Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Snake House11

Membres
  • Compteur de contenus

    1 365
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Snake House11

  1. Oui c'est possible. Cela va dépendre de trois choses: 1- La température de ta pièce. Si la pièce est à 19°C, le chauffage devra apporté 11°C de plus, et donc il y a bien plus de risques que dans une pièce chauffée à 25°C où il faudra seulement 5 degrés de plus. 2- Le type de thermostat utilisé. Un thermostat Pulse-Proportional va adapter l'intensité afin de maintenir la température nécessaire de façon stable. Alors que les thermostat classique balancent le max de jus et lorsque la température est atteinte il se coupe, puis il repart et fait le yoyo à longueur de temps. Avec un Pulse-Proportional il y a donc moins de risque de déformation du plastique. 3- Défault de fabrication: C'est très rare mais ça peut arriver. J'ai eu le cas sur un 150/70/50 qui était déformé dès l'achat... Nicolas me l'a changé tout de suite. Il est donc préférable de jeter un coup d'oeil tout de suite. Ces terras sont extrêmement solides, mais ça reste du plastique, pas du béton...
  2. Du plastique (sac du substrat) dans le micro-ondes, si il n'est pas faire pour cet usage, je déconseille fortement. Les oeufs d'acarien ne sont pas volatiles. Mais ils peuvent effectivement être transférés par frottement de vêtements, au même titre que des larves, des protonymphes, des deutonymphe et des adultes. Ce n'est pas dans les narine qu'il faut regarder, mais dans les plis naturels du serpent. Pour voir dans les plis, il faut tirer, soulever, écarter, le tout délicatement afin de vérifier dans trois principaux recoins: 1- Dans le pli de la lunette des yeux... Pour cela, il faut pratiquer une contention et avec un doigt, tirer délicatement la peau sur le pourtour de l'oeil. 2-Sous le menton... contention et avec deux doigts on écarte la peau élastique sous le menton. 3- Sous le cloac, avec un ongle on soulève doucement l'écaille cloacale. Mais le plus simple reste encore de faire glisser son serpent trois ou quatre fois dans un linge blanc humide en exerçant une légère pression, et de vérifier si il n'y a rien dans le linge. D'après la description faite au dessus, c'est une préparation de mue (elle est même un peu rose à certains endroits). Sur les serpent de couleur claire, l'hyper-vascularisation causé par la tension de la peau durant le début d'une mue est identifiable par une couleur rosé, souvent observé sur la face ventrale du serpent.
  3. C'est la question qu'on se pose juste au dessus justement!
  4. Bien que ce ne soit pas très ragoutant, c'est relativement instructif de mettre des gants en plastique, un masque chirurgicale, deux baguettes, et on regarde de quoi est fait une déjection de serpent. On y retrouve principalement des poiles... c'est d'ailleurs ce qui assure la consistance principale des selles, ce qui explique que les bébés nourris exclusivement au rosés font des selles très moles, limite liquides. On peut également y retrouver des petits os non digérés... des griffes, mais également des dents de serpent! ... Hé oui! lorsque le serpent frappe sa proie, ou durant l'ingestion, il n'est pas rare que ce dernier casse plusieurs dents. Ces dernières sont ingérées avec la proies, et se retrouvent dans les selles. Un cas d'envenimation fait d'ailleurs partie des petites anecdotes de Nicolas Hussard, concernant un propriétaire de venimeux solénoglyphe qui s'était piqué sur un crochet retrouvé dans les selles, et dont le doigt avait commencé à nécroser autour de la piqure après seulement quelques heures sans traitement.
  5. Ca c'est une question que je me suis également posé... Je n'ai pas de réponse la dessus. Personnellement je pense qu'il faut que ce soit le plus rapide possible, donc j'opterai pour le congélateur directement. Mais la question est légitime et intéressante!
