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Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Genève - Des points de dissension majeurs restent à résoudre à l'issue de la réunion de Genève si la communauté internationale veut parvenir en décembre à Paris à un accord ambitieux pour limiter le réchauffement de la planète. Cette controverse irrigue toutes les autres : les pays en développement, grands émergents en tête, tiennent à être traités différemment des pays industrialisés qui ont une responsabilité historique dans le réchauffement. Mais ces derniers relèvent la part croissante d'Etats comme la Chine ou l'Inde dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre, issues principalement de la combustion d'énergies fossiles alimentant leur développement. Certains pays, parmi lesquels la Chine, veulent garder un accord strictement fondé sur cette division pays développés/en développement instaurée en 1992 par la convention-cadre de l'ONU. D'autres, comme le Brésil, proposent des options plus intermédiaires. La conférence de Lima en décembre avait produit un texte final évoquant le principe de responsabilités communes mais différenciées (...) à la lumière des différentes circonstances nationales. Ce terme sera-t-il repris à Paris ? Suffira-t-il à définir la part concrète de chacun ? Les pays du Sud, dont beaucoup souffrent déjà des effets du changement climatique, souhaitent que les mesures d'adaptation à cette situation soient reconnues comme aussi importantes que celles visant à limiter le réchauffement. Ils veulent voir une aide en ce sens plus clairement inscrite dans l'accord. Certains Etats, comme les îles qui seront très affectées par l'élévation du niveau des océans, réclament que soient en outre prévus des pertes et dommages pour compenser les dégâts subis. Les pays en développement exigent que soit précisée la façon dont les pays industrialisés comptent arriver à verser 100 milliards de dollars par an promis à partir de 2020, afin de financer notamment leur basculement vers des énergies propres. A ce stade, le Fonds vert de l'ONU pour le climat, un des mécanismes financiers, a franchi le cap des 10 milliards de dollars pour 2015-18. Les pays riches refusent toute mention d'engagement financier à long terme dans l'accord, dans un monde instable où les situations économiques évoluent. En 2009 à Copenhague, les Etats se sont accordé pour limiter la hausse de la température mondiale à 2° par rapport aux niveaux pré-industriels. Mais les désaccords sont profonds sur la manière d'y parvenir. Se donne-t-on un objectif global (objectif zéro émission nette et quand)? Définit-on une trajectoire pour l'atteindre? Les petites îles de leur côté militent toujours pour limiter le réchauffement à 1,5°. S'agira-t-il d'un protocole, nécessitant ratification par les Parlements (comme le protocole de Kyoto dont l'accord de Paris est censé prendre le relais)? Ou d'une simple déclaration politique? Les engagements nationaux de réduction des gaz à effet de serre feront-ils partie de l'accord (engageant ainsi les Etats) ou d'annexes, ou en seront-ils totalement séparés ? C'est le gros point de divergence sur la nature juridique de l'accord, selon la négociatrice française Laurence Tubiana. Y aura-t-il un mécanisme de contrôle et de publication des mesures nationales ? Dans tous les cas, il n'y aura pas de mécanisme de sanctions. La contrainte, ce sera l'engagement international, l'obligation de transparence, l'effet de réputation, explique Mme Tubiana. Romandie 13/2/2015 -
Managua - Le Nicaragua a accordé au groupe Aguas El Carmen, à capitaux néerlandais et guatémaltèques, une concession de 25 ans pour construire et exploiter un barrage hydroélectrique d'une puissance de 85 mégawatts estimé à 330 M USD, a-t-on annoncé officiellement vendredi. L'agence publique de promotion des investissements, ProNicaragua, a précisé dans un communiqué que la production devrait débuter en 2018. Financé par la Banque de développement des Pays-Bas (FMO) et des associés du Guatemala, le projet sera réalisé sur le Rio Grande du département de Matagalpa (nord). Ce projet doit permettre d'équilibrer la matrice énergétique pour que le pays dépende moins du bunker (un dérivé du pétrole, NDLR), et nous créerons en outre un important réservoir d'eau pour l'irrigation des cultures dans la zone, a expliqué Fernando Paiz, président du groupe Aguas El Carmen. Le groupe estime la production du futur barrage à 85 MW, soit 10% de la demande électrique du pays prévue en 2018. A ce jour, 51% de l'électricité du pays est d'origine renouvelable, selon le président de l'Entreprise nationale d'électricité (Enel, publique), Ernesto Tiffer. Le Nicaragua a mis en oeuvre l'ouverture d'un canal qui traversera le lac Cocibolca, le deuxième plus grand lac d'eau douce d'Amérique latine. Ce canal reliera la côte Pacifique à la mer des Caraïbes dans le but de concurrencer le canal de Panama. Or ce projet semble dévastateur pour la flore, la faune et la population riveraine. En effet, menace majeure concerne le vaste lac Nicaragua (aussi appelé Cocibolca), qui va devoir être dragué pour supporter le passage des porte-conteneurs, ce qui va tuer la faune et transformer l'eau en boue. Or ce lac et le principal fournisseur d'eau douce au pays... Et à un moment donné ou l'autre, le risque de voir l'eau salé se mélanger à l'eau douce est plus que probable... Romandie 13/2/2015
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Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Genève - Les pays membres de la convention de l'ONU sur le climat ont adopté vendredi à Genève un texte de négociation en vue d'un accord multilatéral pour lutter contre le réchauffement climatique, espéré en décembre lors de la conférence de Paris. Pouvons-nous considérer que le texte de négociation que vous avez livré aujourd'hui à Genève est le texte de négociation sur lequel (nous) entamerons des négociations substantielles, a demandé en séance plénière le coprésident des débats, Daniel Reifsnyder. N'entendant aucune objection, il en est ainsi décidé, a-t-il ajouté, une déclaration accueillie par une salve d'applaudissements. Les délégués étaient réunis depuis dimanche à Genève pour plancher sur un texte ébauché lors de la conférence de Lima en décembre. Six jours plus tard, le texte de négociation (...) reflète les propositions faites par toutes les parties, a souligné M. Reifsnyder, saluant l'engagement de tous au cours de cette semaine. La prochaine session de négociation se déroulera à Bonn en juin et sera précédée de rencontres et d'échanges informels. Mais le texte, adopté par les 195 pays membres de la convention sur le climat, ne sera pas retouché avant le rendez-vous de juin. ----->A suivre pour ce qui concerne le texte en question... Romandie 13/2/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Genève - Après la réunion de Genève, au cours de laquelle a été adopté vendredi un projet d'accord, plusieurs grands rendez-vous vont jalonner cette année de négociations sous l'égide de l'Onu en vue d'un accord multilatéral espéré en décembre à Paris pour lutter contre le réchauffement climatique. - AVANT le 31 MARS : les pays qui sont en mesure de le faire doivent annoncer leur engagement, appelé contribution nationale, pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre, mesures cruciales pour freiner le réchauffement planétaire. - 31 MAI : date-butoir pour l'envoi du projet officiel de texte, adopté vendredi à Genève, aux 195 pays membres de la Convention de l'Onu sur le climat. - MARS ET MAI : deux réunions informelles seront organisées par la présidence péruvienne des négociations et la future présidence française, à Lima puis Paris. D'un format plus restreint, elles seront consacrées aux points difficiles et ouvertes à tous les pays qui le souhaiteraient, selon la négociatrice française Laurence Tubiana. - DU 1er AU 11 JUIN : réunion intermédiaire de négociations sur le futur accord à Bonn, siège du secrétariat de la Convention. - DU 7 AU 10 JUILLET : Conférence scientifique sur le changement climatique à l'Unesco à Paris - 31 AOUT au 4 SEPTEMBRE : 3e session de négociations intermédiaires de l'année, à Bonn, pour préparer l'accord de Paris. - 19 au 23 OCTOBRE : 4e session de négociations intermédiaires à Bonn - OCTOBRE/NOVEMBRE : pré-conférence de Paris (au niveau ministériel) - 1ER NOVEMBRE : publication par le secrétariat de la Convention de l'Onu sur le climat d'une synthèse des engagements nationaux de réduction des gaz à effet de serre, afin de mesurer l'effort global. - 30 NOVEMBRE-11 DECEMBRE : 21e conférence de l'Onu sur le climat (COP21), sur le site du Bourget, près de Paris. Romandie 13/2/2015 -
