà nées a été mise en place, toutes semblaient avoir éclos précocement et leur cicatrice ombilicale était complètement ouverte, ce qui constituait une source potentielle d’infections majeures. Les œufs partiellement fissurés et encore entiers ont été enterrés dans une zone de sable protégée et ont été surveillés 24 heures sur 24. Les 53 émergentes survivantes ont été placées en observation dans des bacs à la clinique des tortues de l’association Te mana o te moana. Les cicatrices ombilicales ont commencé à se refermer progressivement et 37 d’entre elles ont été évaluées comme assez vigoureuses pour rejoindre le large sans tarder. Elles sont reparties depuis le platier du motu Fareone, le mercredi 26 novembre accompagnés par des élevés de l’école Elémentaire de Paopao, Moorea, dans le cadre du programme pédagogique "Bula honu, sur le parcours des tortues marines". Ce projet éducatif vise à échanger entre classes de Polynésie française et du pacifique Sud autour des tortues marines, à travers un site web créé spécialement à cet effet et dont la finalité sera la réalisation du charte de protection des tortues marines du Pacifique et le déplacement de la classe référente à Fidji, sur le trajet des tortues marines. La navigatrice Maud Fontenoy était également présente, venue soutenir le projet pédagogique "bula honu", auquel elle participe avec sa fondation. Les 16 tortues non encore relâchées resteront en observation à la clinique pour encore quelques semaines car elles ne présentent pas une énergie suffisante pour être relâchées. Source
  15. Cette espèce de tortue d'eau douce est connue pour sa capacité à respirer par le cloaque. Plusieurs menaces pèsent sur la survie de cette espèce endémique de l'Australie. EXTRAORDINAIRE. La tortue serpentine à gorge blanche (Elseya albagula) n'est pas banale. Elle se distingue d'abord par la marque blanche qu'elle porte sur le cou et la partie inférieure de la face. Sa taille est aussi remarquable. La carapace peut atteindre jusqu'à 42 cm de longueur. Ce qui fait d'elle la plus grande espèce de tortue serpentine. OXYGÈNE. Originaire des rivières du Queensland, Elseya albagula doit aussi sa renommée à une aptitude particulière : la respiration cloacale. Ce qui consiste à extraire l'oxygène de l'eau... par le postérieur ! Cette particularité fait partie de sa stratégie de survie. Passer plus de temps dans l'eau lui permet ainsi d'éviter les prédateurs. Mais cette espèce de tortue doit maintenant faire face à plusieurs menaces qui pèsent sa survie. Papy boom Selon Jason Schaffer, chercheur à la James Cook University, le taux de mortalité des œufs et des jeunes tortues est proche de 100 %. Ce qui a pour conséquence un vieillissement de la population de cette espèce, qui n'atteint pas la maturité sexuelle avant l'âge de 20 ans. NIDS. Le faible renouvellement des effectifs de la tortue serpentine à gorge blanche est dû à la prédation des œufs par des animaux comme les renards et les varans, ainsi qu'au piétinement des nids par le bétail. L'impact de l'ingénierie de l'eau HABITAT. La construction de plusieurs retenues d'eau a aussi réduit l'étendue et la qualité de l'habitat de Elseya albagula. Ces ouvrages ont réduit les déplacements des tortues qui se retrouvent isolées. Certains spécimens se brisent même la carapace en chutant, après avoir tenté d'escalader un déversoir. RESPIRATION. La tortue serpentine à gorge blanche préfère l'eau vive, dans laquelle elle passe le plus clair de son temps. Mais la construction de barrages et déversoirs sur les rivières du Queensland a modifié la qualité de l'eau. Maintenant, elle est moins froide et moins riche en oxygène. Ce qui complique la survie des plus jeunes, plus dépendants de la respiration aquatique que les adultes. Pour inverser la tendance, Jason Schaffer recommande de restaurer l'habitat naturel de cette espèce et notamment de préserver les dernières portions de rivière qui s'écoule librement. Mais aussi de protéger les sites de reproduction. Selon cet expert, il est urgent d'agir avant qu'il ne soit trop tard. Source
