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octave11

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Tout ce qui a été posté par octave11

  1. Pour la lampe qui grille je pense qu'il vaut mieux privilégier les plafonds chauffants.
  2. Ce qui est merveilleux est que malgré tout cela et même plus en milieu sauvage, la vie ait pu se maintenir et progresser....
  3. N'allons pas trop vite en besogne.... certes au moins pour certaines souches de fauve, il semble que la base soit ey et/ou ewh (froment récessif ou dominant) mais ce peut être aussi eb (brun/perdrix)... par ailleurs même sur base froment, le fauve se complique avec moult autres co-gènes dont la liste n'est pas établie avec certitude ni constante d'une souche voire d'un individu à l'autre : Co, Db, Mh, Di Cb, I ... Donc in fine le croisement de fauve et froment n'est pas inintéressant au plan fondamental en termes d'information sur la génétique du fauve (et au passage en tant que pasionné par cette couleur, je suis preneur des résultats obtenus, cf. mon post sur ce point) mais au niveau de la qualité "expo", c'est largement plus aléatoire...
  4. Il est vrai que certaines poules et notoirement les jeunes sont quelques peu perturbées par les piaillements des premiers nés d'une couvée ce qui les amène souvent à privilégier ces derniers au détriment des oeufs restants. Cela aboutit effectivement à des abandons de nid et/ou à des écrasements d'oeufs... Pour ma part, je mets toujours ma couveuse en route en période de naissances naturelles pour "récupérer" les oeufs bêchés ou non ainsi abandonnés, ce d'autant qu'en couvée naturelle, il y assez souvent un relatif étalement des naissances au sein d'une même couvée. Le naturel c'est beau, mais il faut reconnaître que c'est un peu plus compliqué finalement...
  5. Bien vu Julius. Je pense aussi que la poule est bien une fauve mais en version "extra claire", c'est à dire avec un retour sur la base froment ey/ewh mais sans les plumes noires dans la queue. Cette tendance à l'éclaircissement est un classique pour les éleveurs de fauve. Pour le coq, je dirais également que c'est un fauve mais à l'inverse en version 'trop fauve" c'est à dire avec des plumes noires dans la queue. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'union de ces deux sujets ne devrait pas voir leurs défauts se compenser. En pratique, on obtient au contraire souvent une descendance exprimant un coloris très inhomogène.
  6. Jette un coup d'oeuil à l'eau de boisson. Si souilléee, ce peut être une intoxication botulinique.
  7. Superbes photos, superbes animaux, visiblement tous en pleine santé et bien dans leur plumes (même le chat )
  8. Un emballage adapté est effectivement une signature de pro ! Cela limite voire même évite la casse mais il est en dehors de la casse une chose que les oeufs n'aiment pas, c'est d'être secoués et là malheureusement l'expéditeur n'y peut rien car le plus souvent le transport lui échappe. De fait en dehors de la casse, on constate assez souvent un taux d'avortement assez élevé avec les oeufs transportés par voie postale ou équivalente.
  9. Le chataignier est réputé anti araignées mais je ne sais pas ce qu'il en est pour les acariens ? Par contre si tu es un peu "bio" et recherche un bois naturellement durable ne nécessitant donc pas de traitement "autoclave" c'est à dire avec cuivre et arsenic...le douglas ou mieux encore le mélèze sont tout indiqués !
  10. Même constat à Clermont. En couveuse, pas de problème particulier mais effectivement curieusement les couvées naturelles sur avril/mai ont donné cette année de très mauvais résultats malgré des poules tout à fait méritantes. J'aurais tendance pour ma part à incriminer les froidures tardives ?
  11. Bien vu Zim, en continuant mes lectures chinoises, j'ai constaté qu'en fait ces poulet style "Chabo/Serama étaitent en Chine le fait d'une importation relativement récente en provenance de Thailande. Il est donc logique qu'ils aient plutôt le look "Sud est asiatique" des Seramas. Ils semblent vendus en Chine comme animaux "porte-bonheur". En fait la confusion s'est faite au départ faute de photo avec une authentique ancienne race de naines "courtes-pattes" chinoises, la Xingui Bantam 兴义矮脚鸡 du nom de la ville de Xingyi, province de Guizhou :
  12. j'aide pour ma part au bout de 24h post bêchage sans sortie car avec ce délais les membranes coquillères sont devenues sèches et dures; Pour ce qui est du placenta, c'est surtout une question de procédure. Il faut ouvrir l'oeuf de manière similaire à ce que ferait normalement le poussin mais surtout ne pas le faire sortir. En fait il faut le laisser repousser seul les deux demi-sphères de la coquille. Durant cette dernière étape, il fait des poses qui assèchent le placenta et "clampe" par dessication le cordon ombilical. Vouloir le sortir "manu militari" de sa coquille, c'est à tout les coups arracher le cordon ombilical et provoquer une hémorragie. Primum non nocere....
