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Tout ce qui a été posté par askook

  1. En cas d'attaque, certaines termites-kamikazes larguent des pièges Des chercheurs tchèques ont découvert, chez les termites d’une espèce sud-américaine, le développement, avec l’âge, d’un "abdomen piégé" propre à empoisonner tout insecte ennemi s’attaquant au termite. C'est une étonnante découverte qu'ont fait des chercheurs tchèques en Guyane. Si l'on savait déjà que des animaux pouvaient se sacrifier pour sauver leur colonie, il semblerait que certaines termites disposent d'une arme bien plus redoutable. En effet, en étudiant les termites de l'espace Neocapritermes taracua, des insectes d’Amérique centrale et du Sud, Jan Šobotník et ses collègues de l'Académie tchèque des sciences ont observé, chez les ouvrières, des taches bleues, s’élargissant avec l’âge, à la jonction entre leur thorax et leur abdomen. Une découverte qui a suscité de nombreuses interrogations et les a poussés à poursuivre les recherches comme l'explique le site Techno-science. L’étude a ainsi révélé que, dans un repli externe de leur dos, ces insectes possédaient d’une part des glandes salivaires, d’autre part des glandes secrétant un mélange de protéines et de cuivre (d’où la couleur bleue observée). La nature de ce dispositif ? Une arme secrète ! Mais surtout une arme de ‘commando-suicide’ comme l'ont expliqué les scientifiques dans leurs travaux publiés dans la revue Science. En effet, attaquée par un termite ennemi (d’une autre colonie), l’ouvrière sacrifie sa vie en rompant son propre épiderme et donc la ‘pochette-surprise’ de son dos. De cette manière, elle libère alors un mélange protéine-cuivre-salive non seulement collant mais aussi très toxique pour les termites d’autres espèces. Pour s'assurer de l'effet du liquide, les scientifiques en ont prélevé un peu et en ont justement déposé sur d'autres termites. Comme attendu, le mélange s'est avéré fatal pour les petits insectes. Toutefois, l'arme ne sert qu'une fois puisqu'elle s'avère aussi fatale pour celui qui la déclenche. Mais ce n'est pas la seule chose qu'ont découvert les chercheurs qui ont également noté que le système était bien plus au point qu'on ne pourrait le penser. D'après les observations faites, ce comportement ne concerne que les termites très ‘bleus’ et donc âgés. Des insectes dont les mandibules sont trop affaiblies pour se nourrir ou lutter, mais que la nature a doté d’une arme-suicide qui leur permet de participer une dernière fois à la défense de la termitière… Source: http://www.maxisciences.com Vidéo: http://www.maxisciences.com/termite/en-cas-d-039-attaque-certaines-termites-kamikazes-larguent-des-pieges_art25988.html Article: http://www.sciencemag.org/content/337/6093/436.abstract?sid=2d9b829d-efed-4459-b2c2-e055b714ebb4
  2. Une étude américaine vient d'expliquer l'évolution des zygoptères hélicoptères, issus du sous-ordre des zygoptères ou "demoiselles". Ces sortes de libellules aux grandes ailes se seraient adaptées physiquement à leur mode de vie particulier. Des chercheurs de la Brigham Young University, située dans l'Utah américain, viennent de publier une étude sur les zygoptères hélicoptères, également appelés "demoiselles hélicoptères". L'étude, parue dans la revue Zoologica Scripta, nous en apprend plus sur l'évolution de ces petites bêtes. Les zygoptères ressemblent à des libellules mais possèdent des ailes repliées au repos et beaucoup plus grandes, parmi les plus longues chez les insectes. Les demoiselles hélicoptères tirent ainsi leur nom du bruit que font leurs ailes. Le principal auteur de l'étude, Seth Bybee explique : "Quand elles volent près de vous, vous pouvez presque entendre leurs ailes battre". Les ailes de la plus large et la plus répandue des espèces, Megaloprepus caerulatus, peuvent atteindre 19 centimètres et sont très colorées. Les zygoptères hélicoptères vivent principalement en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Mais il existe aussi une unique espèce en Afrique de l'Est. Pour comprendre comment les 20 espèces ainsi éparpillées sont reliées, le docteur Bybee et ses collègues ont donc analysé les similitudes et différences entre elles, ainsi qu'avec les autres espèces du même ordre. Les résultats ont montré que le régime alimentaire de toutes les espèces de demoiselles hélicoptères est tout à fait unique. Il s'agit en effet de la seule espèce issue de l'ordre des Odonata à se nourrir uniquement d'araignées. Les spécimens utilisent leurs longues pattes avant pour arracher leur proie des toiles. Le professeur Bybee explique : "Il semble que leur anatomie ait en fait évolué pour s'adapter à leur style de vie à base de nourriture d'araignées". Les chercheurs ont également constaté que les demoiselles hélicoptères possèdent des ailes plus larges et avec plus de veines que leurs congénères. Ces ailes élargies permettent des vols planés plus longs et réduisent les dépenses énergétiques lors du vol. Cette caractéristique pourrait donc correspondre elle aussi à une évolution. Des espèces découlant d'un ancêtre commun En comparant les résultats entre demoiselles hélicoptères américaines et africaines, les scientifiques ont conclu que les deux espèces sont nées du même ancêtre mais se sont séparées il y a 120 millions d'années. "L'aile de l'espèce d'Afrique, qui est la plus primitive de toutes les espèces, ressemble beaucoup à une aile classique de zygoptère, mais incroyablement plus étirée". En outre, les "demoiselles" de taille normale femelles déposent habituellement leurs oeufs dans la végétation aquatique. Mais leurs cousines hélicoptères géantes ciblent plutôt les cavités remplies d'eau répandues dans les forêts tropicales humides qui constituent leur habitat. Le docteur Bybee suggère que cette adaptation serait due à la sensibilité des zygoptères hélicoptères vis-à-vis des changements de leur environnement. En effet, ces sortes de libellules géantes seraient vulnérables à la pollution de l'eau et à la dégradation de leur habitat. D'ailleurs, l'espèce Mecistogaster amalia vivant au Brésil et l'espèce africaine Coryphagrion grandis font d'ores et déjà partie de la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Source: http://www.maxisciences.com/insecte/l-039-evolution-des-demoiselles-helicopteres-decryptee_art26023.html Article: http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1463-6409.2012.00555.x/abstract
  3. Article: http://www.nature.com/nature/journal/v488/n7409/full/nature11281.html
  4. askook