  16. Le crapaud calamite et le triton alpestre bloquent une zone d’activité économique à Pontarlier. Le maire pique un boeuf. Colère froide et contenue de Patrick Genre. Le maire de Pontarlier et son adjoint avaient prévenu qu’ils feraient connaître publiquement les causes du blocage de leur projet de zone économique ce mercredi si la situation n’était pas débloquée d’ici là. Malgré plusieurs échanges prometteurs avec les services de l’Etat, toujours pas de bonne nouvelle. Donc le président de la communauté de commune a affectivement tenu une conférence de presse pour dénoncer une situation croquignolle. La CCL travaille depuis déjà de nombreuses années sur ce projet de zone économique. Une magnifique et rare nécropole mérovingienne a forcément été trouvée au sud de la zone convoitée des Gravilliers. Ce qui a entraîné l’idée d’un rezonage vers la zone du Crêt de Dale. Or sur cette nouvelle zone de 7 hectares, point de mérovingiens, mais un «crapaud calamite» et un «triton alpestre» ont été trouvés. Deux espèces protégées à déménager à grands soins. «Tout à été prévu. Nous avons déposé le dossier au mois de juin. Nous avons reçu une demande de complément de dossier le 19 septembre de la commission nationale de protection de la nature à propos des mesures de compensation. La communauté de communes a délibéré le 7 octobre et le dossier est parti complété le 8. A ce jour, nous n’avons toujours pas de réponse. s avons beaucoup de demandes de la partd es entreprises. La zone du Crêt de Dale est pourvue. Certaines entreprises espèrent être opérationnelles en décembre prochain. Manifestement, l’horloge du développement économique n’est pas la même que celle de l’administration nationale». Et sans l’avis de l’expert environnement de la commission nationale, le préfet ne peut pas signer l’autorisation de travaux. Or, toutes les entreprises sont dans les starting blocs pour réaliser l’aménagement et celles qui attendent leur emplacement pourraient être tentées de regarder ailleurs, notamment tout près de là, à Bulle, où une zone équivalente vient d’être achevée et où les lots sont ouverts à la commercialisation. Et sans crapaud calamite. «Nous espérons au moins avoir une bonne nouvelle avant Noël», soupire Patrick Genre. Source
  17. Branson Riley Carlisle, âgé de 5 ans, a été mordu par une recluse brune qui s'était cachée dans une pile de pyjamas. Il est décédé quelques heures plus tard d'un arrêt cardiaque à l'hôpital d'Albertville, en Alabama. Sa mère Jessica a expliqué au «Examiner»: «Ses signes vitaux étaient normaux et il jouait comme un enfant normal, il rigolait et tout allait bien.» Mais son état s'est vite détérioré et il a été mis aux soins intensifs. Malgré les efforts des secouristes, l'enfant est mort. Sa mère, qui est enceinte de huit mois, a tenu à faire connaître son histoire pour sensibiliser au danger que représentent les araignées. Source
  18. Pas de quartier au royaume des rampants. Un ouvrier texan a assisté à une scène surprenante: un serpent bleu indigo entrain de se repaître d'un serpent à sonnette. En voilà un qui avait un petit creux. Un serpent couleur bleu indigo s'est offert un serpent à sonnette en en-cas. La scène, filmée au Texas par un ouvrier se rendant sur son lieu de travail, est en réalité bien moins étonnante qu'il n'y paraît. La raison? Le serpent à sonnette constitue avec d'autres reptiles et de petits mammifères, l'alimentation de base de celui qu'on nomme officiellement le Drymarchon couperi. Considéré comme le plus grand serpent non-venimeux d'Amérique du Nord, le serpent indigo peut atteindre jusqu'à 260 centimètres mais en général les mâles mesurent entre 210 et 230 centimètres et les femelles entre 160 et 180 centimètres. Autre particularité, le serpent indigo semble immunisé coontre le venin du serpent à sonnette, aussi appelé crotale. Son principal prédateur? L'homme. Le serpent indigo est d'ailleurs inscrit sur la liste des espèces menacées établie par le Service des pêches et de la nature des Etats-Unis. Source
  19. Un cobra vivant a été découvert hier, samedi, en pleine plage d’Agadir. Le reptile a été trouvé en début d’après-midi et plusieurs photos font depuis le tour du web marocain. Sur l’une des photos publiées par un internaute marocain, on voit une foule autour du reptile en compagnie des forces de l’ordre munies de... leur téléphone pour immortaliser ce moment. Normalement les cobras ne devraient pas se trouver dans ce genre d’endroits. Si certains serpents aiment l’eau et vont même y nager, d’autres, comme le cobra, sont connus pour l’éviter. Il se pourrait donc que ce soit les fortes crues de ces derniers jours dans la région qui ont amené le reptile jusqu’à la plage d’Agadir. A moins qu’il ne s’agisse d’un compagnon devenu trop encombrant... Source
  20. Clark Woodsby a réussi à tuer un alligator gigantesque: plus de 3,5 mètres de long et 325 kilos sur la balance. "Quand on l'a vu, on a très vite compris que c'était un monstre", explique cet homme originaire de Lakeland, en Floride. Aperçu dans les environs, l'alligator inquiétait les habitants de ce coin paisible. Clark Woodsby, spécialiste des alligators dans la région, a été appelé pour le maîtriser. "Nous l'avons amadoué avec un cri électronique, qu'il a entendu depuis le lac. Il est ensuite venu vers nous." Finalement, l'alligator a été maîtrisé à l'aide d'une arbalète. Source
