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Tout ce qui a été posté par askook
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Les crocodiles sont habituellement considérés comme dangereux pour les hommes et il est conseillé de ne pas trop s’en approcher. Mais cela ne vaut pas pour le village de Paga, au Ghana où hommes et crocodiles vivent ensembles et en toute quiétude. Le petit village de Paga au Ghana a de quoi laisser perplexe de part la cohabitation étonnante qui s'y est développée. En effet, ses habitants vivent paisiblement entourés de crocodiles ! Mais ici, les reptiles semblent ne pas se soucier des hommes qui les entourent et au dire des villageois il n’y a jamais eu aucun accident. Les villageois considèrent que les crocodiles abritent les âmes des habitants du village. Au nom de cela, ils ont toujours traité ces reptiles avec respect et ne les ont jamais chassés. Cette cohabitation est particulièrement surprenante, d’autant plus que les crocodiles ont développé une relation particulière, presque amicale avec les hommes avec lesquels ils vivent. Ainsi, les jeunes hommes du village n’hésitent pas à entrer dans l’étang près du village pour pêcher alors que de nombreux crocodiles y vivent. Selon une légende, le premier homme à s’installer à Bolgatanga, la région où se trouve le village, a été sauvé par un crocodile qui l’a guidé jusqu’à l’étang de Paga, où il a pu assouvir sa soif après un long voyage. En échange, il a déclaré que la région de Bolgatanga était sacrée et que tous les crocodiles qui s’y trouvaient devaient être traités comme des personnages royaux. Depuis ce jour, il est tabou de blesser ou de tuer un de ces reptiles. Un des lieux les plus touristiques du Ghana Cette relation particulière qu’hommes et crocodiles ont construite déconcerte les scientifiques depuis des années. Aujourd’hui, l’étang est devenu une des attractions touristiques les plus populaires du Ghana. Des touristes viennent du monde entier pour admirer cette entente miraculeuse et aussi pour approcher de ces dangereux reptiles comme jamais ils n’auraient cru pouvoir le faire. Des guides spécialement formés attirent les crocodiles hors de l’eau en sifflant et en leur lançant des poulets vivants. Ceux qui arrivent sont récompensés par les poulets. Après cette phase de préparation commence pour les touristes la partie la plus extraordinaire de l’aventure : toucher les reptiles, les caresser et même s’asseoir sur leur dos. L’harmonie de cette entente est surement liée à l’abondance de nourriture. L’étang regorge de poissons et de grenouilles et les villageois offrent fréquemment un buffet de poules aux crocodiles. Cela peut sembler cruel de sacrifier tant de volatiles, mais les villageois préfèrent ne pas courir le risque de voir les crocodiles s’attaquer à leur bétail ou même à leurs enfants. Ils considèrent de plus que les crocodiles gagnent largement leur pitance en attirant chaque année des centaines de touristes dans leur village ! Source: http://www.gentside.com
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La tortue luth (Dermochelys coriacea)
askook a répondu à un(e) sujet de Constricteur dans Tortues - Crocodiles
Un corps de tortue luth découvert à Guidel Le corps d’une tortue luth mâle adulte, d’une longueur de deux mètres, soit plus de 300kg, a été découvert vendredi plage de la Falaise à Guidel. L’animal, qui était en état de décomposition, a fait l’objet d’observations et d’un prélèvement de peau par Bruno Bertrand, correspondant d’Océanopolis et relais pour le Centre d’études et de suivi des tortues marines (Aquarium de La Rochelle). Le cadavre, qui ne portait pas de trace de blessure, a été rapidement récupéré par les services techniques de la commune. Il sera détruit par une entreprise d’équarrissage. Le 17 octobre dernier, une autre tortue luth adulte avait été découverte pointe de Pen Men à Groix. Victime celle-là d’un instrument de pêche. Depuis le début de l’année, huit échouages concernant cette espèce ont été recensés sur la façade Atlantique. La tortue luth est une espèce protégée, classée en danger critique d’extinction. La moitié des individus trouvés morts sont victimes de sacs plastiques, qu’ils avalent en les prenant pour des méduses. Ces sacs restent dans l’estomac, provoquant l’arrêt de l’alimentation des animaux. Ils entraînent aussi des occlusions (bouchon) intestinales, mortelles. Grandes voyageuses vivant essentiellement en haute mer, les tortues luth se reproduisent en Guyane française et dans les îles Caraïbes. Le littoral Atlantique est l’ne des rares région côtières (autres que celui de ponte) où l’on peut les observer vivantes, quand elles chassent de grosses méduses. Depuis juin, l’espèce a été signalée cinquante fois par des plaisanciers auprès du centre de La Rochelle. Source: http://www.ouest-france.fr -
