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Tout ce qui a été posté par sokol
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J'avais, il y a plus de 20ans, une chasse de 450 Ha au lapin pour le tir et le bas-vol. On y tirait +/- 450 lapins par an et j'en prenait +/- 100, jusqu'à 8 en deux heures. En un an, le VHD a fait chuté la population telle qu'on a arrêté de tirer et pris seulement 15 lapins en début de saison pour ensuite arrêter aussi. Depuis cette année, je suis passé au haut-vol. Je regrette cette époque joyeuse et amicale qui permettait à tout le monde de s'amuser avec nos petits chiens et surtout d'avoir des occasions. Le lapin a toujours sauvé le restant du gibier, il était la garantie de ne pas rentrer bredouille et permettait de conclure positivement sa journée sans se sentir obliger de sur-chasser les faisans, canards et autres perdreaux. Le Docteur Armand Delille qui a inoculer la myxomatose a été décoré de la Légion d'Honneur pour cet acte, il aurait du être fusillé!
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Les plaisirs du bas-vol sont partagés avec émotion par qui a déjà vécu les affres du caractère des accipiters. On est tous passé par l'envie d'euthanasier la charogne qui vient de vous saigner la main ou le visage et pourtant, nous avons tous résisté à la tentation en acceptant que les seules responsabilités étaient nôtres. Les jurons soulagent la colère et tempèrent la douleur provisoirement en nous abaissant au rang des derniers palefreniers mais qu'est ce qu'ils font du bien! Je t'entends sans avoir été présent et partage ta haine passée!
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Mauvaise réunion chez nous! Les chiens marquaient les petits oiseaux et faux arrêtaient à longueur d'après-midi. Les migrations sont à fond dans le rouge, le ciel est noir de vanneaux, ramiers, étourneaux etc.... les très petits oiseaux sont partout et amusent les jeunes chiens qui nous énervent. Le seul faisan volable a été ignoré par mon petit noir de l'an passé. Faut dire qu'il est volé un peu haut en poids, que compte tenu du vent il était mal placé et que son agressivité naturelle n'est pas celle espérée. On recommencera en mieux, sans vent, en dehors des migrations et avec nos vieux chiens; promis!
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C'est bien beaucoup de complications pour par grand chose. 1. Tu rentres 2. Tu prends le chien 3 Tu sors! Si c'est le tien, il y a peu de chance pour que l'on te poursuive pour vol. Et entre le point 1 et 3, il y a un passage qui demande un peu de courage et de détermination. Le dernier qui a essayé de me piquer des pigeons a vite compris que l'idée n'était pas la bonne! Ce "fauconnier" qui n'habite pas loin de chez moi n'a pas eu envie de risquer deux dents et un nez pour 100 pigeons. Il a eu raison.
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traineau dans une malette
sokol a répondu à un(e) sujet de plumedelan dans Réalisations personnelles - bricolage
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Bravo Pascal! J ai eu moins de chance sur canard hier. Une belle approche de Nebli alors que ne lançait le petit faucon (calidus/barbarie) plus loin en attendant qu'il monte. Dès les 200 mètres de plafond, Nebli a levé des canards (une bonne dizaine d'après les organisateurs, 1 selon la police). Mon petit tiercelet en a choisi un et l'a percuté comme un coup de fusil à 20 mètres de la tête de Nebli. Il est tombé au sol après l'avoir lié mais le malin était trop près de la marre et s'y est enfui clopin-clopant. Le faucon est revenu vers moi un peu déçu, moi aussi mais rien que le spectacle valait le détour. Nebli en avait des étoiles plein les yeux. C'est un de mes "grands " faucons. Je le place après l'Emir et au niveau, peut-être au dessus, de ma shaheen. Chaque vol, il épate de confiance. il est centré, hautain, agressif sur tout et très confortable. Quand je pense que tout le monde se moquait de ce mélange avant que je le fasse ! Seul défaut: il est assez laid, vraiment!
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Les oiseaux d'élevages sont achetés directement par les fauconniers. Seul le petit niveau reste sur les souks. Si tu as une photo du gerfaut/prairie, je peux te le confirmer pour en avoir volé. C'est difficile de confondre avec un gerfaut/pèlerin. Les calidus: ils ont raison. Ils sont facile à affaiter et très facile à perdre. C'est bon pour le marché.
