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Berlin - Les agriculteurs allemands ont embrassé la méthanisation au début des années 2000, à la faveur d'une législation incitative qui a transformé beaucoup d'exploitants en producteurs d'énergie, mais un changement de régime l'an dernier a stoppé net la croissance du secteur. L'Allemagne compte environ 8.000 installations de méthanisation, quatre fois plus qu'il y a dix ans et dix fois plus qu'en 1999, cumulant près de 4.000 mégawatts de capacité installée (2% du parc allemand). 90% des centrales et 75% des capacités de biogaz sont le fait du secteur agricole. Sans surprise, les Etats régionaux allemands les plus agricoles sont aussi les plus riches en installations de méthanisation, la Bavière au sud menant la danse, mais avec des installations de taille plutôt modeste, suivie de la Basse-Saxe (nord) et du Schleswig-Holstein (nord) avec des centrales plus grandes, à l'image des exploitations. AFP 18/2/2015 Depuis 2000, l'Allemagne est équipée d'un ambitieux mécanisme de soutien aux énergies renouvelables. La loi baptisée EEG, plusieurs fois remaniée, prévoit une rémunération fixe et supérieure aux prix du marché pour chaque kilowatt-heure de courant produit par les énergies vertes. L'électricité propre a en outre priorité sur le courant nucléaire ou au charbon dans l'alimentation du réseau. Et dans le cas précis de la méthanisation, une subvention supplémentaire a longtemps été versée selon la matière première utilisée, avec un bonus pour l'utilisation de ressources renouvelables, c'est-à-dire de plantes (maïs en premier lieu). L'incitation a fonctionné au-delà des espérances, et pour nombre d'agriculteurs allemands cette activité est vite devenue beaucoup plus que la possibilité d'un revenu d'appoint. Dans la seule Bavière, le courant produit par la méthanisation alimente plus d'1,2 million de foyers. Selon la fédération allemande des agriculteurs DBV, la production d'énergie a assuré en 2013/2014 un revenu supplémentaire de 6,1 milliards d'euros au secteur primaire, le biogaz se taillant la part du lion (4,3 milliards d'euros). Eoliennes et panneaux solaires assurent le reste de cette manne. A 90%, les exploitants allemands utilisent du maïs comme combustible. Entre un quart et un tiers des surfaces de maïs cultivées en Allemagne sont dévolues à la production d'énergie, et le pays concentre 75% des cultures de maïs pour la méthanisation de l'UE. Venant doubler la discussion au niveau mondial sur l'utilisation pour la production d'énergie de cultures alimentaires, le débat a enflé en Allemagne ces dernières années sur les méfaits pour les paysages et la faune de la domination du maïs dans le mix des cultures, et sur les nuisances écologiques des installations de méthanisation. En 2012, une modification de loi EEG avait déjà plafonné l'utilisation du maïs comme matière première pour la production de biogaz à 60%, conduisant à un recul brutal du nombre de nouvelles installations (340 en 2012, contre 1.270 en 2011). La dernière réforme, votée l'an dernier avec pour objectifs une meilleure maîtrise des coûts et l'introduction de mécanismes de marché dans le segment des renouvelables, a instauré un plafond de 100 kilowatt de capacité, au-delà duquel l'électricité produite n'est plus subventionnée. En outre, la subvention accordée pour l'utilisation des matières premières a sauté. Ces nouvelles règles ne valent pas pour les installations existantes qui continuent à bénéficier du régime en vigueur au moment de leur mise en route. Mais, en entamant sérieusement les perspectives économiques de la méthanisation, elles ont de facto signé l'arrêt de mort de la croissance du secteur. La fédération sectorielle Biogas mise sur une soixantaine de nouvelles installations cette année. Cela ne vaut plus le coup, a commenté une porte-parole pour l'AFP. Romandie 18/2/2015
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FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
PARIS - Le Sénat a fixé à 1.000 mètres, dans la nuit de mardi à mercredi, la distance entre une éolienne et des habitations contre 500 mètres actuellement afin de protéger les riverains, une décision vivement critiquée par les professionnels du secteur. Allez donc vous promener près d'une éolienne géante: le bruit est infernal, a dit l'auteur de l'amendement Jean Germain (PS) à l'occasion de l'examen du projet de loi de transition énergétique. De loin, un citadin qui passe, trouvera cela beau et majestueux. Pour les ruraux, ça l'est moins, a-t-il ajouté. Pour des raisons médicales, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont fixé une distance minimale de 1,5 kilomètre; les États-Unis qui ne sont guère connus pour appliquer le principe de précaution, 2 km, a poursuivi l'élu. Avec mon amendement, on concentrera les éoliennes dans des zones inhabitées et les parcs atteindront une taille critique. Le monde rural ne veut pas passer par pertes et profits. Ce qui compte, ce sont les résultats: comment obtenir des éoliennes assez bien acceptées pour éviter l'accumulation des recours, a dit le rapporteur Louis Nègre (UMP). Pour la Fédération énergie éolienne (FEE), qui regroupe la quasi-totalité des acteurs du secteur en France, cette disposition, si elle était maintenue, serait catastrophique et neutraliserait toutes les autres mesures favorables à l'éolien adoptées par le Sénat sur ce texte. Dans des zones d'habitats dispersés, cela peut grever fortement le développement éolien et cette distance de 1.000 mètres n'est basée sur aucune analyse, selon Frédéric Lanoë, président de la FEE. Les professionnels insistent sur le fait que cette disposition obérerait l'atteinte de l'objectif, adopté par le Sénat, de 40% d'énergies renouvelables dans le mix électrique à l'horizon 2030. Les sénateurs ont également supprimé l'article du projet de loi concernant le barème d'indemnisation des propriétaires lésés par l'implantation d'une éolienne. La systématisation du principe d'indemnisation est inquiétante, qui pourrait être étendue par exemple aux antennes-relais, a estimé M. Nègre. En attendant de trouver la bonne rédaction, tenons-nous en au régime de responsabilité de droit commun prévu par le code civil qui prévoit qu'en l'absence d'un accord avec l'exploitant, l'indemnisation est déterminée au cas par cas par le juge civil, a ajouté l'élu des Alpes-Maritimes. Le projet de loi, déjà adopté par l'Assemblée nationale, est examiné au Sénat jusqu'au 19 février. Il fera l'objet d'un vote solennel le 3 mars. Romandie 18/2/2015 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
PARIS - La ministre de l'écologie Ségolène Royal a annoncé mardi que des mesures seront prises en faveur des moulins à eau et les petits projets hydroélectriques. J'ai demandé à mes services de préparer des appels d'offres pour des petits projets hydroélectriques; ils seront bientôt publiés, a déclaré la ministre à l'occasion de l'examen par le Sénat de loi sur la transition énergétique. Moulin à eau de Braine-le-Château, Belgique (XIIème siècle). Jean-Pol GRANDMONT CC BY-SA 2.0 Il faut trouver un juste équilibre entre les différents impératifs écologiques, y compris celui de la biodiversité, a-t-elle ajouté, estimant que les règles du jeu doivent être revues, pour encourager la petite hydroélectricité et la remise en état des moulins. Mme Royal répondait à Michel Le Scouarnec (CRC, Communiste républicain et citoyen) qui estimait qu'on n'exploite pas assez le potentiel des moulins: 42 MW à moyen terme en Bretagne, contre 10 MW pour les éoliennes. Il est dommage qu'ils ne soient pas couverts par les Schémas régionaux climat air énergie, à cause des contractants liés à la continuité, a ajouté le sénateur du Morbihan. Il a souligné que dans son département une société s'est spécialisée dans les turbines hydroélectriques adaptées aux moulins. Certaines dispositions réglementaires doivent être revues pour permettre l'essor de l'hydrologie de faible chute, a-t-il dit, estimant son potentiel à 260 MW sur tout le territoire national. Partout en France, il y avait des moulins, qui embellissaient le paysage tout en produisant de l'énergie, a regretté de son côté Charles Reveet (UMP). Aujourd'hui, on renonce trop souvent à ce genre de projet, parce que les contraintes sont trop lourdes. Selon l'élu de Seine-Maritime, les moulins n'ont jamais empêché les poissons de remonter à la source alors qu'aujourd'hui, on impose des passes à poisson qui renchérissent les projets. L'Office national de l'eau et des milieux aquatiques bloque tout, a-t-il dit, demandant à la ministre de rappeler ses responsables à l'ordre. Romandie 17/2/2015 -
JAPON / Fukushima: les fuites d'eau radioactive
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : les centrales
