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Maroc : Découverte d'une nouvelle espèce de tortue préhistorique
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Maroc : Découverte d'une nouvelle espèce de tortue préhistorique Des chercheurs (paléontologues) ont récemment découvert une nouvelle espèce de tortue grâce à un fossile préhistorique datant d’environ 67 millions d'années et se trouvant au Maroc. Nommée Ocepechelon Bouyai, en référence à l’OCP (office chérifien des phosphates) et au mot grec Chélone qui signifie tortue, cette drôle de trouvaille serait l’une des plus grandes tortues marines qui auraient existé, selon une étude publiée dans la revue Plos ONE et reprise par sci-news.com. Le nom a également été donné en l’honneur de Baâdi Bouya, chef du Service Géologie au sein de l'OCP et qui a apporté son aide aux chercheurs lors du travail sur le terrain. Ocepechelon, dont le crâne mesure 70 cm de long a été découverte dans la région de Sidi Chennane, dans la province de Khouribga, au Maroc. Cette découverte vient s’ajouter aux trouvailles peu nombreuses mais uniques qu’a connues le Maroc en terme de paléontologie, comme les ossements d'un dinosaure vieux de 180 millions d’années, découvert en 2003, ou encore un ptérosaure, il y a trois ans… Source -
Prédation accrue des serpents sur les oisillons : une conséquence du réchauffement climatique ? Publiant leurs travaux dans Global Change Biology, des chercheurs américains suggèrent que la baisse des effectifs de certaines espèces nord-américaines d’oiseaux est due au surcroît d’activité de leurs prédateurs, les serpents. Une conséquence indirecte du réchauffement climatique. Au terme de 20 ans d’études de terrain dans la forêt d’Ozark (Missouri) avec ses élèves, John Faaborg, biologiste à l'Université du Missouri, y constate une diminution des effectifs d’au moins deux espèces de petits oiseaux : le moucherolle vert (Empidonax virescens) et le passerin indigo (Passerina cyanea). Or, des études antérieures - utilisant notamment des caméras vidéo - ont montré que les principaux prédateurs des jeunes de ces espèces sont les serpents. Le réchauffement climatique stimulerait-il l’’activité - et l’appétit ! - de ces reptiles, entraînant le déclin des populations d’oiseaux ? Telle est la question à laquelle le chercheur et ses collègues ont cherché à répondre. "Un climat plus chaud pourrait être à l'origine du fait que les serpents deviennent plus actifs et cherchent plus de bébés oiseaux pour se nourrir". "La moindre survie dans les nids d’Ozark nuit au nombre d'oiseaux dans d'autres zones : les oiseaux nés dans la forêt d’Ozark se répartissent et colonisent le reste de l'État et de la région environnante. Notre étude (…) [porte sur] les données du Missouri, mais des menaces similaires pour les populations d'oiseaux peuvent exister partout dans le monde", avertit John Faaborg. Un problème pas si anodin Beaucoup d'oiseaux se nourrissent d’insectes qui peuvent être nuisibles à l'agriculture, et de moustiques qui peuvent propager le virus du Nil occidental - une maladie qui a tué 286 personnes aux États-Unis en 2012, selon les autorités sanitaires américaines. Le problème n’est donc pas anodin. "L’augmentation de la prédation des serpents sur les oiseaux est un exemple d'une conséquence indirecte du changement climatique que les prévisions concernant les effets de celui-ci ne prennent pas souvent en compte", conclut le biologiste. Source
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La Cistude, tortue en péril La réserve naturelle nationale de l’étang de La Mazière abrite une espèce de tortue rare et menacée. Depuis 2006, elle bénéficie d’un plan de sauvegarde de l’espèce. «L’homme est un animal théoriquement doué d’intelligence. S’il pouvait s’en servir de temps en temps, ça serait profitable. » Alain Dal Molin est responsable de la gestion de la réserve naturelle de La Mazière. Ouverte depuis le 17 juin 1985, elle abrite 235 espèces d’oiseaux, 44 espèces de mammifères et 18 espèces de reptiles et d’amphibiens. Parmi toutes ces espèces, la Cistude, seule tortue aquatique continentale et seule espèce autochtone, en France métropolitaine. En voie de disparition Cette tortue est venue s’implanter dans la région car elle bénéficiait de prairies humides, zones propices à la ponte des œufs. Malheureusement, ces prairies ont été reconverties en champs de maïs dans les années 1960. Les embryons ne pouvaient donc pas se développer au milieu de ces cultures et le passage des tracteurs se révélait fatal aux œufs. Cette modification de leur espace naturel a eu pour conséquence directe un déséquilibre dans la pyramide des âges de l’espèce. Pour préserver cette espèce en voie de disparition de la réserve (on comptait moins de 20 individus à l’époque), l’équipe décide de constituer un dossier de renforcement de population en 2001. Il sera le premier à être accepté au niveau national concernant la Cistude. Dès 2006, le milieu naturel de la Cistude est reconstruit. En avril, les femelles sont capturées et équipées d’émetteurs de suivi. Lors de la ponte, deux possibilités existent : si l’œuf est dans un endroit protégé, il y reste et poursuit son développement normal ; s’il est dans un endroit à risque, l’équipe de la réserve le récupère pour le placer en incubateur. Son développement est alors strictement encadré : il faut scrupuleusement contrôler la température et l’hygrométrie. Le plan de renforcement de population est terminé depuis maintenant 18 mois, après 50 000 euros investis dans le projet en cinq ans. Pour Alain Dal Molin, « le bilan est positif en termes d’image, de survie de la population et surtout de savoir-faire ». Avec un taux de réussite des œufs situé entre 85 et 90 %, le nombre de Cistudes est passé de 20 individus avant le plan, à 200 à l’heure actuelle. Mais le danger guette toujours la Cistude. Nouvelles menaces La tortue n’est toujours pas à l’abri de ses prédateurs. Après l’homme, elle est aussi menacée par d’autres espèces animales. Ainsi, elle est en concurrence avec des tortues allochtones : « Il faut absolument contrôler la population de ces tortues car elles sont très nuisibles à la Cistude », explique Alain Dal Molin. Autre prédateur notoire de cette tortue : l’écrevisse de Louisiane. Introduite en France il y a 50 ans environ, elle a colonisé la plupart des plans d’eau. Et s’attaque aujourd’hui à la Cistude. Depuis quelques années, la réserve naturelle de la Mazière a donc mis en place une vingtaine de nasses pour capturer cette écrevisse. Avec déjà 8 000 individus en moins, le résultat est impressionnant. Selon Alain Dal Molin, « c’est une affaire de volonté ». Mais cela reste une goutte d’eau face à la prolifération extrêmement rapide de l’espèce. Un nouveau projet est donc en place : construire un prototype de nasse plus efficace, en partenariat avec la réserve naturelle de Bruges. De même, le nouvel objectif pour la réserve naturelle de la Mazière est de repeupler toute l’Ourbise en Cistude. Un chantier colossal. 1/7 FAUNE ET FLORE Visibles mais plus souvent cachés, nuisibles ou indispensables dans la chaîne alimentaire, dans l’eau ou dans les airs, ils sont une composante de la nature. Retrouvez notre série chaque mercredi. Source
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Réveillé par un boa constrictor dans son appartement
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Réveillé par un boa constrictor dans son appartement Dimanche soir, un Pointois somnole quand il se fait réveiller par un bruissement. Il se retrouve nez à nez avec un serpent. Pris de panique, il le laisse dans son appartement et appelle les pompiers. Le boa a été remis à son propriétaire mardi matin. Heureusement qu'il n'était pas cardiaque. Dimanche soir, un homme découvre un serpent dans son appartement. La bête s'était logée dans le rail de son store. Le locataire n'a pas attendu de savoir si le reptile représentait un danger. Il est sorti à toute vitesse et a immédiatement alerté les pompiers. Le centre d'appel des sapeurs-pompiers a déjà eu à gérer la capture d'animaux originaux. Le commandant Gisèle Gran-champ, vétérinaire, a contacté un spécialiste des reptiles sur la région pointoise. UNE ESPÈCE PAS TRÈS DANGEREUSE Le spécialiste reconnaît l'espèce : un boa constrictor imperator. « Un boa d'1,20 m. Une espèce pas très dangereuse, qui se déplace lentement » , a confié le commandant Gran-champ. Le boa a été capturé, remis à l'association SOS faune sauvage, et placé au parc des Mamelles. Dominique Gitton, vétérinaire du parc des Mamelles, a rendu le reptile à son propriétaire mardi matin sur autorisation de l'office national de la chasse et de la faune sauvage. Le boa s'était échappé suite à un cambriolage dans l'appartement de son maître. Ce dernier possède apparemment plusieurs espèces du même type. Le boa fuyard avait été repéré sur le balcon de la victime, du moins un bout de sa queue. De couleur orange et marron, la bête s'était coincée dans les interstices du volet roulant. Le propriétaire a récupéré son animal, parti près de 48 heures. La victime se souviendra longtemps de cette intrusion. L'homme n'est pas près de dormir sur ses deux oreilles. - TROIS QUESTIONS À DOMINIQUE