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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Une toile d'araignée unique Montre-moi quelle toile tu tisses, je te dirai quelle araignée tu es! Des chercheurs espagnols ont mis au point un outil informatique capable de reconnaître automatiquement l’espèce d’araignée grâce à sa toile. En effet, chaque espèce d’araignée tisse son propre type de toile. Les chercheurs ont vérifié si leur outil informatique était capable de différencier les «œuvres d’art» de quatre espèces d’araignées. Les résultats sont spectaculaires : les identifications se sont avérées exactes à 99,6 %! Grâce à cet outil informatique, les biologistes pourront recenser beaucoup plus rapidement les araignées qu’en utilisant une loupe et un guide d’identification. Source
  2. Le python de Séba, plus grand python africain Le python de Séba est le plus grand python d’Afrique, et l’un des plus grands serpents du monde. Il atteint généralement entre 4 et 5 m, parfois 6 m. Un python de Séba de 5 m pèse entre 40 et 50 kg. La face dorsale est d’un brun plus ou moins foncé avec des taches fauves de formes variables; les flancs sont brun jaune clair avec des taches plus sombres en forme de croissants. Pytheon de Séba au zoo de Barcelone Biopix: G Drange Prisé depuis toujours pour la terrariophilie, et surtout pour la maroquinerie, le python de Séba, Python sebae, est aujourd’hui inscrit en annexe 2 de la CITES. Cette limitation du commerce international n’empêche pas que le nombre de peaux exportées reste impressionnant : près de 9 300 en 2002, à titre d’exemple. Par ailleurs, le python de Séba est fréquemment victime du trafic de viande de brousse et de destructions directes par l’homme qui en a peur et craint pour ses animaux domestiques. Ajoutons à tout cela le recul des milieux naturels, entraînant souvent une pénurie de proies, et l’on comprend aisément que les populations de pythons de Séba soient en déclin sensible. L’espèce n’a pas encore de statut sur la liste rouge de l’UICN. Ce python est réparti dans toute l’Afrique subsaharienne, jusqu’au sud de la République démocratique du Congo. Plus au sud, le python de Séba est remplacé par une espèce très voisine, un peu moins grande : Python natalensis. Le python de Séba vit dans les savanes et les forêts, souvent au voisinage de l’eau ou parmi les collines rocheuses. On le rencontre du niveau de la mer à 2 200 m d’altitude, mais il est rare au-dessus de 1 800 m. Un python de Séba me mordra-t-il ? Le python de Séba s’éloigne à l’approche de l’homme. Mais s’il est surpris, s’il se sent menacé ou si on cherche à l’attraper, il est prompt à mordre violemment. Un python de 2 ou 3 m cause déjà une sérieuse morsure, ses mâchoires constituant une double herse de crochets recourbés vers l’arrière et qui peuvent se casser dans la plaie. Les gros spécimens (4 m et plus) doivent vraiment être considérés comme dangereux : une morsure peut nécessiter plusieurs dizaines de points de suture, et un tel animal peut tuer un homme adulte par étouffement si la fantaisie lui en prend, ce qui est heureusement rarissime. N’oublions jamais, par ailleurs, que si les pythons sont totalement dépourvus de venin, leurs mâchoires peuvent contenir de nombreuses bactéries pathogènes ; en cas de morsure la plaie doit être soigneusement désinfectée, et une antibiothérapie devra être mise en œuvre aux premiers signes d’infection. Mais comment vit donc un python de Séba? Le python de Séba est essentiellement nocturne, mais il lui arrive de chasser pendant la journée. Il est terrestre, mais les juvéniles grimpent volontiers. C’est un serpent qui peut passer beaucoup de temps dans l’eau et qui nage à merveille. Il s’abrite aussi dans les terriers abandonnés par les porcs-épics, les oryctéropes ou les phacochères. Les adultes chassent surtout les gazelles, les petites antilopes et les jeunes cobes, parfois aussi les singes, les phacochères, les damans, les oiseaux et même les jeunes crocodiles. Les jeunes se nourrissent de petits mammifères, d’oiseaux et de grenouilles. Les proies sont tuées par constriction. La femelle pond de 16 à 100 oeufs de la taille d’une balle de tennis. Comme chez beaucoup de pythons, elle s’enroule autour de ses oeufs et les couve jusqu’à l’éclosion, imprimant à son corps des mouvements saccadés pour augmenter sa température corporelle. Les petits mesurent 50 à 60 cm lors de l’éclosion. Auteur : Michel Louis, pour le Manuel des aires protégées d’Afrique francophone (extrait) Source
  3. Le python des bords d'Aude était un boa L'affaire du python retrouvé mort en début de semaine, en bord d'Aude au pied du Pont Vieux, est résolue. En fait, il s'agirait d'un boa, qui vivait tranquillement dans un vivarium, comme nous l'a confié un proche de son propriétaire, qui souhaite garder l'anonymat. L'animal est mort "chez lui", des suites de problèmes respiratoires. Son propriétaire a donc décidé de l'enterrer sur les bords d'Aude. Mais le trou n'était apparemment pas assez profond puisque des chiens sont parvenus à la déterrer. Source
  4. Expo sur les tortues marines Exposition photographique présentée par l'association Kwata au Novotel Chemin Hilaire, Rue de Montabo Vernissage vendredi 19 avril à partir de 19h L'exposition est centrée sur les trois principales espèces de tortues marines de Guyane (Tortue luth, verte, olivâtre), leur cycle de ponte, les dangers naturels (érosion des plages, prédateurs...), les principales causes de mortalité anthropique (filet de pêche, chiens divaguants, pollution lumineuse) ainsi que sur les actions de l'association Kwata (suivi des tortues par marquage, animations, actions de sensibilisation). Les trois espèces de tortues sont présentées, à différents stades de vie : émergence, phase de ponte, en mer, sur la plage... Source
  5. Une tortue star de la télé Jacqueline alias Serge dans la série de France 3 Plus Belle la Vie perce l'écran depuis maintenant une semaine ... et elle vient de l'Ain ! Son propriétaire est originaire du hameau de Vérizieu à Briord. Pour lui, tout a commencé il y a quelques mois, lorsqu'il a mis une petite annonce sur internet pour trouver un compagnon à Jacqueline. C'est comme ça que la production de "PBLV" sur France 3 a repéré cette tortue, devenue l'animal de compagnie du commissaire Sara Douala. Sébastien Varvier, son propriétaire est vraiment fier de sa nouvelle vedette. Source