Tokyo - Une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a réitéré mardi la possibilité de rejeter en mer de l'eau décontaminée de la centrale accidentée de Fukushima à la suite d'une visite sur le site dont la situation va s'améliorant, selon le compte-rendu fait à la presse. Des progrès significatifs ont été accomplis depuis notre précédente visite en 2013, a expliqué le directeur de l'équipe de l'AIEA, Juan Carlos Lentijo. La situation sur place s'est améliorée, a-t-il souligné, expliquant que le nettoyage permettait de réduire le niveau des radiations en de nombreux endroits de la centrale de Tokyo Electric Power (Tepco) mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011. L'AIEA a notamment salué le retrait sans incident du combustible de la piscine du réacteur 4 dont la structure était fragilisée, ce qui représentait un important danger potentiel. Cependant, la mission a rappelé que la situation restait très complexe et s'est inquiétée du volume croissant d'eau plus ou moins contaminée stockée dans des citernes dont la fiabilité n'est pas assurée. Cette eau provient des arrosages initiaux des réacteurs pour les refroidir, ainsi que des écoulements souterrains continus. Elle est pompée et conservée dans un millier de réservoirs gigantesques et Tepco en construit plusieurs dizaines par mois pour absorber le flux. Le site est heureusement vaste, mais l'espace pourrait néanmoins ne pas suffire si cela continue ainsi à long terme, a insisté M. Lentijo. L'AIEA conseille dès lors d'envisager de rejeter en mer l'eau débarrassée de l'essentiel de ses éléments radioactifs, un traitement que permettent des systèmes installés et déjà utilisés sur le site. Le rejet contrôlé d'eau (même si elle est encore chargée en tritium, impossible à extraire pour le moment) est quelque chose que l'on fait tous les jours dans le monde entier dans la plupart des centrales nucléaires et l'impact sur l'environnement est négligeable, a insisté le responsable. La plupart des experts s'accordent d'ailleurs à dire que ce liquide finira par être jeté dans l'océan. Toutefois, les pêcheurs locaux, les pays voisins et les groupes environnementaux s'opposent tous à cette éventualité. Dans son rapport préliminaire publié mardi, l'AIEA a également déclaré encourager fortement Tepco à renforcer la sécurité sur le site, où quelque 7.000 travailleurs oeuvrent quotidiennement. Il y a encore des marges pour améliorer la radioprotection et la sûreté des personnels, a estimé M. Lentijo. Le démantèlement des quatre réacteurs les plus endommagés sur les six que compte la centrale Fukushima Daiichi prendra trois à quatre décennies et le maintien pendant cette durée d'effectifs suffisants et compétents est un défi. Romandie 18/2/2015 -
France : méthane, méthanisation, actus / infos
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans La méthanisation / Biomasse
Noyal-sur-Vilaine (France) - Faible rentabilité, contraintes: la méthanisation est loin de tenir ses promesses auprès d'agriculteurs qui espéraient arrondir leurs fins de mois et lutter contre le changement climatique en transformant fumiers et lisiers en énergie. C'est très coûteux en maintenance. C'est une mauvaise surprise, constate Daniel Lamoureux, éleveur de porcs près de Rennes. TVvendee 30/1/2015 Ainsi, Alain Guillaume, pourtant président de l'Association des agriculteurs méthaniseurs, a été forcé de renoncer à ses 3.000 porcs pour vivre uniquement de la méthanisation. Il utilise désormais le lisier qu'il récupère chez ses voisins éleveurs. A cause des limitations très strictes sur les épandages en Bretagne, il ne pouvait pas l'utiliser sur ses terres, mais pas non plus le vendre. Car le digestat est considéré comme un déchet et non comme du compost, à moins de se lancer dans une longue procédure d'homologation. Il a fallu faire un choix. Comme les 2 millions d'euros investis dans le méthaniseur n'étaient pas encore amortis, on a arrêté l'élevage. On s'est fait avoir, déplore-t-il. Romandie 18/2/2015 -
Manifestation à Arcachon contre les rejets d'une papeterie
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Environnement
Bordeaux (AFP) - La filiale d'un groupe de papeterie irlandais, Smurfit Kappa, a été condamnée mardi par la Cour d'appel de Bordeaux à 30.000 euros d'amende pour la rupture d'une cuve contenant des produits nocifs qui s'étaient déversés dans le bassin d'Arcachon en 2012. Lors de l'audience, le 9 décembre, le parquet général avait requis 80.000 euros d'amende. Un parc à huitres dans le Bassin d'Arcachon le 24 janvier 2003 (c) Afp La filiale du groupe irlandais est par ailleurs condamnée à verser un total de 35.000 euros au titre de "réparations" à quatre des huit associations de protection de l'environnement qui s'étaient portées parties civiles. Elles réclamaient près de 1,3 million d'euros de dommages et intérêts pour les préjudices écologique et économique. Le 5 juillet 2012, une partie des 4.160 m3 de "liqueur noire" à base de soude notamment, produite lors de la transformation du bois en pâte à papier, s'était écoulée dans un ruisseau classé proche de l'usine, affluent d'une rivière se jetant dans le bassin d'Arcachon. Des milliers de poissons avaient été retrouvés morts. L'incident avait entraîné sept semaines d'arrêt de l'usine de 450 saldariés appartenant au groupe Smurfit Kappa, qui se présente comme le leader mondial de l'emballage en papier, comptant 41.000 employés dans 32 pays et dont le siège social est à Dublin. L'entreprise a réalisé en 2013 un chiffre d'affaire de 7,9 milliards d'euros. Sciences et avenir 17/2/2015 -
Les rascasses volantes grossissent et envahissent l’Atlantique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces invasives
Islamorada (Etats-Unis) (AFP) - Sanglé de bouteilles à oxygène, Eric Billips attrape un harpon et donne un signe de la tête à son compagnon de plongée avant de disparaître sous les eaux vertes et transparentes des Keys, en Floride: la chasse aux rascasses, qui foisonnent, est lancée. Plongeur de longue date, M. Billips, 42 ans, a attrapé sa première rascasse il y a six ans. Il en a harponné des milliers depuis mais il ne sait pas très bien ce que ça va donner aujourd'hui. Un pêcheur lui a dit avoir piégé des rascasses au hameçon --une manière inhabituelle et difficile d'attraper ces poissons-- sur une zone située à sept kilomètres des côtes. Le plongeur Eric Billips montre une rascasse qu'il a péchée le 8 février 2015 au large d'Islamorada, sur les Keys en Floride (c) Afp Mérous et vivaneaux nagent autour, près de bancs de fretins que s'apprêtent à avaler les rascasses, des prédateurs envahissants et venimeux qui se multiplient dans l'ouest de l'Atlantique et les Antilles. Eric Billips s'agenouille sur le sable et commence à tirer. Son arme est équipée d'un trident qui empale chaque rascasse, qu'il jette ensuite par dessus son épaule dans un container. Douze minutes plus tard, M. Billips et son camarade refont surface, grimaçant et à bout de souffle. Ils glissent leurs caisses sur le bateau, chacune remplie de plus d'une dizaine de rascasses. "C'est fou. Ces rascasses n'ont peur de rien", affirme-t-il, au propriétaire du centre de plongée d'Islamorada, sur les Keys. Deux autres plongeurs descendent au fond de l'océan et émergent bientôt avec leurs proies. Une glacière se remplit de ces poissons rouges, oranges et bruns à rayures, dont certains mesurent plus de 40 cm. Les rascasses ont été repérées pour la première fois au large de Dania Beach, en Floride, en 1985. Natives de la mer Rouge et du Pacifique, elles auraient été introduites dans l'ouest de l'Atlantique par des gens qui auraient renversé leur aquarium dans l'océan. Deux espèces de rascasses --le pterois volitans, la plus commune, et le pterois miles-- sont devenues les premières à s'établir en nombre dans les eaux américaines. Leur nombre a considérablement augmenté ces dix dernières années, jusqu'à couvrir une zone de plus de 4 millions de kilomètres carrés dans l'ouest de l'Atlantique, les Caraïbes et le Golfe du Mexique. Munies de 18 épines venimeuses qui peuvent faire très mal, sans ennemis sauf les humains, elles font fuir tous les prédateurs. Même les requins n'osent pas les manger. Et pendant ce temps là, les rascasses mangent presque tout ce qui est plus petit qu'elles, y compris des dorades, des vivaneaux, des mérous ainsi que des poissons consommateurs d'algues, ce qui leur permet de rester en bonne santé. "C'est plutôt alarmant qu'une petite population de rascasses puisse littéralement avaler des millions de proies en une seule année, c'est pourquoi nous sommes concentrés sur leur contrôle", explique James Morris, chercheur à l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Le premier derby de rascasses a été organisé en 2009 dans les Bahamas, raconte Lad Akins, de la Reef Environmental Education Foundation (REEF), un groupe militant pour la conservation des fonds sous-marins. D'après une étude conduite par Stephanie Green, écologiste à l'université de l'Etat de l'Oregon (nord-ouest), tuer entre 75 et 95% des rascasses dans les Bahamas a suffi pour aider les autres familles de poissons à grandir. Ces deux dernières années, Mme Green s'est rendue dans le sud de la Floride pour suivre les derbys et compter les rascasses avant et après les expéditions de chasse, mais aussi comparer leurs populations avec celle des zones sans chasses. "Nous trouvons de bons éléments qui montrent que les (actions) volontaires peuvent êtres vraiment efficaces", a-t-elle affirmé. "En organisant des derbys chaque année, où même plus fréquemment, nous espérons maintenir le nombre de rascasses à un niveau très faible". Sciences et avenir 17/2/2015 -