GITTON, vétérinaire du parc des Mamelles et de l'association SOS faune sauvage : « On peut posséder jusqu'à trois boas » A-t-on le droit de posséder un boa ? On a le droit de posséder jusqu'à trois boas sans autorisation particulière. À partir de quatre, on estime qu'il s'agit d'élevage, il faut donc fournir des garanties de maîtrise, de capacité et des certificats sanitaires. Pour des espèces venimeuses, il faut des autorisations spéciales. La vente, elle, est libre sur le territoire français. Mais il existe un trafic entre la Guadeloupe et la France, et aussi avec Saint-Martin. De plus en plus de serpents sont introduits en Guadeloupe. Si le propriétaire a une facture, un certificat sanitaire, il est en règle. La douane ne peut pas l'empêcher de rentrer. Quels sont les risques encourus si de telles espèces se multiplient en Guadeloupe ? Il est économique mais surtout environnemental. Quand une telle espèce exogène est abandonnée dans la nature, elle peut vivre dix ans. Cela peut représenter une catastrophe pour l'écosystème. Nous devons faire attention à l'introduction de ces nouveaux animaux de compagnie, les goûts d'une génération qui ne comprend pas qu'on n'ait pas d'araignées, de caméléons, de scorpions. Il y a quelques années, la demande était forte. Après un tel incident, une surveillance particulière était-elle mise en place ? Les autorités n'obligent pas à déclarer les nouveaux animaux domestiques. Alors qu'un parc, un éleveur ou un animalier a l'obligation de fournir un certificat de capacité. Il est passible de poursuites pénales si son livre de rentrées et de sorties n'est pas en règle. S'il ne justifie pas une disparition. Quand un particulier possède trois boas dont un mâle et deux femelles, sachant que le boa peut faire jusqu'à une vingtaine de petits, on pourrait considérer que c'est du domaine de l'élevage. - PRÉCÉDENTS - Un python de 3,20 m retrouvé à Goyave en mars 2010 En 2008, Gilles Pitrou, employé de l'Office national des forêts (ONF), découvre dans la nature, à Goyave, une mue de serpent de 3,20 mètres. Il l'expédie au Museum des sciences naturelles de Paris qui identifie un python améthyste, mâle, originaire soit de Nouvelle-Guinée, soit du nord de l'Australie. La préfecture met tout en oeuvre pour retrouver l'animal. En vain. Deux ans plus tard, le godet de la pelle mécanique d'Éli Doutau qui déboise chez un voisin, découvre un énorme serpent à quelques mètres de la précédente découverte. Capturé, mis dans un sac, le python est conduit au parc zoologique des Mamelles, seul parc du département habilité à détenir des animaux sauvages, où Gilles Pitrou le prend en charge. L'animal mesure 3,50 mètres et pèse dix kilos. Cette espèce, qui vit généralement dans les arbres, n'est pas venimeuse mais peut être agressive. Elle se nourrit de petits rongeurs, de chauves-souris frugivores, ou encore d'oiseaux. Sa taille lui permet de s'attaquer à des mammifères de taille moyenne. Constricteur, il tue ses proies par suffocation. « Il est irresponsable de relâcher dans la nature un animal comme celui-ci » , avait, à l'époque, déclaré le spécialiste. - PRÉCÉDENTS - Un boa constrictor dans son jardin de Sainte-Anne En octobre 2010, une Saintannaise trouve dans son jardin un serpent de belle taille. L'animal est capturé et confié aux bons soins du parc animalier des Mamelles. Il s'agissait d'un jeune boa constrictor de trois ou quatre mois, mais affichant déjà une belle taille (environ 1 m). Le boa s'était échappé d'un logement voisin un mois plus tôt. - À CONTACTER - SOS faune sauvage ? L'association SOS faune sauvage est un centre de soins qui a pour vocation la sauvegarde et la protection de la faune sauvage. Créée en 2001 par Franck et Angélique Chaulet, elle participe activement à la sauvegarde du patrimoine naturel de la Guadeloupe. Son siège est situé au parc des Mamelles. Les propriétaires mettent à disposition les locaux mais aussi les finances pour l'hébergement, la nutrition, les soins et le transport des animaux. Pour tous renseignements : 05 90 98 83 52, site internet www.sosfaunesauvage.com Source -
Des tortues menacées par les automobilistes et les braconniers
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Des tortues menacées par les automobilistes et les braconniers LA PRAIRIE - De Saint-Mathieu à La Prairie, si vous empruntez certaines routes de la région et apercevez des pancartes avisant qu'il y avait un passage de tortues, vous n'avez pas la berlue. Il s'agit d'une première campagne de sensibilisation pour préserver ce reptile. Elles parcourent parfois des distances surprenantes, mais toujours lentement. Les neuf espèces de tortues sauvages sont protégées par la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune d'après l'atlas des reptiles et amphibiens. Aussi, même si elle n'est pas classée comme menacée ou vulnérable, selon les termes de la loi, elle est mise en danger par …les automobilistes et les braconniers. La tortue serpentine a beau être la plus grosse, la plus observée et la plus agressive, elle n'est pas plus vite sur ses "patins" que les autres de son espèce. C'est pourquoi on en a retrouvé mortes sur les routes par le passé. «Des mortalités de tortues ont été constatées dans les dernières années sur les routes de la région et cela occasionne des problèmes de sécurité», explique Mme Philie, de Vigile verte, qui a coordonné cette campagne avec un autre collègue, Cyprien Barrière. Des pancartes ont ainsi été installées près de la rivière de la tortue à St-Mathieu, en collaboration avec le fonds Éco-IGA, pour protéger la tortue serpentine. La même espèce se retrouve aussi le long de la rivière St-Jacques. On retrouve aussi à cet endroit des tortues géographiques et des tortues peintes. Pour la serpentine, elles prennent 15 à 20 ans avant de se reproduire, selon Mme Philie. Peu d'entre elles réussissent à vivre plus de 30 ans, mais leur espérance de vie serait d'une centaine d'années. «Le but est de sensibiliser les gens à la pertinence des tortues dans l'écosystème. On savait qu'à Saint-Mathieu certains avaient détruit des nids. C'est important de les garder, il y a un raison à ça, notamment par respect pour l'environnement», explique cette membre du conseil d'administration de Vigile verte. À Brossard, au parc Radisson, le ministère des Ressources naturelles a installé une pancarte interdisant le braconnage de tortue. C'est que dans certaines communautés, il y a un rituel voulant que cet animal apporte la chance. «C'est un rite culturel et des gens se sont fait prendre à maltraiter des tortues», raconte en substance Mme Philie, d'où l'affichage interdisant le braconnage. Une dizaine de petites barrières temporaires camouflées dans le paysage pour empêcher les tortues d'aller sur les voies publiques ont été aménagées dans le cas de la rivière Saint-Jacques. On espère ainsi prévenir la chute rapide de populations de tortues. Gina Philie précise que 42 nids ont été protégés. Les œufs de quatre nids ont été mangés par les prédateurs. Elle parle de franc succès pour cette année. Les barrières, dit-elle, ont été efficaces, puisqu'aucune tortue n'a été écrasée. Les gens posent davantage de questions à Saint-Mathieu alors qu'à Brossard EnviroKayak se fait un devoir de mentionner aux gens l'interdiction de braconner. «Ce qui fait qu'on garde une présence ou un oeil sur ceux qui voudraient faire du mal aux tortues», conclu la bénévole. Source -
Crocodiliens : crocodile, gavial, caïman et autre alligator
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Crocodiliens : crocodile, gavial, caïman et autre alligator Entre Tropique du Capricorne et du Cancer, parfois plus au nord ou au sud comme en Amérique et en Afrique, les crocodiliens règnent. Les crocodiliens peuplent toute la zone tropicale de la planète. Eau et chaleur sont en effet les deux éléments indispensables à leur survie. Cet ordre de reptiles est constitué de trois familles distinctes : celle des crocodilidés qui comprend 14 espèces de crocodiles, celle des alligatoridés qui regroupent 8 espèces de caïmans et d’alligators, et celle des gavialidés dans laquelle il n’est répertorié qu’une seule espèce. Voilà plus de 200 millions d’années que ces animaux sont apparus sur Terre, et 80 millions d’années qu’ils ont développé une morphologie similaire à celle qui est la leur aujourd’hui. Pourtant, il existe quelques différences remarquables entre les membres de ces trois familles de crocodiliens. Des différences assurément dues à la dérive des continents. Les crocodiliens des Amériques : une espèce d’alligator, six de caïmans et quatre de crocodiles 10 espèces de crocodiliens peuplent les Amériques depuis le golfe du Mexique jusqu’au sud du Brésil. Parmi elles, on compte une espèce d’alligator : l’alligator d’Amérique ou du Mississipi ; cinq espèces de Caïmans : le caïman à lunette, le jacara, le caïman à museau large, le caïman noir, le caïman de Cuvier et le caïman de Schneider ; et quatre 4 espèces de crocodiles : le crocodile d’Amérique, le crocodile de l’Orénoque, le crocodile de Morelet et le crocodile de Cuba. Les crocodiliens d’Afrique : trois espèces de crocodiles Sur le continent africain, on ne rencontre que trois espèces de crocodiliens qui sont