  6. L'association Le Peuple de l'Ombre organise dimanche la dixième exposition Reptiles & Insectes. EXPOSITION CROIX Olivier Vuillein, vous présidez l'association Le Peuple de l'Ombre. Comment est née votre passion ? Tout gamin, déjà, je courais après les insectes. Comme l'hiver il n'y avait rien à faire, j'ai démarré un élevage de phasmes. J'avais 10 ans. Maintenant j'ai une pièce consacrée à mon élevage, mais je ne l'agrandirai pas. Il faut rester raisonnable si l'on veut bien faire. C'est ce qui caractérise l'exposition que vous organisez : la volonté de bien faire les choses... On veut promouvoir les élevages responsables. Les gens n'ont pas toujours l'argent pour se lancer dans l'élevage. Cela revient cher et ils font un peu n'importe quoi. L'exposition est gratuite, tant pour les exposants que pour les visiteurs, mais on est très stricts. Les exposants sont triés sur le volet. Les insectes et les reptiles ne sont pas des animaux de compagnie, mais d'élevage. On ne veut pas retrouver les serpents dans les jardins parce que les gens n'ont pas su s'en occuper. Alors on interdit aux éleveurs de sortir les animaux et on fait beaucoup de prévention et de pédagogie. De quelle manière ? Parmi les exposants, on accueille des associations. Cette année, on reçoit pour la première fois une association de protection des hérissons. On commence à voir des hérissons égyptiens en terrarium (l'espèce européenne est protégée) mais ils ne sont pas faits pour cela, ils ont besoin de se balader. Même chose pour les caméléons : on en voit beaucoup en vente sur Internet mais c'est un animal qu'on ne peut placer dans un terrarium si facilement. Il demande énormément de soins : l'humidité, la chaleur, la nourriture, l'eau... Il faut faire attention à tout. On accueille donc une association spécialisée dans la protection des caméléons. Qu'est-ce qu'on pourra découvrir d'autres cette année ? Une quinzaine d'exposants présenteront des serpents, des tortues (dont une carnivore), des lézards, des escargots géants, des coléoptères, des mygales, des fourmis, des abeilles... Il y aura encore l'iguane d'un mètre cinquante. Il symbolise tout ce qu'on explique : il n'a rien à faire en captivité. Celui qu'on expose a été récupéré par une association chez un particulier que ne savait plus s'en occuper. Ils sont vendus à 20 cm et ils grandissent... La Belgique toute proche est très permissive... Oui, contrairement en France où la loi est bien faite, vous pouvez vous procurer tout ce que vous voulez sans autorisation : des espèces protégées ou venimeuses. Vous pouvez avoir un serpent très venimeux dans votre salon ! Cela peut faire de gros dégâts. Voilà pourquoi on essaie d'être le plus pédagogue. On peut être éleveur et responsable. GILLES MARCHAL gilles.marchal@nordeclair.fr Dimanche 21 avril de 10 h à 18 h à la salle Dedecker, 23 rue Jean-Jaurès à Croix. Entrée libre. Source
  7. Un meilleur accés aux traitements pour morsure de serpent envisagé dans le nord du Nigéria Chaque année, des dizaines de milliers de personnes succombent aux morsures de serpents, faute de traitements, affirme l'OMS Dans certaines régions du nord du Nigeria, plusieurs centaines de personnes décèdent chaque année de morsures de serpents venimeux. C’est ce qui a poussé les autorités à lancer la construction d’un hôpital qui sera chargé exclusivement de traiter ces morsures. Les victimes de morsures de serpents dans le nord du Nigeria sont en général les personnes qui ont le moins accès aux services de santé: notamment, les agriculteurs de subsistance dans les villages reculés. Un grand nombre de ces localités ne sont pas reliées par des routes, et pendant la saison des pluies, certaines sont complètement coupées du monde extérieur par des ravins remplis d'eau. Les habitants des villages isolées sont ceux qui ont le plus de difficulté à faire soigner des morsures de serpent Or, c’est justement pendant la saison des pluies que les serpents sortent, affirme Rhoda Bassey, représentante du Rotary International pour le « Snake Heaven Project », un projet visant à améliorer les traitements disponibles en cas de morsure de serpent dans le nord du Nigeria. « Pendant la saison sèche, les serpents se cachent. Mais une fois que les premières pluies arrivent, ils commencent à sortir et pendant la saison des pluies, la situation est affreuse » explique Mme Bassey. Pendant la saison des pluies, soit huit mois de l’année, une quinzaine de victimes de morsures arrivent en moyenne chaque jour à l’hôpital de Gombe pour recevoir du sérum contre le venin, ajoute la responsable du Rotary International. Un grand nombre d’autres victimes des serpents meurent dans leurs villages, ou sur le chemin de la clinique. Normalement, une seule dose d'anti-venin coûte environ 125 dollars, poursuit Mme Bassey. Et certaines personnes ont besoin de plus d'une dose pour survivre. Mais l'hôpital de Gombé, qui ne dispose que de 20 lits, est dans l’incapacité d’accueillir tous les malades. « Ils peuvent se faire traiter ailleurs, mais c'est la seule clinique qui offre des soins gratuits. Elle avait été ouverte par des missionnaires, et quand ils sont partis il y a 30 ans, ils l'ont remise au gouvernement et c'était une clinique de 20 lits » déclare Mme Bassey. Depuis, pas un seul lit a été ajouté, dit-elle. Le Snake Heaven Project du Rotary International vise à élargir l’hôpital. Le gouvernement ayant acquis des terrains, on envisage la construction d’un bâtiment capable d’accueillir 122 victimes de morsures de serpents. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), près de 94 000 personnes meurent chaque année à travers le monde des suites de morsures venimeuses. Il s’agit en majorité d’habitants de zones rurales en Afrique et en Asie. L’OMS rappelle que même si les victimes ne décèdent pas toujours, un grand nombre d’entre elles souffrent des séquelles de ces morsures. Leur état de santé physique et psychique s’en trouve fréquemment affecté, et de façon permanente. Source
  8. Un long serpent découvert dans une armoire Une habitante de la rue de Lille, à Roncq, a eu la surprise de découvrir un serpent jaune, d'1 m 30 de longueur, caché dans une de ses armoires à linge. Aussitôt, les services de la police nationale et les sapeurs-pompiers de Bousbecque sont dépêchés sur les lieux pour prendre en charge l'animal qui n'apparaît pas, à première vue, venimeux. Mais sa taille a de quoi en faire frémir plus d'un. Il a été récupéré par un spécialiste des reptiles qui l'a emporté dans une boîte. « Depuis plusieurs jours, le chat de cette dame était particulièrement agité, explique un témoin. Elle avait même décidé de l'amener chez le vétérinaire en pensant qu'il était atteint d'une maladie. En fait, il réagissait à la présence du serpent dans l'armoire ». Personne n'a pu expliquer la présence de l'animal à cet endroit. Selon les premiers éléments de l'enquête, un ancien voisin possédait un serpent du même type. « Mais il a déménagé et il lui avait dit qu'il était mort... », dit un pompier. V.De. Source
  9. Insolite : un scorpion aperçu à Bordeaux La bête se promenait sur la terrasse d'un appartement, aux Chartrons. Un scorpion a été aperçu chez un habitant du quartier des Chartrons, vendredi à Bordeaux. La petite bête se promenait tranquillement en terrasse (photo Denis Lherm) On fait parfois de curieuses rencontres à Bordeaux. Comme ce scorpion découvert sur la terrasse d'un appartement du quartier des Chartrons, vendredi (photographié ici à côté d'un téléphone, pour avoir une échelle). Ce n'est pas la première fois qu'une telle bestiole est trouvée, mais cela fait toujours un drôle d'effet lorsqu'on croise son chemin. Source