  6. Honnêtement, je ne pense pas. C'est possible! mais pour arriver à ce type de conclusion, il faudrait avoir fait des tests en branchant des capteurs sur la partie du centre de la douleur de l'animal pendant la congélation... un cerveau de Boa adulte est gros comme une noisette, donc difficile techniquement parlant d'effectuer ce test. Surtout que nous parlons ici de petits animaux, bien loin d'un Boa adulte... donc cerveau bien plus petit. Un petit reptile va très rapidement s'endormir... La particularité des reptiles face à ce type d'euthanasie, c'est qu'ils ne produisent pas de chaleur et qu'en cas de froid, leur métabolisme va considérablement ralentir. Cela provoque une hibernation forcé et rapide... ce qui veut dire que le système nerveux va également se mettre en sommeil. Hors la douleur (une brulure par exemple), est transmise par le système nerveux. Si celui-ci est en sommeil, le message ne passe pas. J'ai également entendu pas mal de théories sur le sujet, mais lorsqu'on creuse un peu, on se rend compte que le peu d'études menées sur le sujet ne sont pas concluantes.
  7. Dans un premier temps, il est important de préciser que la décision doit être prise lorsqu'aucune autre alternative est envisageable. Lorsque l'animal souffre et qu'il s'agit d'une urgence... Sans quoi, c'est du domaine du véto. Le CO2 est contre-indiqué pour les reptiles, et plus particulièrement les ophidiens. En plus des brulures qu'il peut occasionner, les ophidiens peuvent rester en apnée pendant très longtemps. Donc ce système ne doit pas être envisagé pour les reptiles. La décapitation, de mon point de vu est barbare... ce qui n'enlève rien de son efficacité. Les gestes résiduels sont provoqués par le système nerveux encore actif. Mais l'activité cérébrale, y compris le centre de la douleur, est très rapidement mis sur off. Les mouvement nerveux résiduels peuvent paraître proches de mouvements naturels et non anarchiques (reptation, morsure...). Cela s'explique par le fait qu'un grand nombres de mouvements sont coordonnés par des arcs réflex gardés en mémoire dans l'ensemble du système nerveux moteur. De mon point de vu, la congélation est la méthode la plus "humaine" (après l'injection vétérinaire) lorsqu'il s'agit de reptiles de petites tailles. Leur métabolisme ectotherme et poïkilotherme les plonge dans un sommeil rapide, puis le coeur s'arrête. La douleur lors de la cristallisation du coeur me parait peut probable puisque ce dernier ne bat déjà plus bien avant ce phénomène. Tracy et David Barker traitent de ce sujet dans leur ouvrage (Ball Pythons) et explique que cette méthode (congélation) semble la plus humaine et la moins douloureuse en dehors de l'injection vétérinaire. Les animaux congelés sont d'ailleurs retrouvés en position de sommeil, lovés, sans aucun signe de souffrance ou d'agonie. Concernant les injections létales chez le vétérinaire, elles doivent se faire dans le coeur. Dans le cas de petits animaux, pas toujours facile de bien viser, donc encore moins lorsqu'il s'agit de vétos qui ne connaissent pas l'animal.
