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Max|mum-leterrarium

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  1. Les serpents venimeux interdits au Québec, mais pas les pythons Le drame de Campbellton, où deux enfants auraient été étouffés par un python, amène à se questionner sur la réglementation entourant la vente et la possession de serpents au Québec. Seule la possession de serpents venimeux est interdite, selon le règlement sur la possession d'animaux exotiques.Le ministère du Développement durable de l'Environnement, de la Faune et des Parcs était étonné mardi par le drame de Campbellton. On croit que ce qui s'est passé ne correspond pas à ce qu'on attend généralement du comportement d'un python de Seba.«Au niveau des serpents, ce sont vraiment les espèces venimeuses qui posent les plus gros risques à la sécurité publique. Donc, ce sont ces espèces-là qu'on a réglementées et qui sont interdites de possession partout au Québec», a expliqué le biologiste Frédéric Lelièvre.Le règlement permet par exemple de posséder un boa ou un python, mais interdit de posséder un cobra ou un crotale (serpent à sonnettes).Il ne prévoit aucune restriction quant à la longueur des serpents qu'on peut posséder. Cependant, il précise que les propriétaires de serpents ou d'autres animaux exotiques sont dans l'obligation de s'assurer qu'ils soient gardés de façon sécuritaire et qu’ils demeurent en captivité.Cela dit, les municipalités ont le pouvoir d'adopter des règlements plus stricts que celui du gouvernement québécois en matière de possession d'animaux exotiques.C'est ainsi que, dans l'ensemble de la MRC de Portneuf, la possession de tous les serpents quels qu'ils soient est prohibée. Dans le même esprit, à Lévis, il est interdit de posséder un serpent dont la longueur dépasse 1 m à maturité, alors qu'à Québec, on s'en tient aux dispositions du règlement provincial.Le porte-parole de la Ville de Québec, Jacques Perron a toutefois indiqué que le drame de Campbellton pourrait amener la Ville de Québec à durcir sa réglementation.«Par rapport au règlement actuel, où il n'y a pas de restriction sur la longueur du reptile qu'on peut posséder, il y aura probablement lieu, à l'automne, que les autorités municipales se demandent s'il ne faudrait pas préciser la grandeur de ce qu'un citoyen peut avoir à sa résidence», a précisé M. Perron. Source
  2. Enfants étouffés: le python vivait dans l'appartement voisin CAMPBELLTON, N.-B. - La cage du python de Seba qui aurait tué deux garçons dans leur sommeil dans la nuit de dimanche à lundi à Campbellton, au Nouveau-Brunswick, se trouvait en fait au même étage que celui où dormaient les deux enfants, a indiqué mardi la GRC lors d'un point de presse.Dans cette portion du premier étage, il y a deux appartements, l'un où vit le propriétaire Jean-Claude Savoie et son fils. C'est aussi celui dans lequel les deux petites victimes passaient la nuit, et l'autre où le propriétaire gardait dans des cages des serpents, des varans, des tortues et de petits animaux qui servaient de nourriture aux prédateurs.Selon le sergent Alain Tremblay, de la GRC, «le serpent était confiné dans une cage de verre d'assez bonne dimension. Nous croyons qu'il s'est échappé par le plafond où on retrouve un orifice connecté au service de ventilation de l'appartement. Le serpent se serait introduit à l'intérieur et, à la hauteur du salon de l'appartement, sous son poids, un tuyau aurait cédé et le serpent serait tombé.»Le serpent de plus de 100 livres est tombé sur les enfants qui étaient couchés sur un matelas dans l'appartement adjacent.Est-ce que les enfants ont été écrasés ou étranglés par le python? Le policier n'a pas voulu répondre, s'en remettant à l'enquête du pathologiste.Le propriétaire rencontréJean-Claude Savoie, le propriétaire du Reptile Ocean, possédait son commerce depuis près de 25 ans. Il ne posséderait pas d'autres reptiles d'aussi grandes dimensions. Il a rencontré mardi les enquêteurs du Groupe des crimes graves de la GRC.M. Savoie n'aurait pas reçu de menaces du public, «mais nous sommes conscients qu'il y a beaucoup de gens qui ont exprimé leur colère et qui sont choqués de la situation », a précisé le sergent Tremblay.Les deux enfants sont Noah et Connor Barthe, de la région de Campbellton, a fait savoir la GRC. Ils étaient âgés respectivement de 4 ans et demi et 6 ans. Leur corps a été transporté lundi soir au Centre hospitalier de Saint-Jean pour y subir une autopsie et connaître la cause exacte de la mort. Les résultats n'étaient pas connus mardi soir.Serpent interditCe type de serpent est interdit dans la province. Les policiers n'étaient pas en mesure de dire, mardi, si le propriétaire du python de Seba possédait tous les permis. «Les enquêteurs vérifient toutes ces choses», a répondu M. Tremblay, précisant que les lieux du drame sont considérés comme une scène de crime.Le serpent avait été capturé par le propriétaire du commerce lundi et il a été euthanasié par un vétérinaire du gouvernement du Nouveau-Brunswick.Le Groupe des crimes graves de la GRC poursuit son enquête en collaboration avec un expert du Zoo de la côte magnétique, à Moncton.La famille des deux garçons a demandé à la population la plus grande discrétion afin de leur permettre de vivre leur deuil.Mercredi soir, une veillée funéraire en hommage aux deux jeunes garçons aura lieu à Campbellton. Source
  3. Possession d'un serpent: Des règles qui varient selon les endroits (Trois-Rivières) La tragédie de Campbellton au Nouveau-Brunswick où deux enfants ont été tués par un python ramène à l'avant-scène la question de l'encadrement entourant la possession d'animaux exotiques comme le serpent, alors que l'intérêt pour les reptiles semble être grandissant au sein de la population. En Mauricie et au Centredu-Québec, le spectre de la réglementation au palier municipal va de l'autorisation à l'interdiction, en passant par une certaine ambiguïté.Le directeur général de la Société protectrice des animaux de la Mauricie (SPAM), Serge Marquis, constate que l'attrait chez les gens pour ce type d'animaux de compagnie est grandissant, mais le nombre d'interventions de la SPAM pour récupérer des reptiles demeure assez stable et minime.En moyenne par année, l'organisme de protection des animaux répond à une dizaine de cas touchant des reptiles.«Il y a certaines années qu'on peut avoir trois ou quatre serpents, dits errants. Ce sont des animaux qui souvent l'été s'évadent parce que les gens les laissent dans un vivarium, ils ne contrôlent pas leur sortie, des fenêtres sont ouvertes, etc... Et donc ils vont sortir. Mais des iguanes et des serpents, on n'en voit pas fréquemment», indique M. Marquis.Celui-ci se souvient à la fin des années 2000 que la SPAM avait recueilli un python d'environ 100 lbs et mesurant une quinzaine de pieds qui vivait en liberté dans un appartement. L'animal s'était échappé par la fenêtre. Le genre d'histoire assez exceptionnelle, souligne-t-il.M. Marquis déplore que la possession de reptiles par des citoyens ne soit pas toujours accompagnée des compétences requises pour bien gérer cette présence dans un milieu familial, par exemple.La Ville de Trois-Rivières tente d'encadrer la présence de tels animaux au sein de ses quartiers résidentiels, mais sa réglementation demeure quelque peu floue et complexe. Rien n'interdit la possession de serpents venimeux.Ceux-ci peuvent toutefois être reconnus comme dangereux et ainsi être saisis par la Sécurité publique et la SPAM qui pourraient les placer en fourrière, les abattre ou leur faire subir une euthanasie. La Ville définit un animal dangereux comme errant, c'est-à-dire qui s'est échappé de la propriété de son gardien, en plus de représenter un danger pour le public.Tandis que les serpents comme le python et le boa, désignés en tant qu'animaux de compagnie et exotique, sont permis. La Ville exige toutefois que ce type de reptile évolue dans un environnement sécuritaire ne pouvant mettre la vie du voisinage en danger. Dans le cas où le serpent trouble la paix de quelle que soit la façon, l'animal peut aussi être abattu ou mis à la fourrière.«Le gardien d'un animal exotique doit s'assurer que son animal est constamment gardé et maintenu dans un endroit adapté aux caractéristiques propres à son espèce et qu'il ne peut s'en échapper», indique le porte-parole de la Ville, Yvan Toutant, en se référant au règlement.Si le cas au Nouveau-Brunswick s'était produit en sol trifluvien, le propriétaire aurait contrevenu à la réglementation dès le départ puisque l'animal a pris la fuite.La réglementation du côté de La Tuque et de Shawinigan est plus claire: c'est l'interdiction complète pour les serpents. Tout comme à Trois-Rivières, la Ville de Nicolet permet la possession de serpents sauf venimeux. À Bécancour, aucune réglementation n'existe sur le sujet.Au niveau de la législation provinciale, Québec autorise la possession de serpents exotiques et non venimeux.Centre de la biodiversité: rassurer la populationAlors qu'il détient un python royal, le Centre de la biodiversité du Québec à Bécancour ne craint pas que la triste histoire de Campbellton lui nuise. L'institution se fera seulement davantage rassurante et éducative auprès de ses visiteurs. «Maintenant ce qui va être important, c'est de répondre aux questions des gens qui vont venir. C'est surtout là que nous allons pouvoir faire un bon travail parce que ça insécurise les gens. Alors à ce moment-là, c'est d'avoir une approche rassurante et éducative en même temps», affirme la directrice générale, Carole Bellerose.Elle rappelle que la mission première du Centre est de présenter les animaux indigènes du Québec. L'exotisme ne sera jamais développé. La présence d'un python sert plutôt à faire une comparaison avec les couleuvres québécoises.Il y a quelque temps, un boa constricteur de deux mètres demeurait à l'intérieur du Centre de la biodiversité, mais a dû être transféré à l'animalerie Reptilius de Trois-Rivières en raison de sa taille imposante.«À cette grosseur-là, c'est quand même lourd et c'est difficile à manipuler. On fait ici beaucoup de manipulation puisqu'on veut que les enfants puissent toucher. Ça devient donc difficile pour les animateurs. Si jamais il y a une attaque, déjà à deux mètres, le boa constricteur peut dévisager le visage d'un adulte si la bouche devient très grande», explique Mathieu Crochetière, biologiste au Centre de la biodiversité. Source