Pour la première fois, des chercheurs français ont démontré l'implication d'un virus dans une stratégie de manipulation parasitaire. Il existe de nombreux parasites capables de modifier le comportement de leur hôte. Dailleurs, les relations entre un parasite et son hôte sont tellement fascinantes, qu'elles font l'objet de nombreuses recherches. À l'image de celle menée par une équipe de chercheurs du CNRS, de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) et des universités de Perpignan, Montpellier et Montréal. Dans leur étude, les chercheurs ont démontré qu'une guêpe parasitoïde (Dinocampus coccinellae) injecte un virus dans une coccinelle (Coleomegilla maculata). Ce qui la transforme en "zombie garde du corps". (Photo Coleomegilla maculata ou Coccinelle maculée est une espèce de Coccinelle vivant en Amérique du Nord. Jim Conrad / domaine public) D'après ces scientifiques c'est la première fois que l'implication d'un virus dans une stratégie de manipulation parasitaire est démontrée. Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans Proceedings of the Royal Society B. C'est en étudiant le parasitisme pratiquée par une guêpe parasitoïde au détriment de la coccinelle maculée que les auteurs de l'étude ont pu identifier le rôle d'un virus dans le changement de comportement de la coccinelle. Ce virus est injectée dans la coccinelle par la guêpe avec son œuf. Ensuite, le virus se développe à l'intérieur de la larve de la guêpe, qui se nourrit des fluides de la coccinelle. Puis, 20 jours plus tard, quand la larve émerge de l'abdomen de la coccinelle, le virus infecte cette dernière, provoquant une paralysie. Une fois immobilisée, la coccinelle monte la garde sur le cocon que la larve a tissée entre ses pattes. Cette stratégie de manipulation est originale car la plupart des guêpes parasitoïdes tuent leur hôte en se développant. Ici, quelques coccinelles (environ un tiers) se remettent, recommencent à se nourrir et peuvent même se reproduire. Ce cas de manipulation comportementale réversible est très rare. Les chercheurs n'ont découvert le virus DcPV (D. coccinellae paralysis virus) que dans les cerveaux des coccinelles parasitées. Ils supposent toutefois que le virus est capable d'infecter l'ensemble du système nerveux. D'ailleurs, selon les auteurs de l'étude, les symptômes présentés par les coccinelles infectées (paralysie, tremblement, troubles de la marche, mouvements lents et limités) suggèrent l'existence de troubles neurologiques graves. En définitive, les travaux des chercheurs montrent que les virus peuvent être utilisés comme des armes biologiques par des organismes. Et ouvrent de nouvelles perspectives de recherche sur la manipulation parasitaire. Sciences et avenir 16/2/2015
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Moscou - La holding publique russe Rostec a annoncé mardi avoir été sélectionnée pour la construction de la première raffinerie en Ouganda, qui espère produire du pétrole dans les années à venir, un projet représentant un investissement estimé à trois milliards de dollars. Il s'agit d'un projet d'une importance stratégique pour l'Ouganda qui n'a pas d'accès à la mer et dont l'économie est fortement dépendante des fournisseurs extérieurs, a souligné le groupe russe dans un communiqué. Une fois que la raffinerie aura atteint sa pleine capacité, elle pourra fournir les pays voisins d'Afrique de l'Est et Centrale qui manquent eux aussi d'infrastructures, a-t-il ajouté. La capacité est prévue à 60.000 barils par jour et la raffinerie sera détenue à 60% par le consortium russe mené par RT Global Ressources, la filiale de Rostec qui a remporté l'appel d'offres, et à 40% par le gouvernement ougandais. L'Ouganda a découvert en 2006 d'importantes réserves de brut dans le bassin du Lac Albert, le long de sa frontière occidentale avec la République démocratique du Congo (RDC), susceptibles de profondément modifier l'économie du pays et de doubler le revenu national. Au printemps 2014, la ministre des Finances Maria Kiwanuka a dit tabler sur un lancement de la production dans deux ans. Le projet de RT Global Ressources prévoit des transferts de technologies russes et devrait être financé avec la participation entre autres des organisations financières de Corée du Sud, a précisé Rostec. Selon le groupe russe, le chinois CNPC, le britannique Petrofac, le sud-coréen SK Energy ou encore le néerlandais Vitol étaient candidats à l'appel d'offres. /Romandie 17/2/2015
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Energie éolienne en Europe + la Suisse : actualité, informations....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Eolien terrestre et maritime (hydrolienne)
Londres - Le gouvernement britannique a donné mardi son feu vert à la construction d'un double parc d'éoliennes en mer du Nord, au large de la côte nord-est de l'Angleterre, qui pourra alimenter simultanément 1,8 million de foyers. Infographie ForeWind Ce projet, baptisé Dogger Bank Creyke Beck, comprendra jusqu'à 400 éoliennes, capables de produire 2,4 gigawatts d'électricité lorsqu'elles tourneront à plein régime, a souligné le ministère de l'Energie dans un communiqué. Cette puissance totale équivaut à trois réacteurs nucléaires de taille moyenne. C'est le plus important chantier en matière d'énergies renouvelables autorisé à ce jour au Royaume-Uni, a indiqué de son côté son promoteur, le consortium Forewind qui regroupe le groupe d'énergie allemand RWE, le britannique SSE, et les norvégiens Statkraft et Statoil. De son côté, le Crown Estate, organisme gestionnaire du domaine royal et qui détient notamment l'essentiel des fonds marins britanniques, a précisé qu'il s'agissait du plus grand projet du genre autorisé dans le monde. Les deux parcs seront érigés à environ 130 km des côtes anglaises, sur une surface totale d'environ 500 km2 et en eaux peu profondes, dans une zone qui plus est très venteuse et donc particulièrement propice à l'installation d'éoliennes. Une fois mis en service, Dogger Bank Creyke Beck constituera le deuxième site de production d'électricité le plus puissant du pays. Cet ensemble est le premier d'une série de parcs éoliens marins dont la construction est envisagée dans la zone du Dogger Bank, un vaste banc de sable situé au coeur de la mer du Nord, dans le cadre d'un ambitieux plan de développement des énergies renouvelables au Royaume-Uni, pays déjà très en pointe dans le domaine des éoliennes marines. Romandie 17/2/2015 -
AUSTRALIE : Stop à l'assassinat des lévriers "inaptes"
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux domestiques et de la ferme
Le milieu des courses de lévriers en Australie est dans le collimateur de la justice. Un reportage de la télévision publique a révélé l'utilisation à l'entraînement de cochonnets, de lapins et d'opossums vivants dévorés par les chiens. Ces courses très populaires dans le pays où elles font l'objet de paris mutuels se déroulent généralement sur un circuit autour duquel les lévriers courent après un lièvre mécanique tiré sur un rail. Les leurres vivants sont interdits depuis plusieurs décennies et le document diffusé par la chaîne ABC a vivement ému. Le groupe de défense des droits des animaux RSPCA, en lien avec la police des Etats de Nouvelle-Galles du Sud, Victoria et Queensland, ont perquisitionné cinq propriétés la semaine dernière. Selon la directrice exécutive de RSPCA Australia, Heather Neil, l'utilisation de "lièvres" vivants est une pratique cachée mais très enracinée en Australie. "Le froid mépris pour la souffrance animale manifesté par les personnes filmées dans ce reportage devrait convaincre l'Etat et les fédérations locales de courses de suspendre immédiatement les entraîneurs" concernés, a-t-elle estimé. Le patron de la Fédération nationale de courses de lévriers a de son côté indiqué que 23 personnes avaient déjà été suspendues et qu'une enquête indépendante avait été ouverte. Il s'est dit "horrifié par certaines des images diffusées". "L'utilisation d'animaux vivants pour entraîner les lévriers est répugnante, illégale, non-éthique et totalement rejetée" par le milieu des courses, a-t-il ajouté. En Australie, les actes de cruauté envers les animaux sont passibles d'un maximum de deux ans de prison assortis d'une forte amende. Romandie 17/2/2015 -
De petits tsunamis se sont produits au nord-est du Japon à la suite d'un violent séisme au large de l'archipel. Les autorités avaient demandé à des dizaines de milliers de personnes de quitter temporairement leur maison près des côtes. Le tremblement de terre a été évalué un peu plus fort par l'Agence japonaise de météorologie, à 6,9, que par l'Institut américain de géophysique (USGS), qui l'a mesuré à 6,8. earthspace101 16/2/2015 Ordres ou recommandations d'évacuation ont été adressés à plusieurs dizaines de milliers de résidents de la préfecture d'Iwate, celle où existait le risque de raz-de-marée. Etaient notamment visées quelque 1000 personnes de la cité de Rikuzentakata, une des plus meurtries par le gigantesque tsunami de mars 2011. "Attention, n'approchez pas des côtes, n'allez pas voir la situation et arrêtez toutes les tâches en cours le long du littoral", avertissait l'agence météorologique japonaise. Une vague pouvant atteindre un mètre de hauteur était attendue, mais seules des petites vagues de 10 à 20 cm ont finalement touché le rivage et l'alerte a été levée au bout de deux heures. L'agence météorologique a toutefois déconseillé aux habitants de prendre la mer dans l'immédiat. Le tremblement de terre s'est produit au large du nord-est à 08h06 locales, à 210 kilomètres à l'est de la ville côtière de Miyako, son hypocentre se situant à une profondeur de 10 km. "Il s'agit d'un séisme secondaire lié à celui de mars 2011", a expliqué un sismologue de l'agence météorologique lors d'une conférence de presse. Comparée à celle de 2011, la secousse ressentie n'a pas été très violente pour les résidents, car distante des côtes. Elle a néanmoins été perçue dans un large périmètre du nord et de l'est, dans toutes les préfectures touchées à l'époque: Iwate, Miyagi, Fukushima, Aomori, Akita, Hokkaido, Yamagata, Niigata, Ibaraki et Tochigi. Les gratte-ciel de Tokyo et de sa banlieue ont aussi tangué. Aucun dégât ni blessé n'ont été rapportés. Seules quelques lignes de train ont momentanément été interrompues. Plusieurs centrales et autres installations nucléaires se trouvaient dans la zone touchée par les trépidations, mais aucune anomalie n'a été signalée, selon les différentes compagnies d'électricité. Romandie 17/2/2015
