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Max|mum-leterrarium

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  1. A LA RECHERCHE DE LOTTI, LA TORTUE ALLIGATOR Un monstre d’un type nouveau est découvert dans un lac de la ville d’Irsee, en Allemagne.En effet, on rapporte qu’au week-end dernier, un enfant de 8 ans a été attaqué alors qu’il nageait tranquillement au lac. Il était blessé par une tortue alligator.La blessure de cet enfant était au niveau de son tendon d’Achille qui a été sectionné dans deux endroits. Les zoologistes affirment que ça ne pourrait être qu’une tortue alligator.Surnommée Lotti, cette tortue a effrayé les vacanciers et on n’approche même plus le lac. Lotti pèserait 14 kilos pour une taille de 40 cm de long.Lotti, recherchée !Tout le monde se met à la recherche de cette tortue, même les habitants. Le maire de la ville, Andreas Lieb, a même déclaré qu’il récompensera la personne qui trouvera la tortue, et ce par 1 000 euros.Mais, la mission s’annonce dure car cette tortue alligator est connue pour son don à se cacher dans les endroits les plus imprévisibles.Même les poissons seraient en danger. Pour les protéger, on a délocalisé 500 poissons dans un étang proche du lac, jusqu’à ce que Lotti soit capturée. Source
  2. Les araignées ont toutes leur personnalité Au sein d'une colonie d'araignées, chacune possède son propre caractère distinctif qui contribue à façonner son mode de vie individuel. Si quelques-unes ont tendance à partir au quart de tour et attaquer tout ce qui bouge, d'autres au contraire préfèrent attendre calmement et observer la situation. Des biologistes de l'université danoise d'Aarhus se sont penchés sur ces traits de personnalité caractérisant les différentes entités qui constituent le groupe social. Sur les 44.000 espèces d'araignées actuellement connues, seules une vingtaine s'organisent en groupe à l'intérieur desquels chaque membre coopère les uns avec les autres. "La grande majorité vivent de façon solitaire et sont très agressives envers les autres araignées, même celles de la même espèce" précise à Discovery News, Lena Grinsted coordinatrice des travaux de recherche. Dans le cadre de leur étude, les chercheurs se sont intéressés à l'une de ces espèces d'arachnides sociales : Stegodyphus sarasinorum, endémique de l'Inde, du Népal et du Sri Lanka. Leurs colonies, établies sur d'immenses toiles tissées entre des arbustes épineux, comptabilisent jusqu'à 200 spécimens. Au sein de cette organisation, les femelles oeuvrent ensemble à la réalisation des tâches quotidiennes, incluant la capture des proies, l'alimentation, les soins du couvain et l'entretien des soies de la toile. Durant deux mois, les chercheurs ont étudié l’organisation de 18 colonies différentes. Au sein de chacune de ces colonies, 40 individus ont été sélectionnés et marqués de points de couleurs afin de les distinguer. Le protocole de l’étude a consisté à caractériser le niveau d’audace et d’agressivité de chacun des membres sélectionnés. Pour tester l’intrépidité des araignées, les chercheurs ont simulé une attaque d’oiseau en soufflant de l’air sur la toile. Selon la réaction des sujets d’observation, les chercheurs leur ont attribué un niveau d’audace sur une échelle continue allant de "très timide" où le spécimen s’immobilise à "très téméraire" où le spécimen part à l’attaque. De la même façon, les biologistes ont testé l’agressivité des arachnides en les embêtant avec une baguette et en notant leur réaction allant de "l’araignée s’éloigne" à "l’araignée attaque". Les résultats, publiés dans la revue Proceedings of the Royal Society B., indiquent ainsi que les araignées ont bel et bien des personnalités différentes. Bien sûr, elles ne sont pas aussi complexes que celles de l'homme, mais elles se définissent par des différences de comportement, cohérents dans le temps et dépendant du contexte. Selon les chercheurs, les araignées de la colonie plus imposantes seraient plus audacieuses et responsables de l’attaque des proies. En revanche, les plus frêles et timides seraient reléguées aux soins de la couvée. Source
  3. Quand les vipères prolifèrent dans les hameaux situés le long de la voie SNCF Depuis une dizaine d’années, les vipères prolifèrent dans le village de Châtillon-en-Dunois. Les habitants s’inquiètent de leur présence.Ce sont des animaux de compagnie dont les habitants de Châtillon-en-Dunois se passeraient bien. D'autant plus que le phénomène s'est accentué depuis une dizaine d'années : des vipères, de plus en plus nombreuses, ont élu domicile dans ce village d'environ 760 habitants.Les serpents ont leurs coins préférés. Peu présents dans le bourg, on les trouve surtout dans les hameaux situés aux abords de la ligne TGV. La raison est simple : les cailloux chauds qui composent le ballast de la voie SNCF, sont appréciés par les vipères qui prolifèrent en cas de fortes chaleurs.Alain Rosse, premier adjoint au maire et agriculteur au Puisset, un hameau de Châtillon-en-Dunois a déjà rencontré plusieurs de ces serpents : « Il y a quelques années, j'en ai retrouvé un écrasé sur le parking de la salle des fêtes. Comme quoi, on en trouve aussi dans le bourg ! J'en ai trouvé deux aussi dans mon champ, lorsque je passais avec mon tracteur. »« Il aurait pu mourir »Cette prolifération inquiète les habitants. Il y a cinq ans, le chien d'Alain Rosse, qui était âgé d'à peine un an, s'est fait mordre par une vipère. « Elle était dans la cour de la ferme, près d'un mur. Le chien l'a fixée puis il a voulu l'attraper. Il l'a prise dans sa gueule. La vipère l'a mordu à la babine. Une heure après, son cou a doublé de volume. Je suis allé en urgence chez le vétérinaire. Il aurait pu mourir. »Le chien d'Alain Rosse a mis quinze jours à s'en remettre. Même s'il concède que des vipères, « il y en a toujours eu dans les champs », l'élu a néanmoins constaté que leur présence s'est accentuée avec la création de la ligne à grande vitesse.Située, juste derrière cette ligne, l'entreprise Modulobase, rénove et retape des bungalows. Hamet, 23 ans, et Thomas, 22 ans, y travaillent. Entre ces préfabriqués juchés les uns sur les autres, ils ont retrouvé une vipère, au mois de juin. « Nous sommes tombés nez à nez avec une seconde, dans le local qui nous sert pour le café », explique Thomas. « Elle était petite, peut-être quinze centimètres, et pas plus grosse qu'une cigarette. » Les deux hommes lui ont coupé la tête. Source
  4. La tortue Ariti passionne les scientifiques Secourue à Tahiti et relâchée en mai dernier, cette tortue caouanne équipée de deux balises satellites a parcouru plus de 2 000 kilomètres. Ariti est passée par les îles Cook, Niue, Tonga et continue son chemin vers des aires d'alimentation aux alentours de Fidji.Nos collègues anglophones ont pu contacter Cécile Gaspar, docteur vétérinaire au Ministère de l'environnement de Polynésie française, qui nous parle de l'intérêt des scientifiques pour ce voyage épique de la Caouanne.GASPAR : « C'est vraiment intéressant. Pas seulement pour son voyage, mais parce que c'est très rare de rencontrer ces tortues autour des îles de Tahiti et de Moorea. Nous voulions vraiment avoir confirmation de leur mode de vie, savoir combien de temps elle allait rester dans les eaux de Polynésie française ou si elle allait s'en aller tout de suite vers l'ouest, vers Fidji comme elles le font habituellement.C'est donc une première pour nous de pouvoir recueillir des informations précieuses avec l'aide de la NOAA (l'Administration nationale atmosphérique et Océanique) et le PROE (Programme régional océanien pour l'environnement).C'est très intéressant de voir où cette tortue se dirige et de quel groupe elle fait partie en matière de groupes génétiques. »Relâchée en mai dernier à Teahupoo, Ariti effectue depuis une ligne droite toute seule en direction de Fidji. Est-ce que les Caouannes ont l'habitude de voyager ainsi, en solitaire ?GASPAR : « Oh oui, en fait elles vivent pour ainsi dire en solitaire et elles font