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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. De taille pour qu'il soit capable de les manger
  2. Ils embarquent très bien les uns sur les autres. Ils ont mêmes fait en sorte que seulement les coins appuient surble terrarium d'en dessous pour que l'air passe. Ce que je mets dedans ce sont des nocturnes alors pour la lumière c'est correct.
  3. Je fais de mon mieux pour toujours répondre rapidement
  4. Au niveau des insectes, plus que tu varies mieix c'est. Tant que c'est de taille adapté à ce que l'animal peut manger. Pour le substrat, comme c'est de régions humides, tu peux utiliser un terreau poir y planter quelques plantes
  5. Taureau, aigle, mygale et serpent… Rien ne résiste au brigadier-chef Greg Coppée Un serpent lové dans le garage ? Un chevreuil égaré en centre-ville ? Un ragondin dérouté dans une école ? Un vautour échoué dans le jardin ? Tout ça, c’est pour le brigadier-chef Greg Coppée, 34 ans. Ce sapeur-pompier de la caserne d’Anglet - comme sept autres dans le Pays basque et quatre en Béarn - s’est spécialisé dans les interventions animalières.« Porter secours et lutter contre les incendies, ce sont les missions premières et communes à tous les pompiers. Après, chaque sapeur peut se spécialiser. Risques chimiques, sauvetage en milieux périlleux, plongée… Moi, j’ai choisi les animaux. Par passion », explique Greg Coppée.Filet, pince et lassoAnimaux menaçants sur la voie publique ou agressifs vis-à-vis de pompiers en intervention, animaux en difficulté, bestioles peu connues, effrayantes ou dangereuses, animaux sauvages divaguant là où il ne faut pas, spécimens échappés de zoos ou de cirques… Les situations qui nécessitent l’intervention de l’équipe animalière ne manquent pas.« Chaque année, le centre d’incendie et de secours d’Anglet reçoit 700 appels concernant des animaux. 100 à 150 nécessitent des compétences et des moyens spécialisés », précise le brigadier-chef qui débarque avec pince et filet, cage de fer et caisse en bois, lasso de capture, fusil hypodermique ou tenue de mordant de 4 centimètres d’épaisseur.Il y a bien sûr tous ces nouveaux animaux de compagnie (NAC) qui s’échappent de chez eux. Mygales, scorpions, pythons, visons, perroquets… « Beaucoup de propriétaires n’ont ni la connaissance ni les autorisations pour détenir certaines de ces espèces. Un coup de griffe, de bec ou de queue, une morsure… Ces animaux peuvent être très dangereux. Même s’ils sont inoffensifs, ils peuvent tétaniser de peur la personne qui leur fait face », explique Greg Coppée.Comprendre pour capturerMais pas besoin de bestioles exotiques, venues de loin, pour avoir une bonne dose d’adrénaline. « Très énervé, un bovin de 500 kilos, même anesthésié, ne tombe pas d’un coup, comme dans les films », assure le pompier qui intervient souvent accompagné d’un vétérinaire sapeur-pompier volontaire. « Pareil avec un molosse classé dangereux, confiné dans un petit appartement qu’il considère comme son territoire exclusif. La situation devient tout de suite très compliquée », poursuit le pompier Coppée.Connaître les bêtes, les comprendre pour mieux les manipuler et les capturer : voilà ce qu’apprennent les sapeurs-pompiers pendant leurs huit jours de formation initiale, et tout au long de leur carrière, en continu. Reptilarium de Labenne, centre équestre à Bassussarry, Musée de la mer de Biarritz. Autant de lieux spécialisés et de professionnels reconnus qui permettent de se familiariser avec les différentes bestioles, avant de passer sur le terrain.Pour répondre, au mieux, aux besoins de la population, 12 autres pompiers départementaux devraient se spécialiser, cet été, dans les interventions animalières. Dès la rentrée, ils seront donc 12 à Anglet et 12 à Pau prêts à se frotter aux iguanes, chouettes et couleuvres. Et le petit chat de mamie, coincé en haut d’un arbre, dans tout ça ? « On a encore jamais vu de squelette de félin perché dans un arbre », sourit Greg Coppée. Source
  6. Le varan bleu et les derniers nés du zoo de Zürich Jusqu’au 18 août, deux zoos suisses, un romand et un alémanique, nous font découvrir leurs derniers-nés. Dans ce deuxième épisode, Roland, soigneur, présente les varans bleus de Zurich. Nous avons actuellement 9 jeunes varans bleus. Ils vivent dans un vivarium à part, séparés de leurs parents. Cela permet d’éviter que les adultes ne les mangent ou que les bébés ne s’échappent. Ils sont si petits et si agiles – dans la nature, cette espèce vit dans les arbres – qu’ils trouvent le moindre trou où s’enfiler! Le matin, avant même de nettoyer leur cage ou de les nourrir, je les compte pour m’assurer qu’ils sont encore tous là. Récemment, des petits se sont enfuis pendant la nuit, en se glissant par les interstices de leur cage. Il a fallu partir à leur recherche. Mais c’est ce que j’aime, avec cette espèce: chez eux, il se passe toujours quelque chose. Ils sont sans cesse en mouvement, contrairement à d’autres