  10. Piqué par un scorpion au Mexique : une consultation s'impose Les scorpions, au Mexique, tant qu'on se contente de les voir, ça va. Cela fait un bout de temps que parfois, notamment au rez-de-chaussée, nous rencontrons un représentant de ces cousins des araignées dont les piqûres peuvent être graves. Nous en avons capturés, remis en liberté, photographiés, voire éliminés. Mais là, tout récemment, ce fut un peu plus inquiétant. Au petit matin, notre invité a poussé un cri. Il était encore au lit qu'il venait d'être piqué au bras et au doigt. Il avait vite jeté au loin le scorpion responsable que j'ai retrouvé tapis dans une pantoufle. Le plus petit mesure 3 cm J'avouerai que je n'ai pas hésité. Le scorpion, pas très gros, à peine trois centimètres, est vite passé de vie à trépas. En cas de piqûre de scorpion, que faire ? La victime ne semblait pas trop souffrir, mais le bras s'engourdissait un peu. Sans hésitation, je l'ai emmené en voiture aux urgences d'un hôpital privé où il a été reçu immédiatement. Le médecin a examiné le patient, et aussi la dépouille du scorpion car la nature du venin injecté varie avec l'espèce. Là, il s'agissait d'un scorpion noir assez courant. Le patient a été admis quelques heures en observation, pendant lesquelles il a été mis sous perfusion, a reçu un sérum antivenimeux, ainsi qu'un antihistaminique (contre l'allergie) et il est ressorti de l'hôpital en bonne forme. Cependant, le médecin m'a confirmé qu'en cas de piqûre d'insecte venimeux, il ne faut pas hésiter à consulter au plus vite. En effet, le nombre de personnes piquées par un scorpion au Mexique atteindrait 150 000 personnes par an, et provoquerait la mort de près de 1000 personnes, dont une forte majorité d'enfants. C'est dire qu'une consultation s'impose ! Le vinaigrier est quasiment inoffensif, pas de dard, mais il peut projeter de l'acide, d'où son nom... Source
  11. Le feu au Béthunarium : lézards, serpents et autres « NACs » sont saufs Dans la nuit de jeudi à vendredi, un incendie s'est déclaré dans le local du Béthunarium, lieu de résidence d'une trentaine de NACs (nouveaux animaux de compagnie). Mais pas de panique, vous ne croiserez pas de gros lézard échappé du brasier : d'abord parce qu'il n'y a pas eu de brasier mais une épaisse fumée, et ensuite parce que les animaux ont été récupérés. On fait le point. À l'origine du sinistre déclaré vers 22 h jeudi ? Sans doute un court-circuit dans la partie bureau puisque c'est là que l'on pouvait constater hier matin les plus gros dégâts. Ordinateur fondu, mobilier détruit. Pour le reste du local, le bâtiment est intact, mais une épaisse fumée noire a fait des ravages. « Le problème, explique l'un des pompiers sur place, c'est que ça se passe en sous-sol, dans un endroit sans ventilation. Ça fait de la fumée... » À l'arrivée des pompiers jeudi soir, un « matelas » de 50 centimètres de fumée tapissait le sol du local. « Et en arrivant, les collègues se sont retrouvés nez-à-nez avec un python de 5 mètres de long et de 80 kilos, ça leur a fait tout drôle » reprend le pompier. Vers 7 h hier matin, une reprise de feu a provoqué le retour des secours qui ont continué l'évacuation des fumées jusqu'en milieu de journée. Pour les animaux, une trentaine, plus de peur que de mal. Les membres de l'association qui gère les lieux, le Cercle aquariophile et terrariophile Flandres Artois, sont intervenus très rapidement, en pleine nuit : « Imaginez les gens de l'association, vers 2 h du matin, ils étaient une quinzaine sur place, raconte le président, Didier Loiseau. Et les pompiers leur ont demandé d'attendre que le plus gros des fumées soit sorti, puis leur ont laissé trois minutes, pas plus, pour descendre chercher les animaux. Tout s'est bien passé parce qu'il y a eu une bonne organisation. » Tous les animaux ont été répartis chez les membres de l'association. Seuls les poissons n'ont pas pu être évacués des aquariums durant la nuit, l'opération étant plus longue, ils ont attendu la fin de matinée. « On en a perdu quelques-uns mais certains s'en sont tirés » expliquait un bénévole de l'association, en train de déblayer hier après-midi. Quant au local : « Le bâtiment n'est pas touché. On a fait le nécessaire auprès des assurances, un expert passera. L'essentiel, c'est qu'aucune bête ne s'est sauvée. » Coup dur pour l'association qui venait de terminer la rénovation de deux terrariums. • Source
  12. Willies: «Fréquence grenouille» a présenté les batraciens dans leur milieu naturel L’opération « Fréquence grenouille», organisée par les conservatoires d’espaces naturels et réserves naturelles, est une opération annuelle afin de sensibiliser la population à la préservation des zones humides et de leurs habitants. Dans la commune de Willies, l’association des Francas a donc emmené un groupe de passionnés de la nature, composé d’une quinzaine de personnes, à découvrir les secrets des mares, tourbières, cours d’eau.... ou vivent de nombreuses espèces animales et végétales. Sébastien De Luca a orienté son public vers le chemin de Sainte-Hiltrude, où la forêt regorge de grenouilles rousses, vertes, tritons palmés, crapauds communs et salamandres. « C’est la période propice à la reproduction, surtout pour la grenouille rousse ; la verte est encore en hivernation. La rousse peut faire jusqu’à trois ou quatre km pour migrer et trouver son lieu de ponte. La ponte se fait en paquet d’œufs et ça peut aller pour la plus grosse pondeuse jusqu’à 4 000 oeufs. Et pour ces oeufs, 400 tétards survivent mais seul une ou deux grenouilles atteignent l’âge adulte, pour une durée de vie de 6 à 10 ans », précise-t-il. En hiver, elles se cachent, dans la vase principalement, et ressortent à une température plus clémente. Ce que le groupe découvre, c’est qu’elle ne vit pas longtemps dans l’eau, elle y reste très peu de temps ; et que les premiers prédateurs pour les tétards sont les grenouilles, elles-mêmes car elles sont « cannibales ». Connaisseurs Sur cette sortie, de nombreux connaisseurs étaient présents et venaient pour la deuxième fois déjà, comme Micheline Hennebicq de Bachant. « C’est ma première sortie après cet hiver, c’est un réel plaisir d’être dans la nature et toujours intéressant de s’informer et de rencontrer des gens. Demain, j’irais à Locquignol cette fois-ci avec mes petits enfants », précise-t-elle. Les enfants étaient là aussi et appréciaient ce contact direct avec la nature. Une question leur avait été d’ailleurs posée sur la différence entre la grenouille et le crapaud. De bonnes réponses données mais surtout le plaisir de savoir que c’est le saut de la grenouille qui est le plus vigoureux. Et les images de la grenouille, du triton ou des tétards ont été très appréciées. Zoé, Charlotte, Jeanne et les adultes ont bien profité de cette proximité avec les batraciens. L. B. (CLP) Source
  13. La police saisit 53 cobras royaux dans une voiture La police du Vietnam a dit avoir saisi 53 cobras royaux dans une voiture à Hanoï et arrêté le conducteur. L'officier Dang Van Hanh a indiqué lundi que les serpents vivants ont été amenés dans un centre de sauvetage près de la capitale, où ils ont été soignés avant d'être relâchés dans la nature. Les cobras royaux sont les serpents venimeux les plus longs au monde, et peuvent atteindre 18 pieds. La viande de l'animal est considérée comme un délice par plusieurs au Vietnam, où la chasse et le commerce du cobra royal sont interdits. Les serpents, qui se trouvaient dans de grands sacs, ont été saisis vendredi. Dang Van Hanh a indiqué que le chauffeur avait affirmé aux policiers avoir été payé pour transporter ces cobras royaux. Des médias locaux ont laissé entendre qu'il avait reçu moins de 50 $ pour ses services. Source
