paul717717

Oublie le prix d'achat du cheval, même si ça fait mal quand on les sort. A l'entretien en CE, un cheval coûte au bas mot 300€ par mois tout compris. Sur 10 ans ça fait 36 000 €. Que ce soit pour un super bon cheval ou une bourique, c'est le même prix. Le plaisir de monter est par contre très différent. Alors, franchement, n'hésite pas à mettre mille ou deux mille de plus pour trouver ton bonheur. Sur le temps, ça ne compte même pas. Je vois de gens au CE qui ont acheté un cheval pas cher. Ben c'est eux qui raquent le plus en frais de santé. En plus le cheval est plus souvent inmontable que montable. Et même quand ils peuvent le monter, le cheval n'étant doué pour rien, ils ne peuvent pas vraiment évoluer. Casse ta tirelire, tu ne le regretteras pas. Au fait, j'ai acheté 3 chevaux à A. Goffinet (téléphone par mp) et je dois dire que sur le rapport prix/qualité je n'ai rien à regretter. Mais évidemment, le budgget n'était pas à 2500€.

A ta place, je ferais la totale. En tous cas, je l'ai fait. Parce que quand tu as le cheval depuis quelques temps et que tu découvres que le cheval a vraiment des problèmes (articulaires, naviculaire, pulmonaires ou autres) c'est déjà trop tard. De un, tu t'y es déjà attachée et de deux, tu ne peux plus le vendre honnêtement. Alors, les frais de vétos + maréchal + ostéo tombent et ça peut faire très mal. J'ai vu trop souvent des gens abusés par des vendeurs malhonnêtes ou simplement pas au courant. Et après, c'est la cata. Ca fait un cheval qui coûte une fortune et que bien souvent on ne peut même pas monter. Alors, n'hésite pas, même pour une chaval pas cher (et même surtout) a faire une visite approfondie avec rodios complètes. Ca coûte à peu près trois cent euros. Par rapport à ce que pourait coûter un cheval à problèmes, c'est "peanuts". En plus, le véto qui te signe une visite d'achat où tout est OK te donne une garantie. A ta place, je proposerais au vendeur la chose suivante (c'est un bon test). Si le cheval est bon, visiste à ta charge, sinon, visiste à charge du vendeur. S'il refuse malgré qu'il soit (soit-disant) sûr de son cheval, c'est louche.

Félicitations!!! Tu verras, pendant la grossesse, on est pressé de le voir arriver. Mais après la naissance, la nuit surtout, on se dit qu'il était mieux dedans.

Je vais peinard sur 43 ans. Dites donc, on est sur un forum de vieux! Encore que ... A 15ans, être vieux, c'est au-dessus de 25 A 25 ans, c'est au dessus de 40 A 40 c'est après 65 ans A 65 ans, je ne sais pas. Je verrai quand j'y serai.

Heu, je ne voudrais pas jouer les flics mais c'eut peut-être été mieux de communiquer ça par mp. Divulguer des coordonnées privées sur le net, c'est pas recommandé.

Je crois que c'est surout à nos chevaux qu'il faut expliquer qu'on ne sait pas voler et que ça ne sert à rien d'essayer. Dans le fond, ils doivent essayer de nous aider à prendre notre envol ... ou pas.

J'adore, j'ai l'impression d'y être. J'ai même un peu froid pour toi!

J'avais fait un poste sur mon meilleur souvenir. Mais ça me rapelle Fisc qui est mort. /Titres-c1/La-cafeteria-f23/Souvenir-d-un-20-Aout-2003-t7523.htm?highlight=%E9t%E9+2003

En fait, c'est la première fois que je me retrouve sur un vrai cheval de dressage. Je suis charmé par ses allures et son maintien grâcieux mais il y a un hic; je suis nul en dressage. Alors maintenant qu'elle est en main aux trois allures, je travaille les transitions. Mais après, que travailler d'abord? L'épaule en dedans (cessions)? Autre chose? Evidemment, je peux continuer à utiliser les services de Siegrid si elle veut bien. Mais d'un coté ça coûte bonbon et d'un autre, il faudra bien que je me débrouille seul un jour ou l'autre. Autre chose, elle n'a que trois ans et demi et en plus, il paraît qu'en bonne fille de Weltmeyer, elle est probablement plutôt tardive. Alors quid du rythme de travail? Encore une autre question: Quand puis-je commencer à la muscler sérieusement? Son poitrail n'est pas encore bien ouvert, n'est-ce pas trop tôt?