reptiles. C’est aussi cette agilité qui leur permet de chasser les criquets dont ils se nourrissent.Au Zoo de Zurich, les varans bleus se reproduisent bien… Ils sont ovipares. La femelle pond dans des boîtes prévues à cet effet, disposées dans son vivarium. On récolte ensuite les œufs et on les confie à la section des oiseaux du zoo, où se trouvent les incubateurs (d’anciennes couveuses d’hôpital). Les œufs – dont la coquille est molle – sont maintenus à une température de 28 à 29 degrés, et dans une grande humidité – pour reproduire les conditions climatiques dans lesquelles vivent ces varans. Après l’éclosion, on place les nouveau-nés avec les autres jeunes. A l’heure actuelle, nous ne connaissons pas le sexe des petits. Il faudra leur faire une endoscopie afin de le déterminer, mais ils sont encore trop jeunes pour cet examen. S’il y a des mâles, nous devrons les placer dans d’autres institutions. On a déjà deux groupes reproducteurs et on ne peut pas garder plus d’un mâle par groupe, sinon, ils se battent.»Nombre de petits: 9 Dates de naissance: entre février et juin 2013.Sexe: encore inconnus.Origine: Indonésie. Découverte en 2001, cette espèce ne vit que sur la petite île de Batanda, au large de la Nouvelle-Guinée. Le Zoo de Zurich Description Ouvert en 1929, le Zoo de Zurich accueille environ 360 espèces différentes: reptiles, oiseaux, singes, fauves, etc. Au total, pas loin de 2000 animaux occupent les 19 hectares du parc. Mais des travaux d’agrandissement sont en cours. Lorsqu’ils seront terminés, le zoo s’étalera sur pas moins de 27 hectares.Horaires De mars à octobre: 9 h-18 h (forêt pluviale de Masoala ouverte dès 10 h).De novembre à février: 9 h-17 h (forêt de Masoala ouverte dès 10 h). Le 24 décembre, le zoo ferme à 16 h. Nocturnes les samedis 3 août (jusqu’à 22 h) et 7 septembre (jusqu’à 2 h).Tarifs Adultes: 22 Sfr. Jeunes de 16 à 25 ans: 16 Sfr. Enfants de 6 à 16 ans: 11 Sfr. Carte journalière famille (2 adultes avec leurs enfants de 6 à 16 ans): 60 Sfr.Adresse Zürichbergstrasse 221, 8044 Zurich, tél. 044 254 25 00, www.zoo.ch. Depuis la gare centrale, prendre le tram N° 6 (arrêt sur la Bahnhofstrasse), direction «Zoo», jusqu’au terminus. Source
  7. Hehe ici nois n'avons aucun lézards vivants dans la nature
  8. Deuxième bébé gecko à crête né chez moi cette année
  9. La semaine dernière, j'ai acheté un trio reproducteurs de gecko gargouilles. Les voici : Le garçon Les deux filles Et ce que j'ai trouvé aujourd'hui Maintenant, il ne reste plus qu'à attendre pour savoir si les œufs sont féconds ou non
  10. Un NAC ? Non, une couleuvre ! SÉLANGE - Après une mygale, signalée à Waltzing, et qu'ils ont capturée, c'est à un autre NAC (en toutes lettres, "nouvel animal de compagnie") que les pompiers d'Arlon ont d'abord cru avoir affaire, ce jeudi vers 12h45, quand un appel leur a signalé la présence d'un serpent sur la terrasse d'une maison, au 54, rue de Barnich, à Sélange (Messancy).A leur arrivée, les hommes du feu ont vite vu qu'il s'agissait d'une couleuvre à collier parfaitement inoffensive.Celle-ci avait trouvé refuge derrière un bloc de béton servant de marche, à proximité directe de la cuisine de l'habitation.Plus de peur que de mal... Source
  11. Anthony, ses " Gamins " ses " Cocottes ", sa pipette Anthony Babin, un Chauraisien, a toujours aimé les tortues pour leur côté placide. Il en élève quelques-unes, face à l’arbre de son caméléon.Il fait chaud dehors, il fait encore plus chaud à l'intérieur. « Ce sont les lampes qui font cela », explique Anthony Babin, le patron du KF'n co de la galerie marchande de Niort-est. Pas question que ses petits protégés aient froid. Il les aime trop pour accepter qu'une simple variation de température puisse altérer leur santé.On le sent très protecteur, presque apitoyé même quand il raconte comment il a récupéré une petite tortue bien mal en point, l'une de ses deux « Cocottes » comme il les appelle affectueusement, la carapace ventrale très abîmée et aujourd'hui largement reconstituée.Tortue blessée, pogona amputéJuste en dessous, au 3e niveau du terrarium – qui est aux reptiles ce que l'aquarium est aux poissons – un autre rescapé de la vie animale, un pogona autrement appelé Agame barbu qui a cru bon de croiser le fer avec l'un de ses condisciples et a perdu, à la fois, le combat et une patte. « J'ai voulu l'acheter, le magasin me l'a offert. Bien sûr, il n'a pas récupéré sa patte mais comme tous les pogonas, c'est un animal affectueux, curieux, qui est connu pour aimer le contact humain », résume Anthony qui invite le saurien à acquiescer en l'encourageant d'un affectueux « Hein mon gamin ! ». Juste en face, de l'autre côté du séjour, un arbre artificiel fait de rouleaux de coco assemblés et de gros fils de laine. Quasiment une œuvre artistique, elle aussi surmontée d'une lampe, où règne, en parfaite liberté, le caméléon de la maison.