  4. Serpent et hypothèses Avant de conclure de quelle façon les deux enfants décédés après qu’un serpent se soit échappé de son vivarium sont morts, il serait plus prudent d’attendre les résultats des autopsies, selon le propriétaire de l’Exotarium spécialisé en reptiles à Saint-Eustache, Hervé Maranda. Selon les informations dont on dispose jusqu’à présent, le serpent se serait échappé par le système de ventilation et le plafond suspendu où se trouvait le tuyau a cédé sous son poids dans la pièce où dormaient les deux jeunes victimes, rappelle M. Maranda. Il est possible que la combinaison du poids et de la chute du serpent ait été suffisante pour tuer les deux bambins sans même que le serpent se soit «attaqué» à eux, soulève comme première hypothèse M. Maranda. «Un serpent ne nous connaît pas comme de la nourriture, ils ont plutôt tendance à avoir peur des humains. Le serpent peut mordre pour vouloir manger, mais je le répète, règle générale, ils ne nous voient pas comme de la nourriture, ou alors il peut mordre pour se défendre. Mais je ne vois pas comment des enfants de 5 et 7 ans auraient pu paraître dangereux pour le serpent», précise le familier des reptiles. Une fois que le plafond s’est écroulé, un deuxième scénario est aussi possible selon M. Maranda. «Un serpent c’est un animal à sang-froid et pour bien fonctionner, il a besoin de chaleur. Le serpent prend sa chaleur de son environnement et il est possible qu’il ait vu les enfants comme une source de chaleur sur laquelle il serait allé se coucher, ce qui aurait causé l’asphyxie des deux enfants?» Pour l’instant, les policiers n’ont confirmé aucune morsure sur les enfants et si les deux jeunes avaient crié, cela aurait pu réveiller les adultes qui dormaient à proximité, fait également remarquer M. Maranda. Le spécimen en question dans cette affaire est un python de Seba, une espèce très rarement gardée en captivité chez des individus. «Ce n’est pas un serpent plus beau que les autres et c’est un serpent qui a un caractère plus imprévisible, qui mord davantage. Toutes les personnes que je connais qui ont essayé s’en sont débarrassées. Généralement, lorsque les gens veulent un serpent c’est aussi pour le manipuler et ce n’est pas un serpent qui est manipulable», indique M. Maranda. En Afrique d’où ils proviennent, il y aurait peut-être une personne tous les dix ou vingt ans qui est tuée par ce type de serpent, c’est rarissime, selon M. Maranda. Ils peuvent tuer en s’enroulant autour d’une victime pour écraser sa cage thoracique. Ce serpent en nature peut manger des proies assez groses telles qu’une chèvre, des oiseaux, des bébés crocodiles. «Au Québec, le gouvernement a légiféré sur les espèces dangereuses, c’est une espèce un peu agressive, mais il ne fait pas partie des espèces dangereuses, précise M. Maranda. Les seules espèces interdites au Québec sont les serpents venimeux et les espèces indigènes, avec quelques exceptions, par exemple un enfant pourrait posséder jusqu’à deux couleuvres rayées, sinon ce n’est pas permis.» Source
  5. Un python peut-il étrangler deux enfants ? DÉCRYPTAGE - Au Canada, deux enfants auraient été tués par un serpent. Est-ce possible ? Certains experts sont sceptiques.L’INFO. Ils auraient été étranglés dans leur sommeil. Deux enfants de 5 et 7 ans ont été retrouvés morts à Cambelton, au Canada, probablement étranglés par un python dans leur sommeil, dans la nuit de dimanche à lundi. Noah et Connor Barthe dormaient chez un ami, fils du propriétaire d’un magasin d’animaux exotiques, dont l’appartement est situé juste au-dessus de la boutique. Le python se serait échappé du magasin. Chez les spécialistes des reptiles, c’est l’incompréhension, car un reptile n’est "pas programmé" pour tuer des êtres humains.Une espèce agressive. Le reptile à l’origine de la mort des deux enfants serait un python de Seba, euthanasié après avoir été saisi par la police. Cette espèce est le plus grand reptile d’Afrique, qui peut atteindre "cinq, six mètres de long", indique au micro d’Europe 1 Hervé Maranda, directeur d’une ferme d’élevage de reptiles au nord de Montréal. "C’est une espèce plus agressive, qui mange plus et qui attaque plus facilement que la vaste majorité des autres espèces de pythons", note-t-il, ajoutant qu’"en théorie", un python "de cette taille-là peut tuer des enfants ou même des adultes".Ils ne s’en prennent pas aux humains. Sauf que dans les faits, "les pythons n’attaquent pas les êtres humains : ils ne sont pas programmés pour ça". "Un reptile tue parce qu’il a faim, il ne va pas tuer une proie qu’il ne peut pas avaler", abonde Christelle Hano, de la ménagerie du Jardin des Plantes, également au micro d’Europe 1. Pour Hervé Maranda, "nous sommes trop gros, trop dangereux pour eux, pour qu’ils puissent nous attaquer".Un spécimen trop gros ? Christelle Hano souligne aussi que le python en question, qui faisait selon les médias quatre mètres de long pour 45 kilos était "gras au possible" et n’avait donc "pas forcément faim". "Donc je ne vois pas pourquoi il serait allé tuer des enfants", note-t-elle. "Le serpent ne va pas se faufiler dans le lit des enfants et les tuer comme ça, normalement il y a une morsure et c’est facile de voir s'il y a des cotes qui sont écrasées", indique la spécialiste, rappelant toutefois que les reptiles sont attirés par la chaleur. Une autopsie des deux corps, qui devait être pratiquée dans la journée, permettra peut-être d’en savoir plus. Source
  6. Canada: incompréhension après la mort de deux enfants tués par un python MONTREAL (Québec), 06 août 2013 (AFP) - Une vive émotion secouait le Canada mardi après la mort de deux enfants, tués dans leur sommeil par un python qui s'est échappé d'un magasin animalier.Ce drame suscitait aussi une profonde incompréhension au sein de la population et des autopsies devaient être pratiquées dans la journée sur Noah et Connor Barthe, âgés de 5 ans et 7 ans.A ce stade, la police fédérale croit que les enfants "ont été étranglés par le serpent" dans la nuit de dimanche à lundi.Le reptile en cause serait un python de Seba, le plus grand reptile d'Afrique, information qui n'a cependant pas été confirmée par la Gendarmerie royale du Canada.Selon les médias locaux, le python mesurait quatre mètres de long et pesait environ 45 kilos. Il a été euthanasié après avoir été saisi par la police, a indiqué mardi le quotidien The Globe and Mail.Les garçons étaient venus passer la nuit chez un ami, le fils du propriétaire du magasin spécialisé dans les animaux exotiques. Ils dormaient dans une des chambres de l'appartement situé juste au-dessus du commerce.Le propriétaire du magasin Reptile Ocean, Jean-Claude Savoie, a découvert les corps inanimés des jeunes garçons lundi matin, alors que le serpent se terrait tout près dans le trou d'une soufflerie."Je suis atterré. Je n'arrive pas à croire que c'est vrai", a-t-il déclaré mardi sur Radio-Canada.Selon la police, le serpent "s'est échappé pendant la nuit et s'est introduit dans le système de ventilation, puis s'est infiltré dans l'appartement".Des spécialistes des reptiles avaient du mal à expliquer ce drame. "C'est étrange, j'essaie de comprendre ce qui a pu arriver", a déclaré à la chaîne CBC, Lee Parker, responsable du zoo Reptilia de Toronto. "Ils (les pythons) ne tuent que pour se nourrir... Cela, pour moi, n'a aucun sens"."Normalement, un python qui attaque, c'est un python qui a faim", a également souligné sur Radio-Canada un ancien propriétaire de magasin animalier, Laurent Brisson. "Mais la chaleur peut aussi les attirer. Et après ça, c'est un réflexe animal".La police mène une enquête criminelle mais n'a, à ce stade, porté aucune accusation. Elle devait faire le point sur son enquête vers 18H00 GMT mardi.Le drame s'est tenu dans la petite localité de Cambellton, un bourg de 7.000 habitants sur la baie des chaleurs au nord de la province du Nouveau Brunswick Source