USA / CANADA : Le combat contre la construction du pipeline géant KEYSTONE XL
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Washington - Le président républicain de la Chambre des représentants a très cérémonieusement signé vendredi la loi autorisant la construction de l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis, à laquelle Barack Obama devrait opposer son veto. John Boehner 13/2/2015 : Cérémonie de la signature... Barack Obama a annoncé qu'il opposerait son veto à la loi adoptée mercredi par le Congrès, car la mesure législative vise à abréger le processus normal d'autorisation présidentielle, engagé en 2008 et toujours pas terminé. Le président américain veut en fait conserver son pouvoir de décision mais n'a pas encore dit si, in fine, il approuverait le projet ou non. Il a constitutionnellement dix jours, hors dimanches, pour promulguer la loi ou mettre son veto, qui serait le premier depuis que les républicains ont pris le contrôle total du Congrès en janvier. Avec les écologistes, les démocrates mettent en garde contre les risques de fuite posés par l'oléoduc. Ils dénoncent aussi une faveur accordée à une entreprise étrangère, l'opérateur TransCanada, qui a déposé sa demande en 2008 puis à nouveau en 2012. Les républicains, appuyés par le gouvernement canadien conservateur de Stephen Harper, vantent le potentiel de création d'emplois du chantier, le renforcement de l'indépendance énergétique nord-américaine, et la sécurité du transport par oléoduc plutôt que par voie ferroviaire. Rappel : Keystone XL, long de 1.900 km dont 1.400 aux Etats-Unis, servirait de raccourci à l'oléoduc Keystone original pour transporter, avec une capacité accrue de 40%, du pétrole brut extrait des sables bitumineux de l'Alberta, dans l'ouest du Canada, jusqu'au Nebraska (centre des Etats-Unis), d'où il pourra rejoindre les raffineries du golfe du Mexique via un réseau d'oléoducs déjà existants. Romandie 13/2/2015 -
Ce petit Oryctérope du Cap né au zoo de Gyor, au nord-ouest de la Hongrie. Ce mammifère, qui vit à l'état sauvage dans une grande partie de l'Afrique, est en voie de disparition. Les soigneurs ont décidé, jeudi 12 février, de le montrer au public, à son dixième jour. Cette espèce, aussi appelée "cochon de terre" est en voie de disparition. Il n'existerait plus qu'une soixantaine répertoriée dans le monde *. Le zoo de Győr disposerait de trois oryctéropes dont la mère qui vient de mettre bas. Avec son groin tubulaire et ses grandes oreilles allongées, l'oryctérope peut mesurer, à l'âge adulte, jusqu'à 1,30 m de long et peser de 60 à 80 kilos. L'oryctérope du Cap peut vivre en captivité jusqu'à l'âge de 23 ans en moyenne, si ses principaux prédateurs (le lion, le léopard et le python) sont absents du territoire avoisinant. Il vit dans les zones de savanes africaines où le sol est meuble et où il est susceptible de trouver des termites et de l'eau en quantité suffisante. * Je ne sais pas d'où provient cette information car selon l'UICN, cette espèce est répertoriée en LC : préoccupation mineure... bien qu'il soit noté que leur nombre est sans aucun doute réduit dans les zones où leur habitat est modifiée par les activités humaines. (Dernière évaluation publiée en 2008). L'Oryctérope du Cap (Orycteropus afer), parfois appelé « cochon de terre » par traduction de son nom en afrikaans Erdvark, est un mammifère essentiellement termitivore d'Afrique, qui joue un rôle écologique important en contrôlant l'extension des populations de termites. Orycteropus afer est la seule espèce survivante du genre Orycteropus et unique membre de l'ordre des tubulidentés dont bien d'autres espèces ayant existé ont été découvertes à l'état fossile. Un Oryctérope du Cap au zoo de Détroit (USA) MontageMan CC BY-SA 2.5 Description : Mesurant environ 1 à 1,30 m, de longueur, à l'âge adulte, il a une tête très allongée se terminant par un groin tubulaire, et de grandes oreilles allongées. Le cou est court, le corps massif et arqué. Il se termine par une queue pointue et musculeuse. C'est un Protongulé. Pour en donner une idée à l'époque où les photos étaient rares et floues, on l'a décrit comme intermédiaire entre le fourmilier (par son museau allongé), le cochon (par le groin) et le kangourou (par la forme de sa queue). Sa peau est épaisse et le coloris de son épiderme varie entre le gris sable et le brun rougeâtre. Cette dernière couleur est principalement due à la terre que l'animal brasse en creusant le sol. Le mammifère est parsemé de poils épars qui deviennent plus rares chez les adultes âgés. Adulte et son petit. Scotto Bear CC BY-SA 2.0 Son nez contient plus de bulbes olfactifs que tout autre mammifère (9 bulbes, à comparer avec les 4 ou 5 bulbes des chiens). Le lobe olfactif de son cerveau est également très développé. Quant à ses pieds, ils sont pourvus de quatre doigts en avant et cinq en arrière, armés de fortes griffes un peu aplaties et en forme de pelle, qui semble être un intermédiaire entre la griffe et le sabot, et lui permettant de creuser le sol ou de fouiller efficacement une termitière, sa principale source de nourriture. Habitat / Répartition : On trouve l'oryctérope dans l'essentiel de l'Afrique subsaharienne, à l'exception des forêts vierges et des zones marécageuses, où il ne peut pas creuser. Il préfère les zones de savanes où le sol est meuble et où il est susceptible de trouver des termites et de l'eau en quantité suffisante. On l'observe peu, car il est de mœurs nocturnes et passe le jour dans un terrier. La nuit venue, il parcourt plusieurs kilomètres à la recherche de termites. Il laisse traîner sa queue derrière lui en se déplaçant, ce qui laisse une piste caractéristique. Alimentation : L'oryctérope se nourrit essentiellement de fourmis et de termites, qu'il extrait des termitières à l'aide de ses griffes très puissantes et de sa longue langue enduite d'une salive gluante. Il est également capable de repérer les processions de termites se déplaçant sur le sol à l'aide de son odorat très fin. Il peut avaler près de 50.000 termites en une nuit. Il se nourrit également de coléoptères et de leurs larves. Le seul fruit mangé par l'oryctérope est le concombre Cucumis humifructus. Ce fruit très particulier qui pousse d’abord sur le sol puis sous terre est recherché par cet animal, qui est suffisamment fort pour ouvrir sa cosse très épaisse. Il est source d’hydratation pour l’oryctérope, qui disperse les graines dans ses excréments. La présence de ces fruits indique généralement celle des oryctéropes. L'oryctérope est le fourmilier fouisseur d'Afrique. MontageMan, Wikimedia Commons, cc by 2.0 Reproduction : La femelle de l'oryctérope du Cap donne naissance à un seul petit d'un poids avoisinant les 1.800 g, au terme d'une gestation de sept mois. Le jeune commence à quitter le terrier et à suivre sa mère au bout de deux semaines. Il est sevré au bout de trois mois et prend son indépendance vers six mois. Le juvénile devient sexuellement mature au bout de la deuxième année. Comportement : L'oryctérope est un animal solitaire et nocturne qui passe la nuit à parcourir son domaine variant entre 15 et 30 km2, à rechercher sa nourriture. Le reste du temps, il le passe à se reposer dans des galeries simples ou plus complexes qu'il a préalablement creusées. Certains terriers sont uniquement utilisés pour le repos, et d'autres plus complexes, qui peuvent atteindre 13 m de long et 6 m de profondeur, sont destinés à la mise bas et à l'élevage des jeunes. La gamme des vocalisations n'est pas très étendue. Habituellement, l'oryctérope grogne, mais en cas de danger, il peut pousser des cris ressemblant à des bêlements. L'animal a une mauvaise vision, mais une ouïe très fine et un excellent odorat. Lorsqu'il se sent menacé, l'oryctérope du Cap se met debout sur ses pattes arrière en position défensive, ou sur le dos, griffes pointées vers le haut pour se défendre. Les menaces sont, bien sûr, ses prédateurs : notamment le lion, le léopard, la hyène, le python... Mais aussi les humains ... qui apprécient sa chair ! Et bien sûr, l'envahissement, donc la réduction, de son habitat... A cela s'ajoutent d'autres utilisations : leur peau, griffes et dents pour en faire des bijoux ou autres et aussi à des fins médicinales (médecine traditionnelle). Wikipedia - Futura Sciences - UICN Francetv info 12/2/2015
