Snake House11

Merci pour le compliment... non je ne fais pas de formations. Les seules formations que j'ai animé jusqu'à maintenant étaient des stages de formation pompiers dans des casernes des villes où j'habitais avant , sous tutelle de mon ancienne DSV... et une présentation à l'AFTB sur Ophionyssus natricis, il y a quelques années, avant que l'association ne soit dissoute. Mais si un jour je m'y met, je vous tiendrai informé. A mon avis, administrativement, suivant le type de formation proposé, ça doit encore être un long chemin pour avoir le formulaire, ça doit ressembler à ça:

Si il y a des acariens, effectivement, you are the winner!

Attention, je n'ai pas dis que toutes les espèces ont besoin d'hiverner! D'ailleurs, certaines espèces comme le Python regius n'en a pas besoin puisqu'il est originaire d'une zone équatoriale, ou les températures sont relativement stables, mais où les saisons sont rythmées par les précipitations... Chez d'autres espèces, il n'est pas nécessaire de baisser les températures en journée... une simple baisse progressive des températures nocturnes durant deux mois en hivers suffit amplement. D'ailleurs, curieusement, cette technique fonctionne également très bien chez le Python regius afin de stimuler l'ovogenèse et la spermatogenèse. Et puis il y a des espèces qui doivent être plongées véritablement en repos. Pour cela, il faut y aller progressivement. Commencer à baisser les températures lorsque le tube digestif est vide, et coupler une diminution du cycle d'éclairage, jusqu'à plonger l'animal dans le noir total, au frais... et le sortir progressivement de la même manière. Pour trouver la meilleur façon de procéder, il ne suffit pas d'aller sur le terrain et prendre les températures et l'hygrométrie tout au long de l'année... D'ailleurs il n'est même pas nécessaire d'aller sur le terrain pour avoir ces informations. Il faut également tenir compte des micro-climats où le serpent se cache. Une donné trop souvent oublié, et peut connu, c'est également le comportement que le serpent adopte. Ainsi, Morelia spilota spilota n'entre pas en repos léthargique durant l'hiver là où il vit. Il va adopter un comportement de pompe à chaleur dès qu'il en a l'occasion. D'autres espèces vivant dans des endroits où les conditions sont parfois extrêmes pour des animaux ectothermes (autre exemple: Morelia boeleni).

Deux serpents... c'est gérable! C'est plus pour le décors que c'est un peu coton. Tout dépend des terras que tu as. Si ce sont des terrariums en verre ou en plastique, ça va... Si c'est des terra en bois, c'est plus délicat.

Sinon, tu les sort du bol avec un crochet... tu récupères les deux bols, et tu regardes si il y des acariens (petits points noir) dedans! Comme ça, pas de croc!

31°C au point chaud? Ou dans tout le terra!? Si tes températures sont bonnes, et que ça ne vient pas d'un coup de chaud , je te conseillerai de faire glisser tes serpents dans un linge blanc humide, et de vérifier qu'il n'y ait pas de points noir qui se retrouvent sur le linge. Ou tout simplement regarder si il n'y a pas des points noir dans l'eau, en surface et/ou dans le fond du bol.

Chez certaines espèces, c'est fortement conseillé sous peine de diviser par trois leur espérance de vie. Et, chez certaines espèces, afin de ne pas épuiser l'organisme. Ce n'est pas tellement qu'il reste à prouver, ou qu'il paraitrait ... ce principe ne s'applique évidemment pas à toutes les espèces. En effet, de nombreux reptiles ont leur cycle qui est rythmé par les précipitations, bien plus que par des fluctuations thermiques... mais il y des cas, prouvés, où en maintenant l'espèce à la même température toute l'année, on flingue la bête en 5 ans, alors que son espérance de vie, en la maintenant correctement, dépasse les 30 ans. Un exemple concret: Morelia spilota spilota qui meurt de DPS entre 5 et 8 ans, si maintenu au chaud toute l'année... et pourtant, cette espèce n'hiverne pas. Mais la baisse de température est essentielle.

Ca peut-être un signe de présence de parasites externes (acariens)... ou bien il fait trop chaud dans le terra...

Il faut impérativement éviter les produits à base de perméthrine. Le mieux pour éviter les moustiques dans la maison, c'est encore de poser des moustiquaires aux fenêtre durant la période. Ou d'utiliser des répulsifs pour la peau. Mais la moustiquaire est ce qu'il y a de plus efficace. Il parait que les plantes citronnelles devant les fenêtres fonctionnent pas mal. Mais si on ouvre les fenêtres en soirée, et qu'on allume les lumières, la citronnelle ne repoussera pas beaucoup.