    Alligator Bay !!!

    De superbes espèces. De belles photos. Merci June...
  5. Voici un jeune mâle originaire des montagnes Panamint (Californie)...
  6. Une espèce rare d’amphibien sans yeux dénichée en Amazonie Rapportée par le DailyMail, la découverte, par les ingénieurs d’un barrage d’Amazonie, de plusieurs animaux étranges et aveugles, ressemblant à des serpents, a permis aux biologistes de préciser l’identité zoologique de ces amphibiens, très rarement aperçu depuis près de 45 ans. C’est en drainant une rivière près d’un barrage hydroélectrique sur le fleuve Madeira, dans le Rondonia, en Amazonie brésilienne, que des ingénieurs ont fait une étrange rencontre. En effet, en novembre 2011, sur le lit asséché du cours d’eau, ils sont tombés nez à nez avec 6 créatures à l'aspect plutôt spécial. Oblongues et d’un mètre de longueur environ, ces spécimens étaient dépourvus d'yeux apparents. Si les biologistes ont été particulièrement surpris au premier abord, de longues recherches ont permis d'identifier l’animal. Il s'agit d'Atretochoana eiselti, un amphibien aperçu seulement de façon sporadique depuis sa découverte en 1968. Mais en dépit de leur ressemblance avec des serpents, ces spécimens ne sont pas des reptiles et ils sont plus étroitement apparentés aux salamandres et aux grenouilles. "Sur les six que nous avons recueillis, un seul est mort, trois ont été relâchés dans la nature et deux autres ont été gardés pour les études", a ainsi détaillé Julian Tupan, biologiste au sein de la compagnie qui gère le barrage. Aujourd'hui, l'animal peu rencontré garde un grand nombre de mystères. Les spécialistes comptent donc bien observer les spécimens pour en apprendre plus sur la fameuse espèce. "Nous pensons que l'animal respire par la peau, et se nourrit probablement de petits poissons et de vers, mais il n'y a toujours rien de prouvé. L'Amazonie est une boîte à surprises quand il s'agit de reptiles et d'amphibiens. Il y a encore beaucoup de choses à découvrir", a encore expliqué le biologiste. Source: http://www.maxisciences.com/amphibien/une-espece-rare-d-amphibien-sans-yeux-denichee-en-amazonie_art26022.html
  7. Ce n'est pas un serpent mais un amphibien. Entrevue possède de mauvaises sources ou a voulu faire un scoop... Atretochoana eiselti fait parti de l'ordre des Gymnophiona. Cette espèce n'a été observé que peu de fois depuis sa découverte en 1968. Voici un article sur cette espèce: http://www.museu-goeldi.br/editora/bn/artigos/cnv6n3_2011/discovery%28hoogmoed%29.pdf
  8. Femelle, hypomélanistique... Non, mâle!!!
  9. askook