  14. Bailleul : serpents, tortues, geckos, la première bourse aux reptiles bat son plein Dans des boîtes transparentes alignées sur les étals, des serpents s’entortillent, des caméléons paradent. À la première bourse aux reptiles organisée ce dimanche, à Bailleul, on trouve des bêtes de toutes les tailles, de toutes les couleurs, de tous les prix (de 50 à 3000 €). Et des éleveurs professionnels ou amateurs, venus de loin ou en voisin. Rencontre avec une tortue exotique, un gecko rigolo et un serpent pas commode, racontés par leurs maîtres. Tortue étoilée des Indes Mon nom est aussi raffiné que ma carapace bombée, parsemée d’un damier noir. Avec des motifs uniques selon la tortue. Sans conteste, je suis la bête préférée de Frédéric Flament, Lensois, qui a fait de sa passion, son métier : il travaille dans un magasin appelé Terrario Center, ouvert depuis trois ans. « On a 200 m2 de magasin et d’ici août, on va ouvrir une boutique de 800 m2 à Liévin. Ce sera l’une des plus grosses enseignes en Europe », explique mon maître. Entièrement dédié aux reptiles. Preuve d’un engouement qui explose depuis quelques années. Pourquoi ? « Pour posséder des choses qu’on ne devrait peut-être pas », glisse, avec la prunelle qui pétille, Frédéric Flament. Chez lui, nous sommes plus de soixante tortues, 100 % végétariennes, pouvant vivre jusqu’à 100 ans, nous prélassant dehors ou dedans. Gecko léopard Je semble issu d’un autre monde, d’un autre temps avec ma peau parsemée de taches comme un fauve et ma démarche de gros lézard. J’appartiens à Maxime Beaumont, 22 ans, Mervillois, tombé dans la potion magique des reptiles, il y a environ deux ans, d’abord avec des serpents – il en a cinq – puis des geckos – nous sommes une dizaine. « J’ai acheté un terrarium, commencé à faire les bourses, à bien me renseigner. J’aime bien avoir ça chez moi, ça fait joli. » Son amie, Gaëlle, qui nous manie avec dextérité devant les visiteurs, raconte : « Les gens sont un peu étonnés quand ils viennent chez nous. Mais ça choque moins que les serpents ! » Avec mes compagnons, nous nous régalons de grillons, blattes et autres insectes. Mais nous demandons une attention et des soins réguliers avec boîte d’humidité pour faire notre mue, chauffage au sol, UV, etc. Et pendant les vacances ? « Je ne pars pas en vacances », avoue Maxime. On est passionné ou on ne l’est pas ! Python apodora Papuana Absent de la bourse, je suis pourtant l’animal préféré de Sébastien, 38 ans, de Compiègne, vrai mordu de serpents. De couleur olive, je suis très rare. Agressif, je ne me laisse pas manipuler. Je bouge beaucoup et suis, de l’aveu de mon maître, « dur à gérer ». Acheté par Sébastien en Allemagne, je vais jusqu’à 5, 50 mètres. Chez mon éleveur, qui possède des dizaines et des dizaines d’animaux, tout est organisé. Nous sommes tous numérotés et répertoriés selon notre sexe, nous nourrissant de souris ou de rats. « J’ai commencé par les tortues puis, il y a quatre ou cinq ans avec les serpents. C’est étrange de les observer – ils vivent le soir et la nuit, de voir leur mue, quand ça mange », raconte Sébastien. Les bourses, il s’y rend pour s’y faire connaître, vendre, rencontrer d’autres passionnés. « C’est petit, ici, mais c’est une première et il y a du monde. » A-t-il jamais eu peur ? Je ne l’ai jamais vu dans ses yeux. « C’est moins dangereux qu’un chien, répond Sébastien. Les venimeux sont interdits. Une morsure, c’est comme une petite aiguille. » Quant aux boas constrictors, en dessous de trois mètres, mon maître estime qu’ils sont encore inoffensifs pour un adulte. Bourse aux reptiles, jusqu’à 18 h, à la salle des fêtes, rue de Lille, à Bailleul. Entrée : 3 €. À midi, 450 curieux ou connaisseurs avaient déjà visité les allées de la manifestation. Source
  15. Python Challenge 2013 : Le python birman, un chasseur chassé. Alors que le Python Birman géant a fait son apparition il y a quelques temps, c’est au tour du Python de Seba d’arriver aux Etats-Unis. Devant la croissance rapide de ces espèces de serpents dans le Sud-Ouest des Etats-Unis, l’Etat de Floride a décidé de réagir. Pour la première fois, début 2013, la Florida Fish and Wildlife Conservation Commission (FWC), associée aux institutions, a organisé une chasse au Python Birman ouverte à tous. Cet événement, le 2013 Python Challenge, cherche à sensibiliser les habitants du danger que représente ce serpent. Les règles du concours étaient simples : du 12 janvier au 10 février 2013, celui qui chassait le nombre le plus important de pythons remportait la somme de 1 500 dollars et celui qui prenait le reptile le plus gros en gagnait 1 000. Pour participer, il suffisait de s’inscrire en ligne, de s’acquitter de la somme de 25 dollars et de suivre une formation basique de traque aux reptiles. Malgré les 18 pythons éliminés par le gagnant, le résultat est un peu décevant pour les autorités puisque seulement 68 pythons ont été récoltés alors la population de cette espèce est estimée à environ 150 000 serpents dans la zone. Néanmoins, cet événement a permis une couverture médiatique dont les organisateurs se félicitent. Allons-nous voir en France l’ouverture de la chasse au Frelon asiatique ? Pensez-vous que ce genre de concours soit une arrivée de nouvelles espèces sur certains territoires ? Retrouvez le site officiel de l’événement ici : http://www.pythonchallenge.org/ Source
  16. "Le département serait-il devenu 'motophobe ' ?"Une tortue lépreuse rare Suite à l'annulation de l'enduro de Millas, la Fédération française de moto a déposé un recours administratif.L'ONCFS avait pourtant travaillé avec les organisateurs.L'enduro de Millas, prévu le 24 février dernier, se présentait sous les meilleurs auspices, plusieurs champions internationaux s'y étaient d'ailleurs inscrits. Toutes les autorisations semblaient avoir été accordées jusqu'au moment où… un rapport de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage est venu faire vaciller l'édifice. Quinze mois de travail et un lourd investissement matériel définitivement perdus. "Nous sommes régis par les lois nationales, non ? Alors pourquoi peut-on organiser des compétitions d'enduro ailleurs et pas ici ?, interroge Jean-Louis Guillem, président du comité départemental motocycliste. Les P.-O. ne sont pas qu'un refuge de retraités. Il faut que les gens vivent. Nous avons dix concessionnaires moto et quatre équipementiers. Ce sont des emplois ! Mais il semblerait que le département soit devenu un peu 'motophobe'. En tout cas depuis l'incursion de l'ONCFS dans le milieu, depuis environ deux ans. Avant, on faisait une demande d'épreuve sportive, elle passait en commission de sécurité, on demandait l'avis des élus et en principe on obtenait l'autorisation. Maintenant, l'ONCFS fournit des rapports consultatifs sur lesquels s'appuient les institutionnels et on nous barre la route". Dans le cas de Millas, Jean-Louis Guillem affirme avoir travaillé dur 15 mois durant, obtenu les accords des élus, consultés 47 propriétaires et avoir eu leur approbation signée. Idem pour la commission de sécurité routière. Pire, il avait contacté les commerçants qui avaient prévu d'ouvrir leurs établissements, fait publier des affiches, obtenu des sponsors et encaissé les inscriptions. 