d'énormes migrations, elles voyagent beaucoup en fonction de leur espèce et de leur cycle de vie.Le tout est de savoir pendant combien de temps l'émetteur va nous transmettre des données. Est-ce qu'elle va s'installer dans une zone de nourrissage autour de Fidji qui est quand même très loin. Ou est-ce qu'elle va continuer son chemin et à la même vitesse qu'elle le fait actuellement. C'est vraiment très intéressant. Elle été tout de suite droit directement vers l'ouest. »Est-ce qu'elle va continuer son chemin et à la même vitesse, se demandait Cécile Gaspar. Et bien ce chemin pour l'instant c'est un peu plus de 2 000 kilomètres en un peu plus de 70 jours. Est-ce une vitesse de croisière habituelle pour les Caouannes ?GASPAR : « Oui, c'est assez habituel. Elle a fait ça en 73 jours et c'est assez normal. Même les tortues juvéniles voyagent beaucoup comme ça. Ce qui est intéressant de voir, c'est qu'elle semble programmée pour aller à un endroit bien précis et elle ne dévie pas, ni à droite ni à gauche. Elle y va tout droit.Et je pense qu'une collaboration avec toutes les nations océaniennes du Pacifique est très importante dans ce cas bien précis parce que ces tortures sont un lien entre nous tous et tous nos programmes de conservation. » Source
  5. Une tortue alligator attaque un enfant de huit ans en Allemagne Un garçon de 8 ans a été attaqué dans un lac près de la ville allemande d’Irsee. Après avoir procédé à des analyses sur la morsure, les experts en ont conclu que l’attaque avait été perpétrée par une tortue alligator. La peur s’empare de toute la ville. Une récompense de 1.000 euros est promise à celui ou celle qui capturera l'animal. Les tortues sont connues pour être des animaux dociles et inoffensifs, pourtant quelques espèces sont carnivores. Elles consomment généralement des charognes, des rongeurs, des poissons ou des insectes. L'une d'entre elles est particulièrement dangereuse et féroce. Un cas d'attaque a été recensé en Allemagne. Le reptile a sectionné le tendon d'Achille d'un enfant de huit ans à deux endroits après une morsure. Le garçon se baignait dans un lac lors de l'attaque. Face à un tel spécimen les riverains n'osent plus se baigner. Une espèce trop dangereuse interdite depuis 1999 L'animal possède un bec très puissant et est capable de briser une pastèque à la simple force de sa mâchoire. Il dispose également de griffes acérées pour déchiqueter ses victimes et peut peser jusqu'à 100 kilos pour une longueur de 75 centimètres.Les autorités ont d'ores-et-déjà lancé une traque pour retrouver le reptile, mais aucune trace n'indique qu'il serait encore dans les parages. La ville d'Irsee promet 1.000 euros à toute personne qui capturera la tortue. Quant à son propriétaire, il ne risque pas de la récupérer de sitôt, il est interdit de posséder une telle espèce animale depuis 1999. Source
  6. Deux alligators déménagent au zoo de Budapest Pour transporter le plus gros de ces animaux dans son nouvel enclos, dans le parc zoologique de la capitale hongroise, il a fallu huit paires de bras et un peu de courage. En Hongrie comme ailleurs, déménager des alligators demande toute une organisation. Les pompiers sont venus donner un coup de main au personnel du zoo de Budapest, mardi 13 août 2013, pour amener les reptiles dans leur nouvel habitat.Pour descendre le plus gros des deux crocodiliens dans sa fosse, il aura fallu pas moins de huit paires de bras. Une fois l’animal dans son enclos, ses gardiens ont défait toutes les sangles qui le gardaient immobile. L'alligator n'a pas semblé particulièrement perturbé et, placide, n'a pas tenté de s’attaquer aux personnes autour de lui une fois ses mâchoires libérées. L’opération s’est ensuite avérée plus facile pour le plus petit animal.Toutes ces précautions prises par les Hongrois ne sont pas inutiles. En août 2012, des crocodilesont dévoré un gardien imprudent dans un parc animalier de Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire. Source
  7. Alerte à la tortue en Bavière Une tortue s’attaque aux baigneurs dans un lac de Bavière. Après la morsure d’un enfant au tendon d’achille, le plan d’eau a été fermé à la baignade. Les pompiers sont toujours à la recherche de l’animal, introuvable. Ils sont allés jusqu‘à retirer l’eau du lac. Le maire de la petite commune d’Irsee a même offert une récompense de 1000 euros à celui qui l’attrape. Source
  8. La silencieuse agonie des tortues marines du Sud-ouest La commercialisation et la consommation des tortues marines sont en recrudescence depuis 2009 dans le Sud-Ouest de l’île. Profitant de la défaillance des autorités, trafiquants et commerçants illicites opèrent en toute impunité.Les tortues marines dans le Sud-ouest de l’Île disparaissent, s’éteignent et meurent à petit feu. Tous les jours, Ramaria en fait cuire à peu près une pour sa gargote sise à Mahavatse II, Toliara, tout près du bureau de la brigade de la sécurité routière de la gendarmerie. Elle n’est pas la seule à proposer à ses clients ce plat dont la loi interdit la capture. D’autres gargotiers de la ville en servent, tandis que des marchands ambulants en vendent dans les marchés.La capture et la vente de ces espèces protégées ont repris de plus belle à Toliara, depuis 2009. Selon Gaëtan Tovondray, de l’Organisation mondiale de la protection de l’environnement (WWF) de Toliara, cinq à six tortues marines sont tuées par jour pour le commerce, actuellement. « Lors des manifestations politiques, des orateurs avaient incité les gens à la désobéissance civile, y compris la bravade des interdictions sur la consommation des fano, une habitude alimentaire locale », explique Rafrà, habitant de la Cité du Soleil.Tiana Andriambola, chef de service des opérations et de communication auprès du Centre de surveillance des pêches (CSP), autorité coordinatrice des activités et opérations de suivi, de contrôle et de surveillance des pêches, confirme que des tortues disparaissent à Madagascar. « Des scientifiques, venant d’autres pays, marquent les tortues marines, afin d’étudier leur mouvement migratoire. Mais ces tortues disparaissent après leur passage à Madagascar », déplore-t-il. « Cela veut dire que ces tortues sont tuées », conclut-il.À la suite de l’« autorisation » donnée sur la place publique, le CSP choisit de laisser les choses se faire. « Contrairement à la gestion du cas du Nord-ouest de l’Île, nous n’intervenons pas dans le Sud-ouest dans cette condition», affirme Tiana Andriambola, face aux infractions avérées. « Des vendeurs de viande de tortue marine opèrent juste à côté du camp de la gendarmerie. Cela veut tout dire… », lâche-t-il. « Les tortues marine deviennent un outil politique », observe-t-il.Aucun dossier relatif à la pêche ou à la vente de tortues marines n’a été transmis aux Parquets des tribunaux d’Ampanihy et de Toliara, ces dernières années. Un magistrat auprès de l’une de ces juridictions indique, pourtant, que « la seule détention de tortues marines constitue une infraction ». À l’en croire, les contrevenants s’exposent à une peine de prison de six mois à deux ans et/ou à des amendes allant de 10 à 50 millions d’ariary. D’autres facteurs permettent la poursuite du trafic des tortues marines dans le Sud-ouest. Pour Lovasoa Dresy, directeur de parc à Madagascar national park (MNP) à Toliara, il « serait incongru d’affirmer que les moyens déployés sont suffisants pour lutter contre ce trafic, vu l’étendue de la zone et le mode opératoire des contrevenants qui exploitent les failles du système ». Il constate « le manque de volonté politique pour stopper cette commercialisation » ainsi que l’« absence de synergie entre toutes les entités ».Les forces de l’ordre plaident la « méconnaissance des textes ». Stratégie à l’épreuve« Les gendarmes ignorent que les tortues marines sont aussi protégées comme les tortues terrestres. Les responsables devraient nous en informer car nous ne sommes pas au courant [des textes sur l’interdiction de capture, de transport et de vente des tortues