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Près de 200 baleines s'échouent sur une plage en Nouvelle-Zélande
Admin-lane a posté un sujet dans Les baleines
La plage de Farewell est régulièrement le théâtre d'échouages de baleines. Une scène de désolation. Près de deux cents globicéphales, ou baleines-pilotes, se sont échoués, vendredi 13 février, sur la plage de la presqu'île de Farewell, au nord de l'Ile du sud de la Nouvelle-Zélande. Cet endroit est réputé pour être un piège mortel pour les mammifères marins, ont indiqué les services environnementaux. La plage de Farewell est régulièrement le théâtre d'échouages de globicéphales. Huit au moins se sont produits au cours des dix dernières années, dont deux en seulement une semaine en janvier dernier. Celui de vendredi est l'un des plus importants. Les baleines-pilotes, qui peuvent mesurer jusqu'à six mètres de long, sont l'espèce de baleines la plus répandue dans les eaux néo-zélandaises. Au moins 24 de ces 198 animaux sont morts, tandis que les secouristes tentaient de remettre à l'eau les rescapés. "Remettre à l'eau des baleines est une tâche difficile et potentiellement dangereuse", a déclaré Andrew Lamason, porte-parole du service de la protection de l'environnement. Le travail s'effectue aux côtés de 140 volontaires, formés à ce style d'opération. Le porte-parole a également indiqué que si vendredi soir les animaux n'avaient pas été rendus à la mer, il faudrait attendre la prochaine grande marée, 24 heures plus tard, pour une nouvelle tentative. Il n'existe pas d'explication scientifique certaine de ce comportement, mais des spécialistes suggèrent que des baleines en bonne santé s'échouent en venant au secours de membres de leur groupe qui sont malades et désorientés. ----->C'est vrai que certains échouages sont dus à l'assistance que se prêtent les baleines entre-elles... Mais il a déjà été prouvé que ce n'était pas uniquement pour cette cause... Il est avéré que le trafic maritime important cause des troubles aux baleines par le bruit occasionné... Tout comme les forages exploratoires qui perturbent leur sonar... Francetv info 13/2/2015 -
Pétrole : découverte d'un nouveau gisement en mer de Norvège
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu - Infos PETROLE
Oslo - Les partenaires d'un des plus gros gisements pétroliers de l'histoire norvégienne ont présenté vendredi le plan de développement du projet qui pourrait rapporter 177 milliards de dollars, sans pour autant être parvenus à s'entendre sur leur distribution. Le gisement Johan Sverdrup, plus importante découverte d'hydrocarbures réalisée en Norvège depuis les années 1980, est présumé receler entre 1,7 et 3,0 milliards de barils équivalent pétrole en mer du Nord. De manière inhabituelle, le plan remis aux autorités manque d'un accord sur la composition exacte du tour de table. Au coeur du problème: le fait que l'essentiel de cette manne gigantesque repose sur deux blocs distincts dont les concessionnaires ne sont pas nécessairement les mêmes. D'accord pour mettre leurs actifs respectifs dans un pot commun, les compagnies divergent sur la répartition des parts dans un projet unifié, essentiel pour l'avenir du secteur pétrolier norvégien qui voit sa production décliner depuis le début du siècle. Vendredi, le petit groupe norvégien Det norske oljeselskap a refusé de signer une proposition soutenue par les quatre autres compagnies. Pour Det norske, le principe déterminant depuis toujours est que les quote-parts dans Johan Sverdrup soient réparties selon une combinaison de volume et de valeur, a souligné son directeur général, Karl Johnny Hersvik, dans un communiqué. Puisqu'il s'est avéré impossible de trouver un accord là-dessus avec les partenaires, nous nous retrouvons dans une situation où nous ne pouvons signer l'accord, a-t-il ajouté. Det norske fait valoir que le bloc dans lequel il détient une participation contient plus de la moitié des réserves totales du gisement et que les hydrocarbures y sont plus concentrés, et donc plus faciles et moins chers à exploiter car nécessitant moins de puits. Les autres compagnies ne partagent pas ce point de vue. La répartition envisagée à ce stade donnerait 40,0267% de Johan Sverdrup au poids lourd norvégien Statoil, 22,12% au suédois Lundin, 17,84% à la société publique norvégienne Petoro, 11,8933% à Det norske et 8,12% au danois Maersk. Faute de consensus, la question devra être tranchée par le ministère du Pétrole et de l'Énergie. Les plateformes pétrolières off-shore en Norvège. Aktor 9/9/2012 Romandie 13/2/2015 -
Il ne reste plus que cinq rhinocéros blancs du Nord
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces menacées
L'extinction d'une race ressemble à cela: des genoux faiblards, du sperme incapable de féconder, des kystes ovariens. Les rhinocéros blancs du Nord ne sont plus que cinq sur terre. Leur disparition est inévitable. Les scientifiques et les défenseurs de l'environnement espèrent qu'un jour, grâce aux progrès de la science, il sera possible de les ressusciter artificiellement: concevoir, par fécondation in vitro, des "bébés rhinocéros éprouvettes" qui seraient implantés dans une mère porteuse d'une autre sous-espèce. Mais avant cela, les rhinocéros blancs du Nord vont mourir un à un. euronews 19/10/2014 "Il n'en reste plus que cinq, ils sont donc très proches de l'extinction", résume Jan Stejskal, du zoo tchèque de Dvur Kralove. C'est grâce à ce zoo que cinq représentants de cette sous-espèce, victimes des conflits ravageurs qui sévissent depuis des décennies dans leur zone endémique, l'Afrique centrale, sont aujourd'hui encore en vie. L'établissement s'en était procuré six dans les années 1970 au Soudan, dont certains avaient même donné des petits. Le zoo est propriétaire des cinq derniers individus, éparpillés sur trois continents. L'un se trouve encore entre ses murs, un autre au zoo californien de San Diego, et trois dans la réserve kényane d'Ol Pejeta, proche de leur milieu naturel. "Je veux encore croire qu'il y a un espoir de les sauver. Le mieux que nous puissions faire est de récolter du sperme et des ovules pour de futures fécondations in vitro, et d'attendre que la technique soit suffisamment développée pour nous donner une chance de les reproduire", poursuit M. Stejskal. Sudan, qui se trouve avec les femelles Najin et Fatu à Ol Pejeta, réserve de 35'000 hectares dans le centre kényan, est le dernier mâle encore en vie. Or, à 43 ans, il a dépassé l'espérance de vie des rhinocéros, et son sperme n'est plus très performant. Najin, 25 ans, ne peut de toute façon pas être montée: ses pattes arrière sont trop faibles. Tous les accouplements tentés avec Fatu, la fille de Najin, 14 ans, se sont eux soldés par un échec. A San Diego, Nola a passé l'âge de la reproduction. Et à Dvur Kralove, Nabire, 31 ans, souffre de kystes ovariens. Romandie 13/2/2015 -