« Il ne bouge pas de cet arbre », confirme Anthony qui a surtout pris soin de ne pas installer de miroir à proximité. Les caméléons sont très jaloux de leur territoire et ne supportent pas la concurrence, fut-elle le simple reflet de leur image… Pour les profanes, le caméléon est un lent, un très lent qui se délecte des grillons et de la salade qu'Anthony lui apporte. « La nuit, lorsqu'il dort, il est d'un vert presque fluo mais quand il s'énerve, une partie de son corps devient noire », ajoute encore Anthony, sa pipette d'eau dans une main, l'autre tendue avec lenteur en direction de l'animal pour qu'il approche et boive. « Je préfère mettre de l'eau sur sa salade. Il ne faut pas donner aux bêtes l'habitude de les dorloter, de les materner. Ce n'est pas leur rendre service. »Et puis Anthony n'est pas dupe. Il sait que la sympathie qu'il éprouve pour les tortues, pogona ou autre caméléon, c'est d'abord un plaisir égoïste qu'il satisfait. « Ce sont des animaux totalement indépendants qui se moquent complètement de nous, de ce que l'on ressent pour eux. Vraiment rien à voir avec un chien ou un chat. Un tout autre monde. »nr.niort@nrco.frPhilippe Barbotte Source
  12. Saint-Jean-de-Beugné : un boa et un serpent élaphe introuvables Les deux reptiles se sont échappés de leur vivarium mercredi. La fuite a été signalée à la mairie jeudi. Depuis, des recherches ont été pratiquées par la gendarmerie de Fontenay-le-Comte et des agents de l’Office national de la chasse et de la faune mais les deux fuyards sont toujours en liberté. « Il ne faut pourtant pas paniquer », calme le maire, James Pillaud « parce que le boa constrictor et le serpent élaphe ne sont pas plus dangereux que des couleuvres ». Aucun des deux n’a de venin. Reste qu’ils continuent à ramper dans la nature et qu’on peut se retrouver face à eux. « Dans ce cas, pas de panique, il faut de suite appeler les pompiers au 18. »Une enquête a été ouverte concernant la provenance de la collection du propriétaire.Plus d’infos dans Ouest-France, demain Source
  13. La veuve brune : une araignée qui fait son nid à Tahiti Le laboratoire d’entomologie de l’Institut Louis Malardé étudie actuellement les caractéristiques et les comportements d’un nouveau spécimen d’araignée appelé « la veuve brune ». Inoffensive et fuyante, elle n’est pas dangereuse pour l’homme, mais son introduction « accidentelle » sur le territoire depuis quelques années déjà, pose la question de sa propagation. Un phénomène étroitement surveillé par Jérôme Marie, ingénieur de recherche au laboratoire en question. Ici, la veuve brune reconnaissable à son "sablier" orange, situé sous son abdomen. La veuve brune, également nommée Latrodectus geometricus, serait arrivée à bord des portes-containers pour se retrouver à sept endroits différents, sur la côte est de l’île de Tahiti. Selon Jérôme Marie, spécialiste en entomologie médicale au laboratoire de l’Institut Malardé installé à Pa’ea, « Un spécimen m’avait été déposé, lequel datait déjà de 2006. Son introduction n’est donc pas récente. » a-t-il précisé. De petite taille, entre 1 et 2 centimètres d’envergure, elle fait partie de la famille des « veuves », comme la redoutable veuve noire. A l’instar de sa « cousine », la Latrodectus geometricus possède une tâche sur l’abodomen, spécifique à cette catégorie d’araignée, que l’on appelle un« sablier ». Celle de la veuve brune est de couleur jaune-orange. Lorsqu’elle est immobile, elle se retrouve la tête à l’envers. Pourquoi un tel nom ? Jérôme Marie nous a donné une explication assez…déroutante : « On la surnomme ainsi car elle dévore les mâles, de tailles plus réduites, pendant ou alors après l’accouplement. En fait, la mâle possède une protéine, l’arthropodine, laquelle favoriserait le succès reproducteur. Cette substance va ainsi favoriser la vittelogénèse, c’est-à-dire la constitution des œufs. » Pour anecdote, les mâles échappent parfois à leur destin funeste « grâce » à de malheureuses proies qui ont eu le malheur d’être piégées dans la toile tissée par la femelle. Le mâle se hâte alors de terminer sa besogne de manière prompte et s’enfuit sans s’attarder sur les préliminaires. Bien qu’il soit difficile de l’éradiquer d’une manière totale, puis que déjà introduite à l’intérieur des terres, il est possible en revanche de freiner sa propagation et de réduire son territoire. « C’est un peu comme la fourmi de feu. C’est-à-dire qu’elle ne se trouve qu’à certains endroits. Il est encore possible de stopper son évolution à temps car elle n’a été vue que sur la côte est. Toutefois, il faut comprendre que cette petite araignée se déplace avec le vent, les véhicules aussi. Aux Etats unis, c’est comme cela qu’elle s’est dispersée. Elle utilisait tout simplement les transports en commun, comme Australie. » Jérôme Marie, ingénieur au Laboratoire d'Entomologie Médicale de l'Institut Malardé. Dans une interview effectuée ce vendredi matin, au sein-même du Laboratoire d’Entomologie de l’Institut Louis Malardé, Jérôme Marie explique la marche à suivre en cas de découverte d’un