On ne peut que répondre a ta question. Si la réponse ne correspond pas à ce que tu avais prévu, malheureusement on ne peut pas faire grand chose de plus! S'agissant de deux femelles (si tu es sur et certain que le sexage est bon), c'est moins problématique qu'avec un couple ou deux mâles. Sauf cas exceptionnel (période d'ovulation très courte chez certaines espèces), il est grandement conseillé 1 terra= 1 serpent. Le Python regius étant une espèce relativement timide, j'aurai tendance à conseiller de commencer avec un petit contenant (bac ou terra) afin que le petit se sente en sécurité... ou alors, si il est logé dans un grand terra, il faut lui fournir plusieurs cachettes suffisamment petites pour qu'il puisse se cacher, se sentir en sécurité. Exemple de taille de bac pour juvéniles (avec cachette improvisé sous sopalin):

Une quarantaine, en ce qui concerne les ophidiens, ne dure pas 40 jours. La quarantaine a pour but d'isoler un ou plusieurs spécimens afin d'écarter les risques de contagions d'éventuelles maladies. Si on regarde de plus plus près les différentes maladies les plus dangereuses chez les ophidiens en captivité (je ne parle même pas de l'import), et surtout leur temps d'incubation, on arrive entre 4 et 6 mois (sauf pour les virus IBD qui peuvent rester asymptômatique durant plusieurs années). 40 jours, ce n'est même pas suffisant pour détecter une invasion de parasite externe (Ophionyssus natricis= acarien des serpents). Les risques d'Ophiophagie accidentelle (canibalisme entrainant la mort des deux serpents) ne sera pas écarté après 40 jours, même si ce genre de situation est très rare.

Bonjour, Oui, c'est possible... mais pour des raisons de prophylaxie sanitaire, en général on conseil de loger un serpent par terrarium. Si par exemple une selle douteuse est retrouvé dans le terrarium, il est difficile de savoir de qui elle vient... et si l'un des deux Pythons est malade (maladie virale ou parasitaire), il y aura une grande probabilité que le deuxième soit contaminé. En gros, c'est une mauvaise idée de mettre tous ses oeufs dans le même panier. Il faut également rappeler (même si les cas sont relativement rares), que des cas d'ophiophagie accidentelles (c'est à dire non spécifique à l'espèce) ont été observé. Voir photos:

L'intensité du symptôme peut être plus ou moins importante. Si la tête part vers l'arrière, c'est une encéphalite. Le mouvement (ou position) tête qui part vers l'arrière n'est pas un comportement moteur normal. Plus le serpent est stressé, plus il va le faire. Le fait qu'il le face moins peut être lié a une baisse du stress. Une légère baisse de température peut également calmer les mouvements car des températures plus basses ralentissent le métabolisme du serpent. Par exemple, les Pythons regius spider chez qui ont voit bien la tare du wobble partent dans tous les sens lors du nourrissage, lorsqu'il fait chaud, lorsqu'une femelle lâche des phéromones dans la pièce (pour les mâles)... en gros, dès qu'il sont excités par quelque-chose. Mais au calme, avec des températures légèrement moins élevées (toujours dans la TMP) on arrive à grandement atténuer la manifestation de la tare. - Ce spécimen a-t-il été traité avec une molécule chimique contre les acariens récemment ( par toi, ou par l'ancien propriétaire d'où il vient) ? - Est-il tombé lors d'une manipulation, ou peut-être un élément du décore qui serait tombé dessus dans le terra?!? - Comment a-t-il été transporté jusque chez toi (envoi? Boite de transport chauffé? Et chauffé à quelle température? par quel moyen? bouillotte correctement fixée? chaufferette? faisait-il chaud dehors lors du transport?) ? - Comme c'est la saison, utilises-tu de l'anti-moustique chez toi en ce moment, et sous quelle forme (diffuseur? Spray? autre...). Ou peut-être un produit contre les insectes sous forme de plaques? Tous les renseignements que tu peux rassembler sur la qualité de l'air (travaux peinture), les produits utilisés proches ou en contacte directe avec ce spécimen (désinfectants mal rincés), la qualité du transport (une éventuelle hyper-thermie en arrivant chez toi)... tout ceci peut aider à trouver une piste. C'est ce que le véto te demandera, donc autant commencer à y réfléchir et écrire tout de suite une liste que tu te gardes au chaud pour une éventuelle future consultation si les symptômes persistent.

Fais une vidéo éventuellement...

Un test plus simple et plus fiable que le retournement (dos/ventre), pour vérifier la présence (ou non) d'encéphalite: -En accrochant le serpent par la queue à votre doigt (ou bras pour gros serpent), et en laissant pendre le corps vers le bas, le serpent doit pouvoir remonter jusqu'à son support (donc votre doigt ou bras) sans que sa tête parte vers l'arrière, en spirale. Exemple d'une encéphalite visible avec ce test: Ce test peut être couplé au test de retournement avant un achat, ou lorsque vous avez un doute sur un comportement moteur qui vous semble louche. Attention avec le test de retournement. Certaines espèces adoptent cette position (sur le dos) pour feindre d'être mort. C'est un système de défense. Il est donc possible de mal interpréter ce test dans certains cas.