Des premiers nouveaux cas de cancer avérés ou soupçonnés ont été détectés récemment chez des mineurs de Fukushima, au Japon, a indiqué jeudi un rapport de la préfecture. Ces cas n'existaient pas au moment de l'accident de la centrale nucléaire ni dans les mois qui ont suivi. Selon ce document, sur les 75 311 enfants réexaminés, l'un d'eux a récemment développé un cancer et sept autres sont soupçonnés d'être aussi atteints, alors que ces mêmes mineurs (4 garçons, 4 filles) n'avaient présenté aucune anomalie lors d'un contrôle initial. La première phase d'examen (menée d'octobre 2011 à fin 2014) avait porté sur 298 577 des 367 687 jeunes habitants de la région âgés de moins de 18 ans au moment de l'accident survenu en mars 2011 à cause d'un tsunami. Elle avait révélé 86 cas avérés de cancer de la thyroïde et 23 cas fortement soupçonnés chez des mineurs, mais il était impossible de dire alors s'ils étaient apparus après le drame et pouvaient en être une conséquence ou non, faute de données comparatives antérieures. La deuxième étude débutée en 2014 et qui a déjà permis de revoir 75 311 enfants est en fait la première à réellement pouvoir mesurer les cas apparus avec certitude après l'accident. Elle permet de déceler des tumeurs qui n'existaient pas lors du premier examen servant désormais de base de référence. Là encore, la responsabilité directe de l'accident ne peut être établie avec certitude, mais les soupçons sont davantage justifiés. La commission d'étude tend à considérer cependant que "malgré ces nouveaux résultats, il n'est pas nécessaire à ce stade de modifier l'avis émis précédemment" selon lequel les radiations ne sont pas la cause de ces cancers. Cette opinion est entre autres fondée sur les effets mesurés de la catastrophe de Tchernobyl, en 1986 en Ukraine. Toutefois, les parents des enfants concernés ne peuvent s'empêcher de penser que la cause est bel et bien l'exposition aux rayonnements (et notamment à l'iode 131) lors des premiers jours suivant le sinistre. Romandie 13/2/2015
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Les sécheresses dues ou attribuées au changement de climat dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Rio de Janeiro - La crise hydrique au Brésil aurait pu être prévue dès 2013 et une mauvaise gestion des ressources a empêché de prendre à temps des mesures pour réduire la consommation et éviter le manque d'eau qui frappe surtout Sao Paulo aujourd'hui, selon des scientifiques jeudi. Dans une Lettre de Sao Paulo remise aux gouvernements des trois régions les plus touchées par la sécheresse (Sao Paulo, Rio de Janeiro et Minas Gerais), l'Académie brésilienne des sciences (ABC) alerte sur la gravité de la situation dans le sud-est du pays et propose des solutions immédiates et à long terme pour résoudre le problème. ODN 5/2/2015 Cette région fait face à une grave sécheresse avec le niveau des réserves au plus bas, ce qui affecte la distribution d'eau. Il y a eu des rationnements d'eau au robinet et cela affecte également la production d'énergie. Notre situation est extrêmement grave et il est impossible que les barrages retrouvent leur niveau normal avant la fin de la saison des pluies qui prend fin en avril, a prévenu Luiz Pinguelli Rosa, membre de l'ABC et professeur de l'Université Fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ), lors d'une conférence de presse à Rio. En 2014, les pluies ont été plus de la moitié inférieures à la normale et en 2015 il faudrait qu'il pleuve au moins 50% de plus que la normale pour sortir des bas niveaux actuels, a ajouté de son côté José Marengo, du Centre National d'alertes de catastrophes (Cemaden, public). Au Brésil, il y a une très mauvaise gestion des ressources hydriques et s'il n'y a pas de bonne gestion, n'importe quel manque d'eau va entraîner une catastrophe. Nous avons l'expérience de la sécheresse de 2001 et 14 ans après il se passe la même chose, cela veut dire que nous n'en avons pas tiré la leçon, a-t-il déploré. Les experts affirment qu'il faut commencer d'urgence des travaux d'infrastructure pour éviter des rationnements plus sévères et éduquer la population à économiser l'eau. Romandie 12/2/2015 -
On peut dire que les rapaces diurnes sont répartis dans 3 familles principales : Accipitridés : milans, vautours, busards, éperviers, autours, buses, aigles Falconidés : faucon Pandionidés : balbuzard pêcheur. Liste des Rapaces diurnes d'Europe par ordre alphabétique…. - Aigle botté (Hieraaetus pennatus). L'aigle botté à la taille d'une buse avec le dessus brun et quelques zones claires sur le dos. Il dispose d'un bec crochu, aux serres puissantes et aux ongles acérés. Il peuple les forêts de feuillus et de pins mais aussi les prairies et les landes sans, le plus souvent, demeurer éloigné des biotopes arborescents. Il se reproduit plutôt dans les zones montagneuses, où les forêts alternent avec des zones découvertes. (Photo D. Fajardo / Lpo) L'Aigle botté présente deux formes, pâle ou sombre et, ce, chez les deux sexes : la forme sombre est la plus répandue. Les immatures ressemblent aux adultes. Ils ont les parties inférieures plus rousses avec des rayures sombres, et la tête rousse. L'Aigle botté se reproduit dans le sud de l'Europe, depuis l'Espagne et l'est du Portugal, l'Afrique du Nord et l'Asie du Sud, jusqu'au Japon. Il hiverne en Afrique et en Inde. - Aigle de Bonelli (Aquila fasciata, anciennement Hieraaetus fasciatus). Plus petit que l'Aigle royal il mesure de 60 à 70 cm, a une envergure de 150 à 170 cm et pèse entre 1,5 et 2kg. Au niveau de son plumage, une tache blanche caractéristique qui grandit avec l'âge orne son dos et il présente un fort contraste entre ses ailes sombres et le reste du corps, blanc. Les jeunes ont, quant à eux, une couleur roussâtre et ne revêtent leur plumage adulte que vers 3 à 4 ans. Il se rencontre autour de la Méditerranée, ainsi qu'en Asie, depuis le Proche et le Moyen-Orient et jusqu'en Chine méridionale. La France représente sa limite nord de répartition mondiale où il suit la limite de répartition de l'olivier. On le trouve dans trois régions françaises (Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur) où il occupe les habitats de garrigues, les escarpements rocheux mais aussi les vallées et plaines cultivées (vignes, etc.) Ailleurs dans le monde, il niche dans les régions montagneuses rocheuses à faible altitude et peut par contre se rencontrer en plaine ou dans des zones marécageuses en hiver. (Photo David Lacaze / Lpo) - Aigle criard (Clanga clanga, anciennement Aquila clanga). Cet oiseau mesure 65 à 72 cm pour une envergure de 152 à 182 cm et une masse de 1 600 à 1 820g. Ce rapace au bec crochu et aux griffes puissantes et acérées peut être confondu avec son cousin l'Aigle pomarin. Les points de ressemblances sont si nombreux qu'ils rendent bien souvent son identification difficile. tout comme lui, il est, entre autres, brun noir avec des reflets cuivrés. Son menu se compose principalement de petits mammifères comme les campagnols, les rats, les sousliks, les hamsters et les taupes. La part des oiseaux dans son régime alimentaire est plus importante que chez l'Aigle pomarin. Les poissons, les batraciens. Reptiles et gros insectes jouent également un rôle significatif. En hiver il ne dédaigne pas les cadavres d'animaux. (Photo un aigle criard à Bharatpur, Rajasthan, Inde. J.M.Garg CC BY-SA 3.0) Son aire de peuplement couvre l'Asie, la Chine, la Sibérie, la Perse, la Russie, la Finlande, la Pologne, la Hongrie. Il se rencontre aussi en Grèce et dans les Balkans, en Italie et parfois en Camargue. L'Aigle criard fréquente les boisements clairsemés, les forêts riveraines, les lacs, les marais et les salines. Ce choix est directement lié aux impératifs de nidification et aussi pour une large part aux nécessités de son alimentation. Les aigles criards sont migrateurs : ils quittent les zones de reproduction de septembre à la fin d'octobre en direction du nord de l’Égypte, de la Turquie, de l'Irak, de l'Inde et du sud de la Chine. Une fraction des oiseaux est sédentaire dans le sud de l'Europe et autour du bassin méditerranéen. Les aigles criards regagnent leur quartier d'été à la mi-avril. - Aigle ibérique (Aquila adalberti). Le plumage adulte marron-rougeâtre définitif est atteint entre l'âge de 6 et 8 ans. Il mesure de 74 à 85 cm pour une envergure de 177 à 220 cm pour un poids de 2,5 à 3,5kg. Il est classé comme espèce en danger et vulnérable. Cet aigle vit dans un habitat restreint et de nombreuses menaces pèsent sur l’ espèce, faisant de ce rapace l’un des plus rares au monde. Il est présent dans le sud-ouest de la péninsule Ibérique (Espagne & Portugal) et d'une manière moins prononcée au nord du Maroc. Son terrain de chasse préféré est constitué par des espaces dégagés, dépourvus d'arbustes, de broussailles. Le vol de chasse s'effectue à moyenne altitude, et lorsque le rapace a repéré sa proie, il se lance dans un piqué avant de fondre sur sa proie... (Photo Antonio Lucio Carrasco Gómez CC BY-SA 3.0) - Aigle royal (Aquila chrysaetos) chaque continent a le sien ! C'est un oiseau brun foncé, avec un plumage plus brun-doré sur la tête et le cou. Sa taille est variable : de 66 à 100 cm de longueur pour une envergure comprise entre 1,8 et 2,34 m. L'aigle royal utilise son agilité, sa vitesse et ses serres extrêmement puissantes pour attraper ses proies. ll est monogame et un couple peut rester ensemble pendant plusieurs années voire pour la vie. Les aigles royaux nichent en altitude, dans les falaises, les arbres ou sur les structures humaines comme des poteaux téléphoniques. L'aigle royal qui niche principalement en falaise (milieu rupestre) se rencontre dans les montagnes d'Eurasie, comme les Alpes et les Pyrénées, en Asie de l'Est, au Maghreb et en Amérique du Nord : victime de persécutions, il a fui les plaines et est devenu presque exclusivement montagnard. Il occupe également le pourtour de ces territoires (pré-montagneux) et les territoires ouverts des forêts boréales de Russie, des pays baltes et de Scandinavie. Une population niche également sur les hauts plateaux éthiopiens. Certaines populations sont plutôt migratrices, d'autres sédentaires. (Photo Aigle royal en vol - Christian Couloumy) Futura Sciences et Wikipedia