tous issus de la famille des crocodilidés. Le plus commun de ces reptiles est le crocodile du Nil. On en trouve dans presque toute l’Afrique sauf dans le Maghreb et rarement en Egypte d’où il a été chassé par les hommes. Les deux autres espèces sont nettement plus rares et moins répandues : il s’agit du crocodile d’Afrique à museau étroit (également appelé faux gavial d’Afrique) et du crocodile nain qui, comme son nom l’indique, est beaucoup moins imposant que ses congénères. Les crocodiliens d’Europe : plus aucune espèce à ce jour L’actuel climat de l’Europe (trop froid) ne permet plus aux crocodiliens d’y prospérer à l’état sauvage depuis environ cinq millions d’années. Cependant, des traces de la présence de certains de ces reptiles sur le continent européen ont été relevées jusqu’en Scandinavie. Les crocodiliens d’Asie : six espèces de crocodiles, une espèce d'alligator et le gavial L’Asie ne compte pas moins de huit espèces de crocodiliens. L’une d’elle est un alligatoridé : l’alligator de Chine ; une autre constitue à elle seule la famille des gavialidés : le gavial du Gange ; et les six restantes sont toutes des crocodilidés : le crocodile des Philippines, le crocodile de Nouvelle-Guinée, le faux gavial de Malaisie, le crocodile du Siam, le crocodile des marais, et, le plus terrible de tous, le crocodile marin. Les crocodiliens d’Océanie : troios espèces de crocodiles L’Océanie abrite également des crocodiliens. Il s’agit de trois espèces de crocodilidés : le crocodile de Nouvelle-Guinée et le crocodile marin qui, non contents d’être déjà bien présents en Asie, sont des plus communs tant le long des côtes du Nord de l’Australie qu’en Nouvelle-Guinée et dans de nombreuses plus petites îles aux alentours, et le crocodile de Johnston qui, pour sa part, est endémique des territoires nord-australiens. http://suite101.fr/article/crocodiliens--crocodile-gavial-caiman-et-autre-alligator-a24403 -
Toile d’araignée synthétique : le matériau super résistant de demain ? La soie des araignées est récoltée depuis des siècles pour ses particularités uniques de résistance sans que l’on ne soit arrivé à la reproduire. Pourtant une société japonaise se dit capable de la synthétiser et de révolutionner les matériaux de demain. Une startup japonaise baptisée Spiber Inc vient d’annoncer être capable de produire un fil d’araignée artificiel dont la résistance est comparable à l’acier tout en proposant la flexibilité du caoutchouc. Mieux encore, Spiber Inc espère être capable de faire entrer son matériau dans la production de masse d’ici deux ans. QmonosDisposer d’un matériau de la sorte pourrait révolutionner bien des industries, on pourrait ainsi voir des pièces automobiles plus résistantes et plus légères, de nouveaux dispositifs chirurgicaux ou même des vêtements pare-balles. "La soie des araignées est un matériau étonnant, elle est très légère et pourtant très résistante et flexible. Elle est également capable d’absorber énormément d’énergie" rapporte Kazuhide Sekiyama, président de Spiber Inc. Baptisé Qmonos, le matériau devrait sortir des usines de production au rythme d’une tonne par an en 2015. Autant dire qu’à ce rythme, se payer une veste en Qmonos ne sera pas à la portée de monsieur tout le monde. Un fil de Qmonos pourrait être étiré de 40% de sa distance initiale sans casser, sera plus solide que l’acier ou l’os à poids similaire et deux fois plus élastique que le nylon. La société a annoncé qu’elle serait capable de produire diverses soies (250) avec autant de caractéristiques en fonction des besoins. Source
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Un fossile de scorpion vieux de 350 millions d'années découvert en Afrique du Sud Un scorpion fossilisé dans le Bas-Rhin le 26 novembre 2007. Celui découvert en Afrique du Sud en 2013 est le plus vieil animal terrestre découvert dans l'hémisphère sud. (MICHEL RAUCH / AFP)Il a été baptisé "Gondwanascorpio emzantsiensis". Un fossile scorpion de 350 millions d'années a été découvert en Afrique du Sud, a annoncé lundi 2 septembre l'université Wits de Johannesburg. Il s'agit le plus vieil animal terrestre ayant jamais vécu sur le méga continent Gondwana. Le Gondwana était un super-continent (- 600 millions d'années) essentiellement situé dans l'hémisphère sud et regroupant les actuels Amérique latine, Afrique, Antarctique, Australie, péninsule arabique et sous-continent indien. Il a commencé à se fracturer en plusieurs continents au Jurassique (-160 millions d'années).La vie sur terre est apparue d'abord dans les océans, avant de coloniser les terres petit à petit à partir de 420 millions d'années avant notre ère, d'abord par les plantes, puis par les animaux invertébrés. Un écosystème terrestre déjà complexe "Nous n'avions jusqu'à présent aucune preuve que le Gondwana était habité par des animaux invertébrés à cette époque", assure le professeur Robert Guess, de l'institut des études de l'évolution à Wits. De semblables formes de vie, plus anciennes, avaient été découvertes sur l'autre super-continent, la Laurasie, qui regroupait les actuelles Asie, Europe et Amérique du nord.Le scorpion en question a vécu à la fin du système géologique dévonien (- 400 millions d'années.) "Pour la première fois nous avons une preuve du fait que non seulement des scorpions, mais également tous les animaux dont ils se nourrissaient étaient déjà présents au dévonien"dans l'actuelle Afrique, ajoute le professeur Guess. "Nous savons maintenant que vers la fin du dévonien le Gondwana, comme la Laurasie, avaient un écosystème terrestre complexe, avec des invertébrés et des plantes, doté de tous les éléments nécessaires à la vie de vertébrés terrestres, qui apparurent à peu près à cette époque ou peu après". Les premiers vertébrés, dont sont issus les mammifères et donc les humains, sont apparus sur terre il y a environ 350 millions d'années. Par Francetv info avec AFP Source
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Une minuscule grenouille entend avec la bouche Ce batracien, qui ne mesure pas plus d'une dizaine de millimètres, n'a pas de tympans. Il utilise sa bouche pour amplifier les sons qui viennent directement faire vibrer l'oreille interne.Si la grenouille de Gardiner n'est pas bien grosse, pas plus d'une dizaine de millimètres, elle constitue néanmoins un grand mystère: ce batracien endémique des îles Seychelles parvient à entendre sans tympans. Lorsqu'on lui diffuse des coassements amoureux, l'animal y répond en effet spontanément, preuve que le son parvient à son oreille interne où il est transformé en signal électrique. Restait à savoir comment.C'est la tâche à laquelle s'est attelé Renaud Boistel, bioacousticien à l'université de Poitiers. «La plupart des grenouilles n'ont pas d'oreilles et seules deux espèces ont un début de conduit auditif», rappelle le chercheur du CNRS. «Mais elles ont en principe un tympan à même la peau qui transmet le son via des osselets jusqu'à l'oreille interne. Seules 6% des espèces, comme cette Sooglossus gardineri, n'ont pas cette membrane de transmission.» Des rayons X pour analyser l'anatomie du batracien Après avoir obtenu l'autorisation du ministère de l'Environnement seychellois, le chercheur a rapporté dans ses bagages deux spécimens pour les analyser. Les puissants rayons X du synchrotron grenoblois ont permis de donner des informations 3D très précises sur l'anatomie interne de l'animal et la densité de ses tissus, un paramètre essentiel pour déterminer avec quelle facilité les ondes sonores s'y propagent. Source
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Prisonnier d'un crocodile géant pendant 15 jours Un touriste néo-zélandais a été retenu prisonnier par un crocodile géant sur une île déserte située au large de la côte australienne pendant près de quinze jours.L'aventurier néo-zélandais, présenté comme Ryan par la presse australienne, avait fait le voyage en kayak dans le but de découvrir la cette région éloignée du nord-ouest Australie. L'homme avait prévu 160 litres d'eau et de quoi subsister pendant quelques jours mais en arrivant sur la Governor Island il s'est aperçu qu'il allait rapidement tomber à court de provisions. Il a donc décidé de se rendre sur le continent, afin de faire le plein d'eau et de nourriture. Mais un crocodile géant en avait décidé autrement. À chaque fois que Ryan tentait de faire la traversée à bord de son kayak, le crocodile long de six mètres lui faisait remarquer sa présence. Le kayakiste était donc contraint et forcé de retourner sur l'île déserte.Mais alors que Ryan commençait à agoniser faute d'eau et de nourriture, la chance lui a finalement souri. Après deux semaines de calvaire, l'aventurier a été repéré par un homme qui réside non loin de là. "J'ai vu de la lumière sur l'île", explique-t-il. Il a donc pris son bateau et s'est rendu sur la Governor Island afin de voir ce qu'il s'y passait."Quand je suis arrivé, j'ai vu Ryan qui était complètement désemparé", poursuit-il. "Il était choqué, soulagé, et reconnaissant que quelqu'un lui soit venu en aide parce qu'il était à court d'options. Il a eu beaucoup de chance".Assoiffé, Ryan a immédiatement demandé de l'eau à son sauveteur. Mais celui-ci n'en avait pas. "Je n'avais qu'une bière", confie-t-il. "Je lui ai donné, c'était probablement une mauvaise idée car après ça il a dormi pendant presque tout le chemin". Source