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Faits divers concernant les ophidiens
askook a répondu à un(e) sujet de Reptile-city62 dans Serpents
Un serpent sort d'un distributeur de billets Un distributeur de billets a causé une grosse frayeur à un Espagnol qui souhaitait retirer un peu d'argent à la banque Caja Madrid, rapporte Metro. Après avoir introduit sa carte et demandé le montant dont il avait besoin à la machine, l'homme a été horrifié de voir sortir, en même temps que ses billets, un serpent. L'animal, sur la défensive et très agressif, se tortillait de gauche à droite pendant que l'homme tentait d'attraper son argent sans se faire mordre. Après avoir récupéré ses billets, l'homme a appelé la police pour signaler la présence de l'animal et a également averti le personnel de la banque, qui s'est vite aperçu que le serpent était en fait coincé dans le mécanisme de distribution des billets de l'appareil. La police n'exclut pas que l'animal ait été placé volontairement par des individus qui souhaitaient faire une blague aux passants, mais affirme que la bête a aussi très bien pu elle-même se hisser dans le distributeur. Finalement, le serpent a été sorti de la machine et placé dans un refuge pour animaux. Source:http://www.7sur7.b -
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Le criquet nomade révèle son code couleur Annoncer la dangerosité proche d’un rassemblement de criquets en fonction de la couleur des insectes : cela sera désormais possible grâce aux résultats d’une récente étude du Cirad sur le criquet nomade à Madagascar. L’équipe a réussi à quantifier le lien entre la densité de criquets et la couleur que prennent les différentes parties de leur corps. Les résultats permettent ainsi de considérer la variation de couleurs comme un indicateur précoce de grégarisation. Solitaire, le criquet est sans danger ; mais en groupe, ils dévastent les cultures. D’un état à l’autre, le criquet subit un certain nombre de changements biologiques et physiologiques, mais également de comportement et de couleur. Ainsi, les jeunes criquets nomades (larves) sont verts lorsqu’ils sont isolés et prennent une couleur orangée et jaune tachetée de noir lorsqu’ils sont grégaires. Ce changement s’effectue progressivement et, entre ces deux extrêmes, il existe plusieurs stades intermédiaires. A Madagascar, les chercheurs du Cirad ont montré que la variation des couleurs du criquet nomade pouvait être un indicateur précoce de grégarisation, révélant avec précision, les couleurs qui apparaissent progressivement sur les criquets en fonction de leur densité par mètre carré (m2). Sur l’île, le criquet nomade (Nomadacris septemfasciata ) est une menace, notamment pour les bassins rizicoles du pays. L’épandage d’insecticides, parfois même de bioinsecticides, est le principal moyen de lutte. Comprendre le mécanisme de changement de phases des criquets et identifier les étapes les plus préliminaires, initiatrices du phénomène, permettraient la mise en place de stratégies de lutte précoces et ciblées. Un point noir sur le fémur : tout premier signe de grégarisation Pour l’étude, plus de 1100 larves de criquets nomades ont été collectées dans le Sud-Ouest de Madagascar dans des zones de diverses densités entre moins de 1 criquet/m2 jusqu'à plusieurs centaines de criquets/m2. Pour chaque individu, la couleur de la tête, des yeux et du corps a été étudiée. Ainsi, chaque densité de population a été définie par un panel de couleurs spécifiques. Les chercheurs ont notamment mis en évidence le tout premier signe de grégarisation, dès 10 criquets/m2: un point noir sur le fémur postérieur des criquets. Ensuite, à partir de 30 criquets/m2, la tête prend une teinte rouge-orangé et le premier segment thoracique devient jaune avec une bande dorsale légèrement noire. A partir de 70 criquets/m2, la partie postérieure de la tête et les yeux commencent à noircir. Au dessus de 100 criquets/m2, le corps du criquet devient orange vif, le jaune du premier segment thoracique augmente et les zones noires s’intensifient. Vers une prévention de haute précision Ce code de couleurs, ainsi