  8. Bonsoir, Petite erreur dans le titre... On parle de Boa constrictor et non pas constricteur. Très jolie spécimen. [url=https://servimg.com/view/17927799/664]
  9. Acte vétérinaire. retirer correctement un abcès chez un ophidien est très délicat. L'amalgame de pus est stocké dans une ou plusieurs coques, le tout attaché soit aux chaires, soit directement à l'os. Retirer un abcès est un acte chirurgicale qui est effectué par un vétérinaire et surtout pas par un particulier. Non seulement le risque de récidive est important si les coques ne sont pas intégralement retirées, mais si ces dernières sont en contacte avec l'os (ce qui est souvent le cas lors d'un abcès rostrale), il y a un risque important d'infection qui mène à la septicémie. Ce type d'acte nécessite plus qu'un scalpel... Il faut des outils bien spécifiques pour le curetage (cuillère de curetage) de quoi faire des points si l'ouverture est importante, etc... mais surtout, il nécessite les compétence requises. Chacun ses compétences. Les actes chirurgicaux ne sont pas du domaine du soigneur mais du véto. Concernant le sujet de départ: - Un tube d'Elugel - Un tube de pommade antibactérienne et cicatrisante de type Sulmidol (sur ordonnance) - Une bouteille de Frontline - Des gants plastique jetables - Une grosse loupe + lampe frontale - Du sérum physiologique - Un spéculum (ouvre bouche de taille adapté) - Un jeu de sondes de sexage + lubrifiant basique non spermicide. - Une boite de seringues (pas besoin des aiguilles)
  10. Les deux sont possibles. Si le serpent passe sont temps a tout retourner ou se placer sous le papier journal, alors en dessous. Si le serpent laisse sont substrat intacte et se contente de se placer dessus au point chaud, alors on déchire une petit ouverture dans le papier journal pour y glisser la sonde en surface, mais toujours en contacte avec le sol. Le plus important étant que la sonde ne puisse pas être délogée de l'emplacement où elle doit être, afin de remplir sont rôle... Une autre alternative consiste à placer la sonde sur le chauffage mais en dehors du bac. Ainsi il n'y a aucun risque qu'elle ne soit déplacée. On règle le thermostat, puis on prend la température dans les bacs... Ensuite, on règle le thermostat pour obtenir la bonne température dans le bac. Ainsi, le thermostat peut être réglé à 33°C alors qu'on aura 30°C dans les bac... mais ce n'est pas un problème puisque c'est la température dans le bac qui compte. Il est également possible d'utiliser un bac témoin. C'est à dire q'on sacrifie un bac dans lequel on ne met pas de locataire, avec la sonde fixé au dessus du chauffage dans ce bac vierge. Dans une pièce où il y a un brassage d'air (ventilateur) qui permet une répartition homogène du chauffage de la pièce, cela n'a pas réellement d'importance. Toutefois je conseil de placer la sonde au milieu du rack. Lorsque le rack est très haut, je conseil l'utilisation de deux thermostats. Un pour les bacs du bas et le deuxième pour ceux du haut. Comme indiqué dans la réponse à la première question, c'est la température dans les bacs qui compte. Il faut donc se fier à ces dernières. L'idéal est d'investir (une vingtaine d'Euros en moyenne) dans un thermomètre type pistolet infrarouge. Il en existe avec visé laser, ce qui est totalement superflux. Ce type de thermomètre permet une prise rapide et précise des températures, que ce soit sur une surface, température de pièce ou même température en surface de l'animal. De mon point de vu, c'est un outil indispensable et très abordable de nos jours. PS:
  11. Certains éleveurs et particuliers (dont je fais partie) ont déjà utilisé le système de boite noir pour le nourrissage de spécimens difficiles, le tout avec succès... donc pas tout à fait "n'importe nawak". Concernant l'univers professionnel, je ne dis pas que les pro ne cherchent pas la rentabilité... je dis que cela ne se fait pas au détriment de la santé des animaux dans les structures que j'ai cité... ce qui, tu en conviendras, n'est pas la même chose. De mémoire, Reptilis utilise des néon dans tous ces terra de la pièce où ils maintenait ses spilota adultes... Preuve qu'ils ne sont pas a une trentaine de néon près...