  21. Relayée par le CPIE Touraine-Val de Loire, une campagne de sensibilisation du public aux amphibiens est lancée sur le plan régional. Avis aux propriétaires de mare ! Vous hébergez peut-être chez vous un dragon sans le savoir… Un dragon ? Oui. Enfin, un triton, le dragon de nos mares. Pour vous faire découvrir cet animal passionnant, l'Union régionale des centres permanents d'initiatives pour l'environnement du Centre lance la campagne « Un dragon ! Dans mon jardin ? » auprès de toutes les communes de la région Centre. Elle offre ainsi à tous les particuliers, professionnels et collectivités de la région la possibilité d'inventorier les amphibiens présents dans leurs mares. Pour cela, un spécialiste des grenouilles et autres crapauds se déplacera gratuitement chez les personnes volontaires pour dénombrer ensemble les espèces qu'elles hébergent. Mais qu'est-ce qu'un amphibien ? Les amphibiens sont des animaux possédant une « double vie », aquatique et terrestre. Ils vivent dans l'eau sous forme de larves (têtards) en respirant avec des branchies, puis après une métamorphose au cours de laquelle leurs poumons se développent, ils mènent une vie terrestre dans les jardins, les bois et les prairies près des zones humides. Vous les connaissez mieux sous les appellations de crapaud, grenouille, triton ou encore salamandre. Mais savez-vous que ces animaux sont également des prédateurs très utiles, en consommant une foule d'invertébrés peu appréciés par l'homme (moustiques, limaces…) ? Une faune riche mais menacée On compte actuellement 21 espèces d'amphibiens en région Centre, soit deux tiers des espèces présentes en France. Cette diversité s'explique par la présence de milieux naturels accueillants et par l'influence océanique de notre climat. En revanche, toutes ces espèces sont en régression. La principale cause de déclin des amphibiens est liée à la dégradation des milieux naturels sous l'effet de l'urbanisation, de l'uniformisation agricole, du drainage des zones humides… D'autres facteurs viennent également se rajouter, comme les pollutions, la mortalité routière ou le réchauffement climatique. Comment sauvegarder les amphibiens ? Il existe de nombreuses actions qui peuvent être mises en place par les propriétaires de mare… ou les personnes désireuses de créer un trou d'eau dans leur jardin. Les zones humides sont d'incroyables réservoirs de biodiversité, préservez-les et évitez d'y introduire des poissons, tortues ou canards, qui sont autant de prédateurs pour les amphibiens. Pensez à laisser un cordon de végétation naturelle au bord de votre bassin. Sur votre terrain, n'utilisez pas de pesticides pour ne pas contaminer l'eau de votre mare. Sur les communes d'Indre-et-Loire, c'est le CPIE Touraine-Val de Loire qui relaie cette opération. Pour plus d'informations ou pour s'inscrire dès maintenant et programmer une rencontre : CPIE Touraine-Val de Loire, abbaye de Seuilly, tél. 02.47.95.93.15. Source
  22. Des biologistes belges de l'Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB) ont découvert au Vietnam trois phasmes encore inconnus. L'un d'eux, avec ses 32 cm de long, est le deuxième plus grand insecte actuel de la planète. Deux des nouvelles espèces, Phryganistria tamdaoensis et Phryganistria heusii yentuensis, peuvent être observées dans le vivarium du muséum des Sciences naturelles, a annoncé jeudi l'IRSNB dans un communiqué. Le Phryganistria heusii yentuensis mesure 32 cm de long (54 avec les pattes avant tendues), ce qui en fait le deuxième plus grand insecte vivant décrit à ce jour. Le premier, Phobaeticus chani, est aussi un phasme et mesure près de 36 cm, indique l'Institut. Les biologistes ont pu récolter des mâles, des femelles et des œufs, et peuvent donc en élever en captivité pour mieux les étudier. L'expédition a également livré des dizaines d'espèces non encore décrites, ce qui va permettre au minimum de doubler le nombre d'espèces de phasmes du Vietnam connues. Ces trois nouveaux phasmes sont décrits dans la revue en ligne European Journal of Taxonomy. "En étudiant les phasmes en captivité, on comprend mieux leurs différents stades de croissance, leurs comportements, leur structure corporelle et leurs variations de couleur", explique Joachim Bresseel, professeur à l'Athénée royal Horteco de Vilvorde et collaborateur scientifique à l'Institut. "Nous avons ainsi constaté que la couleur des mâles ne variait pas, contrairement à celle des femelles." Lors de leur expédition au Vietnam, les entomologistes ont également formé des biologistes locaux à la constitution de collections de référence d'insectes. Les scientifiques sur place peuvent ainsi identifier les espèces, surveiller la biodiversité et prévenir d'éventuels dégâts. Herbivores, la plupart des phasmes sont inoffensifs. (Belga) Source