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Tout se passe comme s'il existait un rapport entre le nombre de calories que représente une proie en fonction de sa grandeur et de la qualité nutritive, et l'énergie que le prédateur doit dépenser pour s'en emparer. Cette dernière dépend d'une part des capacités physiques du chasseur, d'autre part de l'abondance, des mœurs et des adaptations défensives de la victime. N'oublions pas la pulsion de la faim. Les rapaces semblent préférer des proies relativement médiocres, mais nombreuses…Quelles sont ces proies ? Nous constatons que les vers (lombrics) et les mollusques ne sont en Europe que des appoints, en revanche, les insectes peuvent devenir la ressource principale de quelques petites espèces diurnes et nocturnes. Ce sont pour la plupart des insectes de grande taille, apparaissant en grand nombre, comme les sauterelles et criquets, libellules et coléoptères, en particulier hannetons. Dans l'ensemble, c'est une nourriture secondaire ou occasionnelle. (Photo Les invasions de hannetons étaient autrefois considérées comme un fléau. ©C. Galinet / TerreVivante) - Les poissons jouent un rôle pour les spécialistes seulement (balbuzard et pygargue). (Photo un balbuzard emportant un poisson. NASA / domaine public) - Leur pêche exigeant une technique particulière, les batraciens et singulièrement les grenouilles fournissent des compléments nutritifs appréciables à beaucoup de prédateurs en milieu humide ou herbeux, mais seulement pendant une période limitée, les crapauds ont peu d'amateurs. - Chez les reptiles, les lézards sont susceptibles de devenir une ressource de valeur pour les rapaces diurnes des régions méditerranéennes. Les serpents ont leur spécialiste, le Circaète. (Photo Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) Orchi CC BY-SA 3.0) - Les oiseaux, petits et moyens, sont les proies de plusieurs faucons, de l'Epervier et de l'Autour, qui les chassent au vol. Ils constituent aussi une part variable et en général secondaire de la nourriture des rapaces en général, les gallinacés, oiseaux/proies par excellence sont recherchés surtout par l'Autour, les Aigles et le Grand-duc, les pigeons par l'Autour et le Faucon pèlerin, les canards par le Grand-duc, le Pygargue, l'Autour et le Pèlerin etc. La correspondance est évidente entre la taille des proies et la force des chasseurs. (Photo Épervier d'Europe (Accipiter nisus) Pierre Dalous CC BY-SA 3.0) - Dans la classe des mammifères, les grands animaux n'intéressent guère les rapaces qu'à l'état de cadavres. - Parmi les carnivores, seules les belettes et les hermines, de faible taille, figurent assez souvent dans les listes de proies, surtout chez le grand-duc. Les chauves-souris y sont en général fort rares, même pour les nocturnes, (Photo Belette d'Europe (Mustela nivalis). Keven Law Flickr / CC BY-SA 2.0) - le hérisson n'est recherche que par le grand-duc et la taupe est peu touchée en raison de ses mœurs souterraines : elle est victime de la Buse surtout. (Photo un hibou grand duc (Bubo bubo). Martin Mecnarowski CC BY-SA 3.0) - Les musaraignes n'ont d' importance que pour les rapaces nocturnes, pour l'Effraie en particulier. (Photo Musaraigne commune (Sorex araneus). Sjonge / domaine public) Reste le vaste groupe des Rongeurs. Par leurs tailles et par leur abondance, probablement aussi par leur valeur nutritive et leur digestibilité, ces animaux sont les proies les plus avantageuses. - Les lièvres, surtout les jeunes, sont capturés par les rapaces puissants ; le lapin de garenne, avant la myxomatose, était très largement mis à contribution, aussi la raréfaction de cet aliment de base a-t-elle touché de nombreux rapaces diurnes. (Photo un lièvre en été (Lepus). Jérôme Blondel FAL) - Parmi les rongeurs proprement dits, toutes les espèces figurent au tableau, en proportions variables selon leur distribution et leurs mœurs. - La marmotte nourrit en été l'Aigle royal des Alpes, (Photo La tête de l'aigle royal est petite et munie d'un bec crochu très puissant. Richard Bartz CC BY-SA 2.5) - les sousliks sont des proies courantes pour les oiseaux des steppes de l'Est, (Photo souslik d'Europe ou spermophile d'Europe (Spermophilus citellus). Benutzer: BS Thurner Hof CC BY-SA 3.0) - le hamster nocturne tombe plutôt sous les griffes du Grand-duc. (Photo Hamster d'Europe (Cricetus cricetus) adulte photographié à Lublin (Pologne). Agnieszka Szeląg CC BY-SA 3.0) - L'Autour est l'ennemi principal de l'écureuil. (Photo un autour des palombes (Accipiter gentilis) sur une branche. Norbert Kenntner CC BY-SA 3.0) Mais c'est dans les petites espèces que se recrutent les proies types, les campagnols et les muridés - souris et rats aussi - qui ont pour les prédateurs l'énorme avantage d'être actifs tout l'hiver. (Photo Campagnol roussâtre ( Myodes glareolus ). soebe CC BY-SA 3.0) Le régime alimentaire du busard cendré (Circus pygargus) en Europe de l'Ouest (établi d'après 2601 proies identifiées) est constitué à 90% de petits rongeurs… (Photo Le Busard cendré (Circus pygargus) est une espèce de rapaces diurnes migrateurs. Donald Macauley Flickr / CC BY-SA 2.0) Ces micro mammifères sont très prolifiques et de capture aisée, tout en offrant un volume de chair appréciable : on en trouve à peu près partout, avec une densité remarquable, mais soumise à des fluctuations marquées. Le lemming Lemmus lemmus des montagnes Scandinaves et de la toundra est célèbre par ses pullulations qui se produisent tous les 3 ou 4 ans ; quand il abonde, tous les rapaces s'en nourrissent et se reproduisent bien, tandis que sa rareté ou son absence, et la disette qui s'ensuit, réduisent fortement le succès de la nidification. La Chouette harfang est l'espèce la mieux adaptée, puisqu'elle ne niche que dans les régions ou les lemmings abondent. (Photo Lemming des toundras sur la défensive (Lemmus lemmus) Frode Inge Helland. CC BY-SA 2.5) Dans le Nord, d'autres rongeurs présentent aussi des phases cycliques de ce genre, la plupart des prédateurs en sont influencés. Dans les plaines de l'Europe moyenne le Campagnol des champs est aussi sujet à des fluctuations marquées, en général localisées aux étendues agricoles. Les pullulations évoluent alors en 3 ans (en moyenne) grâce a la succession rapide des portées, jusqu'au stade de surpopulation, la densité atteignant de 500 à 2000 individus à l'hectare pour finir. C'est alors que survient l'effondrement par mortalité massive. (Photo Campagnol des champs (Microtus arvalis). Dieter TD CC BY-SA 3.0) Ce campagnol est la proie de base pour un grand nombre de prédateurs : dans les régions où ses fluctuations d'effectifs sont très accusées, on observe l'influence de celles-ci sur la reproduction des rapaces, en particulier du Hibou des marais et de l'Effraie. (Photo Chouette effraie (Tyto alba) en vol dans les Pyrénées (France). Luc Viatour CC BY-SA 2.0) La plupart des rapaces rejettent les déchets solides de leurs proies en en faisant des pelotes qu'ils régurgitent. Os, plumes, poils.... tous les résidus non assimilés par les sucs gastriques, se retrouvent dans l'estomac, ils s'agglomèrent entre eux grâce à un mucus collant pour former une petite boulette qui sera rejetée par le bec. Elles sont