Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Max|mum-leterrarium

Membres
  • Compteur de contenus

    12 143
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Les serpents sont permis à Brossard Les serpents sont-ils les bienvenus dans la région ? La règlementation municipale n'est pas vraiment claire à ce sujet. Depuis que le drame s'est produit à Campbellton où deux enfants sont morts étouffés par un serpent, plusieurs se demandent s'il est permis d'avoir en sa possession, à la maison ou dans l'appartement, un reptile. À Saint-Lambert, la réponse est catégorique : c'est non. Les animaux sauvages sont interdits ainsi que toutes les espèces de serpents et de reptiles, précise la porte-parole de la Ville, Catherine Langevin. À Brossard, la réglementation municipale est plus conciliante. On peut en effet garder à la maison des reptiles et des serpents, à l'exception des reptiles et des serpents venimeux ou toxiques, des crocodiliens, des tortues marines et les serpents de la famille du python et du boa. À Longueuil, le règlement municipal peut porter à confusion. Il stipule qu'il n'est pas autorisé de posséder un animal exotique tel qu’un tigre, un léopard, un lion, une panthère, un crocodile, mais le mot serpent ou reptile n'est pas mentionné. Renaud Beauchemin, porte-parole, indique qu'il est donc «interdit de posséder un serpent à Longueuil, à moins qu’il ne soit considéré comme un animal de compagnie, au sens du règlement CO-2008-523.» À Longueuil, un animal de compagnie est «animal qui vit habituellement auprès de l’homme pour l’aider ou le distraire, et dont l’espèce est, depuis longtemps, apprivoisée. De façon non limitative, sont considérés comme des animaux de compagnie, les chiens, les chats, les oiseaux de la catégorie des perruches et de celle des perroquets, les poissons, tortues d’aquarium, cobayes, hamsters, gerboises et furets.» Est-ce que le serpent peut être considéré comme un animal de compagnie, voilà la question que peuvent se poser les amateurs. Source
  2. Un python dans le garage TORONTO – Le lendemain de la mort de deux jeunes garçons causée par un python africain au Nouveau-Brunswick, un autre python a été repéré et capturé dans un garage à North York, en Ontario. Le Service animalier de Toronto a reçu un appel mardi d’un propriétaire au sujet d’un python qui était dans son garage. Les employés du Service ont découvert un python royal d’un mètre de long et l’ont capturé pour le remettre ensuite à un refuge pour animaux.«Nous ne savons pas en ce moment qui est le propriétaire», a déclaré la responsable du Service animalier de Toronto, tout en précisant que l’animal était en loi et qu’il ne posait aucun risque. Source
  3. Enfants tués par un python: le serpent avait été confié à l'animalerie par Environnement Canada Le python de Seba qui a provoqué la mort de deux enfants, cette semaine au Nouveau-Brunswick, a été confié à l'animalerie Reptile Ocean par Environnement Canada il y a 11 ans, bien que l'espèce soit interdite sans permis spécial dans la province.Cette information a été confirmée vendredi par le porte-parole d'Environnement Canada, Mark Johnson. Il affirme que le ministère fédéral a été mandaté pour transporter le serpent jusqu'à l'animalerie de Campbellton en août 2002, après qu'il eut été abandonné à la SPCA de Moncton.Des documents ministériels indiquent que l'animalerie était alors considérée comme un zoo.Le ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick exige que seuls les zoos accrédités puissent faire une demande de permis pour garder des espèces interdites, dont fait partie le python de Seba au centre du drame.L'organisation Aquariums et zoos accrédités du Canada, qui soutient être la seule instance reconnue par le gouvernement fédéral pour accréditer les zoos du pays, affirme ne jamais avoir reçu de demande de permis de Reptile Ocean.Du côté du ministère des Ressources naturelles, la porte-parole Anne Bull a refusé vendredi de dire si l'animalerie avait un permis pour posséder le python. Elle a néanmoins confirmé que le Ministère ignorait l'existence du reptile de 45 kilos avant la tragédie.Des spécialistes de la faune ont saisi vendredi matin plus de 20 animaux exotiques pensionnaires de l'animalerie située sous l'appartement où les deux jeunes garçons ont été tués.Selon le responsable du Zoo Magnetic Hill à Moncton, Bruce Dougan, quatre alligators retrouvés dans le local Reptile Ocean ont dû être euthanasiés, puisque les autorités n'ont pas trouvé de zoos certifiés intéressés à les accueillir.M. Dougan a précisé que 23 bêtes avaient été saisies. Elles seront prises en charge par des parcs zoologiques du Nouveau-Brunswick et de l'Ontario.Cette saisie survient quelques jours après la mort des frères Noah et Connor Barthe, respectivement âgés de quatre et six ans, tués par un python qui était gardé dans l'appartement où ils dormaient.Selon les résultats préliminaires des autopsies, les deux enfants sont morts par asphyxie.La Gendarmerie royale du Canada affirme que le python s'est glissé dans un conduit d'aération, avant de passer à travers le plafond et d'atterrir dans le salon où les deux frères dormaient.Les funérailles des deux garçons auront lieu samedi à 16h à l'église Saint-Thomas-d'Aquin de Campbellton. Source
  4. Pas de serpent dangereux SEPT-ÎLES – La tragique histoire des deux enfants du Nouveau-Brunswick tués par un python en a bouleversé plus d’un. Selon la SPCA de Sept-Îles, de nouvelles lois doivent être adoptées pour empêcher que ce genre de drame se reproduise.«Je ne comprends pas le bien-fondé de posséder de tels animaux. Leur place est dans la nature, libres. Pas en ville dans une cage. On court après le trouble. Un python ne fait pas la différence entre un enfant et une gazelle. Il veut se nourrir. On l’a constaté avec ce malheureux incident. Et tout ça parce que des gens trouvent ça «cool» de posséder un gros serpent», a expliqué Élizabeth A Barselou de la SPCA.À Sept-Îles, la réglementation en ce qui a trait à la possession d’animaux de compagnie n’est pas claire. Selon la loi, il est interdit de garder des animaux sauvages sauf pour des fins d’élevage ou de spectacle. Outre les chiens et les chats, on permet par contre tout animal répondant à la définition d’un animal sauvage, mais dont le poids normal à l’âge adulte ne peut excéder 15 kg (35 livres), et qui ne représente pas de risque de traumatisme, d’attaque ou de blessure pour la population de par sa nature ou sa réputation. Un serpent de 35 livres serait donc permis.Une question de goût?À la boutique Bec et Museau, on défend l’intérêt que certains clients ont pour ce genre d’animal. «Les gens achètent des serpents pour la même raison que d’autres préfèrent les chiens. C’est une question de goût. Il faudrait demander au propriétaire du python en question pourquoi il l’avait. Je pourrais vous demander pourquoi quelqu’un possède 100 paires de chaussures? Indispensable pour un, inutile pour un autre», a lancé Isabelle, employée de l’animalerie.À la SPCA, on espère que l’événement du Nouveau-Brunswick incitera le gouvernement du Québec à prendre position et à interdire la possession d’animaux exotiques. «Garder à la maison de gros serpents comme un python n’a pas de raison d’être. La mort des deux enfants est malheureuse et j’espère que cela fera bouger les choses. Il faut de nouvelles lois car, de toute façon, ces petites bêtes finissent toutes à la SPCA. J’ai déjà vu un tigre à la SPCA de Montréal. Son maître en avait fini avec lui. Un tigre!», s’est désolée Elizabeth Barsalou.Chez Bec & Museau, on ne retrouve pas d’animaux dangereux comme le python de Seba. Il est possible de se procurer des «Corn snakes», aussi appelés serpents des blés. Cette espèce élevée en captivité se nourrit de rongeurs fournis par leur propriétaire. À l'âge adulte, le serpent des blés atteint une longueur d’environ 120 cm et ne représente aucun danger.Nous avons tenté de retracer un propriétaire de serpent de grande taille via Facebook, la SPCA et la Boutique Bec & Museau, mais sans succès. «J’ai entendu des rumeurs disant qu’il y en aurait à Sept-Îles. Je ne sais pas si c’est vrai car j’en ai jamais vu», a déclaré Élisabeth Barsalou. Source