défini reflète la densité des criquets nomades et traduit l’évolution progressive de la phase solitaire vers la phase grégaire. Cette typologie pigmentaire des populations de criquets – basée sur des critères simples et non ambigus - permet d’améliorer la fiabilité des données récoltées sur le terrain. Ainsi, le centre national Malgache de lutte anti-criquets peut désormais suivre plus précisément l’évolution de l’état phasaire et donc de la dangerosité des populations de criquets nomades et améliorer sa stratégie de prévention et de lutte précoce ciblée sur des zones restreintes du pays. Ces travaux entrent dans le cadre d’un projet de recherche sur le criquet nomade dont l’exécution a été confiée au CIRAD par le Centre national malgache de développement rural (FOFIFA) sur financements de la Banque africaine pour le développement (BAD). Ils ont été réalisés en collaboration avec le Centre national antiacridien malgache (CNLA) et l’université de Tuléar. Source:http://www.cirad.fr Article: http://www.hindawi.com/journals/psyche/2011/105352/
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Des chercheurs ont annoncé des premiers résultats concluants à la suite d'un lâcher de moustiques génétiquement modifiés, selon le quotidien New York Times. Ces modifications d'ADN pourraient servir à lutter contre le paludisme ou la dengue, des maladies transmises par les moustiques, et permettraient d'éradiquer des parasites agricoles. Oxitec, la firme anglaise à l'origine de ces recherches, s'est concentrée pour le moment sur l'Aedes aegypti, principal vecteur de la dengue. Concrètement, le moustique est doté d'un gêne qui provoque la mort de l'insecte, à moins qu'il ne reçoive de la tétracycline, une molécule antibiotique. Un "élevage" de moustiques peut être constitué en laboratoire, sous antibiotique. Une fois capables de se reproduire, les mâles sont lâchés dans la nature. Leurs petits, porteurs du même gêne, ne devraient pas survive sans antibiotique jusqu'à l'âge adulte. Même si pour les chercheurs c'est un succès, la modification génétique pose des questions de santé publique, puisqu'une fois lâchés, les insectes ne peuvent plus être ramenés en laboratoire. Selon le New York Times, Oxitec serait aussi pointée du doigt pour avoir procédé à des lâchés d'insectes de façon précipitée, parfois dans des pays qui imposent une faible réglementation. La communauté scientifique n'a que récemment appris qu'Oxitec a procédé à des essais sur le terrain en 2009, dans les îles Caïmans (Caraïbes). Le New York Times rappelle que la dengue, endémique aux pays tropicaux, fait environ 25.000 morts chaque année. Il n'existe ni vaccin ni traitement, la prévention consiste justement à se prémunir contre les moustiques qui transmettent l'affection. Source: http://www.rtbf.be
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Une morsure faible, mais une technique éprouvée Publiant leurs travaux dans PLoS ONE, des chercheurs américains et australiens ont constaté que le dragon de Komodo, le plus grand des lézards, neutralise et dévore ses proies grâce à des armes plus subtiles que la force brutale… Des chercheurs de l'Université Rutge (États-Unis) et de l'Université des Nouvelles Galles du Sud (Australie), se sont penchés, en utilisant entre autres des modélisations informatisées, sur les techniques de chasse du dragon de Komodo, ce varan géant qui peut dépasser les 3 mètres de long et les 100 kilogrammes. Premier constat étonnant : la morsure de l’animal n’est guère plus puissante que celle d’un chat domestique. Mais celle-ci présente une particularité redoutable : elle injecte un véritable ‘bouillon de culture’, mettant la victime en état de choc et entraînant une abondante hémorragie. Puis, le lézard pèse de tout son corps musclé sur sa proie, tout en arrachant de gros morceaux de chair avec ses dents crénelées. "(…) ces nouvelles données montrent que le dragon de Komodo opère comme un ‘ouvre-boîte écailleux géant’", commente le Dr Stephen Wroe, directeur de l’étude cité par le Daily Mail. "En utilisant son corps, l'animal supprime la nécessité d'investir de l'énergie dans les lourds os et muscles de sa tête - c'est un système très efficace. Les gens considèrent les dragons de Komodo comme ‘préhistoriques’ ou ‘primitifs’, mais l'image qui émerge ici est celle d'un tueur très efficace", conclut le Dr Wroe. Source: http://www.maxisciences.com Article: http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0026226