    Zamenis situla

    Deux des cinq jeunes sont morts quelques jours après leur naissance. J'espère que cela va s'arrêter...
  10. Les deux femelles sont de nouveau avec le mâle. J'espère que cette fois ci, cela va fonctionner...
  11. Naissance... Neuf bébés L.p pyromelana sont nés, issus de 3 pontes différentes.
  12. Celui-ci est né hier, le jour de mon anniversaire. Joli cadeau. Je vais le garder...
  13. L’araignée sauteuse Maratus et ses spécificités L’araignée sauteuse Maratus est de la famille des Salticidae qui est une famille d’araignées aranéomorphes. Ces araignées sauteuses sont très colorées et les mâles ont une coloration irisée de bleu, vert et rouge. La tête de ces araignées ainsi que les pattes sont généralement de couleur brun foncé à noir avec des rayures rouges, mais l'abdomen verdâtre supérieure est modelée avec des rayures rouges et bleues. Les femelles ainsi que les bébés araignées des deux sexes sont ternes. Une araignée mature reste très minuscule et atteint une longueur qui peut varier entre 4 à 5 mm. Publicités Maratus peut être trouvée généralement dans le Queensland et le New South Wales, régions orientales de l’Australie. L'araignée mâle a deux extensions au niveau de l’abdomen qui sont comme des rabats de chaque côté repliés vers le bas. Comme toutes les autres araignées, le Maratus peut détecter sa proie à plus de 20 cm et ses belles couleurs ne lui ont pas valu la nomination d’araignées Paon pour rien. Le Maratus mâle utilise sa belle palette pour attirer les femelles. Il soulève son abdomen à la verticale, élargit ses volets et les affiche comme une belle queue de paon. Il soulève également ses pattes qui ont un pinceau de poils noirs et les extrémités en pointes blanches. En plus de ses pattes surélevées vibrantes et la queue en couleur, l’araignée se met à danser d'un côté à un autre en s'approchant de la femelle. Plusieurs personnes pensent que ces araignées peuvent voler, mais ceci n’est qu’un mythe urbain. Elles utilisent leurs volets pour faciliter le saut et glisser sur de courtes distances dans l’air. Source: http://www.potinsnews.com
  14. askook

    Paléontologie ophidienne

    Un fossile qui éclaire l’évolution des serpents Publiée dans Nature, l’étude, par des chercheurs américains, des fossiles d’un serpent primitif du Wyoming vieux d’environ 70 Ma, renseigne les biologistes sur l’apparition de certains caractères chez cette lignée, qui a divergé de celle des lézards. "La genèse des Serpentes [le sous-ordre zoologique qui regroupe tous les serpents] a commencé avec l'évolution d'un nouveau moyen de locomotion, suivie par des adaptations facilitant l'ingestion de proies toujours plus grandes, ce qui permet aux serpents d’exploiter un large éventail de niches écologiques", expliquent les chercheurs de l’équipe de Nicholas Longrich, de l'Université Yale (Connecticut). Pour mener leur étude, ces scientifiques ont utilisé des fossiles, provenant du Wyoming, d’un des serpents les plus primitifs jamais trouvés, Coniophis precedens, vivant il y a 65 à 70 millions d'années. Une aubaine, car les fossiles de transition entre la lignée des serpents et celle de leurs cousins les lézards sont rares. D'autant plus qu'on ignore où et comment cette transition s'est réellement produite. D'où l'importance de la découverte des chercheurs américains. En effet, selon leurs observations, l’animal mis au jour aurait vécu dans un environnement de plaines inondables et serait dépourvu d’adaptations à la locomotion aquatique. Autrement dit, ceci suggère que les reptiles "rampants" seraient plutôt d'origine terrestre qu'aquatique. De petite taille, probablement doté de petites pattes, Coniophis possède une colonne vertébrale dont les caractéristiques suggèrent qu'il était fouisseur. Sans avoir les mâchoires ‘désarticulées’ et souples de ses cousins actuels, il devait pouvoir avaler des proies déjà relativement grandes. "Un serpent de transition, la combinaison d'un corps en forme de serpent et d’une tête de lézard", concluent ainsi les scientifiques. Source: http://www.maxisciences.com Article: http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature11227.html
  15. askook

