octave11

Indépendament de leurs qualités compétitives, bien que ce soit habituel de l'entendre, je leur trouve une bouille particulièrement sympa : de vaies graines de stars

Pas mieux sauf peut-être un peu de nourriture aussi.

Peut être pas si inintéressante que ça cette couleur... ? Je me demande même si ce ne pourrait pas être la couleur quelque peu mystérieuse et en tout cas rare que l'on dénomme "blanc fleuri" chez la Braekel notamment. C'est le produit d'une combinaison génétique associant le Blanc dominant à l'état homogygote II et le gène S. Bien que je n'ai jamais observé cette couleur, en voyant ces deux pékinettes, je repense à un échange récent que j'ai eu avec S.VAN DORT qui m'indiquait "It seems that S in dominant white causes a smoky grey shade. A nice example is the Brakel in the colour 'flowered' or in dutch'gebloemd' in french 'blanc fleuri'.This is a silver black autosomal barred pattern with I/I. The former black bands become grey and the ground colour is snow white, its a very delicate colour". Je me trompe peut être totalement mais justement si quelqu'un a un photo d'un sujet de cette couleur " blanc fleuri", je serais très intéressé !

Il ne faut pas perdre de vue que les "bains" ne sont qu'un petit moyen complémentaire . Le changement d'environnement reste la méthode de fond à privilégier. Il s'agit donc non de lui apprendre à nager mais simplement par quelques "trempettes" rapides de favoriser la baisse thermique ainsi surtout qu'une déstabilisation propice à "l'oubli" de l'objectif de couvaison. Dans mon expérience, pour des Pékin, le recours aux bains est le plus souvent inutile si on intervient précocément.

Pour être complet sur la coloration de l'iris chez la poule, il faut aussi se rappeler qu'elle est soumise comme la coloration de la peau, des pattes et du jaune de l'oeuf à un dépôt de carotenoides dont notamment la luteine d'origine exogène végétale. Ainsi une poule qui pond mobilise ses stocks de luteine cutané et iridien pour les orienter vers la production d'oeufs (où la luteine du jaune a une action antioxidante préservatrice du germe). De ce fait en fin de cycle de ponte, une belle Pékin initialement aux pattes bien jaunes et à l'oeuil orangé, présente des pattes blanchâtres et un iris plus ou moins décoloré. Le phénomène est cependant bien entendu naturellement réversible. Idem pour une poule qui voit rarement l'herbe, mine de rien principale source de luteine.

Non de non, quel potentiel mais j'imagine aussi la logistique nécessaire...

Pour moi, ce ne sont pas vraiment des iris perlés type "combattant" où l'iris apparaît alors vraiment nacré. De plus, si la génétique fait beaucoup de choses, elle ne fait pas tout. Il peut ainsi y avoir des sujets à génétique "iris orange" chez qui la machinerie cellulaire a des ratées et aboutit à des yeux mal colorés. Il faudrait aussi savoir si tes sujets ont toujours eu des yeux décolorés ou si cela est apparu tardivement. Il faut en effet savoir que plusieurs maladies virales entrainent même avec guérison, une décoloration de l'iris. Ce phénomène peut intervenir à l'occasion de l'infection ou à la suite d'une vaccination (notamment contre la maladie de Newcastle).

Attention, l'odeur des huiles essentielles perturbe souvent les poules. Sinon pour les poux rouges pas trop de risque qu'elle en ait sur elle car ces petites bêtes sont généralement cachées dans l'environnement le jour et ne vont sur les poules que la nuit. Donc si tu l'as changé d'endroit, c'est parfait.

La couvaison est une état physiologique bien particulier qui se déclenche éffectivement avec la fin de chaque "grappe" d'ovules. C'est un état fébrile ce qui explique l'efficacité de l'aspirine ou du doliprane qui en supprimant la fièvre favorise un retour à l'état "normal". Au même titre qu'il est conseillé de donner des bains à un enfant fébrile, tremper une poule dans de l'eau tiède se revèle aussi souvent efficace ne serait-ce que parceque cela induit aussi un choc émotionnel. Mais attention à ne pas vouloir faire mieux que bien en utilisant de l'eau glacée car là l'arrêt cardiaque ou la pneumonie seront au RV... Sinon pour faire simple, le plus souvent mettre la poule dans un autre poulailler avec de nouveaux congénères ou même simplement à l'isolement dans un milieu nouveau sans pondoir permet d'obtenir ce choc psychologique utile à l'arrêt de la "rage de couver" Au passage, il faut par contre oublier les "conseils" proposant de ne pas nourrir la poule. C'est inadapté car une poule en fin de ponte n'a plus gère de réserve et c'est bien au contraire un bon apport alimentaire notamment riche en proteines qui est l'un des meilleurs "starters" pour faire redémarrer la ponte et donc d'arrêter la couvaison.

Super Les Chinois avaient la "Longue Marche" avec Mao et bien nous aurons désormais la "Grande Marche" avec toi. En tout cas Bravo , tout ce petit monde a l'air en parfaite santé ! A toi désormais de transformer la marche en podium !

Ce que j'ai indiqué vaut pour du blanc mais attention, ce que tu as peut aussi être une couleur très claire sans pour autant être du blanc génétique ? Ah ! ces sujets "kinder surprise"...