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Crocodiles en série en Australie DARWIN, lundi 2 septembre 2013 (Flash d’Océanie) – Plusieurs incidents, dont un mortel, se sont produits ces derniers jours dans le Nord-ouest de l’Australie, avec un dénominateur commun : les crocodiles. Samedi 31 août 2013, un touriste Néo-zélandais a dû être secouru par les autorités locales, sur la petite île Governor, dans la région de Kalumburu. Il s’y était rendu en canoë kayak, en mode exploration et n’osait plus la quitter, de peur d’être attaqué par un crocodile de six mètres qui, selon lui, le suivait depuis plusieurs jours. Ces affirmations ont été corroborées par plusieurs résidents de la région, qui affirment aussi avoir aperçu un reptile de taille similaire à plusieurs occasions. Le touriste a survécu sur cette île inhabitée grâce aux réserve en nourriture qu’il avait embarquées et, depuis, tentait d’attirer l’attention au moyen de signaux lumineux. C’est un habitant de la localité la plus proche, Don MacLeod, qui a remarqué ces signaux et s’est porté au secours du réfugié. Le lendemain, dimanche 1er septembre 2013, il a aussi porté se cours à une autre personne, qui se trouvait dans la même zone à bord de son voilier. À bord de son dinghy, pour se réapprovisionner en eau potable, il a alors été attaqué par un crocodile. « Le crocodile a attrapé le canot gonflable, il a commencé à le secouer et à le percer », a déclaré M. MacLeod à la radio nationale publique. Le passager miraculé s’en est sorti sans encombre et devait reprendre la mer dans les prochains jours. En fin de semaine dernière, jeudi 29 août 2013, c’est dans le Nord de l’État du Queensland (Nord-est du pays) qu’un autre crocodile mesurant quelque 4,5 mètres a été capturé dans la rivière Herbert, au Nord de la ville de Townsville (une centaine de kilomètres au Nord de Sydney). C’est un groupe d’une douzaine d’hommes qui a été nécessaire, pendant une bonne moitié de la journée, pour maîtriser le saurien de près de quatre cents kilogrammes, dont le comportement récent avait été jugé menaçant, lui valant même le surnom de « Bully ». Il s’agit du plus gros crocodile capturé dans cet État cette année. Il doit être transféré, plus au Sud, à Townsville. Happé sous les yeux de ses amis Mais une autre de ces récentes attaques, fin août 2013, dans le Territoire du Nord australien (extrême Nord du pays), a fait une victime : un jeune informaticien de 26 ans, Sean Cole, de Darwin, happé par un crocodile de cinq mètres dans la rivière Mary et dont le corps n’a été retrouvé que quelques jours après l’accident, le 26 août, après le déploiement d’importants moyens. Le jeune participait à une fête d’anniversaire d’un de ses amis, le 24 août, dans un hôtel sur cette rivière, située à mi-chemin entre Darwin et le parc national de Kakadu. Lui et un autre jeune homme avaient entrepris de se baigner dans la rivière. Selon les témoins, ainsi que la police, qui soutient la même thèse, la consommation d’alcool au cours de cette fête a pu jouer un rôle dans le manque de discernement des deux hommes ayant mené à leur décision de se baigner dans cette rivière réputée pour sa dangereuse faune. Des panneaux, dans cet hôtel, indiquent clairement qu’il est dangereux de s’approcher de l’eau. Sur la rive, le groupe d’une quinzaine d’invité a pu voir Sean Cole happé par le crocodile, qui l’a ensuite, selon sa méthode favorite, entraîné sous l’eau. L’autre homme, épargné, a pu regagner la rive, en état de choc. « À tous ceux qui viennent chez nous, on dit qu’il y a des crocodiles, que la rivière en est infestée, qu’il ne faut surtout pas se baigner et se tenir au moins à cinq mètres de distance du rivage. Tant que les gens respectent ces consignes, ils sont en parfaite sécurité », a rappelé Erin Bayard, gérante de l’hôtel où a eu lieu le drame. Au cours des opérations de recherche, par précaution, les rangers ont abattu quatre crocodiles, dont un pourrait être responsable de l’accident. Selon la police locale, cette rivière Mary, fortement sujette aux marées, détient un record mondial : celui de la densité de crocodiles d’eau de mer. Le Nord infesté de crocodiles Les crocodiles sont nombreux dans l’État du Queensland (Nord-est du pays). Mais leur population, ces dernières années, semble toutefois ne pas avoir augmenté de manière significative, selon une étude publiée par le département de l’environnement de cet État. Cette étude a été menée entre septembre 2009 et février 2010 sur une zone côtière s’étendant sur une bande de plus de sept cent kilomètres de cette région, et incluant quarante huit rivières et leurs estuaires. Pendant la durée de cette enquête, 293 reptiles marins ont été observés, dont la grande majorité (258) appartient à la famille des crocodiles d’estuaires (d’eau de mer), le reste (35) étant des crocodiles d’eau de rivières. Espèce protégée La taille des spécimens trouvés variait de trente centimètres à près de quatre mètres de long. Cette étude a été menée dans le cadre d’un processus de surveillance des effets de l’interdiction de la chasse au crocodile, imposée dans cet État il y a plus de trente cinq ans pour empêcher une extinction annoncée de ces reptiles. Nombre record de prises de crocodiles dans le Nord de l’Australie Les autorités de l’État australien du territoire du Nord ont enregistré en 2010 un nombre record de prises de crocodiles d’eau douce dans les rivières de la région : 305, dont le plus long mesurait quatre mètres soixante. Le chiffre de 2010 bat un précédent record établi six ans auparavant, avec 274 sauriens capturés dans les rivières de cet État, rapporte la radio nationale publique. Lors des énormes inondations de décembre 2010, dans l’État voisin du Queensland, les autorités avaient là aussi lancé une alerte aux crocodiles, qui profitent de la montée du niveau des rivières pour pénétrer plus en avant vers l’intérieur des terres. Crocodiles surfeurs Un éventuel lien entre un montée du niveau des océans et donc des marées plus fortes, permettant une remontée plus à l’intérieur des estuaires, a récemment été souligné par une enquête menée sur une vingtaine de ces crocodiles de mer, qui ont été appareillés de balises émettrices. Il est alors ressorti de cette étude, en substance, que les crocodiles d’eau de mer, pourtant réputés pour être de modestes nageurs, avaient la faculté de tirer le maximum de profit des courants et donc de « surfer », en économisant leur énergie et en pouvant de cette manière parcourir sans peine des milliers de kilomètres. Chasse aux trophées ? Mi-septembre 2012, la police de l’État australien du Territoire du Nord lançait un appel à témoins afin de tenter d’élucider les circonstances ayant conduit à la découverte de la carcasse d’un énorme crocodile, amputé de sa queue. La bête morte, de deux mètres cinquante environ, a été laissée sur place, sur le bord d’une rivière proche des communautés aborigènes de Maningrida, avec un bâton placé en travers de la gueule pour la maintenir ouverte. Elle aurait été abattue par une arme de chasse, selon la police, qui soupçonne un mobile lié à la « chasse aux trophées ». Les attaques de crocodiles sont aussi fréquentes dans ces régions du Nord tropical de l’Australie, mais aussi dans toute la grande région, y compris dans les îles mélanésiennes proches des Salomon et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Un Français survit à l’attaque d’un crocodile Le 21 avril 2013, un Français de 29 ans, Yoann Galeran, a réussi à repousser l’attaque d’un crocodile de deux mètres qui l’avait happé pour l’entraîner sous l’eau. Ce jeune matelot Français était en train de nager, aux alentours de 19h30 locales pour rejoindre un canot gonflable, à une quinzaine de mètres d’une plage à Nhulunbuy (État australien du Territoire du Nord), lorsqu’il s’est senti happé par un crocodile de mer de plus de deux mètres. Nhulunbuy est une ville essentiellement minière (bauxite), équipée d’un port en eaux profondes, située à près de mille kilomètres à l’Ouest de Darwin. Attrapé dans la gueule du saurien au niveau de la tête, le jeune homme, qui travaille sur un bateau de pêche, a ensuite réalisé que le reptile se préparait à le faire tournoyer, conformément à sa tactique habituelle de mise à mort de ses victimes. « Avec ma main, je l’ai attrapé juste en-dessous de sa tête (…) Je suppose que comme ça, j’ai réussi à la repousser ce qui m’a donné l’occasion de m’échapper (…) Je n’ai jamais pensé à la mort, j’ai juste pensé à me battre pour rester en vie », a déclaré Yoann Galeran. De retour sur la rive, le jeune Français a été évacué vers l’hôpital le plus proche, où il a ensuite et examiné par des médecins, qui ont constaté des lacérations laissées par les dents du squale au niveau du crâne et de la nuque et qui ont nécessité des sutures. L’état général du Français a par ailleurs été jugé satisfaisant. En Australie, début avril 2012, une nouvelle série d’attaques avait suscité l’inquiétude. Une jeune Australienne de 23 ans, Tara Hawkes, a été prise pour cible par l’un de ces reptiles alors qu’elle avait entrepris