caractéristiques des espèces… Pelotes de réjection de hibou moyen-duc. Une d'entre-elle a été disséquée : d'un côté les poils, de l'autre une partie des os (rongeurs). BastienM / domaine public Trop souvent, on a été impressionnés par l'acte de prédation ou par la chasse qui le précède, et l'on a donc fortement exagéré les méfaits des carnassiers, que ce soit des mammifères ou des oiseaux. L'extermination des oiseaux de proie n'a jamais entraîné l'augmentation durable des perdrix et des lièvres qu'on en attendait. D'ailleurs, si les rapaces étaient aussi voraces et destructeurs qu'on l'a dit, ils n'auraient pu survivre, ayant anéanti eux-mêmes leurs ressources... Dans des circonstances normales, l'action du prédateur ne peut entraîner une diminution sensible de la population de proies, la présence des rapaces n'est pas nuisible à la faune sauvage. (Photo Perdrix grise (Perdix perdix). Marek Szczepanek CC BY-SA 3.0) L'étude des populations montre que leur densité ne peut excéder le maximum compatible avec les ressources de l'habitat, la prédation est le principal facteur de régulation, elle exerce une sélection qualitative. La loi du moindre effort pousse les rapaces – et les autres - à se saisir en premier lieu des proies les plus faciles, les plus lentes, de celles qui se défendent mal : épuration salutaire donc pour le cheptel/proies. L'équilibre naturel est l'effet le plus positif de la prédation. La densité des oiseaux de proie est gouvernée par celle de leurs ressources. En d'autres termes, ce n'est pas le rapace qui limite l'abondance du gibier; c'est l'inverse - étant bien entendu que cette abondance dépend de la capacité biologique du terrain. . . et de la pression de chasse. Enfin, les rapaces eux-mêmes sont soumis à une régulation d'effectifs, non seulement par la parcimonie de 1a nourriture et la concurrence mais aussi par 1a limitation sévère de leur fécondité. Quelques techniques de chasse : La buse est carnivore, elle se nourrit des proies qu'elle guette du haut de son affût. Elle se poste sur un poteau, une haie ou un arbre (pas très haut) et scrute le sol, attentive au moindre déplacement. Campagnols et autres petits mammifères des champs représentent l'essentiel de son régime. En hiver lorsque la nourriture est plus rare, elle ne dédaigne pas les charognes. Une fois la proie repérée, elle la capture et la tue avec ses serres puis la déchiquette avec son bec, sur place ou bien dans son aire. Les piquets d'où guettent les buses sont facilement repérables grâces aux fientes blanchâtres qui les recouvrent et aux pelotes de réjections qui jonchent le sol. (Photo une buse variable avec sa proie. Prat!que) Vautour fauve en vol dans les Pyrénées (France). Luc Viatour CC BY-SA 3.0) Les vautours fauves sont exclusivement charognards. Ils prospectent le terrain en groupe. Dès le cadavre repéré, ils se laissent tomber en spirales. La survie des vautours dans nos montagnes est directement liée au pastoralisme. En effet, le gros des effectifs de vautours suit la transhumance du bétail : moutons, vaches et chevaux qui sont présents dans les estives de juin à octobre. Leur comportement grégaire leur permet de trouver les proies ; chaque individu inspecte une aire ; lorsqu'une charogne est repérée, par la présence des corneilles et grands corbeaux sur la dépouille, ses congénères notent le décrochage et le suivent. On a pu noter jusqu'à 300 individus sur une charogne. Dans cette quête de nourriture, ils peuvent parcourir des distances considérables, jusqu'à 80 km. Gypaète en vol dans les Alpes suisses. Noel Reynolds CC BY-SA 2.0 Le gypaète est également charognard. Il se nourrit essentiellement d'os. Il est capable d'ingérer des os de 20 cm sur 3cm de diamètre. Pour les os trop volumineux, il pratique le cassage qui lui vaut son joli nom espagnol de "quebrantahuesos", le casseur d'os. Le gypaète emporte dans les airs les os trop gros, va survoler des terrains pierreux à une hauteur de 20 à 150 m. Il lâche l'os pour qu'il se casse et tombe en piqué pour manger. Photo un aigle royal en train de chasser. Photo Axular L'aigle royal chasse des proies plutôt vivantes mais ne dédaigne pas les carcasses. A la sortie de l'hiver, lors de la fonte des neiges, il est fréquent que des cadavres d'isards émergent. La viande est souvent bien conservée et les aigles s'en nourrissent. Ses proies sont variées: serpents, grenouilles, passereaux, corvidés, petits mammifères, marmottes, renards. Futura Sciences
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La plume est assez vieille dans l'histoire des animaux : la plume est le résultat d'une longue évolution qui lui est propre, j'entends par là que chaque type de plume a subi une évolution particulière qui la rend aussi apte que possible à remplir le rôle qu'elle a actuellement chez les oiseaux. Implantation des rémiges primaires et secondaires sur une aile de passereau. Avec la mention du nom de l'auteur G. Gast, ce croquis peut être utilisé pour illustrer des documents pédagogiques. Gaston Gast La plume est une substance cornée fine et légère, engendrée par une dépression de la peau appelée follicule. Comme les cheveux ou les ongles, elle est constituée d'une substance protéique, la kératine, qui lui confère résistance et souplesse. La formation d'une plume commence par la prolifération très rapide de cellules germinatives; elles forment un tube entouré d'une gaine qui sort rapidement du follicule. Ce tube contient une masse pulpeuse (pulpe) de vaisseaux sanguins et de nerfs. En quelques jours, cette gaine atteint sa taille définitive et l'extrémité laisse déjà échapper la plume. Par frottement et lissage, la gaine va disparaître; il ne restera dans la peau que la partie inférieure du tube, le calamus. A la fin de sa croissance, la plume n'est plus qu'une structure morte qui ne reçoit plus aucun apport sanguin. Elle est soumise à toutes les influences et altérations physicochimiques et sera remplacée à la prochaine mue. Plumes de différentes espèces d'oiseaux par Adolphe Millot dans Larousse pour tous [1907-1910] / domaine public La plume est constituée d'une tige principale, le rachis; à la base de celui-ci, se trouve le calamus qui est fiché dans la peau et maintenu par des tissus musculaires. Implantées d'un même côté sur le rachis, les barbes forment le vexille externe (partie exposée au vent et courbée vers le bas) et le vexille interne (partie sous le vent et légèrement relevée). Les barbes sont elles-mêmes garnies de barbules maintenues entre elles grâce à des barbicelles. Lorsque les barbules se séparent, l'oiseau se lisse les plumes à l'aide de son bec, afin de les ramener dans la bonne position. (Photo Schéma d'une plume. Pixeltoo GPL) La partie la plus visible du plumage des oiseaux est constituée par les plumes de contour qui englobent les tectrices, petites plumes qui recouvrent la tête, le corps, la base des ailes et de la queue, les rémiges qui constituent la surface portante de l'aile et les rectrices ou grandes plumes de la queue. Les plumules ou duvet, nécessaires à l'isolation thermique de l'animal, sont situées près du corps sous les plumes de contour. Elles ont les barbules libres ; le rachis est souvent absent ou très court. Les filoplumes sont réduites à un rachis filiforme porteur de quelques barbes au sommet. Elles sont mêlées aux autres plumes et leur base est bien innervée; elles aident vraisemblablement l'oiseau à mettre ses plumes en place lors de sa toilette. Les vibrisses, composées d'un rachis nu et ressemblant à des poils, sont disposées le plus souvent autour des yeux et au coin du bec chez les rapaces, martinets, engoulevents, etc. Sur certaines plumes, la base inférieure du rachis peut comporter une plume secondaire appelée hyporachis. (Photo Les vibrisses autour du bec des Barbus, ici un Barbu vert, leur ont valu leur nom normalisé. L. Shyamal CC BY-SA 2.5) L'implantation des plumes est irrégulière; les oiseaux possèdent des zones de peau où les plumes poussent, les ptérilies, et d'autres zones dégarnies de plumes, les aptéries. (Image Pterylosis ou zones de répartition des plumes d'un oiseau : Tête, Humérus, Alaire, Ventral, Dorsal, Fémur, Cuisse, Queue (Image Sémhur FAL) Chez les oiseaux, la mue est le renouvellement périodique du plumage destiné à compenser l'usure