  5. Les tortues de mer avalent de plus en plus de déchets ENVIRONNEMENT - Il s'agit d'une espèce en danger... Les tortues vertes, une espèce en danger, sont de plus en plus nombreuses à ingérer en mer des déchets rejetés par l'homme, voire des sacs plastiques avec lesquels elles peuvent s'étouffer, indique une étude australienne. Selon cette étude, publiée dans la revue scientifique Conservation Biology, six des sept espèces de tortues marines ingèrent des débris rejetés par l'homme et toutes les six sont classées comme vulnérables ou en danger.«Pour la tortue verte, la probabilité qu'elle ingère des déchets a quasiment doublé en 25 ans», a déclaré Qamar Schuyler, qui a piloté la recherche à l'université du Queensland. «Les tortues vertes en particulier en ingèrent beaucoup plus qu'auparavant», puisque la probabilité est passée de 30% en 1985 à près de 50% en 2012. Les tortues prennent ces sacs pour des méduses Pour parvenir à ces statistiques, l'équipe de recherche s'est appuyée sur 37 études publiées de 1985 à 2012 et qui détaillent des données collectées depuis 1900 sur le contenu des estomacs de tortues. Adultes, les tortues vertes mesurent plus d'un mètre et certains spécimens atteignent 1,50 m. Leur espérance de vie est de 80 ans.Les débris en plastique avalés par erreurpar les tortues –qui les prennent en fait pour des méduses, dont elles se nourrissent- peuvent les tuer, en bloquant leur estomac ou en perçant leurs intestins. Ces déchets peuvent aussi libérer des toxines dans le corps de l'animal et affecter par exemple son cycle reproductif, selon Qamar Schuyler. Source
  6. Découverte au Maroc d'une tortue marine géante dans les dépôts phosphatés de la fin du Crétacé (67 millions d'années) Les recherches d'un groupe de scientifiques français, marocains et belges, publiées en juillet viennent de permettre la description d'une nouvelle tortue marine géante - Ocepechelon bouyai - découverte dans les dépôts de la fin du Crétacé des Phosphates du Maroc (Bassin des Oulad Abdoun). Elle a vécue au Maastrichien supérieur il y a 67 millions d'années. Cette tortue fossile montre par ailleurs des adaptations uniques et poussées à la vie aquatique, illustrées par un dispositif d'alimentation par aspiration sans précédent parmi les vertébrés Tétrapodes (vertébrés munis de doigts). Source
  7. CHU DE NÎMES Soigner des tortues pour apprendre à mieux vivre malgré son handicap Le reportage a été diffusé ce vendredi 9 août sur France 2 dans l’émission Télématin. Le chroniqueur Richard Zarzavatdjian, a emmené les téléspectateurs sur nos terres, du côté du Grau-du-Roi, à la rencontre des enfants du service de rééducation fonctionnelle de l’hôpital de Nîmes. Pendant six mois, ces enfants âgés de 5 à 6 ans, souffrants de traumatismes physiques ou moteurs ont suivi le programme de soins apportés aux tortues de mer victimes de divers accidents. “C’est un programme que nous avons débuté au mois de janvier 2013 en collaboration avec l’association Hévae et le Centre d’Études et de Sauvegarde des Tortues marines en Méditerranée du Grau-du-Roi, précise le Dr Émilie Viollet, praticienne au service de rééducation et réadaptation fonctionnelle du CHU de Nîmes, contactée par téléphone. En suivant l’évolution médicale jusqu’à la remise en liberté de la tortue au début du mois de juillet, les enfants ont pu faire un parallèle avec leur vécu. Depuis leur naissance, l’hôpital et les soins sont leur quotidien. C’était une belle expérience pédagogique.”En devenant acteurs, soigneurs de ces tortues de mer, ils ont ainsi pu appréhender d’une autre manière leurs propres séances de soins, même les moins agréables. “Ils n’ont plus la même angoisse, la même anxiété. Ils ont vu que cette tortue, avant de retrouver sa liberté, a dû passer par de mauvais moments. C’est cela que nous voulions leur montrer avec ce programme. Nous leur prodiguons des soins avec parfois quelques souffrances mais c’est pour qu’ils aient une meilleure vie, malgré le handicap.”L’enthousiasme est tel que ce programme innovant devrait être très prochainement être reconduit au CHU de Nîmes avec un nouveau groupe d’enfants. Source
  8. Enfants tués par un python: l'État videra l'animalerie de ses «locataires» Des spécialistes de la faune retireront vendredi plus d'une dizaine d'animaux d'un magasin d'animaux exotiques de Campbellton, au Nouveau-Brunswick, quelques jours après que deux garçons eurent été asphyxiés par un python de Seba dans un logement situé au-dessus de l'entreprise.Bruce Dougan, le responsable du Zoo de Magnetic Hill à Moncton, a indiqué jeudi que le ministère des Ressources naturelles de la province lui avait demandé de contribuer à l'identification et au retrait de 16 bêtes pour lesquelles la boutique ne possédait pas de permis.Il a précisé que quatre alligators américains de grande taille, six crocodiles ainsi que plusieurs tortues et serpents se trouvaient dans l'animalerie Reptile Ocean.Selon Bry Loyst, fondateur et responsable du jardin zoologique ontarien Indian River Reptile Zoo, il y a beaucoup de bêtes à l'intérieur du magasin et l'endroit est si encombré qu'il est difficile de procéder à leur retrait de manière sécuritaire.M. Loyst a révélé que les autorités dressaient actuellement l'inventaire des animaux se trouvant dans l'animalerie et que des zoos en Ontario et au Nouveau-Brunswick avaient accepté de les recueillir.«Nous ne voulons pas de ces animaux, nous ne faisons qu'aider», a-t-il dit.Le ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick a obtenu un mandat de perquisition pour fouiller le magasin et a fait savoir que tout animal illégal qui y serait découvert serait saisi et envoyé dans un jardin zoologique. Un périmètre de sécurité a été établi autour du bâtiment depuis que les frères Noah et Connor Barthe, respectivement âgés de quatre et six ans, ont été trouvés morts lundi matin dans un logement au-dessus de l'animalerie.L'appartement et la boutique appartiennent à Jean-Claude Savoie, un ami de la famille des garçons qui les avait emmenés magasiner et visiter une ferme avant de les garder à coucher, dimanche, en compagnie de son fils. M. Savoie n'a pas pu être rejoint pour obtenir des commentaires.Selon les résultats préliminaires des autopsies, les deux enfants sont morts par asphyxie. Le serpent responsable des décès, un reptile de 45 kilos, se serait échappé de sa cage en verre à l'intérieur du logement. La Gendarmerie royale du Canada affirme que le python s'est glissé dans un conduit d'aération, mais est passé à travers le plafond et a atterri dans le salon où les deux frères dormaient.Depuis 1992, cette variété de python est interdite dans la province, sauf sur présentation d'un permis spécial. Seuls les zoos agréés peuvent obtenir ce document, a assuré Anne Bull, une porte-parole du ministère des Ressources naturelles.Le ministère a par ailleurs dit qu'il ne savait pas que l'appartement abritait un python de Seba avant l'incident.Les funérailles des deux garçons auront lieu samedi à 16 h. La cérémonie se déroulera à l'église Saint-Thomas d'Aquin, à Campbellton.Mercredi soir, des centaines de personnes ont participé à une vigile en mémoire des deux jeunes victimes. Source