  7. Un python étouffe deux enfants : la cage de l'animal était dans l'appartement Contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, le python qui a vraisemblablement tué deux enfants dans la nuit de dimanche à lundi au Canada ne s'est pas échappé d'un magasin d'animaux exotiques mais était dans une cage de verre à l'intérieur de l'appartement.Au lendemain de la mort de deux enfants de 4 et 6 ans (et non 5 et 7 ans comme affirmé dans un premier temps), à Cambellton, dans l'est du Canada, vraisemblablement tué par un python, la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) a indiqué que, contrairement à ce qui avait été affirmé dans un premier temps, le reptile ne se serait pas échappé d'un magasin spécialisé mais la cage de celui-ci était l'appartement où dormaient les deux frères. "Le serpent se serait échappé de sa cage de verre pendant la nuit de dimanche à lundi, par un orifice relié au système de ventilation. Il se serait déplacé dans le système pour ensuite se rendre au-dessus du salon où dormaient les deux garçons. Une conduite aurait alors cédé sous le poids du reptile", rapporte le site Radio canada. Les deux garçons étaient venus passer la nuit chez un ami, fils du propriétaire de la boutique "Reptilien Ocean" spécialisée dans la vente de serpents, d'alligators et de poissons exotiques, et installé depuis 15 ans en ville. Vers 6h30 (12h30 heure de Paris), la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a été appelée rue Pleasant pour constater les décès. Une enquête a été diligentée pour connaître les circonstances du drame et une autopsie du corps des deux victimes devait être pratiquée mardi. Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux enfants auraient été "étranglés par le serpent". Aucune précision n'a été donnée quant à d'éventuelles marques de strangulation découvertes sur les corps. Le serpent a été capturé par la GRC et euthanasié. Un serpent de plus de 5 mètres et 40 kg Mais le scepticisme demeurait dans la petite ville de 7 000 habitants située au nord du Nouveau-Brunswick. Pour les spécialistes des reptiles, ce phénomène d'attaque est un fait extrêmement rare. "Pour qu'il s'attaque à un humain, il faut que le serpent ait très peur", expliquait lundi Hervé Maranda, le directeur d'une ferme d'élevage de reptiles à Radio-Canada. Il ajoute que ce fait "rarissime" peut se produire en général quand l'animal est nourri. Il peut alors confondre un membre de la personne qui lui donne à manger avec de la nourriture. Le python étant attiré par la chaleur humaine, il aurait également pu "vouloir se coucher sur les enfants pour se réchauffer avant de les étouffer pour une raison inconnue", conclut-il. Alors que des habitants s'étaient par le passé opposés à la présence d'un tel magasin animalier dans la ville, le maire-adjoint Ian Comeau a indiqué au quotidien La Presse que la réglementation permettant la possession de ce type d'animal serait modifiée lors d'une réunion du conseil de ville dans les prochains jours. Au Québec et au Nouveau-Brunswick, il faut un permis pour posséder un animal exotique à domicile.Mais en l'occurrence, cet animal n'aurait pû être vendu car seuls les reptiles de moins de trois mètres sont autorisés à la vente. Source
  8. Deux enfants tués par un python au Canada : "Difficile à croire", selon les experts La mort de deux enfants, vraisemblablement tués par un python lundi au Canada, suscite des interrogations. Selon les experts, il s'agit d'un comportement inhabituel chez ce type d'animal.L’émotion est grande à Campbellton, une localité située dans la province du Nouveau-Brunswick, dans l’est du Canada. Un python échappé d'une animalerie aurait tué deux enfants de 5 et 7 ans dans leur sommeil, dans la nuit de dimanche à lundi 6 août.Venus passer la nuit chez un ami, les deux jeunes garçons dormaient dans une des chambres de l'appartement situé à l'étage directement au-dessus de ce magasin spécialisé dans la vente de serpents, d'alligators et de poissons exotiques. Le python se serait échappé d'une cage au rez-de-chaussée du bâtiment et aurait réussi à se faufiler dans le système d'aération.Au petit matin, les forces de l'ordre ont été appelées sur les lieux. Une enquête a été diligentée pour connaître les circonstances du drame et une autopsie du corps des deux victimes doit avoir lieu ce mardi. "Selon l'enquête préliminaire, un serpent exotique s'est échappé pendant la nuit et s'est introduit dans le système de ventilation, puis s'est infiltré dans l'appartement", a indiqué la gendarmerie du Nouveau-Brunswick qui, à ce stade de l'enquête, "croit que les deux garçons ont été étranglés par le serpent". La gendarmerie n'a cependant pas souhaité révéler la taille du reptile, qui n'a pas été rendu à son propriétaire.Scepticisme des expertsLundi en fin de journée, les enquêteurs étaient donc très prudents dans leurs déclarations et s'en remettaient aux résultats des autopsies. En effet, nombre d’experts se montrent sceptiques. Selon eux, l'attaque de deux jeunes garçons par un serpent constricteur est extrêmement rare. Ainsi, David Rodrigue, directeur du Zoo Ecomuseum de Montréal, a émis des doutes sur l'antenne de Radio Canada : "C'est difficile à croire", ce type d'accident serait "un cas isolé et très très extraordinaire et très peu probable". D'après lui, le python est un animal qui mord pour se défendre et qui étrangle sa proie uniquement pour se nourrir.Contacté par FRANCE 24, Antoine Gouygou, expert en reptiles au parc animalier Reptiland, situé dans le sud-ouest de la France, est d'accord sur ces points. Il précise pour sa part qu’il ne s’agit pas d’une strangulation mais d’une "constriction". "Le python fait une boucle et serre, et la victime meurt d’arrêt cardiaque et non de suffocation", explique-t-il, précisant qu’habituellement ce type de serpent attaque une proie dans le but de se nourrir. Selon lui, "ce n’est pas un comportement normal, les pythons n’ont pas pour habitude de s’en prendre aux humains de la sorte". Il estime que "tout dépend des circonstances du drame. Une odeur particulière, de rongeur par exemple, a pu attirer l’animal."Le maire adjoint de Campbellton, Ian Comeau, a déploré cet accident en reconnaissant que des habitants avaient par le passé regretté la présence d'un tel magasin animalier. Il a ajouté que l'arrêté municipal qui avait autorisé ce commerce serait certainement révisé. Source
  9. Un python royal capturé en bordure d'une piste cyclable à Lévis Un cycliste a aperçu un python royal d'un mètre de longueur sur une piste cyclable, à Lévis, il y a deux semaines.Julien Lavoie, de Saint-Rédempteur, croyait avoir aperçu une couleuvre. Il s'est vite ravisé. « Je me suis dit : "Je ne peux pas laisser ça dans la nature". Je suis un père d'une fillette de 6 ans. Quelqu'un fait une crise cardiaque, une personne âgée... On n'est pas en Floride ici! »Il a réussi à immobiliser le reptile avec la roue de sa bicyclette et a appelé le 911. Une heure plus tard, un intervenant de l'organisme Contrôle d'animaux domestiques, un équivalent de la Société protectrice des animaux (SPA), est venu récupérer le reptile.Un expert, Mathieu Naud, explique qu'il s'agissait toutefois d'un python d'une espèce différente de celui qui aurait tué deux enfants lundi à Campbellton, au Nouveau-Brunswick. Celui retrouvé à Lévis, en plus d'être quatre fois moins gros que celui de Campbellton, est beaucoup moins dangereux.« Ce sont deux espèces qui ont des habitudes de vie complètement différentes. Celui de Campbellton est un peu plus défensif alors que le python royal est vraiment plus calme et passif. Même que le python royal, son mode de défense, c'est de faire une boule et de rester immobile », explique-t-il.La porte-parole de la Ville de Lévis, Lyse Routhier, rappelle que le règlement municipal interdit aux citoyens de posséder des reptiles dangereux ou dont la longueur excède un mètre à maturité.« On ne sait pas tout ce que les gens peuvent avoir en leur possession à l'intérieur des résidences. C'est sûr que si ce n'est pas déclaré, on ne le sait pas. Nous, c'est sûr qu'on ne veut pas de bête de ce genre sur notre territoire, qui excède un mètre », affirme-t-elle.La règlementation concernant les reptiles varie d'une ville à l'autre. À Québec, contrairement à Lévis, la longueur d'un serpent n'est pas spécifiée dans le règlement.Au Québec, toutes les espèces de reptiles venimeuses, comme le serpent à sonnette ou le cobra, de même que les crocodiliens sont interdits à la garde sans permis. Source
  10. Le python, un animal domestique? Les interrogations suscitées par lepython qui aurait tué deux enfants lundi dépassent les frontières du Nouveau-Brunswick. Quelles sont les règles québécoises entourant les animaux exotiques potentiellement dangereux? Peut-on adopter un python comme on adopte un chien ou un chat?Au Québec, n'importe qui peut faire l'acquisition d'un python. Le règlement provincial sur la garde d'animaux exotiques interdit notamment de posséder un tigre, un alligator et les serpents dont le venin peut être mortel.« Ce qu'on interdit, c'est vraiment les espèces venimeuses, par exemple les serpents à sonnette ou les cobras, qui présentent un risque beaucoup plus élevé pour la sécurité humaine », explique Frédérick Lelièvre, biologiste au ministère québécois du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs.L'animal devra par ailleurs se conformer aux réglementations municipales. À Lévis, les serpents de plus d'un mètre ne sont pas les bienvenus. À Montréal, neuf arrondissements ont adopté un règlement proposé par la ville centre, qui interdit les serpents de plus de trois mètres.Il s'agit de :Montréal-NordSaint-LaurentÎle-Bizard-Sainte-GenevièvePierrefonds-RoxboroAnjouMercier-Hochelaga-MaisonneuveAhuntsic-CartiervilleCôte-des-Neiges-Notre-Dame-de-GrâceVilleray-Saint-Michel-Parc-ExtensionChaque arrondissement détient sa propre législation, précise Valérie Gagné, relationniste à la Ville de Montréal.À la fin de l'année 2011, la Ville s'est toutefois engagée à entamer un virage dans le domaine, notamment en mettant en place des mesures globales pour les animaux errants, mais aussi d'autres mesures visant à harmoniser la gestion animalière entre tous les arrondissements. Source