  12. En aucun cas nous ne parlons ici d'absence de lumière, ni d'absence de photo période. Nous parlons ici de l'éclairage ou de son absence dans le terrarium directement. Il est évident que le cycle jour/nuit est rythmé par la lumière de la pièce, que celle ci soit naturelle (fenêtres) ou artificielle (éclairage pièce). Je ne comprends pas en quoi avoir fait de sa passion son métier va à l'encontre du bien-être des animaux... Sérieusement, il faut arrêter les raisonnements bourrés d'amalgames et de préjugés du genre "Professionnels = profits au détriment de la santé des animaux". Si certains professionnels et amateurs fonctionnent effectivement avec ce type de motivations, ce n'est pas le cas de tous... C'est d'ailleurs pourquoi j'ai choisi avec soins les noms que j'ai cité, sachant qu'il s'agit justement de personnes qui n'hésitent pas a investir dans du matériel de haute qualité (et qui ne sont certainement pas à quelques néons et ampoules près) afin de maintenir au mieux leurs animaux... Mais surtout, il s'agit de personnes qui vivent leurs passion depuis très longtemps en continuant d'observer, d'innover, et de continuellement rechercher ce qui convient le mieux aux différentes espèces qu'ils maintiennent. Bien évidemment que c'est comparable! Les particuliers n'ont pas le monopole du "Bien faire". Loin de là même! Non seulement ce jugement sur la rentabilité qui passe avant le bien-être des animaux chez ces trois éleveurs est complètement faux , mais surtout, aucune étude, aucune observation en captivité, que ce soit sous forme d'article, d'observation vétérinaire, ou observation chez les pro comme chez les particuliers, ne prouvent que les ophidiens vivent mieux dans un terra éclairé de l'intérieur, que dans un terra éclairé par la lumière de la pièce.
  13. Je n'ai pourtant pas l'impression que mes animaux survivent, bien au contraire. Je ne pense pas non plus qu'il s'agisse de survie chez des personnes comme Nicolas Hussard ou chez les Barker... Ce sont les plus sérieux en la matière qui me viennent à l'esprit, mais il y en a bien d'autres, qui ont été des pionniers dans la maintenance en captivité dans leurs propre pays, et qui ont le recule nécessaire et une curiosité inébranlable qui fait qu'ils savent se remettre en question lorsque l'occasion se présente. Tout argument a ses limites... il est inutiles d'aller chercher des extrêmes puisque je ne prétends pas que toutes les méthodes sont bonnes à prendre, mais qu'il n'existe pas une seule et unique façon de bien faire. La dessus, je peu comprendre qu'on ne conseil pas un produit dont on est pas fan... mais si d'autres personnes l'utilisent avec succès depuis des années (Nicolas Hussard, Stephane Rossel, etc...) on peut aussi admettre que ce type de matériel n'est pas non plus contre-indiqué lorsqu'il est correctement utilisé avec certaines espèces. J'ai maintenu et reproduit du Boa constrictor, sans avoir le moindre problème de mues, ni de mort nés ou malformations, avec ce type de chauffage. La cachette situé sous la lampe céramique (sécurisé dans l'emplacement prévu pour ce type de chauffage sur les Herptek) permettait au Boa de choisir entre 32°C lové sur le toit de la cachète, 29°C dans la cachète, ou 25/26°C de l'autre coté du terra. Dans une pièce fraiche, j'aurai tendance à conseiller ce type de chauffage par lampe céramique (infra-rouge), du fait qu'elle chauffe l'air ambiant du terra, et pas uniquement la surface au sol. Les tapis chauffants sont mieux adaptés à une pièce réservée aux reptiles et chauffée en conséquence. Les plafonds chauffants sont une alternative intéressante, mais leur puissance reste limité et demande une certaine proximité pour être efficace... donc de préférence dans une pièce déjà bien chauffé également.