spécimen de Latrodectus geometricus. Jérôme Marie : Alors, il faut nous contacter déjà. C’est très important. On peut nous joindre au 53 31 56 ou au 53 28 73. Ce sont les deux numéros du laboratoire où on peut joindre. Sinon, il est possible de nous déposer directement le spécimen trouvé au laboratoire (situé à Pa’ea, avant le Motu Parataito, côté montagne). Tahiti-Infos : Comment l’attrappe-t’on ? J.M : Pour cela, si les personnes ont un flacon chez eux, un pot de yaourt ou un pot de confiture avec un couvercle bien fermé. Il suffit juste de la forcer à entrer dans le pot. En général, elle a un comportement fuyant.Elle n’est agressive, à l’inverse de la veuve noire (il n’y en n’a pas sur le fenua, ndlr) Mais si vraiment c’est impossible, appellez-nous et nous nous rendrons sur place pour observer. Autrement, prenez l’araignée en photo et envoyez-la moi à l’adresse suivante : jmarie@ilm.pf. (…) La photo est encore le meilleur moyen pour moi de reconnaître l’araignée. Tahiti-Infos : Que faire si l’araignée s’est réfugiée dans sa maison ? J.M :Eh bien, il faut la tuer ! si on voir un cocon (voir la photo ci-dessous), il faut la détruire. Cela évite sa propagation dans la nature.C’est avant tout une question environnementale. Tahiti-Infos : Justement, quel pourrait être son impact sur l’environnement ? J.M : Eh bien, la veuve brune est une espève vorace. Je veux dire par là qu’elle mange les autres petites araignées, sauf l’araignée des bananiers. Mais c’est uniquement parceque cette dernière est plus imposante par son gabarit, sinon à taille égale, les autres espèces n’ont aucune chance ! Pour finir, l’ingénieur s’attelle à étudier les différents comportements de la Latrodectus geometricus dans un objectif de préservation de l’environnement polynésien. « …car la Polynésie a, dans sa nature, des espèces endémiques de plantes ou d’animaux et nous nous devons de protéger au maximum cette richesse, au risque d’y provoquer des perturbations malsaines. » En bas à gauche, la mâle de la veuve noire est moins imposant, et à droite, le cocon (qui est reconnaissable à son aspect "hérissé") qui peut contenir plusieurs centaines de juvéniles. D’où vient-elle finalement ? Au début du 20ème siècle, la Latrodectus geometricus fut découverte en Floride. De là, elle traversa tout l’ouest américain pour se retrouver à Los Angeles. Jérôme Marie continue l’explication : « en 2003, on trouvait les premiers spécimens dans le sud de l’Etat et en 2010, la moitié de la Californie était envahie. (…) Mais c’était une aubaine pour cette région, car il y avait soudain le phénomène du Replacement Strategy. La veuve noire a été évincée par sa cousine et pour cause, le taux de natalité de la veuve brune ayant été le double de celle de la veuve noire, c’est tout simplement son surnombre qui, peu à peu,a réduit le nombre de veuves noires. » De plus, la veuve brune occupe également les nids de sa cousine. « …Il peut donc y avoir du cannibalisme et elle est surtout habile et plus compétitive que la veuve noire. Un exemple, si l’on prenait un grand bac fermé et que l’on y plaçait 100 spécimens de chaque veuve, eh bien un an plus tard, il restera 90 % de veuves brunes. » Source
  14. Trafic de tortues protégées : deux décisions de justice condamnent le commerce illégal ! Le trafic de tortues est un marché juteux, comme le montrent les deux récentes affaires qui ont conduit à la condamnation de plusieurs trafiquants d’espèces de tortues protégées. Afin de protéger ces espèces menacées, la réglementation relative à leur détention et commerce est très stricte et nécessite de nombreuses autorisations. Bien que cette réglementation qui s’applique à l’échelle internationale, européenne et nationale soit assez compliquée, les éleveurs professionnels ne peuvent ignorer les précautions à prendre quant à l’origine des spécimens et les autorisations relatives à leur transport et détentions. La justice l’a récemment rappelé en condamnant dans deux affaires des personnes à l’origine d’importants trafics de tortues protégées.La première affaire concerne un éleveur responsable d’un important trafic de plusieurs espèces de tortues, la plupart en voie d’extinction. Il revendait des spécimens importés et détenus en toute illégalité. Ainsi, on compte près de deux cents spécimens de Tortue d’Hermann (Testudo hermanni), de Tortue grecque (Testudo graeca) et de Tortue bordée (Testudo marginata). Prévenu par un tiers d’un contrôle de son établissement d’élevage par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, l’éleveur a tenté de déplacer certains spécimens, mais a été pris sur le fait. Le contrôle a révélé que l’éleveur ne pouvait justifier de l’origine légale de près de deux cents spécimens. Ne pouvant ignorer la réglementation relative à la détention, à l’achat et à la vente d’espèces de reptile protégées, cet éleveur de tortues considéré comme l’un des plus importants en France a fait l’objet de poursuites devant les tribunaux. Par