de se baigner dans la Baie des Dugongs (région proche de Kimberley, côte Ouest). Dans cette baie, où était ancré le yacht sur lequel la jeune femme travaillait, le True North, elle avait été mordue à la cuisse par un crocodile d’environ deux mètres alors qu’elle sortait de l’eau, à un endroit où se mélangent l’eau de mer et celle, douce, d’une piscine naturelle, non loin de cascades réputées dans la région. La victime avait été rapidement évacuée par hélicoptère vers le centre médical le plus proche, celui de Derby, où elle avait été soignée pour des lacérations profondes à la cuisse. Elle a survécu. Selon les services officiels de l’environnement, les eaux de cette région sont connues pour être fréquentées par ces reptiles marins. Lundi 2 avril 2012, par ailleurs, toujours en Australie, dans l’État du Queensland (Nord-est du pays), c’est un autre crocodile de deux mètre de long environ qui s’en est pris à… une voiture. Selon un témoin qui a alerté la police, l’incident a eu dans la petite localité de Habana (banlieue de Mackay). Le véhicule et ses occupants ont alors été pris d’assaut par le reptile, sorti d’un creek tout proche de la route. Personne n’a été blessé et le crocodile a ensuite tranquillement rejoint son repaire. Début janvier 2012, les services de protection de l’environnement de l’État australien du Territoire du Nord (extrême Nord du pays, près de Darwin) ont été forcés d’intervenir pour récupérer un crocodile d’un mètre soixante dix, qui se trouvait dans le salon d’une maison d’habitation de la petite localité de Bees Creek. Les occupants de la maison avaient été réveillés par les aboiements incessants de leur chien. Ils ont ensuite découvert le saurien, un crocodile de mer, dans leur salon. Le reptile s’était échappé d’un élevage voisin (spécialisé dans la production de viande et de peaux de crocodiles), où se trouve une soixantaine de milliers de ses congénères. Les crocodiles de mer, dans cette région de l’Australie, mais aussi dans plusieurs pays de la Mélanésie (Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon) s’aventurent parfois à l’intérieur des terres, remontant le cours des rivières, en particulier en périodes de crue. Mi-septembre 2010, dans la région de Darwin, les passagères d’une pirogue participant à un concours local de pêche, dans la petite localité de Corroboree (une centaine de kilomètres à l’Est de Darwin, extrême Nord de l’Australie) ont eu la peur de leur vie lorsqu’elles ont été attaquées par un crocodile qui s’est littéralement jeté sur la barque dans le but apparent de la faire chavirer. L’une des rescapées, Toni Flouse, encore choquée, avait ensuite expliqué que les femmes avaient eu la mauvaise idée de tenter de récupérer ce qui semblait être un vieux leurre, qui flottait au milieu du plan d’eau douce, au milieu d’une surface recouverte de nénuphars. « Moi j’ai dit tout de suite avant que ce n’était pas une bonne idée, il y a Monsieur le crocodile qui pourrait bien sortir d’un seul coup. Mais je pensais faire une plaisanterie », avait-elle alors déclaré. Quelques secondes après, les pêcheuses effarées ont vu surgir de l’eau un crocodile de trois mètres qui s’est rué sur l’une des extrémités du canot. Les passagères ont alors été suffisamment rapides pour se regrouper de l’autre côté de la barque, juste avant l’impact. Toutes accroupies, aucune d’entre elles n’a perdu l’équilibre et personne n’a donc été précipité dans l’eau. Entre-temps le saurien semblait avoir renoncé à l’idée d’un second assaut. Personne n’a été blessé. Les attaques de crocodiles de mer sont fréquentes dans cette région tropicale de l’Australie. Parmi les plus récentes : début décembre 2012, lorsqu’un garçonnet de neuf ans a été attaqué par un crocodile alors qu’il se baignait sur une plage, à environ 650 kilomètres au Sud de la ville de Darwin. Le jeune garçon se baignait en compagnie d’amis dans la localité de Port Bradshaw lorsqu’il a été happé par un crocodile. Son corps n’a jamais été retrouvé, malgré des recherches organisées par la police, épaulée par la communauté locale et les brigades maritimes de cet État. Le 17 novembre 2012, dans la même région, une fillette de sept ans a aussi été emportée par un crocodile alors qu’elle se baignait en compagnie d’adultes, sur une plage. Le lendemain, un crocodile de trois mètres était abattu. Une autopsie pratiquée sur le corps a révélé la présence de restes humains en cours de digestion. pad Source
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PERIODE ESTIVALE A TISSEMSILT : De plus en plus de cas de morsures de scorpions enregistrés Rien que pour les six premiers mois de cette année notamment en cette période estivale caractérisée par une grande chaleur, les services de la santé de la wilaya de Tissemsilt ont enregistré pas moins d’une cinquantaine de cas de morsure de scorpion. La même source précise que la majorité des mordus sont des enfants dont l’âge varie entre six et seize ans, ces chiffres sont relativement en baisse par rapport à l’année dernière où les mêmes services avaient enregistré 153 cas dont les morsures de serpents et de scorpion et comme à l’habitude, les morsures enregistrées cette année sont signalées beaucoup plus dans la région est et nord-est de la wilaya notamment la région de Layoune, Selmana Khemisti et avec un degré moins à Sidi-Slimane et Bordj-Bounaama dans la partie nord de la wilaya. Enfin, il est à préciser que le résultat d’une prise en charge rapide par les services concernés, fort heureusement aucun cas de décès n’a été signalé. Source
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À Charlemagne, tout comme à L'Assomption, « […] il est permis de garder un ou des animauxsauvages, s'ils ont été acquis dans une animalerie ayant l'autorisation de vendre ce type d'animal (tarentule, boa, ou autre)… » Le paragraphe 9.2.2 fait cependant état de clauses à respecter par les propriétaires, soit de « s'assurer que l'animal ne peut être accessible par un enfant » et qu'il « doit être conservé à un endroit où celui-ci ne peut s'échapper ».
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Attention tortue hargneuse Samedi dernier, la SPA de Montceau a été appelée pour recueillir un étrange animal. Il s’agissait d’une tortue serpentine, aperçue sur le parking d’un supermarché. Cette tortue, de son nom latin Chelydra serpentina ou dite « hargneuse », est un prédateur redoutable qui présente un danger potentiel du fait de sa mâchoire puissante, capable de casser un doigt et de son long cou qui lui permet de se retourner pour mordre. La seule façon de capturer cette tortue est de l’attraper par la queue.La cession et la vente de cet animal sont interdites en France depuis 2004, mais ces espèces ont été achetées en nombre avant cette législation. Âgée d’environ 25 ans, elle pèse 4,5 kg et a une physionomie préhistorique. L’animal a été conduit à Touroparc à Romanèche-Thorins (établissement ayant un certificat de détention agréé) où elle pourra terminer sa longue vie (entre 80 et 100 ans). Source
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Une tortue serpentine observée à Saint-Paul Un résident de Saint-Paul, Bernard Rondeau, a fait une rencontre aussi intéressante qu'inattendue sur le chemin Landry: une tortue serpentine. Il s'agit de la plus primitive et la plus grosse des tortues d’eau douce que l'on retrouve au Québec. Selon l'atlas des amphibiens et des reptiles du Québec, sa carapace brunâtre ou beige est parcourue par trois carènes et peut atteindre jusqu'à 50 cm. Le plastron est réduit et cruciforme. La tête est grosse et une ligne pale relie l'œil au cou. Sa queue est longue et ornée d'écailles triangulaires lui donnant l'apparence d'une scie. La tortue serpentine fréquente une grande variété de milieux aquatiques. Elle vit principalement dans les marais, les étangs, le long des rivières, des petits cours d’eau, des fossés et dans les zones peu profondes des lacs. M. Rondeau a remis la tortue dans le champ d'où elle venait. Ainsi, d'autres chanceux pourront peut-être faire cette intriguante rencontre. Pour signaler l'observation d'une tortue ou autre amphibien, remplir le formulaire en ligne sur le site de l'atlas: http://goo.gl/gr4i1d Source
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Brésil : un alligator albinos soigné par acupuncture
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Brésil : un alligator albinos soigné par acupuncture Il a mal au dos. Bino l'alligator souffre d'une scoliose qui le rend bossu. Des vétérinaires de l'aquarium de Sao Paulo lui ont planté plusieurs aiguilles d'acupuncture dans le dos pour soulager sa douleur et faciliter ses mouvements. Et ils pensent que le traitement est efficace.Bino est déjà capable de bouger à nouveau sa queue, ce qu'il ne pouvait plus faire ces temps-ci. Daniela Cervaletti, l'une des vétérinaires, lui a planté des aiguilles le long de la colonne vertébrale et sur sa bosse. Malgré une douzaine d'aiguilles plantées dans son corps pâle, l'alligator semble rester calme pendant le traitement. Mais par précaution, sa gueule est maintenue fermée. "On peut faire de l'acupuncture sur n'importe quel animal. Ce qui change, c'est son anatomie", déclare la vétérinaire.Une fois le traitement terminé, des employés aident Bino à rejoindre la piscine qu'il partage avec son frère Albi, un albinos lui aussi.RTBF Source -
