-
Compteur de contenus
768 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Fly the snipe
-
-
" Pourquoi tenter de forcer ce que l'instinct ou la pratique de la chasse lui permettra de comprendre de lui même ? " Il comprend beaucoup plus vite qu'on croit. Il faut donner des bases pour la suite sans pour autant contrarier l'instinct. "Il ne revient pas au contact : ne le rappelez pas, cachez vous." Il revient au contact. Le rappel n'est pas toujours écouté, nuance. Evidemment, le but n'est pas qu'il revienne comme un coup de fusil en interrompant son action, mais qu'il prenne le chemin du retour celle-ci terminée. "Il court après les alouettes : c'est de son age, cela lui passera quand il aura été servi et que les premières bécasses lui auront été tirées à l'arrêt. Dès lors il comprendra parfaitement l'inutilité de courrir après les alouettes, à quoi sert la quête et l'arrêt." Il court sans contrainte derrière les alouettes, faisant déjà comme un grand: recherche, arrêt, parfois coulé et même down (je suis moins sûr de l'orthodoxie de la dernière chose). La seule règle, c'est que je n'interviens pas, ce qui reviendrait à l'encourager. "Un chien qui ne répond pas au rappel, c'est un maitre qui le rappelle sans cesse et le harcèle pour rien. Assis, couché, debout, down !" Ou c'est un chien qui profite de sa jeunesse. Ces ordres ont été appris naturellement à la maison. "Tout cela pour quoi faire avec un chiot de 10 mois, à 6 mois de l'ouverture ? rien.." Pour le faire travailler dans une perspective de field, même si les concours ne suivent pas forcément. "En ne sifflant jamais les chiens il reviennent tous naturellement au contact quelques soient les territoires et encore plus au bois. Un seul rappel par heure de sortie à l'heure du retour doit suffire." Ce fut le cas jusqu'à maintenant, hormis le sifflet qui doit attirer son attention pour lui donner une direction de loin. "On siffle, et on ordonne l'arrière pour renter, si il dépasse notre pas on correctionne - point barre. C'est comme cela qu'on lui montre qui décide, pas en lui faisant faire des exercices de cirque pour épater la galerie. " Sauf si on estime que son chien doit obéir de loin comme de près. "Désolé ... je m'emporte , mais le but de la première année, doit être de faire du muscle et du poumon, pour pouvoir commencer à chasser la seconde et avoir un bon chien la troisième, toutes ces histoires de rappel de chiot sont inutiles et ne servent qu'à rassurer leurs propriétaires." La distance, il l'a. Il y a un temps pour tout: la gambade les premières 20 minutes. Une séquence si possible plus contraignante où il est orienté sur un perdreau lâché (ce n'est pas vieux car ce fût la première fois ce midi sans boîte d'escape). J'espère qu'il verra rapidement un jeu à ça. Dans le jeu, il y a aussi le "aller" qui l'encourage à foncer à brides abattues. "Je ne suis pas d'accord avec le rapprochement fait avec les faucons, si on prend un anglais, il faut lui laisser prendre de l'initiative et de l'amplitude, sans contrarier sa nature, sinon c'est faire du bas vol avec un pélerin et se retrouver avec un pointer qui quête dans les pattes. ( un scandale ...)" Si l'utilisation de l'obéissance naturelle permet de garder le chien en main alors qu'il continue à s'éloigner, où est le problème? C'est un investissement pour l'avenir. Evitons la caricature des chiens qui fonctionnent à l'électricité. Pour le moment, j'en suis là avec Guinness: L'amener à être orienté sans lui donner l'impression de trop le contraindre. En revanche, je tiens au rappel. "A bas la servilité que vous tentez d'imposer à ces bêtes bâties pour avoir les poumons en feu, des jarrets d'acier et le coeur gros comme celui d'un boeuf ! " Là, tu t'exaltes. C'est la passion, l'amour, la quête de l'absolu qui cause. "Asseyez-vous et regardez les courrir, sans collier ni entrave, le nez en attente de la première effluve, le corps tendu dans l'effort, les yeux concentrés à ce qui les passionne, et vous comprendrez qu'il ne sont pas fait pour être les esclaves de nos ordres ou de notre volonté, mais qu'il nous appartient de leur donner toute la liberté qu'ils méritent pour parvenir à développer les atouts fantastiques que la nature leur a offert." Ce n'est pas incompatible. En défenseur du droit animal à vivre sa passion, je crie liberté pour les chiens anglais ! Crie! Hurle! Cours nu dans les blés si tu veux! Tu n'as pas