  11. CANADA. Un python ne tue pas sans raison Deux enfants de 5 et 7 ans ont été tués dans leur sommeil. Pourtant, "l'étranglement est vraiment lié à l'alimentation", précise un spécialiste en zoologie. Un python ne tue pas sans raison ou par plaisir. C'est ce qu'affirme Hervé Maranda, directeur d'une ferme d'élevage de reptiles à Radio-Canada, à propos du drame survenu dans la nuit de dimanche à lundi à Cambelton, où deux enfants de 5 et 7 ans ont été retrouvés tués dans leur sommeil par un serpent échappé d'un magasin animalier.Hervé Maranda poursuit : "Pour qu'il s'attaque à un humain, il faut que le serpent ait très peur", avant d'ajouter que ce fait "rarissime" peut se produire en général quand l'animal est nourri. Il peut alors confondre un membre de la personne qui lui donne à manger avec de la nourriture. Le python étant attiré par la chaleur humaine, il aurait également pu "vouloir se coucher sur les enfants pour se réchauffer avant de les étouffer pour une raison inconnue", conclut-il.David Rodrigue, directeur du Zoo Ecomuseum de Montréal, émet lui aussi des doutes : "L'étranglement est vraiment lié à l'alimentation de l'animal" et ce comportement "doit donc être stimulé par la faim et par l'odeur de la proie". Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), il pourrait s'agir d'un python de Seba, un serpent qui peut dépasser les 5 mètres de long et pèse plus de 40 kg. Le plus gros python africain, mais aussi le plus agressif. Il s'enroule autour de ses proies pour les étouffer et les broyer avant de les avaler. Mais il n'attaque que rarement l'homme, se nourrissant davantage de dindes, antilopes ou phacochères.L'hypothèse de la mort par strangulationVenus passer la nuit chez un ami, les deux jeunes garçons dormaient dans une des chambres de l'appartement situé à l'étage directement au-dessus du magasin spécialisé dans les animaux exotiques. C'est vers 6h30 locale (10h30 GMT, 12h30 heure de Paris) que les forces de l'ordre ont été appelées sur les lieux mais la gendarmerie n'a pas souhaité donner de détails sur le drame, ni le nombre de personnes présentes dans l'appartement."Des policiers du Détachement de Campbellton de la GRC se sont rendus sur la rue Pleasant, à Campbellton, où deux garçons ont été retrouvés morts. Les garçons avaient dormi chez un ami, dans un appartement situé en haut d'un magasin vendant des reptiles", selon le communiqué de la gendarmerie. Le python, qui a réussi à se faufiler dans le système de soufflerie, s'est échappé d'une cage au rez-de-chaussée du bâtiment où était installé Reptilien Ocean, une boutique spécialisée dans la vente de serpents, d'alligators et de poissons exotiques, installé depuis 15 ans en ville.Le commerce risque la fermetureUne enquête a été diligentée pour connaître les circonstances du drame et une autopsie du corps des deux victimes a été ordonnée, a expliqué la Gendarmerie de la province du Nouveau Brunswick. Lundi en fin de journée, les enquêteurs étaient encore très prudents dans leurs déclarations et s'en remettaient aux résultats des autopsies qui "seront pratiquées sur le corps des deux garçons" mardi. L'émotion était grande lundi dans cette petite localité de Cambellton, un bourg d'un peu plus de 7.000 habitants sur la baie des Chaleurs au nord de la province du Nouveau Brunswick. Le maire adjoint de la commune, Ian Comeau, a déploré cet accident en reconnaissant que des habitants ou des opposants à ce type d'animaux avaient par le passé regretté la présence d'un tel magasin animalier. Le maire-adjoint a déclaré que l'arrêté municipal qui avait autorisé ce commerce serait certainement révisé. Ian Commeau a ainsi confié au quotidien La Presse que dès mardi le conseil municipal allait se réunir pour revenir sur cet arrêté. "C'est la première chose que nous ferons (mardi) matin. Nous changerons la réglementation et travaillerons avec la GRC dans leur enquête", a-t-il déclaré.(Avec agences) Source
  12. Sauvetage d'une tortue luth à Khanh Hoa Une tortue luth blessée a été soignée et relâchée en mer, a annoncé lundi Tran Mai Thi Kim Hoa, présidente du Comité populaire de la commune de Cam Hai Dong, district de Cam Lam, province de Khanh Hoa (Centre). Cette tortue qui avait rejoint le haut de la plage pour y pondre s'était ensablée, a-t-elle indiqué, ajoutant que sa blessure n'était pas très grave. La tortue, qui mesure environ 2 mètres pour un poids de plus de 400 kg, a pondu une centaine d'oeufs sur la plage, s'est réjouie la présidente du Comité populaire de Cam Hai Dong. La tortue luth, Dermochelys coriacea , est la plus grande des sept espèces actuelles de tortues marines, la plus grande des tortues de manière générale, et le quatrième plus grand reptile après trois crocodiliens. Elle ne possède pas d'écailles kératinisées sur sa carapace, mais une peau sur des os dermiques. C'est le seul représentant contemporain de la famille des Dermochelyidae. La tortue luth fréquente tous les océans de la planète mais sa survie est gravement menacée par le braconnage, les filets de pêche, la pollution et l'urbanisation du littoral. Elle figure sur la liste des espèces en voie de disparition et fait l'objet de conventions et de programmes internationaux de protection et de conservation. -VNA Source
  13. La possession de serpent exotique permise au Québec, mais... (Québec) La possession de serpent exotique, dont la taille est souvent impressionnante, est permise au Québec pour les spécimens non venimeux, sauf en cas d'avis contraire dans la réglementation municipale.Lévis a d'ailleurs modifié son règlement récemment pour limiter à un mètre la longueur permise pour les espèces tels les boas, les pythons et les anacondas. Cette réglementation est entrée en vigueur en mars. Le Soleil rapportait alors que dans la documentation transmise aux élus municipaux, il était écrit que les policiers ont rapporté un cas où un citoyen possédait un boa de plus de six mètres.À Québec, cependant, la réglementation est beaucoup plus permissive ou, du moins, beaucoup moins équivoque. Selon le règlement R.V.Q. 1059, «vous pouvez garder chez vous, à des fins personnelles [...] un petit reptile non venimeux ni dangereux [...] sauf s'il s'agit d'une espèce interdite».Denys Pelletier, directeur général de la Société protectrice des animaux de Québec, vers qui nous dirige la Ville pour plus de renseignements, admet qu'à sa connaissance, il ne sait pas à quoi font référence les termes petit et dangereux. «On connaît bien la réglementation en ce qui concerne les chiens et les chats parce qu'on intervient souvent, mais les serpents, c'est beaucoup plus rare», indique-t-il.Selon lui, le drame de Campbellton a vraiment de quoi frapper l'imaginaire. Il mentionne toutefois que dans les 12 derniers mois, la SPA est intervenue quatre fois pour capturer de petits serpents qui se seraient introduits dans des logements de Québec. «On parle de spécimens gros comme mon pouce, pas plus gros que des couleuvres», précise M. Pelletier. À Ottawa d'encadrer? Selon Martin Ouellet, vétérinaire spécialiste des amphibiens-reptiles, ce serait au gouvernement fédéral à légiférer pour encadrer, voire interdire la possession de serpent exotique au Canada. Mais pas nécessairement pour des raisons de sécurité, nuance-t-il.«Au Québec, il est déjà interdit de garder en captivité des espèces indigènes pour des raisons de conservation de la faune. C'est ce qui fait que les gens se rabattent sur les espèces exotiques qui, pourtant, s'en viennent de plus en plus rares en nature eux aussi.»Même s'il ne considère pas comme dangereux de prime abord les serpents tels les pythons et les boas, M. Ouellet est conscient que leur volume peut poser problème en captivité. «On recommande toujours d'être au moins deux personnes pour manipuler de tels spécimens au cas où il arriverait quelque chose. Mais un homme, avec la seule force de ses bras, serait capable de se sortir du pétrin.»Le spécialiste qui travaille pour Amphibia-Nature compare le danger des gros serpents à celui des gros chiens. «La responsabilité revient souvent au bon jugement du maître», conclut-il. Source