marines] », prétend une source autorisée au sein de la Circonscription interrégionale de la gendarmerie à Toliara.Victor Razaka, directeur régional du ministère de l’Environnement et des forêts dans le Sud-ouest, soulève le « flou » autour des textes régissant la protection des tortues marines. « Ces reptiles à carapace sont inscrits dans l’Annexe I de la CITES. Or, cette convention ne régule que le commerce extérieur», analyse-t-il. Selon lui, la loi malgache « est vague sur la question de la consommation locale de la viande de tortue marine ». Aucun texte ne précise clairement si elle peut être consommée ou pas, même si pour le ministère, la consommation est interdite », soutient-il.Victor Razaka concède le « manque de moyens » face aux critiques dont fait l’objet l’Administration. À l’entendre, sa direction ne dispose que d’un seul agent pour couvrir 6 000 km2. Ainsi, le CSP affecte un de ses agents pour appuyer le directeur régional de la Pêche et des ressources halieutiques pour la surveillance d’une zone côtière de 450 km.La gestion de l’environnement est transférée à d’autres entités, et des groupements locaux collaborent avec les organisations de conservation. Des structures d’alerte sont mises en place dans les régions d’origine ou de passage des trafics de tortues. Mais la stratégie adoptée tarde à porter ses fruits.Hagay, indicateur à Antsikoroke, un des lieux « fournisseurs» de tortues marines, se plaint d’un « manque de moyens et de motivation ». « Les gens comptent sur les dina [convention locale prévoyant des amendes contre les contrevenants], mais comme ils ne sont pas appliqués, les gens ne perçoivent pas la part qui doit leur revenir, d’où leur déception », confirme Manitsindraza, adjoint au maire d’Androka. « Les indicateurs ne vont pas risquer leur vie alors qu’ils ne gagnent rien en effectuant ces travaux de surveillance », renchérit Christophe Veloson, secrétaire général de la commune d’Itampolo.La préservation de l’harmonie sociale met à l’épreuve le système de surveillance. Ravalomanda Andrianarivony, maire d’Androka, évoque la « loi du silence ». « Ceux qui sont chargés d’appliquer les sanctions et ceux qui consomment la viande de fano vivent ensemble et cohabitent », décrit Victor Razaka. « Nous serons mal vus si nous les dénonçons », reconnaît d’ailleurs Hagay.Afin de justifier que les tortues marines finissent « quelquefois » dans leur marmite, les habitants des villages du Sud de Toliara invoquent la capture accidentelle. « Si nous en capturons une accidentellement, que voulez-vous qu’on en fasse si ce n’est pour la manger », plaide Léandre, pêcheur à Itampolo. Hagay avoue ne pas s’interdire de consommer de la viande de tortue marine à l’occasion. « Pourquoi devons-nous nous soumettre à ces pressions sur l’interdiction des fano alors qu’à Toliara les gens peuvent consommer et vendre les tortues marines sans être inquiétés », s’insurge Kamara, habitant d’Itampolo.Un équilibre à trouverLes relations des pêcheurs Vezo avec les tortues marines ont un aspect cultuel et culturel. « Pour eux, elles ont les mêmes valeurs culturelles que les zébus », indique Tiana Andriambola, d’où leur appellation « aomben-driake ». Benjamin Pascal, auteur d’une thèse sur « Les enjeux locaux de la gouvernance sur le littoral sud-ouest de Madagascar » rappelle que la capture et la consommation des tortues de mer doivent alors obéir à des rituels précis.Avec l’apparition d’un réseau de commercialisation des tortues marines, les pratiques rituelles sont peu à peu abandonnées. Les spécialistes conviennent, cependant, que ce n’est pas pour autant que la consommation de subsistance liée à la culture doive être interdite. « Il faut trouver l’équilibre entre l’aspect cultuel et culturel autour des tortues marines et l’engagement international du gouvernement », suggère Tiana Andriambola.Berthin Rakotonirina, océanologue, spécialiste des tortues marines à l’Institut halieutique et des sciences marines (IHSM), estime que « le but n’est pas de priver les populations côtières malgaches de leurs habitudes alimentaires, socio-économiques et culturelles se rapportant aux tortues marines mais plutôt d’essayer de pérenniser autant que possible ces habitudes ». Il prône une protection qui permettra la reconstitution de stock de tortues marines. Celui-ci pourra alors « faire l’objet de prélèvements documentés qui pourront constituer un apport non négligeable tant en nourriture qu’en huile ou peaux aux générations locales actuelles et futures », conclut l’enseignant-chercheur.Impliquer les communautésDans le but de protéger plus efficacement l’environnement, l’État a opté pour la politique de transfert de gestion des ressources vers les communautés locales. Celles-ci sont généralement encadrées et appuyées par des organisations nationales ou internationales de conservation. Les tortues marines n’échappent pas à cette politique, et les organisations de protection s’appuient sur les habitants des localités riveraines de leurs habitats pour en assurer la préservation.Dans les aires protégées marines, par exemple, Madagascar national park (MNP) s’appuie sur le comité local du parc (CLP). Ses membres, issus des communautés riveraines du parc, sont répartis le long de celui-ci. Ils organisent des patrouilles et sensibilisent les membres de leur communauté.« Ce sont nos ambassadeurs auprès de chaque fokontany où ils vivent respectivement », explique Lovasoa Dresy, directeur de parc auprès de MNP. « Lorsqu’ils recensent des cas de braconnage, ils avertissent leurs chefs de secteur qui rapportent directement au niveau de la direction du parc », précise-t-il.Mais le rôle des communautés ne se limite pas à la surveillance. Elles sont aussi encouragées à protéger leur environnement en limitant l’exploitation des ressources. En plus de recruter des agents locaux pour assurer la surveillance du littoral pour le compte de WWF, par exemple, l’Association intercommunale pour le plateau mahafaly (AICPM) sert de structure de concertation et d’accompagnement dans la mise en place de transferts de gestion des forêts aux communautés locales. Toujours avec l’appui des organisations de conservation, comme le WWF, Tany Meva ou le PGME, l’AICPM propose aux communautés riveraines aux habitats des tortues marines des activités alternatives à l’exploitation des ressources marines. Source
  9. Il y a des serpents mais pas de vipères à Toulouse Depuis 2009, «SOS Serpents» récupère les serpents qui s’égarent dans les jardins et réconforte les particuliers qui ne parviennent pas à admettre que les vipères ont disparu de Toulouse.«Il y a un serpent dans mon jardin !» Régulièrement sollicités par cette phrase criée dans le combiné, les herpétologues de l’association Nature Midi Pyrénées ont fini par transformer l’appel au secours en nom de baptême de leur groupe de bénévoles. Créé en 2009, «Il y a un serpent dans mon jardin» répond aux appels des habitants confrontés à la présence imprévue d’un serpent sur la terrasse, dans le salon ou sur les plates-bandes. Depuis 2011, le groupe également appelé «SOS Serpents» intervient à la demande des pompiers. Les bénévoles sont dans toute la région. Mais c’est autour de Toulouse que les appels sont les plus nombreux... «Les gens sont paniqués» «En zone rurale, les gens ne nous sollicitent pas, car ils ont tendance à tuer les serpents comme ils l’ont toujours fait. Pourtant, que ce soit des vipères ou des couleuvres, toutes les espèces sont totalement protégées depuis 2007», constate Pascaline Silande, bénévole à SOS Serpents.Depuis début 2013, le groupe a été sollicité à une cinquantaine de reprises dans des circonstances qui se répètent. «En général, les gens sont paniqués. Nous leur demandons de nous décrire l’animal. Très souvent, c’est une couleuvre. Nous leur expliquons que ce n’est pas dangereux mais cela ne suffit pas pour les apaiser. Lors de notre intervation, nous capturons le serpent et nous le remettons en liberté dans le jardin ou dans un rayon de 50 mètres car la loi interdit également de les déplacer.» La couleuvre se faufile jusque dans les salons Autour de Toulouse, les risques de faire une mauvaise rencontre sont d’ailleurs quasi inexistants.Sensibles aux pesticides et a l’altération de leur milieu de vie par l’intensification de l’agriculture et l’urbanisation, les vipères ont disparu.