  9. Tragédie au Nouveau-Brunswick PIJAC CANADA est profondément attristée par les événements qui se sont produits à Campbellton au Nouveau-Brunswick et présente ses condoléances à la famille Barthe ainsi qu'à la communauté. La politique de PIJAC Canada en matière d'animaux exotiques déconseille la possession de serpents de plus de trois mètres de longueur. Notre politique en matière d'animaux exotiques a été élaborée par des professionnels de notre secteur avec l'objectif d'aider les provinces et les municipalités à adopter des mesures législatives efficaces. Depuis 1997, notre politique a été appliquée d'un bout à l'autre du pays, et cette politique précise que le python de Séba (dans laquelle il est identifié par son nom), en plus de six autres espèces, sont des serpents dont la captivité doit être interdite. Notre politique a fait l'objet d'une présentation que nous avons effectuée auprès du gouvernement du Nouveau-Brunswick – de concert avec un exercice de réglementation – ayant mené à la mise à jour de règlements dans la province en 2009. La procédure normale concernant la possession de serpents stipule que ceux-ci doivent être placés dans un enclos à cinq côtés solides et muni d'une ouverture en filet métallique verrouillée. Toute famille qui ramène un animal domestique à la maison doit acquérir les connaissances relatives à son entretien ainsi qu'aux lois locales, et ce, qu'il s'agisse d'un chien, d'une tortue ou d'un serpent.Tel que de nombreuses nouvelles en ont fait état, les spécialistes des reptiles ont indiqué que ce serpent a fait preuve d'un comportement inusité. D’habitude, ces serpents ne considèrent pas les humains comme de la nourriture. Cela dit, la longueur du python de Séba en question dépasse largement trois mètres, ce qui en fait une espèce interdite qui, en conséquence, ne peut être placée dans un environnement domestique ou commercial. PIJAC Canada assure le leadership et la communication entre tous les secteurs de l'industrie des animaux de compagnie par l'entremise de ressources, de formation et de campagnes de sensibilisation afin de promouvoir le plus haut niveau de soins pour animaux domestiques. Nous formulons des recommandations aux différents paliers de gouvernements pour les soutenir dans l'élaboration de lois les plus sûres qui soient, tant pour le public que pour les animaux de compagnie. L'affiliation à notre association se fait sur une base volontaire et le magasin en cause ne compte pas parmi nos membres. PIJAC Canada continue d'offrir ses services pour travailler avec le gouvernement et les entreprises afin d'assurer que la possession d'un animal domestique s'avère une expérience sûre et enrichissante. Source
  10. Les pythons et boas sont interdits à Coaticook Amoureux des reptiles, soyez avertis! Il est interdit de posséder tout type de serpent de plus d'un mètre sur le territoire de la ville de Coaticook. À la lumière de ce qui s'est passé à Campbelton, au Nouveau-Brunswick, où deux petits garçons ont été asphyxiés par un python, la Municipalité tient à rappeler son règlement sur les animaux de compagnie. Bien qu'il soit permis d'avoir quelques animaux exotiques, la présence de serpents venimeux, boas ou pythons de plus d'un mètre est complètement interdite. Notons aussi que les crocodiles, lézards ainsi que les tortues marines et vertes à oreilles rouges font partie de la liste d'exclusion. «C'est un règlement très restrictif, mentionne la greffière à la Ville de Coaticook, Geneviève Dupras. Si on le prend à la lettre, le seul serpent qu'on pourrait garder, ce serait la couleuvre.» Il est à noter que seule la Société protectrice des animaux (SPA) peut gérer ledit règlement. Une mise à jour de celui-ci est prévue l'an prochain, sur l'ensemble de la province. La loi telle qu'on la connaît à Coaticook a été adoptée il y a dix ans déjà, en août 2003. Quant aux animaux de compagnie, rappelons qu'un citoyen peut avoir à sa garde un maximum de deux chiens. «Pour les chats, ce n'est pas encore légiféré, concède Mme Dupras. Il y a une zone grise qui sera comblée par la mise à jour prochaine du règlement. Celui-ci sera sensiblement le même pour un bon nombre de municipalités, comme à Sherbrooke, par exemple.» Source
  11. Encore des locataires chez Reptile Ocean Pendant que le drame continue de susciter tristesse et questionnements à Campbellton, un camion se trouvait devant le commerce Reptile Ocean jeudi pour effectuer le transport de quelques animaux exotiques toujours à l’intérieur.D’après des témoins, le personnel sur place planifiait la façon de procéder au chargement des animaux. Deux anacondas et un crocodile figurent notamment parmi les pensionnaires à déplacer. Le moment exact de leur départ était encore inconnu. Noah et Connor Barthe ont été tués par un python de Seba lundi. Les deux jeunes garçons sont morts par asphyxie. Le serpent vivait dans le logement où dormaient les enfants, dont les funérailles auront lieu demain samedi. Source
  12. Boas et pythons en vente libre à Repentigny Le commerce Reptile 450 La boutique tropicale vendait, jusqu'à tout récemment, des espèces prohibées sur le territoire repentignois. « Le mercredi 7 août, des inspecteurs de la Ville sont allés faire une inspection sur les lieux et ont identifié des animaux qui ne devraient pas y être. Des avis d'infraction ont été émis en ce sens », explique Louis-André Garceau, directeur des Services juridiques et du greffe à la Ville.En entrevue avec l'Hebdo Rive Nord, le directeur ne pouvait révéler, ni le nombre d'animaux, ni les espèces prohibées qu'abritaient les copropriétaires du commerce situé au 48, boulevard Brien, les deux étaient par ailleurs absents lors de la visite des inspecteurs municipaux. Situé à quelques mètres de l'Hôtel de Ville, le magasin fautif a par ailleurs fait l'objet d'un article en août 2010 dans un média local. Dans cette publication, on pouvait y voir Dominic Lavoie, copropriétaire du Reptile 450, posant avec un python royal. Des reptiles interdits sur Facebook Le 29 juin 2013, l'administrateur de la page Facebook du magasin Reptile 450 La boutique tropicale y indiquait qu'il « liquidait » certaines espèces tenues en magasin, dont un boa arabesque, un reptile faisant pourtant partie de la liste des animaux prohibés