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Washington - Une ville de l'Etat de Virginie occidentale (est des Etats-Unis), Powelltown, a été évacuée lundi après le déraillement suivi d'un incendie d'un train de fret transportant du pétrole brut qui s'est répandu dans une rivière, ont annoncé les autorités locales. Le gouverneur de l'Etat, Earl Ray Tomblin, a déclaré l'état d'urgence dans les comtés de Kanawha et Fayette, pour permettre aux secours d'accéder aux zones touchées. Cakota HD 17/2/2015 Les responsables locaux sont sur place et travaillent avec les représentants de la compagnie de transport CSX, a ajouté M. Tomblin. Romandie 17/2/2015
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LPO : l'Association et ses actions
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ESPACE ASSOCIATIONS
La LPO a besoin de notre aide pour évaluer à l'échelle nationale la taille des populations des différents rapaces nocturnes. Le Hibou moyen-duc (Asio otus) est une espèce de rapaces nocturnes de la famille des strigidés, et peuplant l'Europe, l'Asie et l'Amérique du Nord. Sa taille peut atteindre environ 35 cm de long. Sa tête est surmontée de deux grandes aigrettes souvent dressées. C'est un oiseau très répandu : il habite toute l'Europe à l'exception du grand nord. En France, il est commun mais il est absent en Corse, dans le sud-ouest et certains cantons de l'ouest. Photo : Jeune Hibou moyen-duc (Asio otus) - Crédit photo : Cécile Rousse A ce jour, l'association est dans l'incapacité d'évaluer la taille des populations des rapaces nocturnes présents sur notre territoire, ni d'évaluer l'ampleur du déclin de certaines espèces qui semble pourtant avéré dans de nombreux pays d'Europe. C'est pourquoi une enquête nationale a été lancée mi-février. La Chevêchette d'Europe (Glaucidium passerinum), anciennement Chouette chevêchette, est la plus petite espèce des strigidés européennes. Sa taille est d'environ 16 cm. Elle est en partie diurne et consomme de petits oiseaux qu'elle chasse au vol. On la rencontre le plus souvent dans les forêts de conifères surtout d'épicéas des régions montagneuses. Son aire de répartition est plutôt continentale et nord-européenne. Ovesiimsen CC BY-SA 3.0 Coordonné au niveau national par la LPO, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres et le CNRS de Chizé, le recensement durera 3 ans (jusqu'en 2017) et portera sur les 9 espèces de rapaces nocturnes nicheurs de France métropolitaine : la chevêchette d'Europe, la chouette Tengmalm, la chevêche d'Athéna, l'effraie des clochers, la chouette hulotte, le petit-duc scops, le hibou moyen-duc, le hibou des marais et le grand-duc d'Europe. La Nyctale de Tengmalm ou Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus) ou, encore, Chouette boréale est une espèce de petit rapace nocturne de la famille des Strigidae. Difficile à observer, elle est protégée au niveau européen. Cet oiseau mesure 25 cm pour une envergure de 52 cm et une masse de 135 g. Elle habite les forêts de conifères essentiellement et niche très souvent dans les trous de Pic noir. Son aire de répartition couvre donc de façon assez fidèle celle de la taïga, mais suit partiellement la répartition du Pic noir dans son mouvement d'expansion vers le sud : en Europe, un couloir de présence descend vers le sud puis se divise en deux branches discontinues, vers le sud-ouest jusque dans les Pyrénées et vers le sud-est jusqu'en Grèce. Photo Amherst Island CC BY-SA 3.0 Les données récoltées permettront d'améliorer nos connaissances sur la distribution géographique et l'abondance des rapaces nocturnes nicheurs en France métropolitaine pour définir à l'avenir leurs différentes tendances d'évolution voire améliorer leur statut de conservation. La Chevêche d'Athéna ou Chouette chevêche (Athene noctua) est une espèce d'oiseau de la famille des strigidés de petite taille à l'aspect trapu. C'est la plus diurne des strigidés. noctua).Cette espèce est de petite taille, un peu plus petite qu'un pigeon (26 cm), ronde et trapue (de 180 à 200 g). C'est un oiseau de bocage que l'on peut rencontrer un peu partout (sauf dans les boisements denses), et en général toujours à proximité des cultures et des prairies. La Chevêche d'Athéna est répandue dans toute l'Europe, à l'exception de l'Irlande et de la Scandinavie. Elle reste fidèle au même logement d'année en année et peut même nicher dans des terriers de lapin. Photo E. van Herk CC BY-SA 3.0 Le recensement des rapaces nocturnes est considéré comme un véritable défi étant donné qu'ils sont détectables essentiellement de nuit, la plupart du temps grâce à leurs vocalises*. Aidez-nous à relever ce défi en participant à cette enquête et devenez Biodiv'Acteur ! Plus nous sommes nombreux, plus nous récoltons de données précieuses pour les scientifiques et les aidons à mieux comprendre les évolutions en cours. Le Hibou des marais ou Hibou brachyote (Asio flammeus) est une espèce de rapaces nocturnes appartenant à la famille des Strigidae. Aussi grand que le moyen-duc, sa tête porte des aigrettes peu visibles faites de plumes allongées. sA Longueur est d'environ 37/38 cm (gros comme un pigeon pour un poids de 350g à 420g et pour une nvergure de 95 cm à 107 cm. L'une des rares espèces de hibou dont la répartition est pratiquement mondiale, répandu dans quasiment toute l'Europe, les individus du grand nord -migrateurs- vont hiverner dans les pays plus chaud l'hiver. Les individus du sud sont erratiques. En France, on ne compte qu'une centaine de couples. Il fréquente surtout les terrains découverts des plaines et des prairies humides voisines des étangs et des lacs ou bien les endroits boueux et les tourbières. Cet habitat est partagé à la fois par le Hibou des marais et le Hibou Moyen-duc. Malheureusement, la population du Hibou des marais a dramatiquement chuté à travers le monde entier au cours des dernières décennies. Caryn CC BY-SA 3.0 Toute personne et structure souhaitant participer à cette enquête sont invitées à contacter Laurent Lavarec (laurent.lavarec@lpo.fr) de la LPO. Différents coordinateurs, départementaux et régionaux, sont déjà en place sur certains territoires, cependant il nous en manque toujours dans d'autres secteurs géographiques. L'Effraie des clochers (Tyto alba) est un rapace nocturne aussi couramment appelée chouette effraie ou dame blanche. L'espèce peuple tous les continents, à l'exception de l'Antarctique et certaines îles. C'est l'espèce de Strigiformes la plus répandue au monde. est de la taille d'une corneille à peu près (34 à 39 cm). Elle possède un masque facial blanc en forme de cœur. Elle est habituellement sédentaire, c’est-à-dire qu'elle demeure dans son aire de nidification (ou dans les alentours) toute l'année. On la trouve principalement dans les zones habitées, plus rarement dans les forêts. Et, elle reste en général fidèle à sa patrie durant l'hiver, mais lorsque la nourriture vient à manquer (effondrement de la population de rongeurs), on a déjà observé des migrations de petits groupes d'adultes qui peuvent alors entreprendre des déplacements importants en termes de distance. L'Effraie habite les grands milieux ouverts comme les prairies, les bandes herbeuses le long des champs et des haies, des vergers. Elle peut utiliser des bâtiments comme des vieilles granges et des clochers d'église pour y élever sa progéniture, mais elle chasse au-dessus des vastes champs avoisinants. Photo Peter Trimming CC BY-SA 2.0 La Chouette hulotte (Strix aluco) ou Chat-huant est une espèce d'oiseau de la famille des Strigidae. Ce rapace nocturne est très répandu en Eurasie, notamment en Europe. En France on la trouve partout sauf en Corse. Cette chouette ne migre pas et attache beaucoup d'importance à son territoire. La chouette hulotte est un oiseau robuste, qui mesure généralement entre 37 et 43 cm de longueur avec une envergure de 81 à 105 cm. Ses lieux de prédilection sont les régions forestières et agricoles, les parcs plantés de vieux arbres, les grands jardins, les cimetières boisés, et parfois même en ville. Elle elle a une bonne capacité d'adaptation aux conditions de son habitat puisqu'on la retrouve jusqu'à 3 800 m au Pakistan et dans le nord-est de l'Inde. Photo K.-M. Hansche CC BY-SA 2.5 Le Petit-duc scops (Otus scops) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Strigidae. Il est aussi appelé Hibou petit-duc. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un petit hibou de la taille d'un merle. Sa taille est d'environ 20 cm, pour une envergure de 50 à 54 cm et un poids de 80 à 100 g.Le petit-duc niche du sud-est de l'Europe jusqu'à l'Asie centrale. C'est un migrateur qui passe ses hivers dans les zones les plus au sud de l'Europe ou dans les régions sub-sahariennes. En France on le rencontre essentiellement en région méditerranéenne et il se raréfie de plus en plus en allant vers le nord. Il est complètement absent au nord de la Loire. Photo Oiseaux d'Europe Le Hibou grand-duc appelé aussi Grand-duc d'Europe (Bubo bubo) est une espèce de rapaces nocturnes que l'on rencontre notamment en Europe. Il ne doit pas être confondu avec le Grand-duc d'Amérique. On l'appelle Eagle Owl en anglais.. Avec ses 75 cm de haut, le Grand-duc est le plus grand des rapaces nocturnes d'Europe : il mesure le double de son congénère le hibou moyen-duc? pour un poids moyen de 2 à 3.3kg et une envergure de 160 à 188 cm. Il se nourrit de tout ce qui bouge, depuis les scarabées jusqu'aux faons des cervidés.répandu dans toute l'Europe en dehors de la partie la plus occidentale ; en France, zones rocheuses de l'est, du centre et du sud. On le rencontre aussi bien dans les plaines que dans les montagnes. Il aime particulièrement les falaises, près des plans d'eau. Martin Mecnarowski CC BY-SA 3.0 * Les différentes bandes sonores sont toutes disponibles, en écoute et en téléchargement libre, concernant l'enquête Rapaces nocturnes. Vous les trouverez en format MP3 dans le matériel et méthodes, et Protocole. Si vous désirez avoir ces différentes bandes en format WMA, n'hésitez pas à revenir directement vers Laurent Lavarec. Pour l'utilisation de ces bandes sur le terrain, nous vous conseillons à chaque fois de ne mettre qu'une seule bande sur le lecteur MP3 ! Voir ICI toutes les informations utiles. LPO 16/2/2015 -
Une réserve de Sainte-Eulalie, en Lozère, permet de s'aventurer près des bisons d'Europe. Pas besoin d'aller dans l'ouest américain pour trouver des bisons. Il y en a aussi en Lozère, où l'espèce est protégée. À Sainte-Eulalie, une balade permet de s'aventurer au plus près de ces animaux... qui sont parfois impressionnants. Et pour cause, ce bovidé peut peser près d'une tonne. Le bison est d'ailleurs le plus gros mammifère terrestre européen. Sur un traîneau en bois, une famille profite de la balade. "C'est la neige, le beau temps, la nature, il n'y a rien d'autre, c'est top", affirme la mère de famille, face à la caméra de France 3. La réserve sauvage n'a pas été créée par hasard. Alors que seule une petite colonie de bisons d'Europe subsistait encore en Pologne, au début des années 1990, les scientifiques ont souhaité préserver l'espèce, en créant cette réserve, qui a vu le jour en 1992. "Au cas où il y aurait une épidémie en Pologne, nous, on pourrait réintroduire petit à petit les bisons", explique un spécialiste. Un Bison d'Europe. Photo prise dans la réserve de Springe, en Basse-Saxe (Allemagne). Michael Gäbler CC BY-SA 3.0 Le bison d'Europe (Bison bonasus) est un mammifère ruminant de la famille des Bovidés. C'est une des deux espèces du genre Bison, l'autre étant le Bison américain. Les deux espèces de bison sont considérées par certains auteurs comme appartenant en fait au genre Bos (Bos bison), à cause de croisements possibles entre espèces du genre Bison et du genre Bos (voir Beefalo). Le bison d'Europe était très répandu sur tout le continent européen, de l'Atlantique à l'Oural (excepté le sud de la péninsule Ibérique, le sud de l'Italie, la péninsule Scandinave et les îles Britanniques), et ce jusqu'au Moyen Âge. Il est également possible qu'il ait peuplé la Sibérie, mais ce point demande à être confirmé. Commun durant toute la préhistoire, il a failli être exterminé par la chasse, les derniers spécimens sauvages étant tués en Pologne dans les années 1920. Désormais protégé, il est peu à peu réintroduit en Europe depuis les années 1950, à partir de 12 reproducteurs issus de parcs zoologiques. Les spécimens vivant en liberté sont en 2014 majoritaires, quasiment tous dans l'est de l'Europe, avec quelques animaux en semi-liberté en Europe occidentale. Ainsi, quelques spécimens vivent depuis peu en totale liberté en Allemagne, équipés de colliers à balise GPS dans le cadre d'un projet pilote visant à reconstituer une harde en liberté, d'une trentaine d'individus. Une importante population captive est également maintenue dans des parcs zoologiques. Description : Le poids moyen du mâle est d'environ 800 kg (1,200 tonne au maximum), et la taille peut atteindre 1,80 m, voire 2 m, au garrot et jusqu'à 3 m de long. La femelle est plus petite, avec un poids entre 350 et 600 kg. C'est le plus gros mammifère terrestre d'Europe. L'animal peut vivre 15 à 20 ans, surtout en captivité où il n'a pas de prédateur. Dans la nature, le bison a surtout comme prédateur le loup (en-dehors de l'homme). Une bisonne allaitant son bisonneau au Domaine des grottes de Han en Belgique. GrottesdeHan CC BY-SA 3.0 Reproduction : Les accouplements se font à la fin de l'été et au début de l'automne. Après 9 mois de gestation, les petits naissent au printemps, ils sont joueurs, affectueux et faciles à apprivoiser. À 2 mois, leur bosse commence à pousser. À 1 an, ils deviennent dangereux. Alimentation : La nourriture de ce ruminant est constituée de quelque 250 variétés végétales différentes, avec une prédominance d'herbes, mais avec aussi des écorces et des feuilles. Comportement : L'animal vit en petits troupeaux familiaux de trente têtes au maximum, dirigés par une femelle. Ces troupeaux ont tendance à se disperser l'été en petits groupes, et à se reformer à l'automne. Les groupes de mâles sont plus petits, de l'ordre de 2 à 4 bêtes, en général. Habitat : Le bison d'Europe (Bison bonasus) vit essentiellement en forêt comme le bison des bois (Bison bison athabascae, sous-espèce du Bison d'Amérique du Nord) et à l'inverse du bison des plaines (Bison bison bison, autre sous-espèce du Bison d'Amérique du Nord) qui lui est exclusivement un animal de plaine. Le bison d'Europe est plus petit que son homologue des plaines. Conservation / Protection : À la fin des années 1920, les seuls bisons d'Europe encore vivants (54, dont 29 mâles et 25 femelles) ne survivaient plus que dans les zoos. Seuls 12 géniteurs sur les 54 survivants se sont finalement reproduits. La population actuelle de la sous-espèce des plaines (B. b. bonasus) est issue de 7 animaux seulement : 4 mâles et 3 femelles. C'est la principale population actuelle. Une autre lignée a été formée à partir de 4 mâles et 7 femelles B. b. bonasus, et d'un mâle B. b. caucasicus. En août 1923, la Société internationale pour la protection du Bison d'Europe a été créée pour assurer la survie de l'animal. Seize pays étaient à l'époque représentés. La société disparut avec la Seconde Guerre mondiale, mais son travail fut continué8. Des zoos ont commencé à s'organiser pour échanger des reproducteurs, éviter la consanguinité et augmenter la population vivant en captivité. Un European Bison Pedigree Book (EBPB) ("livre des pedigrees du bison d'Europe") a été mis en place pour suivre les bisons et leur généalogie, afin de limiter la consanguinité et les croisements entre sous-espèces et entre espèces. À compter de 1952, les Polonais ont réalisé la première réintroduction du bison d'Europe (lignée B.b. bonasus) dans la grande forêt de Białowieża, dans l'Est de la Pologne dont il habitait autrefois les régions boisées. La réintroduction a été couronnée de succès, et d'autres réintroductions ont suivi dans l'Est de l'Europe. On trouve aujourd'hui des bisons sauvages en Pologne, Roumanie, Ukraine, Biélorussie, Slovaquie, Russie, Lituanie et Allemagne. En Mai 2014, 17 Bisons ont été relâchés en Roumanie, dans les Carpates Méridionales. Depuis 1996, un programme européen pour les espèces menacées (ou EEP, pour European Endangered Species Programme) a été mis en place. Les EEP sont des programmes européens de reproduction en captivité d'animaux menacés. En 2000, 405 animaux de 62 centres (35 % de la population captive) participaient à ce programme. Jeune bison en semi-liberté en France (Lozère). F Lamiot CC BY-SA 2.5 En France, on trouve le bison d'Europe dans des zoos et des parcs animaliers. Il vit en semi-liberté sur 200 hectares, dans le parc animalier de Sainte-Eulalie, en Margeride (Lozère), sur 350 hectares dans le parc de vision de Bel-Val dans les Ardennes, ainsi que dans le parc animalier du Haut-Thorenc s'étendant sur 700 hectares à Thorenc dans les Alpes-Maritimes. En dépit des mesures énoncées, l'espèce reste toujours menacée. Un des principaux problèmes actuels est l'isolement des populations réintroduites : « Les troupeaux existants en liberté sont souvent isolés sur de petits territoires [...] Pour l'instant, une population viable à l'intérieur d'un territoire continu n'a pas encore été établie ». Des populations plus petites sont plus facilement menacées par les aléas tels que le climat, les maladies, les prédateurs ou le braconnage. Ce premier problème est étroitement connecté à un second, la consanguinité. La population d'origine est très consanguine, et les troupeaux trop petits et trop dispersés favorisent encore la perte de diversité génétique. Certains problèmes osseux ou de fertilité apparaissent dans certains groupes. Toutefois, un projet pilote est en cours en Allemagne dans une zone d'environ 6900 ha dans la région Rothaargebirge. L'expérience se veut aussi être une contribution active à la conservation du bison des plaines européenne, qui ira beaucoup plus loin que la reproduction et les efforts de conservation de petits parcs et zoos. Il s'agit aussi d'élargir la gamme des espèces de grands herbivores indigènes et de remplir une niche écologique qui était devenue vacante (avec la disparition des mammouths, rhinocéros laineux puis des aurochs, bisons, élans) en termes de grands consommateurs d'herbe et de fourrage. Wikipedia Francetv info 15/2/2015