  14. Il trouve un énorme serpent dans son abri de jardin Un habitant de Floride aux Etats-Unis a eu une grosse frayeur en découvrant un serpent long de 4 mètres dans son abri de jardin.Un python bivittatus, soit l'un des plus grands serpents au monde, voilà ce qu'a découvert Luis Eduardo Avendano en se rendant dans l'abri de jardin de sa propriété située dans le comté de Miami-Dade dans le Sud de la Floride aux Etats-Unis."Je suis allé dans l'abri de jardin chercher quelque chose et j'ai trouvé le serpent", confie Luis Eduardo. "J'ai débord pensé qu'il s'agissait d'un vêtement, j'ai voulu le bouger et j'ai senti que ce n'était pas du tissu. Et là il a tourné sa tête vers moi".Long de plus de quatre mètres et pesant 45 kilos, ce python était plutôt impressionnant. Luis Eduardo a donc immédiatement prévenu les secours qui sont parvenus à déloger le reptile."Le voisin m'a dit qu'il avait trouvé des squelettes de différents animaux. Nous ne savons pas si c'est le serpent qui les a mangés", poursuit-il. "Mais maintenant je crois bien que c'est lui". Source
  15. Enfants tués au Canada : les serpents font 100.000 morts par an Le serpent est responsable au total de 5 millions de morsures. L'étouffement, en revanche, reste rare. Deux enfants de 5 et 7 ans auraient été tués dans leur sommeil par un python au Canada - la cause de la mort reste à confirmer par une autopsie. Mais si les serpents sont des animaux qui peuvent se révéler très dangereux pour l'homme, c'est avant tout en raison des risques de morsure.Les morsures de serpents sont très rares dans les pays aux climats océaniques et continentaux comme le Canada. En revanche, elles sont assez fréquentes dans de nombreuses régions tropicales du monde – Asie, Amérique latine et Afrique subsaharienne en particulier. 100.000 décès chaque année dans le monde L’Organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte que les serpents mordraient environ cinq millions de personnes chaque année dans le monde. Parmi ces cinq millions, la moitié a été envenimée par ces morsures avec une gravité variable.L’OMS précise également que les morsures de serpents causent chaque année des blessures graves (amputation, paralysie, troubles sanguins, longue perte de conscience) à environ trois millions de personnes. Elles handicaperaient à vie jusqu’à 300.000 personnes et en tueraient environ 100.000 chaque année.A titre de comparaison, l’OMS précise que les morsures de serpent sont souvent plus dangereuses que certaines maladies tropicales très connues comme la dengue, le choléra ou la maladie de Chagas. Enfin, l’organisme international rappelle aussi que les morsures sont beaucoup plus fréquentes que les attaques par suffocation. Ce qui confirme les dires d'un spécialiste interrogé sur le drame du Canada. En France, très peu de risques En France, la plupart des serpents vivent dans le sud de la France. Parmi eux, seules la vipère et la couleuvre de Montpellier sont pourvues de crochets à venin. Toutefois, la couleuvre est opistoglyphece qui signifie que ses crochets se trouvent dans le fond de sa bouche. En cas de morsure sur un humain, il y a donc très peu de risques d’envenimement.En revanche, chez les vipères, les crochets sont positionnés très en avant. Ces serpents présentent en effet des dents pointues et creuses qui permettent une injection efficace du venin en cas de morsure. Essentiellement répandues en Europe de l’Ouest, les vipères françaises se situent surtout dans le quart sud-ouest du pays.Le nombre de morts causé par morsure de serpents sauvages est néanmoins très faible en France comparé à d'autres pays. "Les vipères seraient à l’origine d’un décès tous les cinq à huit ans pour 1.000 morsures par an", précise le docteur Luc de Haro, membre du centre antipoison de Marseille, cité par "Le Parisien/Aujourd'hui en France". Les morts par étouffement, encore plus rares, se produisent le plus souvent à l'étranger.En termes de morsures domestiques, la Société française de médecine d’urgence (SFMU) note que l’incidence des morsures "hasardeuses" ou "induites" provoquées par des serpents exotiques détenus en captivité est évaluée en France entre 1 ou 2 cas par million d’habitants et par an. Soit environ une trentaine par an.De leur côté, les serpents "étrangleurs", tels que les boas constricteurs ou les pythons, sont très rares. Les conditions climatiques ne leur permettent pas de vivre et leur présence dans la nature est quasi-impossible, sauf en cas de perte ou s'ils s'échappent de leur vivarium.M.-L. - Le Nouvel Observateur Source
  16. Boas et pythons sont-ils les bienvenus dans la MRC de L'Assomption? Un python de 15 pieds qui étrangle deux enfants pendant leur sommeil, voilà le destin tragique réservé à deux jeunes frères, le lundi 5 août, au Nouveau-Brunswick. Le sombre événement, qui a donné froid dans le dos à plusieurs au cours de la semaine, porte à réfléchir quant à la réglementation municipale concernant la possession d'animaux sauvages. Du côté de Reptile 450 – La boutique tropicale, située à Repentigny, une employée a de la difficulté à croire à une pareille histoire : « Je ne comprends pas comment cette situation a pu se produire. Habituellement, un python s'attaque à plus petit que lui; à un lapin ou à un bébé chat, oui, mais pas à un être humain trois ou quatre fois plus gros que lui », émet Louise, qui attend de voir la suite des choses concernant le décès des enfants. Des précautions Le commerce de Repentigny dit vendre ce type de reptiles, mais l'employée ajoute qu'il prend les mesures nécessaires afin d'éviter les incidents. « Nos pythons sont dans leur vivarium barré et lorsque nous les sortons, c'est toujours sous la supervision d'un employé. […] Nous n'en vendons pas à n'importe qui. Nous n'en vendrons pas à un jeune de 17 ans par exemple », continue-t-elle en soulignant que ce type d'achat n'est pas chose fréquente chez Reptile 450 – La boutique tropicale. Toutefois, l'employée interrogée affirme qu'aucun serpent de plus de huit pieds n'est disponible dans leur magasin. Dans la nouvelle qui a fait les manchettes cette semaine, on rapporte que le reptile en cause mesurait près de 15 pieds. D'après certaines recherches sur les sites web d'animaleries spécialisées, il est possible de se procurer un python au coût de 350 $ à 500 $. Pas d'uniformité dans la réglementation municipale Posséder un serpent exotique (non venimeux) au Québec n'est pas illégal, sauf sur avis contraire d'une municipalité. À L'Épiphanie et Repentigny, ils sont interdits. D'ailleurs, pour Repentigny, l'article 18 du règlement numéro 139 est clair : « Il est interdit à toute personne de garder en captivité à quelque fin que ce soit dans ou sur un immeuble, un animal faisant partie d’une catégorie mentionnée à l’annexe 1 du présent règlement ». Dans l'annexe 1, on retrouve, entre autres, tous les reptiles venimeux, les serpents de la famille du python et du boa, les ophidiens, les vipéridés, les lacertiliens, etc. Quant à Serge Adam, inspecteur-chef et responsable des opérations au Service de police de Repentigny, qui cumule 36 années de service, ce dernier affirme que de mémoire d'homme, aucune saisie de reptiles n'a été faite sur son territoire. À Charlemagne, tout comme à L'Assomption, « […] il est permis de garder un ou des animaux sauvages, s'ils ont été acquis dans une animalerie ayant l'autorisation de vendre ce type d'animal (tarentule, boa, ou autre)… » Le paragraphe 9.2.2 fait cependant état de clauses à respecter par les propriétaires, soit de « s'assurer que l'animal ne peut être accessible par un enfant » et qu'il « doit être conservé à un endroit où celui-ci ne peut s'échapper ». Du côté de Saint-Sulpice, Marie-Josée Masson, directrice générale, indique qu'il n'y a pas de réglementation sur ce type d'animal en ce moment et ajoute qu'elle travaille présentement à la refonte de la réglementation animalière, puisque la dernière mise à jour remonte à 1997. « Nous devons regarder ce qui se fait ailleurs dans l'optique de normaliser les choses », précise-t-elle. Source
  17. Deux décès des suites de piqûres de scorpion à Ouargla Deux personnes sont décédées dans la wilaya de Ouargla, suite à des piqûres de scorpion, depuis le début de l’année 2013, a-t-on appris auprès de direction locale de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH).Les deux cas de décès, une fille de 4 ans et une femme de 80 ans, sont survenus au niveau du secteur sanitaire de Touggourt, a-t-on précisé. Dans un bilan de la DSPRH pour le premier semestre 2013, la wilaya a enregistré 810 cas d’envenimation scorpionique, en majorité au niveau du secteur sanitaire de Touggourt (410 cas), suivi de ceux de Ouargla (216), Taibet (105), El-Hedjira (49), El-Borma (16) et Hassi Messaoud (8 cas) .Il est signalé, toutefois, une nette diminution des cas d’envenimations dues aux piqûres du scorpion, comparativement à la même période de l’année dernier ou ont été enregistrés 171 cas de piqûre s’étant soldé par un décès.Un bilan de la commission de la santé, de l’hygiène et de la préservation de l’environnement au niveau de l’assemblée populaire de la wilaya de Ouargla, pour l’ensemble de l’année 2012, a enregistré 3.065 cas de piqûre de scorpion ayant entraîné 5 décès.La wilaya d’Ouargla a réservé dans le cadre du budget de l’année en cours une enveloppe de 3 millions DA pour la lutte contre l’envenimation scorpionique, qui permet d’organiser des campagnes de collecte de scorpion à travers toute la wilaya, moyennent une somme de 50 DA pour chaque insecte ramassés, selon la même source. Source