«En Haute-Garonne, il en reste encore quelques-unes dans le piémont Pyrénéen et éventuellement en forêt. Mais très rarement.» Pour 2012, les herpétologue n’on t été contactés qu’une ou deux fois pour de vraies vipères. «Ces appels venaient des Pyrénées. Nous n’en avions aucun pour la Haute-Garonne et nous n’en avons pas eu pour cette année».Parmi les serpents qui paniquent les Toulousains, la couleuvre jaune et verte de parfois 1,50 mètre n’hésite pas à rechercher la fraîcheur jusque dans les salons. Espèce la plus commune du département, elle y supplante la couleuvre vipérine qui, bien qu’inoffensive, ressemble un peu trop à sa cousine la vipère. La douce couleuvre à collier est troisième. Alors, comme c’est souvent le cas, votre chat ramène un serpent à la maison, pas de panique, c’est sûrement une couleuvre qu’il aura de toute façon beaucoup de mal à avaler.B.dv. Source
  10. Les serpents et les vipères en Mayenne La Mayenne compte deux espèces de vipères (l’aspic et la péliade) et quatre espèces de couleuvres (d’esculape, à collier, vipérine, coronnelle lisse).La couleuvre d’esculape est le serpent que l’on rencontre le plus souvent en Mayenne. C’est aussi le plus grand (jusqu’à 1,63 m) et c’est ce qui impressionne. On peut le voir traverser une pelouse, s’approcher des habitations ou se chauffer au soleil. Et c’est un bon grimpeur qui se réfugie facilement dans les greniers.Les vipères sont beaucoup plus rares et leur population est en déclin : elles ont été classées comme « vulnérables ». En Mayenne, la vipère aspic est surtout présente dans le sud-est du département et dans la vallée de l’Erve Source
  11. Des espèces sans danger, réitèrent les experts LES SERPENTS ONT LA COTE DANS LES MOULINSUne semaine après que deux jeunes enfants de Campbellton eurent été étranglés par un python, le caractère monstrueux et inusité du drame continuait d’alimenter les médias. Dans la région des Moulins, le fait de posséder un serpent comme animal de compagnie est d’ailleurs chose commune, tout comme le fait d’en retrouver en vente dans les animaleries.À cet effet, le journal La Revue a contacté l’ensemble des animaleries du territoire pour constater non seulement que la plupart d’entre elles vendent des serpents, mais qu’il y a aussi une bonne demande pour ce type d’animal. Ils sont toutefois vendus bébés, et les espèces pouvant potentiellement atteindre la barre des 6 pieds ne sont pas vendues à n’importe qui : les acheteurs sont alors informés et outillés au mieux des connaissances de l’animalerie.Sur Internet toutefois, des gens de tous azimuts, éleveurs ou propriétaires souhaitant se départir de leur animal, vendent avec beaucoup de facilité des serpents de tous genres. Le 7 août, sur le site LesPAC, il était même possible de se procurer un boa constrictor de 6 pieds pour moins de 300 $ auprès d’un particulier de Mascouche. L’animal, qui a à peine 4 ans, peut atteindre l’âge de 35 ans et donc grossir encore plus s’il est alimenté dûment.Outiller animaleries et propriétairesLa situation ne semble toutefois pas inquiéter Marylin Defoy, propriétaire d’Accès Animal et préposée à l’Animalerie Bouffe-Tout, bien qu’elle soit d’avis qu’un plus grand travail d’information et de sensibilisation doive être fait auprès des instances gouvernementales, des animaleries et des propriétaires de reptiles. «Le problème, ce n’est pas le serpent, mais plutôt l’être humain qui décide de se procurer une race de serpent qui, par son venin et sa force, peut représenter un danger pour lui. Il doit alors être bien informé et outillé pour encadrer son serpent, et ce ne sont pas toutes les animaleries qui sont en mesure d’épauler les clients à cet effet.»Selon Mme Defoy, véritable spécialiste des serpents, il existe au bas mot 2 900 espèces de serpents, dont seules 400 pourraient représenter un danger pour l’être humain, en raison de leur venin et de la taille qu’ils peuvent atteindre. «J’ai personnellement plusieurs serpents, dont un python de Birmanie de 12 pieds que j’utilise justement pour montrer aux gens que ce n’est pas le type d’espèce qu’ils doivent se procurer s’ils souhaitent avoir un serpent. Ce ne sont pas tous les serpents qui sont faits pour la captivité et la cohabitation humaine», insiste la jeune femme qui a grandi à Terrebonne et qui, en raison de la règlementation municipale, a été contrainte d’emménager à Saint-Calixte pour y élever les 105 espèces animales «hors du commun» d’Accès Animal.La faute à «l’être humain»La Mascouchoise Maryse Beaulieu, responsable de la section Rive-Nord d’Éducazoo, qui dessert notamment Terrebonne et Mascouche, est du même avis. «L’incident survenu à Campbellton est une exception à la règle, comme un éclair qui tombe sur une personne : ça n’arrive jamais, et ça n’arrivera probablement plus jamais. Parce que pour qu’un serpent réagisse de cette façon, il faut qu’il ne soit pas bien, soit en raison de la mauvaise condition de ses habitations, soit parce qu’il est sous-alimenté, soit parce que les conditions de cohabitation avec son propriétaire sont inappropriées.»Dans tous les cas, c’est l’être humain qui est fautif, toujours selon Mme Beaulieu. «Souvent, les animaleries ne sont pas assez bien encadrées pour conseiller les gens lorsqu’ils achètent des serpents ni même pour décider des espèces qu’elles doivent vendre. J’ai récemment vu des anacondas en vente dans une animalerie. Ce type de serpent, à maturité, peut avoir raison d’un bovin. D’où l’importance de revoir la réglementation en ce qui a trait à la vente et la possession de certains serpents. Ce sont des animaux populaires auprès des gens, mais il faut savoir quoi se procurer et comment s’en occuper. Parce que ça demeure un animal, et qu’un animal réagit par instinct.»Une règlementation inadéquateMme Defoy croit que les villes, qui interdisent actuellement pour la plupart tout boïdé, soit tout serpent dans la famille des pythons et des boas, n’ont pas une réglementation adaptée à la réalité du milieu. «Il y a des pythons comme le python royal qui sont tout à fait inoffensifs et qui, à maturité, ne dépassent pas la taille d’une couleuvre. Ils sont encore moins dangereux qu’un chat ou un chien. Ce n’est donc pas sur la base de la famille de l’espèce qu’il faut élaborer la loi, mais bien sur la taille que l’animal peut potentiellement atteindre et sur sa force.»Et à cet effet, Mme Beaulieu croit que cette décision devait être du ressort du gouvernement plutôt que des municipalités, et qu’on devrait adopter une loi claire à l’échelle nationale. «Je demeure à Mascouche où il est interdit d’avoir des pitbulls et j’en croise dans la rue. La réglementation municipale ne changera rien : pour que les gens n’aient plus d’espèces potentiellement dangereuses, elles doivent être interdites de vente. Et pour qu’elles soient interdites de vente, seul le gouvernement a un réel pouvoir.» *** La règlementation municipale ignorée…À Mascouche, le règlement 1142 interdit tout animal sauvage décrit dans l’article 1 comme étant un animal qui, à l’état naturel, vit dans les bois, le désert ou la forêt, descriptif auquel répondent toutes les familles de serpents. À Terrebonne, l’article 13 du règlement 3500 interdit à toute personne de garder en captivité ou dans un immeuble un animal sauvage appartenant notamment aux catégories suivantes : les vipéridés, les serpents de la famille du python et du boa, les reptiles venimeux et les crocodiliens. Les propriétaires fautifs s’exposent à des amendes, alors que le service de police peut capturer et garder ces animaux. En regard de cette réglementation, il demeure donc surprenant de voir qu’autant de ces espèces sont propriété de citoyens et sont même vendues en animaleries, d’autant plus que les animaleries sont aussi soumises à cette réglementation municipale et ne font pas l’objet d’exemption à la loi. Seuls les zoos, les hôpitaux vétérinaires, les universités ou collèges d’enseignement, les cirques et les studios de cinéma et télévision peuvent obtenir des permis leur permettant de garder l’un ou l’autre de ces animaux. Source