à Repentigny (« tous les serpents de la famille du python et du boa »). « Je pourrais prendre des échanges, mais seulement contre un python […] », indique la suite du message.Des photographies de pythons et de boas ne manquent pas sur cette même page Facebook. En décembre 2012, on annonçait même « Une grande vente de 50 % » dans laquelle on pouvait retrouver un boa des sables. Une enquête en cours À la suite de l'émission des avis d'infraction par la Ville, une enquête a été ouverte : « Notre priorité est que les espèces interdites quittent les lieux le plus tôt possible. […] Nous ne savons pas si elles étaient là depuis l'ouverture du magasin (en 2010) et comment elles ont été acquises », émet M. Garceau.Le directeur des Services juridiques et du greffe affirme que les inspecteurs de la Ville n'ont pas l'intention de visiter d'autres commerces du territoire susceptibles de détenir des reptiles illégaux. « Si on nous fait parvenir de l'information nous permettant de croire en la présence de ce type d'espèces, nous appliquerons les mêmes procédures (que celles mises en œuvre dans le dossier du Reptile 450– La boutique tropicale) », conclut-il. Toujours selon notre interlocuteur, l'équipe d'enquêteurs polyvalents, qui s'affaire à veiller au respect de la réglementation municipale à Repentigny, compte une douzaine d'employés et traite près de 6000 dossiers annuellement. Source
  13. Que faire en cas de morsure de vipère ? Les vipères sont, en France, les seuls serpents dont la morsure contient du venin et peut donc, logiquement, être dangereuse. « Le conseil principal de prévention, c’est d’éviter de se balader pieds nus dans des champs ou des endroits où on peut trouver des vipères », explique Pierre Méar, responsable secourisme à la Croix-Rouge de Côte-d’Or. Autre conseil pour éviter de se retrouver nez à nez avec un serpent, « ne pas laisser traîner ses mains dans les troncs d’arbre, sous des pierres, car la vipère cherche les lieux secs mais se cache à l’ombre. »En cas de morsure, quelques gestes d’urgence sont à appliquer, car « quand c’est pris à temps, on évite les conséquences graves. » Premier geste de secours à mettre en place, « allonger la victime de morsure pour éviter que le venin se répande dans l’organisme. » Ensuite, il est impératif « de prévenir le Samu et de suivre leurs conseils. »Si le Samu a besoin de temps pour intervenir, il devient précieux « d’applique un pansement compressif directement sur la morsure et essayer d’immobiliser au mieux le membre mordu. » Même dans les cas extrêmes d’isolement, il s’agit toujours « d’éviter de faire marcher la victime, et ne pas tenter d’aspirer le venin ou des choses comme cela ». Source
  14. Un python sème l'émoi à Montmagny (Montmagny) La présence d'un python a semé l'émoi mercredi après-midi au parc Saint-Nicolas de Montmagny, alors que plusieurs familles profitaient du soleil. Les policiers de la Sûreté du Québec ont même été appelés sur place par une maman qui s'inquiétait pour les siens, après les événements survenus plus tôt cette semaine.Eric Boulet est reconnu à Montmagny comme un grand amateur de ces reptiles. Mercredi, il se baladait avec un python tapis, un serpent qui n'est pas venimeux, mais tout de même de la famille des serpents constricteurs, soit ceux qui étouffent leur proie. Contrairement au python de Seba qui peut dépasser les 100 kg et atteindre 5 mètres, le python tapis est plus modeste, faisant 3 mètres pour les plus grands spécimens. Son propriétaire déambulait lentement avec le serpent enroulé autour du cou, attirant les regards.Les curieux étaient très nombreux autour de l'attraction vivante. Si quelques-uns s'en approchaient, la plupart se tenait à distance. «Les pythons tapis sont réputés pour avoir du caractère. Mais être méchant? Je l'ai depuis six mois et je ne me suis jamais fait mordre», affirme le jeune erpétologue amateur. «Il y a même des mamans avec des enfants qui viennent me voir pour le flatter. Y a plein de petits enfants qui viennent. Mais à cause de ce qui s'est passé, y'en a plein qui sont réticents.» De toute évidence, la présence du serpent n'a pas plu à tous les visiteurs du parc mercredi après-midi.La Ville de Montmagny n'a pas de règlement qui encadre spécifiquement les animaux exotiques, incluant les serpents. Le règlement est le même pour tous les animaux domestiques : un foyer ne peut en posséder plus de deux. Que ce soit un chat, un chien ou un serpent.Eric Boulet n'a pas été réprimandé par la policière qui s'est rendue au parc Saint-Nicolas. Il est déjà connu des policiers du secteur qui font appel à lui lorsque des serpents sont laissés sans propriétaire dans la MRC de Montmagny. De toute évidence, personne n'a quitté les lieux parce qu'il se baladait avec son animal de compagnie. Source
  15. À la mémoire des victimes du python Plus d'un millier de personnes ont assisté, en fin de journée, à une veillée à la bougie à la mémoire des deux enfants tués par un python à Campbellton, au Nouveau-Brunswick.De nombreuses familles accompagnées d'enfants, dont certains connaissaient les jeunes victimes, étaient présentes. Elles voulaient ainsi exprimer leur soutien aux proches des victimes.Au cours de la cérémonie, un moment de forte émotion a eu lieu lorsque le jeune Ethan Levesque, un ami des frères, a demandé que les jouets déposés dans la place soient envoyés au paradis pour que les enfants puissent jouer.Après quelques mots prononcés par le curé, une musicienne a joué quelques minutes de flûte. Par la suite, des lampions ont été déposés dans un bassin de la place du Saumon, non loin de l'endroit où les enfants de 4 et 6 ans ont été retrouvés morts lundi matin.Morts par asphyxieLa Gendarmerie royale du Canada (GRC) a annoncé que Noah et Connor Barthe, quatre et six ans, sont morts par asphyxie, selon les résultats préliminaires des autopsies.D'autres tests seront toutefois nécessaires pour comprendre ce qui s'est passé lors de la nuit de dimanche à lundi. « Nous avons reçu les résultats préliminaires, mais les enquêteurs doivent attendre les résultats d'autres analyses et le rapport final », a déclaré le sergent Alain Tremblay, de la Division J de la GRC.Les résultats de l'autopsie du python de Seba suspecté d'avoir tué les deux enfants à Campbellton, au Nouveau-Brunswick, ont aussi été dévoilés.Le reptile était apparemment « en bonne santé », mais le rapport final n'a pas encore été publié. Ses restes seront détruits sous peu. Ils se trouvent présentement entre les mains d'un vétérinaire du gouvernement provincial.Selon la GRC, il s'agit du premier cas de mort d'enfant impliquant un animal exotique au Canada.Sauvé par la SPA, aidé par le fédéralLa Société protectrice des animaux (SPA) affirme avoir reçu le serpent en 2002. Elle s'est par la suite adressée à Environnement Canada, qui l'a aidé à placer le python à l'animalerie Reptile Océan. La SPA, précise le ministère, a trouvé le serpent abandonné par son propriétaire devant ses locaux.De son côté, le ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick a indiqué que l'animalerie de Campbellton n'avait aucun permis pour exploiter un zoo urbain.Un porte-parole du gouvernement a par ailleurs affirmé que ce type de reptile n'est