tort. Tu caricatures juste un chouillat avec tes chiens radiocommandés. Guinness n'est soumis à aucune mesure de rétorsion, rassure-toi. Il suffirait que je parle plus haut pour qu'il se couche sur le dos tellement il est sensible (à la différence de mon breton). Et il court très très loin. Je me souviens d'une sortie chasse au vol en Camargue le mois dernier. Un tiercelet de pèlerin part trop loin et certains sautent dans le 4x4 pour poursuivre au tracking. Eh bien mon Guinness était sous le faucon "perdu"... Un petit point blanc au loin, qui traçait le long d'une lisière. Je ne veux pas forcer Guinness, mais commencer à mieux l'encadrer. Un pointer qui chasse pour lui, ce ne doit pas être de tout repos. En Guyane, j'ai laissé mon breton se servir sans contrainte de son intelligence. Ce furent mes plus belles années, je l'ai intégré. Nous sommes en Provence... Ce que je veux éviter, c'est de passer le moment où il est naturellement réceptif, non l'obliger à anticiper. Après, c'est vrai qu'on se pose plein de questions sans doute trop tôt en fonction de la réalité des sorties quotidiennes, mais c'est l'intérêt de dresser son chien soi-même. Un dressage bien fait est un dressage qui ne se voit pas. Le dressage est précédé d'une éducation, sur laquelle il s'appuie. Une bise quand même à toi, si Madame le permet. Amicalement,
-
-
Je commence à "brimer" le mien en lui donnant un peu plus de contrainte. Il n'aime pas du tout et son comportement change dès qu'il passe un certain degré de pression, ce qui donne l'impression que j'ai deux pointers, l'un qui chasse en bouffant du terrain (pour arrêter les alouettes), l'autre qui se plie à l'exercice. Pour entrer dans l'analyse, il m'est possible d'intervenir très légèrement sur le chien quand il est à distance: il obéit. Mais dès qu'il pourrait sentir une entrave à sa liberté, il sort volontairement de la main (c'est volontaire car il connaît parfaitement le rappel, le assis, le pas bouger et le down). Je pense que, comme avec le breton, il faut lui montrer qui décide. Ensuite, tout dépend de sa manière de faire. C'est comme pour les faucons: certains laissent se balader leur oiseau. D'autres lui demande de monter vite (haut et centré) pour le servir rapidement. Amicalement,
-
. Privation de lumière (usage du chaperon): Ponctuel, pour éviter le mal-être du transport. Attitude reposée des oiseaux chaperonnés incompatible avec toute violence subie. . Privation ou du moins rationnement de nourriture quand l’oiseau est abaissé ou essimé: interdisons aux proies de fuir devant un jeune de l'année. Interdisons aussi l'hiver et surtout la neige. . Le fait que l’oiseau soit attaché (enchaîné !): un oiseau en poids s'agitera à la vue du fauconnier quand c'est l'heure de voler, en essayant de le rejoindre. "J'ai faim!". Moi aussi, vers midi. . Le fait qu’on excite un animal contre un autre animal, ce qui est interdit par la plupart des législations sur le bien-être animal: interdisons la nature et toutes ses formes de prédation. Outre une notion d'analyse anthropomorphique des sentiments des animaux, ces critiques sous entendent que l'homme n'est plus un élément naturel, qu'il devrait se mortifier d'être ce qu'il est. Que nous soyons envaillissants d'accord, destructeurs efficaces aussi, mais pas en dehors de la nature. J'ai toujours l'impression que ces analyses extrêmes peuvent être combattues. Il y a plus préoccupant en matière d'écologie. Amicalement,
-
Ce n'est pas un spectateur impromptu pressé d'assouvir ses basses pulsions antichasse sur la dernière pétition du ROC qui aura les arguments suffisants pour infléchir une décision politique prise à un niveau supérieur. Bien sûr en revanche qu'il faut continuer le lobbying. C'est ce qui a permis d'obtenir en France des périodes d'ouverture plus longues pour la chasse au vol. Prenons aussi comme exemple les veneurs qui ont encore plus de temps que nous pour chasser. Ces messieurs sont aux bons endroits, sans doute aussi parce que leur sport de roi est pratiqué dans les hautes sphères de décision. L'évolution positive récente pour la fauconnerie montre que nous ne sommes pas mal lotis non plus. Je sais que c'est une autre mentalité chez les très gracieux sujets du descendant de sa majestée Léopolds III (j'ai vu un reportage sur Arte: je sais tout des 50 dernières années). Ce qui m'inquiète le plus, c'est que nous n'aurons bientôt plus rien à chasser.
