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Marine-perruche

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Tout ce qui a été posté par Marine-perruche

  1. Marine-perruche

    Grenade

    De préférence oui, moi je le fais systématiquement. Car dans les pépins de pomme il y a un dérivé du cyanure, potentiellement toxique pour nos oiseaux, alors dans la grenade j'imagine qu'il est possible qu'il y ait le même problème.
  2. Marine-perruche

    Grenade

    C'est très bon a grenade pour nos psittacidés !
  3. Bonjour, Quelques conseils pour éviter ou gérer la morsure : Solutions rapides pour un perroquet qui mord
  4. Tu peux varier entre millet rouge ou millet jaune. Sinon il y a les graminées ou l’alpiste, qui sont très appréciés.
  5. Je suis sincèrement désolé pour Cookie Monica, et pour la tristesse que ressent votre famille et que je partage. Cookie repose en paix maintenant, plus d'angoisse et plus de souffrances pour elle. J'ai perdu ma Fifi de la même façon, mais je ne l'avais pas faite endormi parce que le véto m'avait dit qu'il y avait une chance et elle a souffert inutilement. Je ne pouvais le savoir qu'en le vivant, maintenant, comme toi, si cela devait arriver, je la ferai endormir pour qu'elle soit soulagé de ses maux. C'est avec plaisir que tu pourras rester en contact avec nous
  6. Les cages à ne jamais acheter Certaines cages sont trop petites, trop étroites et inappropriées aux besoins primaires des oiseaux, que ce soit nos petites perruches ou de plus grand perroquets. Ces cages là, malgré qu'elles soient en vente, de part leur étroitesse, sont trop anxiogènes et maltraitantes pour nos perruches et perroquets. Cages à bannir : La cage ronde, toutes tailles, toutes couleurs, jamais Tour de Pise, trop étroite Les visions, trop petites La tour Eiffel, trop étroite Ferplast, trop petite Les tours jumelles, trop étroites Les cages rouillées, trop toxiques Les cages fait main, fait maison, parce que quand on ne sait pas, mieux vaut éviter de fabriquer de telles horreurs pour les oiseaux
  7. Cages et volières idéales pour nos perruches et perroquets (Margaux) Perruches ou perroquets, nos oiseaux ont une biologie et une morphologie adaptées aux exercices physiques, et ainsi, aux déplacements et au vol. Que l'on parle de nos petits oiseaux de compagnie, tels que nos perruches ondulées, touis, et inséparables, ou de nos plus grandes perruches et perroquets, tels que les conures, les calopsittes, les gris du Gabon ou les aras, le besoin d'espace vital, de possibilité de se mouvoir et de voler est indispensable. Chacun de nos oiseaux devrait bénéficier, en plus de congénères de leur espèce, d'un espace de vie adapté à leur envergure et leurs besoins tant physiques que psychologiques de voler. C'est pourquoi, leur cage ou leur volière doit être suffisamment grande de sorte qu'ils puissent effectuer plusieurs battements d'ailes d'un point à un autre. Il ne faut pas qu'ils puissent simplement étendre leurs ailes ou passer d'un perchoir à l'autre, il faut réellement que ce soit assez spacieux pour leur permettre de voler, de se déplacer, et d'explorer. Si vous sortez de leur cage vos oiseaux quotidiennement, plusieurs heures par jour, où ils retrouvent une aire de jeux et de l'espace pour voler et jouer, vous pouvez envisager une cage moins spacieuse. Pour un oiseau qui sort toute la journée, une cage qui permet de se déplacer et d'étendre ses ailes est suffisante, surtout si ce n'est que pour la sieste, la nuit ou durant les absences. Vous l'aurez bien compris, sortir vos oiseaux de leurs cages pour leur permettre d'explorer et de s'exprimer chez vous, en liberté, est l'idéal pour leur bien être. De plus, en aménageant dans la pièce un espace de jeux (un arbre à oiseaux, ou une aire de jeux), ils canaliseront leur énergie dans cet endroit sans vous causer de dérangement dans le