  12. Un immense boa retrouvé errant dans les rues d’Avignon Un homme découvre dans la nuit un boa de 2,50 mètres devant son domicile. Récupéré par les pompiers, il attend ses parents au poste de secours d’Avignon. Mardi, à 3h20 du matin un Avignonnais pousse son portail et découvre... un énorme serpent. Les sapeurs-pompiers interviennent et récupèrent le reptile qui semble en bonne santé. Il s’agirait d’un boa constrictor ou d’un python n’ayant pas encore atteint sa taille adulte, raconte La Provence.Ces espèces de reptile aux mœurs crépusculaires se nourrissent de petits rats, chauve-souris, oiseaux, lézards. Une morsure n’est pas venimeuse mais peut causer des infections bactériennes. L’animal peut également s’enrouler sur lui-même avant de tenter une attaque de constriction (action de compresser un organe pouvant provoquer son arrêt de fonctionnement), dangereuse pour l’homme.Les pompiers, formés au recueillement de ces nouveaux animaux domestiques, l’ont installé dans une glacière. Il attend sagement au centre de secours d’Avignon que les services du Vaucluse, prévenus de l’insolite découverte, retrouve le propriétaire. Source
  13. Les tortues se sont laissées attraper une dernière fois au Moulin-de-Vert Le travail scientifique de terrain arrive à son terme. Les études doivent déterminer les meilleures conditions pour réintroduire ce reptile. Les petites tortues genevoises au centre de l’attention des scientifiques depuis une dizaine d’années ont retrouvé leur calme vendredi dernier. Associées, les Université de Bâle, de Neuchâtel et la direction générale de la nature et du paysage de l’Etat de Genève ont achevé leur travail de terrain sur les tortues cistudes. Disparues puis réintroduites dans nos contrées, ces petits reptiles à sang froid font l’objet de la plus grande attention. Objectif: mieux les connaître et ainsi les réinsérer correctement dans leur environnement.Deux études pour mieux les réintroduireMatthieu Raemy, biologiste à l’Université de Bâle, mène une étude sur les origines génétiques des tortues cistudes et Charlotte Ducotterd, biologiste à l’Université de Neuchâtel, s'intéresse à l’incidence du climat sur l’espèce. «L’analyse génétique permet de déterminer leurs provenances, la manière dont elles se reproduisent et de savoir quels sont les spécimens les plus adaptés: ceux hybrides ou de souches? Ce que nous avons pu constater, c’est que les tortues se reproduisent sans égard pour leurs origines», précise le scientifique bâlois. Dans ce melting-pot génétique, le tout-venu est bienvenu.L’universitaire neuchâteloise observe, elle, le comportement des tortues en fonction de la température ambiante. «Je leur mets des balises sur la carapace. Les émetteurs donnent une flopée d’informations sur leurs déplacements en fonction de la température. Ensuite, je compare ces données avec d’autres sites en Suisse. Au final, je pourrai établir une carte des endroits favorables pour d’autres réintroductions de cistudes». La scientifique constate que le Moulin-de-Vert convient bien aux cistudes avec 350 spécimens recensés.Le basking, sport nationalLe temps maussade de la semaine dernière n’a pas aidé les scientifiques, car pour observer les reptiles, il faut du soleil. Les tortues débutent ainsi leur journée par le «basking»: « Elles se posent sur un tronc d’arbre mort et prennent les rayons. Seulement après, avec le plein d’énergie, elles se décident à faire quelque chose, comme se nourrir » précise l’inspecteur cantonal de la faune, Gottlieb Dandliker. Elles foncent alors dans l’eau, et avec un peu de chance pour les chercheurs, tombent dans les nasses, sorte de grands filets immergés pour piéger les tortues. Avec moins de soleil, la récolte est moins bonne.Charognard d'étangLes nasses peuvent révéler bien des surprises. «En sortant un piège, nous avons découvert un gros brochet. Mort. Une vingtaine de tortues l’ont dévoré en ne laissant que sa tête et ses arrêtes», se souvient Matthieu Raemy. C’est leur rôle dans l’écosystème, relève Gottlieb Dandliker. Charognards, ces reptiles mangent de tout et nettoient les restes. Source
  14. Campbellton: 300 personnes font leurs adieux aux frères Barthe CAMPBELLTON, N.-B. - Les funérailles des frères Connor, 6 ans, et Noah Barthe, 4 ans, tués par un serpent lundi dernier, se sont déroulées samedi après-midi en l'église Saint-Thomas, à Campbellton, au Nouveau-Brunswick.L'église surchauffée contenait plus de 300 personnes réunies dans la douleur à la suite de la mort des deux jeunes enfants.Auparavant, les deux familles s'étaient rendues au Salon funéraire Maher's afin de recevoir les condoléances de plusieurs centaines de personnes qui ont fait le pied de grue à l'extérieur du bâtiment, en attendant de voir les parents.Cette histoire a déclenché les passions les plus vives dans cette communauté de 7000 habitants au cours de la dernière semaine.Les deux enfants sont morts asphyxiés par un python de Seba qui s'était échappé de sa cage de verre, dans le logement où ils dormaient, au-dessus de l'animalerie Reptile Ocean, à Campbellton.Mercredi dernier, plus de 1000 personnes ont assisté à une veillée funèbre pour les deux petites victimes. Tout au cours de la semaine, plusieurs personnes ont déposé des fleurs et des oursons près de l'animalerie, en signe de support envers la famille Barthe.Écoute et simplicitéSamedi, le convoi funéraire a précédé plusieurs voitures dans ce décor vallonneux. D'un pas lent, parents et amis ont suivi le célébrant et le cercueil pour gravir les marches menant à cette église au style suranné.Le célébrant, le Père Maurice Frenette, aumônier de l'Hôpital régional de Campbellton, a eu de bonnes paroles pour les enfants et les parents.«Je crois que les parents ne veulent pas entendre des messages symboliques, a-t-il dit. Ce qu'il faut faire, c'est de rester le plus simple possible, de rester à l'écoute de ce que ces gens-là ont à vivre et de leur dire tout simplement que nous les accompagnons dans cette douleur, dans cette souffrance, une souffrance qui n'a pas de nom. Nous ne sommes pas capables de mettre un seul mot sur cette douleur que ces gens-là vivent présentement.»Il a ajouté qu'il ne fallait pas céder à la colère, ni accuser qui que ce soit dans cette affaire.À la communauté de Campbellton et des environs, le Père Frenette leur a dit que «vous avez démontré beaucoup de soutien depuis les événements de lundi dernier. Nous avons vu une communauté qui se tient et une communauté qui soutient».Le pasteur connaît bien ces drames puisqu'il a été aumônier militaire durant plus de 22 ans dans des pays dévastés par la guerre comme la Yougoslavie ou encore l'Afghanistan.Le panégyrique - le discours de louanges - a été prononcé par des amis de la famille des deux défunts. Ils ont parlé de la joie de vivre de Connor et Noah tout en affirmant que leur souvenir sera gravé à jamais dans la mémoire de tous les membres de la famille Barthe.Supporter la famille«Nous allons au service funèbre pour Mandy et Andrew (mère et père des enfants). Nous les connaissons tous les deux et nous voulons les supporter dans cette terrible épreuve», a expliqué Mme Constante Paradis, une amie de la famille, résidente de Campbellton rencontrée avant la cérémonie.Elle espère sincèrement qu'après le service de samedi, «la communauté sera là pour les aider, Mandy et Andrew, mais aussi Jean-Claude Savoie (propriétaire du Reptile Ocean). Ce n'est pas de sa faute ce qui est arrivé à Noah et Connor. Après tout, c'est un accident».Ces enfants étaient inséparables ont répété les gens tout au long de la dernière semaine: Connor et Noah étaient unis dans la vie de tous les jours comme ils le sont présentement dans la mort puisqu'ils reposent ensemble, dans un cercueil double. Après les funérailles, ils ont été amenés au cimetière de Tide Head, où la famille les a enterrés.Réglementation revueLe premier ministre du Canada, Stephen Harper, a promis vendredi que le gouvernement fédéral se pencherait sur la question de la réglementation concernant la possession d'animaux exotiques.Au total, 27 bêtes ont été saisies à l'animalerie Reptile Ocean. Quelques-unes ont dû être euthanasiées puisqu'il était impossible de les déménager alors que d'autres pourront être placées dans différents zoos au pays.Quant au propriétaire de la boutique, Jean-Claude Savoie, il a été rencontré par les enquêteurs de la GRC, mais aucune accusation n'a été portée contre lui.CAMPBELLTON, N.