  18. Étouffés à mort par un python Un serpent exotique de 15 pieds a étranglé deux jeunes enfants de cinq et sept ans dans un appartement situé au-dessus d’un commerce de reptiles, à Campbellton, au Nouveau-Brunswick, à moins de deux kilomètres de la frontière québécoise.Le drame s’est produit dans l’immeuble l’animalerie Reptile Ocean, située sur la rue Pleasant, au centre-ville de Campbellton. L’endroit se trouve à quelques mètres du boulevard Interprovincial, qui traverse la baie des Chaleurs vers Pointe-à-la-Croix.Selon les premières informations, un appel d’urgence a été logé au 9-1-1 du détachement de la Gendarmerie royale de Campbellton vers 6 h lundi.«L’enquête démontre jusqu’à maintenant qu’un serpent de type africain, un python, se serait échappé de sa cage et aurait utilisé les conduits d’aération pour se rendre dans l’appartement où les deux jeunes victimes ont été retrouvées», a expliqué le sergent Alain Tremblay.Des enfants en visiteLe python aurait vraisemblablement rampé dans la chambre où les deux jeunes, Noah et Connor Barthe, étaient couchés et les aurait ensuite étranglés.Ces deux enfants étaient en visite chez le garçon du propriétaire du Reptile Ocean.Le propriétaire et son fils étaient couchés dans une autre chambre. Selon le registre commercial, le propriétaire du commerce se nomme Jean-Claude Savoie.L’animal vivant de quelque 15 pieds de long et de plus de 100 livres est actuellement entre les mains de la police. Une décision sera prise bientôt.L’enquête criminelle de la GRC pourrait prendre encore quelques semaines avant d’être complétée. Les autorités tenteront de déterminer s’il y a eu négligence.Ce genre de drame serait unique dans les provinces maritimes.AutopsiesDes autopsies seront pratiquées sur le corps des deux garçons à Saint John.«C’est très triste ce drame-là. J’ai aussi une pensée pour les parents de ces jeunes garçons», a commenté une citoyenne de Campbellton, Anne Godin,Le promaire de Campbellton, Ian Comeau, a indiqué que la réglementation permettant ce type de commerce sera revu et corrigé s’il le faut.«J’ai souvent vu ces enfants jouer dans la rue. Je suis voisin, mais je me mêle de mes affaires. Si c’est bien gardé, je ne vois pas de problème. Mais peut-être qu’il y a eu de la négligence. On doit savoir», a ajouté un autre citoyen, Marc.— Avec la collaboration de Jean-François Racine Source
  19. A Cannes au cimetière de l'Abadie, rencontre avec un serpent En allant se recueillir sur la tombe de son père au cimetière de l'Abadie samedi, une Cannoise à fait une rencontre improbable...« Je me suis rendu comme régulièrement dans l'allée des columbariums. Comme d'habitude, je pestais contre l'envahissement des fourmis, dont la prolifération est encouragée par une mauvaise tenue du cimetière », raconte Katia.Pourtant ce ne sont pas des petits insectes avec lesquels elle va tomber nez à nez. Plutôt un long reptile...« Dix minutes plus tard, prenant la direction de la sortie, j'ai entendu un bruissement de feuille le long de l'allée centrale. Je pensais voir un lézard. Je me suis trouvé face à un serpent. Il était à un mètre environ de moi. »Effrayée, Katia reste immobile durant quelques secondes.Tétanisée...Difficile de reconnaître de quelle espèce il s'agit. Mais la Cannoise n'a pas du tout l'intention d'aller y voir de plus près.« Nous nous sommes fixés, lui sur la défensive et moi tétanisée. Au bout d'un certain temps qui m'a paru une éternité, il a commencé à longer l'allée en direction d'un buisson. »Une rencontre brève mais intense. Et une expérience qu'elle espère ne jamais renouveler. « Je trouve scandaleux de trouver un serpent dans un lieu de recueillement. »Mais que fait la police ? Source
  20. Les tortues refont surface Ces animaux marins pratiquent aussi les grandes migrations estivales qui les amènent àfrôler les rivages insulaires. Le voyage comporte de nombreux risques et périls. Il se déroule toutefois sous surveillanceD'avril à octobre, les tortues marines changent de ton. Les beaux jours balaient leur tendance à la discrétion et valorisent l'image. Les animaux s'affirment et refont surface le long des côtes de Corse, de Provence, d'Afrique du Nord, d'Espagne ou bien de Grèce. Entre ciel et mer Méditerranée, les tortues, bercées par les eaux tièdes, sortent volontiers la tête de l'eau lors des périples au long cours. « Les individus parcourent l'ensemble de la Méditerranée.D'importants mouvements migratoires sont avérés à travers le bassin durant l'été », notent les scientifiques. Le processus coïncide avec des stratégies balnéaires et une occupation accrue de l'espace maritime. L'action humaine prend de l'ampleur. Par ricochet, le scénario de la circumnavigation comportera plus d'incertitudes que d'ordinaire. Il n'empêche, quelle que soit la saison, les voyageuses progressent toujours en état de faiblesse. Toutes les espèces sont classées menacées, et vulnérables à travers le monde. Car la mer est semée d'embûches jusqu'à rejoindre le camp des sites « défavorables et inadéquats » selon la formule administrative.Et la menace de l'accident pèse lourd sur les carapaces. Le mécanisme renvoie à la cohabitation avec les travailleurs de la mer. « Les captures accidentelles en lien avec la pêche constituent le principal péril pour les tortues », constatent les membres du Groupe tortues marines France - GTMF. Ce sont les filets longs de plusieurs kilomètres et hauts de plusieurs mètres parfois, qui figurent l'obstacle funeste sur le trajet. L'installation vise les thons et les espadons. Les tortues s'empêtrent, à leur tour, dans ses mailles. Elles paieront encore un lourd tribut aux cordages et autres bouées. La situation suscite une vive inquiétude au sein du GTMF.Dégradation de l'habitatLa préoccupation est partagée par les pêcheurs. Responsables mais pas coupables. « Des programmes de recherches sont en cours afin de réduire la fréquence des captures ainsi que leur impact. Des pêcheurs professionnels se sont engagés dans la démarche aux côtés des acteurs de la conservation », note-t-on au GTMF. L'instance va dans le même sens et joue le rôle d'une puissance fédératrice à travers son groupe de réflexion, « capture accidentelles ». De ce point de vue, l'intérêt est de « coordonner les efforts » accomplis comme les pistes d'avenir suggérées. Au-delà de la pêche, d'autres engrenages sont à l'œuvre sur les flots. La pollution par exemple. À ce stade, c'est le sac plastique jeté depuis le pont du navire, par exemple, qui aura un effet meurtrier, tandis que le reptile pêche par gourmandise. Car rien ne ressemble davantage à une savoureuse méduse ou à un délicieux encornet qu'un morceau de plastique entre deux eaux. La tortue fera la confusion. Elle paiera d'une occlusion intestinale puis de sa vie son avidité et son manque de discernement. Les maladies, les collisions avec les navires génèrent leur lot de victimes. Les scientifiques et les protecteurs des tortues redoutent encore les conséquences du braconnage sur les tortues mais aussi sur leurs œufs.La pratique que la justice et la morale réprouvent s'épanouit aussi bien en mer que sur la grève. Elle consiste pour l'essentiel à prélever des œufs et de nouveaux nés qui seront ensuite élevés en captivité. À ce jour, les autorités compétentes telles que, Affaires maritimes, Office nationale de la chasse et de la faune sauvage maintiennent la garde et « mettent tout en œuvre pour résoudre le problème du braconnage », indique-t-on au sein du GTMF. Dans le même temps, l'environnement se durcit pour les tortues. Le phénomène correspond à une dégradation de l'habitat sur le littoral et en mer. Dans ce registre, les scientifiques invoquent le recul des herbiers, l'usage des ancres comme les opérations de dragage. Les animaux pâtissent des diverses pollutions marines et vivent mal le réchauffement climatique. La hausse des températures conduira à une élévation du niveau de la mer et à une érosion des plages où les reptiles ont coutume de pondre leur nid.Mobilisation législative internationaleMais il y a pire de l'avis des observateurs, que la disparition de quelques nurseries. La douceur ambiance risque de rompre les équilibres de genre en provoquant une surreprésentation des femelles. Le sexe des tortues dépend de la température de l'eau. Et lorsque celle-ci dépasse les 29°, ce sont des tortues femelles qui sortiront de l'œuf. Pour donner des mâles, les embryons doivent bénéficier d'un peu plus de fraîcheur. Sur la grève, le territoire de l'animal régresse à mesure que le littoral s'urbanise et s'industrialise. La circulation des véhicules en bord de mer est un facteur aggravant de plus. La lumière émise dans la nuit par les riverains représente une nuisance majeure, en particulier au moment de la ponte et de l'éclosion des œufs.Plus rien ne tourne rond chez les pondeuses et chez les jeunes. Les faisceaux éblouissent et rendent la lecture du paysage impossible. Les tortues désorientées se détourneront de la mer d'où vient le salut. Lampadaires et autres torches fonctionnent, en outre, comme un signal pour des crabes, des oiseaux, quelques renards en quête de nourriture, des rongeurs en maraude. Leur champ de vision s'éclaircit. La couvée, d'entrée de jeu, ne survivra pas à leur féroce appétit. D'autant plus que les ponctions sont sévères y compris les nuits sans lune et sans le moindre rai de lumière. Les prédateurs ont l'habitude de piocher dans le tas et de se mettre sous