reste de la pièce. En outre, les sorties permettent à vos oiseaux de se dépenser et d'orienter leur énergie sur leurs jouets et activités, ce qui les rend au quotidien moins agressifs, moins territoriaux et plus réceptifs à votre égard et vos apprentissages. Cependant attention, une heure de sortie ou deux, quelques jours par semaine, ça n'est pas suffisant pour le bien-être physique et mental de l'oiseau, et ne justifiera en aucun cas une cage plus petite. Cette dernière devra être adaptée aux possibilités de sorties de l'oiseau. Il faut bien considérer le temps passé (les heures, voir les journées) de l'oiseau, enfermé dans sa cage ou volière. Plus il y passera de temps (par manque de possibilités de sorties), plus celle-ci devra être spacieuse. Pour plus d'informations, notre article sur : Sortie en sécurité de nos oiseaux : Sécuriser la pièce et Créer une aire de jeux Perruches Ondulées, Touis (Catherines, Célestes) et Inséparables Ils doivent obligatoirement vivre en groupe de 2 à 10 oiseaux (et plus), afin de répondre à leurs besoins de grégarisme. En outre, ce n'est pas parce que ce sont de petits individus qu'ils n'ont pas besoin d'espace. A l'état naturel, les perruches ondulées parcourent des centaines de kilomètres sur une seule journée. Ainsi, vous pourrez compter, pour des oiseaux qui ne sortent jamais, au moins un mètre cube par couple. Le plus approprié sera une volière aluminium. Concrètement, pour 6 à 10 individus maximum, une volière de 2 mètres de long sur un mètre de large et 2 mètre de haut serait parfait. Volière en aluminium intérieur ou extérieur : L 2 m x l 1 m x H 2 m Volière en Bois de L 2 m x l 1 m x H 2 m : Pour des perruches ondulées à qui la possibilité est offerte de sortir quotidiennement, en liberté, dans la maison, une cage de 80 cm de long, 50 cm de large et 80 cm de haut pourra suffire pour un couple ou deux (maximum). Cette cage servirait ainsi uniquement de lieu de repos la nuit, et de sécurité durant vos absences. Cette possibilité de liberté est très facile à proposer à ses perruches, qu'elles soient apprivoisées ou non, parce qu'elles s'habitueront très rapidement à aller dans leur aire de jeux, et ne feront pas de dégâts particuliers. Même les plus farouches et les plus timides prendrons plaisir à s'épanouir à pouvoir voler, explorer, et jouer. Cage d'intérieur pour deux oiseaux (en dehors des sorties) : L 100 x l 50 x H 60 cm Cage d'intérieur pour deux oiseaux (en dehors des sorties) : L 99 cm x l 52 cm x H 78 cm Cage d'intérieur pour 2 à 4 oiseaux (en dehors des sorties) : L 102 x l 54 x H 115 cm Cage d'intérieur pour 4 à 8 oiseaux (en dehors des sorties) : L 119 x l 81 x H 205 cm Cage d'intérieur pour 4 à 8 oiseaux (en dehors des sorties) : L 165 x l 54 x H 155 cm Une particularité des Touis Catherines est qu'elles apprécieront un environnement agrémenté de végétaux touffus, de bois (écorces, pin, balsa) et cachettes dans lesquels grimper, jouer, se réfugier, et se reposer. Kakarikis, Calopsittes, Conures, perruches à collier, Youyou du Sénégal Ce sont des espèces à plus gros gabarits que nos petites perruches, qui vont nécessité des cages plus grandes dès le départ. Même pour des oiseaux qui sortent quotidiennement et longuement, il faudra une cage ou une volière qui permet à chaque individu d'étendre ses ailes, et de se déplacer convenablement. Si vos oiseaux sortent en liberté dans leur aire de jeux plusieurs heures par jours pour pourrez vous satisfaire d'une cage de 90 cm de long, 60 cm de large et 80 cm de haut, pour un couple. Si vous avez plus de deux individus, il faudra considérer plutôt une volière d'intérieur. Elle devra permettre aux individus de se distancer des uns des autres de sorte que chacun puisse s'étendre et se concentrer à son activité, sans qu'il n'y ait de territorialité ou de menaces. Pour 4-5 individus, il faudra au moins une longueur