Un Mauricien arrêté avec 34 sachets de Black Mamba
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un Mauricien arrêté avec 34 sachets de Black Mamba Un étudiant de 19 ans a été arrêté en possession de plusieurs sachets de Black Mamba, une nouvelle drogue à base du venin du serpent du même nom, importée d’Afrique du sud. L’arrestation du jeune dealer présumé s’est déroulée jeudi 29 août à Petit-Raffray, Plaine des Papayes, révèlent les médias mauriciens. Celui-ci a été trouvé en possession de 34 sachets de Black Mamba, rapporte Le Défi Quotidien, soulignant que ce nouveau type de drogue, très prisé dans les milieux aisé et estudiantin, gagne du terrain à Maurice. Importé d’Afrique du sud, « il est apparu sur le marché mauricien il y a environ un an », précise L’Express de Maurice. Après 24 heures de garde à vue à la brigade anti-drogue, cet étudiant doit comparaître au tribunal de Mapou ce vendredi 30 août. A noter que la valeur marchande de la drogue est estimée à Rs 75 000 (1 800 euros). La Black Mamba, présentée également comme le cannabis synthétique, est une nouvelle drogue à base du venin du serpent portant le même nom. De la même manière que ce serpent fait partie des plus redoutés au monde, la drogue dure qui en résulte l’est également, et procurerait un effet aussi puissant que le TétraHydroCannabinol (THC), relate L’Express de Maurice. Source -
Genval: un serpent retrouvé dans une cave à vin Un autre serpent a été retrouvé dans une habitation, à Genval cette fois. Lorsqu'un reptile s'échappe ou est abandonné, où est-il recueilli?Un serpent a été retrouvé jeudi matin dans la cave à vin d'une habitante de Genval. Déjà mercredi soir, un Athois a été réveillé par un reptile qui s'était échappé. La semaine dernière, un serpent a aussi été capturé à Uccle. Ces "nouveaux animaux de compagnie" (NAC), sont recueillis par la ligue de protection de la faune sauvage. "Lorsqu'il y a un souci avec un animal, qu'il est potentiellement dangereux, les pompiers sécurisent l'endroit", nous explique Dominique Hoste, responsable du centre de revalidation de la Ligue royale belge pour la protection des oiseaux et de la faune sauvage. Que deviennent ces animaux?S'ils sont venimeux, ils sont directement accueillis à Brugelette, au parc Pairi Daiza, qui dispose de nombreux terrariums appropriés. Dans le cas contraire, ils sont placés dans l'un descentres de revalidation pour la faune sauvage dans un premier temps. Le serpent de Genval (photo) a provisiorement élu domicile au centre de Veeweyde. Si après 15 jours, l'animal n'est pas réclamé par son propriétaire, il est alors envoyé "définitivement" dans le parc hennuyer. Les serpents coûtent cher... en électricitéS'il arrive que ces animaux s'échappent, ils sont donc parfois tout simplement abandonnés. Dominique Hoste estime que la crise y est pour quelque chose: "Ce n'est pas le serpent en lui-même qui coûte. Les terrariums consomment beaucoup, cela coûte environ 100€ d'électricité par mois, lorsqu'il n'y en a qu'un". Dans certains cas, il faut également se procurer un permis d'environnement pour détenir pareils animaux, qui peut coûter jusqu'à 125 euros. En Wallonie, le permis d'environnement est obligatoire dès le premier reptile. A Bruxelles, alors que la détention de ce genre d'animaux était encore récemment interdite, ce n'est que dès le 5e reptile qu'il est requis. Source
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CENTRE DE REPRODUCTION ET DE SAUVEGARDE DE L’ESPECE : Le «Village des tortues», un sanctuaire au bout de Dakar «Village des tortues». Voilà un site que de rares Sénégalais connaissent. Et pourtant, c’est un centre touristique niché au bout de Dakar, à Noflaye, dans la Communauté rurale de Sangalkam. Site de repeuplement des tortues, ce village unique au Sénégal a été créé en 1993. Il est aujourd’hui le sanctuaire de cette espèce menacée. Le Sénégal, en dehors de ses parcs nationaux, dispose d’un «Village des tortues», comme cela existe aussi en France. Ce village, créé en 1993 à Keur Ndiarou, sur financement de l’Union européenne (Ue), n’a ouvert ses portes au public qu’en 1996. Niché, depuis 2001, à Noflaye, dans la Communauté rurale de Sangalkam, ce sanctuaire est dédié à la préservation des tortues qui sont une espèce menacée dans leurs habitats naturels. Un site créé en 93 par le Français Bernard Devaux sur financement de l’Ue Selon Lamine Diagne, responsable animalier dudit village, le nom de «Village des tortues» est venu de l’idée d’un Français, Bernard Devaux. Après avoir créé un village des tortues en France, M. Devaux a eu l’idée de collaborer avec des Sénégalais pour en faire de même au Sénégal. Ainsi, le «Village des tortues» du Sénégal a-t-il vu le jour. Et M. Devaux a mis en place trois «Villages des tortues» dans le monde, en France, au Sénégal et à Madagascar, renseigne M. Diagne. Le «Village des tortues» est situé sur la route du Lac rose, à 35 km à l’Est de Dakar, juste après le village de Sangalkam. C’est un centre de repeuplement soutenu par le «Village des tortues» de Gonfaron, en France, et la direction des eaux et forêts du Sénégal. Le village récupère des tortues adultes et organise la reproduction, avant de procéder à des lâchers dans des zones surveillées. Le village s’étend sur plus de 15 hectares. Les tortues sont réparties sur 2 hectares aménagés et le reste de l’espace sert de refuge à d’autres animaux sauvages, tels que les oiseaux, les singes, les chacals, les serpents, les varans et autres. Un village peuplé de 250 tortues, dont la plus âgée a 90 ans Lamine Diagne, responsable animalier du village, explique que le centre ne comptait que trois tortues au début, mais aujourd’hui il est peuplé de 250 spécimens, dont 30% de femelles, et la plus âgée a 90 ans. Il a fait savoir aussi que le village fait des relâches avec suivi, dont la première remonte à 2006 et la seconde en 2011. Au total, une cinquantaine de tortues ont été remises dans la nature par le village. Les tortues sont adolescentes dès l’âge de 13 ans et c’est à cet âge qu’elles sont relâchées dans leur milieu naturel. Sur les lieux, il y a différents enclos sanitaires, une quarantaine, des écloseries et nurseries, le bassin à tortues d’eau et les enclos à reproduction. Pour assurer une visite guidée aux visiteurs, une équipe de cinq permanents et un biologiste spécialisé sont à pied d’œuvre. Les visites guidées sont organisées de 9 heures du matin à 19 heures tous les jours, le dimanche y compris. Dans ledit village, il y a un enclos très particulier qui est dénommé «La nurserie». Et comme son nom l’indique, c’est là que sont recueillis et protégés les bébés tortues. Mais dès qu’elles ont atteint l’âge de 8 ans, elles sont transférées dans un autre enclos. Au total, il y a 9 enclos pour les tortues jeunes et 6 pour les adultes, informe M. Diagne. Des visites tarifiées entre 1000 à 3000 francs Enfin, il faut noter que pour accéder au «Village des tortues» du Sénégal, les touristes et autres visiteurs adultes doivent payer un montant de 3 000 francs et 2 000 francs pour les enfants. Quant aux résidents de la zone, ils déboursent 2 000 francs pour les adultes et 1 000 francs pour les enfants. Il est à noter également que le village dispose d’une boîte à pharmacie et d’un spécialiste animalier pour soigner et déparasiter les tortues. Le village compte ouvrir une clinique spécialisée pour le traitement des tortues, dans les années à venir, annonce son responsable, Lamine Diagne. LAMINE DIAGNE, RESPONSABLE DU «VILLAGE DES TORTUES» DU SENEGAL : «Nous n’avons aucun soutien financier de l’Etat, ni de la collectivité locale»Le «Village des tortues» est une structure publique qui ne survit que grâce aux visiteurs qu’elle reçoit. En effet, selon les responsables du village, le gouvernement ne leur accorde aucun soutien. «Nous n’avons aucun soutien financier de l’Etat, ni de la collectivité locale pour l’entretien du village depuis sa mise à notre disposition», regrette Lamine Diagne, responsable animalier du site, par ailleurs un des membres fondateurs du «Village des tortues» du Sénégal. A l’en croire, M. Diagne, la prise en charge du personnel et l’alimentation des tortues sont assurées par la vente des tickets d’entrée des visiteurs. A cela s’ajoute le soutien de quelques partenaires financiers comme la Soptom. Cette dernière donne un budget de 130 000 francs tous les mois pour la nourriture des tortues. M. Diagne trouve anormal le fait que le Comité de gestion du village a été substitué par un gérant en 2007. Parce que, explique-t-il, «le village n’est pas une structure privée, mais publique». Pour lui, «ce système n’est rien d’autre que de la politique et il peut décourager les partenaires et constituer un handicap pour eux. Il ne permet pas de régler leurs difficultés, car il n’y a pas de décideur». Pour Lamine Diagne, le village n’a pas de difficultés majeures dans sa gestion. Le seul problème qu’ils ont, est qu’une partie du mur du village est tombée et n’a pas encore été réfectionnée. Et, depuis lors, les animaux domestiques, mais surtout des gens, entrent dans