150 pilotes, dont une dizaine de champions internationaux, des figures internationales ou encore des concurrents du Dakar. "Il a fallu tout rembourser ! Tout ça parce que l'ONCFS a écrit un rapport défavorable disant que nous traversions des zones sensibles. Mais nous les avons invités à nos réunions, ils ont eux-mêmes refait deux fois le tracé du circuit. Nous avons suivi toutes leurs directives… Bref, du coup la préfecture n'a pas donné son aval". En conséquence, il a été décidé qu'un recours en justice serait déposé au tribunal administratif de Montpellier par le biais de la fédération française de moto pour "excès de pouvoir". "Nous ne sommes pas des procéduriers, conclut Jean-Louis Guillem, mais je ne me résigne pas devant l'injustice. Je veux juste que les lois existantes soient appliquées". "En fait, sur le terrain, nous sommes les yeux de la sous-préfecture et de la Direction départementale des territoires et de la mer. Nous nous bornons à écrire un rapport, purement consultatif et nous ne donnons pas d'avis, explique un agent de l'ONCFS. En lisant notre rapport la DDTM a émis un avis défavorable car le circuit empruntait des parties d'espaces naturels non ouvertes à la circulation. Nous avons travaillé en bonne entente avec les responsables de l'événement et ils ont changé, il est vrai, l'itinéraire. Mais, malgré nos explications, ils ont maintenu des passages dans des zones protégées a fort intérêt faunistique. Notamment un endroit en bord de Têt où vit la tortue émyde lépreuse, une espèce très rare qu'on ne trouve en France que dans les P.-O. et un passage de ruisseau comportant des plantes humides rares. Si 150 motos y passent deux fois, un écosystème sera très endommagé... En fait, ces trajectoires avaient été maintenues, malgré notre discussion avec les responsables. La sous-préfecture a donc pris la décision qu'elle estimait la meilleure. Nous pensions que ces endroits seraient évités et nous avons donc été très surpris de l'annulation de l'enduro". En janvier dernier, après des mois de travail, Jean-Louis Guillem président du Moto club millassois présentait l'affiche de ce qui devait être le premier enduro moto de Millas. Source
  17. Et revoici le bébête show ! Les visiteurs viennent par centaines admirer les reptiles et insectes exposés chaque année salle Dedecker. Ça s'est encore vérifié hier. Mais que trouvent-ils à ces « bébêtes » ? À notre droite, des fourmis venues en groupe de Wattrelos. À notre gauche, deux serpents qui s'agitent dans leur bocal. Ça piaffe mais aucun combat n'est inscrit au programme. Ces drôles d'oiseaux sont enfermés et ne sortiront pas de la journée. Bienvenue au coeur de la salle Dedecker, à Croix, paradis des insectes et des reptiles, royaume des lézards et des araignées, temple des phasmes et des caméléons. Ça fourmille sauf qu'ici, on ne caresse pas la bête. On la regarde, on l'admire. On réfléchit aussi à deux fois pour savoir si on veut la même à la maison. Car l'association Le Peuple de l'Ombre voit aussi dans son exposition l'occasion de dissuader les visiteurs d'acheter un reptile sur un coup de tête. Ici, pas de vente, donc pas d'achat, mais des conseils. Une sortie gratuite très appréciée des enfants. Un peu moins des parents. « Je ne me sens pas très bien », raconte Isabelle qui traîne entre les insectes depuis une heure. Elle est venue pour son fils Mathéo, 11 ans, et son filleul Lucas, 6 ans. Face à un gros iguane, le premier nous confie son envie d'avoir un serpent à la maison. Comme sa voisine à La Madeleine. « J'aimerais bien mais maman ne veut pas. » « Maman dit qu'il y a déjà un chat », reprend Isabelle. Faut-il comprendre que le matou n'a pas envie de finir dans la gueule du reptile ? Un peu plus loin, Willy profite du domicile croisien de sa compagne pour faire un petit tour en milieu tropical. « Malheureusement dans les zones urbaines, on ne peut souvent voir ce genre de bêtes. Et même si je suis contre les animaux en cage, je trouve qu'ici, il y a un côté ludique intéressant. » Comme beaucoup d'autres, Tony vient de Tourcoing pour faire plaisir aux enfants. À un an, Théo est encore un peu petit pour profiter du « bébête show » mais Lola, sa fillette de six ans, ne rate pas un mouvement des serpents, lézards et surtout tortues. Son père a découvert cette sortie dans nos colonnes. C'est gratuit mais aurait tout aussi bien pu payer pour venir. « C'est cool ici ! » Jérémy n'est pas venu de l'Avesnois pour admirer le pogona qu'il a sous les yeux. Il y a les mêmes chez ses copains. Le Fourmisien a tout de même profité de son passage dans la métropole pour faire un petit détour par la salle des fêtes. « Dans mon village, plein de gens ont des lézards. J'ai beaucoup de potes qui en ont. J'aime beaucoup les reptiles, sauf les serpents ! » explique un homme qui a tout de suite deviné à la taille et la couleur que le pogona qu'il observe n'était pas de première jeunesse. Pas de coup de tête C'est l'un des trois lézards qu'expose Charlène, 19 ans, membre de l'association depuis huit ans. Elle qui a eu son premier reptile à 7 ans conseille les passants, les écoute, leur répond pour éviter aussi qu'ils achètent un reptile sur « un coup de tête ». Ce genre d'achat compulsif est fréquent selon Olivier Vuillemin, le président du Peuple de l'Ombre. Et les propriétaires finissent par laisser tomber leur bête. « Une tortue, ça peut vivre trente ans », rapporte le président. Se doter d'un nouvel animal de compagnie n'est pas l'intention d'Arnaud, puisque ce Croisien venu avec ses deux mômes pour Martin et Éloi, 9 et 5 ans, n'a pas vraiment dans l'idée d'acheter un reptile. « Je suis là principalement pour les enfants. C'est sympa comme expo. » « J'aimerais bien avoir le même », tente l'aîné en regardant le petit lézard. Le père n'est pas encore tombé sous le charme. Peut-être parce qu'il n'a pas encore vu les serpents. Ni l'iguane géant, ancien pensionnaire de la SPA. Voilà donc le genre de reptile que d'aucuns abandonneraient sur le bord de la route. Source
  18. Ramener des dinosaures à la vie, c'est possible ? Des chercheurs du projet "Lazare" mènent des travaux sur la dé-extinction et ont réussi à former des débuts d'embryons d'une grenouille disparue en 1983. Des troupeaux de mammouths piétinant de nouveau le sol sibérien ? Ce n'est pas un mauvais remake de Jurassic Park, mais un exploit à la portée des généticiens, dont certains pensent pouvoir ressusciter des espèces disparues depuis des décennies, voire des millénaires, grâce à leur ADN. Voici 60 ans, le 25 avril 1953, Francis Crick et James Watson décrivaient pour la première fois dans une étude la structure de l'ADN (acide désoxyribonucléique), la fameuse molécule en forme de double hélice renfermant le patrimoine génétique de toute forme de vie. Aujourd'hui, certains experts utilisent cette clef pour faire sauter le verrou du vivant et tenter de cloner des espèces éteintes à partir de vieux échantillons conservés dans les muséums. Le mois dernier, des scientifiques du projet australien "Lazare" ont annoncé avoir récupéré des "noyaux morts" dans les cellules d'une étrange petite grenouille, considérée comme éteinte depuis 1983, pour les injecter dans la cellule énucléée