de un mètre à un mètre vingt, 80 cm de large, et un mètre de haut. Cage d'intérieur pour deux oiseaux (en dehors des sorties) : L 86 x l 56 x H 155 cm Cage d'intérieur pour deux oiseaux (en dehors des sorties) : L 86 cm x l 56 cm x H 155 cm Cage d'intérieur pour 2 à 4 oiseaux (en dehors des sorties) : L 101 x l 61 x H 160 cm Cages d'intérieur pour 2 à 4 oiseaux (en dehors des sorties) : L 98,4 x l 73,6 x H 110 cm Nous n'avons pas tous la possibilité d'offrir les heures de sorties quotidiennement à nos oiseaux, ce qui les oblige à passer leur journée en cage. Pour cela, il existe des volières d'intérieur, en aluminium, légères, solides, et peu onéreuses. Ainsi, pour plusieurs individus, 4 à 8 maximum, une volière de de 2 mètres de large sur 2 à 3 mètres de long (et 2 mètres de haut) serait adaptée. Volière intérieur ou extérieur : L 2 x l 2 x H 2 m Volière intérieur ou extérieur : L 3 x l 2 x H 2 m Gris du Gabon, Eclectus, Grand Alexandre, Cacatoès et Aras. Nous arrivons aux espèces de perroquets les plus grandes et les plus imposantes, dont l'espace vital nécessaire sera considérable et ne sera pas à la portée de tous. Encore une fois nous distinguerons l'espace de la cage d'intérieur, où les oiseaux auront l'opportunité (et la nécessité!!) de sortir dans la pièce pour s'épanouir, et la volière extérieur, qui se devra d'être optimale pour répondre aux besoins spatiaux des individus concernés. Pour les perroquets vivant dans nos maisons, une cage adaptée sera de dimension de plus d'un mètre de long, d'au moins 80 cm de large, et de plus d'un mètre de haut. Selon les espèces, les caractères et les affinités des oiseaux concernés, il sera préférable d'en mettre deux par cage, pour ceux qui apprécient la présence de leur congénère, ou un seul, pour ceux trop imprégnés qui agressent les autres membres du groupe social. Pour un Gris du Gabon, Eclectus, Perruche Alexandre, et Cacatoès, dans le cadre de sorties quotidiennes de plusieurs heures, ces cages sont appropriées : Cage pour deux oiseaux (en dehors des sorties) : L 127 x l102 x H 192 cm Cages d'intérieur pour un à deux oiseaux (en dehors des sorties) : L 98,4 x l 73,6 x H 110 cm Cages d'intérieur pour un à deux oiseaux (en dehors des sorties) : L 100 x l 91 x H 191 cm Cages d'intérieur pour 2 à 3 oiseaux (en dehors des sorties) : L 183 x l 85 x H 199 cm Pour les aras, dans les mêmes conditions (vivant en intérieur et sortant tous les jours), les volières appropriées seront : Cages d'intérieur pour un oiseau (en dehors des sorties) : L 185 x l 155 x H187 Cages d'intérieur pour un à deux oiseaux (en dehors des sorties) : L 1,5 x l 1 x H 2 Cependant, tout le monde n'a pas ces oiseaux en intérieur, et ils sont maintenus en volières extérieur. Auquel cas, les dimensions appropriées seront : Pour les Gris du Gabon, et les Eclectus, il faudra pour deux individus une volière d'au moins 2 mètres de long, 2 mètres de large et 2 mètres de hauteur. Une longueur de 3 mètres (ou plus) est encore mieux. Pour les Perruches Alexandre, et les différentes petites espèces de Cacatoès, il faudra une volière de 3 mètres de long, sur 2 mètres de large, et 2 mètres de hauteur, pour deux individus. Pour les Aras et les espèces de grands Cacatoès, il sera préférable d'opter pour une volière d'au moins 2 mètres de large sur 6 mètres de long, et deux mètres de haut, pour deux individus. Évidemment, ce sont des suggestions minimales de bien-être, plus le cadre de vie sera spacieux, plus vos oiseaux auront des possibilités d'exploration et d'activité physique, ce qui favorisera leur épanouissement et leur bonne santé. Volière d'extérieur plusieurs individus : L 3 x l 2 x H 2 m Volière d'extérieur plusieurs individus : L 5,3 x l 4,3 x H 3,3 m Volière d'extérieur plusieurs individus : L 6 x l 3 x H 2 m Volière d'extérieur plusieurs individus : L 6,4 x l 3,4 x H 2,6 m Sources photos : colony-perroquet.fr Wanimo Zooplus Google Les perroquets du monde Pour des volières alu : http://www.pbb.fr/fr/cadre01.htm http://www.voliere-aluminium.be/ http://www.fermedebeaumont.com/logement-amenagement-voliere-c-52_437.html http://www.colony-perroquet.fr/
