Michel23
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Est-ce que tu as lu l'article de FERUS ? Cela ne fait rie, au contrire si plusieurs personnes le cite... extrait du "réglement" JURY : vos propositions seront examinées par un jury, composé tout simplement du conseil d’administration de FERUS. Pour entrer sur la liste noire (ou grise, c’est le jury qui répartira), un "candidat" que vous proposerez devra recevoir au moins cinq opinions favorables à cette inscription de la part des membres du jury. Si une ou plusieurs opinions divergent, il faudra que deux tiers au moins des votants soient pour l’inscription sur l’une des listes. Donc MATRAQUAGE TOUS AZIMUTS C'est pas de la modération (la couleur) :rire: :sors:
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Liste grise liste noire de FERUS
Michel23 a répondu à un(e) sujet de Michel23 dans Menaces sur la Biodiversité
c'est vrai que Monsieur Giraud, n'est pas un anti-loup primaire comme les autres. C'est vrai qu'a l'époque des coclusions de la commission loup, il les a combattu ainsi que ceux qui les proposaient Il est vrai que j'aurai pu éviter de le citer. Mais il fait parti de l'ANEM et dans la bataille... je ne suis laissé emporté...mais pour faire parti des listes grise et noire il faut avoir plein de mauvais critères et Mr Giraud ne les obtiendra surement pas -
Réchauffement, ski, canons et DD
Michel23 a répondu à un(e) sujet de Ugatza dans Réchauffement Climatique
Une petite goutte de plus qui peut remplir la coupe de la prise de > conscience et faire un peu pour l'avenir ! > Le1er février 2007, dans toute la France : > > Participez à la plus grande mobilisation > > des citoyens contre le Changement Climatique ! > > L'Alliance pour la Planète (groupement national d'associations > environnementales) lance un appel simple à tous les citoyens, 5 minutes > de répit pour la planète : tout le monde éteint ses veilles et lumières > le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00. Il ne s'agit pas d'économiser > 5 minutes d'électricité uniquement ce jour-là, mais d'attirer > l'attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage > d'énergie et l'urgence de passer à l'action ! 5 minutes de répit pour > la > planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera > aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un > sujet qui doit peser dans le débat politique. > > Pourquoi le 1er février ? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau > rapport du groupe d'experts climatiques des Nations Unies. Cet > événement > aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de > braquer les projecteurs sur l'urgence de la situation climatique > mondiale. > > Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique > et politique, moins de trois mois avant l'élection présidentielle! > > Faites circuler au maximum cet appel autour de vous et dans tous vos > réseaux ! Faites-le aussi apparaître sur votre site Internet et dans > vos > news letters. > > Contact/ information : Cyrielle, Les Amis de la Terre : 01 48 51 18 95. -
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Un nouveau pas de franchi dans l'escalade !!! Denis Dupérier le tueur du loup des Bauges du mois de juillet 2005 a été relaxé en appel… !! Ce jugement risque désormais de faire jurisprudence dans ce genre d’affaire…voilà ce qu’a conclu le tribunal : « La mise à mort de l’animal a été la dernière et la seule ressource possible à disposition du prévenu, pour échapper à la gravité du danger résultant de l’attaque du prédateur à l’encontre de son troupeau… » «l’état de nécessité parfaitement caractérisé» dans la situation de Denis Dupérier, qui croyait avoir affaire à un chien errant et se trouvait dans un secteur de la Savoie où la présence du loup était officiellement démentie. » Le tribunal juge aussi que ce coup de feu opéré en dehors de la législation en vigueur de « coup de feu de neutralisation opéré par le berger pour protéger son troupeau voire sa propre vie». « Cette situation avait, sans contestation possible un caractère menaçant à l’encontre des biens du berger, à savoir son troupeau constituant sa seule richesse, cette notion de protection des biens apparaissant expressément dans le texte de l’article 122-7 du code pénal ». Je ne veux pas mettre la partialité du tribunal en cause, mais à l’approche des élections….qu’est ce qu’un loup !!!