la zone réserve du village pour y couper des arbres. Il informe que la charge mensuelle du village tourne autour d’un million de francs. Et les recettes journalières issues des entrées varient, selon les périodes, et peuvent aller jusqu’à 200 000 francs. Mais le village est plus visité entre les mois de septembre et décembre. Et ce sont les Sénégalais qui viennent le plus. Le personnel compte 8 membres. A savoir, un gérant, une caissière, une responsable de tickets, une équipe animalière (trois personnes) et 2 gardiens. Une partie du personnel est salariée, les autres sont des bénévoles. Evoquant sa motivation pour ainsi s’ériger en défenseur des tortues, Lamine Diagne de révéler qu’il est un passionné des tortues. Car son père élevait des tortues chez lui. C’est pourquoi, dit-il, «mon cousin et moi avons eu l’idée de monter un projet avec le Français M. Devaux. Ainsi, nous avons aménagé un site d’un hectare à l’entrée de Keur Ndiarou pour les tortues. Et, c’est là que le premier village des tortues est né. Au début, ce n’était pas facile, car les gens nous traitaient de fous». Esperance de vie : La tortue peut peser une tonne et vivre 300 ans…La tortue fait partie de ce lot d’animaux à l’espérance de vie élevée au monde. Une tortue peut, en effet, vivre jusqu’à 300 ans et atteindre le poids d’une tonne. Au Sénégal, les tortues sont classées en trois catégories. A savoir, les tortues de terre, les tortues d’eau douce et les tortues marines. Mais les gens ne font pas la différence parfois. Et la plus grosse tortue de terre est protégée dans le «Village de tortues» du Sénégal, sis à Noflaye. Mais le village n’a pas de tortue marine. Lamine Diagne, responsable animalier dudit village, explique qu’il existe 11 espèces de tortues au Sénégal, dont 6 d’eau douce, 4 marines et une inconnue. Au Sénégal, il existe 11 espèces de tortues, dont 6 d’eau douce, 4 marines et une inconnue Concernant les tortues d’eau douce, M. Diagne de faire savoir qu’elles ne dépassent jamais 1,5 kg au Sénégal. Il indique que ce groupe de tortues est carnivore et se nourrit de la viande, d’insectes et un peu de poisson. Ces tortues sont plus agressives que celles de terre et peuvent vivre jusqu’à 45 ans. Donc, elles ont une durée de vie courte par rapport aux tortues de terre qui peuvent vivre jusqu’à 150 ans. Les tortues marines sont elles plus grosses que toutes les autres. En effet, certaines d’entre elles peuvent aller jusqu’à 300 kg. Ces tortues peuvent atteindre jusqu’à une tonne de poids et vivre pendant 300 ans. Lamine Diagne rappelle que les tortues sont une espèce en voie de disparition et que bon nombre d’entre elles ont d’ailleurs disparu aujourd’hui à cause de l’homme. Cette disparition est due, selon lui, aux «croyances africaines». Parce que, les gens disent que «la tortue, c’est le symbole de longévité, elle porte bonheur et soigne la maladie de l’asthme», dit-il. Voilà donc pourquoi, les gens capturent la tortue pour l’élever chez eux. Et, ce phénomène crée la disparition de l’espèce dans le milieu naturel. Selon lui, des études ont prouvé qu’aujourd’hui, plus de 2 000 tortues sont en détention. «Bill», 76 ans, 90 kg, plus grosse tortue du Village La plus grosse tortue du «Village des tortues» du Sénégal s’appelle Bill. Elle pèse 90 kg environ et est âgée de 76 ans. Lamine Diagne confie, à propos des tortues de terre, qu’elles peuvent aller jusqu’à 100 kg et vivre jusqu’à 150 ans. Mais en captivité, elles vivent moins longtemps. Parce que les conditions d’alimentation dans les maisons ne sont pas favorables. En effet, une tortue de terre est un herbivore, donc elle doit manger tout ce qui est herbe et fruit. «Pour les tortues d’eau douce, nous avons la Pelusios adansonii qu’on retrouve dans le fleuve Sénégal, la Pelusios castaneus visible dans les régions de Tambacounda, Kaolack et Dakar, la Trionyx triunguis (en voie de disparition), la Cyclanorbis senegalensis (entre le fleuve Gambie et Sénégal), la Kinixys Belliana qu’on retrouve en Casamance et en Guinée Bissau et enfin nous avons la Pelomedusa Subrufa. C’est une tortue d’eau douce que l’on voit au Sénégal pendant l’hivernage. Après la saison des pluies, elle s’enterre et peut dormir sous la terre pendant 9 mois et reste la plus connue par les Sénégalais», informe Lamine Diagne. «Une tortue peut boire le tiers de son poids d’un coup et rester pendant des mois sans boire» Par rapport à l’alimentation des tortues, M. Diagne de dire qu’elles sont nourries tous les matins à partir de 10 heures et une seule fois dans la journée. Mais elles peuvent rester deux journées sans manger. Au «Village des tortues», dans chaque enclos, il y a deux récipients d’eau. «Parce qu’une tortue, quand elle a soif, peut boire le tiers de son poids d’un seul coup et peut rester pendant des mois sans boire», précise notre interlocuteur qui rapporte qu’elle conserve alors l’eau dans son corps, comme le fait aussi le chameau. Pendant l’hivernage, les tortues sont nourries avec de l’herbe fraîche. Mais en saison sèche, elles se nourrissent avec de la paille d’arachide, des fruits et de légumes. M. Diagne ajoute que l’excrément d’une tortue contient de l’engrais et enrichit le sol. La tortue dissimile les graines dans le milieu naturel à travers son excrément. La tortue et l’asthme Les gens disent que «la tortue peut soigner la maladie de l’asthme», confie Lamine Diagne pour qui, «cette affirmation n’est qu’une croyance africaine. Car elle n’est pas encore prouvée scientifiquement». Toutefois, il fait savoir que beaucoup de gens viennent leur demander l’eau de la tortue et qu’ils en donnent. Mais, il précise que cette eau, pour qu’elle soit utile pour les asthmatiques, il faut que la tortue l’avale et la rejette aussitôt par ses narines. Et, d’après lui, c’est seulement les tortues de terre qui peuvent soigner un peu cette maladie, si tel est le cas. Le «Village des tortues» du Sénégal est partenaire de celui de la France. Aussi, la tortue est protégée au Sénégal par une loi. Sa vente est d’ailleurs formellement interdite. … Et pondre jusqu’à 90 œufs dans l’année La tortue est un reptile terrestre ou aquatique qui se déplace très lentement et dont le tronc est couvert d'une carapace osseuse recouverte d'écailles. La tortue mâle possède une concavité sur la face ventrale de sa carapace. Ce qui lui permet de ne pas glisser lorsqu'elle grimpe sur sa compagne. La femelle, quant à elle, a une carapace convexe bombée vers l'extérieur. Et le mâle a une carapace plus concave que celle de la femelle. En règle générale, le mâle a une queue plus longue et plus étroite à la base, et un cloaque plus proche de l'extrémité de celle-ci. Il faut noter que plus la tortue est jeune, plus il est difficile de déterminer son sexe. La femelle a le plançon assez plat sous forme d’un creux pour permettre au mâle de monter pendant l’accouplement. La durée de l’accouplement des tortues peut faire 1 heure 30 minutes au moins. Une tortue peut pondre au moins 30 œufs par ponte et elle fait trois séries de ponte dans l’année. Ce qui fait qu’elle peut avoir 90 œufs ou plus par an. La température détermine le sexe de la tortue La tortue, après avoir pondu ses œufs, les enterre sous forme d’escalier et ne s’en occupe plus. Et les œufs qui sont en haut sont plus chauds (entre 30 et 32°c) et sont des mâles. Les autres sont moins chauds (28 et 26°c) et sont des femelles. C’est la température qui détermine le sexe de la tortue, selon Lamine Diagne, responsable animalier du «Village des tortues» du Sénégal. Ces œufs sont ramassés et enterrés à 40 ou 50 cm au sol pendant 110 jours. Les œufs sont ronds comme des balles de ping-pong et ils sont protégés par la chaleur. Il faut aussi savoir que les bébés tortues ne naissent que pendant l’hivernage, dès les premières pluies, avec un poids de 35 grammes. Après leur naissance, les bébés tortues ne se nourrissent que d’herbe fraîche, de légumes et d’eau. Elles sont bien suivies pour voir leur évolution et autres. Cette année, Lamine Diagne espère avoir 150 naissances de tortues dans son sanctuaire. Selon lui, les naissances varient, chaque année, et dépendent de la qualité de l’alimentation. Dans chaque naissance, il y a plus de mâles que de femelles. La tortue, quand elle est malade, ne mange pas et reste immobile dans son coin. Selon M. Diagne, c’est rare qu’une tortue meurt. Du reste, il affirme que le village n’a jamais enregistré 10% de décès depuis sa création. Source
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Les pompiers sensibilisés à la manipulation d'une tortue serpentine
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Les pompiers sensibilisés à la manipulation d'une tortue serpentine Ce jeudi matin, Alexandre Lagoutte, Montcellien passionné d'animaux et gérant de l'animalerie creusotine Faune Boutique, a souhaité montrer aux sapeurs-pompiers de Montceau, comment manipuler des animaux dangereux tels que serpents ou tortues... Une sensibilisation qui tombait à point nommé puisque le samedi 24 août, la SPA de Montceau a récupéré une tortue serpentine qui était sortie du canal au niveau du Centre Leclerc et les pompiers peuvent être amenés à rencontrer de tels animaux lors de leurs interventions. Cette espèce de tortues interdite à la vente depuis 2004 est dite dangereuse du fait de sa machoire puissante et de son agressivité. Des propriétaires de boa constricteur étaient également présents pour montrer comment récupérer ces reptiles en toute sécurité. Source -