  8. Bonsoir, Le mieux comme le dit Christiane c'est de leur permettre plusieurs heures de vol dans la maison, avec un aire de jeu dédié
  9. Pour ma part, je suis loin d'encourager ( au contraire) des pratiques si elles sont maltraitantes et/ou irrespectueuses du bien être des individus concernés, à court ou long terme. En outre, je ne suis pas indifférente au sort et au souffrances d'autrui (au contraire, elles m'affligent au plus profond de moi), que ce soit les animaux humains ou les animaux non humains. Je rêve d'un monde ou aucune vie animale n'est massacrée gratuitement et sans nécessité. je rêve d'une vie sans racisme, sans sexisme, sans spécisme, sans génocide. Cependant, il m'est parfois plus sage de m'abstenir de toute réaction plutôt que d'être inutilement virulente (parce qu'à la vue de certains propos ou comportements, il est parfois difficile de ne pas perdre son sans froid).
  10. L'effritement du tube, c'est soit lui qui le génère (c'est une forme de picage, il détruit ses plumes à force de les lisser te les mâchouiller), soit c'est une pathologie, certaines maladies engendrent des dé-générations du plumage.
  11. Les cages sont petites et pourraient ne pas l'aider à entretenir son plumage, mais tu dis qu'ils sont de sortie toute la journée, donc ça ne devrait pas être la cause. Sur tes dernières photos, on voit carrément la plume qui s'effrite. et sur celle des plumes tombées, on voit des traces de surlissage. Ton oiseau ne serait pas en train de faire du picace par hasard ? Le picage : Syndrôme d'arrache de plumes ou picage Le mieux serait d'aller consulter un vétérinaire spécialisé, pour être certain qu'il n'y a pas de pathologie, ou d'infection (bactéries, virus, ou parasites). En écartant les causes pathologiques on sera déjà rassuré, et on pourra tabler sur le comportement ou l'environnement. Problèmes de plumage : maladies, hémorragies, picage
  12. Bonjour, tu fais bien de nous donner tous ces détails, plus on en a, mieux c'est pour comprendre. Moi, je tenterai d'aller consulter le véto qui a les compétence,s même s'il n'est pas aimable au téléphone. il peut te réserver une bonne surprise. Et même s'il reste mal-aimable (j'ai horreur de ça), il aura toujours l'expertise et pourra vérifier que c'est bien une carence en iode dont souffre ta perruche (il pourrait diagnostiquer une toute autre pathologie qui sait?), et pourra vérifier que tu as le bon Lugol, et te donner la prescription. Avec ça, si c'est bien ce problème, elle devrait rapidement aller mieux.
  13. Bonjour, Il nous faudra un descriptif complet de son alimentation, une photo de l'oiseau corps entier, une photo de sa plume de queue, et une photo de son cage et de son espace de vie, pour analyser les causes possibles.
  14. Bonjour MonicaDum, comment cela s'est passé ?
  15. Pour l'avoir vécu, si sont état ne s'améliore pas, si elle ne progresse pas, et même que cela s'aggrave, emmène là rapidement, et suite à ma confirmation du vétérinaire, fais-là endormir. Malheureusement, malgré tout ce que tu as fais (ce qui est génial, je suis heureuse de lire tes démarches) elle a de très faibles chance de survie, et je sais à quel point elle doit souffrir... Bon courage !
  16. Je suis de tout coeur avec toi Marie, je sais ce que c'est, ça fait vraiment mal au coeur, alors je t'enlace fort et je te soutien dans ce choix
  17. Il est certain que ça n'est pas si facile, entre bien-être de nos oiseaux, bien-être des futurs individus qui vont naitre, mais aussi l'éthique dans tout ça, et puis surtout, qui sommes nous pour décider de la vie ou de la mort (ou la non-vie) ?
