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Dans cet article l'hybridation a été surement pris au sens le plus large du terme. Sachant que par son origine étymologique même (latin ibrida : « sang mêlé »), le terme « hybridation » évoque une fécondation qui ne suit pas les lois naturelles : c'est le fait de croiser deux espèces ou deux genres différents, pour provoquer la naissance d'hybrides, qui présentent, à un degré plus ou moins marqué, des caractères spécifiques des deux parents. Pour moi, l'hybridation concerne le croissement entre deux genres ou deux espèces. Le terme "intergrade" utilisé par les anglophone est réservé aux croisement entre deux sous-espèces. Référence: Hybrids and Intergrades d'Emmett Reid Dunn Copeia, Vol. 1937, No. 1 (Apr. 10, 1937), pp. 1-4
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Quand les hybrides sont plus résistants... Aux Etats-Unis, une salamandre introduite il y a plus de cinquante ans s’est abondamment hybridée avec l’espèce endémique, conduisant à une population nouvelle, plus résistante. Pour la conservation de l’espèce, est-ce un bien ou un mal ? Dilemme Apparue en Californie il y a 50 ou 60 ans et originaire du Texas, une grosse salamandre tigrée (Ambystoma tigrinum mavortium) a trouvé sur son nouveau territoire une espèce locale très proche, Ambystoma californiense. Au hasard des rencontres, ces deux cousines ont produit des hybrides non seulement viables et fertiles, mais aussi plus costauds que les souches originelles. Pour parvenir à cette conclusion, Benjamin Fitzpatrick et Bradley Shaffer, deux chercheurs de l’université du Tennessee, ont analysé le degré d’hybridation et évalué son influence sur la sélection naturelle en s’intéressant à la résistance des larves dans leur milieu. Leur travail vient d’être publié dans les PNAS (Comptes Rendus de l'Académie Nationale des Sciences des Etats-Unis). En comparant la proportion d’hybrides au début et à la fin du développement larvaire, ils ont découvert que les individus issus de croisement entre deux souches sont plus nombreux à survivre. Quelle salamandre faut-il sauver ? L’ampleur de l’effet a étonné les chercheurs, de précédentes études sur des espèces invasives n’indiquant pas un tel phénomène. Pourquoi ce résultat ? D’après les auteurs, l’une des causes est ce que l’on appelle l’avantage hétérozygote, ou surdominance. Il arrive en effet souvent que des individus porteurs de deux versions d’un même gène soient avantagés par rapport à ceux qui ont deux fois la même. Le simple mélange des gènes parmi les hybrides pourrait lui aussi jouer un rôle. Quelles que soient les causes de cette supériorité des hybrides de salamandre, cet effet influe certainement sur les phénomènes évolutifs, alors que les hybridations sont classiquement peu prises en compte. Il amène aussi à s’interroger sur les stratégies de conservation des espèces. La question se pose d’ailleurs directement pour la salamandre de Californie. En se faisant envahir par ses congénères texanes, elle tend à disparaître. Faut-il la protéger contre l’intrus ? Pas nécessairement puisque, hybridée avec ce sang neuf, l’espèce devient plus résistante. La réponse est donc différente selon que l’on souhaite sauver Ambystoma californiense ou bien les salamandres en général… Source: Jean-Luc Goudet - Futura-Science
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Une nouvelle espèce d'ophidien vient d'être décrite par David, P., Bain, R. H., Nguyen Quang Truong, Orlov, N. L., Vogel, G., Vu Ngoc Thanh & T. Ziegler (2007) Amphiesma leucomystax (amphiesme à lèves blanches). Du grec "leucos" signifiant blanc et "mystac" signifiant la lèvre supèrieure ou une moustache. "leucomystax" faisant référence à la large raie blanche qui se prolonge sur les lèvres supérieures de cette espèce. Amphiesma leucomystax Photo pour illustration. Source: Google Cette espèce, qui fait partie de la famille des colubridae et de la sous-famille des natricinae, vit au cœur de la forêt tropicale du Vietnam, dans une région dénommée Green Corridor qui se situe dans la province de Thua Thien Hue. Ce serpent fréquentent les abords des pièces d'eau où il chasse des batraciens et autres petits animaux. Le corps souligné par une belle raie jaune clair, ce reptile peut atteindre 80 cm de long. Amphiesma leucomystax Photo pour illustration. Source: Google Référence: David, P., Bain, R. H., Nguyen Quang Truong, Orlov, N. L., Vogel, G., Vu Ngoc Thanh & T. Ziegler 2007. A new species of the natricine snake genus Amphiesma from the Indochinese Region (Squamata: Colubridae: Natricinae). Zootaxa 1462: 41-60.
