Fly the snipe

Les chiqueuses arrivent en provence. Nous en avons vu passer haut ce week-end dans la guarrigue.

Woui woui woui. Nous partons de loin. Son plafond actuel est de 25 cm. Record battu?

Ce très petit faucon n'est pas rare dans les zones intermédiaires, entre forêt et grandes ouvertures de type savane, abattis. Dommage qu'il soit encore une fois interdit de capturer des passagers d'oiseaux indigènes adaptés au climat équatorial. Amicalement,

Par ailleurs j'ignorais qu'un Rufigularis immature eût déjà ses culottes rouilles. Merci pour les photos.

Le GEPOG ne serait qu'un relais. Il te faut trouver l'association KWATA qui est installée au domicile de Benoît de Thoisy (véto) sur la petite route qui part à droite juste avant le pont de la rivière de Cayenne quand tu viens de St Laurent. Je crois que c'est encore la commune de Macouria. Cherche dans l'annuaire, tu devrais trouver le nom de l'association ou du responsable. La Guyane est très pauvre en centre de réhabilitation. Le zoo de St Laurent qui accueillait une association douteuse a fermé et il ne doit plus rien y avoir dans l'ouest. A défaut, tu peux appeler les gardes ONC (Eric Hansen ou Fabien Macé) situés à Kourou. Il sont très concernés et te mettront en contact. En cas d'échec, recontacte-moi. Je te donnerais le mail d'un fondateur du Gépog, duquel j'ai été l'un des premiers membres du reste. Amicalement,

... ou un breton

Voiture: Ah bon? Aurais-je encore des progrès à faire en la matière? Etonnant . Photo: je peux en nimèler une à une adresse nimèle (à me transmettre par MP). Personnellement, je serais bien incapable de l'insérer sur le forum. Précisions: J'espère que ses capacités respiratoires seront suffisantes (séquelles d'une pneumonie) pour me permettre de le faire enfin voler. Hier soir, pour son premier exercice, à 552 grammes, il est allé sur le leurre à 3 mètres du bloc et est remonté au gant pour son pât de 2.5 poussins. Chasse au poing? Si nous manquons de gibier, nous avons des rangées de grands cyprès partout entre les champs (pour couper le mistral), rangées qui ont l'avantage de nous cacher au minimum de la vue des corneilles. Le but est de commencer à faire monter le faucon assez loin et de se diriger vers le groupe pour le pousser vers le champ. Est-ce que le tiercelet n'est pas perdu après tout ce temps? Aura-t-il suffisamment de souffle? Est-ce que ma stratégie cornélienne fonctionnera comme prévu? Nao sei. Amicalement,

Ce n'est pas la première fois que je lis ou entend dire que des chasseurs utilisent le labrador pour trouver le gibier, et même la bécassine. Dans ce dernier cas, c'est sans doute en raison de la petitesse du milieu et de la concentration du gibier. Un chasseur camarguais le préfère pour sa meilleure résistance à la froide humidité. ... un labrador courant au loin dans les brumes, sa silhouette athlétique et féline, sa course folle, ses bonds nerveux, sa quête rapide et large, ses remontées élégantes System error

... pour ne pas dire entier...

100000 Ha. Veinard. D'autant qu'il y a surtout des chemins de terre, d'où une circulation automobile inexistante. Il y a des coins où la corneille abonde. C'est le cas en Bresse (plaine parsemée d'étangs) où je suis passé hier en allant participer aux vendanges dans le Jura) chez un homme parfait car à la fois fauconnier et vigneron. Il y en a partout et en très grand nombre et les bocages sont sûrs. Je ne sais pas si c'est autorisé, mais je verrais bien une chasse de bas vol depuis la voiture, à l'autour ou même à la buse de Harris. Si j'étais résident dans le coin (qui n'est malheusement pas économiquement attractif), je n'irais pas chercher plus loin mon gibier. J'en profite pour tirer un coup de chapeau sincère et admiratif à l'équipe Jurafaune qui m'a remis mon tiercelet dans un état de mue impeccable, à tel point que je ne le reconnais pas. Des corvidés, nous en avons peu en Provence. Malgré tout, avec les canards camarguais, ce sera sans doute nos seules victimes sauvages potentielles. Dans ce contexte, les chiens et les faucons ne travailleront pas ensemble. Un homme enfin reconstitué. Amicalement,

Les corneilles sont certainement les seuls proies envisageables pour qui veut voler un faucon chez nous. En revanche, les chiens n'y trouveront pas leur compte. Le réchauffement climatique renforce la sécheresse du lieu. Ultime chance: la camargue et sa sauvagine.