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Les bébés manchots meurent du réchauffement climatique
Admin-lane a posté un sujet dans Les manchots - actus / infos
Le dérèglement du climat a un impact sur les conditions de vie des manchots de l'Antarctique. Alors qu'un sommet mondial sur le climat doit se tenir en décembre, à Paris, à 15 000 kilomètres de là, l'Antarctique est l'un des témoins les plus frappants du réchauffement de la planète. Ici, la fonte des glaces est bien visible. VIDEO. Les bébés manchots meurent du réchauffement climatique Outre les phoques et les baleines, des manchots vivent également sur ce continent de glace, 22 fois plus grand que l'hexagone. Mais certaines données montrent déjà une hausse de la mortalité chez ces animaux, directement liée à la diminution de leur stock de nourritures. Céline Le Bohec, ornithologue, confirme : "Il y a eu beaucoup d'impacts de ce réchauffement climatique sur la glace et donc sur la chaine alimentaire. Conséquence, les populations de manchots Adélie en Antarctique souffrent", déplore la spécialiste, à une équipe de France 2. Parmi les soucis majeurs : depuis deux ans, il pleut sur la banquise, au lieu de neiger. Ce phénomène extrêmement rare a des conséquences sur les manchots. Les poussins mouillés gèlent et meurent en masse. "L'année dernière, on a eu un succès reproducteur de 0%. C'est-à-dire que pas un seul poussin n'a survécu aux conditions locales", ajoute Céline Le Bohec. Francetv info 15/2/2015 -
FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
Le département de la Haute-Corse a été placé dimanche en vigilance orange en raison d'un épisode à fortes précipitations parfois orageuses attendu dès lundi matin, a indiqué Météo France. Ce type d'épisode, pour lequel le cumul de précipitations équivaut à ce qui tombe généralement en un mois, se produit environ cinq fois par an, indique Météo-France dans un bulletin spécial. En-dehors de la Haute-Corse, pas de vigilance orange, mais une trentaine de départements en vigilance jaune : inondation, neige et verglas, avalanches selon les départements. Pour connaître le type d'alerte relative à votre département, cliquez sur la carte puis, une fois sur le site de Météo France, cliquez sur votre département. Ces informations sont valables jusqu'au 1- février à 16h00. "Quelques averses se produisent déjà sur la Corse ; d'autres averses sont attendues dans la nuit, parfois orageuses avant le début de l'épisode de pluies fortes proprement dit qui débutera lundi matin". C'est toutefois dans l'après-midi que les pluies les plus fortes sont attendues, jusqu'à mardi dans la nuit. Selon Météo-France, un épisode pluvio-orageux va affecter l'est de la Corse, principalement le littoral, la plaine et les premiers contreforts (Castaniccia, MonteCardo, Fiumorbo, Alta Rocca, Incudine). Outre les phénomènes typiquement associés aux orages (foudre, fortes rafales de vent, fortes intensités pluvieuses, voire grêle), on devrait relever sur l'épisode, soit en 21 heures, de 80 à 110 mm, et même jusqu'à 120 à 140 mm, en particulier sur la Castaniccia, le Fiumorbo et l'Alta Rocca. En outre les vents d'est soutenus entraînent lundi en fin d'après-midi sur la côte orientale de l île des vagues assez hautes de secteur Est, ce qui peut constituer une entrave à l'évacuation des fleuves côtiers. Les vents de secteur est vont générer de fortes vagues de secteur est sur l'est de la Corse. Ces vents se renforcent l'après-midi de lundi et molissent la nuit suivante. Ce phénomène risque d'engendrer des submersions sur les partie basses ou vulnérables de la côte orientale. Francetv info 15/2/2015 -
Le cobaye est un rongeur incapable de synthétiser la vitamine C, dont il a pourtant besoin. Comment éviter les carences ? Comme l'être humain, le cobaye ne synthétise pas la vitamine C, c'est à dire qu'il ne la fabrique pas tout seul à partir de ce qu'il mange. "Cela est dû à l'absence de l'enzyme qui permet la conversion du L-gluconolactone (formé à partir du glucose) en acide L-ascorbique ou vitamine C", nous rappelle Léo Coquard, vétérinaire stagiaire au cabinet du Docteur David Leduc. Comme l'être humain, le cobaye ne synthétise pas la vitamine C, c'est à dire qu'il ne la fabrique pas tout seul à partir de ce qu'il mange. JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP Pour maintenir le bon fonctionnement de l'organisme du cobaye, il faut donc assurer un apport régulier de la dose nécessaire de vitamine C. Car une carence peut avoir de graves conséquences sur la santé de ce petit rongeur de compagnie. La vitamine C a en effet un rôle important de part ses propriétés anti-oxydantes et parce qu'elle intervient dans la biosynthèse du collagène, dont les fibres permettent de maintenir la structure des tissus comme la peau, les tendons et les muscles. Mais aussi car elle augmente la résistance aux infections et accélère la cicatrisation. Un cobaye atteint de scorbut (carence en vitamine C) souffre d'hémorragies, de retard de croissance, de problèmes dentaires. Il devient également apathique, en manque d'appétit et ses articulations déformées entraînent des difficultés de locomotion. Le poil devient, en outre, terne et sec et les plaies cicatrisent mal. Enfin, une carence en vitamine C fragilise l'animal et favorise certaines maladies comme la pododermatite (infection des coussinets plantaires). Sans traitement, la mort peut intervenir au bout de 3 à 4 semaines. Et même avec un traitement, les dommages sont parfois irréversibles. Le cobaye peut alors avoir des séquelles à vie. Les causes d'une carence peuvent être liées aux mauvaises conditions de stockage des aliments industriels destinés aux cobayes. La vitamine C est en effet sensible à la chaleur, à la lumière et aux UV. Le scorbut peut aussi être provoqué par la distribution d'une alimentation industrielle non adaptée aux cobayes mais à d'autres rongeurs ou à des lapins par exemple. Cochon d'inde domestique. Variraptor CC BY-SA 3.0 "Pour éviter les risques de carence, il est possible de compléter une alimentation industrielle avec un apport quotidien et raisonné en fruits et légumes riches en vitamine C comme le kiwi, le fenouil, le poivron rouge, le brocoli, les agrumes...", précise Léo Coquard. Attention, il ne faut pas donner plus de 1/10e du poids de l'animal. Et prendre le temps de rincer et sécher les fruits et légumes pour éliminer toutes traces de pesticides et de fongicides. Il est également possible de fournir un complément de vitamine C sous forme liquide, que l'on peut administrer à l'aide d'une seringue (sans aiguille). Il n'est pas recommandé de diluer la vitamine C dans l'eau de boisson, car elle se dégrade rapidement à l'air et à la lumière. La dose quotidienne recommandée est de 60mg/kg/jour pour les individus jeunes, les femelle en lactation ou en gestation, et les animaux convalescents. Pour un adulte la dose nécessaire est de 20mg/kg/jour. ----->Quelles que soient les recommandations figurant dans cet article, je recommande aux personnes ayant un cobaye, plus généralement appelé un cochon d'Inde, de se rapprocher de son (ou d'un) vétérinaire pour faire le bilan de la santé de leur petit protégé. Personnellement, je déconseille (et pas uniquement pour une question de prudence) l'automédication pour un animal, sans avoir d'abord pris conseils auprès du meilleur spécialiste qui soit : le vétérinaire... car souvent, le remède peut s'avérer pire que le mal ! Sciences et avenir 13/2/2015
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Explications sur la couleur de robe (fourrure) des chats
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Généralités sur les chats