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Le python birman, peut-être la clé de la bonne santé cardiaque humaine Le python birman, l'un des plus grands serpents du monde, pourrait détenir les clés de nouveaux traitements pour prévenir ou combattre les maladies cardiaques humaines, espèrent des chercheurs américains dont l'étude est publiée jeudi. Ce reptile, qui peut mesurer jusqu'à neuf mètres de long avec un poids de 90 kilos, capable d'avaler une biche ou un alligator, sécrète des acides gras dont les propriétés paraissent faire des miracles sur le coeur, révèlent ces travaux menés sur ces pythons et des souris par des chercheurs de l'université du Colorado à Boulder (ouest). Ils ont découvert que les quantités de triglycérides -- principal élément formant des graisses et huiles naturelles -- étaient multipliées par 50 dans le sang des pythons un jour après avoir englouti une proie. Malgré la forte augmentation de ces graisses dans l'organisme des serpents, les auteurs de l'étude, parue dans la revue américaine Science datée du 28 octobre, n'ont pas constaté de dépôts graisseux dans leur coeur. De plus, ils ont mesuré l'accroissement d'une enzyme, appelée superoxide dismutase, bien connue pour ses puissants effets protecteurs sur le muscle cardiaque, y compris chez l'homme. Après avoir déterminé la composition chimique du plasma sanguin (composant liquide du sang) de pythons en pleine digestion, ces chercheurs ont injecté ce liquide ou une substance similaire reconstituée dans des pythons qui avaient l'estomac vide. Après ces injections, ces serpents ont montré un net accroissement du coeur et des indications d'une bonne santé cardiaque. Les chercheurs ont répété l'expérience avec des souris et constaté les mêmes effets bénéfiques sur le coeur des rongeurs qui a augmenté de taille. "Nous avons découvert qu'une certaine combinaison d'acides gras peut avoir des effets favorables sur la croissance cardiaque chez des organismes vivants", explique Cecilia Riquelme, principal auteur de l'étude. "Maintenant nous essayons de comprendre le mécanisme moléculaire derrière ce processus et espérons que les résultats débouchent sur de nouvelles thérapies pour mieux traiter les maladies cardio-vasculaires humaines", ajoute-t-elle. De précédentes études ont montré que la masse du coeur de pythons birmans augmentait de 40% dans les 24 à 72 heures après un gros repas et que l'activité de leur métabolisme quadruplait immédiatement après avoir avalé leur proie. Les pythons, qui peuvent jeûner pendant un an avec peu d'effets néfastes sur leur santé, voient leur coeur quasiment doubler de taille après un repas. Puisque cet accroissement de la masse du muscle cardiaque est similaire chez des athlètes comme le champion cycliste Lance Armstrong ou le nageur Michael Phelps, étudier le coeur des pythons pourrait aider les chercheurs à améliorer la santé cardiaque des humains, jugent ces scientifiques. Ils notent qu'il y a aussi de mauvaise augmentation du volume du coeur due à l'hypertrophie, principale cause de morts subite chez les jeunes athlètes. Si des maladies peuvent provoquer un épaississement du muscle cardiaque et une réduction des chambres du coeur résultant du fait qu'il travaille plus pour pomper le sang, un élargissement résultant d'un exercice vigoureux est en revanche une bonne chose, souligne Leslie Leinwand, professeur de biologie à l'Université du Colorado qui a dirigé ces travaux. "Il y a un grand nombre de personnes qui ne sont pas en mesure de faire de l'exercice car souffrant d'une maladie cardiaque", note cette biologiste ajoutant qu"il serait "bien de mettre au point un traitement capable d'induire la croissance de cellules cardiaques" chez ces malades. Source: http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jDWhwreP5VmAMLNroETXdVIiQeCQ?docId=CNG.be9f480a70dae4ab0e7a1e302c8263e7.4d1
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D'après ce que m'ont les terrariophiles qui utilisent ces copeaux: - les copeaux sont très larges, ce qui à l'avantage de pouvoir nourrir les serpents dans leur boites ou terrariums, sans qu'ils en ingèrent. De plus les proies ne collent pas aux copeaux. - les copeaux ne sont pas ou peu poussiéreux. Voici pour les deux avantages... Le seul doute, que l'on peut avoir, vient du fait que ce sont des copeaux de résineux... Mais apparemment, personnes ne rencontrent de soucis au niveau de la santé des serpents. Certains éleveurs utiliseraient cette marque depuis longtemps.
