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octave11

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Tout ce qui a été posté par octave11

  1. J'adore la crête du premier coq ! C'est pas si fréquent d'avoir taille et régularité OK.
  2. C'est un jeune coq donc rien n'est perdu. A cet âge comme tout ado. , il teste son entourage pour répondre aux classiques questions : mâle ou femelle, dominant ou dominé... Je te propose donc de répondre à ce hardi coquelet selon les règles ou plus exactement en language "avicole". Face à une parade nuptiale type 'frut frut avec l'aile" qui correspond à la question "mâle ou femelle", un "petit" mais émergique coup du pied apporte une réponse généralement comprise en une ou deux fois. Face au coup de bec sur la chaussure voire un peu plus... qui correspond à la question "dominant ou dominé", là il ne faut pas faire d'erreur. Il ne faut en effet surtout pas prendre un bâton et "batailler" tel deux mousquetaires avec le dit coquelet car ce serait lui dire que l'on est un compétiteur et cela ne feraitque stimuler son ardeur combative. La bonne réponse peut paraître curieuse mais c'est du langage "poule"... Elle consiste non pas à combattre le coq mais au contaire de le surprendre en fonçant sur lui dans l'idéal en frappant le sol de ses pieds et en le "coursant" comme le ferait un coq dominant. La seconde étape à faire en parallèle dans la même période, consiste encore une fois non à le combattre mais à l'humilier "façon poule", c'est à dire en l'attrapant pour lui donner deux trois coups d'index sur la tête derrière la crête. C'est bien moins taumatique qu'un coup de baton et bien plus efficace car la base de la structure sociale des gallus gallus est la hiérarche du coup de bec. Bon dressage !
  3. octave11

    a volonté ?

    Les poules ont longtemps vécu et pour certaines vivent encore sans l'aide de l'Homme...faisons leur confiance. S'il est vrai qu'il existe certaines races notamment dites "de chair" qui ont (parait-il) tendance à l'embonpoint, personnellement je n'ai jamais observé de Pékin obèse malgré une alimentation donnée à volonté. Après bien entendu l'apport doit être qualitativement équilibré. Il est évident que du 100 % mais par exemple, surtout l'été, c'est un peu gras et surtout trop pauvre en proteines. De même l'accès à un parcours herbeux propice aux ébats divers est fortement recommandé. Quant aux petits oiseaux et rongeurs, tu peux facilement les éviter avec des mangeoires à réservoir équipées d'un système d'accès type "pont-levis.
  4. Le Tao(isme) étant un chemin vers la sagesse, peut-être ton coq après sa crise d'acétisme reprend-t-il goût aux nourritures terrestres ?
  5. Si vers du jabbot, ton traitement vermififuge aurait a priori été efficace. OK pour le Baycox* car parfois la coccidiose entraine un oedéme intestinal qui fait occlusion. Tu peux aussi indépendamment du traitement médicamenteux, lui vider le jabot. Attrape ta poule, mets lui la tête en bas et masse fermement le jabot. La poule va ainsi régurgiter. Cela la soulagera dans l'immédiat et peut être éliminera un corps étranger obstructeur. Après cette vidange redonne un comprimé de vermifuge au cas où... et continue le traitement par Baycox*. Cette approche est ce que peut faire un aviculteur mais si cela ne marche pas et que le méga jabot se reforme alors cela relève du Véto "avicole".
  6. Le plus souvent ces combats d'ados permettent la mise en place progressive d'une hiérarchie bien acceptée qui permet in fine comme à l'état sauvage de garder une tribu constituée de plusieurs coqs et poules. Il s'agit d'un équilibre dynamique sujet à d'éventuelles évolutions dans le temps mais c'est assez stable pour le cas où tu souhaiterais garder tout ton petit monde. A l'inverse, toute introduction d'un coq extérieur (ou réintroduction après plus de 8 à 15 jours) générent des combats souvent assez "hard"...
  7. "et cherchent leurs respiration en levant le bec en l'air...." Là le diagnostic de corriza grave est certain. Pour tenter de sauver tes poussins (mais aussi les adultes) le traitement AB est incontournable. Un produit avec deux AB type Erytavicol* est parfait. Si ton pharmacien est sympa il pourra te le fournir. Pour les poussins mais aussi les adultes les plus malades, utilise (sans aiguillle) une seringe pour injection sous cutanée (voire des seringues pour intradermo). La manip est délicate mais c'est la seule chance des animaux épuisés qui ne s'abreuvent plus.Tu prépares une solution "mère" dont tu prends la quantité adaptée au poids de chaque sujet et tu introduits directement dans le bec. Il est par contre très important de n'appuyer sur l'embout de la seringue pour injecter le liquide dans le bec que lorsque le poussin est en expiration. S'il est en inspiration, le risque de "fausse route" est majeur avec inondation des bronches et mort par étouffement. C'est un coup à prendre... Bon courage !