Le blanc dominant (I) à l'état homozygote est effectivement moins inhibiteur de la fabrication d'eumélanine (noire) que le blanc récessif à l'état homozygote. Il laisse donc possiblement un voile ou quelques plumes colorées. A l'inverse, I garde cette action inhibitrice même à l'état hétérozygote alors que c à l'état hétérozygote ne s'exprime pas et le sujet c/- a la couleur dictée par l'allèle présent au locus E. Pour en venir au cas que tu exposes, par définition comme pour le cas présenté par Naika, deux "non blancs" ne peuvent générer un blanc que s'ils étaient tous deux porteurs du blanc récessif. S'ils avaient été porteurs de I, ils auraient été blancs en couleur de fond. Tes poussins étant nés gris "fumé", ils sont selon toute probabilité porteurs du gène S (argenté). Cet allèle a été introduit dans la majorité des lignéees de blanc récessif car il permet de supprimer le problème des camails jaunatres. Chez le poussin, le gène S transforme le blanc jaunatre en blanc grisé mais les adultes cc S sont par contre "super blancs". A l'inverse, curieusement bien que je n'en ai personnellement pas l'expérience, il semble que ce même gène S chez les "blanc dominant" donne non pas plus de blancheur mais au contraire une teinte grisatre chez les adultes dite "blanc fleuri".

Effectivement si tu as sorti des blancs de parquets "non blancs", le plus probable est que ces blancs F1 sont cc, c'est à dire 'blanc récessif" homozygotes avec des parents porteurs c'est à dire hétérozygotes pour l'allèle c. C'est toute la magie de la génétique que de produire du pur à partir de l'impur... Après si tu croises cette poulette avec un coq noir ou un coq bleu, tout dépend d'abord si ces derniers sont CC ou Cc...? Si le coq noir est CC alors tout tes F2 seront noirs, s'il est Cc, 50% de noirs et 50% de blancs... Avec le coq bleu, ce sera plus compliqué car à la question C versus c , s'ajoute l'hétérozygotie de l'allèle Bl/bl+. A cela il faut aussi ajouter à ton raisonnement l'allèle du locus E présent chez ta poulette. Normalement si "ey", ce sera récessif par rapport à E mais parfois l'hétérozygotie sur le locus E si il y a aussi hétérozygotie sur les "enhancers" du noir comm Ml conduit à des sujets plus forcement complètement noirs.... Et je ne parle pas des gènes "de dessins" type Pg qui peuvent venir compliquer le bilan.... Enfin, il faut savoir qu'une poulette blanche peut être porteuse de l'allèle S "agenté" qui ajouté à la sauce peut te donner des F2 en col blanc...

L'allèle caillouté est un faux récessif, c'est en fait un dominant incomplet. En clair, il se comporte de manière intermédaire lorsqu'il est présent à l'état hétérozygote : tantôt il est cryptique, tantôt il y a quelques traces de cailloutage

On peut toujours avec le temps espérer une régression plus ou moins importante mais s'agissant en fait d'une cicatrice, il en restera a priori toujours une trace. Comme les Marines's, elle aura ses cicatrices de guerre...

Incroyable ! Même chez les poussins, il y a des colabos...

En fait, il y a plusieurs stades mais effectivement avec de l'expérience de nombreux éléveurs te diront qu'à J1, il ont déjà une petite idée entre carosse et citrouille. Après à la phase ado intermédiaire les choses sont souvent plus difficiles à affirmer. mais bon, comme le disait Mickey dans l'apprenti sorcier, l'important c'est d'être un bon magicien...

[quote="Larsouille"] ] [img][/img] Tiens, une boîte de nuit pour poussins

Le Herr doktor FREUD aurait dit qu'il a fait un transfert de sa peur "bleue"...

Rassure tes Cochin; stricto sensu faire un barbecue signifie faire cuire une chèvre entière de la barbichette à la queue. La Cochin n'étant pas une race "barbue", elle échappe étymologiquement à cette orientation culinaire ...

Sur la photo 6, est ce le pigeon paon qui veut se donner des airs de frisé ou sont-ce les poussins qui se gonflent pour avoir l'air de pigeons paon

Voilà qui est délicat... car les propositus sont désormais "au secret" dans les souterrains de mon chateau clermontois où il sont soumis à une alchimie lente et complexe dont le but est de transformer ces petites citrouilles en de superbes carosses d'exposition... éclosion d'un Pékin fauve octavien Allez je plaisante ! il me faut juste trouver le temps de prendre une photo et surtout de profiter d'un de nos rares instants ensoleillés du moment..

Si la poule ne semble pas souffrir, laisse mûrir et ne tripote pas trop (risque de diffusion de l'infection). L'abcès se percera tout seul ou avec un petit coup de canif propre lorsque tu auras une nette présence de pus collecté. Il se peut aussi que la guérison se fasse par simple fibrose. Dans ce cas, il n'y aura pas de "murissement" mais l'installation péreine d'une masse fibreuse dure.

Humble éleveur de Pékin, c'est aussi la question que je me pose...

Le coloris "fauve" est effectivement un sujet de débat, de conférence et de recherche à lui tout seul. Il passionne depuis son intoduction au 19ème siècle avec justement les premières cochinchinoises. Vaste sujets donc comme l'a dit Bruno ... Dans son livre "Genetics of chicken colours", S. Van Dort prend justement le fauve comme exemple des "cumulative effects of eumélanin restrictors et diliuters" avec un petit schéma qui ne propose pas moins de 9 combinaisons génétiques pouvant aboutir à du fauve, selon les races, les souches voire les sujets...