  14. Ampoules IR et lampe céramique, c'est la même chose. Les ampoules qui émettent une lumière rouge (uniquement causé par le verre rouge) ne sont pas des lampes IR (Infrarouge), puisque les IR ne sont pas visibles à l'oeil nu. Pour ce qui est de chauffer avec une lampe céramique (donc en Infrarouge) et utiliser la lumière du jour (fenêtre) pour le cycle jour/nuit... je ne sais pas si on est au top de la maintenance, mais pour avoir longtemps utiliser ce type de lampe, et ne pas utiliser de lumière additionnel, je sais qu'on est pas non plus dans une maintenance dégradé. On retombe toujours dans le même schéma... "ma manière de faire est mieux". Hors au file du temps, je me suis rendu compte qu'il y a bien des manières différentes de bien faire les choses. Avant d'avancer des certitudes, il est parfois bon d'avoir testé et validé (ou invalidé) l'argument que l'on défend. Et même là, il est sage de laisser une part à la possibilité que ce qui a échoué chez nous puisse fonctionner chez d'autres, peut-être à cause de petits détails qui nous auraient échappés. Je prend un exemple très simple sur l'utilisation des UV avec les ophidiens, qui a été diabolisé durant des années... Puis lorsqu'on regarde de plus près les dégâts liés à leurs utilisations, on remarque que : 1- l'animal ne pouvait pas se soustraire à cette lumière... 2- Cette même lumière était également l'unique source de chaleur pour se thermoréguler... 3- Le matériel de l'époque n'était pas celui d'aujourd'hui et balançait masse d'UV nocifs. Aujourd'hui, des gens comme Olivier Marquis (et bien d'autres) commencent à utiliser des UV intelligemment, et remarque l'aspect positif de ces derniers sur leurs animaux, sans aucun aspect négatif. Ce que je veux dire ici, c'est que tous ces faux débats sur... - Chauffer par le haut ou le bas - Nourrir dans le terra ou en dehors du terra - Utiliser un substrat "naturel" ou du papier journal - Maintenir en rack ou en terrarium ... tout ceci est une perte de temps qu'il serait préférable d'utiliser pour observer ses animaux, tester intelligemment, et faire ses propres conclusions. Les meilleurs ouvrages que j'ai lu sur la maintenance des ophidiens ont tous ce point commun... ils donnent tous une multitude de techniques de maintenance pour l'espèce. Même si les auteurs ont une préférence pour un type de substrat, éclairé ou non le terra, maintenir en rack ou en terrarium, etc... ils ont tous cette noblesse d'esprit de ne pas se fermer aux autre techniques et astuces utilisées chez d'autres personnes, qui fonctionnent tout aussi bien.
  15. Un repas tous les trois jours, même si c'est un petit repas, il y a effectivement un gros risque... celui de faire régurgiter le serpent. En envoyant une proie neuve dans l'estomac au moment même où l'estomac est le plus fragile lors de la digestion de la précédente (+3jours), on lui flingue l'appareil digestif. Le problème c'est que le regius est très tolérant en terme de digestion, donc les dégâts ne se voient pas tout de suite. C'est pour cela qu'il n'est pas rare de lire des post où certains adeptes du "power-feeding" conseillent de nourrir tous les 5 jours. Il s'agit en réalité de personnes qui ne voient en l'animal qu'une machine lucrative à reproduire qu'il faut rentabiliser au plus vite, et dont la croissance doit être la plus rapide possible. Si on fait cela avec du Boa, on voit tout de suite le résultat. S'en suit des régurgitations chroniques qui mènent en général l'animal a une mort certaine. On ne nourri jamais un Boidé à moins de 7 jours minimum d'intervalle entre chaque repas...
  16. Oui, tout a fait. Je pense qu'il faudra deux ans de plus pour ta femelle.
  17. Non. Ce sont des animaux originaires de zones équatoriales, donc où les saisons sont rytmées par les précipitations et non pas des changements de température. En hiver les serpents sentent les variations barométriques. Et j'alimente ceux qui souhaitent manger durant l'hiver, car certaines femelles profitent de cette période pour faire les réserves qu'elles n'ont pas encore afin de préparer l'ovulation.