  8. Marion parle d'or. Au vu de ce que tu indiques, l'explication la plus probable est effectivement que la maladie dont a souffert ton coq a eu un retentissement glandulaire. Certains virus altèrent en effet de manière irréversible les testicules. Ce peut cependant n'être qu'une altération temporaire de l'état général. Une autre possibilité peu probable cependant (mais fort intéréssante) serait que par mutation réverse, ton coq ait retrouvé le " fonctionnement" biphasique" de son ancêtre le coq rouge de la jungle (gallus gallus dit souvent Bankiva). Le coq sauvage présente en effet deux périodes annuelles, l'une d'activité sexuelle avec attribus adaptés (crête et camail à lancettes) et une période de repos sexuel (avec involution de la crête et plumage de poule). Affaire à suivre...
  9. Il en est des coqs comme des hommes... Ceci dit , cette situation se voit effectivement parfois avec de jeunes coqs mis avec des poules plus âgées qui plus est avec un caractère affirmé. Généralement avec l'âge, les choses rentrent dans l'ordre. Dans l'imédiat, le plus simple serait à mon sens de le mettre avec de plus jeunettes que lui et si possible dotées d'un doux caractère...
  10. Perso, comme Marion je préfère les solutions bio au sens de non toxique...mais tout de même efficace. Comme elle l'indique, il ya maintenant plusieurs marques qui font des lasures ou des peintures bois bio d'excellente qualité. Sinon le bon vieux mélange 50% huile de lin et 50 % essence de thérébentine marche bien mais est à renouveller tous les ans ou deux ans. Pour le toit voire l'ensemble de l'extérieur, le silicate de soude est aussi une solution. Il "vitifie" le bois et le rend imperméable et imprutrescible (cela permet une minéralisation type "fossilisation accellérée" par pénétation de la silice dans les cellules du bois).
  11. "Primum non nocere", d'abord ne pas nuire. Si tes poules sont en bon état général, donne toi le temps de l'observation sur quelques jours et n'interviens que si il y a aggravation. D'ailleurs tu indiques qu'elles semblent en bonne santé. Alors, juste une question : pourquoi as tu été voir l'intérieur de leur bec ?
  12. Pour une certitude, il faudrait bien sûr avoir une analyse biologique mais l'évolution décrite évoque avec une forte probabilité un coryza grave à mycoplasmes. Avec cette pathologie, il est classique qu'une poule contaminée en aigu ou en chronique, contamine tous ses poussins... Mon avis : sois systématique (cf. mon message précédent). Dans ces cas d'épidémie locale la sentimentalité est souvent malheureusement mauvaise conseillère...
  13. Allons donc un bicquet c'est très bon. Sur l'Ile de la Réunion comme à Madagascar, on parle de "cabris" et le cabri massalé est le plat national ! Et je rappelle au passage qu'étymologiquement faire un barbecue, c'est faire cuire un bicquet de la barbe à la queue. Bon appetit à toutes et tous !
  14. Dans mon expérience, la queue "de traviole" ne semble pas le plus souvent être un caractère héréditaire mais plus une malformation somatique ponctuelle non retrouvée dans la descendance. Si tu le gardes, tiens nous au courant des générations suivantes.
  15. Ne change rien. Tu as tout bon. Le reste de l'équation du succès repose sur propreté et absence de surpopulation. Un bon indicateur est l'Herbe : si elle n'arrive plus à repousser c'est que les "huns" sont trop nombreux...
  16. [quote="Carméla" Pour information l'avocate à tout de même dû faire quelques recherches car malheureusement le magnifique jugement de la cours d'appel de RIOM a été invalidé en cassation....[/quote] Oui, certes mais attention, en première instance et en appel, on juge le fond alors qu'en cassation on ne juge que la forme. c'est ainsi qu'une canaille avérée peut être relaxée en cassation pour un vice de forme lors de son procès en appel. Pour ce qui nous concerne, le jugement de RIOM reste donc une référence jurisprudentielle quant au problème de fond. Ainsi, comme l'indique SOTTO 76 "Enfin l'article 1385 indique que le bruit et l'odeur ne doit pas être une nuissance pour le voisinage. Une jurispudrence indique que le chant du coq n'est pas une nuissance sonore." Et encore une fois "nègre soit qui mal y pense" !!