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Personnellement je ne crois pas qu’il y ait une taille standard pour le territoire d’une meute. Tout d’abord, et sans a priori on peut affirmer qu’il est de plusieurs centaines de km², la dessus tout le monde est d’accord. En général on s’accorde a dire en moyenne 250 km². Mais je pense, et cela n’engage que moi, que la grandeur du territoire dépend de nombreux facteurs : - Tout d’abord la taille de la meute qui peut varier, suivant les pays bien sûr, du simple couple a la douzaine d’individus (des meutes beaucoup plus importantes ont pu être observées pas en France je te rassure…La taille de la meute peut être variable d’une année sur l’autre. Les principaux facteurs de cette « variabilté» sont la mortalité et les dispersions. Les Omégas décidant de quitter la meute (ils le décident en général entre 9 et 36 mois) et peuvent a leur tour espérer fonder un territoire. - La nourriture fait aussi parti des données qui entrent en jeu pour la superficie du territoire, si les loups trouvent les proies en abondance a un endroit donné ils limiteront leurs déplacements. - Le choix du territoire se fait aussi en fonction de pas mal de critères : la tranquillité du lieu ou sera établie la tanière (en général une zone boisée), la proximité d’un point d’eau, et bien sûr l’abondance de la nourriture. - Entre aussi en jeu la capacité de la meute à défendre son territoire, car d’autres meutes vont chercher en fonction des critères ci-dessus essayer de grignoter sur les territoires des autres… Donc au minimum 250 km², d'accord avec Leis, mais cela peut être plus…suivant l’organisation de la meute. Même en france, dans l'arc Alpin
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Réchauffement, ski, canons et DD
Michel23 a répondu à un(e) sujet de Ugatza dans Réchauffement Climatique
la connerie humaine n'a pas de limite !!!! Extrait d'un article d'un quotidien Rhône-Alpin Robert Moënne-Loccoz, directeur de l’école de ski. "Car le phénomène ne date pas d’hier et a toutes les chances de se reproduire." « Des Noëls comme ça, franchement, on en voit beaucoup et depuis longtemps », reprend Robert Moënne-Moccoz : « durant l’hiver 63-64, on a pas eu de neige du tout. J’étais directeur de l’école de ski du Prarion à l’époque et nous n’avons pu skier qu’au col des Saisies…» Février devra être bon Rien de nouveau sous le soleil, donc ? « Le réchauffement climatique, je n’y crois pas, c’est juste un cycle » appuie le directeur de l’école de ski. Pierre Chardon, qui effectue quotidiennement des relevés météo au Mont-Saxonnex, tempère : « C’est peut-être difficile à mesurer d’une année sur l’autre, mais dans l’ensemble, l’enneigement a diminué. Je me souviens d’hivers à six mois de neige, alors qu’aujourd’hui on a beaucoup plus de variations de température ainsi qu’une alternance accrue de neige et de pluie. » Ne trouvez-vous pas les propos du premier complètement incohérents ? Il n'y croit pas mais le phénomène se reproduit souvent depuis 1963 et a toutes les chances de se reproduire dixit se Monsieur -
FERUS va donc publier une liste noire et une liste grise des ennemis des grands prédateurs. C’est vous, adhérents, amis, sympathisants, simples passants sur notre site qui proposerez des noms. Les listes seront affichées sur le site, reliées vers les sites d’ONG amies, diffusées auprès des médias. Elle seront régulièrement mise à jour selon les modalités qui suivent. PROPOSITIONS : elles émanent de tout le monde. Elles doivent être envoyées par mail à l’adresse suivante : elections@ours-loup-lynx.info. Il faut donner un nom de député sortant, de candidat déjà déclaré, de candidat probable aux prochaines législatives. Même si un "sortant" dit qu’il ne se représentera pas, il faut le mettre, ne serait-ce que pour interroger son "héritier". Il faut ensuite citer le motif, avec à l’appui des faits publics, ou des écrits et des déclarations publics et vérifiables. Pour plus de renseignements consulter le site : http://ours-loup-lynx.info/spip.php?article862 Et comme je n'ai rien à cacher voici ma liste de nominés : François De Villierscandidat à l’élection Présidentielle : « Je suis pour la France rurale, alors que les bobos et les technos passent leur temps à vouloir réintroduire le loup et l'ours je pense qu'il vaudrait mieux réintroduire des paysans !" ». Un point qu'il a en commun avec le président du conseil général ariégeois, mais dont il semblerait que ce soit bien le seul» (lors d’une visite en Ariège) Les parlementaires suivantset les explications qui vont avec : · Louis BESSON, Maire de Chambéry · Augustin BONREPAUX, député de l'Ariège nous a pas surpris en demandant la suppression de la quasi totalité des crédits affectés à la protection de l’ours (2,3 millions, soit en gros 4 centimes d’euro par Français...). Et toutes ses prises de positions contre les grands prédateurs…(il y en a trop…) · Michel BOUVARD, député de la Savoie - Notre amendement 311 tend à instituer des zones d’exclusion des prédateurs dans les zones de montagne traditionnellement dédiées au pastoralisme. Les mesures annoncées par le précédent ministre de l’environnement ont finalement été promulguées mais elles se limitent à la possibilité de tirer un loup dans chaque département du sud des Alpes, soit quatre en tout, alors que l’espèce prolifère. Une telle décision est en retrait de celles prises sous la législature précédente, obtenues notamment grâce à l’insistance de MM. Bonrepaux et Glavany. · Jean BRIANE, député honoraire de l'Aveyron · François BROTTES, député de l'Isère · Jean FAURE, sénateur de l'Isère · Jean-Louis IDIART, député de la Haute-Garonne · Pierre JARLIER, sénateur du Cantal · Didier MIGAUD, député de l’Isère · Patrick OLLIER, député des Hauts-de-Seine · Jean-Marie BINETRUY, député du Doubs · Joël GIRAUD, député des Hautes-Alpes · Jean LAUNAY, député du Lot a qui l’on peut rajouter : " Pour avoir une compréhension affinée des problèmes posés et mieux saisir la détresse des éleveurs il convient en plus des bêtes tuées ou blessées par le prédateur - qui, rappelons-le ne tue pas pour manger- de prendre en compte les nombreux avortements subis par les brebis et l'allongement fréquent la période d'agnelage, le stress ou encore l'amaigrissement des animaux ". débat assemblée nationale commission loup. · Henri NAYROU, député de l’Ariège · Jean LASSALLE, député des Pyrénées-Atlantiques qui nous a gratifié d’une belle analyse : " Pour avoir une compréhension affinée des problèmes posés et mieux saisir la détresse des éleveurs il convient en plus des bêtes tuées ou blessées par le prédateur - qui, rappelons-le ne tue pas pour manger- de prendre en compte les nombreux avortements subis par les brebis et l'allongement fréquent la période d'agnelage, le stress ou encore l'amaigrissement des animaux ". débat assemblée nationale commission loup. Pour sa gestion désastreuse de l’IPBH et l’ensemble de son œuvre. · Pascal TERRASSE, député de l’Ardèche · Christian ESTROSI, ministre délégué à l'Aménagement du territoire, président du conseil général des Alpes-Maritimes qui a aussi déclaré : "Tout un faisceau d'événements accrédite la thèse d'une réintroduction artificielle à commencer par l'absence totale du loup entre Gênes et les Alpes Maritimes alors que la thèse officielle fait état d'une provenance des Abruzzes en Italie. Aucune trace de sa présence entre le parc des Abruzzes et le Mercantour pourtant de plusieurs centaines de kilomètres." " Vous connaissez la cause des larmes et de la détresse de tant de nos éleveurs et d'habitants de ces zones de montagne au cours de ces dix dernières années : la présence du loup. Aucune des mesures prises n'a permis de mettre fin à ce drame humain ". Débat a l’assemblée nationale commission loup · Daniel SPAGNOU, député des Alpes de Haute-Provence : "Nous constatons une multiplication des attaques depuis deux mois, avec l'arrivée des moutons dans les pâturages. Nous sommes envahis. Les éleveurs sont en situation d'urgence Il faut que les bergers, lorsqu'ils voient les loups attaquer leur troupeau, puissent tirer sur le prédateur" a indiqué à l'AFP le député-maire de Sisteron. Tous membres du Bureau de l’Association nationale de élus de montagne pour la rédaction de la Motion adoptée par les élus de la montagne, lors de leur 22ème congrès à Ax-les-Thermes (Ariège), 27 octobre 2006 : EN MONTAGNE, LA FAUNE SAUVAGE DOIT SE GERER AVEC LES MASSIFS · Henriette Martinez : qui s’affiche avec les éleveurs du Dévoluy pour qui réclament que la France propose le déclassement du loup de la Convention de Berne d’ici la fin de l’année. Le 29 novembre dernier, lors de la réunion annuelle de la Convention de Berne qui établit les bases de conservation des espèces, la Suisse a demandé à déclasser le loup de l’annexe II en annexe III ce qui reviendrait à diminuer sa protection. Henriette MARTINEZ s’étonne auprès du Ministre de l’Ecologie que la France n’ait pas soutenu cette proposition compte tenu des ravages de ce prédateur dans nos zones d’élevage et demande instamment à Serge LEPELTIER de rallier cette position lors de la prochaine réunion annuelle de la Convention de Berne en 2005 puisque l’Assemblée à décidé de reporter cette mesure d’un an. La députée souhaite également que l’ensemble des éleveurs européens fassent pression sur leur Gouvernement afin que d’obtenir le déclassement du loup l’année prochaine. A vos claviers....
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Pour tranquilliser Loulou qui pense, que nous ne croyons pas que les constats fait en majorité par les gardes des parcs du Mercantour et de l’ONCFS avant 2000, étaient fait sérieusement – Extraits des bulletins loup de ces années… Participation aux constats 1998 Sur les 390 constats réalisés, 198 (51 %° ont été établis par les services de garderie de l’O.N.C., 187 (48 %) par les Parcs nationaux et Réserves naturelles, 3 par la louveterie (0, 5 %), 2 (0,5 %). Des correspondants d’autres organismes ont participé à des constats. La contribution des divers organismes est variable selon les départements. La participation des services de garderie de l’O.N.C. varie de 39 % (103 constats) dans les Alpes-Maritimes à 85 % (22 constats) en Savoie ; celles des parcs nationaux et réserves naturelles varie de 4 % (1 constat) en Savoie à 61 % (158 constats) dans les Alpes-Maritimes. Le devenir des excréments et poils collectés Les excréments et poils récoltés par les correspondants hors 06 sont temporairement stockés dans un congélateur départemental, vidé à intervalle régulier par les animateurs du réseau. Ces derniers établissent, en accord avec la DDAF, la liste des échantillons pour lesquels une identification fiable par analyse génétique est requise. Ils les transmettent alors au laboratoire de P. Taberlet qui effectue trois séries d’analyses par an, à période fixes. Les excréments collectés serviront également pour les études en cours sur la dynamique du processus de recolonisation et le régime alimentaire. A propos des fiches ….. Ne pas oublier S.V.P. : (1) de remplir et transmettre une fiche pour chaque indice recueilli, y compris les excréments récoltés sur les lieux de constat et les restes partiels de dépouilles d’ongulés sauvages (2) de joindre une carte de localisation à chaque fiche indice (3) de ne mettre qu’un excrément par sac de récolte et de l’identifier de façon complète sur le sac (département, date, commune, récolteur, lieu-dit et N° d’ordre). Voilà une chose…de rétablie…mais oui Loulou on ne doute pas un seul instant du sérieux des prélèvements effectués en ces temps là….ni des congélateurs d’ailleurs…avec les sandwichs des gardes…côtoyant « certains prélèvements »… Nous avons beaucoup discuté hier soir, sur le régime alimentaire des loups (et autres choses très intéressantes... sur le nouveau chat…venez nous rejoindre…on y apprend plein de choses très instructives) Je voulais vous livrer quelques réflexions qui me sont venues.. 