  18. Ce que l'on (la politique du forum) en pense dans le fond... Dans le cadre captif actuel, il est préférable d'adopter des oiseaux de seconde mains auprès d'associations afin de leur offrir une seconde chance, plutôt que d'adopter auprès d'animaleries et éleveurs, qui véhiculent des pratiques et un manque d'éthique que nous ne recommandons pas. Quant à la reproduction dans nos foyers, il existe une réelle problématique. On ne peut se contenter de dire "je ne ferai pas reproduire mes oiseaux, au vu de a situation actuelle des animaux captifs et du taux volumineux d'abandons". Pourquoi ne pas pouvoir se satisfaire d'un propos aussi simple ? Ceci, parce que nos oiseaux, contrairement aux chiens, chats, et quelques rongeurs, sont des animaux hautement grégaires, sociaux, et instinctifs. Ils ne sont en rien "domestiqués", cela reste des animaux au patrimoine génétique qui les renvoie idéalement à une vie libre, et "sauvage". Pour parvenir en captivité au bien-être maximisé de nos oiseaux (psittacidés), il faut répondre à la complexité de leurs besoins, ce qui comporte, une vie grégaire, et donc la possibilité d'avoir des congénères et un partenaire avec lequel s'appareiller. C'est maintenant que le problème s'accentue. Ils doivent bénéficier de cette possibilité. Cependant, la conséquence en est, avec les conditions de détentions qui sont maximisés (alimentation complète, espace de vie, enrichissement de l'environnement, liberté, etc.), nos perruches et perroquets tendent par conséquent à répondre à leurs besoins instinctifs et naturels, dont : la reproduction. Ils subissent les montées hormonales et un conditionnement instinctif tel, qu'ils sont portés à des périodes régulières de reproduction, périodes qui ne sauraient être évitées de par les montées hormonales et les comportements que cela induit : parades, régurgitations, recherche d'un site de nidification, accouplements, couvaison, nourrissage des petits et apprentissages. Une fois ces comportements instinctifs engrangés, il n'est pas aisé de faire passer nos oiseaux à autre chose qu'à ces comportements reproducteurs. Malgré le fait que nous ne souhaitons pas faire reproduire (majoritairement) nos oiseaux, et quelques soit nos raisons (l'avenir des vies données, la garantie de leur bien-être), nous sommes confrontés à d'inévitables problèmes : Si nous empêchons nos oiseaux d'avoir la possibilité d'avoir des congénères, pour éviter tout appareillement, c'est de la pure maltraitance et négation de leurs besoins primaires. Si nous respectons leurs besoins, et qu'ils ont des congénères, mais qu'on n'enrichit pas trop l'environnement, qu'on inhibe tout ce qui incite environnementalement à la reproduction, de sorte à ne pas les inciter, ils peuvent être frustrés, car de toute façon ils subissent des perturbations (montées) hormonales. Elles pourront les pousser auquel cas, à l'agressivité (L'agressivité chez le perroquet élevé à la main), la territorialité (Territorialité chez le perroquet et la perruche) et le picage (Syndrome d’arrachage de plumes). Si nous n'offrons pas de nid alors que les oiseaux sont en période de reproduction, cela n'est pas suffisant pour ne pas les inciter à pondre. La femelle peut pondre au fond de cage, ou dans un coin aménagé. Et pire encore, elle peut faire une Rétention d'oeuf, et prolapsus cloacal, souffrir, et mourir (comme ma Fifi). Si nous nous confrontons à une ponte, malgré nos précautions (ce qui arrive également régulièrement), que faire ? Quant est-il d'un cœur qui bat dès le troisième jour ? Supprimer l’œuf avec l'embryon développé reviendrait à supprimer la vie, ça n'est pas plus respectueux. La stérilisation n'est pas envisageable de par la complexité et le risque de mort entre 20 et 60% pour une intervention aussi invasive sur de tels oiseaux. Tu l'auras compris, la problématique est multiple. Aujourd'hui, la meilleure réponse que nous avons trouvé, pour ne pas frustrer ou inhiber les besoins instinctifs et naturels de nos oiseaux, c'est de leur offrir la possibilité de s'appareiller, d'avoir une période de reproduction, avec accouplements, parades, régurgitations, recherche d'un nid, préparations et couvaison. Cela répond à leurs besoins ,et permet lors de la couvaison, la diminution des hormones sexuelles, ce qui laisse place à la prolactine, qui inhibe les comportements reproducteurs. Il va de soi que dès la ponte, alors que les œufs ne sont pas encore incubés (il n'y a aucun développement embryonnaire), nous les retirons pour en mettre des factices (ou bouillis). La couvaison est un simulacre, qui cependant répond pleinement aux paramètres biologiques et aux comportements instinctifs hormonaux de nos oiseaux. Par conséquent, leur épanouissement est optimisé, pour leur bien-être. Quant à ceux qui choisissent de laisser faire la vie, ils ont leurs propres raisons et propres convictions. Il faut s'avouer qu'il n'y a rien de plus magnifique et et fascinant. Cependant, cela ramène à certaines responsabilités quant au bien-être des individus futurs, que chacun est libre de décider de leur sort. C'est bien sûr, sur ce dernier point, que c'est dommageable sur long terme, dans le cadre captif, au vu des contraintes et de la réalité, nous sommes d'accord. Enfin, idéalement, pour permettre le plein épanouissement à ces oiseaux instinctifs que sont nos perruches et perroquets, et afin de répondre à la complexité de leurs besoins, il faudrait ne jamais les avoir fait captifs.