    Iguana delicatissima

    Sauvons notre Iguane patrimonial en Guadeloupe La Guadeloupe abrite la plus importante population d’Iguane délicat, une espèce endémique de quelques îles de l’arc antillais, classée en danger par la liste rouge de l’IUCN (union internationale pour la conservation de la nature). C’est pourquoi, l’Etat met en oeuvre un plan national d’actions (PNA) aux Antilles françaises animé par l’Office National de la Chasse, Faune Sauvage (ONCFS). Un inventaire a été réalisé par le Groupe d’études et de conservation de l’Iguane des Petites Antilles en Guadeloupe (GECIPAG) que l’Association Le Gaïac actualise, afin de localiser les dernières populations de l’Iguane délicat en Grande-Terre et Basse-Terre. Des protocoles de captures des individus permettent d’améliorer les connaissances concernant la génétique des deux espèces. Un arrêté ministériel de protection à réviser La DEAL de la Guadeloupe a confié à l’ONCFS, par convention, le soin de proposer en priorité un nouvel arrêté ministériel progégeant les reptiles et amphibiens locaux, excluant Iguana iguana (Iguane commun). Ce dernier prolifère notamment aux Saintes, contribue fortement à la disparition de l’autre espèce par hybridation. Or les deux espèces sont protégées par arrêté ministériel depuis le 17 février 1989 ; il est donc opportun de modifier l’arrêté en question afin de pouvoir réguler les populations d’Iguane commun désormais considérées comme envahissantes. Améliorer la connaissance pour sauvegarder l’espèce endémique : Un partenariat avec des Etablissements publics (PNG), association et ONCFS a permis de finaliser le plan de sauvetage des derniers individus d’Iguane délicat (contre la menace d’hybridation avec l’Iguane commun) de la Basse-Terre. Il s’agira ensuite de les transporter vers l’îlet Kahouanne situé en coeur de Parc au nord de Deshaies. ONCFS-Fiche differenciation Iguanes: http://www.guadeloupe.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ONCFS-Fiche_differenciation_iguanes.pdf Description : « Iguane des Petites Antilles ou Iguane délicat (Iguana delicatissima) est une espèce endémique de quelques îles de l’arc antillais dont l’archipel de Guadeloupe (Basse-Terre, Grande-Terre, la Désirade, les îles de Petite Terre, les Saintes). Avec plusieurs milliers d’individus de cette espèce, Petite Terre est une réserve naturelle nationale depuis 1998. L’Iguane délicat se distingue essentiellement de l’Iguane commun par une couleur unie sur tout le corps, (sans rayures verticales sur la queue) et par l’absence de plaque subtympanique. Source: http://www.guadeloupe.developpement-durable.gouv.fr/ Plus d’information sur la gouvernance du plan national d’actions Iguane: Schema gouvernance Iguane 2012: http://www.guadeloupe.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Schema-gvernance-Iguane-version_2012-07-03.pdf
  16. Les télomères, boîte noire des tortues Luth Reines de la nage et de la longévité, les tortues Luth posséderaient des extrémités de chromosomes ne se raccourcissant pas avec l’âge, à l’inverse de la situation rencontrée chez l’Homme. La taille de leurs télomères varierait tout de même en fonction des stratégies de migration et de leur qualité reproductrice, fournissant ainsi de précieuses informations sur leur cycle de vie. Les télomères sont les gardiens de la stabilité des extrémités des chromosomes. Chez l'Homme, ils raccourcissent au cours des divisions cellulaires jusqu’à déclencher la sénescence de la cellule, un phénomène impliqué dans le vieillissement global de l'organisme. Plusieurs études s’accordent pour affirmer que les stress environnementaux et physiologiques seraient susceptibles d'accélérer ce raccourcissement, indépendamment de la division cellulaire. Une équipe de l'Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC) a étudié cette érosion télomérique chez la tortue Luth afin de comprendre la variabilité des capacités reproductrices de cette espèce. Près de 40 tortues venues pondre sur la plage de Yalimapo, en Guyane, ont ainsi fait l’objet d'analyses morphologiques et sanguines. Le nombre d’œufs pondus par spécimen a également été comptabilisé. Le but était de déterminer si la durée de migration (de 2 ou 3 ans), séparant deux saisons de reproduction, pouvait être associée à un stress reproductif final agissant sur la longueur des télomères. Les résultats sont présentés dans la revue Plos One. Contrairement à ceux de l'Homme, les télomères des tortues Luth ne raccourciraient pas avec l'âge, ce qui pourrait ainsi contribuer à leur remarquable longévité. Par ailleurs, un lien a été établi entre la durée des migrations et le nombre d’œufs pondus : il est plus important lorsque les reptiles ont passé 3 ans en mer. Les tortues, parties pendant 2 ans, présenteraient en effet des télomères plus courts. Restaurer ses réserves énergétiques en un temps limité entraînerait un coût physiologique important pour l'animal et, in fine, un impact négatif sur l'effort reproducteur de la saison. Les télomères semblent donc être un lien entre les différentes stratégies de migration et l'effort de reproduction des tortues Luth en Guyane. Source: http://www.futura-sciences.com Article: http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0040855
  17. askook