Noir, roux, tigré, tricolore, écaille de tortue... la palette de couleurs possibles pour une robe de chat a pour origine une douzaine de gènes. Voici les principaux. La couleur des chats, ou robe, est caractérisée par une douzaine de gènes. Chacun a une incidence sur la pigmentation du poil de l'animal. Et plusieurs gènes peuvent se combiner entre eux. Voici les principaux : Le gène des plages blanches est parfois à l'origine de motifs aussi jolis que surprenants. AN BERKEL/CATERS NEWS AGENCY/SIPA Le premier est le gène A (gène agouti). Il est responsable du "tiquetage" : s'il est activé, le pelage du chat présentera des tigrures, s'il ne l'est pas, son poil sera uni. De fait, lorsque le gène A s'exprime, le pigment du poil, la mélanine, est sécrété de façon discontinue : le poil comporte alors des zones plus sombres que d'autres, ce qui est à l'origine des bandes foncées (beaucoup de mélanine) et d'autres plus claires (peu de mélanine). Le second gène, le gène B (pour Black), est responsable des robes noire, chocolat et cannelle. Il existe en effet sous trois "versions", appelées allèles, qui correspondent à trois types de coloration du poil : - La première, l'allèle B, implique la formation de grosses sphères remplies de mélanine. Le poil est donc quasiment entièrement recouvert de pigment : le chat est noir. - La deuxième version, l'allèle b, induit la formation de "poches" de mélanine plus petites et ovales. La coloration brune est moins importante : le chat est chocolat. - Enfin, dans la troisième version, l'allèle b1, le poil ne comporte que de très petits granules de pigment. Il apparaît donc quasiment de sa couleur "naturelle", celle de la kératine, une protéine très rigide qui constitue le poil, mais aussi les griffes. Chaque chat dispose de deux allèles pour le gène B. L'allèle B étant dominant, tout individu qui en possède au moins un sera obligatoirement noir. Ce qui explique le grand nombre de chats noirs. Le troisième gène, le gène O, est à l'origine des robes rousses. S'il est activé, la mélanine ne se présente plus sous sa forme habituelle, un pigment brun appelé eumélanine, mais sous sa deuxième forme : la phéomélanine, un pigment roux orangé. Or, le gène O se trouve sur le chromosome sexuel X. Ainsi, un chat mâle (dont les chromosomes sexuels sont X et Y) sera roux si son chromosome X comporte la version activée du gène O. Tandis qu'une femelle (XX) pourra être entièrement rousse si ses deux chromosomes X comportent chacun le gène O activé, ou bien elle pourra être rousse et brune à la fois (on appelle cette robe "écaille de tortue" ou "torty") si l'un de ses chromosomes X comporte le gène O activé et l'autre non. Comme chez les chevaux, les chats peuvent également avoir des gènes qui, lorsqu'ils s'expriment, "diluent" la couleur de base de leur robe : - Le noir ''dilué'' donne le gris, - le brun chocolat donne le "bleu" (le gris des Chartreux) ou le ''lavande'', - le cannelle donne le ''faon'' ou ''fawn'', - le roux donne le ''crême''... Pour être exprimé, ce gène de dilution (D) doit comporter sa version activée, l'allèle b, en double exemplaire. Outre le gène D, un autre gène peut être à l'origine d'une certaine blondeur. Il s'agit du gène C, dit de coloration du corps. Ce gène influe sur l'enzyme, la tyrosinase, qui fabrique la mélanine. Lorsque cette enzyme fonctionne bien, la mélanine est produite en grande quantité : le chat a une couleur soutenue et répartie de façon égale sur tout le corps. À l'inverse quand cette enzyme ne fonctionne absolument pas, l'animal est albinos (blanc aux yeux rouges). Mais il existe des degrés intermédiaires. La mélanine est produite en faible quantité : le chat est blond et ses yeux sont bleus. Par ailleurs, la tyrosinase peut être particulièrement sensible à la chaleur : elle ne produit alors de pigment que dans les parties du corps les plus froides (pieds, nez, yeux, queue). C'est la fameuse "color point" du chat siamois. Enfin, le gène S, pour "spot blanc", est responsable des marques blanches qui marbrent, parfois très élégamment, nos félins de compagnie. C'est le cas notamment du joli cœur dessiné sous le menton du chat de la photo ci-dessus. La position, l'abondance et la grosseur de ces plages blanches sont sous le contrôle de plusieurs gènes et varient d'un individu à l'autre. Certains chats n'ont qu'un ''spot blanc'', tandis que d'autres en ont tellement qu'ils sont presque entièrement blancs ! Heureusement, tous les goûts sont dans la nature et chacun est persuadé d'avoir le chat le plus beau du monde. Sciences et avenir 14/2/2015 -
A 109 ans, il tricote encore des pulls pour les manchots !
Admin-lane a posté un sujet dans Les manchots - actus / infos
A l'appel de l'association Penguin Foundation, Alfred Date, le doyen australien, a ressorti ses aiguilles à tricoter. Il a beau avoir 108 ans, Alfred n'a pas encore perdu de sa dextérité. Lorsque l'association australienne Penguin Foundation a demandé à des bénévoles de tricoter des pulls en laine pour les manchots après un dégât pétrolier, Alfred "Alfie" Date, le doyen australien, a répondu à l'appel. L'association "Penguin Foundation" tricote des pulls pour sauver les bébés pingouins (capture d'écran). Peu après son arrivée dans son nouveau domicile dans un village de soins sur la côte, Alfred a été interrogé pour savoir s'il voulait contribuer. "Je pense que ça faisait environ 12 ou 13 heures que j'étais là", a-t-il confié au site 9Stories. "Les deux infirmières sont entrées et ont dit 'Nous pensons que vous savez tricoter'." Buzz60 6/3/2014 Si l'association savait que Alfred Date était leur plus vieux tricoteur, elle ne savait pas qu'il était aussi le doyen de l'Australie. "C'est génial et nous nous sentons privilégiés qu'il dédie son temps pour la Penguin Foundation." Alfred Date a transmis son savoir à trois générations et tricote toujours des écharpes pour ses amis et des bonnets pour les bébés. L'Obs 12/2/2015 -
Près de 200 baleines s'échouent sur une plage en Nouvelle-Zélande
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
60 des 200 baleines échouées sur la plage de la presqu'île de Farewell ont pu être sauvées, les autres sont malheureusement mortes. Mais pour les survivantes, le ministère de la Conservation (DOC) dit que le personnel et les 400 bénévoles ont travaillé dur pour les garder en vie tout le samedi jusqu'à ce qu'elles puissent être remises à flot à marée haute en début de soirée. The Telegraph 14/2/2015 Farewell Spit est une bande sable étroite située à l'extrémité nord de Golden Bay et il y a déjà eu de nombreux échouages de baleines. Mais, selon les habitants, c'est le plus grand échouage depuis 15 ans. The Guardian 14/2/2015 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Trumon (Indonésie) - De jeunes "éco-guerriers" perchés sur des éléphants de Sumatra, en Indonésie, patrouillent dans la jungle de cette île de l'ouest de l'archipel pour lutter contre l'abattage illégal d'arbres et le braconnage dans les immenses forêts tropicales. Ils s'enfoncent pendant des jours dans la jungle, le long de rivières, sur des sols accidentés, à travers une végétation épaisse abritant de nombreuses espèces en danger, tels des tigres et orangs-outan qui vivent dans un espace ravagé par la déforestation de ces dernières années. Un éco-guerrier sur son éléphant de Sumatra s'apprête à patrouiller dans la jungle de l'île le 25 janvier 2015 afp.com / Chaideer Mahyuddin Au retour de leur expédition, ces habitants rapportent aux autorités tout ce qu'ils ont vu d'illégal ou de suspect dans ces forêts où les coupes d'arbres sans autorisation sont fréquentes, et où des éléphants et des tigres sont tués respectivement pour leur ivoire et leur peau. L'Indonésie, le plus grand archipel du monde qui s'étend sur 1,9 million de km2, soit presque quatre fois la France, possède de vastes forêts tropicales. Mais d'importantes quantités d'arbres sont coupées pour laisser place à des plantations qui produiront du papier ou de l'huile de palme, détruisant la biodiversité et augmentant l'émission de gaz à effets de serre. La déforestation est en grande partie illégale, un fléau que les autorités peinent à enrayer compte tenu de l'étendue du territoire et du manque de moyens. Du coup, des ONG de la province d'Aceh, à la pointe nord de l'île de Sumatra, ont décidé d'apporter leur aide en 2012, avec des habitants de la région de Trumon partant à la "chasse" de braconniers et d'individus se livrant à des coupes de bois sauvages. L'an passé, l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) s'est associée à ce projet qui a depuis pris de l'ampleur et vu l'introduction de patrouilles à dos d'éléphant avec des habitants de la région. Des cornacs -- personnes qui s'occupent d'éléphants utilisés pour des travaux ou transports en forêt, appelés localement "mahout" -- parcourent désormais la jungle avec leur pachyderme et sont rémunérés par USAID. Certains habitants ont abandonné leur travail pour rejoindre les "mahout", à l'image de Hendra Masrijal, un ancien vendeur de nourriture. Un peu plus d'une vingtaine d'habitants, parmi lesquels d'anciens séparatistes qui ont combattu les forces du gouvernement central à Jakarta avant la conclusion d'un accord de paix avec la province d'Aceh il y a dix ans, participent désormais au projet. "Cela me rend triste de voir des images d'éléphants tués par des braconniers pour leur ivoire", raconte à l'AFP M. Masrijal. "Des paysans et des villageois empiètent aussi sur leur habitat", déplore-t-il. Les patrouilles dans les profondeurs de la jungle durent de deux à sept jours. Chaque mois, les "mahout" passent de 15 à 20 jours dans la jungle, sur une surface totale de 27.000 hectares appelée "couloir de la faune de Trumon". Outre la lutte contre la déforestation illégale et le braconnage, des responsables de ce projet dispensent des séances de formations aux habitants de la région sur le développement de l'écotourisme, afin d'encourager des villageois qui ont l'habitude de vivre d'activités illégales tels le braconnage ou les coupes d'arbres illégales, à trouver d'autres moyens de subsistance. Cette initiative suscite de l'enthousiasme parmi les communautés locales, constate Tisna Nando, porte-parole d'USAID. "Ils voient qu'ils peuvent bénéficier économiquement de la protection des forêts dans la région, plutôt que de couper des arbres", explique à l'AFP Mme Nando. Selon une étude publiée l'an passé, l'Indonésie a abattu en 2012 près de deux fois plus de forêt vierge que le Brésil, considéré comme le plus grand destructeur au monde de la forêt primaire. L'Express 15/2/2015 -
Ces hommes sauver un chien piégé dans des eaux gelées !