et la décoloration. La mue partielle n'affecte que les tectrices (petites plumes qui recouvrent la tête et le corps, la base des ailes et de la queue) et non pas les pennes (rémiges et rectrices). La mue complète affecte l'ensemble du plumage. La mue s'accomplit selon un ordre bien déterminé pour chaque espèce ou groupe d'espèces. En règle générale, la mue et la reproduction sont bien dissociées dans le temps car elles sont toutes deux éprouvantes pour l'organisme de l'oiseau. Chez de nombreuses espèces, le plumage des mâles est coloré. Ce plumage ne sert pas seulement à séduire les femelles, c'est aussi un signal qui éloigne les mâles rivaux quand l'oiseau défend son territoire et sa femelle. La fonction du plumage coloré est analogue à la fonction du chant (nuptial) du mâle. Par contre le plumage des femelles et des jeunes est terne et sert au camouflage; on l'appelle aussi "plumage cryptique". (Image Les différences de plumage d'un Guiraca bleu, de haut en bas, un mâle reproducteur, un mâle non reproducteur, une femelle (plumage de base) et un Passerin indigo mâle. Louis Agassiz Fuertes / domaine public) Sous les plumes d'une aile se cachent seulement de la peau, des tendons et quelques os car il est clair que les muscles qui servent à l'oiseau pour battre des ailes ne font pas partie du plan portant. Cette aile n'a pas pour fonction la simple pénétration dans l'air, la concavité du dessous de l'aile est favorable à la sustentation et même à la propulsion. Chaque type d'oiseau possède sa spécialité pour exploiter les courants d'air. Les contraintes qui s'exercent occasionnent ce que l'on appelle la "force aérodynamique" qui entraîne l'aile vers le haut. Examinons les quelques croquis suivants Sous l'aile (l'intrados), l'air circule sans contrainte; le flux est constant, régulier. Il n'est légèrement dévié qu'à la fin. Au dessus de l'aile (l'extrados), le flux est dévié dès le début, obligé de contourner le profil. (Image [url=http://pierre.garde.free.fr/Pages HTML/aerodynamique.htm]Pierre Garde[/url]) Le profil de l'aile a une forme particulière: l'avant est nommé "le bord d'attaque" et l'arrière le "bord de fuite". Passer d'un bout à l'autre en ligne droite, c'est ce que fait globalement le flux qui circule sous l'aile. Mais impossible de faire un trajet aussi direct par le dessus de l'aile: L'air doit contourner l'extrados… et un détour c'est plus long ! D'autant qu'il faudra absolument essayer de rattraper le retard, lequel crée donc une différence de vitesse entre les deux flux. (Image Béatrice Chetard) Cette différence d'itinéraire et de temps bouscule les flux d'air. Celui d'en haut tente donc de combler naturellement le retard se créant par rapport à celui du dessous pour arriver en même temps au bord de fuite. Le résultat est une accélération du flux supérieur dès qu'il est engagé dans ce processus "d'inégalité". Et, point essentiel, cette accélération fonctionne comme aspirateur pour le nouveau flux d'air qui arrive au bord d'attaque sur l'extrados. Ce perpétuel jeu "anti-vide" produit la "force aérodynamique". L'aile est bien contrainte à aller vers le haut, et, qui plus est, légèrement vers l'avant. Les oiseaux utilisent depuis longtemps un stratagème qui leur est propre, en l'occurrence un accessoire fait de simples plumes : c'est l'alule, groupe de plumes bien visibles chez les oiseaux évoluant à basse vitesse, particulièrement chez ceux qui se posent. L'alule est un petit déflecteur d'air. Cela permet à l'oiseau qui ralentit, par exemple pour se poser, de repousser le moment du décrochage. La chose n'est pas grande! Elle n'en demeure pas moins très efficace.(Image L. Shyamal CC BY-SA 3.0) Les plumes présentent un autre avantage c'est d'être déformables et orientables une par une. En effet, les contraintes du vol imposent des efforts violents sur la structure qui se déforme, plie, mais ne rompt pas. La surface alaire est ainsi variable à loisir pour s'adapter instantanément et au mieux. Chacune des deux ailes est déformable séparément. Un plan portant souple, léger, solide, performant, à géométrie variable instantanée et multiple, voilà chose que l'homme ne pourra sans doute jamais copier. Les rapaces utilisent des courants d'air ascendants pour le vol plané (notamment l'air chaud qui s'élève très haut). Or, il s'avère qu'une aile large délivre son maximum d'efficacité lorsque son incidence par rapport au vent est assez prononcée. Notons encore que les conditions aérologiques ne sont pas favorables pour du vol plané au dessus de la mer car les ascendances thermiques ne se créent pas et les rapaces qui se nourrissent de poisson ne planent pas au dessus de l'eau… (Image montrant l'utilisation par les oiseaux des courants ascendants tpeOiseaux) Plus une aile est large, plus elle génère de gros tourbillons. Et il s'en produit de tout les cotés de l'aile. Certains, ceux générés par l'arrière, sont turbulents dans le mauvais sens et risquent de freiner l'oiseau. Pour contrer le phénomène, les grands planeurs qui étalent de larges ailes ont un bord de fuite où les plumes s'écartent. Le bord paraît ainsi dentelé. Cela n'annule pas le phénomène, mais transforme les grands tourbillons en petits. Différentes silhouettes d'oiseaux ou l'on peut voir les différences formes d'ailes et de leurs envergures. L. Shyamal CC BY-SA 2.5) Les grands oiseaux planeurs ont des rémiges digitées. Au bout de chacune un tourbillon spiralé se forme et revient vers l'aile en formant un rond. La succession de ces ronds forme un tunnel qui se rétrécit vers l'arrière et dans lequel l'air s'engouffre en étant accéléré. L'oiseau en retire un effet propulseur avec une consommation d'énergie nulle. Face à un vent puissant ou quand il faut aller vite, les champions de vitesse comme le faucon pèlerin lors de ses piqués, offrent un exemple de forme orientée vers l'arrière et de surface portante réduite. Ceci est favorable à la fois à la vitesse et à la stabilité. Les rapaces volent à des altitudes différentes et de manière différente mais ils sont tous performants ! La puissance de vol des Rapaces diurnes les prédispose à voyager, aussi le comportement migrateur est-il bien répandu parmi eux. Plusieurs espèces européennes vont hiverner dans la zone tropicale africaine et au-delà. D'autres échelonnent leurs quartiers d'hiver des lieux de naissance à l'équateur, ou seulement jusqu'à la Méditerranée. Il en est de sédentaires, surtout dans les pays méridionaux. Les raisons alimentaires de ces différences ne sont pas toujours évidentes. Les espèces qui voyagent au vol à voile évitent de survoler la mer. On observe donc de grandes concentrations de rapaces migrateurs dans les régions de détroits, à l'issue de la Baltique, à Gibraltar et au Bosphore - à un moindre degré le long de certaines côtes, sur des reliefs bien orientés et sur des cols. Futura Sciences
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Nous commencerons par les particularités des rapaces par rapport aux autres oiseaux. Il serait trop long de reprendre ici toutes les caractéristiques anatomiques des oiseaux en général. Le bec n'est, en général, pas utilisé pour attaquer mais, largement crochu et très tranchant, c'est un instrument idéal pour déchiqueter la proie en lambeaux, les vautours pouvant même couper des cartilages et des tendons. (Photo le vautour (ici vautour fauve) a un bec adapté à son alimentation de carnassier. Thermos CC BY-SA 2.0) 1 huppe, ou crête, 2 couvertures parotiques ou couvertures auriculaires, 3 moustaches, 4 espace sous-mustacien, 5 trait mentonnier, 6 crête supra-orbitaire 7 maxille, 8 mandibule , 9 culmen, 10 cire du bec, 11 lore, 12 sourcil. (Image L. Shyamal CC BY-SA 2.5) Chez les nocturnes le bec est souvent plus ou moins recouvert de plumes. Le bec du gypaète est fendu très loin vers l'arrière ce qui lui permet d'avaler des crânes entiers ! Tous les rapaces sont des prédateurs, donc ils sont carnivores. Les pattes : Recouvertes d'écailles et de plumes elles comportent 4 doigts, 3 vers l'avant et un vers l'arrière sauf chez les chouettes et hiboux où le 4ème doigt est aussi tourné vers l'arrière. Chaque doigt est pourvu d'une griffe très acérée et longue. (Photo Gros plan sur les serres d'un vautour fauve. Vautours Info) L'aigle saisit et tue ses proies avec les pattes ainsi que l'autour par exemple, mais le faucon saisit ses proies avec les pattes et les tue avec le bec, les serres sont trop courtes pour tuer, la proie est donc achevée avec une violente morsure à la nuque qui brise la colonne. (Photo serres d'un aigle royal, parfois aussi appelé aigle doré. © Emprize libre de droit) Les vautours ont des pattes inutilisables pour tuer mais ils sont charognards. Les chouettes et hiboux ont des plumes sur les doigts (silence!)