    Mouches

    Apprendre à compter à des mouches, c'est possible ! Une équipe de généticiens se sont lancés dans le pari un peu fou d'apprendre à compter à des mouches drosophiles. Après "seulement" quarante tentatives, les scientifiques sont parvenus à engendrer une génération de mouches mathématiciennes. Cette équipe de généticiens n'a rien appris du film d'horreur La Mouche (1986) : les expériences scientifiques sur l'insecte pourraient se changer en cauchemar… Eh bien non, et plus encore, ces chercheurs se sont lancés dans un défi un peu fou : apprendre à compter à des mouches. Et ils y sont parvenus. Les scientifiques de la Wilfrid Laurier University au Canada et de l'Université de Calfiornie aux États-Unis ont en effet annoncé cette semaine qu'ils ont réussi à créer une génération de drosophiles qui peut compter. Il ne leur a fallu "que" quarante tentatives. Les généticiens ont en fait réalisé leur objectif en soumettant les insectes à un stimulus conçu pour leur enseigner des capacités numériques de base. Plus concrètement, l'équipe de recherche a soumis de manière répétée des mouches tests à une session de mathématiques de vingt minutes. Les sujets étaient exposés à un, deux, trois ou quatre flashes de lumière. À chaque fois, après le deuxième et le quatrième flash, les scientifiques secouaient la boîte dans laquelle elles se trouvaient. Après une pause, les mouches étaient à nouveau soumises au rayon lumineux. D'après les résultats communiqués, aucune des 39 premières générations de drosophiles n'a pu se préparer aux secousses de la boîte : elles ne pouvaient pas faire la différence entre les nombres de flashes reproduits. En revanche, la quarantième génération de descendants a elle réussi à anticiper la secousse et s'est envolée juste après le deuxième et le quatrième flash. Mieux comprendre la capacité à compter et ses mécanismes Ainsi, les résultats, exposés au Premier Congrès conjoint sur la Biologie de l'évolution (au Canada), pourraient mener à une meilleure compréhension de la manière dont nous assimilons les nombres. C'est aussi un progrès vers la génétique qui se cache derrière la dyscalculie : un trouble de l'apprentissage qui affecte la capacité des gens à compter et à effectuer des calculs de base. "Le prochain pas, c'est de comprendre de quelle façon la neuro-architecture des mouches a changé", a ainsi précisé Tristan Long, généticien à la Wilfrid Laurier University cité par Wired UK. Néanmoins, il admet lui-même que des recherches plus poussées seront nécessaires pour identifier ce que suggèrent exactement ces résultats. À terme, cela implique notamment de comparer le code génétique d'une mouche "évoluée" avec celle d'une mouche standard pour en relever la mutation. Toutefois, les recherches appuient d'ores et déjà la théorie selon laquelle les capacités numériques comme le calcul mental seraient d'anciennes constructions de l'esprit. Parmi les grands calculateurs du monde animal, les salamandres, les poussins et les lémurs mongos ont tous démontré en laboratoire d'étonnantes capacités à compter. Mais l'humble drosophile est le premier exemple d'un sujet gagnant des capacités à travers son évolution directe. Source: http://www.maxisciences.com/mouche/apprendre-a-compter-a-des-mouches-c-039-est-possible_art25761.html