  18. Oui elle est toujours vivante papireque... et elle mange d'elle même, sans aide maintenant. C'est une petite courageuse. Je ne suis pas un pro du gène caramel chez le regius, mais je me suis un peu renseigné depuis... Si on regarde les personnes qui n'ont pas de problèmes apparents avec le caramel (et là je parle de la partie visible de l'Iceberg, parce-qu'en général on nous montre le positif mais jamais le négatif)... on se rend compte rapidement que la consanguinité est fortement lié au problème. Sélectionner des individus sains, c'est un départ... mais si il sont consanguins, de mon point de vu ça n'a aucun intérêt. Concernant les Desert: Il semblerait que Stefan Broghammer ait eu une ponte viable sur une femelle Desert en 2013 ( il avait posté les photos sur son FB)... C'était juste avant la sortie de son bouquin, donc info a prendre avec prudence (coup de pub ou vérité?). Personnellement je ne tenterai pas de reproduire mes femelles... et je ne les céderai pas non plus à des personnes qui souhaiteraient les reproduire. De mon point de vu, ce serai les condamner a une mort certaine. Ce qu'il faut bien comprendre avec les femelles Desert, ce n'est pas qu'elles sont stériles, mais qu'elle meurent de rétention de slugs lorsqu'on tente de les reproduire. Malgré cette explication qui se vérifie relativement facilement chez de nombreuses personnes ayant tenté l'expérience, certaines personnes veulent tout de même accoupler leur femelle. Cette course à la "pseudo-notoriété" au détriment de la vie et de la santé de l'animal reste un grand mystère pour moi! Le changement de couleurs est normal avec l'âge... Rares sont les regius qui restent très colorés en prenant de l'âge. Chez certaines espèces c'est l'inverse... les petits sont moins colorés que les jeunes adultes (Morelia spilota cheynei 50/50... Python brongersmai...). En revanche, le paterne n'entre pas en ligne de compte chez le Desert. Même si certains spécimen n'ont pas de taches dans les ocelles, ce n'est pas le cas de la majorité des spécimens... Par contre, comme expliqué plus haut, cette mutation augmente considérablement le potentiel des autres mutations, car en les combinant, on nettoie et on éclairci le résultat final.
  19. L'avantage de faire une recherche dès l'arrivé du serpent, c'est qu'on évite que des femelles parasites pondes dans la boite ou dans le terra de quarantaine. En gros, on règle le problème à la source. Il est possible de se contenter de passer le serpent plusieurs fois dans un sopalin humide (si on a peur d'utiliser ce produit)... même si c'est moins efficace, ça peut également fonctionner.
  20. Pour les sub-adultes et les adultes je donne des proies qui font la moitié ou deux tiers du diamètre du brongersmai (breit ou curtus) au niveau le plus large. Le lendemain du repas, le dernier tiers du corps doit avoir un aspect rond.
  21. Je t'avouerai que le poids des proies est un des grands mystères de la terrario pour moi... J'y vais au feeling depuis toujours. Il y a une chose que j'ai remarqué au file du temps, c'est que le lendemain du nourrissage est bien plus parlant que le jour même. Certains spécimens semblent avoir encore faim après une proie, mais le lendemain l'envie est partie... Lorsque ce n'est pas le cas, il ne faut pas donner une proie le lendemain (ne pas envoyer une nouvelle proie dans le processus de digestion) mais se rappeler pour le prochain nourrissage qu'il faudra donner plus gros (ou réduire légèrement le temps entre les deux repas, ex: au lieu de deux semaines, on passe à 10 jour pour cette fois-ci). Je sais que pour les Blood (brongersmai et deux espèces cousines) il ne faut pas donner aussi gros que le diamètre du serpent (sauf pour les juv, mais à 10/15 jours d'intervalle). L'estomac est petit et très en arrière du corps (s'en souvenir lorsqu'on doit porter l'animal dans les trois jours qui suivent un repas, afin de ne pas appuyer sur l'estomac). Je ne suis pas non plus adepte de la régularité pour le nourrissage. Il m'arrive de réduire ou d'allonger l'intervalle entre les repas suivant les besoins de l'animal. Dans le milieu naturel, il existe des périodes d'abondance et des périodes de pénurie en ce qui concerne les proies. Le tout est de bien observer ses animaux et de réagir en fonction de ce qu'on constate. En période chaude, l'organisme des animaux est plus actif... ils ont donc faim. A l'approche de la période de reproduction les femelles adultes peuvent également avoir des périodes de fringale, justifiées par un besoin de réserve (si alimentés correctement et pas obèses) en vu d'une future ovulation. Les mâles eux ont la tête à autre chose, mais l'hyper-activité qu'ils déploient à la recherche d'une femelle peut également légitimé un besoin de calories. Bref, on en revient toujours au même principe... rien ne vaut une bonne observation accompagné d'une soif de comprendre comment l'animal fonctionne et pourquoi il agit ainsi!