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Il y a quelques jours, les garde-côtes de Frankfort Bay, dans le Michigan, sont intervenus pour sauver un chien piégé dans la glace. L'animal, un Labrador, errait sur une voie navigable entre les lacs Betsie et Michigan. Dans son malheur, le chien a eu beaucoup de chance, puisque les gardes l'ont vu sauter dans l'eau gelée et ont donc pu s'élancer très vite à son secours. Associated Press 3/2/2015 Equipés de combinaisons spéciales, deux sauveteurs se sont jetés à l'eau pour récupérer le chien paniqué et le ramener sur la terre ferme. Les deux hommes se sont péniblement frayé un chemin au milieu de la glace et c'est seulement après une vingtaine de minutes qu'ils ont réussi à ramener l'animal sur la rive où d'autres hommes l'attendaient avec une serviette bien chaude. "C'était épuisant et difficile" confie le sergent Tim Putnam à ABC News. "Il y avait beaucoup de morceaux et de plaques de glace très lourds que j'ai dû déplacer pour parvenir jusqu'au chien". Sur le chemin du refuge du comté de Benzie où il a été conduit par ses sauveteurs, le chien baptisé Bailey était "secoué de frissons". Fort heureusement, sa propriétaire est très rapidement venue le chercher pour le ramener bien au chaud. (Photo [url=Associated Press]Associated Press[/url]) Wamiz 6/2/2015 -
Kasha Marie et son compagnon Aryan ont eu la peur de leur vie lorsque plusieurs hommes armés de couteaux se sont introduits chez eux, à Gravsend dans le Kent en Angleterre, en pleine nuit. Et cette agression aurait pu se terminer tragiquement si Rocky, le héros de la famille, n'était pas intervenu pour défendre sa maîtresse, alors enceinte de cinq mois. "Nous étions au lit et Rocky était profondément endormi sur le sol à nos côtés" raconte Kasha Marie au Mirror, près d'un an après cette terrible nuit. "Nous avons entendu un grand bruit contre la porte d’entrée. Rocky s’est précipité vers la porte en aboyant follement". Kasha et son compagnon ont alors mis le chien dans la salle de bains pour éviter qu'il ne réveille tout le quartier. Photo de Rocky. Photo Mirror "Nous avons ouvert la porte en douceur et quatre hommes se sont mis à crier "ou est l’argent" ? On ne comprenait pas" explique la jeune femme. Tandis que trois hommes ont commencé à rouer son compagnon de coups, un autre a traîné la jeune femme dans le salon où il lui a mis un couteau sous la gorge. "J'entendais Rocky devenir fou" confie Kasha Marie. C'est alors que le Rottweiler a surgi de la salle de bain pour bondir sur les agresseurs. Les quatre hommes ont tenté de prendre la fuite mais Rocky a réussi à arrêter l'un d'entre eux, qui a été jugé quelques mois plus tard et a écopé de 10 ans de prison. Hélas, ses trois compères, eux, continuent de courir. "Qui sait ce qu'il se serait passé si Rocky n'avait pas été là ?" se demande encore Kasha un an plus tard. "Je pensais qu'ils allaient tous nous tuer". Et le chien ne s'est pas contenté de sauver ses humains. Il a veillé sur sa maîtresse pendant des jours. "Il ne m'a pas quittée. Il frottait même son nez tendrement contre mon ventre. C'était comme s'il disait au bébé de ne pas s'inquiéter non plus" raconte-t-elle. Adopté dans un refuge par Kasha et Aryan, Rocky est devenu bien plus qu'un simple compagnon à 4 pattes, il est leur ange gardien. Il continue aujourd'hui de veiller sur eux et leur petit d'homme, baptisé Aryan comme son papa. Wamiz 9/2/2015
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On dit souvent que les chats choisissent leurs humains et non le contraire. La touchante histoire de Fancy, un matou vivant dans le Mississippi, aux Etats-Unis, le confirme d'une bien jolie façon. Trouvé par une famille qui l'a confié à une association, le chat s'est enfui du refuge pour retrouver ceux qui l'avait sauvé, bien décidé à ne plus les quitter. Ann Bosche était dans son jardin quand elle a entendu son Teckel, Gracie, aboyer de façon inhabituelle. Elle a alors rejoint le chien et aperçu les grands yeux écarquillés d'un chat tapi sous un buisson, un beau et grand chat avec une tache blanche au bout de la queue. (Photo Fancy prend ses aises sur le bureau... Ann Doughty Bosche) Pendant plusieurs jours Ann a nourri le chat qu'elle a surnommé Fancy. D'abord timide et capricieux, le matou s'est vite laissé amadouer et s'est attaché à elle. "Après une semaine, il m'attendait matin et soir sous le porche" raconte-t-elle à Care2.com. Mais Ann et sa famille ont déjà plusieurs animaux, un chien et deux chats, et n'envisagaient pas d'en accueillir un nouveau. Ils ont alors décidé de le confier à un refuge pour lui donner une chance de trouver un vrai foyer. Sauf que Fancy ne l'entendait pas de cette oreille. A peine était-il arrivé au refuge, 20 minutes après plus précisément, qu'il s'en échappait. "Il est resté un mois. Mon mari pensait que nous avions déjà assez d'animaux avec un chien et deux chats et a voulu donner le chat à un abri pour animaux. Le lendemain matin, c'est à contrecœur que j'ai mis le chat dans une caisse de transport et que nous sommes partis. Je l'ai déposé et un employé l'a emmené à l'arrière où sont les box. Quand il est revenu avec ma caisse il m'a dit que le chat se tapait la tête contre la porte de sa cage de fer. J'ai pleuré pendant tout le trajet du retour" raconte Ann, qui n'a rien su de l'évasion du chat avant des semaines. Ne voyant pas sa fiche d'adoption sur le site du refuge, elle a espéré qu'il avait trouvé une famille avant même que l'on ait eu le temps de lui créer une fiche. C'est un mois plus tard qu'elle a compris qu'il n'en était rien. Il était 5h30 du matin quand Ann a entendu son mari parler à quelqu'un dans la cuisine. Etonnée, elle est allée le rejoindre pour le découvrir en pleine discussion avec Fancy. "J'ai commencé à pleurer quand j'ai vu le bout de la queue blanche. Il s'est retourné, m'a vue et a couru vers moi en miaulant. Je pense vraiment qu'il disait : je vous ai trouvés ! Je suis à la maison maintenant". Comment Ann et son mari auraient-ils pu résister et ramener Fancy au refuge après une telle déclaration d'amour ? Ils sont désormais six à la maison et ne le regrettent pas un instant ! "Ce chat a passé un mois à errer le long des rues animées, des lignes de chemin de fer, et dans les quartiers difficiles en essayant de me trouver", confie Ann. "Je pense qu'il avait un ange gardien veillant sur lui pour le ramener à la maison. Je l'aime tellement et j'ai le sentiment que nous étions faits pour être ensemble. Il appartient à cette maison". Wamiz 10/2/2015