jugement du 3 juillet 2013, le trafiquant a été reconnu coupable des faits d’activités illégales d’achat et de revente de tortues et a été condamné à 5 000 euros d’amende et à l’interdiction d’exercer sa profession pendant six mois. En raison de l’importance du trafic, FNE, le Groupe Ornithologique Nord et Nord Nature Environnement se sont constitués parties civiles. FNE s’est vue allouer 4 000 euros de dommages et intérêts en raison du préjudice subi, notamment au vu des actions menées en faveur de la protection des espèces menacées.Une belle victoire, mais pas la seule ! La Cour d’Appel de Mamoudzou à Mayotte, a également condamné des actes similaires. Ainsi, dix spécimens de Tortue à soc (Geochelone yniphora) ont été les marchandises d’un trafic illégal d’importation vers la métropole et la Corse via Mayotte. Les faits sont graves puisqu’ils concernent une espèce de tortue très rare présente seulement à Madagascar et dont les effectifs sauvages se chiffrent à quelques centaines. De fait, l’exportation de cette tortue n’est autorisée qu’à des fins scientifiques. Ici, les trafiquants n’ont pas hésité à réaliser des faux documents afin d’obtenir l’autorisation d’exportation des tortues. En conséquence, la Cour d’Appel a condamné l’un des responsables du trafic. FNE était également partie civile.Le commerce illégal des tortues est considéré comme l’une des principales causes de leur disparition avec le morcellement et la disparition de leurs habitats. Ces décisions de justice sont utiles pour faire comprendre que de tels comportements ne restent pas impunis et que ces espèces ne doivent plus être considérées comme une source de profits juteux. Forte des bonnes décisions obtenues, notre fédération poursuivra son implication dans la lutte contre le trafic d’espèces sauvages. Source
  15. La nuit de la chasse aux tortues PLANÈTE Plusieurs espèces de tortues marines sont menacées d’extinction par la pêche et le braconnage. Au Suriname, le vol des œufs le long des côtes est monnaie courante, mais la résistance s’organise. "Ca y est, le soleil s’est couché, elles ne devraient plus tarder." Confortablement installés dans des hamacs qu’ils ne quittent qu’à une température jugée acceptable, les trois gardes engagés par le WWF pour assurer la protection des tortues marines le long des côtes du Suriname se mettent en mouvement. Leur mission : débusquer les braconniers qui se rendent sur les plages à la tombée de la nuit pour voler les œufs fraîchement pondus et les revendre au marché noir. La tâche n’est pas aisée, pour atteindre les lieux de ponte, les voleurs doivent traverser une partie de la Suriname River, se faufiler avec leurs bateaux à moteur dans des kilomètres de mangroves sans être repérés, et se terrer dans la jungle pendant des heures. Patrouille de gardes armés Là, livrés en pâture à des moustiques particulièrement voraces venus se repaître de sang frais, ils sortent les lunettes de vision nocturne et attendent. Des tortues vertes, dont la trajectoire a petit à petit dévié vers la Guyane voisine, et surtout des Leatherbacks, ces tortues de mer géantes pouvant atteindre jusqu’à 800 kg, dont les œufs sont particulièrement appréciés par les Amérindiens et la communauté indonésienne, très présente au Suriname. Pour empêcher ces prises illégales, les trois gardes armés parcourent chaque jour des dizaines de kilomètres de plage afin d’attraper les chapardeurs en flagrant délit et leur infliger une amende de 25 euros par œuf, six mois de prison pour les récidivistes. Une belle peine qui peine toutefois à décourager les malfaiteurs quand on sait qu’une nuit fructueuse peut rapporter 30 000 œufs à raison de 1 euro la pièce, dans un pays où 60 % de la population vit officiellement sous le seuil de pauvreté. Deux heures de marche plus tard, un premier garde revient bredouille dans la cabane rustique située à même la plage où il va vivre pendant deux semaines. Il relance le feu qu’il avait allumé avant de partir, profite de la fumée pour éloigner ces maudits moustiques, et s’apprête à entamer le deuxième raid de la soirée. 400 kilos sur le dos "Les tortues viennent sur la plage à deux conditions" , explique Avanaissa Turny, responsable du WWF pour la conservation des tortues marines dans la région et envoyée en mission sur la plage pour évaluer les résultats de la ponte. "La nuit doit être tombée et la marée à ¾ haute. Avec près de 400 kilos sur le dos, autant limiter les efforts et se laisser porter un maximum par l’eau."Les tortues vertes pondent environs 160 000 œufs par an au Suriname et dans les deux Guyanes, les Leatherbacks 30 000 dont 70 % donneront naissance à une petite tortue. Parmi celles-ci, seule une petite partie survivra assez longtemps pour venir pondre à leur tour, et quelques secondes à peine après avoir vu la lumière du jour, les nouveau-nés s’apprêtent déjà à vivre le moment le plus intense de toute leur vie. Il est désormais 23 heures, deux des trois Ranger se remettent en