1.5. Sensibilité des résultats du régime alimentaire à l’analyse génétique Afin dévaluer l’utilité des analyses génétiques, nous avons comparé les résultats du régime pour des crottes d’origine diverses (toutes celles collectées depuis 1994) et qui avaient été attribuées, à tort ou à raison, au loup et d’autres exclusivement lupines (celles collectées depuis 1999). Une différence significative a ainsi pu être mise en évidence. Nous avons notamment observé une surestimation de l’ordre de 4 % de la part des ongulés domestiques lorsque les excréments ne sont pas exclusivement lupins. Les résultats sont donc biaisés si l’on ne se sert pas de la génétique pour déterminer l’origine des fèces. Sachant qu’il reste un stock non négligeable de fèces non analysé, pour les années avant 2000. Ces crottes ont été attribuées à canis lupus (à tort ou a raison) comme le dit l’étude. En 1998 :1 208 victimes ont été officiellement attribuées au loup, 1093 en 1999. L’étude faite par Olivier, nous indique qu’il y a eu surestimation de la part des ongulés domestiques et que donc les résultats sont biaisés du fait de ces non analyses. D’ou une question qui coule de source, quelle est réellement la part du mouton dans le régime alimentaire du loup ? Et les chiffres avancés par l’ONCFS sur le nombre de victimes réelles du loup, est-il le bon ? Il apparaît qu’il est assez difficile d’avancer des chiffres précis. Marie-Lazarine Poulle, une biologiste qui effectue le suivi du loup, a déterminé en 1997 que dans le Mercantour la part des grands ongulés (sauvages ou domestiques) est de 90%, les 10% restant étant des petits mammifères, reptiles, fruits. Sur les 90%, la part respective sauvages/domestiques varie dans l'année. Philippe Huet, journaliste, nous signale que selon l'étude de M.L. Poulle publiée dans "Terre et Vie", vol. 52, 1997, la part des ongulés domestiques dans le total des ongulés représente 0% au printemps, 50% en été, 22% en automne et 4% en hiver. En Roya et Vésubie, les troupeaux sont présents même en hiver. Il y a des éleveurs qui jouent le jeu des mesures de protection et qui n'ont pas d'attaques, il y en a d'autres qui sont des chasseurs de primes (je ne fais pas l'amalgame entre les deux, nous dit-il) et qui laissent les troupeaux à la limite de la neige en plein hiver, donc forcément c'est du pain béni pour le loup, il va au plus facile. Ci-dessous les conclusions de Olivier dans son rapport « bulletin loup » Décembre 2006 : Le mouflon s’est maintenu à des taux assez faibles sur les trois dernières années de l’étude, tandis que le chamois est resté une espèce de choix. Les autres types de proies (marmotte, mustélidés, …) sont restées, quant à elles, assez anecdotiques. Par ailleurs, les espèces domestiques ont été peu prédatées en 1995 et en 1996 (mais les données sont faibles pour ces années), puis, pendant deux ans, elles l’ont été plus fortement pour atteindre environ 22 % du régime alimentaire et enfin se stabiliser aux alentours de 12,5 % de 1999 à 2002. On peut s’apercevoir que les données fournies sont assez semblables (pour cause non ?) la moyenne pondérée établie par M-L Poulle est de 21,05 % d’animaux domestiques entrant dans l’alimentation du loup en 1997, Olivier annonce 22 % pour la même période, donc par déduction je pense que le chiffre annoncé de 12,5 % par Olivier pour 2002 est parfaitement fiable. On peut donc déduire, en tenant compte du fait de la forte augmentation de la population lupine (le nombre de victimes est passée à 2899 en 2006 pour 1208 en 1998) donc bien qu’il y ait eu une progression sensible du nombre de prédateurs, la part des ongulés domestique a chuté de 10 % dans le régime alimentaire de Canis Lupus. Mais cela ne répond qu’a ma première interrogation….Quid des chiffres réels de la prédation ?? Plus, moins…? Les éleveurs trichent-ils ? On serait tenté de le penser vu les derniers procès qui ont été intentés par la préfecture des Alpes Maritimes envers certains tricheurs… ! Et qui ont abouti à la suppression des indemnités de prédation !! Et cela qui nous amène tout naturellement a commenter les chapitres suivants de l’étude faite par Olivier : 2.3. Effets meutes Nous nous sommes intéressé aux relations pouvant exister entre le régime alimentaire du loup et la taille minimale de meute sur les zones de présence permanente - la taille des meutes étant estimée durant les hivers par la méthode de suivi des pistes dans la neige. Nous avons remarqué que les individus isolés avaient tendance à prélever davantage d’animaux domestiques que ceux qui étaient regroupés en meute. Plus la taille minimale de meute augmente et plus la part des ongulés domestiques semble diminuer dans le régime alimentaire du loup. Drine a eu une très bonne remarque en posant la question qui est de savoir si le prélèvement d’un ou plusieurs animaux au sein d’une même meute n’avait pas, compte tenu des éléments énoncés ci-dessus, l’effet contraire à celui recherché ? C’est à dire la meute étant affaiblie, la prédation se retournera plus facilement sur le cheptel domestique…D’après l’étude effectuée, il semblerait que le réponse soit positive… Et il serait peut-être très intéressant de peaufiner une étude en ce sens là ! Je vous suis tout ouie...c'est ce qui a terminé la discution hier non ? les "ouies"... :sors:
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Voila un exemple de l'utilisation des colliers émetteurs... . Ce qui permet de faire des relevés très précis sur les déplacements, pas pour permettre aux touristes de les photographier : Sur les 10 années de suivi génétique de la population française, 13 animaux ont été identifiés à plusieurs endroitsdifférents (tableau 1 et figure 3), permettantde les classer dans la catégoriede disperseurs. Les ouvements les plus caractéristiques sont celuid’une femelle partie du Mercantour (Alpes Maritimes) pour aller s’installerdans les Monges (Alpes de Haute Provence)via le massif intermédiaire des3 Evéchés (Alpes de Haute-Provence). Nous observons aussi lacolonisation du massif du Queyras et du Béal-Traversier à partir de 2 animauxvenus de la Vésubie en 1997 et 1998. La plus grande distance de dispersionrelevée est celle d’un mâle détecté en 1997 et 1998 dans le Mercantour(Vésubie) pour s’installer dans le massif de Belledonne depuis 1999(Isère) avec une distance linéaire de 157 km. Le loup tué à Allevard-38, en 2000 était en Vanoise en 1999. Les mouvements des individus détectésdans les différents secteurs du Mercantourà partir de la Vésubie-Tinée(premier site de colonisation français) explique bien l’histoire de colonisation des secteurs par bond (dans l’ordre) de la Roya, de la Haute Tinée, puis de la moyenne Tinée. Quelques animaux ont observé des tentatives de dispersion (explorations) pour revenir dans leur meute d’appartenance (G77, G60, G71). Aucun des animaux identifiés dans le Vercors (Drôme-Isère) au travers de leurs excréments n’a été détecté les années précédentes sur un autre secteur en France, de même qu’à Canjuers (Var) ou dans les Pyrénées. L’analyse des degrés de parenté est ici nécessaire pour relever la dispersion de jeunes dont les parents ourraient être localisés récédemment sur un autre site (animal qui serait né dans ce secteur). Les cartes couleurs des mouvements de dispersion sont disponibles sur le site www.loup.environnement.gouv.fr. Christophe DUCHAMP Cet extrait est tiré du bulletion loup N° 11 de juin 2004 , on peut comprendre ici l'intérêt de le pose de colliers emetteurs...pour comprendre les déplacements du loup, sa colonisation, la création de nouvelles meutes et donc prevoir la proctection des troupeaux et par contre-coup la protection de canis lupus, mais comme mes arguments n'ont pas l'air de convaincre certains.... Je ne suis pas pour la pose de colliers emetteurs dans le but de permettre "aux Parisiens ou Bretons ou Belges" de pouvoir venir dans le Mercantour photographier le loup dans la nature, comme on peut le faire dans les parcs...ou alors je me suis mal expliqué sur mon combat...
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Dans le cade de la Lettre d'information de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage - Gestion adaptative de la population de loup en France : du monitoring à l’évaluation des possibilités de prélèvements Contexte de la démarche : Depuis la première observation confirmée en France en 1992, le loup colonise essentiellement l’arc alpin du sud vers le nord. Composée en 2005 de 14 meutes, ainsi que de zones de présence stabilisée et d’individus en dispersion, cette population s’accroît actuellement d’environ 10 à 30 % selon les années, que ce soit sur le plan numérique ou spatial (Figure 1). Cette expansion engendre inévitablement des interactions avec les activités humaines, principalement l’activité pastorale extensive. Le retour du loup a été accompagné par la mise en oeuvre de deux programmes techniques Life successifs (Poulle et al., 2000 ; Duchamp et al., 2003), ainsi que des réflexions issues des travaux d’une commission d’enquête parlementaire (Assemblée Nationale, 2003). Les analyses alors disponibles ont conduit l’État à élaborer un document cadre intitulé « Plan d’Action Loup 2004-2008 », basé sur le principe de la conciliation d’un développement contrôlé de la population de loup avec un accompagnement de la filière de l’élevage face aux contraintes induites par sa présence. Ce contrôle est subordonné à la possibilité de mise en oeuvre des clauses dérogatoires au statut de protection intégrale de l’espèce telles que définies par l’Article 16 de la Directive Habitat (Conseil de l’Europe, 1992). Parmi ces clauses, figure la nécessité de ne pas nuire au « statut de conservation favorable » de l’espèce. La notion de « favorable » est reliée, selon l’article 1 de cette Directive, à une évolution positive en matière de viabilité démographique, et à l’évolution de l’aire de répartition. Les données de terrain recueillies par le réseau « Grands Carnivores » animé par l’ONCFS servent donc de base à l’évaluation de ce statut de conservation. Les expertises ainsi fournies constituent un des éléments de l’élaboration de l’action de l’État en matière de quotas de prélèvements de loups, et sont mises à jour annuellement dans le cadre plus général d’une stratégie de gestion adaptative. La Suite => ICI
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Avant de te mettre en colère, lis les posts précedents,.... Ce n'est pas parce qu'un loup aura un collier avec une balise qu'il se laissera approcher, va crapahuter peu dans la montagne, au lieu des allées des parcs...tu comprendras peut-étre, mon pauvre didzou... Mais à chacun ses idées, la pose des colliers émetteurs c'est normalement fait pour étudier et comprendre le comportement du loup dans la nature et ainsi je dis bien peut-être à condition que tout le monde joue le jeu, favoriser son expansion, mais pas dans les parcs... Et ainsi avec de la patience et du courage, car il en faut du corage pour passer plus d'une semaine entre 1500 et 2000 m et se payer tous les dénivelés... tu pourras en photographier dans la nature sans collier emetteur, puisqu'ils seront plus nombreux...