  17. J'aurais tendance à te proposer l'attitude suivante : Avant tout, séparer les animaux "sains" de ceux présentant (même à minima) des signes pathologiques, puis : - pour le lot "malades", faire une observation sur 15 jours/3 semaines -si évolution vers la guérison, retour vers le lot "sains", - si altération alors reprise du taitement sur 7 jours, - si état stable mais avec persistence d'éternuements et/ou de ronflements au delà d'un mois, alors sacrifice du sujet. - pour le lot "sains", observation idem et : - si apparition de signes patho. alors transfert vers le lot "malades" et traitement 7 Jours, - si RAS, alors bien entendu pas de traitement particulier. En termes de traitement, plus que le risque de résistance à l'ABtique, c'est l'incertitude de prise du traitement qui est à craindre notamment si apport dans l'eau de boisson car un sujet malade reste souvent prostré et peut de pas boire. Sinon classiquement pour éviter les résistances, on utilise une bithérapie associant un AB de la famille des macrolides et un de la famille des tétracyclines.
  18. Je ne veux pas jouer les Cassandre mais ton affaire est tout à fait compatible avec le diagnostic de pneumopathie à mycoplasmes. Ce n'est pas la fin du monde et en ayant recours aux antibiotique tu as eu l'approche thérapeutique adaptée. Il faut cependant savoir que la sensibilité à cette bactéries est variable selon les races (Dorking, Orppington y son classiquement très densibles), les souches et même les sujets. Certains animaux ne seront en apparence pas affectés, d'autes au contraire en mourront rapidement, enfin les plus nombreux seront infectés mais en guériront. Attention cependant à une quatrième catégorie évolutive qui est le portage chronique. S'il n'est pas anormal qu'une poule en convalescence continue quelque temps à éternuer, certains sujets après une phase aigue plus ou moins nette, arrivent à être "en équilibre" avec le microbe mais sans sans débarrasser. Ce sont des poules qui ronflent plus ou moins et éternuent à minima mais de manière chronique. En soi cette situation n'est pas un problème pour la poule elle même (elle mène souvent tranquillement sa petite vie) mais c'est un drame pour les expositions ou même dans ton propre élevage car ces sujets sont des réservoirs de contamination pour leur entourage.
  19. Les coryzas viraux et le plus souvent benins c'est plutôt au printemps et en automne par contre attention les coryzas d'été sont plus rares mais aussi assez souvent bactériens et graves ( à mycoplasmes) avec certaines races ou souches de poules très sensibles; Il y a alors évolution microépidémique, éternuements et conjonctivite mais aussi grosse dyspnée (les poules semblent chercher l'air...) et fréquents déces en 8 à quinze jours. Si les huiles essentielles peuvent avoir un effet préventif, au stade de la pathologie déclarée, seuls les AB tiques sont efficaces.
  20. Il faut juste se rappeler que pour maintenir la vie, la nature tue aussi... Il n'y a pas la vie qui est bien et la mort qui est mal mais semble-t-il seulement un équilibre, dans le meilleur des cas... Cela a un petit air de philosophie du dimanche mais objectivement soit tu ne fais pas de repro et donc tu tues par omission en ne permettant pas la vie, soit tu mets en repro et là il te faut telle la nature elle-même, éclaircir les rangs sinon il y aura surpopulation et vite maladie. Dans ce dernier cas d'ailleurs, c'est la nature qui fera ton boulot en appelant la grande faucheuse... Bref, faisons (raisonnablement) des naissances, et gardons (avec respect) les meilleurs pour l'avenir
  21. C'est effectivement à négocier au préalable avec ton voisin mais ça marche. les chats comme les chiens ou plutôt leurs cousins les lions, ça se dresse. Un chat est un animal social qui peut parfaitement comprendre non pas qu'une poulette est gentille et qu'il ne faut pas la croquer mais que c'est la chasse gardée d'un dominant. Les chats d'un même quartier ont leur territoire et leur hiérarchie même si cela échappe souvent à leurs maîtres et même si l'envie ne leur en manque pas ils n'iront jamais chasser chez un supérieur. Ils nous assimilent à des supers chats, à toi donc de l'attraper par la peau du cou, au sens propre car c'est une posture qui ramène illico un chat en enfance et en état de subordination. Ensuite, en le portant ainsi, tu lui montres ta poule en élevant la voix.; puis tu le relaches en "crachant" comme un chat en colère. La réussite n'est pas garantie à 100 % mais presque. C'est de la guerre éthologique
  22. Pour ma part, j'aime et respecte mes Pékin dans le poulailler, en expo. comme au milieu des fleurs de la prairie mais aussi dans l'assiette où je ne manque pas de leur faire aussi honneur. Pour être honnête, c'est là l'aboutissement d'une maturation car comme tout à chacun j'ai à mes débuts longtemps hésité à interrompre une vie ...
  23. C'est vrai que le voisin râleur inbibé aux petites pommes de terre nouvelles, ça n'est peut être pas mauvais. Un peu dur peut-être ? mais bon sans doute pas plus qu'un vieux coq...
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