Merci pour ces infos!

Ca c'est au véto de te dire. C'est là que s'arrête mes compétences en la matière!

Ne te prend pas plus la tête que nécessaire Rapta... Penses en tout premier lieu a ta propre santé... La consultation, je ne sais plus trop combien c'est... et puis il me semble que ça varie d'un véto à l'autre. Pour les tests, il est possible de faire une biopsie des glandes amygdale, ce qui donne une idée, mais il faut s'avoir que ce test ne peut que confirmer l'IBD, pas l'écarter, car les faux négatifs sont légions. Donc pas fiable. Pour le moment, ne t'inquiètes pas outre mesure. Simplement isole ton spécimen et garde une prophylaxie sanitaire simple mais efficace. L'IBD n'est pas volatile, donc si tu n'as pas d'acariens, et que tu te désinfectes bien les mains, utilises une seule éponge pour nettoyer le matériel de ce spécimen, etc... il n'y a aucune raison pour s'inquiéter d'une éventuelle contamination. Je te confirme qu'en cas d'IBD, il n'y a aucun traitement, et que l'euthanasie est grandement recommandé. Mais nous n'en sommes pas là, et n'y seront peut-être jamais! Je comprend ton inquiétude... mais pour le moment nous sommes face à une encéphalite, dont nous ignorons l'origine. Ne précipitons pas les choses.

Un autre élément qui a son importance, même si la question n'est pas posé ici... Je déconseille fortement de donner à un autre serpent une proie ayant été refusé et en contacte avec un premier spécimen (et tout ce qui qui se trouve dans son terra). Encore plus dans une période de quarantaine ( quarantaine = entre 4 à 6 mois pour les Pythons et plus d'un an chez les Boas). Il est préférable de jeter la proie, plutôt que de prendre un risque de contamination (contamination croisé) si le premier spécimen venait à manifester une quelconque maladie qu'il incubait.

Si il s'agissait de Morelia spilota de mutation Jaguar, alors c'est qu'il s'agissait de la tare connue sous le nom de "wobble" indissociable de la mutation Jaguar. On retrouve la même tare chez le regius avec la mutation Spider. Si il s'agissait d'autre type de Morelia, et que les symptômes ont complètement disparus , c'est que la cause était autre que virale (toxique, ou parfois un coup de chaud durant le transport qui peut provoquer ce genre de troubles) Les symptômes de l'IBD sont multiples, s'expriment a différentes intensités, et surtout semblent évoluer avec le temps. Il y a encore cinq ou six ans, ont disait que les Boas étaient les seuls à pouvoir être porteurs asymptomatiques du virus (a l'époque ont pensait qu'il s'agissait d'un seul et unique virus), et qu'ils le déclenchaient dans les deux ans maximum après avoir été infecté. Aujourd'hui, nous savons qu'il n'y a pas un mais plusieurs virus à l'origine de l'IBD... Que les Pythons aussi peuvent être porteurs asymptomatique de l'IBD, et que certains Boas sont restés plus de cinq ans après contamination sans déclarer la maladie. De plus, il y a quelques années, ont disait que les Pythons déclaraient la maladie dans les deux mois après contamination, et qu'ils étaient immédiatement victime d'encéphalite... alors que chez le Boa constrictor, l'encéphalite était accompagné de régurgitations et autre problèmes digestifs... Ce n'est plus vrai aujourd'hui. Le trouble du retournement est observable lorsque l'encéphale est hautement contaminé, pas dès le début. Ca commence par les symptômes que tu décris (tête qui part vers l'arrière de temps en temps). un véto me disait que parfois, le serpent a simplement le tête incliné sur le coté lors du début de l'infection. On ne connait que très peu l'évolution de la maladie... combien de temps faut-il pour que l'animal en décède, etc... En réalité, peu de recherches ont été faites dans ce sens. Ce que l'on sait, c'est que les virus (retrovirus, mais plus récemment aussi un arenavirus) sont principalement transmis par contacte entre animaux (transmission horizontale), et par ophionyssus natricis. La transmission verticale (de la mère aux bébés) a été mise en évidence chez les espèces vivipares, et plus récemment chez les espèces ovipares (Chang et Jacobson dans un résumé récent). J'ai lu pas mal de débat sur le sujet, concernant les symptômes. Le plus récent était sur FB, venant d'un pro qui expliquait à son client que ça ne pouvait pas être ça si l'animal pouvait se retourner lorsqu'on le plaçait sur le dos, même si il avait la tête qui partait en spirale. Sauf que c'est complètement faux. Il suffit de s'adresser à un véto qui a vu passer plusieurs cas d'IBD, et ils vous expliquera que plus on pense connaitre cette maladie, et plus on réalise qu'elle se manifeste sous différentes formes, mais la tête qui part vers l'arrière est incontestablement un symptôme alarmant (sauf tare wobble). Attention, je ne dis pas que ton serpent est atteint d'IBD, et je te souhaite de tout coeur que ça ne soit pas le cas... mais n'écartes pas cette possibilité par rapport a ce que tu vas trouver sur le net! Très peu de personnes savent de quoi elles parlent lorsque ça touche à ce sujet... car comme expliqué plus haut, ce qui était vrai il y a quelques années ne l'est plus du tout aujourd'hui. Il y a une ancien chercheur qui se trouve sur un autre forum dédié aux regius... son pseudo est Terminatal. Lui sait parfaitement de quoi il parle, puisqu'il a pratiqué pas mal d'analyses pour dépister cette pathologie (et bien d'autres virus). En dehors de cette référence, je t'invite a prendre contacte avec un véto reptiles (pas véto NAC, mais véto Reptiles) afin qu'il t'explique la procédure. J'insiste sur le fait qu'une encéphalite n'est pas systématiquement le résultat d'une IBD. Il faut d'abord éliminer les autres causes possibles. Mais, concernant la prophylaxie sanitaire, on protège comme si c'était une IBD jusqu'à ce que le doute soit écarté.