d'une cousine éloignée, bien vivante celle-là. Surgelé depuis 40 ans, ce matériel génétique de la grenouille Rheobatrachus silus est revenu à la vie, comme le Lazare biblique. Certaines cellules d'oeufs ainsi bricolées ont commencé à se multiplier pour former des débuts d'embryons. Techniques de dé-extinction Certes, les embryons clonés ont tous péri en quelques jours, mais les chercheurs restent convaincus de pouvoir accomplir le miracle de la "dé-extinction" de cette grenouille. "Pour la grenouille, ça pourrait prendre un ou deux ans. Pour un mammouth, peut-être 20 ou 30 ans, peut-être moins", estime Hendrik Poinar, spécialiste de la génétique de l'évolution et de l'ADN ancien à l'université canadienne McMaster, interrogé sur cette nouvelle mode des biotechnologies. Car la liste ne s'arrête pas là : le tigre de Tasmanie, un marsupial carnivore aux allures de loup zébré rayé de la carte dans les années 1930, l'oiseau dodo, disparu depuis la fin du XVIIe siècle... La dé-extinction compte déjà un succès à son actif : en 2009, un bouquetin des Pyrénées avait été cloné à partir de cellules provenant du dernier représentant de cette espèce, mort en 2000. Un succès mitigé toutefois car le bébé, porté par une chèvre domestique, était mort au bout d'une dizaine de minutes en raison d'une malformation des poumons. Malgré ces difficultés et les limites du clonage par transfert de noyau de cellule adulte, les biologistes impliqués dans ces projets restent confiants. Et ils peuvent toujours espérer un jour intervenir directement au niveau du génome, c'est-à-dire insérer des bouts d'ADN caractéristiques d'un animal disparu dans le génome d'une espèce très proche. "Un animal est plus que son seul génome" Ramener à la vie des dinosaures, disparus voici 65 millions d'années, comme dans le film de Steven Spielberg, restera inenvisageable car leur ADN est trop dégradé. Mais les spécialistes pensent tout de même pouvoir remonter jusqu'à 200 000 ans en arrière dans l'arbre de l'évolution. Largement suffisant pour ressusciter des tigres à dents de sabre ou l'homme de Neandertal... "J'imagine que s'il n'y avait aucune loi ou morale contre ça, on pourrait repeupler de vastes étendues de Sibérie avec des mammouths et des lions des cavernes", déclare Hendrik Poinar. "La vraie question c'est : est-ce qu'on doit le faire ?" Carrie Friese, sociologue à la London School of Economics, redoute que cette course à l'exploit scientifique ne laisse l'éthique sur le bord du chemin. "Je crains qu'on pense davantage à la possibilité de réussir qu'à ce qu'on fera de l'être vivant qui en résultera", dit-elle. "Un animal est plus que son seul génome", tout n'est pas inscrit dans son ADN alors comment fera-t-il pour apprendre à se nourrir, chasser, voler...? Bref, "comment un dodo apprend-il à devenir un dodo ?" ajoute Carrie Friese. "Comment l'humanité va s'y prendre" ? Hank Greely, spécialiste de la bioéthique à l'université américaine de Stanford, reste très enthousiaste à l'idée de pouvoir ressusciter une espèce. "La meilleure raison de le faire, c'est tout simplement que ce serait formidable, vraiment très cool", dit-il, évoquant aussi des bénéfices potentiels pour la science et la biodiversité. Mais pas à n'importe quel prix, insiste le chercheur. En effet, de nombreuses espèces ayant disparu en même temps que leur milieu naturel, leur progéniture clonée n'aurait nulle part où aller et deviendrait fatalement des bêtes de zoo. Au pire, les espèces ressuscitées pourraient même devenir "invasives" et recoloniser certains milieux, au détriment d'autres espèces menacées mais toujours bien vivantes, elles. "La dé-extinction est une application particulièrement intrigante du contrôle croissant que nous avons sur le vivant. Nous pensons que cela va arriver. La question la plus intéressante et la plus importante qui se pose, c'est comment l'humanité va s'y prendre", concluaient récemment Hank Greely et son collègue Jacob Sherkow dans un article sur le sujet. Source
  19. Le serpent à sonnette peut encore tuer après sa mort Le crotalus, plus connu sous le nom de serpent à sonnette en raison du bruit qu'il produit avec sa queue, est un des serpents les plus dangereux du monde. Le venin de ce reptile essentiellement présent dans le sud-ouest des Etats-Unis provoque une paralysie musculaire ainsi que la destruction des tissus et une morsure peut, même traitée, être mortelle, explique National Geographic. Une vidéo mise en ligne par National Geographic raconte la rencontre entre Thomas Scott, un Américain de Santa Cruz, en Californie, et un serpent à sonnette ayant élu domicile dans son garage. Après plusieurs tentatives d'éloigner le squatteur, Thomas Scott tranche la tête du serpent. Contrairement aux mammifères, les reptiles possèdent encore des réflexes après leur mort, explique National Geographic (un peu comme Mike, le poulet sans tête). Malgré une décapitation en règle, le serpent «tué» par Thomas Scott est toujours capable de mordre et son venin de tuer: Source
  20. Nouveaux animaux de compagnie : ces petites bêtes à la mode dans le Rhône Serpents, iguanes, perroquets, chinchillas… Ces noms d’animaux peuvent à la fois faire grimacer, frissonner voire sourire, mais ils ont tous un point en commun, ce sont des NAC, autrement dit des nouveaux animaux de compagnie. Les NAC sont lyonnais ! La désignation vient en tout cas de Lyon. C’est en effet un vétérinaire de la ville, Michel Bellangeon, qui prononça le terme pour la première fois lors d’une conférence au sein de l’Ecole nationale vétérinaire de Lyon. En effet, le vétérinaire avait constaté une hausse significative des consultations d’autres animaux que les chiens ou les chats. Soigner ces nouvelles petites bêtes a d’ailleurs marqué un tournant dans les soins vétérinaires ; ces derniers cherchant toujours plus à se perfectionner. Ces dernières, les NAC ont été considérés comme des animaux "fun" et à avoir chez soi. Mais cette mode a également eu des effets négatifs, notamment en ce qui concerne les abandons. "Le phénomène des NAC s’accentue depuis ces dernières années et on rencontre de grosses difficultés face à cela. Nous ne sommes pas encore au même stade qu’il y a autant de NAC que de chiens et de chats, mais c’est en augmentation", explique Marion Giroud de la SPA de Lyon qui recueille chaque semaine des lapins, des cobayes ou encore des chinchillas. Le phénomène a même poussé la Société Protectrice des Animaux à créer un bâtiment réservé aux NAC. "Mais depuis, il est saturé !", poursuit Marion Giroud. Quel est le problème ? "En règle générale, les nouveaux animaux de compagnie ne sont pas très chers. Parfois, c’est la cage qui coûte plus que l’animal. Mais certaines personnes ne comprennent pas, c’est que tout comme un chien ou un chat, il faut s’occuper d’un NAC, l’amener chez le vétérinaire, le faire garder pendant les vacances…". Les rongeurs ne sont maintenant plus les seuls nouveaux animaux de compagnie à être abandonnés à la SPA qui a eu plusieurs fois la surprise de recueillir des perroquets, un iguane ou encore un python. "Le problème, c’est que nous ne sommes pas habilités à nous occuper d’animaux comme ceux-ci car il faut un certificat de capacité pour les espèces protégées ou dangereuses", précise