-
Il semblerait que la notion de bien être animal soit moins à la mode en France. Après, il y a l'Europe... Selon moi: Absence de bien-être pour les faucons détenus captifs: encore faut-il le prouver. Un oiseau au plumage sain et au comportement calme, volant et chassant régulièrement, n'offre pas tellement de prise aux critiques (autres que philosophiques). Absence de bien-être des perdreaux d'élevage dans l'élevage, peut-être. Encore que si les oiseaux sont sains... Quant à la prédation du faucon, elle a tout de même quelque chose d'inévitable par son caractère naturel. C'est peut-être le bien être du puriste qui est mis à mal. Mais enfin, il existe tant de situations à regretter, et bien plus préoccupantes. Les cas de mauvais maintien des oiseaux ne présentent pas à mon avis de risque pour les "vrais" fauconniers. Amicalement,
-
Le Maroc des fauconniers
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de sokol dans Le coin des fauconniers
-
-
Petit video dans un morning show
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de Wendy1 dans Le coin des chasseurs
-
-
-
-
Réunion annuel de l'ANFA + IAF en Champagne
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de Fly the snipe dans Divers et suggestions
Ca fait du bien de temps en temps. Ensuite, quand les étoiles devant les yeux se sont un peu estompées, certains se demandent comment ils vont faire pour atteindre ce niveau d'expertise. Question 1: où trouver des territoires aussi vastes et giboyeux... Et cette question, je pense que nous sommes de plus en plus nombreux à nous la poser. D'où sans doute cette tendance des fauconniers à aller voler leurs faucons de plus en plus souvent à l'étranger, quitte pour certains à ne mettre sur l'aile qu'une toute petite partie de l'année. Espagne, Hongrie, Ecosse... -
Réunion annuel de l'ANFA + IAF en Champagne
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de Fly the snipe dans Divers et suggestions
-
Réunion annuel de l'ANFA + IAF en Champagne
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de Fly the snipe dans Divers et suggestions
J'y ai passé mon samedi. Journée qui a commencé après une nuit de route pour monter en Champagne depuis la Provence, qui plus est au sortir d'un repas entre confrères qui s'est éternisé après minuit. Nous sommes pourtant arrivés à 8h30 et comptions suivre un groupe de bas vol le matin. L'organisation et les évênements parallèles (photo...), l'attente dans les voitures (partira-partira pas) ont fait que nous sommes partis avec un groupe de haut vol à... 11 heures 30. Une fois sur le terrain, notre groupe a eu du mal à s'organiser et les oiseaux étaient mis sur l'aile après de longues périodes d'attente. Alors que les oiseaux qui ont volé n'ont pas été mauvais, les fauconniers ont à mon avis été décontenancés par des compagnies de perdreaux denses (30 individus parfois) mais promptes à fuir de loin (une maladie qui me semble répandue dans les espèces gibier françaises). Les chiens n'ont pas été trop utilisés, même dans les parcelles non récoltées. Vers 15 heures 30, après un casse croûte arrosé de Chassagne-Montrachet, nous avons rejoint une autre équipe où nous avons été accueillis par un vol à donner le frisson. Le fauconnier est d'abord resté impassible sous son oiseau qui montait en force, se recentrant régulièrement. Quand le plafond a été suffisant (200-250 mètres), le fauconnier s'est dirigé vers l'autre bout du champ avec un faucon sur la tête, lequel nous a gratifié d'un piqué magnifique au décollage de la compagnie. Les perdreaux expérimentés (le rêve) ont su éviter le buffetage. Aux dires de l'équipe (espagnole), c'était le 3ème beau vol de l'après-midi... A mon avis, ce devait être le troisième vol car le suivant a été du même niveau avec la particularité qu'il nous a amené jusqu'à la nuit, le faucon ayant dû être servi 4 fois sur les perdeaux qu'il n'a pas vu au départ. Je laisse imaginer la durée du vol. Précisons qu'il est resté parfaitement centré sur le fauconnier. Nous sommes retournés au camp de base pour dire au revoir et avons repris la route vers 18 heures 30. Comment celà s'est-il passé dans les autres équipes? Amicalement, -