pas autorisé dans la province sans dérogation spéciale.Plusieurs hypothèsesLa GRC a confirmé, mardi, que le python était enfermé dans l'appartement où dormaient les victimes. Le reptile se serait échappé de sa cage de verre pendant la nuit de dimanche à lundi, par un orifice relié au système de ventilation. Il se serait déplacé dans le système pour ensuite se rendre au-dessus du salon où dormaient les deux garçons. Une conduite aurait alors cédé sous le poids du reptile.De nouvelles informations sur les allées et venues des deux frères la veille du drame pourraient expliquer le comportement inhabituel du reptile. Selon Bry Loyst, du zoo reptilien d'Indian River, en Ontario, un python de Seba aurait pu agir ainsi si les deux enfants étaient devenus « une proie pour le reptile. » .Pour M. Loyst, les deux enfants devaient sentir comme de la nourriture pour le serpent.Le grand-oncle des bambins, David Rose, a affirmé que les enfants étaient allés visiter une ferme la veille du drame. Ils ont joué avec des lamas, des chèvres et des chevaux.Marion Desmarchelier, professeure au Collège vétérinaire de l'Atlantique et spécialiste des animaux exotiques, confie qu'elle évite le contact avec de telles odeurs avant de s'approcher d'un serpent.« L'odeur pourrait indiquer au serpent que je suis une proie et provoquer une morsure par erreur », précise-t-elle.Des attaques rares« Ce genre d'attaque est très rare », soutient Hervé Maranda, directeur de la ferme d'élevage de reptiles Exotarium, située à Saint-Eustache, au Québec. « Pour qu'il s'attaque à un humain, il faut que le serpent ait très peur », dit M. Maranda.Les rares accidents se produisent la plupart du temps lorsque ces serpents sont en train d'être nourris, poursuit-il. Ils peuvent alors confondre un membre de la personne qui leur donne à manger avec de la nourriture.Le python est aussi attiré par la chaleur du corps humain. Source
  16. Biodiversité : au moins 25% des espèces d'amphibiens de Madagascar sont menacées d'extinction Au moins 25% des espèces d' amphibiens de Madagascar sont menacées d'extinction, a-t-on appris, jeudi de l'Organisation Non Gouvernementale Mitsinjo, oeuvrant dans la Conservation de la biodiversité malgache.En 2011, Madagascar est classée 12ème par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en termes de richesse des espèces d'amphibiens, avec plus de 286 espèces de grenouilles enregistrées dans le pays dont plus de 99,5% de ces espèces ne se trouvent nulle part ailleurs.Tragiquement, au moins 25% des espèces d'amphibiens de Madagascar sont menacées d'extinction, principalement en raison de la perte d'habitat. La maladie dénommée « chytrid » qui affecte déjà les amphibiens en Afrique menace également ceux de Madagascar, a-t-on mentionné.Pour pallier à cette crise d'extinction, un premier centre d' élevage a été créé à Andasibe, une localité à 140 km à l'est d' Antananarivo, la capitale malgache, afin de renforcer les capacités et former la communauté locale à gérer cette épidémie d' amphibien grâce à des programmes d'élevage et de conservation ex situ (conservation « hors site »).Il s'agit aussi de mener des recherches sur l'élevage des espèces de grenouilles locales pour comprendre leurs besoins de soins en captivité, a-t-on précisé.Notons qu'Andasibe est considéré comme la capitale de grenouille de Madagascar, avec plus de 100 espèces qui se trouvent dans un rayon de 30 km de la ville. FiSource: Agence de presse Xinhua Source
  17. Ariti a fait un long voyage… et s’approche de Fidji Ariti le 24 mai, renvoyée en mer avec ses balises satellite.PAPEETE, mercredi 7 août 2013. La tortue caouanne Ariti, relâchée le 24 mai dernier à Teahupoo, poursuit son périple. Et elle continue de surprendre ceux qui suivent ses déplacements par la longueur des trajets qu’elle effectue. Après avoir atteint Niue et Tonga, la tortue Ariti poursuit sa route vers Fidji semble-t-il, où il est connu que les tortues caouannes disposent sur place d’une zone de nourrissage.Rappelons qu'après avoir été relâchée fin mai à Teahupoo, le cheminement de cette tortue peut être suivi très précisément puisqu’Ariti est équipée de deux balises satellites. Son parcours est suivi en partenariat avec la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) d’Hawaii, le Programme Régional Océanien pour l’Environnement (PROE), basé aux îles Samoa, et l’association Te mana no te moana. Si elle arrive à Fidji, elle aura parcouru pas loin de 3500 kilomètres à la force des nageoires en un peu plus de deux mois. Source
  18. Un boa friand de bétail capturé et transféré à Dakar Les populations du village de Keur Mor Tine, bourgade située à quelque 4 kilomètres de la commune de Bambey, ont de plus en plus de mal de cohabiter avec les boas. Hier matin au réveil, la jeune dame Khady Ngom a fait un tour à son enclos pour constater la disparition de l’une de ses chèvres.Intriguée, elle s’en est ouverte à son mari qui a constaté à son tour des traces laissées par ce qui semblait être un très gros reptile et faites durant la nuit. Il entreprit alors de suivre les traces de l’animal. Au bout d’une rue menant au forage, il tomba en arrêt devant un animal d’une dimension extraordinaire. Un boa de 3 mètres de long. L’animal avait passé la nuit dans sa concession et avait fini de tuer la chèvre qu’il commençait à dévorer. C’est ainsi qu’il fit appel aux sapeurs-pompiers qui, à leur tour firent appel des agents des eaux et forêts.Grâce à tout un attirail de chasse, éléments du sapeur-pompier et éléments des eaux et forêts de Bambey sont parvenus à mettre la main sur l’animal qu’il ont acheminé à la direction nationale des Eaux et des Forêts. Mais l’opération ne s’est pas faite sans grande difficulté.’’Un serpent se reproduit dans ma chambre...’’Dans le village, les populations annoncent la présence d’autres boas. Alassane Tine renseigne qu’il y a deux autres boas qui ont élu domicile dans un baobab un peu à la sortie des champs. “Ces animaux sont là depuis plus de cinq ans. Tant qu’ils nous laissaient tranquilles, on ne pouvait pas les craindre”.Mais la donne a changé. “Aujourd’hui qu’ils commencent à s’attaquer à notre bétail, on ne peut plus être tranquille.”L’auteur du coup de fil aux sapeurs-pompiers confie que les populations ne veulent pas s’attaquer aux animaux de peur de représailles. “L’année dernière, en période sèche, nous avions tué un boa plus grand que celui d’aujourd’hui.Quelques jours plus tard, mon frère rendait l’âme”, raconte Alassane Tine pour qui les villageois croisent les doigts parce qu’elles ont peur.D’ailleurs, raconte-t-on, dans ce village, le boa porte le bonheur partout où il est. Le vieux Dame Gning raconte que depuis le khalifat de Serigne Fallou Mbacké, il n’y a pas eu un seul hivernage qui n’a pas porté ses fruits dans ce village.Tous les hivernages qui se sont succédé dans ce village ont produit de belles récoltes, ce qui, selon lui, a forcé l’admiration de tous ceux qui passent par ce village. Il est convaincu que cela est dû à la présence de ces reptiles. “Il y a toutes sortes de serpents dans ce village. Dans ma chambre, il y a un serpent qui s’y reproduit. Ce sont nos compagnons”, souligne-t-il.EnQuêteNettali Source