  13. Cette question du petit et du gros bout est tout à fait intéressante. La poche d'air est en effet classiquement située au niveau du gros bout (sauf si l'oeuf étant parfaitement ovale , n'en a pas) pour des raisons physiques lors de sa formation par rétraction thermique de l'albumen en post-ponte immédiate. Les poussins à partir de J17 se positionnent aussi majoritairement la tête vers la poche d'air donc vers le gros bout. Juste avant l'éclosion ils percent cette poche non pas tant pour avoir de l'air que pour se donner la place nécessaire une fois la coquille bêchée pour effectuer un mouvement circulaire d'ouverture "en boîte de conserve" de la coquille. L'observation de quelques cas de sortie à l'opposé de cette poche d'air est suffisante pour affirmer que sa rupture est utile mais pas strictement nécessaire du moins en termes d'apport d'air (si l'on vérifie les coquilles après ces naissances, on retrouve une poche d'air intacte). Ces situations sont à rapprocher des cas humains où le bébé au lieu d'engager sa tête dans le col de l'utérus présente son siège ce qui est synonyme d'accouchement à problème... Dans l'oeuf, l'intervention du gynéco n'est pas simple et souvent la manip. du poussin s'arrête au bêchage faute de pouvoir bouger dans son oeuf. C'est dans ces cas que l'aide d'une main experte est sine qua non...
  14. Ce constat est peut être légitime... Ainsi par exemple en 1858 C.JACQUES dans son ouvrage "Le poulailler, monographie des poules indigènes et exotiques" notait à propos de "la race nègre (poule naine de soie à peau noire) : coqs et poule ont la forme exacte et peut -être exagérée des cochinchines les mieux faits". Il note aussi qu'à cette époque il n'était pas rare d'obtenir des poussins issusde race Cochinschine (lisses) mais présentant des plumes soie... Ce n'est qu'une observation et en dehors de se la mettre dans un petit coin de la tête, on ne eut rien en tirer de plus. Si l'on prend en compte par contre "la longue tribulation des Cochin en Chine" on constate que la lignée est probablement descendue jusquà la province de Zhejiang où elle a laissé des descendants du nom de XIAO SHAN Ji. Or la province de Jiangxi, lieu d'origine des poules de soie est contigue à cette dernière... Donc effectivement sans pour l'instant qu'on puisse l'affirmer ou l'infirmer, il ne semble pas impossible que des poules de type Beijing Fatti avec barbe, huppe, plumes aux pattes et même cinquième doigt aient vu leur plumagse muté "soie" pour se voir ensuite sélectionné spécifiquement pet être avec croisement avec des poules locales à peau noire ? Les travaux génétiques de philogénie en cours devaient à terme nous en dire plus.
  15. La Longue Marche des Cochins... Par recoupement de différentes données historiques, géographique et plus récemment génétiques, il semble possible de proposer un cheminement évolutif à l'origine de la partie chinoise de l'histoire de la Cochin : Curieusement cette longue marche avicole est quasiment le miroir inversé de celle de Mao. Pour Mao cela commence en 1934 dans sud Est de la Chine se prolonge dans l'Ouest pour se terminer dans le Nord et même après la guerre sino-japonaise, en Machourie. Pour la Cochin, c'est exactement l'inverse. Tout commence donc probablement en Manchourie où les peuplades Toungouses ont sélectionné au fil des siècles une poule de très forte corpulence dotée, pour résister au rude climat de cette région aux marches de la Mongolie, d'une huppe, d'une barbe et de tarses emplumées pour protéger crête, barbillons et pattes. Lorsque la dynastie manchoue des QIING prend le pouvoir en Chine au milieu du 17ème siècle, elle emmène avec elle ses poules où ces dernière devient la race des poulaillers impériaux de Pékin sous le nom de Beijing Fatty et Beijing You (pour une variété un peu plus petite). A partir de ce moment, commence une lente diffusion vers le sud car cette race d’une taille au dessus de la moyenne suscite les convoitises. Première étape multiplicative dans la province côtière de Jiangshu au centre est de la Chine où ces poules prennent le nom de LuYuan. Elles ont à ce stade perdu huppe et barbe dans cette province tempérée de bord de mer. Elles ont probablement encore à cette date quelques plumes aux pattes puisque par de probables croisements de voisinage les lu Yuan ont semble-t-il transmis momentanément ce gène aux poules locales de race LangShan. On peut le penser car les sujets de cette race ensuite importés en Angleterre par la major Croad au 19ème présentent un léger emplumement des pattes. (au 21ème siècle la race Langshan locale existe toujours en Chine mais n’a plus de plumes aux pattes). A partir de ce premier relais multiplicatif, la race continue ensuite sa descente vers le Sud-Est et trouve un nouvel espace multiplicatif dans la province encore plus chaude de Zhejiang près de Shanghai où sous un format quasi inchangé, elle prend le nom de Xioshan Ji . C’est là qu’au 19ème siècle, les anglais et les français (Amiral Cecille) en achètent quelques exemplaires dont certains sont pourvus à l’époque de plumes aux pattes (mais pas tous) mais tous n’ont donc déjà plus ni huppe ni barbe, pour les exporter vers l’Europe où elles seront d’abord dénommées Shangae puis ensuite Cochin (suite à un quiproquo géopgraphique, mais ceci est une autre histoire... ).