-B. - Les funérailles des frères Connor, 6 ans, et Noah Barthe, 4 ans, tués par un serpent lundi dernier, se sont déroulées samedi après-midi en l'église Saint-Thomas, à Campbellton, au Nouveau-Brunswick.L'église surchauffée contenait plus de 300 personnes réunies dans la douleur à la suite de la mort des deux jeunes enfants.Auparavant, les deux familles s'étaient rendues au Salon funéraire Maher's afin de recevoir les condoléances de plusieurs centaines de personnes qui ont fait le pied de grue à l'extérieur du bâtiment, en attendant de voir les parents.Cette histoire a déclenché les passions les plus vives dans cette communauté de 7000 habitants au cours de la dernière semaine.Les deux enfants sont morts asphyxiés par un python de Seba qui s'était échappé de sa cage de verre, dans le logement où ils dormaient, au-dessus de l'animalerie Reptile Ocean, à Campbellton.Mercredi dernier, plus de 1000 personnes ont assisté à une veillée funèbre pour les deux petites victimes. Tout au cours de la semaine, plusieurs personnes ont déposé des fleurs et des oursons près de l'animalerie, en signe de support envers la famille Barthe.Écoute et simplicitéSamedi, le convoi funéraire a précédé plusieurs voitures dans ce décor vallonneux. D'un pas lent, parents et amis ont suivi le célébrant et le cercueil pour gravir les marches menant à cette église au style suranné.Le célébrant, le Père Maurice Frenette, aumônier de l'Hôpital régional de Campbellton, a eu de bonnes paroles pour les enfants et les parents.«Je crois que les parents ne veulent pas entendre des messages symboliques, a-t-il dit. Ce qu'il faut faire, c'est de rester le plus simple possible, de rester à l'écoute de ce que ces gens-là ont à vivre et de leur dire tout simplement que nous les accompagnons dans cette douleur, dans cette souffrance, une souffrance qui n'a pas de nom. Nous ne sommes pas capables de mettre un seul mot sur cette douleur que ces gens-là vivent présentement.»Il a ajouté qu'il ne fallait pas céder à la colère, ni accuser qui que ce soit dans cette affaire.À la communauté de Campbellton et des environs, le Père Frenette leur a dit que «vous avez démontré beaucoup de soutien depuis les événements de lundi dernier. Nous avons vu une communauté qui se tient et une communauté qui soutient».Le pasteur connaît bien ces drames puisqu'il a été aumônier militaire durant plus de 22 ans dans des pays dévastés par la guerre comme la Yougoslavie ou encore l'Afghanistan.Le panégyrique - le discours de louanges - a été prononcé par des amis de la famille des deux défunts. Ils ont parlé de la joie de vivre de Connor et Noah tout en affirmant que leur souvenir sera gravé à jamais dans la mémoire de tous les membres de la famille Barthe.Supporter la famille«Nous allons au service funèbre pour Mandy et Andrew (mère et père des enfants). Nous les connaissons tous les deux et nous voulons les supporter dans cette terrible épreuve», a expliqué Mme Constante Paradis, une amie de la famille, résidente de Campbellton rencontrée avant la cérémonie.Elle espère sincèrement qu'après le service de samedi, «la communauté sera là pour les aider, Mandy et Andrew, mais aussi Jean-Claude Savoie (propriétaire du Reptile Ocean). Ce n'est pas de sa faute ce qui est arrivé à Noah et Connor. Après tout, c'est un accident».Ces enfants étaient inséparables ont répété les gens tout au long de la dernière semaine: Connor et Noah étaient unis dans la vie de tous les jours comme ils le sont présentement dans la mort puisqu'ils reposent ensemble, dans un cercueil double. Après les funérailles, ils ont été amenés au cimetière de Tide Head, où la famille les a enterrés.Réglementation revueLe premier ministre du Canada, Stephen Harper, a promis vendredi que le gouvernement fédéral se pencherait sur la question de la réglementation concernant la possession d'animaux exotiques.Au total, 27 bêtes ont été saisies à l'animalerie Reptile Ocean. Quelques-unes ont dû être euthanasiées puisqu'il était impossible de les déménager alors que d'autres pourront être placées dans différents zoos au pays.Quant au propriétaire de la boutique, Jean-Claude Savoie, il a été rencontré par les enquêteurs de la GRC, mais aucune accusation n'a été portée contre lui. Source
  15. La tortue de Floride peut être tirée Comme son nom l’indique, cette jolie tortue aux joues rouges n’a rien de Savoyard. Méfiez-vous de la tortue de Floride. Celle-ci possède de grandes capacités d’adaptation à tel point qu’elle grossit très vite contraignant souvent son propriétaire à s’en débarrasser dans un plan d’eau au mépris des règles en vigueur. Dans son nouvel environnement la tortue de Floride est sans pitié pour ses congénères d’une autre variété, les poissons, voire de petits oisillons. Pour faciliter la réintroduction de la tortue Cistude, la régulation de la tortue de Floride a été décidée. Les lieutenants de louveterie ont le droit de les abattre mais ce tir n’étant pas très glorieux, aucune communication n’a été faite sur le succès de cette opération… Source
  16. Un dernier adieu aux deux garçons tués par un serpent Des centaines de personnes se sont rassemblées samedi à Campbellton, au Nouveau-Brunswick, pour les funérailles des deux jeunes garçons tués par un serpent cette semaine, alors qu'ils dormaient dans un logement situé au-dessus d'une animalerie exotique.Le père Maurice Frenette, de l'église Saint-Thomas-d'Aquin, affirme que la cérémonie est un moment de pause et de rassemblement pour la famille de Noah et Connor Barthe, respectivement âgés de 4 et 6 ans, qui ont été retrouvés morts lundi matin après qu'un python se fut échappé de son vivarium situé dans l'appartement. Plusieurs résidants de cette ville de 7400 habitants sont venus présenter leurs condoléances lors d'une période de visite libre dans un salon funéraire, plus tôt samedi. Les deux garçons, qui étaient inséparables, seront enterrés dans le même cercueil, a précisé le maire adjoint Ian Comeau.Selon M. Frenette, les funérailles ne sont pas le moment d'attribuer des blâmes. «Nous ne sommes pas ici, aujourd'hui, pour porter un quelconque jugement ou pour tenter de trouver une réponse à l'enquête, mais nous sommes ici pour faire une pause et être en compagnie de la famille», a-t-il dit avant la cérémonie. L'église, qui peut accueillir environ 1200 personnes, était presque pleine pour l'occasion. Source
  17. Enfants tués par un serpent: la famille ne blâme pas le propriétaire CAMPBELLTON, - La famille des deux garçons qui ont été tués par un serpent lundi dernier, à Campbellton, au Nouveau-Brunswick, ne blâme pas le propriétaire du reptile.C'est ce qu'a indiqué à La Presse Canadienne le maire adjoint de la ville, Ian Comeau.M. Comeau explique que les proches de Connor et Noah Barthe réalisent que Jean-Claude Savoie «souffre énormément» lui aussi, à la suite de cette tragédie atroce.L'homme âgé dans la trentaine, propriétaire d'une animalerie exotique, est un voisin et ami de la famille. Son fils de trois ans jouaient souvent avec les deux jeunes victimes.Les deux garçons dormaient d'ailleurs dans le logement de M. Savoie, situé au dessus du vivarium, quand le python s'est échappé de son enclos pour aller tuer les deux enfants.Jean-Claude Savoie, qui n'a fait aucun commentaire public depuis le drame, possède son animalerie depuis une dizaine d'années.Une enquête criminelle a été instituée. Source