Marion Giroud. "Une vente régulière mais réfléchie" L’Animal Rit de Décines est l’un des seuls magasins du département à être spécialisé dans les animaux de compagnie, les animaux exotiques et les reptiles depuis près de 25 ans. Là bas, on y trouve des chinchillas, des caméléons, des iguanes et des serpents. Un étage leur est d’ailleurs entièrement consacré. Caroline Bonnafous est la responsable de ces petites bêtes. Pour la jeune femme, les NAC ne correspondent pas à un effet de mode mais plus à une démocratisation. "C’est en pleine expansion depuis près de 25 ans et les NAC touchent aujourd’hui tout le monde. Il y a dix ans, on vendait des serpents uniquement à des marginaux, maintenant nous avons beaucoup de jeunes mais aussi pas mal de jeunes femmes !". S’il y a bien une chose sur laquelle Caroline Bonnafous est intransigeante, c’est la sensibilisation des personnes avant l’achat d’un animal tel que le serpent ou l’iguane. "Nous réalisons une vente régulière mais réfléchie. Il faut faire prendre conscience de l’investissement de départ (entre 200 et 300 euros pour un vivarium), même si au final un serpent est moins contraignant à entretenir. On peut s’absenter quelque temps car il ne mange qu’une fois par semaine". La responsable met également en garde contre la vente précipitée dans les animaleries et jardineries qui peut très vite amener à des abandons. "Pour acheter ce type d’animaux, il faut avant tout être passionné", assure la jeune femme qui propose également des formations sur la façon de s’occuper des reptiles. A noter que la SPA de Lyon organise mercredi 24 avril une journée d’adoption dédiée aux nouveaux animaux de compagnie. Les personnes intéressées peuvent se rendre au refuge de Brignais de 9h à 12h et de 14h30 à 17h30. Un atelier pour les enfants « Deviens petit animalier » est également prévu à 14h30. Source
  21. Australie : un Français réchappe d'une bagarre avec un crocodile Un Français vivant en Australie a été victime d'une attaque de crocodile. Après s'être débattu quelques minutes, il a réussi à s'extirper de la gueule de l'animal et à regagner la rive. Malgré quelques points de suture, il est sain et sauf. Gare au crocodile… Ou gare au pêcheur. À Nhulunbuy, en Australie, Yoann Galeran, un Français de 29 ans, a montré à son prédateur reptilien que le plus gros n'est pas forcément le plus fort. Pris entre les mâchoires de l'animal, Yoann a réussi à s'en dégager et a pu regagner la rive sans blessures graves. Dimanche, 19h30. Yoann, qui travaille sur un bateau de pêche, part récupérer une annexe à la nage. Il fait sombre, il n'y a pas de lune, il ne se rend pas compte du danger qui approche… «Je nageais, peut-être à 4 ou 5 mètres du bateau, j'ai senti comme des pierres heurter ma tête, quelque chose de puissant, et j'ai compris que c'était un crocodile», déclare-t-il au site Internet de The Australian . Tout va très vite, le crocodile, qui veut entraîner Yoann au fond de l'eau, le saisit à la tête. D'emblée, le pêcheur a le réflexe de se débattre de manière virulente: «Je n'ai pas pensé à la mort, j'ai juste pensé à me battre pour survivre. Je me suis dit que si je voulais me battre pour survivre, il fallait que je bouge le plus possible. Il m'a pris entre le haut du corps, côté gauche, et le cou et a tenté de m'entraîner au fond. Je l'ai frappé où je pouvais.» Plus la lutte entre le crocodile et le jeune homme avance, plus Yoann est convaincu qu'il doit résister: «Ma main l'a effleuré sous la tête et je me suis alors dit que si je le poussais, j'avais une chance de m'échapper.» Finalement, la tête de Yoann n'est pas restée entre les mâchoires du puissant animal plus d'une seconde. Pas de blessures importantes Lorsqu'il arrive enfin à se libérer complètement du crocodile, Yoann nage encore quelques mètres pour atteindre l'annexe. Il regagne ensuite la rive, d'où il est transporté à l'hôpital. Une aventure qui a valu à ce Français originaire d'Avignon plusieurs points de suture, dont deux dans le bas du cou, et quelques griffures dans le dos. Ce crocodile marin appartient à une espèce protégée depuis les années 1970. Il y en a donc beaucoup dans le nord tropical de l'Australie. Le nombre de spécimens, pouvant mesurer jusqu'à 7 mètres et peser plus d'une tonne, s'est multiplié, ce qui a engendré une hausse proportionnelle des agressions d'humains. Selon Yoann, la zone où il a été attaqué est très fréquentée par les baigneurs, et notamment par des enfants: «Il faut faire quelque chose, le tuer probablement.» Quant à la raison de sa survie, Yoann a une explication bien à lui: «Je l'ai caressé, lui ai fait un câlin, il s'est dit “il est gentil, il est gentil”, alors il m'a laissé tranquille.» Mais que le reptile ait été sous le charme de Yoann ou non, ce n'est pas la première fois qu'un homme se sort des dents d'un crocodile en usant de la violence. En août, un Indonésien de 32 ans avait réussi à faire lâcher prise à un crocodile qui l'avait saisi en bas du dos en lui donnant un coup de poing dans l'œil. Source
  22. Par centaines, ils sont venus admirer les reptiles et les insectes À notre droite, des fourmis venues en groupe de Wattrelos. À notre gauche, deux serpents qui s'agitent dans leur bocal. Ça piaffe mais aucun combat n'est inscrit au programme. Ces drôles d'oiseaux sont enfermés et ne sortiront pas de la journée. Bienvenue au coeur de la salle Dedecker, à Croix, ce dimanche. Ça fourmille sauf qu'ici, on ne caresse pas la bête. On la regarde, on l'admire. On réfléchit aussi à deux fois pour savoir si on veut la même à la maison. Car l'association Le Peuple de l'Ombre voit aussi dans son exposition l'occasion de dissuader les visiteurs d'acheter un reptile sur un coup de tête. Ici, pas de vente, donc pas d'achat, mais des conseils. Une sortie gratuite très appréciée des enfants. Un peu moins des parents. « Je ne me sens pas très bien », raconte Isabelle qui traîne entre les insectes depuis une heure. Elle est venue pour son fils Mathéo, 11 ans, et son filleul Lucas, 6 ans. Face à un gros iguane, le premier nous confie son envie d'avoir un serpent à la maison. Comme sa voisine à La Madeleine. «J'aimerais bien mais maman ne veut pas. » « Maman dit qu'il y a déjà un chat », reprend Isabelle. Faut-il comprendre que le matou n'a pas envie de finir dans la gueule du reptile ? Comme beaucoup d'autres, Tony vient de Tourcoing pour faire plaisir aux enfants. À un an, Théo est encore un peu petit pour profiter du « bébête show » mais Lola, sa fillette de six ans, ne rate pas un mouvement des serpents, lézards et surtout tortues. Jérémy n'est pas venu de l'Avesnois pour admirer le pogona qu'il a sous les yeux. Il y a les mêmes chez ses copains. Le Fourmisien a tout de même profité de son passage dans la métropole pour faire un petit détour par la salle des fêtes. Charlène, 19 ans, est membre de l'association depuis huit ans. Elle qui a eu son premier reptile à 7 ans conseille les passants, les écoute, leur répond pour éviter aussi qu'ils achètent un reptile sur « un coup de tête ». Ce genre d'achat compulsif est fréquent selon Olivier Vuillemin, le président du Peuple de l'Ombre. Et les propriétaires finissent par laisser tomber leur bête. • Source
  23. Max|mum-leterrarium

    Quoi faire?