  19. Crayssac. Le cinquième doigt du ptérosaure découvert La plage aux ptérosaures, à Crayssac, n’a pas fini d’étonner les visiteurs et d’abord les chercheurs, artisans de grandes découvertes sur ce site unique en son genre. De nouvelles empreintes ont émergé. Elle dévoile l’existence, il y a des millions d’années, d’un ptérosaure à cinq doigts. Récit…Le ptérosaure descend du ciel. L’homme ne descend pas du ptérosaure, même si une découverte bouleversante vient d’être effectuée à Crayssac : une patte à cinq doigts ayant appartenu à l’un de ces reptiles volants apparus à l’ère du jurassique (il y a plus de 150 millions d’années) et gravée dans le sol de la plage aux ptérosaures. «Crayssac est une fenêtre ouverte sur le temps», s’est émerveillé hier Jean-Michel Mazin, directeur de recherche au CNRS en présentant cette trouvaille dénichée sous le fragile calcaire finement feuilleté du site rocheux.De là à dire que ce cinquième doigt est le chaînon manquant qui mène à l’homme… C’est un pas que nous ne franchirons pas sur cette plage qui comporte également des traces de dinosaures, entre autres espèces éteintes… puis mises en lumière à Crayssac. Cette découverte est le fascinant résultat d’une campagne de fouilles cofinancée par le Grand Cahors et l’association Paléoquitinia. Elle s’achèvera le 15 août. La nouvelle surface mise au jour par les chercheurs (une douzaine de personnes) a été qualifiée de «très prometteuse». Elle pourrait révéler d’autres surprises… et la présence d’autres espèces.Une patte qui épate… et un crocodile !«La découverte de cette trace de patte nous révèle la présence de ptérosaures dont nous ignorions encore cette forme de morphologie. Ce cinquième doigt servait en quelque sorte de béquille, de point d’appui», imagine Jean-Michel Mazin.Il brûle d’impatience de dévoiler une autre trouvaille. «En plus de ce cinquième doigt qui n’est présent sur aucun autre espace du site, nous avons aussi remonté la piste d’un petit crocodile qui a laissé des traces tout près de l’empreinte à cinq doigts. Nous pouvons retracer sans problème une journée de la vie de ces animaux», affirme-t-il. Ce crocodile et son voisin ptérosaure à cinq doigts évoluaient sur le même territoire de chasse. Ces deux animaux cohabitaient sans animosité.«Le crocodile se nourrissait de poissons, tandis que le ptérosaure mangeait des petits crustacés», confirme Jean-Michel Mazin, un scientifique intarissable devant cette fabuleuse «fenêtre» qui lui offre une vue imprenable jusqu’à la nuit des temps. Vers une valorisation rapide de ce site unique Après sa préservation, puis sa présentation au public, dans le cadre d’une stratégie touristique et scientifique, la plage aux ptérosaures, avec le soutien du Grand Cahors et de l’office de tourisme intercommunal, mise sur la valorisation de son espace unique au monde en requalifiant celui-ci. «Le point d’accueil sera concerné, mais nous allons surtout nous concentrer sur le bâtiment en le rendant accessible aux personnes à mobilité réduite et réalisant une véritable scénographie des traces», détaille Michel Simon, vice-président du Grand Cahors. Ouverture du site revu et corrigé en 2015. Christian Cazabonne, maire de Crayssac, s’en réjouit.Le discret Alexandre Itier aussi. Il est l’une des chevilles ouvrières de la découverte. Source
  20. Reptiles en liberté à Lévis (Québec) Si le drame de Campbellton demeure un fait exceptionnel, il n'est pas si rare que l'on recueille des serpents exotiques en liberté à la suite d'appels de citoyens.Il y a une quinzaine de jours, le Contrôle d'animaux domestiques (CAD) de Lévis a d'ailleurs capturé un python royal d'environ un mètre découvert par un cycliste sur une piste cyclable de Saint-Rédempteur. Il s'agissait du deuxième événement du genre à survenir dans les dernières semaines, «les deux seuls au cours des 20 dernières années», assure Lyse Routhier, porte-parole de la Ville de Lévis.Julien Lavoie a expliqué à Radio-Canada qu'il croyait d'abord avoir affaire à une couleuvre avant de se rendre compte qu'il s'agissait plutôt d'une espèce exotique. «Je me suis dit : "Je ne peux pas laisser ça dans la nature". Je suis un père d'une fillette de six ans. Quelqu'un fait une crise cardiaque, une personne âgée... On n'est pas en Floride ici!»Jamais réclaméLa police de Lévis et le CAD ont donc aussitôt été informés et la bête a été confiée à un organisme de Loretteville, qui le détient encore. «Il n'a jamais été réclamé», affirme Mme Routhier, qui signale qu'un autre «petit serpent d'un mètre» a également été repêché à Lévis «il y a trois semaines, un mois».«La longueur était quand même légale, mais des serpents de plus d'un mètre, on n'en veut pas sur notre territoire», a ajouté la porte-parole, en référence au règlement sur les nuisances, (...) la sécurité et les animaux.Mardi, le directeur général de la Société protectrice des animaux de Québec mentionnait dans Le Soleil que quatre petits serpents «gros comme mon pouce» avaient été recueillis dans des logements de la capitale ces 12 derniers mois. En fouillant davantage dans ses registres, Denys Pelletier s'est remémoré que son organisme a capturé au moins trois pythons royaux dans les cinq dernières années, sur un total de 19 spécimens trouvés.«Je ne suis pas un amateur de serpent et la dernière fois qu'on en a eu un ici, je l'ai pris dans mes bras et je n'ai pas senti d'agressivité ou d'envie de me mordre. C'est une belle occasion de vaincre notre peur viscérale.»M. Pelletier dit que le python royal n'a rien à voir avec le python de Seba, impliqué dans le drame de Campbellton, notamment par sa longueur et sa circonférence beaucoup moins imposantes. Le python royal est d'ailleurs décrit comme le plus petit des pythons africains, et est parfois surnommé «python boule» pour sa manie de se rouler en boule lorsqu'il se sent menacé.«Cette espèce n'est aucunement dangereuse et il n'y a aucune crainte à avoir pour les morsures», confirme Martin Ouellet, d'Amphibia-Nature. Source
  21. Vente de reptiles illégale à Repentigny? L'événement tragique de Campbellton nous a amenés à nous interroger sur la présence de ce type de reptiles sur notre territoire. En contactant le commerce 450 Reptiles - La boutique Tropicale, situé sur le boulevard Brien, nous avons été à même d'apprendre, selon les dires d'un employé au bout du fil, qu'on y faisait notamment la vente de pythons, une espèce prohibée à Repentigny. Alarmé par l'article faisant mention de la présence de ce type de reptiles sur le territoire repentignois, Louis-André Garceau, directeur des Services juridiques et du greffe à la Ville, affirme qu'une inspection a été faite au 450 Reptiles - La boutique tropicale afin de valider certaines informations. « Si le commerçant a contrevenu au règlement municipal, des constats d'infraction lui seront donnés et des amendes pourraient se chiffrer entre 50 $ et 300 $ », émet-il en précisant que la situation sera aussi évaluée en tenant compte du nombre d'animaux prohibés sur place, si tel est le cas. Ouvert depuis 2010 Lors de l'ouverture de son commerce en 2010, le propriétaire de 450 Reptiles – La boutique tropicale avait remis à la Ville, conformément au règlement, une liste des animaux qu'il avait l'intention de détenir sous son toit. La liste ne faisait pas mention d'espèces prohibées, selon le directeur des Services juridiques et du greffe. « Entre le moment où nous avons été en possession de cette liste et, il y a 48h, jamais une information ne nous est parvenue indiquant que le commerce pouvait avoir des reptiles illégaux en sa possession. Si nous avions été au courant, nous serions intervenus », ajoute-t-il. M. Garceau mentionne aussi que la Ville ne possède pas assez d'inspecteurs pour procéder à des vérifications journalières. En octobre 2010, la règlementation animale avait aussi connu une révision (règlement 139-4). « Nous y avons précisé certains points parce que la règlementation concernait seulement les chiens et les chats. […]. On l'a adaptée et actualisée. » À l'époque, la Ville était déjà en contact avec le commerçant en question, mais jamais elle n'a fait d'inspection sur les lieux. Le rapport d'inspection concernant le commerce 450 Reptile – La boutique animale sera dévoilé au courant de la semaine. Source