  18. Les serpents géants, un marché pour initiés (Québec) À la suite de la tragédie ayant coûté la vie à deux garçons de Campbellton au Nouveau-Brunswick - probablement tués par un python de Seba (python sebae) -, nous sommes partis à la chasse aux serpents géants. Y en a-t-il au Québec? Si oui, qui en possède, qui en vend, qui en importe? En fait, nous voulions savoir si la porte de votre voisin peut abriter une ménagerie pour le moins exotique et imposante. Suivez-nous sur la piste des pythons, des anacondas et autres boas constrictors.Répondons tout de go à une des principales interrogations : oui, il y est possible de débusquer la désormais tristement célèbre espèce de serpent géant, le python sebae, au Québec. Kevin Hamel, un Montréalais passionné de reptiles en tous genres, peut en témoigner; il en possédait deux qu'il a vendus à un autre fana.Alors, pourriez-vous nous révéler où les amateurs de serpents peuvent se procurer un reptile pouvant atteindre 6 mètres - peut-être jusqu'à 9 mètres - et peser aussi lourd qu'un humain? «C'est dans les conventions de reptiles la plupart du temps», nous oriente notre guide. «Certains reptiles sont plus faciles à obtenir à Toronto qu'à Montréal.»C'est justement dans une exposition commerciale de la métropole québécoise que Kevin Hamel, de KH Reptiles, a trouvé preneur pour ses deux jeunes pythons sebae. «La personne qui me les a achetés avait déjà une dizaine d'anacondas!»Les sebae sont partis. Mais M. Hamel ne vit pas seul pour autant. Ils sont une quinzaine dans la pièce de l'appartement qui leur est réservée. Les plus petits sont des bébés pythons réticulés arrivés d'une ferme d'élevage de l'Indonésie. Environ 55 bébés pythons de Birmanie étaient aussi couvés chez lui, mais ils viennent de trouver de nouveaux foyers, à Montréal, à Toronto. «C'est une passion.»Ses plus gros pensionnaires, un python réticulé et un python de Birmanie, mesurent près de 5 mètres. Sa préférée est Fluffy, nourrie avec un porcelet tous les 15 à 18 jours. Elle serait très calme. Assez pour qu'elle participe aux spectacles que présente son maître dans les écoles, fêtes d'enfants, festivals; il collabore avec Repti-Zone pour faire découvrir ses nombreux «amis» exotiques, pas seulement des serpents, histoire de démystifier cet univers méconnu.En suivant la piste des serpents géants, on croise souvent des mygales, des scorpions, des lézards variés... La clientèle est la même. Kevin Hamel héberge bien d'autres êtres vivants, dont un varan. Mais ne nous égarons pas, restons sur la piste du python sebae aussi connu sous une série de noms : African Rock Python, python de Seba, python africain...Quelques sites Web vendent aussi ledit serpent de forte taille. Les offres sont néanmoins éparses, souvent publiées dans des forums de discussion où se retrouvent les amateurs. Et puisque les vendeurs sont souvent installés aux États-Unis, on ne peut les commander. Depuis l'an dernier, l'oncle Sam interdit à ses gros serpents de sortir de l'État où ils se trouvent.«C'est mieux comme ça», évalue Kevin Hamel. Mieux vaudrait ne pas pouvoir s'en procurer trop facilement. «Ça reste un animal sauvage. Mais il faut rassurer le monde. Il y a plein de monde qui sont passionnés et qui sont capables de garder les serpents de façon sécuritaire.» Notre interlocuteur construit ses vivariums lui-même, chacun est muni de deux serrures et la pièce où ils logent est aussi barrée.Les plus tenaces, qui ne trouvent pas l'espèce de serpent qu'ils désirent dans les foires, se tournent finalement vers les marchés internationaux. «Sinon, c'est avec l'importation, mais c'est plus rare», explique Kevin Hamel.Les règles sont strictes puisque les grands serpents sont couverts par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).Quelques centaines de pythons sebae ont tout de même été importés au Canada au cours des dernières années, selon des données obtenues auprès du World Conservation Monitoring Centre, une branche du Programme des Nations Unies pour l'environnement installée à Cambridge en Angleterre. Beaucoup ont été transformés en souliers et autres produits de l'industrie du cuir! Plusieurs dizaines étaient cependant destinés au marché du «vivant». Leur provenance : Sénégal, République centrafricaine, États-Unis, Afrique du Sud, Bénin, Ghana, Mali, Togo, Cameroun, Soudan, Tanzanie...Pour collectionneursEn poursuivant la traque du python de sebae, force est de constater que le marché semble limiter à quelques collectionneurs et éleveurs. Un novice pourrait en dénicher facilement? Pas vraiment. Il devrait visiter plusieurs adresses spécialisées en la matière. Et il n'est pas acquis que le commerçant accepterait de lui vendre un serpent qui pourrait mesurer plus de 6 mètres une fois adulte.Avec un peu de persévérance, il est à la portée de tous de dénicher une animalerie qui commandera un python de sebae ou un autre géant comme le python de Birmanie ou l'anaconda, soutient malgré tout le président de l'Association d'herpétologie de Montréal, Philippe Lamarre.«Donc, il y en a qui sont quand même vendus à des gens qui ont peu d'expérience. Ce n'est pas très commun comme espèce, mais il y a moyen d'en avoir.» Tous les vendeurs n'affichent pas la même retenue quand un client se présente.Pas de «gros vendeurs»Soyons honnêtes, les pythons de sebae ne sont pas de «gros vendeurs». Ni les autres serpents de grande taille d'ailleurs. «Ce n'est pas quelque chose qui est très populaire», confirme René, un éleveur québécois de serpents, déniché dans le cyberespace, qui ne veut pas trop s'exposer publiquement. «La plupart des reptiles disponibles facilement, ça ne dépasse pas4 ou 5 pieds [environ 1,5 mètre].»Vétérinaire d'expérience de l'Hôpital pour oiseaux et animaux exotiques de la rue Sherbrooke à Montréal, la Dre Danielle Beaulieu se souvient d'avoir accueilli un seul serpent de taille similaire... au cours des 20 dernières années. Mais pas de python sebae dans la liste des patients.Magazoo, un des plus imposants établissements centrés sur les reptiles, n'en garde plus. «On n'en a pas présentement», nous a dit une des commis au téléphone. La dame, qui n'avait pas le temps de discuter, affirme ne pas avoir vu de spécimens sur le marché depuis plusieurs années. «Ce sont des serpents qui ont un mauvais caractère.» Même l'Exotarium, centre d'exposition de reptiles de Saint-Eustache, s'est départi de ses pythons sebae : «Cette espèce-là, il n'est pas de bonne humeur!» lance la copropriétaire, Martina Schneider.Les commerces ont aussi cessé la vente parce qu'ils étaient coincés avec la marchandise, ajoute son associé Hervé Maranda. Les petits serpents agressifs n'attiraient pas la sympathie des clients.En déambulant sur la Toile, toujours en suivant la piste du python sebae, on atterrit d'ailleurs parfois sur des questions lancées par de nouveaux propriétaires demandant conseil auprès des internautes pour les soins de leur pensionnaire. Des interrogations suivies de nombreux commentaires négatifs d'habitués des reptiles les invitant à se départir du serpent colérique à moins qu'ils connaissent bien ses caractéristiques.Même constat chez Reptile Amazone où on n'avait pas vraiment envie de s'épancher. On ne veut pas vendre de python sebae parce que trop long, parce que trop prompt à attaquer.Limite de tailleÀ Québec, l'animalerie Dyno de la rue Soumande s'est imposé une limite de taille pour les serpents mis en vente. «Nous, ça arrête à 10, 12 pieds [entre 3 et 4 mètres] maximum à l'âge adulte», note le responsable du département des reptiles, Charléli Arsenault-Tremblay. «Et si tu me dis que tu n'as jamais eu de serpents, tu ne repartiras pas avec ceux-là. On ne vend pas n'importe quoi à n'importe qui.» Pas de python de sebae dans l'inventaire, donc, qui compte néanmoins environ 75 serpents valant entre 80 $ et 600 $.