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Au sujet du maintient de la biodiversité dans les montagnes grâce aux éleveurs. Détiens-tu vraiment la vérité,Dollo, lorsque tu nous surines cela à longueur de post ? Petit rappel (par un soi-disant néophyte...) de ce que devrait être le métier de berger. Car toi tu es incapable de nous le dire...et on verra que tout est lié...et il ne faut 3 pages pour en parler... La Protection des estives Le berger est indispensable (à l’heure actuelle, il n’y en pas beaucoup des bergers, surtout dans le Pyrénées) pour conduire le troupeau là où il doit être et pour maintenir à terme la productivité et la biodiversité de son estive. Pour cela le berger doit : - équilibrer l'offre et la demande en fourrage à toutes les altitudes ; - faire pâturer assez tôt les zones basses pour avoir une bonne repousse à l'automne (début pâture = début de la floraison des rhododendrons); - faire pâturer le haut de l'alpage tardivement et durant une courte période. En août seulement au-dessus de 2300 m et dès le 6 septembre, descendre à l'étage sub-alpin; - Le parcage de nuit peut causer de graves dommages à la végétation. Le berger choisit de préférence les zones déjà sur engraissées et les utilise tant qu'il n'y a pas de problèmes sanitaires. Il déplace régulièrement les parcs de nuit et les utilise une à trois fois au maximum pour éviter l'apparition d'une végétation de reposoir. - A chaque estive son plan spécifique. (Croyez-vous que cela soit vraiment respecté ?) Déjà, jusqu’à présent, tout au moins très récemment on ne pouvait pas vraiment dire qu’il y avait un berger pour garder le troupeau. Ce n’était qu ‘une ou deux visites par semaine… De ce fait, on peut conclure que les modifications d’usage, dans le temps, des estives ont notoirement modifié la biodiversité de certaines zones, et l’on peut remarquer les points suivants : – Dans les quartiers bas qui devraient être pâturés en Juillet, le paysage a tendance à se refermer en raison d’une sous-utilisation sinon d’un abandon de ces zones qui, trop éloignées pour les locaux et trop précoces pour les éleveurs transhumants, ont beaucoup perdu de leur attrait. – Dans les quartiers pâturés en août, les crêtes et les cimes, notamment, demeurent extrêmement fragiles et vulnérables. Les alpages non gardés en sont ici d’autant plus affectés. En effet, la tendance naturelle des brebis est de monter vers les cimes : elles séjournent alors sur les crêtes (zones, souvent, de lithosol et de mode thermique) où croît une végétation fragile qui ne supporte ni le piétinement ni un pâturage trop insistant. Le maintien des facteurs anthropiques, soit la présence d’un nombre suffisant de bergers expérimentés, est à ce titre décisif pour le maintien de la biodiversité. Et c’est là que l’on peut s’apercevoir que ce n’est pas du tout le cas ; et que sur certains pâturages il y a de réels problèmes de biodiversité (proliférations de queyrel ou de nard9). Pourquoi ? Car les règles énumérées ci-dessus ne sont pas respectées ! A cause du loup, à cause de l’ours ? Non !! Alors pourquoi ? Car les pratiques pastorales des anciens bergers n’ont pu se transmettre, du moins en totalité. Les nouveaux bergers ont souvent été amenés à mettre au point dans l’urgence, des savoir-faire spécifiques, non transmis, mais néanmoins indispensables pour gérer, dans les conditions actuelles, des troupeaux aux niveaux de production contrôlés. Marc Mallen et J.C Duclos ont résumé la situation lorsqu’ils écrivent : « Cette absence de transmission du savoir est particulièrement frappante à l’échelle des éleveurs, propriétaires de troupeaux, qui dans de nombreux cas, méconnaissent totalement les alpages qu’ils prennent en location et ignorent les techniques de garde qui conviennent à chacun d’eux. Ils sont éleveurs, au sens propre du terme, même si, par une sorte d’incantation identitaire, ils revendiquent le nom de berger, comme celui de paysan. Se proclamer berger ou paysan leur permet en effet d’affirmer leur rôle d’aménageur global du territoire rural et montagnard. Enfin, l’ambiguïté vient du refus des protecteurs de la nature de s’en remettre au berger qui demeure pourtant, sur les espaces pastoraux d’altitude, l’acteur principal de la préservation ou non de la biodiversité. Les mesures agri-environnementales subventionnent l’éleveur – soit le propriétaire du troupeau – et non le berger, pourtant « seul maître à bord » sur l’alpage. Le surcroît de travail imposé par le cahier des charges, dans le cadre de ces mesures, ne profite pas directement à celui qui effectue le travail sur le terrain » Effectivement, ils sont éleveurs, au sens propre du terme, même si, par une sorte d’incantation identitaire, ils revendiquent le nom de berger, comme celui de paysan. Se proclamer berger ou paysan leur permet en effet d’affirmer ainsi, leur rôle d’aménageur global du territoire rural et montagnard. Un peu de technique normalement pour pouvoir percevoir la PHAE ces pratiques devraient être respectées : Source : Puisque monsieur Dollo a l’air de tout connaître des pratiques de l’élevage il devrait savoir ou la trouver la source (c’est pas sur pyrénée pyrineus machin chose) …Entre nous toutes le préfectures éditent les mêmes documents, ce qui est valable pour les Alpes l’est aussi pour les Pyrénées ou le massif central… PHAE = Prime Herbagère Agri-Environnementale. Cette mesure succède à la prime à l'herbe (PMSEE : Prime au Maintien des Systèmes d'Elevage Extensif) Donc en exemple, attribution de la PHAE du département des Hautes-Alpes. 