quête de braconniers pendant qu’une deuxième équipe dite de "monitoring" recherche les tortues. Pour les autres, restés au camp, une longue attente s’annonce. Quand soudainement, un homme arrive en courant. Il vient de faire un sprint de 400 m sur le sable humide pour annoncer qu’une énorme tortue à été repérée à l’est.Dans une obscurité totale les observateurs invités par l’équipe s’agitent dans tous les sens pour attraper leurs lampes de poche préalablement recouvertes de plastique rouge afin de ne pas aveugler les tortues, et se lancent dans une course effrénée en essayant de reprendre leur souffle. Le troisième garde, lui, marche paisiblement.Outre le fait qu’il n’affectionne pas particulièrement tout effort inutile, il sait que la tortue géante mettra au bas mot une heure et demie pour sortir de la mer, se traîner jusqu’au sommet de la plage, creuser un trou de 80 cm de profondeur avec ses pattes arrière, et retourner dans l’eau. Près de deux heures d’un effort surhumain dont témoigne la gigantesque trace de passage laissée sur le sable entre la mer et le haut de la plage.On comprend mieux pourquoi une Leatherback met quinze ans avant de revenir pondre sur la plage qui l’a vue naître. Vingt-cinq ans pour les tortues vertes, après quoi elles reviennent plus souvent, entre six et douze fois par saison. Ce temps de maturation permet aussi d’expliquer la disparition des tortues de mer dans certaines parties du globe. La grande majorité d’entre elles viennent pondre sur leur plage d’origine. Si trop d’œufs sont volés ou mangés, les spécimens victimes de braconnage ne sont plus assez nombreux pour reproduire la race et disparaissent inévitablement. Ce n’est pas encore le cas sur la plage surinamienne de Matapica où la tortue repérée il y a maintenant une heure semble avoir enfin terminé de creuser. Epuisée, elle se lance dans un ultime effort pour y déposer une dizaine d’œufs soigneusement dissimulés par ses pattes arrière. A défaut de voir la ponte, on peut entendre la longue phase de respiration qui ponctue chaque effort. La tortue reprend son souffle, l’effort semble interminable, mais cette fois ça y est : la mission est accomplie. La Leatherback peut reboucher son nid et doit maintenant regagner la mer en espérant que personne ne l’a repérée. Sortie synchronisée des petits Comme consciente de la menace qui pèse sur ses œufs, elle prend d’ailleurs le soin de camoufler les traces de son passage avant de partir en effectuant de grands cercles avec ses pattes avant sur le lieu de la ponte. Si tout se passe bien et que ni l’homme ni la faune ne viennent s’ajouter aux pertes naturelles, une dizaine de petites tortues sortiront d’ici deux mois. Trois petites heures après avoir regagné leur hamac avec bonheur, voilà que nos trois rangers doivent à nouveau aller arpenter la plage. Deux nids ont éclos non loin de là et une trentaine de petites tortues se lancent ensemble dans le périple de leur vie.Ici aussi le phénomène est bien réglé. Dès qu’il est prêt à sortir de sa coquille, le petit émet un son aigu pour s’assurer que les autres bébés sont nés. La tortue marine est un animal solitaire, mais les jeunes sont incapables de remonter seuls dans 80 cm de sable. Ils doivent synchroniser leur sortie et se pousser les uns les autres pour atteindre la surface en dégageant le sable avec leurs pattes avant. Les vautours, eux, sont déjà là ! Prêts à fondre sur ces proies faciles. Les chiens sauvages aussi d’ailleurs, incapables de creuser aussi profondément dans le sable, mais prêts à bondir le moment venu ! Sans parler des poissons-chats qui attendent la gueule grande ouverte dans les petites profondeurs de la mer ! Braconnier caché dans son buisson Mais le danger principal, aujourd’hui, c’est encore notre braconnier caché toute la nuit dans son buisson marécageux. Un garde remarque d’ailleurs un trou aux allures tristement connues. "Un rond creusé par l’homme qui date d’hier , confirme le Ranger. Même si on attrape les coupables, il est trop tard. Si les œufs ne sont pas remis dans leur nid 24 heures après avoir été enlevés, ils ne donnent plus rien." Un peu plus loin, c’est la nature qui s’en est mêlée. Une partie de la plage s’est effondrée et deux nids se sont retrouvés à l’air libre. Il n’a pas fallu cinq minutes pour qu’une vingtaine de vautours se ruent sur les malheureux, ne laissant derrière eux qu’une scène de désolation faite de coquilles ensanglantées et de carapaces vides. Nettement plus robustes, mais particulièrement peu véloces, les tortues adultes ne sont pas à l’abri non plus. Quand elles ne sont pas dévorées par un jaguar ou un requin, elles peuvent être involontairement attrapées dans les filets des pêcheurs et décimées. Plusieurs pays comme le Suriname ont enfin mis en place un système qui leur permet de s’échapper, mais il n’est pas encore obligatoire et nécessite certains investissements. Les survivantes reviendront à Matapica dans une dizaine d’années après avoir effectué un long voyage à travers le monde pour trouver les étoiles de mer dont elles ont besoin pour se nourrir. Les deux Guyanes et le Suriname représentent le deuxième site de ponte de l’Atlantique Nord après Trinidad. Malgré les programmes mis en place pour assurer la surveillance des tortues, leur survie n’est absolument pas assurée, et certaines espèces ont déjà disparu. Source