Réunion annuel de l'ANFA + IAF en Champagne
Fly the snipe a posté un sujet dans Divers et suggestions
-
bécasses
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de lecoch dans La chasse : territoires – aménagements - gibier - droits de chasse
-
bécasses
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de lecoch dans La chasse : territoires – aménagements - gibier - droits de chasse
J'avais pour habitude de le détacher du bloc le soir pour lui faire faire des jumps et pour lui faire rejoindre sa mue pour la nuit. Hier soir, il a écumé le gant en prenant une aile de poussin avant de partir vers l'exploitation agricole. Il venait comme un coup de fusil au leurre et j'ai leurré une heure jusqu'à la nuit. Il est venu très vite mais je n'ai pu m'empêcher de lui faire faire un passage (on ne se refait pas)... puis plus de nouvelles. Il a sans doute été surpris par le mistral (il a trop régulièrement connu des vents à 90 kmh mais en ce moment nous fleurtons avec les 120 kmh). Ca faisait longtemps que ses contreperformances (pour cause de problèmes respiratoires aigus) m'avaient décidées de ne plus mettre d'émetteur. Je lui ai donné sa chance en le sortant chaque jour depuis plus d'1.5 mois, et il faisait une 30aine de jumps chaque soir. Désolé d'être aussi froid, mais il était bel et bien foutu. Peut-être réapparaîtra-t-il lors des promenades quotidiennes des chiens, mais le vent est parti pour la semaine et je n'ai pas beaucoup d'espoir. Amicalement, -
bécasses
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de lecoch dans La chasse : territoires – aménagements - gibier - droits de chasse
Il paraîtrait que dans le sud des cartons ont été faits autour des points d'eau. Rumeurs? Je suis sorti les chercher dans les pins ce dimanche. Point de bécasses mais des faisans tout juste lâchés apparemment car il y avait tout plein de chasseurs autour. 1er arrêt en situation réelle pour le pointer devant un buisson sur une crête dans les chênes verts à l'écart, ceci après une recherche assez structurée (permise par une bonne réactivité au sifflet). J'ai tué le gibier pour compléter l'action de chasse (et pour encourager le chien). En revanche, le tiercelet est dehors depuis hier soir et j'ai peu d'espoir de le retrouver car un mistral de 110-120 km/h souffle depuis. A l'heure qu'il est, il doit être aux Saintes Maries de la Mer... Je ne connais pas les bécasses mais il me semble que les pinèdes sont trop sèches pour les accueillir, au moins dans les Bouches du Rhône. Amicalement, -
-
bécasses
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de lecoch dans La chasse : territoires – aménagements - gibier - droits de chasse
-
Il ne me suit plus...
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de Arès12 dans Comportements et affaitage
-
Décidément, les déçus de la politique belge se tournent en masse vers la fauconnerie ou quoi! En tout cas, le plat pays qui est le sien voit naître des vocations, en tout cas plus qu'en France. Vous risquez de manquer de tuteurs si vous êtes si nombreux à vous lancer. NB: c'est de l'humour français... Amicalement,
-
Il ne me suit plus...
Fly the snipe a répondu à un(e) sujet de Arès12 dans Comportements et affaitage
Plusieurs possibilités: Peut-être trop léger et donc plus faible (si le poids n'a pas suivi le renforcement musculaire). Mais aussi peut-être plus malin parce qu'il a dû comprendre qu'une promenade suitée n'apporte pas autant de beccades que le rappel enfièvré du busier inquiet au coin du bois qui se dit que le signal de son émetteur risque de baisser avec la température. Amicalement,