la dent les 9/10eme des bébés au moment clé où ils s'apprêtent à se jeter dans la vague. Les tortues viennent au monde dans l'effroi selon le principe du sauve-qui-peut.Dans cette configuration, elles ne devront qu'à la chance et à leur rapidité d'avoir l'avenir devant elles. À travers la Méditerranée occidentale, le péril est toutefois moins gênant qu'ailleurs. La raison est simple : les tortues, en majorité, trouvent qu'il y a mieux que les côtes françaises, italiennes, espagnoles pour y déposer ses œufs. La Grèce, le Liban, la Libye et la Turquie sont préférables.La législation, à son tour, est porteuse de prospérité et de bien-être, à coup de conventions, d'accords internationaux et de directives. Le long des golfes insulaires, les conventions de Washington, de Berne, de Bonn ou de Rio ont instauré un ordre plus responsable. À l'échelon insulaire, une dimension universitaire se superpose au dispositif. On opte pour la recherche et pour la connaissance approfondie. On se veut vigilant. La tortue marine fait alliance avec la plateforme Stella Mare. Au début de l'année 2013 elle trouve sa place au cœur d'un atelier, « les tortues marines en Corse ». La cause de l'animal est chère au cœur des différentes composantes de la société. La réflexion sera le fruit de la mobilisation du Groupe tortues marines de France, du réseau tortues marines de Méditerranée française, de l'université de Corse, de l'Ifremer, de la Stareso, de l'Office de l'environnement de Corse. Dans la liste des partenaires figurent aussi comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Corse, le conservatoire du Littoral, les Réserves naturelles des Bouches de Bonifacio et de Scandola ainsi que les directions départementales des territoires et de la mer. La méthode pour aller de l'avant est celle du diagnostic puis de l'engagement. Autour de la table on fait le point sur « les données disponibles », et on parle synergies possibles. Les participants sont en quête de collaborations en vue d'élever le niveau de connaissance et de « développer le réseau actuel d'intervention en Corse ».La Caouanne et les posidoniesL'ignorance est toujours désignée comme l'ennemi. L'approche insulaire s'inscrit en cohérence avec « les programmes de surveillance et de conservation en cours ou en préparation à l'échelle du bassin méditerranéen et de l'Europe. »La question de la tortue marine n'est pas nouvelle. Elle devient de plus en plus sensible à mesure que le temps passe. D'ores et déjà, l'effort de protection accompli prend la forme d'un « Réseau tortues marines en Méditerranée » dans le prolongement du GTMF. Les animaux évoluent dans un espace de liberté surveillée par quelques dizaines de bénévoles. Le rôle des guetteurs revient à repérer, à signaler et à identifier les individus.Face à un animal mort, l'approche se construit selon le même mode. Des prélèvements viendront compléter l'ensemble. « Une observation, même isolée présente toujours un intérêt », indique-t-on. Selon les circonstances, les observateurs deviendront sauveteurs. « Il arrive de tomber sur un animal blessé ou malade, échoué sur une plage », admet-on.La priorité cette fois sera de ramener le patient au Centre d'étude et de soins pour les tortues marines en Méditerranée française (CESTMed), au Grau du Roi. Au-delà, les informations recueillies serviront de socle à la rédaction de notes de synthèse concernant les espèces présentes en Méditerranée, leur taille moyenne, leur comportement et leurs petites préférences géographiques. La tortue marine évolue sous le coup de la diversité. Ainsi, c'est la Caouanne ou Caretta Caretta qui s'est positionnée en Méditerranée. « Elle est l'espèce la plus fréquente dans les eaux françaises de Méditerranée. Elle renvoie à 75 % des recensements et à 90 % des individus identifiés. Les signes de sa présence s'assimilent selon les scientifiques à quelques coups d'éclat. Deux pontes découvertes en 2002, en Corse à proximité de Porto-Vecchio dans le secteur de Palombaggia, une autre dans le Var sur la plage de Saint-Tropez, en 2006 seront qualifiés « d'événements remarquables ».La Caouanne apprécie, en particulier, dans le grand herbier de posidonies le long de la plaine orientale, du côté des îles Cerbicales ou des Bouches de Bonifacio et des îles des Moines. La tortue verte fait quelques incursions sur ce territoire maritime. Mais l'animal se plaît davantage plus au Sud et plus à l'Est. « Elle est relativement fréquente en Méditerranée orientale. C'est d'ailleurs dans ce périmètre qu'elle se reproduit », commentent les scientifiques. L'espèce est considérée comme « rare » dans la portion occidentale. À juste titre. « Six observations ont été signalées le long des côtes de Méditerranée française ». Il arrive aussi que la Tortue Caret, la Tortue de Kemp- la plus petite de la famille 75 cm de longueur de carapace pour un poids de 50kg- la tortue Luth- la plus grande 2 m de long et jusqu'à 1 000 kg croisent dans les parages. Le détroit de Gibraltar est leur porte d'entrée vers la Méditerranée, le plus souvent.À chaque espèce ses petites gourmandises. Ainsi, la Caouanne adopte volontiers un régime carnivore à base de poissons, de crabes, de mollusques. Elle ne rechigne pas à s'enfiler quelques éponges ou bien une algue. La méduse fait partie du menu. Pour la Luth, elle constituera le met principal qu'on va chercher jusqu'à 900 mètres de fond. Quand on aime, on ne compte pas. La tortue s'accommodera aussi de quelques poissons, crustacés, mollusques, et échinodermes. Autant de proies qui forment l'ordinaire des tortues quelles que soit leurs caractéristiques.Baguées et équipées de balises. Les allers et venues des tortues polarisent les attentions des scientifiques. Dans le cadre du Plan national d'action en faveur des tortues marines, entre autres, certains individus ont fait l'objet d'une identification et d'un suivi. Ainsi, des Caouannes capturées, soignées puis remises à l'eau depuis le littoral français ont été repérées en Espagne, en Italie et en Tunisie. Une autre Caouanne a fait le trajet jusqu'en Italie depuis le Texas où elle avait été baguée. À son tour, une Luth de Trinidad est venue s'échouer en Turquie après avoir traversé l'Atlantique et la Méditerranée.Dans les années 1920, la Caouanne se faisait plus présente sur les rivages corses. Elles y pondaient aussi ses œufs à une fréquence bien plus soutenue. Comme ses congénères, elle avait coutume de laisser sur le sable des traces larges de 70 à 80 cm, comparables à celle d'un engin à chenilles. Les promeneurs, les baigneurs et autres usagers qui relèvent de telles marques sur la plage doivent avertir le Réseau Tortues marines de Méditerranée française :tortues.med@free.fr Toutes les collaborations sont précieuses.Les habitudes territoriales des tortues pondeuses n'ont rien de figé. Les recherches récentes font apparaître qu'une tortue revient pondre sur la même plage tout au long d'une saison donnée. En revanche, autre saison et autre site. Les tortues sont au mieux de leur forme reproductrice autour de 15 ans. Source
  21. Les crocodiles et les alligators aiment aussi les fruits Manger des fruits est bon pour la santé, chez l’Homme… comme chez les crocodiles et les alligators ! En effet, plus de la moitié des espèces de crocodiliens en consommerait régulièrement, participant ainsi à la dissémination des graines de certaines espèces végétales. Les crocodiles, les alligators et les gavials appartiennent à l’ordre des crocodiliens, un groupe apparu au Triassupérieur, voici 230 millions d’années. Pour le commun des mortels, ces animaux sont perçus comme de redoutables prédateurs aquatiques carnivores, de bons nageurs et, pour certains, de performants apnéistes (jusqu’à une heure sans respirer). Mais derrière ces termes accrocheurs pourrait bien se cacher une autre réalité. Une nouvelle étude parue dans le Journal of Zoology a révélé une part mystérieuse de ces vertébrés.Le document coécrit par Steven Platt, de la Wildlife Conservation Society (WCS), fait le point sur le régime alimentaire des 23 espèces de crocodiliens en vie de nos jours. Cependant, ce n’est pas l’aspect « carnivore » qui a fait l’objet des attentions, mais bien leur penchant « frugivore ». Oui, les crocodiles et les alligators aiment la viande, mais ils consomment aussi des fruits !Les chercheurs ont compilé des données en parcourant la littérature scientifique, mais pas uniquement. Ils ont aussi tenu compte d’observations et d’analyses réalisées sur des alligators d’Amérique (Alligator mississippiensis) qui vivent dans le parc national des Everglades (Floride, États-Unis). Résultat : plus de la moitié des espèces (52,1 % des cas) ingère régulièrement des fruits, pour la plupart charnus. Les crocodiles disséminent des graines Des fruits ont déjà été trouvés, souvent en quantité, dans les estomacs de crocodiliens appartenant à 13 espèces différentes. Mais, pour être honnête, les chercheurs n’ont obtenu les informations requises que pour 18 d’entre elles (sur les 23 connues). Dans ce cas, le pourcentage d’espèces partiellement frugivores monte à 72,2 %. C’est à ce moment que commence le débat : ces reptiles mangent-ils les fruits volontairement ou non ?En effet, les organes végétaux pourraient avoir été ingérés par une proie, qui s’est ensuite fait attraper par un reptile. Les crocodiliens sont des animaux secrets principalement actifs au crépuscule ou la nuit, ce qui explique partiellement le peu d’informations dont on dispose sur leurs habitudes. Nous manquons d’observations. Cependant, la revue New Scientist rapporte qu’un chercheur du sud-est asiatique aurait vu un crocodile de Siam (Crocodylus siamensis) se nourrir d’une pastèque en 2012. Cette étude souligne également un point mis de côté par la communauté scientifique : la saurochorie. En d’autres mots, il s’agit du transport et de la dissémination de graines par des reptiles. En mangeant des fruits, les crocodiles et les alligators accumulent des semences qu’ils vont transporter avec eux, puis déposer à distance. Ils pourraient ainsi participer à la propagation de certaines espèces végétales, et ce processus serait loin d’être négligeable. Notons tout de même qu’aucune plante ne voit sa survie dépendre des crocodiliens, ce qui explique peut-être le manque d’intérêt que la saurochorie suscite. Visiblement, la règle des cinq fruits et légumes par jour ne s’applique pas qu’à l’Homme ! Source