  16. La tortue Ariti s’approche de Niue La tortue caouanne Ariti, relâchée le 24 mai à Teahupoo, poursuit son périple. Et elle n’en finit pas de surprendre ceux qui suivent ses déplacements par la longueur des trajets qu’elle effectue. La dernière carte transmise par l’administration américaine NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) à la Direction de l'environnement, à Papeete, la situe désormais aux alentours de l’île de Niue, soit à environ 2160 kilomètres de son lieu de relâcher. Elle progresse donc de 38 km par jour, soit une vitesse moyenne de 1.6 km/h, et ce en direction de l’Ouest. Avant de s’approcher de Niue, la tortue Ariti avait ainsi évolué ces dernières semaines dans les eaux des îles Cook. Les enfants de Teahupoo qui l'ont remise à l'eau il y a quasiment deux mois désormais peuvent se féliciter d'avoir redonné la liberté à une grande voyageuse. Source
  17. Une maman ‘meurt’ d’inquiétude pour son enfant mordu par une vipère Lemag : Une mère saoudienne, âgée de 50 ans, originaire de la ville de Taef, est décédée d’une crise d’hypertension, après que son fils, jeune garçon, ait été mordu par unevipère. En effet, la mère, affolée de voir son fils empoisonné par ceserpent, l’a porté dans ses bras, pour l’emmener d‘urgence dans un hôpital. Transportés par un automobiliste, la mère fortement inquiète, serrant vigoureusement son fils contre elle, perdit soudain conscience sur le chemin de l’hôpital. Arrivés sur place, les urgentistes saoudiens, réussissent à sauver les jours du gamin empoisonné, en lui administrant un antidote, quant à la maman évanouie, elle rentrera dans un profond coma, pour s’éteindre quelques minutes plutard, emportée par une hypertension artérielle aiguë, lui causée par la forte peur qu’elle éprouva pour son enfant, selon ce qu'a rapporté la radio voix de Russie. Source
  18. Des tortues superstars en leur royaume de Gonfaron À Gonfaron, les tortues lézardent en terre connue. Voici une occasion rêvée de s'éloigner d'un littoral surpeuplé en s'offrant une escapade verdoyante au cœur du massif des Maures.Elles sont pas moins de mille deux cents, de quarante espèces différentes, venues de toute la planète, à être chouchoutées par le staff d'une colonie atypique. Des énormes, des minuscules, des déformées, des agressives… Après avoir suivi Caroline, guide-experte au prénom prédestiné, vous saurez absolument tout sur ces tortues !« Maman, je peux toucher sa grosse coquille ? » La requête du petit Mattéo restera vaine. Car il est prohibé de toucher ces animaux sauvages. « Elles détestent ça ! C'est comme les chats avec leurs moustaches. Une tortue est un reptile, ne l'oublions pas. Elles ressentent les vibrations et n'aiment pas le contact », rappelle la spécialiste. Bon à savoir.Redoutée par les politiques…Le parcours débute par la découverte des tortues d'Hermann. Les fameuses. Celles qui, en voie d'extinction donc protégées, constituent la bête noire de tous les élus locaux. Car elles ont le pouvoir de stopper - et parfois pour très longtemps - de vastes projets de réaménagements lorsque leur présence est mise au jour sur un secteur !Dans leur enclos gonfaronnais, elles n'embêtent personne. Entre promenade, (gros) dodo et repas, leur vie s'écrit à un rythme paisible. Mais le fondateur du village des tortues, Bernard Devaux, reste vigilant : « Il faut faire attention aux coups de chaud. Elles peuvent mourir si elles restent exposées trop longtemps en plein soleil. » Sauf que d'autres sont beaucoup moins calmes… Des bagarres peuvent survenir. « Les mâles se battent pour les femelles ! sourit la guide. C'est pour cela que l'on sépare les sexes dans les enclos ou terrariums. » Une séparation pour éviter les conflits. Hormis lorsqu'une espèce est menacée et une reproduction nécessaire.Temps fort de la journée : le nourrissage matinal. Un tapis épais de salades sur un lit de paille, et c'est parti pour une intense frénésie gourmande.Sénégalais, Ouzbeks ou Chinois, ces reptiles affamés gigotent à l'arrivée des bénévoles Luisa et Solène. Mais prudence : certains peuvent être très hargneux. Comme la massive tortue serpentine, capable de mordre puissamment… « Contrairement à la légende, certaines espèces de tortues peuvent sprinter assez vite », révèle Caroline.Pas de souci, en revanche, avec la sulcata, qui pèse 50 kg, ni avec l'apalone, dotée d'une… trompe, résidant en milieu aquatique. Pour les visiteurs, les messages de sensibilisation se multiplient. « Si vous en voyez une au bord de la route, il n'est pas nécessaire de nous la ramener. Il convient de la mettre en sécurité aux alentours. C'est capital qu'elle reste dans son élément naturel, sinon elle est déphasée. » Voilà pourquoi certaines peuvent adopter des comportements agressifs. Car la vie d'une tortue est beaucoup plus trépidante qu'elle ne le paraît au premier abord ! Source