  23. Un serpent pesant huit kilos et mesurant un mètre et demi, appartenant à un policier, a été battu à mort par le fokonolona à Ambo­hijafy Itaosy, samedi, après s’être attaqué à l’élevage d’un fermier. Le reptile s’est tapi sous une porcherie après avoir étranglé à mort deux cochonnets lorsque le fermier l’a retrouvé. Une semaine avant cette trouvaille, trois de ses poulets se sont volatilisés. Le fermier était en train de faire une désinfection croyant qu’une maladie frappait son élevage, lorsqu’il est tombé sur cet animal diabolique. Bien que son frère l’ait aidé, il leur a fallu trois heures pour le déloger de sa cachette. Furieux pour leur élevage, les deux frères se sont déchaînés sur le serpent à coups de bâton. « Des riverains se sont ensuite joints à eux », indique pour sa part Olivier Ramanitranja, du fokontany d’Ambohijafy. « Il a fallu l’intervention de la femme du policier pour qu’ils arrêtent. Ce dernier leur avait dit que le reptile était à son mari », poursuit le chef fokontany. Attaqué devant la gendarmerie par le fermier, le policier a payé 20 000 ariary pour les poulets dévorés par son serpent. Seth Andriamarohasina Source
  24. De nouvelles analyses génétiques relient au sein d'un même groupe les tortues, les oiseaux, les crocodiles et les dinosaures. ARBRE. C'est un véritable nouvel arbre généalogique des tortues que publient les chercheurs de l'Académie des sciences de Californie dans la revue Molecular Phylogenetics and Evolution. nouvel arbre phylogénétique proposé par les chercheurs. Image extraite de la publication. Ils placent les tortues (Testudines) dans un nouveau groupe phylogénétique baptisé "Archelosauria" dans lequel figurent également leurs parents les plus proches : les oiseaux (et leurs ancêtres dinosaures) les crocodiliens et regroupés au sein du clade des "Archosauria". Une quantité astronomique de données Ces résultats ont été obtenus grâce à une nouvelle technique de séquençage de l'ADN appelée UCE (éléments ultraconservés) disponible depuis 2012 mais qui commence tout juste à être utilisée par les scientifiques. "Ces nouvelles techniques améliorent considérablement notre capacité à résoudre les mystères de l'évolution nous donnant une image claire de la façon dont les animaux comme les tortues ont évolué" explique Brian Simison qui a pris en charge le traitement des données. Avec cette nouvelle technique, les chercheurs ont pu analyser l'ADN de tortues et de reptiles en se basant non pas sur quelques marqueurs comme c'est habituellement le cas mais sur plus de 2000 UCE et étudier l'ADN associé afin de dresser un arbre phylogénétique. "Cela représente une quantité astronomique d'ADN" souligne Brian Simison. FOSSILES. Les nouvelles données infirment les conclusions issues de l'analyse des fossiles qui dressaient une filiation tout autre pour les tortues. "Les fossiles sont essentiels pour nous montrer à quoi ressemblaient les tortues disparues mais ils ne dépeignent pas un portrait précis de l'évolution des tortues et des groupes qui leurs sont apparentés", explique James Parham, co-auteur de l'étude. Des études génétiques récentes basées sur le décryptage des micro-ARN avaient également établies une proche parenté entre lézards et tortues. travail place donc les tortues dans un nouvel arbre phylogénétique les associant aux crocodiliens, aux dinosaures et aux oiseaux. Voila plusieurs années que le débat dure et une seule étude, même si elle s'appuie sur des éléments génétiques précis et en nombre, ne suffira sans doute pas à le clore. Source
  25. Vendredi 14 novembre, 93 kg de viande de tortue, l'équivalent de deux ou trois animaux selon les douanes, ont été saisis (lire notre article ICI ). Ce mardi après-midi, les douaniers ont procédé à la destruction de la viande. Celle-ci a été broyée et mélangée aux déchets verts par la société Technival. La destruction s'est déroulée en présence de la presse. Les douaniers sont formels, selon eux, tout était là, aucun morceau ne manquait. Avant de passer au broyeur, les 90 kilos de tortues ont été recouverts d'un produit chimique. De cette façon, la viande est définitivement impropre à la consommation. Déposés dans le broyeur au milieu des déchets verts, les morceaux ont été réduits en miettes et mélangés aux brindilles de bois et de feuillages pour finir dans quelques mois en compost... Source
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