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Désolé, j'ai zappé ton message Il n'y a pas de magasin gamm vert dans le Loiret. J'ai contacté la sociéte Clean Box qui m'a renvoyé vers un grossiste, mais il ne livre que par palette d'une trentaine de sac. C'est un peu beaucoup, pour moi... Je vais voir avec les haras autours d'Orléans, s'ils utilisent cette marque et s'ils peuvent me céder un sac de temps en temps.
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Un cas reconnu de rétention de sperme pendant une très longue période. Une femelle Crotalus adamanteus à stocké du sperme pendant au moins cinq ans avant de l'utiliser. Cette femelle a été recueilli en Floride en 2005 et conservé dans une collection privée pendant cinq ans, sans contact avec d'autres serpents. En 2010, elle a donné naissance à 19 bébés (9.10). Pour savoir ce qui s'était passé, Warren Booth de North Carolina State University à Raleigh, qui étudie la parthénogénèse chez les reptiles, a prélevé des échantillons d'ADN de la mère et de ses jeunes. Les résultats des échantillons montrent bien que les jeunes crotales possèdent des gènes que leur mère n'a pas. Elle s'est, donc bien, accouplée, puis à stocké pendant 5 ans le sperme d'un mâle.
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Du venin d'araignée pour traiter le cancer du sein ?
askook a posté un sujet dans Mygales - Arachnides - Scorpions
Des chercheurs australiens s'apprêtent à entamer une étude de deux ans destinée à déterminer l'effet qu'a le venin de certaines araignées sur les cellules cancéreuses présentes dans le sein. Bien que peu d'espèces soient réellement dangereuses pour l'homme, les araignées ont une réputation de véritables prédateurs capables de mordre pour injecter leur venin qui s'avère souvent redoutable. Doté de plusieurs toxines, celui-ci peut avoir la propriété de provoquer une nécrose des cellules voire de s'attaquer directement au système nerveux central de la "victime". Au vu de telles capacités, il n'est donc pas étonnant que cette substance suscite un intérêt considérable chez les scientifiques. Mais aujourd'hui, c'est un objectif bien particulier que s'est fixée une équipe de l'université de Queensland en Australie. Entamant une étude de près de deux ans, ceux-ci ont décidé de voir l'effet que pouvait avoir le venin d'araignée sur des cellules cancéreuses localisées dans le sein. Une hypothèse qui ne parait pas si étonnante quand on sait que le venin de serpent est actuellement utilisé pour traiter les douleurs chroniques et que celui du scorpion a été capable chez des souris de s'attacher aux cellules d'une tumeur. Pour conduire leurs recherches, les scientifiques australiens ont ainsi prévu d'exposer quelque 300 molécules extraites de poison arachnéen à des cellules cancéreuses dont ils vont suivre l'évolution. Plus précisément, le venin utilisé a été extrait des crocs de 10 mygales vivant sur l'île Fraser en Australie, qui abrite plusieurs des espèces d'araignées les plus mortelles du monde. "Nous espérons que les toxines des araignées vont faire la même chose pour le cancer du sein, voire encore plus, en tuant les cellules cancéreuses", a déclaré le Dr Norelle Daly, l'un des chercheurs impliqués dans l'étude. "Une énorme ressource à exploiter" Si les recherches n'en sont pour l'heure qu'à un stade précoce, beaucoup croient que celles-ci vont aboutir vers une nouvelle piste de traitement contre le cancer du sein. Ainsi, le Dr David Wilson, spécialisé en bioscience moléculaire, a expliqué que le venin contenait des molécules qui avaient évolué afin de remplir des fonctions spécifiques durant des millions d'années. "Elles sont conçus pour cibler des sites très spécifiques et nous espérons que certaines de ces molécules ciblent les cellules cancéreuses", a t-il précisé. Pour sa part, le spécialiste en venin Bryan Fry de l'université de Melbourne a estimé : "Il y a quelque chose d'étrangement fascinant à utiliser une toxine mortelle comme un remède destiné à sauver des vies. Mais la pharmacologie naturelle qui existe dans le venin des animaux est une énorme ressource qui attend d'être exploitée". Source: http://www.maxisciences.com -