    Là dessus, ce n'est pas mon domaine donc je laisse ça aux autres
  24. Max|mum-leterrarium

    Quoi faire?

    Idéalement, ça serait plusieurs terrariums. De un, parce que le mâle peut brûler les femelles à force de les accoupler. De deux, ça arrive souvent que les mâles cessent de manger pendant qu'ils sont avec des femelles puisqu'ils veulent s'accoupler. Les mâles peuvent se montrer territoriales entre eux.
  25. Le crapaud accoucheur en péril Progressiste, attachant, papa poule, le crapaud accoucheur a tout pour plaire. Mais il est aussi menacé de disparition, la faute à l’assèchement du paysage. Sonnette d’alarme. Il est petit, puisqu’il tient tout entier sur une pièce de cinq francs. Il a la peau couleur gris sable, l’œil irisé d’or et un chant flûté. Qui est-ce? Celui que les contes mettent souvent à l’honneur vient d’être sacré animal de l’année par Pro Natura, après l’abeille à longues antennes, le lombric et l’oreillard brun. «On choisit toujours un animal qui illustre une problématique, qui est porteur d’un message», explique Bastien Amez-Droz, ingénieur en gestion de la nature à Pro Natura. Ainsi le crapaud accoucheur sera pendant 365 jours le prince des amphibiens, puisqu’il incarne à lui tout seul la fragilité de la biodiversité. On trouve vingt espèces d’amphibiens en Suisse, quatorze d’entre elles sont menacées, dont neuf sont en danger de disparition. Le crapaud fait partie de cette dernière catégorie, puisque sur ces vingt-cinq dernières années, la moitié de sa population a disparu. Un recul d’autant plus inquiétant que, lorsqu’une population se retrouve isolée suite à la disparition de ses voisines, elle est condamnée à s’éteindre à cause de la consanguinité qui s’y développe même si son habitat reste propice. Ce serait dommage. Car le pustuleux animal a tout pour plaire, puisqu’il fait avancer la cause féminine et l’égalité des sexes au royaume des batraciens. En effet, c’est le seul anoure qui se reproduise sur la terre ferme en Suisse. Et dont le mâle s’occupe véritablement des œufs. Contrairement à la grenouille rousse, par exemple, qui pond des milliers d’œufs à même l’étang et dont seuls 2 à 4‰ deviendront adultes, la femelle du crapaud accoucheur ne pond qu’une cinquantaine d’œufs, puis les confie à son conjoint, qui les enroule aussitôt autour de ses pattes arrière. Il les gardera enchaînés à ses mollets pendant toute la période d’incubation, soit trois à six semaines, avant de les mettre à l’eau pour l’éclosion. Les têtards ont alors plus de chances d’échapper aux risques de la prédation. «C’est une stratégie particulière, qui augmente les chances de survie», observe Bastien Amez-Droz. L’habitat de l’amphibien se raréfie Et pourtant, malgré ce comportement astucieux, le crapaud accoucheur est en voie de disparition, parce qu’il a besoin d’un habitat particulier et que celui-ci se raréfie. Forcément, en tant qu’amphibien, il lui faut de l’eau, mais pas sous n’importe quelle forme. Un lac, une rivière? Non, ces eaux profondes contiennent trop de prédateurs. Un grand étang? Non plus, ce dernier abritant très souvent des poissons, notamment le carassin doré, plus connu sous le nom de poisson rouge, que les gens relâchent n’importe où au grand dam des espèces indigènes. «Ils sont très adaptables, survivent même à un assèchement et sont de terribles prédateurs!» assène le spécialiste. Non, le crapaud accoucheur a besoin d’un terrain meuble, exposé sud, avec un plan d’eau à proximité à moins de 200 mètres. Or 90% des plans d’eau, dont les mares temporaires, ont disparu en Suisse: drainages, corrections fluviales, assèchement des prairies, le château d’eau est devenu trop sec. Ce qui nuit aux espèces liées au milieu aquatique, comme les amphibiens, les éphémères et les écrevisses indigènes. Le crapaud accoucheur aime les milieux pionniers à la végétation éparse, les zones alluviales ou les gravières avec talus bien exposés. C’est une espèce qui peut supporter une année de sécheresse, mais pas une modification complète de son habitat. A cette menace s’ajoutent d’autres fléaux comme les pesticides employés pour l’agriculture, qui sont nocifs même utilisés à la dose recommandée, et la chytridiomycose, un champignon qui s’attaque à la peau des batraciens et peut leur être fatal. Une maladie qui fait des ravages en Amazonie et en Espagne, où le crapaud accoucheur est plus sévèrement touché qu’en Suisse. Alors, que faire? Vite installer un étang artificiel dans son jardin? Pas suffisant. «Mieux vaut avoir un jardin naturel sans produits chimiques, avec des murs en pierres sèches, des plantes vivaces indigènes et un plan d’eau riche en structures variées dont les berges sont en cailloux. Idéalement placé si l’on habite à proximité de la nature ou en bordure de forêt.» Un animal à sauver en urgence donc, avec son biotope, d’autant qu’il est lui-même notre potentiel sauveteur. En effet, une étude vient de montrer que sa peau sécrète des peptides, dont l’une de ses molécules, l’alytesin, a un effet sur le staphylocoque doré. Pourra-t-il nous offrir une arme contre ce redoutable germe? Le crapaud n’a peut-être rien d’un prince charmant, mais il sera peut-être utile un jour dans la grande pharmacopée naturelle. Source
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