  22. La Madeleine : un serpent retrouvé dans une salle de bains Un serpent vient d’être retrouvé, ce samedi, dans la salle de bains d’un appartement de La Madeleine, rue de Flandre. Il s’agit d’un serpent des blés, heureusement inoffensif.Niché au septième étage de l’immeuble, le petit reptile est aperçu par Chantal, la locataire qui partait faire sa toilette. « J’ai hurlé, je suis sorti de la pièce et j’ai tout de suite appelé le 18 », raconte-t-elle, tremblant encore de tous ses membres.À son arrivée, le lieutenant Serrure tente de faire entrer l’animal dans une bouteille en plastique, mais sans succès. « Il a essayé de se sauver, alors je l’ai attrapé par la tête », décrit-il calmement. Le serpent aux teintes marron et orange est ensuite placé dans une boîte par le chef de centre des pompiers de La Madeleine.Quelques petits trous pour qu’il puisse respirer, et le lieutenant emmène la bête dans un centre vétérinaire dédié aux nouveaux animaux de compagnies de la métropole lilloise, à proximité du centre hospitalier. Le serpent est pris en charge par le Docteur Frédéric Vlaemynck. Verdict ? « C’est un petit élaphe. Il n’est pas venimeux. » Ce serpent des blés, aussi appelé couleuvre des blés, mesure 75 cm. Un petit « examen clinique » indique qu’il est en bonne santé. « Il vit la plupart du temps aux États-Unis, précise le vétérinaire. Là-bas, on l’appelle le corn snake. C’est un serpent de faune captive, qu’on achète dans les commerces spécialisés. C’est le serpent le plus détenu en France. »Comment s’est-il retrouvé chez une habitante de La Madeleine ? « Il s’est très certainement échappé de son vivarium, présume le docteur. Ces serpents portent rarement des puces, donc il sera difficile de retrouver son propriétaire. Si ce dernier se manifeste, nous vérifierons qu’il lui appartient et nous lui redonnerons. » Si personne ne vient le réclamer, il faudra alors lui trouver un nouveau maître. Mais cette fois-ci, être plus précautionneux. À terme, le serpent des blés peut atteindre entre 1 m 20 et 1 m 80 de longueur. Et après l’énorme frayeur subie par Chantal, cette Madeleinoise ne veut certainement jamais recroiser le chemin du reptile. Une chose est sûre, ce ne sera pas elle, la future propriétaire.WARREN DESHORTIES Source
  23. Fournès : une tortue de Floride secourue par les pompiers Etrange sauvetage, mercredi soir, pour les pompiers de Fournès. Pendant toute une nuit, les soldats du feu ont pouponné une petite tortue. La malheureuse agonisait sur le bord d’une route de Fournès lorsqu’un habitant est venu lui porter secours. Direction la caserne des pompiers, où les secours l’ont prise en charge. "Le vétérinaire nous a dit de la garder au chaud jusqu’à demain (jeudi matin, Ndlr). On s’en est occupé toute la nuit", explique l’un d’eux.Chouchouté, rafraîchi avec de l’eau, nourri avec des fruits et des légumes, l’animal d’une trentaine de centimètres a rejoint, hier matin, le centre d’hébergement de Vergèze, géré par l’association Tortue passion. C’est là, à l’infirmerie, qu’il se refait une santé."Certaines années, 1 900 000 tortues de Floride étaient importées en France", Suzette BessedeCar la tortue est sérieusement amochée. "Elle a dû se faire écraser par une voiture, note Suzette Bessede, la secrétaire de l’association, passionnée par ces animaux. Elle a le plastron blessé et l’oeil qui sort de l’orbite. On lui a appliqué un antiseptique, mais j’ai peur qu’elle soit mal barrée...", note-t-elle, peu optimiste pour la bête d’une dizaine d’années et d’environ deux kilos.Tous fous des tortues de FlorideComme elle, près de 900 tortues coulent actuellement des jours paisibles entre les lacs et les étangs du centre, dont 800 tortues de Floride. Un reptile originaire de l’Est des États-Unis et qui, a priori n’avait pas grand chose à faire en France.C’était sans compter sur l’arrivée massive de ces bêtes à partir de 1998. "Une grande folie. Les tortues se gagnaient pour un franc dans les fêtes foraines. Des fermes d’élevage se sont même créées en France pour faire de l’incubation intensive. Sans compter les importations. On était le deuxième importateur mondial après la Chine. Certaines années, 1 900 000 tortues sont arrivées chez nous." Parmi elles, beaucoup de tortues à tempes rouges - comme celle recueillie -, l’une des 27 espèces de la tortue de Floride.Des espèces pouvant atteindre une trentaine de centimètres"Les gens en ont acheté, en pensant que c’était une espèce naine, alors qu’en fait, elle peuvent atteindre trente centimètres et ne peuvent pas continuer à vivre en aquarium." Résultat : beaucoup s’en débarrassent dans la nature, contribuant à densifier la population de la Camargue. Un animal carnivore et aquatique, qui a une espérance de vie d’une trentaine d’années et qui dévore grenouilles, poissons et canetons.Pour l’heure, l’accidentée de Fournès reprend des forces grâce aux croquettes pour chiots des bénévoles. Source
  24. Une tortue égarée squatte un jardin familial Un Valaisan a découvert un reptile perdu devant sa maison. Personne ne l'a réclamé. Il existe des prises en charges spécifiques pour ce type d'animaux.«En sortant vider ma piscine, j'ai été accueilli par une tortue!» Christian Moret a été éberlué, vendredi matin, lorsqu'il est tombé sur le reptile d'une vingtaine de centimètre. Celui-ci s'était apparemment égaré, alors cet habitant de Martigny l'a brièvement pris en charge. Personne ne l'a réclamé et n'en a voulu. Certains de ses voisins sont en vacances, d'autres n'ont jamais entendu parlé de l'animal. Un vétérinaire a même refusé de s'en occuper.La tortue a finalement été accueillie dans une animalerie. «Je vais la donner à une amie qui a une élevage», rassure la gérante. Coutumière du fait, celle-ci explique que c'est elle qu'on appelle en général lorsqu'on trouve un animal abandonné ou blessé dans la région.Que faire face à pareil cas? la SPA ne prend pas en charge les reptiles, il faut donc les amener dans un centre spécialisé. Selon la SPA, il existe une personne dans le Valais qui les recueille. Dans le canton de Vaud, on trouve un centre de protection et de récupération de tortues.La Suisse dispose aussi d'une banque de données des animaux perdus . Cette base permet de garder une traçabilité des animaux retrouvés et confiés à des tiers. Source
  25. Mouscron: "Le boa a avalé le canari sous les yeux de son propriétaire" Un habitant d’Herseaux a eu une grosse frayeur ce vendredi matin après être tombé nez à nez avec un boa de près d’un mètre de long. Ce dernier s’était introduit dans une volière et était occupé de gober un malheureux canari. L’homme a tenté de récupérer son oiseau… en vain. Quelques heures plus tard, c’est un autre serpent, un Élaphe ou serpent des blés, qui a été découvert, rue de Roubaix cette fois.Étrange et surprenant découverte faite par un habitant du village d’Herseaux. Alors qu’il allait voir si tout se passait bien dans sa volière, l’homme a eu une grosse frayeur. « Il est tombé nez à nez avec un boa. Ce dernier s’est infiltré dans la volière et est parvenu à attraper un canari qu’il était en train d’avaler sous les yeux de son propriétaire », explique Christophe Deneve de la cellule environnement. Devant la scène, l’homme s’est saisi d’une pelle pour tenter de sauver son oiseau. Trop tard ! Ne voulant pas se mesurer au reptile, il a fait appel aux pompiers qui ont réussi à capturer l’animal qui faisait près d’un mètre de long. « C’est un jeune, mais il peut être dangereux. Il est très puissant et quand il serre… il serre ! Il peut également mordre et là aussi, il peut être redoutable. Il est quasi impossible de s’extraire de sa mâchoire sans se blesser », précise-t-il. Visiblement la chaleur a eu le don d’exciter les serpents qui étaient de sortie lors de cette journée caniculaire.Peu de temps après, une autre espèce de serpent, un Élaphe qui vit habituellement en Amérique du Sud, a été trouvée dans une habitation de la rue de Roubaix. Le reptile s’est, selon la cellule environnement, soit échappé de son vivarium, soit il s’agit d’un « cadeau » laissé par l’ancien propriétaire de la maison. Source
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