  22. De mémoire ce ne sont pas les 2014 qui sont à 200€, mais des jeunes un peu plus vieux... Les het Albinos T+ sont également plus chers. Concernant les sauvetages... c'est à double tranchant: - Soit on fait une bonne action et effectivement on sauve la vie d'un animal en détresse... Parallèlement à cela on encourage ce type de pratique en donnant de l'argent (même si l'animal est bradé) à une personne qui l'a négligé, et qui est presque récompensé de son comportement irresponsable. - Soit l'animal est porteur d'une pathologie virale ou autre, et malgré le protocole de quarantaine on se retrouve avec tout un cheptel condamné. Un exemple simple... un spécimen porteur d'une Cryptosporidiose peut, malgré une quarantaine stricte, mettre en péril tout vos reptiles. C'est incurable. La javel n'a aucune action sur les spores de cette forme de coccidiose... le seul produit efficace est une solution formaldéhyde, en la laissant en contacte plus de 15mn avec les surfaces à traiter. Autant dire qu'une fois qu'on a fait entrer un animal porteur de ce type d'agent pathogène chez soit, on a déjà condamné une partie des animaux saints. Les risques de ramener une pathologie grave et extrêmement contagieuse augmente largement suivant deux facteurs... 1) L'endroit d'où vient l'animal... 2) L'état de l'animal. Le deuxième facteur est directement lié au premier... En prenant des animaux chez un éleveur ou un particulier qui pratique lui même la quarantaine pour tous les animaux qui entre chez lui, vous augmentez de manière significative l'efficacité de votre quarantaine, puisque cette dernière sera multiplié par deux... Reprenons maintenant l'exemple de l'achat en bourse. Vous réservez un animal chez une personne sérieuse, et vous passez chercher ce spécimen en bourse. Vous avez donc pris des dispositions pour augmenter le potentiel sécurité santé de l'animal, en choisissant une source sérieuse... Maintenant vous vous livrez a un sauvetage d'une bête en piètre état sur un bord de table... On est donc à l'opposé du schéma précédant... Plus encore, lors du transport je suppose que les deux animaux se retrouvent dans la même caisse isotherme! Le fait d'avoir choisi un éleveur sérieux pour prendre le premier spécimen n'a donc plus aucun sens. Mais admettons que vous ayez deux caisses isotherme... une fois arrivé en quarantaine, les deux animaux sont placés dans la même pièce, certainement à proximité l'un de l'autre (sauf si vous avez plusieurs pièces quarantaine). On se retrouve une fois plus avec une prophylaxie illogique qui va mettre en péril la santé du spécimen acheté chez l'éleveur sérieux.
  23. Voici un passage d'un post que j'avais fais sur l'utilisation du Frontline, concernant le "préventif"... Lorsque vous avez un nouvel arrivant, et que vous le placez en quarantaine, nous vous conseillons de le placer sur un substrat blanc type alèse ou sopalin, sans eau, et de passer avec un coton tige imbibé de Frontline sur le pourtour des yeux, sous le cloac, et sous le menton (perso je fais aussi le long du cou)... attendez quelques heures puis vérifiez qu'il n'y ait rien au sol, inspectez le serpent sous tous les angles, faites le glisser dans un sopalin humide et vérifiez si le sopalin reste blanc, sans points noir... Vous n'avez plus qu'a rincer (doucher) le serpent à l'eau tiède, puis ajoutez un bol d'eau et vous êtes ainsi sur à 99% qu'il n'est pas porteur de parasite externe.
  24. Oui, c'est tout à fait exacte... c'est d'ailleurs pour cela qu'en bourse, le gros des ventes est déjà fait à l'avance, et les gens viennent simplement retirer ce qu'il ont déjà réservé et parfois payé...
  25. Très belles morphologie sur tes bêtes aaren... Voilà a quoi doit ressembler la croissance et la morphologie de brong qui sont alimentés correctement.
×
×
  • Créer...