À la maison, Chaléli Arsenault-Tremblay a déjà collectionné les serpents. Le plus imposant avait 4,5 mètres. Il s'est fait mordre à l'occasion, un réflexe de défense normal chez ces reptiles, selon lui. À l'humain de s'adapter. «Les animaleries ne tiennent pas trop ces gros serpents-là parce que les gens sont moins intéressés d'avoir un serpent qui devient énorme à l'âge adulte», observe Frédérick Lelièvre, biologiste au ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs. «Ce n'est pas tout le monde qui veut consacrer une pièce entière de son appartement à héberger un serpent.»Ancien employé du défunt zoo de Québec, M. Lelièvre souligne que les serpents géants adultes sont encombrants, qu'ils deviennent grands et lourds, difficiles à manipuler. «C'est juste du muscle. Ces serpents sont des constrictors, donc ils vont étouffer leurs proies pour les tuer. Ils ont besoin d'une musculature qui est imposante.»Des milliers de pythons de Seba vendus chaque annéeChaque année, des milliers de pythons sebae sont vendus dans le monde. Et il n'est question ici que d'une espèce de serpents géants. Seulement en 2013, quelques pays exportateurs africains ont obtenu l'autorisation, en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), de vendre quelque 3650 pythons sebae légalement. Certains peuvent être capturés dans la nature, d'autres doivent provenir de fermes d'élevage. Beaucoup peuvent être cédés vivants, mais 500 autorisations ne permettent que le commerce de leur peau. Il ne s'agit que des permis légaux de commerce international. Le braconnage est difficilement quantifiable. Tout comme le commerce intérieur, la vente de serpents nés localement, aux États-Unis et au Canada par exemple.En 2009, les États-Uniens avaient essayé d'évaluer le marché pour neuf espèces de pythons et d'anacondas ainsi que pour le boa constrictor. Les voisins étaient inquiets parce que le climat chaud de la Floride plaisait un peu trop au python de Birmanie, un cousin du sebae, et au boa constrictor qui proliféraient dans la nature. Dans le rapport, produit par le United States Geological Survey (USGS), on évaluait que plus de 1,1 million de serpents géants avaient été importés aux États-Unis en 30 ans, dont quelques dizaines de milliers de pythons sebae. Les auteurs soulignaient toutefois que ce nombre était probablement sous-estimé, les données n'étant pas jugées très fiables, d'autant plus que «le commerce illégal des reptiles est considérable». Source
  19. Les 3 et 4 août, j'ai participé a une exposition qui est une levée de fond pour le refuge de Buzz. J'étais accompagné pour l'occasion de mes amis Karic et Sarah. L'exposition se déroule sur deux semaines mais je pouvais y être que ces deux jours. Voici quelques photos :
  20. Rumeurs au sujet de l'interdiction des animaux exotiques Comme la GRC poursuit l'enquête pénale sur les décès de Noah et Connor Barthe, les intervenants de l'industrie ont discuté sans arrêt afin de comprendre comment et pourquoi cette tragédie est survenue. Cette semaine, nous avons eu une téléconférence d'urgence avec des collègues de notre industrie du Canada et des États-Unis. Au-delà de la douleur et du choc ressenti, il est devenu évident durant nos discussions qu'il ne s'agit pas uniquement d'un problème canadien, car cette tragédie a touché des gens de partout sur le continent et ailleurs. Tandis que nous attendons pour obtenir plus de détails, les chefs d'entreprises, les associations et les groupes d'intérêt coopèrent dans un effort d'assurer une communication précise des informations avec les médias et le public, au sujet de la propriété des animaux exotiques et des raisons qui font de cette tragédie particulière une exception. Dans les derniers jours, nous avons entendu des rumeurs en provenance d'endroits comme Montréal, la Saskatchewan, l'Ontario et le Manitoba, où l'on envisagerait de revoir les politiques relatives à la propriété des animaux exotiques. Le chagrin et la colère peuvent souvent être à la source d'interdictions, et les réactions à cette affaire ne semblent pas être différentes.La sécurité des gens et des animaux doit toujours être une priorité. Comme membres de l'industrie, nous devons nous rendre disponibles et engager les conversations avec les médias, le public et les représentants du gouvernement, afin d'offrir des renseignements précis et des informations factuelles établies par la science concernant la garde sécuritaire des animaux exotiques. Nous avons écrit à quelques reprises cette semaine au sujet de lapolitique des animaux exotiques de PIJAC Canada (voir à ce sujet la règle des 3 mètres et des 2 mètres), qui a été utilisée par les municipalités et les provinces du pays pour élaborer leur réglementation. Deux des principaux facteurs qui sous-tendent la politique étaient d'abord de trouver un moyen d'assurer la sécurité des personnes et des animaux de compagnie, puis d'offrir un outil pour les aider à élaborer une réglementation qui favoriserait des expériences de propriété d'animaux de compagnie efficaces, sécuritaires et enrichissantes. Un incident comme celui du Nouveau-Brunswick va à l'encontre de tout ce que notre industrie a mis de l'avant. Les animaux exotiques qui sont conservés comme des animaux de compagnie, ou que l'on retrouve dans des établissements d'enseignement, offrent une passerelle vers un environnement naturel rarement vu dans notre société urbaine, qui à son tour offre l'occasion d'élargir notre compréhension du monde qui nous entoure.Cette semaine, nous avons a participé à de nombreuses entrevues avec les médias et nous sommes heureux de pouvoir communiquer notre expertise. En prenant part à la conversation, nous pouvons avoir une influence sur les résultats, et nous félicitons nos collègues qui se sont mis de l'avant et qui ont parlé avec les journalistes de la responsabilité qui découle de la propriété des animaux exotiques. Nous vous encourageons également, dans la mesure du possible, à participer au débat sur les animaux de compagnie dans votre communauté. Source
  21. L’affaire du python sera examinée de près par Ottawa, promet Harper Campbellton – Le gouvernement fédéral évaluera s’il est... Campbellton – Le gouvernement fédéral évaluera s’il est nécessaire qu’Ottawa joue un rôle dans la façon dont les boutiques d’animaux exotiques sont réglementées à la suite de la mort de deux enfants tués par un serpent au Nouveau-Brunswick, a annoncé vendredi le premier ministre Stephen Harper. M. Harper a fait ces commentaires à Miramichi, au Nouveau-Brunswick, alors que des employés de zoos saisissaient 23 reptiles ayant appartenu à l’animalerie Reptile Ocean à Campbellton. Il a promis que le fédéral examinerait les faits afin de déterminer si Ottawa pouvait faire quelque chose pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise. Offert par Environnement Canada Le python de Seba responsable des deux décès avait été confié à l’animalerie Reptile Ocean par Environnement Canada il y a 11 ans, bien que l’espèce soit interdite sans permis spécial dans la province. Cette information a été confirmée vendredi par le porte-parole d’Environnement Canada, Mark Johnson. Il a révélé que le ministère fédéral avait été mandaté pour transporter le serpent jusqu’à l’animalerie de Campbellton en août 2002, après qu’il eut été abandonné à la SPCA de Moncton. Des documents ministériels indiquent que l’animalerie était alors considérée comme un zoo. Le ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick exige que seuls les zoos accrédités puissent faire une demande de permis pour garder des espèces interdites, dont fait partie le python de Seba au centre du drame. L’organisation Aquariums et zoos accrédités du Canada, qui soutient être la seule instance reconnue par le gouvernement fédéral pour accréditer les zoos du pays, affirme ne jamais avoir reçu de demande de permis de Reptile Ocean. Source
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