Deux scientifiques, Daniel Blackburn et Alexander Flemming ont découvert le premier reptile muni d’un vrai placenta. L’espèce, appelée Trachylepis ivensii est un lézard assez rare vivant sur le continent africain. Le placenta est un organe, indispensable au développement de l’embryon de certaines espèces. Il permet en effet d’assurer les échanges d’eau, de nutriments et de dioxygène entre la mère et le fœtus. Un arrangement intime qui a pendant longtemps été jugé comme une caractéristique réservée uniquement au groupe des mammifères. Selon les dernières découvertes, l’apparition du placenta se serait produite au moins deux fois dans l’histoire évolutive : chez l’ancêtre commun de l’actuel groupe des mammifères mais aussi chez une espèce de lézard africain appelé Trachylepis ivensii. Ce spécimen appartient à la famille des Scindae, un groupe assez typique composé de près de 1.200 espèces. On le trouve, bien que difficilement, en Angola, en Zambie ou encore en République Démocratique du Congo où les femelles atteignent généralement 9 à 14 centimètres de long à l’âge adulte. Une espèce extrêmement peu répandue Daniel Blackburn chercheur Trinity College de Hartford au Connecticut et Alexander Flemming de l'Université de Stellenbosch, en Afrique du Sud ont ainsi décidé de se pencher sur cette espèce de lézard peu répandue. "Nous n’en savons pas beaucoup sur eux", confirme au New scientist Daniel Blackburn, et pour cause. Seuls quelques spécimens ont été jusqu’à présent recueillis. Pour comprendre précisément le processus de développement des embryons, les deux scientifiques ont donc disséqué et étudié neuf femelles Trachylepis ivensii conservées dans un musée. Leurs observations révèlent que l’appareil reproducteur des spécimens est composé d’oviductes, des tubes qui s’étendent des ovaires jusqu’à l’extérieur et à l’intérieur desquels les petits se développent dans un vestige de coquille avant de naitre au moment de l’éclosion. De manière générale, il existe dans la nature certaines espèces de reptiles vivipares qui possèdent dans leurs oviductes un placenta de base. Mais cet organe, contrairement à celui des mammifères, ne permet pas à l’embryon de recevoir beaucoup de nutriments de sa mère. Celui-ci doit donc se nourrir du vitellus, le jaune contenu dans son œuf. Un modèle de développement particulier mais limité Contrairement à ces espèces, l’embryon de Trachylepis ivensii se développe en s’implantant dans la paroi de l’oviducte. Son œuf est petit et pratiquement dépourvu de vitellus. Les échanges nutritionnels se font alors majoritairement entre son sang et celui de sa mère. "C'est sans précédent", confie Daniel Blackburn. Toutefois ce mode de développement possède aussi ses limites. En effet, un embryon présente plus de risque d’être attaqué par le système immunitaire maternel. Les embryons mâles pourraient également se retrouver "féminisés" par les hormones sexuelles de la mère. Cela pourrait expliquer pourquoi ce type de développement placentaire a évolué si rarement. Source: http://www.maxisciences.com Article: http://www.newscientist.com/article/dn21015-zoologger-the-first-reptile-with-a-true-placenta.html