1 – Condition d’éligibilité du demandeur : Le demandeur doit détenir plus de 10 UGB (Les animaux d'élevage peuvent être évalués en unités de gros bétail UGB (1 vache adulte = 1 UGB) selon une grille d'équivalence (par exemple 1 génisse de moins d'un an = 0,3 UGB, 1 brebis = 0,15 UGB) qui permet de juger de l'importance économique et du caractère plus ou moins intensif de l'élevage (tous animaux confondus) dans une région déterminée.) avec dérogation pour les éleveurs laitiers ovins, bovins caprins à 3 UGB. 2 – Surveillance des animaux : Les animaux doivent être gardés ou situés dans des parcs clos. En parcours d’intersaison la surveillance quotidienne est tolérée. 3 – Taux de spécialisation : Il doit être supérieur à 2/3. Il est calculé comme suit : PP + PT + ES / SAU PP = surface de Prairies Permanentes en ha PT = surface de Prairies Temporaires en ha ES = surface à gestion extensive (estives, alpages, landes, parcours sous couvert forestier) en ha SAU = surface agricole utile en ha 4 – Parcelles pouvant être engagées : L’action 19 A (Qui est la gestion des pâturages par la technique de gardiennage serré et/ou en parc clôturé quelle que soit l’espèce animale) est à limiter aux surfaces fourragères dont le taux de couverture en bois, ou arbustes et broussailles est inférieur ou égal à 50 % (ce qui en général représente 70 ù de l’exploitation) L’action 20 A (Les prairies, outre l’alimentation du bétail jouent un rôle fondamental en terme de qualité des eaux superficielles et souterraines - elles servent en effet de filtre – et sont un élément essentiel du paysage d’une région. Elles permettent à de nombreuses espèces animales et végétales de se reproduire, certaines étant menacées de disparition. De manière à préserver ces milieux, leur entretien et leur gestion doivent être réalisées en limitant leur chargement en bétail. Un troupeau trop important risque par le piétinement et la surconsommation de provoquer la disparition d’espèces animales et végétales fragiles.) s’adresse donc, à toutes les prairies et parcours ouverts comprenant au moins 33 % de bois et arbustes m mécanisables ou pas. Elle concerne donc les prairies temporaires (celles susceptibles d’être labourées) et les prairies permanentes, mais aussi les anciens prés, les landes ouvertes, les anciens vergers, les prairies sous mélézins etc…comprenant moins d’un tiers en ligneux. 5 – Cahier d’enregistrement des pratiques[u] : Dans l’action 19 A, le cahier d’enregistrement des pratiques sur les parcelles engagées devra préciser les points suivants : - Identification de la zone de pâturage - Date d’entrée, date de sortie en bâtiment - Date de montée, date de descente d’alpage pour les éleveurs transhumants - Nombre d’animaux par espèces. 6 – [u]Mode de calcul et montant de l’aide : Je vous en ferai grâce car ce n’est pas mon propos ici. Ce n’était que pour démontrer à certains que les défenseurs des loups et des ours ne sont pas tous et loin de là, des citadins qui n’entendent rien à l’agriculture…Et que personne ici ne veut faire de la désinformation…au contraire Maintenant la question qui se pose est : Est-ce que les éleveurs et les bergers qu’ils emploient appliquent bien ses directives ? Tous les éleveurs la remplissent, bien entendu, cette demande d’attribution. Il y est précisé : - Contrôle : Chaque année, un contrôle administratif effectué par la DDAf, porte sur le respect de vos engagements et sur les surfaces engagées. En cours de contrat, (durée 5 ans) votre dossier fait l’objet d’un contrôle sur place qui porte sur l’ensemble des critères d’éligibilité et des engagements. Ces contrôles requière votre présence ou celle de votre représentant et la mise à disposition des documents de suivis et mentionnés ci-dessus. Il inclut une visite de toute votre exploitation ? Lors des rares visites de contrôle « on » regarde le plus souvent ailleurs… Pour la protection de la santé de son cheptel Les soins régulièrement prodigués aux ovins sont : - La réalisation régulière de prises de sang, pour effectuer des analyses afin de vérifier que les animaux du troupeau ne sont pas infectés par des germes responsables de maladies infectieuses contagieuses (par exemple la brucellose). - Sur le plan sanitaire, une vigilance renforcée doit être de mise. Le surpâturage peut accroître le parasitisme des animaux, il faut donc