États-Unis : un lynx très insistant face à un serpent à sonnette
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
États-Unis : un lynx très insistant face à un serpent à sonnette VIDÉO - Un étudiant américain a filmé un lynx aux prises avec un serpent à sonnette sur le campus de son université, à Salt Lake City. Christopher Gibson, étudiant américain, a capturé une vidéo surprenante. Publiée le 26 août dernier, celle-ci montre un lynx sérieusement contrarié aux prises avec un serpent à sonnette dans un parc du campus de Salt Lake City de l'université d'État de l'Utah, aux États-Unis.Sur ses gardes, le lynx tente d'approcher le reptile à plusieurs reprises, à grands coups de bonds spectaculaires faisant la part belle à son agilité caractéristique. Heureusement pour lui, il s'avère en fait que le serpent était mort. "Le serpent étaitsans tête au moment où je l'ai vu, mais le lynx ne semble pas l'avoir remarqué et ne prenait aucun risque", écrit ainsi l'étudiant de 30 ans dans la description de la vidéo sur Youtube. Source -
Un serpent indésirable retrouvé dans un logement à Ath
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un serpent indésirable retrouvé dans un logement à Ath Un couple d'Ath a été réveillé mercredi soir par un étrange sifflement. Les occupants ont découvert dans leur chambre un serpent qui a été pris en charge par les pompiers d'Ath. Ce nouvel animal de compagnie (NAC) a été conduit à la SPA de Charleroi.Les faits se sont déroulés vers 23h20 dans un immeuble à appartements de la rue d'Enghien à Ath. Un couple qui habite au 3e étage venait de se coucher lorsqu'il a été réveillé par un sifflement. Allumant la lumière, le couple a pour le moins été surpris par la présence d'un serpent dans leur chambre.Très rapidement sur place, les pompiers d'Ath pour pris toutes les précautions pour récupérer cet animal indésirable. Les services de secours ignoraient au moment de leur intervention si ce serpent était venimeux ou pas. Celui-ci faisait 1,20m de longueur.Aucun centre dans la région d'Ath ne pouvant accueillir l'animal, il a été conduit vers 1h30 du matin à la SPA de Charleroi, spécialisée dans les nouveaux animaux de compagnie. Selon un spécialiste, il s'agit d'un "Elaphe Guttata", un serpent qui ne serait pas offensif. On ignore toujours à qui appartient cet animal et comment il a réussi à pénétrer dans cet appartement. L'enquête de la police d'Ath se poursuit. Source -
Gerrhosaurus major est une espèce de sauriens de la famille des Gerrhosauridae. Le lézard plaqué du Soudan est aussi connu comme le lézard plaqué occidentale, grand lézard plaqué ou lézard plaqué rugueuse. Ce lézard tient son nom de son écaillure épaisse qui le protège des prédateurs. Le lézard plaqué Soudan est un assez grand lézard, taille adulte est de 45 à 70 cm, dont la queue est inférieure à la moitié de la longueur. Ils sont un peu trapus avec une queue moyennement large. Ce bon fouisseur présente des caractéristiques simples : il a une tête courte et arrondie, de grands yeux, une absence presque totale de cou, et des "plaques" sur tout le corps, notamment au-dessus, comme une carapace. Il est de couleur grise à brun, plus clair pour la femelle, avec une tête crème à jaune. Étant le plus lourdement plaquée des Gerrhosaururidae, l'espèce est facilement reconnaissable par l'armure. Le corps et la queue est couvert de bandes transversales de plaques plus ou moins carrée, comme des échelles , et les écailles de la tête sont fusionnées au crâne. Côté sexage, il est simple. Le mâle présente des pores fémoraux, au nombre d’une quinzaine, (sur l’intérieur des cuisses) alors que la femelle n’en présente pas. Le caractère calme et la grande longévité (10-15 ans) ont fait de ce lézard un animal très souvent élevé en captivité. Il existe deux sous-espèces : Gerrhosaurus major major (Duméril, 1851) et Gerrhosaurus major bottegoi (Del Prato, 1895) Cette espèce se rencontre au Ghana, au Bénin, au Togo, au Nigeria, au Cameroun, en Centrafrique, au Soudan du Sud, en Éthiopie, en Érythrée, en Somalie, au Kenya, en Tanzanie, au Congo-Kinshasa, en Zambie, au Malawi, au Mozambique, au Zimbabwe, au Botswana, au Swaziland et en Afrique du Sud. Le lézard plaqué Soudan est un reptile diurne. Cela signifie qu'ils sont actifs pendant la journée et dorment la nuit. Il est terrestre à fortes tendances fouisseur, d’où ses caractéristiques physiques particulières. Leur habitat naturel est une savane rocheuse aride à semi-aride. Il habite les terriers abandonnés aux heures chaudes ou sous des roches. Lorsqu'il est menacé, ils vont se mettre à couvert et de se caler dans les crevasses rocheuses. Avec leur armure lourde, ce qui les rend presque invulnérable aux prédateurs. Les lézards plaqués du Soudan ont besoin d'au moins 50 gallons ou plus comme terrarium. Leur habitat doit avoir une température diurne de 25 à 29°C au point froid avec un point chaud allant de 30 à 35°C. La température nocturne peut descendre entre 20 et 23°C sans inquiétude. L’hygrométrie quant à elle sera faible, à environ 40%. 12 heures d’éclairage avec un néon UV sont conseillées. Comme substrat, j’utilise personnellement le « walnult shell » vendu par Zilla. On peut aussi utiliser un mélange d’argile et de sable. Il est très important de lui offrir un terrarium vaste, car il se déplace beaucoup et reste peu de temps immobile. C’est vraiment un lézard intéressant, aussi docile qu’actif. Les lézards plaqués sont généralement très docile. Les juvéniles sont souvent assez craintifs, mais en règle générale, ce lézard à plaque est très docile, se laissant manipuler sans même montrer une once d’envie de de débattre ou de fuir. Pour cette raison, il convient aux débutants et aux plus inexpérimentés. Étant omnivores, ils aiment manger des grillons vivants et d'autres insectes et de petites quantités de fruits bien mûrs et de légumes hachés exemple, la laitue, les carottes et le concombre. On peut également donner des vers de terre. Ils sont reconnus pour adoré les bananes mais attention, leur fort taux en potassium fait qu'il diminue l'absorption du calcium. Certains nourrissent aussi leurs lézards plaqués avec la petite souris rosée occasionnellement, en fonction de la taille du lézard. Pour une bonne alimentation, il est important de bien varier de grillons, divers vers et de plusieurs aliments végétales, qu'on y ajoute des suppléments de calciums et de vitamines. Il a très bon appétit ! Cette espèce est ovipare. Lors de la période de reproduction, les mâles présentent une coloration rouge sur leurs flancs et des combats rituels peuvent avoir lieu afin de se disputer les faveurs des femelles. La reproduction de cette espèce demande une période d'hibernation de 4 à 6 semaines. Pour ce faire, la température devra être abaissée de quelques degrés tous les 2 jours jusqu'à environ 15 - 18°C. Il est important de maintenir ce gradient thermique au même niveau autant de jour que de nuit durant toute la période hivernale. Une ponte comprend de 2 à 6 oeufs. Cette espèce est très peu reproduite en captivité. Je ne crois pas que c’est dût au niveau de difficulté, mais plutôt que cette espèce n’est pas très répandue malheureusement.
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Une couleuvre des blés met un quartier en émoi Un pompier a dû descendre une façade en rappel et les gardes-frontière ont mobilisé leur matériel de pointe pour capturer le reptile.«La panique totale!» C’est la description la plus fidèle que peut faire S. de la scène qu’elle a vécue samedi dernier. Au retour d’une course, elle a été accueillie sur le palier de son appartement par des voisins, affolés. Ils venaient de repérer sur leur balcon du 3e étage un serpent de 1m20 de long.Cauchemar pour S., l’animal s’est ensuite réfugié dans sa chambre à coucher. Logé sous une plinthe communiquant avec l’extérieur, il était impossible à attraper. «J’angoissais déjà à l’idée de devoir dormir dans la même pièce», confesse-t-elle. La locataire a donc immédiatement contacté les pompiers.Serpent inoffensif pour l'hommeLes efforts de quatre sapeurs équipés de crochets n’ont pas suffi, le reptile étant bien décidé à conserver sa liberté. Après plus d’une heure de lutte, deux gardes-frontière sont arrivés en renfort. Aidés d’une caméra endoscopique ultraperformante, les agents ont pu localiser la bête. A l’extérieur du bâtiment, un pompier descendu en rappel du 4e étage a alors enfin pu lui mettre la main dessus. «Ça a été un immense soulagement, on a tous applaudi», raconte S.Identifiée comme une couleuvre des blés, l’indélicate a été prise en charge par une association spécialisée. Elle se serait échappée d’un terrarium privé, mais dans le quartier, personne ne sait à qui elle pourrait appartenir. Si elle est capable d’étouffer ses victimes, elle est généralement inoffensive pour l’homme. Sa détention n’est d’ailleurs pas soumise à autorisation. «J’espère qu’elle n’a pas pondu d’œufs dans ma chambre», frissonne toutefois S. Source