  18. Découverte d'une couleuvre - Mardi 10 juillet, un employé des espaces verts, occupé à faucher les herbes le long de la D939, a fait une drôle de découverte du côté de Baralle. Une couleuvre américaine a montré le bout de sa queue, à sa plus grande surprise. Une rencontre assez rare qui pourrait en apeurer plus d'un. Pas très grand mais plutôt effrayant avec ses yeux rouges, le reptile a sûrement dû s'égarer d'un élevage ou simplement être abandonné par son propriétaire. La mode des nouveaux animaux de compagnie (NAC) multiplie ce type d'interventions, ce qui implique la formation d'experts au sein des équipes. Les pompiers de Marquion ont été dépêchés sur les lieux, pour capturer la couleuvre. Habituée au climat du sud des États-Unis et du Mexique, la couleuvre américaine dite "des blés", n'aurait pas survécu longtemps avec notre climat. Source: http://www.lavenirdelartois.fr/
  19. Quand s'accoupler rime avec danger Les sons qu'émettent les mouches lorsqu'elles copulent augmentent grandement leur risque de servir de repas aux chauves-souris, ont découvert des chercheurs allemands de l'Institut Max Planck d'ornithologie. La biologiste Stefan Greif et ses collègues en viennent à cette conclusion après avoir étudié une petite communauté de mouches et de chauves-souris du genre murin de Natterer dans une étable près de Marbourg, en Allemagne. Leurs données montrent que les insectes qui s'accouplent ont six fois plus de risque d'être mangés que les mouches posées seules. Les plaisirs de la chair En fait, les observations sur 13 nuits en 2001, 2005, 2006 et 2009, n'ont montré aucune attaque de chauve-souris sur une mouche marchant tout simplement au plafond, tandis que 59 attaques ont été enregistrées sur des mouches en train de copuler. « En moyenne, sur quatre années d'observation, 26 % des mouches qui se livraient à la copulation ont été attaquées par les chauves-souris. » — Auteurs Les analyses montrent que le taux de réussite moyen des attaques était de 59 % et dans deux cas seulement, l'une des mouches du couple pris pour cible est parvenue à s'échapper. « S'attaquer à des mouches en train de copuler offre aux chauves-souris une double portion. » — Auteurs Comment les chercheurs ont-ils déterminé que le bruit des ébats amoureux des insectes attirait les chauves-souris? Ils ont tous simplement placé des mouches mortes en position d'accouplement au plafond de l'étable. Résultat : aucun insecte mort n'a été dévoré. Les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Current Biology pensent donc que les prédateurs sont attirés par les sons émis par les mouches lors de la copulation et non par leur vue. Cette hypothèse a été renforcée par une autre expérience. Les chauves-souris ont attaqué les haut-parleurs installés par les chercheurs dans l'étable, émettant des sons enregistrés d'ébats sexuels de mouches. Source: http://www.radio-canada.ca/ Article: http://download.cell.com/current-biology/pdf/PIIS0960982212007063.pdf?intermediate=true
  20. Il est magnifique ce Lampropeltis triangulum hondurensis.
  21. askook

    Cambodian Journal of Natural History

    Décembre 2011. Vol 2011. N°2 http://www.fauna-flora.org/wp-content/uploads/CJNH-2011-December.pdf
  22. askook