  19. Quand j'ai prise cette photo, je ne savais pas que ce serait la dernière...
  20. Une bonne continuation à Perruche Bleue
  21. Je suis sincèrement désolé pour toi Laurence
  22. Si jamais tu tenais à faire naitre, un jour, dans des mois ou des années, des oisillons, pour le plaisir de ton couple et de votre famille (car il faut se l'avouer, en dehors de tout problème, c'est absolument merveilleux), je pourrais potentiellement adopter un duo. De préférence deux mâles, pour éviter un second traumatisme de la perte d'un individu qui m'est cher à cause d'un foutu prolapsus. Cependant, il faut savoir qu'elles ne seront pas en liberté comme chez toi, puisque tant que j'ai un rat, elles sont en volière. Ensuite seulement elles vivront avec moi, libres. Après, l'environnement, tu le connais. Et bien sûr, visites à volontés.
  23. L'apprivoisement par l'apprentissage Le renforcement positif chez la perruche et le perroquet (Watson, de chez La pie bavarde) Le conditionnement opérant (aussi appelé conditionnement instrumental ou apprentissage skinnerien) est un concept du béhaviorisme. L'apprentissage skinnerien repose sur deux éléments, le renforcement et la punition, pouvant chacun être soit positif soit négatif. Pour le bien-être de nos oiseaux et pour la meilleure façon de les apprivoiser, nous nous intéressons uniquement à un conditionnement opérant, ce sera le renforcement positif. Le renforcement positif est une méthode que l’on utilise pour créer, maintenir et/ou induire des conduites adaptées. Le « renforcement positif » est également nommé « l’entraînement à la récompense ». Il consiste à présenter un stimulus recherché et apprécié de l'oiseau, quand il accomplit un comportement désiré, et ceci dans le but de le maintenir ou d'augmenter la fréquence de ce comportement. Pour réussir cet exercice et tout ce qu'il représente, il faut que vous ayez acquis la confiance de votre oiseau, expliqué dans ce post : La familiarisation et l'apprivoisement de l'oiseau Pour réaliser un exercice de renforcement positif, il vous faut : une commande auditive (« monte », « viens », « descend ») et/ou visuel (vous exécutez avec votre main un geste précis par exercice). un lien (pont, signal identifié par l'oiseau): il va lui indiquer que son action est conforme, et ce sera le lien entre l'action et la récompense. Cela peut être un clicker, (le clicker training) un bruit de bouche précis, un sifflement ou un mot (« bien », « bravo »). la cible : c'est l'objet ou l'endroit que l'oiseau doit toucher avec une partie de son corps (avec son bec ou sa patte). les renforçateurs : ce sont des récompenses apportés à l'oiseau en reconnaissance de son action, pour qu'il augmente la fréquence de ce comportement. > Renforçateur primaire : il répond directement à un besoin essentiel de l'individu. Ex: Nourriture (friandise convoitée) > Renforçateur secondaire : C'est un renforçateur par un certain apprentissage fait au préalable. Ex: Jouet, félicitations, grattouilles. Le renforcement positif va vous permettre d'apprendre à votre oiseau de : monter sur la main, et descendre rentrer dans sa cage et en sortir rentrer et sortir de la cage de transport échanger avec les autres oiseaux sans comportements agressifs revenir vers vous à distance quand vous le demandez (rappel) toucher une cible faire un signe de la tête oui ou non L’entraîner aux soins vétérinaires ou « medical training » > lui couper les griffe > le peser sur une balance > le manipuler de haut en bas pour l'observation régulière > lui faire prendre ses médicaments Etc ! Certains exercices sont acquis en quelques