Oui, si t'es prête à manger des briques si nécessaire, c'est que tu es vraiment prête. Ceci dit, je me suis livré à un petit calcul: Un cheval coûte en entretien sur sa vie entière (tout compris et s'il est bien entretenu et régulièrement monté): - entre 80 000 et 120 000 euros en pension (sur une vie de 28 ans). - entre 30 000 et 40 000 euros en pâture (sur une vie de 28 ans). Alors, le prix d'achat devient tout de suite très relatif. Un cheval coûte une maison. En pension 300€/mois (avec le maréchal, les vermifuges, le véto et quelques leçons). En pâture 100€/mois aussi avec maréchal, vermifuges et véto) Je drvrais même en faire un poste tiens. C'est pas pour te décourrager mais comme ça tu sais à quoi t'en tenir.

Pas contente la Doudou! Que veux-tu Doudou, partout il y a des gens qui ont du coeur et d'autres qui n'en ont pas, de gens intelligents et des idiots, de gens heureux et des envieux, des doux et des aggressifs, des patients et des énervés. Evidemment il y en a aussi qui n'ont pas de coeur, qui sont idiots, envieux aggressifs et énervés. En général, on appelle ça des c*ns. Mais si tu nous expliquait ce qui t'agace à ce point?

Vous avez remarqué quer même les chevaux sont en avance sur la saison? Yaka a déjà perdu les 3/4 de son poil d'hivers et ses sabots poussent comme en avril. C'est dingue.

Hey, C'est vrai t'es en Gaume aussi! Où ça? Je suis au CE du Grand Routeux à Moyen, et toi?

Merci à tous pour vos encouragements. Mais pour la suite, avez vous des conseils ou des suggestions?

Donne-nous déjà les éléments bruts et on pourra les mettre en forme après

Les poulains, c'est comme les gosses. Patience, fermeté ... et une baffe de temps en temps quand ils dépassent les bornes!

Joili brin de plume!

Je pense aussi que tout cela me semble un peu précipité. Peut-être dois-tu te faire aider un peu. J'ai aussi une jument de trois ans et demi que je destine à ma fille qui a ton âge. Evidemment, ce n'est pas elle qui se débrouille toute seule. Moi même je me fais aider par de vrais professionnels et la jument évolue super bien. Ma fille la monte déjà sans problème après un travail de plus de six mois. Un cheval, ce n'est pas une mobylette. C'est un être doué d'émotions et peut-être même de sentiments à ton égard. Penses-y ...

Oui, un travail progressif avec beaucoup de pas pendant un mois. Après, dès les premiers beaux jours de la mi avril, le mettre en pâture avec un petit complément de grain et de vitamines. Pas trop, hein, sinon, il y a risque de fourbure. Les vitamines doivent IMPERATIVEMENT être associées à un travail quotidien d'au moins une heure. A ce régime, ton coco devrait avoir retrouvé la forme d'ici la fin mai.

Oui, mais bon, le cheval fait par moi, c'est beaucoup dire. Pour le moment, je me contente de regarder la cavalière de dressage et de tenter de reproduire ce qu'elle fait. Tout seul je n'arriverais pas à grand chose ou en tout cas pas à ce genre de résultat. Parce que à tout prendre, je veux en faire un cheval parfait ou presque. Et pour atteindre cet objectif, il faut se faire aider par de vrais pros. Je vois d'autres cavaliers qui se débrouillent seuls, mais le résultat n'est pas le même. Leur cheval développe des défenses. Il lève la tête, on met une martingale. S’il se cabre ou fait des coups de cul, cravache ! Moi je ne veux rien de tout cela. Même pas une cravache. Je veux un cheval en main, avec de belles allures, courageux, endurant, qui saute bien, et qui n'a aucun comportement dangereux ou de défense. Evidemment, cela me coûte la peau du c*l, mais faut savoir ce que l'on veut. Là où je vous rejoins surtout, c'est sur la difficulté de trouver de vrais professionnels. En général, on trouve au mieux des amateurs éclairés, au pire, de dangereux charlatans. Le nombre de soi-disant profs qui montent comme des sacs et qui n’ont même pas leur monitorat ! Comment faites-vous pour faire la différence ? Perso, j’en suis venu à me fier surtout aux résultats durables obtenus (et qu’on peut vérifier, pas des exploits à Dubaï ou Las Vegas) et sur le contact que je peux avoir avec la personne. Si j’ai à faire avec un champion mais que je ne comprend rien à ce qu’il dit, je ne suis pas beaucoup plus avancé.