    Cambodian Journal of Natural History

    Juillet 2011. Vol 2011. N°1 http://www.fauna-flora.org/wp-content/uploads/CJNH-2011-July-2011.pdf
  23. Araignées dans des raisins REPENTIGNY - Une résidante de Repentigny, dans Lanaudière, a eu une fin de soirée plutôt agitée, jeudi, lorsqu'elle a découvert une araignée dans un sac de raisins à son retour de l'épicerie. Quelques minutes avant d'être surprise par l'insecte, Maria Papa était occupée à laver les raisins rouges qu'elle venait tout juste d'acheter au supermarché IGA du boulevard Brien. «Je les ai mis dans un plat et je les ai manipulés pour les rincer», a-t-elle expliqué. Ce faisant, elle en a mangé quelques-uns. Une araignée aura tôt fait de lui couper l'appétit. Trop apeurée pour la tuer, la dame l'a rapidement isolée «J'ai mis le couvercle du micro-ondes par-dessus en attendant mon conjoint», a-t-elle avoué. À son arrivée, ce dernier a indiqué à sa femme qu'il s'agissait d'une veuve noire. «Il m'a montré l'article dans le journal [qui traitait d'un cas similaire] , et j'ai appelé la police», a raconté Maria Papa. La veuve noire, une araignée qui vit en Amérique du Nord, peut être mortelle pour l'être humain. Pour se défendre, la veuve noire mord et injecte alors un venin toxique qui nécessite des soins immédiats. Après une brève visite au IGA pour avertir l'établissement de la situation, le couple a apporté l'araignée au poste de police. «Je ne voulais pas l'héberger!», a souligné la femme, qui a été nerveuse tout au long de l'épisode. Informé de la situation, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) a pris la situation en main vendredi matin. Maria Papa a reçu un appel du ministère, qui indiquait avoir l'araignée en sa possession. La responsable lui a également dit que «la palette de ces raisins-là» avait été retirée au supermarché et qu'une visite au fournisseur serait faite. Refusant de commenter le cas en question, Johanne Minville, conseillère régionale en inspection des aliments au MAPAQ, a confirmé que deux cas d'araignées dans des raisins étaient en analyse, vendredi, en fin d'après-midi. Comme le cas de Maria Papa est récent, il est probable que l'araignée qu'elle a trouvée soit l'un des deux cas en investigation. Johanne Minville a précisé que la situation actuelle n'avait rien d'alarmant: «On est habitués qu'il y ait une recrudescence l'été.» Quatre ou cinq cas de veuve noire sont généralement répertoriés chaque année. Depuis le mois de janvier, deux cas ont été confirmés à la suite d'une analyse en laboratoire. Chaque fois, l'Agence canadienne d'inspection des aliments collabore avec le MAPAQ, s'occupant entre autres de faire le suivi avec les organisations étrangères. Les enquêtes prennent peu de temps, une fois l'insecte arrivé à Québec, où se déroulent les tests. Bien qu'elle affirme que l'analyse soit facilitée si l'araignée est vivante, Johanne Minville recommande à un consommateur qui ferait une désagréable découverte dans son sac de raisins de «prendre les précautions pour protéger avant tout sa santé.» Il est recommandé de tuer l'insecte plutôt que de tenter de le capturer. Une fois l'araignée éliminée, les raisins peuvent être consommés après un nettoyage à l'eau tiède. «L'araignée ne va pas contaminer les raisins», a conclu Johanne Minville. Au lendemain de la mésaventure dans laquelle elle a été plongée malgré elle, Maria Papa est soulagée du dénouement de l'histoire. «J'ai été chanceuse de ne pas me faire piquer!» a-t-elle lancé. Pour ce qui est de son appétit pour les raisins, elle affirme qu'il a disparu pour un bon moment. Dommage parce que ceux de la veille «étaient très bons». Source: http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2012/07/20120720-183006.html
  24. Il trouve un lézard dans sa tartine Un jeune garçon de dix ans a eu une drôle de surprise au petit-déjeuner. William, un Britannique de dix ans, préparait tranquillement son petit-déjeuner. Comme tous les jours, il coupait des tranches de pain pour s'en faire des tartines, quand il tomba sur quelque chose "qui ressemblait à une feuille d'arbre" au milieu du pain. Après avoir dégagé "la feuille", le garçon a découvert qu'il s'agissait en fait d'un lézard mort, relate Metro. William, surpris et dégoûté, s'est ensuite empressé d'avertir ses parents. Le père de William s'est alors rendu au Tesco, le supermarché dans lequel le pain avait été acheté, pour se plaindre. La réponse de la direction fut que le reptile n'aurait pas pu se faufiler dans le sachet de pain, puisque "le supermarché a des conditions d'hygiène exemplaires". On ignore pour l'heure comment ce lézard est arrivé dans le pain de chez Tesco. Le papa de William, lui, conserve la tranche de pain "lézardée" comme preuve dans son frigo. Source: http://www.7sur7.be
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