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Ce petit mot suite à des questions au sujet de la profession de fauconnier par des "passionnés". Les quelques particuliers qui en ont vécu ou qui en vivent correctement se comptent sur les doigts de quelques mains. Les jeunes qui veulent se lancer dans la profession doivent savoir qu'il y a peu d'élus pour un terme souvent très court. La passion ne suffit pas. Il faut envisager une autre activité "au cas où". En élevage: Les modes changent, les techniques aussi. Il faut sans cesse s'adapter à un marcher en évolution constante. Le standard des oiseaux se perfectionnent chaque année, les méthodes d'afaîtage aussi. Il y a 10 ans, on achetait n'importe quel pèlerin et on était heureux. Maintenant, on est précis sur le phénotype, les sous-espèces, la taille des doigts ou même la couleur. En volerie: Les spectacles abondent et la différenciation obligatoire est difficile ou onéreuse. Les investissements sont lourds ou amateurs. Si l'on manque le train la condamnation est rapide. En effarouchement: L'effarouchement est surpeuplé, les prestations sont bradées par des farfelus qui ne savent pas compter: l'échec financier est garanti. La harris permet à quiconque de se lancer mais combien sont efficaces? Le reste dévalorise la profession. Les écoles: En ayant fait deux prises il en est qui se sentent pousser des ailes de Maître Fauconnier et prêts à vendre leurs expériences à des débutants. C'est la mode de se lancer mais par de perdurer. Il est une ou deux écoles qui tiennent la route parce qu'elles ont la réputation ancrée dans le marché depuis longtemps. La boule de neige est amorcée, les autres doivent se battre pour survivre modestement. C'est pourquoi, avant de vous investir dans la fauconnerie professionnelle, essayez de vivre d'autre chose, ayez d'autres sujets de conversation, vivez dans le monde et pas dans un microcosme. Comprendre les termes qualifiés de savants par les débutants ne vous donnent pas une science exceptionnelle. Et si, malgré tout vous vous lancez: soyez prêts à dormir dans une voiture lors de séjours de chasse improvisés à l'étranger, acceptez d'être socialement inadaptés par votre manque de conversation, admettez terminer à 60 ans en mettant des oiseaux sur l'aile pour d'autres fauconniers ayant "réussi" et regardez la seule expérience professionnelle que vous aurez: elle se réduira à peau de chagrin lorsque la vie vous obligera à changer de voie. La marginalisation ne nourrit pas une famille ni même son homme! Demandez à ceux dont c'est le métier, ils vous confirmeront l'analyse rapide et démotivante de ce post. Ils n'ont pas peur de la concurrence, ils ont plus d'expérience et leur réputation ne peut être mise en doute. Ils ont plus 20 ans d'avance et savent de quoi ils parlent. Si un de mes enfants me demande pour vivre de la fauconnerie, je l'en dissuaderai de toutes mes forces. Alors quand un jeune passionné me demande comment faire pour en vivre, je lui donne des exemples peu flatteurs de gens qui ont échoué, ils sont plus nombreux que ceux qui ont réussi. Cette passion est une drogue, n'en devenez pas dépendant!
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La fauconnerie n'est que "se faire plaisir", tu as raison. En plus du côté convivial et ornithologique de base, ça permet de voir du spectacle et de la partager. Et ce moment privilégié est un aboutissement de journées pénibles à convaincre positivement un oiseau à faire ce qu'on attend de lui. Si ça parait simple et relax: c'est que c'est parfait. Si il y a du stress ou trop de sérieux: c'est qu'on ne maîtrise pas. Mais quel plaisir pour finir!
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Mais tout le plaisir était partagé. Il est quelques "trucs" pour faire monter les oiseaux que je partagerai volontiers avec toi si tu repasses. "C'est plus simple à expliquer qu'à faire sentir" a dit le Mahatma. Mais comme les bases sont bonnes, on peut y aller franco. Viens avec ton oiseau, je me réjouis de le voir voler, vraiment! Dommage pour la prise que l'on a pas vue mais bon, c'est le problème des plafonds spectaculaires.
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Bon, je modère mes propos. Hier soir le calidus/barbarie était particulièrement en forme. Son plafond n'était suivable qu'au récepteur. Deux canards volant ensemble à +/- 150 m de haut sont passés sous lui. Les deux ont rompu la formation comme des jets de chasse en cas de contact. Celui de droite a eu plus chaud que l'autre mais s'en est sorti avec les honneurs. Pas pris mais super vol dont on n'a rien vu. Le tout a duré 40 minutes. Le petit oiseau n'était même pas bec ouvert! A mon avis, il était 10-15 gr trop haut, on ne sentait plus le bréchet (485gr), sans quoi on mangerait du canard ce soir.
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Depuis plus d'une semaine, mon tiercelet de calidus/barbarie tourne à plus de 350m. Ce qui en Belgique est remarquable. On lui a levé des bécassines: remisées à betterave le temps du piqué. On lui sert tous les jours coq ou poule faisan: remisés à maïs! Ce soir idem: un coq se lève devant mon jeune chien et fait 60-70 mètres pour tomber dans un maïs. Le piqué était parfait mais trop long en temps pour la prise. C'est décevant mais joli malgré tout. Les trop haut plafonds sont donc bien inutiles mais si flatteurs pour notre latitude et notre biotope en cette saison. Dommage!
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L'ouverture s'est bien passée mais les perdreaux sont peu trouvables pour l'instant. Les chiens lèvent des cailles tous les jours, ce qui risque de casser les plafonds des faucons. Il pleut tous les jours un peu plus et le vent d'hiver nous fatigue. Les chiens attrapent des pattes palmées et une carrure d'enfer à force de porter la boue qui colle aux pattes. On a froid dans le Nord mais la vie n'est pas finie!
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Si la mot lanier vient de l'ancien français 'ane' (canard) qui a aussi donné anatidae, je cherche toujours la raison de ce rapport. Un lanier est utile en volerie et très peu en chasse. J 'en connais qui chassent en Italie mais ils sont les exceptions qui confirment la règle. Il est assez simple de les faire monter mais ils deviennent vite "lure bounded". J'avoue ne pas comprendre pourquoi parler de laniers, il y a 20 ans, quand les pèlerins manquaient: ok , mais de nos jours: je ne percute pas!