  19. Un milieu tropicale avec un taux d'humidité de 60-70% d'humidité. Les température devraient être autour de 29-31ºC le jour et baisser de 4-5ºC la nuit. Tu devrais mettre beaucoup de feuillage dans la but de lui faire des cachettes
  20. La Cistude, tortue en péril La réserve naturelle nationale de l’étang de La Mazière abrite une espèce de tortue rare et menacée. Depuis 2006, elle bénéficie d’un plan de sauvegarde de l’espèce. L’homme est un animal théoriquement doué d’intelligence. S’il pouvait s’en servir de temps en temps, ça serait profitable. » Alain Dal Molin est responsable de la gestion de la réserve naturelle de La Mazière. Ouverte depuis le 17 juin 1985, elle abrite 235 espèces d’oiseaux, 44 espèces de mammifères et 18 espèces de reptiles et d’amphibiens. Parmi toutes ces espèces, la Cistude, seule tortue aquatique continentale et seule espèce autochtone, en France métropolitaine.En voie de disparitionCette tortue est venue s’implanter dans la région car elle bénéficiait de prairies humides, zones propices à la ponte des œufs. Malheureusement, ces prairies ont été reconverties en champs de maïs dans les années 1960. Les embryons ne pouvaient donc pas se développer au milieu de ces cultures et le passage des tracteurs se révélait fatal aux œufs. Cette modification de leur espace naturel a eu pour conséquence directe un déséquilibre dans la pyramide des âges de l’espèce.Pour préserver cette espèce en voie de disparition de la réserve (on comptait moins de 20 individus à l’époque), l’équipe décide de constituer un dossier de renforcement de population en 2001. Il sera le premier à être accepté au niveau national concernant la Cistude. Dès 2006, le milieu naturel de la Cistude est reconstruit. En avril, les femelles sont capturées et équipées d’émetteurs de suivi. Lors de la ponte, deux possibilités existent : si l’œuf est dans un endroit protégé, il y reste et poursuit son développement normal ; s’il est dans un endroit à risque, l’équipe de la réserve le récupère pour le placer en incubateur. Son développement est alors strictement encadré : il faut scrupuleusement contrôler la température et l’hygrométrie.Le plan de renforcement de population est terminé depuis maintenant 18 mois, après 50 000 euros investis dans le projet en cinq ans. Pour Alain Dal Molin, « le bilan est positif en termes d’image, de survie de la population et surtout de savoir-faire ». Avec un taux de réussite des œufs situé entre 85 et 90 %, le nombre de Cistudes est passé de 20 individus avant le plan, à 200 à l’heure actuelle. Mais le danger guette toujours la Cistude.Nouvelles menacesLa tortue n’est toujours pas à l’abri de ses prédateurs. Après l’homme, elle est aussi menacée par d’autres espèces animales. Ainsi, elle est en concurrence avec des tortues allochtones : « Il faut absolument contrôler la population de ces tortues car elles sont très nuisibles à la Cistude », explique Alain Dal Molin.Autre prédateur notoire de cette tortue : l’écrevisse de Louisiane. Introduite en France il y a 50 ans environ, elle a colonisé la plupart des plans d’eau. Et s’attaque aujourd’hui à la Cistude. Depuis quelques années, la réserve naturelle de la Mazière a donc mis en place une vingtaine de nasses pour capturer cette écrevisse. Avec déjà 8 000 individus en moins, le résultat est impressionnant. Selon Alain Dal Molin, « c’est une affaire de volonté ». Mais cela reste une goutte d’eau face à la prolifération extrêmement rapide de l’espèce. Un nouveau projet est donc en place : construire un prototype de nasse plus efficace, en partenariat avec la réserve naturelle de Bruges.De même, le nouvel objectif pour la réserve naturelle de la Mazière est de repeupler toute l’Ourbise en Cistude. Un chantier colossal.1/7 FAUNE ET FLORE Visibles mais plus souvent cachés, nuisibles ou indispensables dans la chaîne alimentaire, dans l’eau ou dans les airs, ils sont une composante de la nature. Retrouvez notre série chaque mercredi. Source
  21. Plouagat (22). Neuf bébés pythons au terrarium de Keradanet Le terrarium de Plouagat (Côtes-d'Armor) vient de recevoir neuf nouveaux pythons, l’espèce de reptile la plus longue du monde. Ils n’ont qu’un an, mais les neufs pythons réticulés mesurent déjà près d’un mètre et pourraient atteindre jusqu’à neuf mètres à l’âge adulte. Le python réticulé est plus connu que l’on croit… « Ils sont semblables à Kaa, le serpent du livre de la jungle : ils ont les mêmes couleurs, peuvent ouvrir leur bouche à 180° et grimpent aux arbres » explique Katell Quistinic, salariée du Terrarium. Source
  22. Tout d'abord, bienvenue sur le forum. Pour l'identification, je crois que tu as raison!
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