  16. Au passage on s'aperçoit que Marco Polo n'a pas raconté de bêtise dans son celèbre "Livre des merveilles" daté de 1298 lorsqu'il dit "En la province FOUKIEN; Il y a aussi une autre chose très étrange qui est bien à raconter : sachez q"ils (les chinois) ont des poules qui n'ont pas de plumes mais qui ont des poils : elles ont la peau noire, font des oeufs comme celles de notre pays et sont bonnes à manger". Or la province de FOUKIEN est voisine et immédiatement dans le prolongement de la province de JIANGXI où au 21 ième siècle on trouve encore les poules de soie... CQFD Pouvoir ainsi vérifier, après 7 siècles, les dires de Marco Polo,grâce aux poules, je trouve ça GEANT Province de JIANGXI url=https://servimg.com/image_preview.php?i=81&u=15842379][/url] Province de FOUKIEN
  17. Eh oui comme disait Michel de Montaigne "vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà", alors quand il s'agit de la Chine... Les lang Shan sont originaires de la riche province agricole de Jiangsu . Elles semblent avoir subi au 20ème siècle une régression numérique et ne seraient plus représentées que par 2 000 à 3 000 sujets. La race fait cependant l'objet d'un plan étatique de remise en valeur et de croisements. C'est en Chine une race mixte chair et ponte ave des coqs de 3,5 kg et des poules de 2,5 à 3kg avec une ponte de 120 à170 oeufs par an de 55 à 65g. La poule de soie appelée localement Si Yu Wu Gu Ji ou soyeuse de TAIHE ou Poulet du Wushan semble connue depuis plus de 2000 ans. Elles sont originaires de la province de Jiangxi et plus particulièrement du comté de Wushan et encore plus précisément semble-til de la ville de TAIHE. La couleur d'origine semble le blanc mais en 2013, les chinois indiquent aussi élever les couleurs noires, bleues, fauves, perdrix et gris argenté. Elle doit sa popularité et sa perennité fait qu'on attribue en Chine des propriétés medicinales à sa chair réputée fortifiante notamment pour les femmes enceintes après les fatigues de l'accouchement. Une légende associe aussi sa viande à des propriétés d'immortalité... Les coqs ont un poids moyen de 1,250 kg ce qui était le poids "standard" des "nègres-soie demi-naines" d'il y a quelques années en France.
  18. Pour compléter le tableau de famille franco-chinois, voici les photos des poules de soie et les Langshan "China 2013". Et comme disait Raymond Quilloux, un ancien sécrétaire du BCF des années 70 : "Nègre soit qui mal y pense" 丝羽乌骨鸡 Si Yu Wu Gu Ji, TAIHE SILKIES (ou Poulet du Wushan) 狼山鸡 Lang Shan Ji
  19. Tout est relatif... Je pense pour ma part que c'est déjà fort étonnant (et de mon point de vue presque merveilleux) que sur deux continents si distants tant au plan kilométrique, historique que culturel et linguistique, on retrouve des poules de même races Certes ces Chabo made in China ne sont pas pile/poils dans notre standard mais faut-il s'en étonner lorsque nous même entre européens nous n'arrivons pas toujours à nous entendre sur les mêmes critères... Donc au diable les petites différences ! Quand on retrouve après des générations et des générations la trace de ses origines et qu'en plus au village il y a des cousins dont on n'osait même pas imaginer l'existence après toutes ces années, on fait la fête
  20. Pour les Chabos de Chine pas besoin de forcer son immagination, leur look parle de lui-même : 公鸡 鸡冠 鸡毛 家禽-http://i81.servimg.com/u/f81/15/84/23/79/chabo_11.jpg[/img][/url]][/url] 家禽图片[源文件[url=https://servimg.com/image_preview.php?i=61&u=15842379] Au passage sur le poster de quelques races de volailles de la Chine moderne, vous apercevrez aussi en ligne 2, entre deux Chabos, un Beijing Fatty (ou Cochin archaique).