Pas avec ce symptôme. Il s'agit d'une encéphalite. Elle peut avoir divers origines: -Traumatique -Bactérienne -Toxique -Ou encore virale (IBD) Lorsqu'on est face à ce type de symptôme, on se protège contre la pire des éventualités, c'est à dire la cause virale (IBD). La première chose à faire est donc de placer le spécimen en quarantaine et d'instaurer (ou plutôt de maintenir) un protocole stricte en évitant tout contacte directe ou indirecte entre l'animal (ou son matériel) et les autres animaux( reptiles). La deuxième chose à faire est de prendre rendez-vous rapidement avec un vétérinaire spécialisé en reptiles afin qu'il puisse trouver l'origine de l'encéphalite. Il va procéder par élimination. Lorsqu'on est face à ce type de symptômes, je conseil de ne plus faire entrer ou sortir d'animaux. Si il s'agit d'une cause virale, il est impératif de maintenir une quarantaine stricte de l'animal, mais également du cheptel.

Attends une semaine de plus. Laisser la nuit, oui ça peut marcher, mais avec du regius, j'aurai tendance à penser qu'une fois la proie froide il ne s'y intéressera pas d'avantage. En décongelant, en séchant correctement la proie, en la réchauffant, et enfin en la frottant sur un substrat de rongeur souillé, on présente une proie identique en tout à point à du fraichement tué... C'est juste une question d'habitude pour arriver à ce résultat, mais c'est possible. Ensuite, il est préférable d'agir la nuit, dans le noir. Il faut également masquer sa chaleur corporelle en s'arrangeant pour ne pas perturber le serpent durant le nourrissage. Il ne faut pas présenter la proie juste devant le rostre du regius, mais au contraire, titiller sa curiosité à l'autre bout du bac... Le laisser venir en imitant les mouvement d'un rongeur au loin. Lorsque le regius s'approche pour "sentir" la proie, on le laisse faire quelques secondes, puis doucement on éloigne la proie. En générale, c'est lorsque la proie s'éloigne que le serpent attaque. Et dernier point... lorsqu'un Python regius pose problème pour le nourrissage, ce n'est pas une bonne idée de le changer de bac pour cette opération. En le changeant d'environnement, et en le manipulant, on sabote les quelques chances de réussite qu'on avait.

Une boite plastique avec quelques petits trous, à cheval sur un tapis thermostaté suffit a loger temporairement le spécimen supplémentaire, en attendant le deuxième terra. L'important est que le système anti-évasion soit infaillible... il en va de la réputation et du sérieux de toute la communauté terrariophile.

La peur injustifié fait toujours cet effet là... Mais rassures toi, elle touche tout le monde!

J'ai pas mieux comme réponse! Peut être qu'une image vaut mieux qu'un long discours: Voilà, entre autre, ce que tu risques (Ophiophagie = Cannibalisme) Le serpent ayant ingéré son congénère ne survit pas en général. Et je ne parle pas de l'aspect quarantaine qui, il faut le dire, est inexistant lorsqu'on maintient en groupe. Une bête tombe malade (ou était porteuse de maladie), la deuxième est contaminé. D'où l'expression: "Ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier!"