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Cette espèce est peu répandue dans les élevages français. Le peu de spécimen de l'on trouve, sont souvent de souche sauvage. J'ai acquis, en 2006, mon spécimen femelle adulte, lors d'un passage chez Karim (ferme tropicale). Cette acquisition s'est faite suite à un coup de foudre. J'ai craqué sur cette femelle Candoia aspera, alors qu'elle faisait sa mue. D'une couleur marron foncé très terne, elle devenait à fur et à mesure, de sa mue, d'une couleur jaune-orangé de toute beauté. J'ai tout de suite craqué. De ce que je savais de cette espèce, l'élevage était considéré comme périlleux, surtout pour un spécimen sauvage. Mauvais mangeur, mauvais caractère, fragile, parasité, toujours caché etc... Rien de bien tentant. Et bien, soit que j'ai eu de la chance, soit que tout est erroné mais je n'ai jamais eu de problème avec elle. Pendant son adaptation, je l'ai installé dans un terrarium, en bois, de 40 x 40 x 40 cm, chauffé par un câble. Celui-ci est installé sous le terrarium. Le décor était constitué d'un cachette bien opaque, d'un grand récipient d'eau pour que le serpent puisse s'y baigner. Le sol était constitué de papier journal. La température était constante 28°C jour et nuit. L'hygrométrie était aux alentours de 70%. Son premier repas, constitué d'une souris assommée, qui fut pris de nuit, dans le terrarium, après une dizaine de jour suivant son arrivé dans l'élevage. Craintive, elle passa ses quatre ou cinq premier mois soit dans sa cabane, soit dans le bac d'eau. Impossible de la voir manger, où de la voir évoluer dans le bac. Par contre aucun soucis de nourriture. Elle dévorait une fois toutes les deux semaines sa souris assommée. Au niveau du caractère, même si elle n'appréciait guère les manipulations, elle ne chercha jamais à me mordre. Maintenant, elle vit dans un terrarium, toujours en bois, de 70 x 50 x 40 cm, dont le décor est constitué d'une cachette, du même récipient d'eau. Le substrat est constitué d'un côté de papier journal et de l'autre de sphaigne. Elle passe une très grande partie de sa vie dans la sphaigne ou dans l'eau. Au niveau condition d'élevage, je n'ai rien changé. Température constante, 28° C avec un point chaud très localisé à 31° C (elle n'y va jamais). L'hygrométrie avoisine les 60%, avec une légère pulvérisation quotidienne de la sphaigne. Au niveau de la nourriture, un changement est apparu. Elle mange des proies mortes, hors du terrarium et en journée. Plus besoin de lui agiter, ou de faire réchauffer la proie. Son comportement a aussi beaucoup évolué. Elle est beaucoup plus active et se montre, même en journée. Les manipulations sont, par contre, toujours peu acceptées. Pour la petite histoire, elle a fait un petit séjour chez Valko, chez qui elle n'a jamais voulu manger, alors qu'il lui avait donné tous les conditions maximales requises pour sa maintenance. Une fois revenu à la maison, elle a mangé dès la première présentation d'une proie. Dernière petite chose, Candoia aspera mue une à deux fois par an. Sa mue est très épaisse et ressemble plus à du cuir qu'à une peau morte. La différence de couleur avant et après la mue est vraiment surprenante. Voici le spécimen. Photo de Valko prise lorqu'elle était chez lui PS/ Je recheche un mâle
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Magnifique ce "jani" Il serait bien à la maison Mais je vois qu'il y a déjà beaucoup de monde sur la liste d'attente Pour répondre à Arsinoé, il existe deux sous-espèces chez Pituophis deppei Pituophis deppei deppei (Duméril, 1853) Pituophis deppei jani (Cope, 1861) Valko possède un spécimen de la deuxième sous-espèce.
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Hétérodon Nasicus amateur... de thon
askook a répondu à un(e) sujet de Snake bar1 dans Vos P'tits Virus
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On va rouvrir le débat sur deux styles de pratiquer la terrariophilie. Il existe des terrariophiles qui veulent recréer un biotope se rapprochant au maximum de celui de Madame la Nature, et puis il y a ceux qui misent sur le pratique, tout en offrant les paramètres (température, hygrométrie) d'élevage. Chez moi, il y a des deux, même si je penche plus pour la deuxième pratique. Ces installations sont prévues, en grande partie, pour des animaux en acclimatation ou pour de jeunes spécimens. Et pour eux, je reste sur mon idée qu'un minimum de décor est suffisant. Le nombre de terrarium est aussi à prendre en compte. Le nettoyage doit être le plus rapide possible. C'est pour cela que tout est jetable. Le fait de n'avoir aucun décor naturel, ne m'empêche pas de faire des ballades en forêt.
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Nouveau modo
askook a répondu à un(e) sujet de RAF-nacannonce dans Les news et informations du forum et les dons
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Les terrariums en bois sont fait en mélaminé blanc d'une épaisseur de 18 mm. Le prix de revient d'un terrarium de 110 x 60 x 60 cm (ceux du bas) était au alentours de 75€, tout fini (bois, rails, vitres, aérations, éclairage, chauffage etc...). Mais cela fait environ 10 ans qu'ils sont été construits
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