  22. Python au N.-B. : les deux frères sont morts par asphyxie La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a annoncé en conclusion préliminaire que Noah et Connor Barthe, quatre et six ans, sont morts par asphyxie.« Nous avons reçu les résultats préliminaires, mais les enquêteurs doivent attendre les résultats d'autres analyses et le rapport final », a déclaré le sergent Alain Tremblay, de la Division J de la GRC.Les résultats de l'autopsie du python de Seba qui a tué les deux enfants à Campbellton, au Nouveau-Brunswick, ont aussi été dévoilés.Le reptile était apparemment « en bonne santé », mais le rapport final n'est pas encore sorti. Ses restes seront détruits sous peu. Ils se trouvent présentement entre les mains d'un vétérinaire du gouvernement provincial.Sauvé par la SPA, aidé par le fédéralLa Société protectrice des animaux (SPA) affirme avoir reçu le serpent en 2002. Elle s'est par la suite adressée à Environnement Canada, qui l'a aidé à placer le python à l'animalerie Reptile Océan. La SPA, précise le ministère, a trouvé le serpent abandonné par son propriétaire devant ses locaux.De son côté, le ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick a indiqué un peu plus tôt que l'animalerie de Campbellton n'avait aucun permis pour exploiter un zoo urbain.Un porte-parole du gouvernement a par ailleurs affirmé que ce type de reptile n'est pas autorisé dans la province, sans dérogation spéciale.Plusieurs hypothèsesLa GRC a confirmé mardi que le python était enfermé dans l'appartement où dormaient les victimes. Le reptile se serait échappé de sa cage de verre pendant la nuit de dimanche à lundi, par un orifice relié au système de ventilation. Il se serait déplacé dans le système pour ensuite se rendre au-dessus du salon où dormaient les deux garçons. Une conduite aurait alors cédé sous le poids du reptile.De nouvelles informations sur les allées et venues des deux frères la veille du drame pourraient expliquer le comportement inhabituel du reptile. Selon Bry Loyst, du zoo reptilien d'Indian River, en Ontario, un python de Seba aurait pu agir ainsi si les deux enfants étaient devenus « une proie pour le reptile. » .Pour M. Loyst, les deux enfants devaient sentir comme de la nourriture pour le serpent.Le grand-oncle des bambins, David Rose, a affirmé que les enfants étaient allés visiter une ferme la veille du drame. Ils ont joué avec des lamas, des chèvres et des chevaux.Marion Desmarchelier, professeure au Collège vétérinaire de l'Atlantique et spécialiste des animaux exotiques, confie qu'elle évite le contact avec de telles odeurs avant de s'approcher d'un serpent.« L'odeur pourrait indiquer au serpent que je suis une proie et provoquer une morsure par erreur », précise Marion de Marchelier.Une veillée à la bougie à la mémoire des victimesLes résidents de Campbellton comptent se rassembler mercredi soir pour rendre hommage aux deux jeunes victimes. Un appel pour une veillée à la bougie a été lancé sur les réseaux sociaux et plusieurs centaines de personnes ont déjà confirmé leur présence. La cérémonie aura lieu à 20 h au monument de la place du Saumon, non loin de l'endroit où les enfants de 4 et 6 ans ont été retrouvés morts, lundi matin.Des attaques rares« Ce genre d'attaque est très rare », soutient Hervé Maranda, directeur de la ferme d'élevage de reptiles Exotarium, située à Saint-Eustache. « Pour qu'il s'attaque à un humain, il faut que le serpent ait très peur », dit M. Maranda.Les rares accidents se produisent la plupart du temps lorsque ces serpents sont en train d'être nourris, poursuit-il. Ils peuvent alors confondre un membre de la personne qui leur donne à manger avec de la nourriture.Le python est aussi attiré par la chaleur des corps humains. Source
  23. Un python, de toute façon Aujourd’hui, avoir un python à la maison, c’est long et fastidieux ou rapide mais illégal. Un vrai nid de serpents… Les dossiers officiels et parfois une longue attente. Ou la clandestinité rapide d’internet. Aujourd’hui, avoir un python à la maison, c’est choisir sa tactique… et la taille de la bestiole. En Côte-d’Or, comme partout en France, les animaleries n’ont en effet pas le droit de vendre des pythons de plus de trois mètres de long. DES DEMANDES CONTRAIGNANTES Au-delà, tout acquéreur, même un particulier, doit solliciter un certificat de capacité et une autorisation d’ouverture d’établissement. Ces dossiers doivent détailler précisément dans quelles conditions le python sera accueilli : dans une maison ? Un appartement ? De quelle taille ? Et comment est-il situé dans l’immeuble ? Ordinairement, les reptiles sont logés dans un terrarium, mais il faudra en préciser la taille, le chauffage, l’éclairage… et aussi pouvoir dire où iront les bébés si une ponte survient dans le terrarium.Ces dossiers sont examinés par les services de l’État (Direction départementale de la protection des populations, Direction des services vétérinaires, Office national de la chasse et de la faune sauvage…) et leur temps d’instruction peut grimper jusqu’à un an.La réglementation autour des nouveaux animaux de compagnie (NAC) s’est en effet particulièrement resserrée depuis 2004 et le montage des dossiers est souvent complété par des contrôles sur le terrain, par des services de l’État. Le long examen des dossiers a tout de même un avantage : il laisse largement le temps de bien choisir son matériel et son python, le plus souvent chez un éleveur. Aujourd’hui, un python molure, dont la taille moyenne oscille entre quatre et six mètres, est facilement trouvable en France pour une centaine d’euros. Des prix qui évoluent plutôt à la baisse, puisque la législation a considérablement appauvri ce marché. UN CLIC, UN PYTHON Reste que de nombreux fous de NAC n’ont pas la patience de se frayer un chemin dans la réglementation officielle, et préfèrent miser sur un eldorado à portée de souris : internet. Aujourd’hui, en quelques clics, il est extrêmement facile d’acheter un python, y compris de très grande taille, souvent au même prix que chez un éleveur. La méthode est rapide, mais elle est illégale et le contrevenant s’expose notamment à la saisie des animaux détenus illégalement ainsi que des instruments et des véhicules ayant servi à commettre l’infraction. Mais l’épée de Damoclès n’est visiblement pas suffisamment menaçante : aujourd’hui, la Côte-d’Or compterait une dizaine de détenteurs de pythons molures, mais seulement quatre officiellement… Source