séances à peine, alors que d'autres nécessiteront des jours et semaines d’entraînement et de répétitions ; cela dépend beaucoup des individus. De l'action recherchée à la récompense Dans les tous premiers exercices d'apprivoisement, il va falloir faire comprendre à votre oiseau le rapport entre le lien et la récompense. Il faudra lui donner le lien (cliquer, siffler, ou dire « bien »), et lui proposer immédiatement la récompense. Après quelques essais il associera aisément le lien et la récompense. Reste plus qu'à associer son action, au lien... Et cela, grâce au ciblage ! Le ciblage Enseignez à son oiseau de diriger une partie de son corps ( bec, ou patte) vers une cible donnée (main, baguette, objet) améliore l'efficacité de vos séances d'entrainement. L'oiseau associera convenablement son action à la récompense. Prenez des friandises qu'il convoite au cœur de votre main et montrez lui, il va venir la déguster. Ensuite, refermez délicatement votre poing sous ses yeux, qu'il comprenne bien que le poing recouvre l'objet de sa convoitise. Il va revenir vers vous, pour une autre friandise. Quand il s'approchera, attendez qu'il touche votre poing du bout du bec pour faire le lien (cliquez ou faites un bruit) et offre-lui immédiatement une friandise. Ensuite, vous n'avez plus qu'à éloigner légèrement votre poing de lui, afin qu'il doive se déplacer, puis le suivre et obtenir la gourmandise. Une fois qu'il avance vers le poing et touche du bec, donnez le lien et renforcez avec la friandise. Vous y êtes, il cible ! Monter sur la main sur commande Dans les débuts, leurrez-le avec une friandise. Tenez un morceau visible de ce qu'il aime Vous lui communiquez une commande précise pour qu'il monte sur la main, comme « monte sur la main ». Au moment où il fait le mouvement de progression, faites le lien et récompensez-le. Allez-y étape par étape : S'il monte sur votre main, émettez le signal et récompensez le vivement S'il ne monte pas, vous pouvez positionner votre main droite à plat, entre votre main gauche et l'oiseau. Il devra monter sur votre main droite pour obtenir la friandise sur la main gauche. Dès qu'il avance d'un pas, faites le lien et récompensez-le. Dès qu'il montera sur la main droite, du bout d'une patte, faites le lien et récompensez-le. Positionnez votre main droite comme un perchoir, de sorte, qu'il se perche réellement dessus, et récompensez le. Ne le leurrez plus de la main gauche, faites la commande directement et positionnez votre main. Il va grimper suite à votre demande sans avoir la récompense sous le nez. Récompensez-le. (Harvey de chez Margaux) Si vous voyez votre oiseau se fixer au perchoir, baisser la tête, vous fixer la main, le plumage ébouriffé et la pupille dilatée, c'est qu'il n'est pas réceptif, et vous risquez la morsure. Retirez vous, laissez-le s'apaiser, vous reviendrez plus tard pour recommencer l'exercice. Vous pouvez adapter cet exercice à d'autres apprentissages que vous pouvez faire avec votre oiseau, comme le fait de rentrer et sortir de la cage (se référer à la liste ci-dessus). Il suffit d'adapter la technique du renforcement positif au comportement souhaité, avec le même procéder : donner une commande précise, observer chaque amélioration, faire le lien et les récompenser. Sources : Barbara Heidenreich David MCFarland Johanne Vaillancourt Remy Chauvin Rosemary Low
  24. Marie, es-tu sûr de pouvoir faire adopter des oiseaux qui sont nés chez toi, y ont grandit, s'y ont épanouis, et dont tu as suivis l'évolution et dont tu t'y es attaché durant tout ce temps ?
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