Du gibier dans ce pays? Ca existe? Journée d'ouverture générale: 60 chasseurs pour presqu'autant de perdreaux lâchés de la veille. Ca tirait tellement partout que, par sécurité, je monte dans la montagne. Oui, mais les perdreaux n'ont pas eu le temps de faire l'ascension pendant la nuit. Ce week-end, je croise un chasseur que je fais parler sur la chasse en Provence. Il me dit que c'est le dernier week-end ou on peut encore trouver de la palombe et que la semaine prochaine, il n'y aura plus rien, que les cailles sont déjà parties parce que l'été a été froid, que la montagne est vide sauf les jours de lâcher et que dans quelque temps il y aura tout de même les grives... 200 euros de validation de permis + 200 euros de carte communale pour des grives? Il me rassure et me précise que pour 700 euros de plus je peux accéder au communal d'Arles, un territoire apparemment très vaste où on trouve des bécassines (ouf!). J'en arrive à penser faire mes propres lâchers de perdreau dans la montagne pour faire "travailler" chiens et faucon, histoire de ne pas les perdres pour la cause, c'est dire... J'ai déjà pris contact avec un élevage qui sert déjà les fauconniers de la région. J'ose espérer que dans les contrées moins sèches on rencontre plus de gibier. Amicalement,

Holà, ce n'est pas parce que vous en êtes au stade Frédéric II dans votre construction personnelle qu'il faut renier en bloc tous les apports d'Aristote: vous pourriez en avoir besoin plus tard, sans devoir tout réinventer là-encore. Pour Lecoch: échec et hésitation sont aussi apprentissage. Tu dois avoir l'impression de ne pas circonscrire (avec un r) le sujet. Lance-toi. Amicalement,

Attention à ce qu'elle ne devienne pas de la fauconnerie platonique...

Eh ben Pinaize! Elle devient intellectuelle la fauconnerie internetotélicienne.

Ils seraient résistants à ce point?

Sans compter l'investissement. Il faut en avoir besoin par ailleurs d'une pelle à neige...

Tout simplement parce que les oiseaux considèrent le leurre comme une proie (et pas le gant) et qu'ils abandonnent plus facilement un gibier même bien chaud sur lequel il n'ont jamais mangé pour un leurre froid et impersonnel certes, mais promesse d'un repas. Ce n'est pas nouveau en effet que les oiseaux qui rechignent à monter au gant vont plus facilement rejoindre le leurre. Et alors tu peux récupérer la proie. Admettons maintenant, ce qui n'arrive jamais surtout après la mue , que l'oiseau soit passé au leurre en abandonnant la proie, qu'il reste rétif au gant au point de s'envoler à nouveau. Au moins aura-t-il le ventre vide. Juste une question de confort pour moi. Le comportement des oiseaux n'est pas toujours prévisible ou en tout cas celui qu'on voudrait qu'il soit. Mais encore une fois, chacun fait ce qui marche pour lui avec son oiseau du moment. A propos d'oiseau du moment, j'espère récupérer mon tiercelet dimanche de la semaine prochaine après qu'il ait passé près de deux mois en volière chez RJM. Amicalement,

Le leurre. Et pas besoin d'être habile quand l'oiseau l'attend. Et quand il est sur le leurre, l'oiseau attend le gant. Je sais que petit à petit l'idée fera son chemin chez les fauconniers français. C'est une question de temps.

Je ne peux que citer un grand maître du genre: " Bah! Je sais que ça en hérisse certains qui ne comprennent pas comment on peut se passer de ce qui semble être le minimum de la motivation pour un oiseau." Si si, un grand maître du genre, même si le genre n'est pas précisé, ce qui laisse libre court à l'imagination (là, je m'expose courageusement). Laisser faire courtoisie présente un avantage indéniable pour la motivation de l'oiseau, j'en conviens. Question: un autour a-t-il besoin d'une telle motivation pour chasser? Requestion: sachant celà, n'est-il pas plus confortable, voire prudent, d'avoir un oiseau qui ne charrie pas, qui ne couvre pas, mais qui cherche au contraire à rejoindre le leurre car il sait que la gorge n'est pas loin (et je ne parle pas seulement d'oiseaux imprégnés)? Rerequestion: si nous cherchons à avoir des oiseaux forts et expérimentés, en quoi le nourissage sur le gant limite-t-il leurs performances? Enfin, chacun fait ce qu'il veut. Nous sommes en démocratie, hélas . Amicalement,

Quand je dis que les oiseaux de bas vol (en particulier) n'ont pas besoin de manger sur la proie ni même sur le leurre mais bien sur le gant, je suis taxé de MacDermott's addict. Et moi qui n'ai même jamais lu sa méthode... Quelle injustice. Bah! Je sais que ça en hérisse certains qui ne comprennent pas comment on peut se passer de ce qui semble être le minimum de la motivation pour un oiseau. Tente une escape plus lourde. Sinon, en général, les oiseaux gorgés ont tendance à revenir juste après avoir terminé leur pât, peut-être parce que, dans l'action, ils cherchent encore des miettes. Mais ce n'est pas la solution. Amicalement,

Pas du tout, ton attitude était des plus stratégiques...

Théo: "Temps passé payant" JLemaire: Il vole à combien?" Encore des histoires de gros sous...

Même sentiment qu'Etienne sur l'inutilité de discuter d'avance, d'une part parce que ces gardes ne seront pas forcément ceux qui te contrôleront sur le terrain, d'autre part parce qu'il est toujours souhaitable de garder des cartouches en cas de pépin. Ils auront bien le temps de s'apercevoir de leur erreur avant un possible jugement au cours duquel le juge tiendra compte des possibles inepties citées pour relativiser le bon sens de l'ensemble du PV. Amicalement,

En attendant de conquérir le monde, Messieurs les Belges, commencez par élire un chef de gouvernement chez vous. Signé: le corbeau