  21. Tiens au fait, question origine des Chabos, comme vous le savez sans doute après avoir pendant des décennies retenu le Japon ( poule Nagazaki...), l'existence de sujets parfaitement évocateurs ayant été repérés sur d'antiques estampes chinoises, de nombreux auteurs avaient fait tourner le curseur vers la Chine. Et bien avec l'ouverture de la Great China, à côté des Beijing fatty et Beijing You possibles ancêtres des Cochin (et peut-être des Pékin) Cf post "Cochin de Chine", des Langshan, et des poules de soie, il semble qu'il y ait des Chabos !! Au passage, en l'état des données que j'ai pu collecter il semble que ce soit pour les poules de soie et justement les Chabos que les caractéristiques soient le plus identiques à ce que nous avons en Occident. Je ne sais ce que vous en pensez mais je touve tout cela super intéressant ! J'ai même trouvé un article chinois qui évoque les péripéties de la survie des poules de soie en Chine au cours des deux derniers siècles. Un vrai roman avec tremblement de terre et guerres... mais avec aussi toujours des éleveurs et des scientifiques qui encore et toujours veulent préserver voire réanimer la flamme comme quoi un "fancier" est un "fancier" quelque soit la partie du globe où il exerce sont art !
  22. Pour ceux, que la huppe et la babe gènent pour reconnaître leur Cochin, voici les photos des deux races que les études de biologie moléculaire menées par les scientifiques chinois retrouvent comme apparentées aux Beijing Fatty, à savoir : - la XIAO SHAN - la LUYAN Vous noterez que ces deux dernières races sont assez proches morphologiquement et que l'on retrouve chez elles le coloris fauve à queue noire si typique des premières cochins arrivées en Europe au 19ème siècle. Bref, mettez leur tête sur le corps a tarses emplumés de leurs proches cousins Beijing Fatty/you et peut-être y verrez vous mieux un Cochin ?
  23. En complément des photos, voici un court descriptif des Biejing Fatty, pris sur un site technique chinois. Avec mes excuses pour d'éventuelles erreur de traduction... Ils ont un plumage fauve, un bec et des pattes jaunes (avec cinq orteils, un de plus que le poulet ordinaire) avec une huppe, une "barbe" et des tarses fortement emplumés. Il est entendu que le Beijing Fatty a plus de 300 ans d'histoire. Sa peau est jaunâtre et souple, avec une graisse intramusculaire abondante. Sa viande est délicieuse délicate avec une certaine fermeté. Ainsi, ce poulet est particulièrement adapté pour la soupe, le poulet poché « Guoji » à la vapeur ou selon les méthodes de cuisson traditionnelles chinoises. C’était la race élevée au palais impérial de la dynastie Qing*. Le prix actuel est d'un maximum de 100 yuans (environ 12 euros) à Pékin avec une moyenne à 28 yuans/kg. La poule a un poids moyen de atteint de / 2,7 kg / 2,8 kg. Le coq peut atteindre jusqu'à 4,8 kg à l’abattage vers 4 mois. * dynastie Qing : derniière dynastie chinoise 1644-1911. Cette information associée au fait que les troupes franco-anglaises ont pris les premières poules naines Pékin (au sens actuel du terme) en 1860 au sein du palais d'été impérial , nous amène donc à constater que ces "précochin"GR vivaient donc sous le même toit que les Pékin RN. Voilà non une certitude mais un argument pour une possible filiation entre ces deux races... ? et en tout cas un argument pour un club unique... Si l'on croise aussi le fait que huppe, barbe et plumes aux pattes sont des appendices révélateurs d'une origine en pays froid (protection de la crête, des barbillons et des pattes) avec le fait que l'on nous dit que c'était la race élevées par les empereurs eux même d'origine manchoue à savoir le nord de la chine, limite mongolie , on peut peut être avancer l'hypotèse (qui reste à prouver) que le lieu premier de cette race serait ainsi non Pékin mais peut-être la Manchourie ...
  24. Oui et non... Si on leur retire huppe et barbe, ils sont assez proches des premiers Cochin du 19ème alors aussi appelés Shangae, tels que par exemple les décrit et les dessine CH.JACQUES en 1858 dans son ouvrage "Le poulailler, monographie des poules indigènes et exotiques" [url=
  25. Et cerise sur le palanquin, LE FILM !! http://space.tv.cctv.com/video/VIDE1207226856040193
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