Vais essayer sur mon cheval pour lui apprendre le pas espagnol. Des fois que ça marche ...

Si il va en pâture, n'oublie pas que sa crinière est sa défense naturelle contre les mouches.

J’ai enfin retrouvé le plaisir de monter à cheval. L’été passé, après la mort soudaine de mon cheval adoré (Fisc) j’ai acheté une belle pouliche de trois ans, Yakapa. Elle était belle, oui, mais c’était à peu près tout. Elle n’était même pas débourrée, ce dont je me suis aperçu la première fois que je l’ai montée. Pas méchante mais elle ne connaissait que le galop désordonné en ligne droite et l’arrêt. Douche froide, je me suis rendu compte du travail à faire sans avoir aucune idée de la façon de procéder, n’ayant aucune expérience en la matière. Alors, je me suis fait aider par de vrais professionnels. D’abord Cédric de Launay, un vrai pro du débourrage qui a travaillé dans plusieurs grandes écuries internationales. Grâce à lui, j’ai pu apprendre le travail des rênes longues. Mais ce ne fut vraiment pas facile, Yakapa avait la fâcheuse tendance à se cabrer. Là j’ai eu un doute ; vais-je être à la hauteur ? Comment faire tout ce chemin pour arriver à avoir un cheval en main ? En plus, le travail n’est pas ce que Yakapa préférait. Jusque là, elle s’était contentée de brouter sagement son herbe et ne semblait pas comprendre pourquoi on l’embêtait avec le travail. A un certain point, elle était tellement contrariée qu’elle m’attaquait dans le boxe (elle m’a même mordu et tenté de me chotter) alors que je l’avais eue toute douce et câline. Je commençais à désespérer. En selle, ce n’était guerre mieux. Je n’osais faire que du pas et un peu de trot et elle ne supportait pas la main. Puis, alors que de timides progrès commençaient à se faire sentir, voilà Cédric qui quitte le manège. Je me retrouvais tout seul avec un cheval à peine débourré. Je me sentais dépassé. Je montais avec l’angoisse de l’accident. Alors, j’ai rencontré une cavalière chevronnée en dressage (une certaine Siegrid van quelque chose) qui m’a proposé de m’aider. De plus, j’ai repris les séances de pansages que Yakapa détestait au début et qu’elle a petit à petit commencé à apprécier. C’est, je pense, le pansage qui m’a permis de renouer le contact avec Yakapa. Son agressivité au boxe a disparu petit à petit pour faire place à de l’affection. Maintenant, elle me fait la fête et vient d’elle-même mettre son nez dans le licol. Siegrid a travaillé le cheval puis m’a expliqué comment la monter et lui faire accepter la main. Il faut dire que la monte de dressage est fort différente de celle de l’obstacle que je pratiquais, surtout au niveau des mains. Et comme Yakapa, en bonne fille de Weltmeyer, semble plus orientée vers le dressage que vers l’obstacle, je me suis décidé à me tourner vers cette discipline. (je la ferai sauter quand même mais plus tard, quand elle sera prête, c’est plus fort que moi.) Depuis trois semaines maintenant, je peux enfin monter Yakapa en main aux trois allures et aux deux mains. Elle commence même des sessions et des changements de jambe au galop et semble avoir pris goût au travail. Et moi aussi, j’ai retrouvé le plaisir de monter que je croyais avoir perdu. Il reste encore beaucoup à apprendre (encore plus pour moi que pour le cheval), mais je suis aujourd’hui heureux après avoir stressé pendant sept mois. J’avais envie de vous en faire part. Si des cavaliers de dressage peuvent me donner quelques tuyaux, je suis preneur !

Et bientôt, ce sera le retour du beau temps. Et il n'y a rien de tel pour le moral qu'une balade e forêt avec son cheval. En tout cas, quand j'ai le moral dans les godasses, c'est ce que je fais et je n'ai jamais été déçu.

Beinvenue Joe! Vraiment très heureux de te retrouver. Tu nous as tous énormément manqué. J'espère que tu as trouvé dans ce voyage ce que tu y étais allé chercher.