  24. Pas de python “tueur” recensé en Saône-et-Loire Deux experts des reptiles émettent des doutes sur le drame qui se serait produit au Canada. Et soulignent que ça ne pourrait pas arriver en Saône-et-Loire. Quand j’ai entendu l’info, honnêtement, je n’y ai pas cru. » Cette info à laquelle réagit Jérôme Keyser, éleveur de reptiles professionnel installé au Creusot, c’est le drame qui s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi dans une bourgade de l’est du Canada. Deux enfants, de 5 et 7 ans, auraient été tués – étranglés – pendant leur sommeil par un python. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’animal se serait échappé du magasin spécialisé en reptiles et alligators au rez-de-chaussée, aurait emprunté le système de ventilation pour finalement s’introduire dans l’appartement situé au-dessus, où dormaient les enfants. « IMPROBABLE, MAIS PAS IMPOSSIBLE » Si le conditionnel s’impose, c’est que de nombreux experts, au Canada et ailleurs, émettent de sérieux doutes sur cette première version donnée par la gendarmerie royale du Canada. « Ça ne colle vraiment pas avec le comportement du serpent, s’étonne l’éleveur creusotin. Un serpent tue pour manger, pas pour tuer. Ça paraît improbable, mais pas impossible. En tout cas, je vais suivre l’enquête de près. » Même son de cloche et scepticisme pour Xavier Guichard, responsable du rayon reptiles à Animalis, à Chalon-sur-Saône. En attendant lui aussi de connaître les résultats de l’autopsie, ce spécialiste préfère couper court à tous les fantasmes en rappelant la législation qui, depuis 2004, encadre strictement la vente ou la détention de ce qu’on appelle les Nouveaux animaux de compagnie (NAC).Si monsieur-tout-le-monde peut en effet posséder librement un serpent chez lui (lire par ailleurs), c’est sous certaines conditions. La plus importante – et rassurante –, Jérôme Keyser la résume ainsi : « Pas de serpent capable de tuer des gens par le venin ou par la force. » Concrètement, hormis dans des parcs animaliers, on ne trouvera pas en France de spécimens comme le python réticule, le plus grand serpent du monde, pouvant atteindre 9 mètres de longueur. « ÇA N’AURAIT PAS PU ARRIVER DANS LE 71 » « Depuis 2004, appuie Xavier Guichard, il y a énormément d’espèces qui ont été classées animaux dangereux. En animalerie par exemple, les plus gros des serpents qu’on a le droit de vendre font moins de mal qu’un hamster ou qu’un rat. Les reptiles que nous vendons ne sont pas venimeux et pas assez grands pour s’attaquer à un homme. Au pire, vous risquez une petite morsure, mais rien de méchant, ils ont de toutes petites dents. Alors qu’un hamster, s’il vous mord, ça peut être jusqu’à l’os, et là vous chantez… »Sur la sécurité, l’éleveur du Creusot en remet une dernière couche : « Ce qui s’est passé au Canada, ça n’aurait pas pu arriver dans le 71. Si on a des fois le sentiment que les services de l’État font un peu d’excès de zèle, on peut leur accorder le fait d’être très rigoureux et d’appliquer au maximum le principe de précaution, ce qui n’est pas le cas dans tous les départements ou à l’étranger. » Il n’est en revanche pas impossible de croiser, un jour, la route d’un python royal ou d’un boa constrictor en fuite. Car eux, entre autres, sont autorisés. « Mais ils sont petits et pas méchants », rassurent les deux spécialistes. Un peu flippants, quand même ?Xavier Guichard, d’Animalis à Chalon “En animalerie, les plus gros des serpents qu’on a le droit de vendre font moins de mal qu’un hamster.” Source
  25. Un centre d’élevage de grenouilles à Madagascar Une organisation non gouvernementale, basée à Madagascar, a annoncé la création d’un centre d’élevage des amphibiens en captivité, afin de préserver les espèces menacées comme les grenouilles rouges dites Mantella. Face au danger qui guette les amphibiens dans leur habitat naturel, l’association environnementale Mitsinjo a tissé d’étroites relations de collaboration avec des chercheurs scientifiques malgaches et étrangers afin de créer un centre d’élevage des amphibiens en captivité à Andasibe sur la Grande île. « Il s’agit d’un premier laboratoire de sauvegarde national des amphibiens surtout le Mantella aurantiaca ou grenouille rouge critiquement en danger. C’est une conservation totale à la différence des parcs (zoologiques) de Tsimabazaza et de Mandraka qui sont destinés à l’écotourisme », explique Jean Noël Ndriamiary, le président de l’ONG Mitsinjo, qui est affiliée à l’Alliance Voahary Gasy, selon Midi Madagasikara. Les grenouilles, qui forment exclusivement la famille des amphibiens existants à Madagascar, sont menacées suite à la destruction de leur milieu naturel, souvent en proie aux feux de brousse ou cultures sur brulis et des déversements de toutes sortes de déchets par les humains, précise le quotidien malgache. Autre menace, l’existence d’une maladie appelée ‘chytrid’, découverte en 2007, et qui affecte la population des amphibiens, dont les grenouilles en Afrique. Avec la création de ce centre d’élevage, huit espèces de grenouilles, dont l’une est très menacée, à savoir le Mantella, pourront vivre en lieux sûrs, à l’abri de toute invasion extérieure. « De nombreux partenariats avec des chercheurs scientifiques dans le monde se sont multipliés après la découverte de la maladie ‘chytrid’ en Afrique. Nous travaillons maintenant avec ASG (Amphibiens Specialists Group) pour la collecte des données scientifiques et le renforcement des études sur les amphibiens », poursuit Jean Noël Ndriamiary dans les colonnes de Midi Madagasikara. Parallèlement, l’association Mitsinjo « œuvre pour la restauration forestière » afin de reconstituer l’habitat de ce type de faune. Au cœur du nouveau centre d’élevage mis en place à Andasibe, « on y trouve actuellement 158 grenouilles avec une génération de 380 petites grenouilles en l’espace d’un an », détaille Rakotoarisoa Justin Claude, un technicien du laboratoire. Avant l’introduction des grenouilles, « nous avons tout d’abord effectué la reproduction des insectes comme les drosophiles, les criquets et les fourmis de générations en générations pour leur servir d’alimentation, suite au partenariat avec des chercheurs internationaux », enchaîne le scientifique. L’organisation non gouvernementale concentre ses efforts dans la vulgarisation de l’éducation environnementale auprès de la population, car selon elle, « le rôle joué par les grenouilles dans l’équilibre de l’écosystème reste encore méconnu » par le grand public. « A la différence des autres animaux, les grenouilles respirent par leur peau qui est perméable. Elles ont en plus deux modes de vie, puisqu’elles vivent sous l’eau pendant la période de reproduction. Leur présence dans un quelconque endroit permet ainsi de réduire le paludisme et le choléra », conclut Rakotoarisoa Justin Claude, qui met en avant l’importance de la conservation de la biodiversité à travers la gestion durable des ressources naturelles. Source
×
×
  • Créer...