procéder à l'administration régulière d'un vermifuge, afin de supprimer les vers intestinaux parasites de la caillette ou des intestins. Le vermifuge est donné par voie orale, sous forme liquide, à l'aide d'un pistolet doseur. - Pour lutter contre les parasites externes (poux de la laine, tiques dans certaines régions), des bains contenant un insecticide sont préparés. Ce sont des cuves peu profondes dans lesquelles on fait passer le troupeau : les animaux y progressent tout en maintenant la tête hors de l'eau. - Les moutons sont très fragiles des pieds. S'ils n'ont pas un suivi attentif, ils peuvent être victimes d'une infection, le piétain, qui les fait boiter. Cette infection n'est pas facile à soigner et il arrive qu'un mouton soit atteint à plusieurs pattes. Il essaie alors de limiter ses déplacements, même pour aller se nourrir. Pour prévenir le piétain, il faut tailler régulièrement les onglons des ovins (d’autant plus que le risque est accru, lorsque l’humidité gagne les parc de rétention de nuit, lorsque ceux-ci sont employés). On peut aussi les faire passer dans un pédiluve contenant une solution antiseptique. Les ovins doivent donc faire l'objet de soins attentifs et quotidiens, ce qui démontre là encore le rôle fondamental de l'éleveur et l'importance de sa relation à son troupeau. Cette relation ne peut être efficace que si le troupeau a « une taille humaine », nous dirons entre 300 et 600 animaux…on peut s’apercevoir que la taille des troupeaux transhumant ne cesse d’augmenter. Et cette relation ne peut avoir lieu quotidiennement que si l’éleveur, ou le berger son représentant, a une présence permanente auprès de son troupeau… Pour la protection du troupeau contre les prédateurs Dans le cadre de son travail de berger, l’éleveur doit obligatoirement demander l’obtention de la Mesure « T » (Mesure t - Protection de l'environnement en ce qui concerne l'agriculture et la sylviculture et la gestion de l'espace naturel ainsi que l'amélioration du bien être des animaux) et sa mise en oeuvre dans l’OPEDER : Les mesures de protection du Programme LIFE portaient sur l’achat de parcs fixes, de parcs mobiles, des chiens de protection, l’installation de cabanes, le renforcement de la surveillance (embauche d’aide berger). Prenons le cas de l’Isère et de la Drôme, ou avant 2003 l'essentiel des mesures de protection concernait les territoires de la Réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors où pendant trois ans des aides (sur le budget de la Réserve ou du Parc) viennent compléter les aides du programme LIFE. Après une prolongation d’un an, le programme LIFE est arrêté. Le relais est pris après publication le 28 juillet 2004 d’un arrêté ministériel relatif à l’ « opération de protection de l’environnement dans les espaces ruraux portant sur la protection des troupeaux contre la prédation » (OPEDER grands prédateurs). Cette OPEDER grands prédateurs met en oeuvre la mesure « t » : « prévention de grands prédateurs sur les troupeaux » du plan de développement rural national (PDRN) approuvé par la Commission européenne C du 7 septembre 2000 modifiée, cofinancée par l’Etat et l’Europe. Elle n’est pas exclusive des autres soutiens publics accordés aux exploitants, et complète les autres aides que nous avons développées plus haut, et pourrait on dire en conditionne l’obtention au vues de certaines obligations (de gardiennage renforcé par exemple) qui y sont demandées. Cette aide est modulable en terme d’options (chiens, filets gardiennage, renforcement de la surveillance par l’embauche d’un aide berger), déclinées en fonction de la taille du troupeau et de la durée de pâturage en zone de prédation, et adaptable d’une année sur l’autre. Elle fonctionne sur un principe de contrat (CPEDER) engageant l’éleveur à respecter un cahier des charges adapté à la situation. Les options proposées sont définies en fonction des caractéristiques de l’élevage et des pratiques de l’éleveur : Un arrêté préfectoral par département établit la liste des communes où l’OPEDER grands prédateurs s’applique. Dans les Pyrénées l’IPBH venait compléter ses mesures par d’autres spécifiques à l’ours… Donc Dollo, tu vois bien que la méthode de pastoralismeque tu prônes et complètement le contraire a ce qui devrait fait, tant pour l'attribution des différentes primes distribuées aux agriculteurs que pour la santé des animaux et la proctetion du biotope des estives...je pense que tes copains devraient revoir leurs copies, car ils ne devraient jamais toucher ces subventions avec le pastoralisme patiqué comme tu le décris. Ce qui m'interpelle, c'est que bien qu'ils n'appliquent acunement ces directives, tu le reconnaîs toi même, en te retranchant derrière de soi-disant "pratiques pastorales" alors qu'on a vu que c'était tout le contraire...il les perçoivent quand même et le contribuale comme tu dis a le droit de se poser de questions ...!
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