... Les sens : Les organes olfactifs rappellent ceux des reptiles, le vestibule s'ouvre extérieurement par les narines situées à la face supérieure du bec. Les choanes, percées dans le palais permettent une communication cavité buccale - fosses nasales. L'oreille interne se complique. Les 2 trompes d'Eustache se réunissent et s'ouvrent dans le palais par un orifice commun. L'ouïe semble très fine. La vue atteint une grande perfection. Chez les rapaces les yeux ont une position plutôt frontale, ils sont gros par rapport à la tête, et ils ont le même plan de structure que celui des autres vertébrés. Deux paupières ordinaires et une paupière nictitante (opaque chez les nocturnes, cas unique chez les oiseaux) passent devant le globe oculaire. Le ligament falciforme pénètre dans l'humeur vitrée et forme le peigne, qui n'atteint pas le cristallin et n'intervient pas dans l'accomodation. (Image anatomie d'un oeil d'aigle. tpvision) La capacité visuelle des oiseaux, des rapaces en particulier, tient à la sensibilité de la rétine. La pupille, très large, encore plus chez les nocturnes, permet un éclairement intense de l'image rétinienne. Au niveau de la fovéa les cellules visuelles, surtout des cônes (vision des couleurs), sont très petites et beaucoup plus nombreuses que sur le reste de la rétine. La texture de la rétine dépasse, en finesse, celle de la rétine humaine. Les cônes et les bâtonnets sont pourvus d'une annexe contenant une goutte de graisse jaune, orange ou rouge qui, pense-t-on, interviennent dans la vision des couleurs en faisant office de filtre sélectif pour certaines longueurs d'ondes, les oiseaux en général ne voient pas comme nous mais sans doute mieux ! Chez les rapaces nocturnes ces boules ne sont pas colorées mais le pigment rétinien est beaucoup plus abondant. Le champ de vision est très grand chez les oiseaux en général et le champ de vision binoculaire, particulièrement grand chez les rapaces, surtout nocturnes. Les rapaces diurnes, aigles, buses etc. possèdent une deuxième fovéa à position postéro-latérale, placée de telle manière qu'elle reçoive l'image fournie par la vision binoculaire. On comprend mieux ainsi la capacité du rapace à voir un tout petit rongeur depuis une altitude importante, et à foncer sur lui avec précision. Chez les rapaces nocturneson note une disposition particulière de leurs oreilles. Celles-ci ne sont pas sur le même plan : l'oreille droite, généralement, est alors plus large et placée plus haut que l'autre. Les bruits sont ainsi perçus avec une fraction de seconde de retard (moins d' 1/1000ème) dans une des oreilles, mais la différence est suffisante pour déterminer rapidement la direction de la source sonore. Ce système est tellement efficace que la chouette effraie est capable de localiser une proie uniquement grâce à son ouïe, dans l'obscurité absolue. Même, si la proie bouge ou s'arrête, le rapace est capable de corriger sa trajectoire, pendant qu'il fend silencieusement l'air vers sa victime. (Image OiseauxDeProie) L'encéphale : Il ressemble à l'encéphale des reptiles avec un développement particulier du cervelet (équilibre et position dans l'espace) et surtout les tubercules quadrijumeaux qui sont les centres optiques. Ceci paraît tout à fait logique, les oiseaux voient très bien et se déplacent dans l'espace à 3 dimensions contrairement aux « non-volants ». Les rapaces n'ont de particulier ici que la vision binoculaire. L'appareil respiratoire : Il est très particulier, mais ceci est valable pour tous les oiseaux, les rapaces n'ont rien de spécial à ce niveau. Voici un résumé de ces structures et de leur fonctionnement. Image OiseauxDeProie L'appareil respiratoire des oiseaux est modifié pour une meilleure adaptation au vol. La ventilation est complexe. Les poumons sont compacts, quasiment rigides. Il n'y a pas de mouvement de cage thoracique. Ce sont cinq paires de sacs aériens qui jouent le rôle de soufflet. La circulation de l'air : Il faut deux cycles complets pour que l'air circule dans tout l'appareil respiratoire. Les sacs jouent un rôle de soufflets qui maintiennent dans les poumons, une circulation continue et unidirectionnelle. La première inspiration fait passer l'air (extérieur) au premier sac (postérieur). La première expiration fait passer l'air de ce sac jusqu'aux poumons et la seconde expiration amène l'air du sac antérieur à l'extérieur du corps. Cette mécanique permet de toujours avoir de l'oxygène disponible. L'air passe du sac postérieur à la bronche qui se divise en parabronches. L'air y circule en traversant des capillaires aériens. Ces derniers sont accolés à des capillaires sanguins, ce qui favorise les échanges. La disposition des capillaires aériens et sanguins est telle qu'il s'établit un courant croisé : il y a accroissement de l'extraction de l'O2. Le gradient d'oxygène qui est créé est toujours favorable au passage de l'oxygène du milieu extérieur vers le sang. Vocalises : Les vautours du Nouveau Monde, dépourvus d'une syrinx adéquate, n'émettent que des sifflements, mais la plupart des rapaces ont une gamme vocale étendue et sont souvent bruyants, surtout aux approches de la nidification. La syrinx n'est jamais spécialisée et les émissions sont souvent des glapissement, des sifflements ou des mugissements. Pour terminer ce chapitre un résumé en image de l'anatomie externe . Là aussi rien de particulier pour les rapaces qui ne soit mentionné plus haut. 1. Couvertures sous-alaires, 2. Joint carpal, 3. Bord d’attaque de l’aile, 4. Calotte, 5. Aigrette, 6. Front, 7. Cape et nuque, 8. Cire, 9. Pupille, 10. Bec, 11. Mandibule supérieure, 12. Mandibule inférieure, 13. Poitrine, 14. Doigt, 15. Serre, 16. Patte, 17. Culotte, 18. Queue, 19. Sous-caudales, 20. Bord de fuite de l’aile, 21. Rémiges secondaires, 22. Rémiges primaires. (Image OiseauxDeProie) (schéma tiré de Rapaces de France aux éditions Artémis) / MesRapaces) Futura Sciences - [url=Vocalises Les vautours du Nouveau Monde, dépourvus d'une syrinx adéquate, n'émettent que des sifflements, mais la plupart des rapaces ont une gamme vocale étendue et sont souvent bruyants, surtout aux approches de la nidification. La syrinx n'est jamais spécialisée et les émissions sont souvent des glapissement, des sifflements ou des mugissements.]Oiseaux de proie[/url]
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Les rapaces, grands, ou petits, ils sont tous carnivores et du chat à la sauterelle mangent de tout selon les espèces. Les grands sont mythiques et parés d'auras glorieuses ou funestes (selon certaines croyances populaires) et les petits méconnus parce qu'ignorés… Partons à leur découverte, grâce au dossier élaboré par Claire KÖNIG, enseignante Sciences Naturelles, pour Futura Sciences. A ce dossier déjà constitué seront ajoutées des informations provenant d'autres sites, tels que Wikipedia, Oiseaux.net, BirdLife ... Chouette chevêchette (Glaucidium passerinum). Miles Bob US Fish and Wildlife Service / domaine public Du plus grand, quelques kilos pour un Grand-duc….au plus petit, quelques grammes pour la chouette chevêchette de la taille du moineau, ils sont tous carnivores et du lapin à la sauterelle mangent de tout, selon les espèces. Les grands sont mythiques et parés d'auras glorieuses ou funestes et les petits méconnus parce qu'ignorés…tels sont les Rapaces dans le monde desquels nous allons passer un moment. Monde européen s'entend parce que le sujet est vaste et les espèces nombreuses, nous ne pouvons faire le tour du sujet en quelques pages. Un paragraphe sur l'aile et le vol et un autre sur l'œuf et sa coquille reviendront un peu plus en détail sur les « progrès évolutifs » de ce groupe animal….le premier dans l'évolution à acquérir une température constante qui l'affranchit de son milieu et lui permet d'être actif n'importe quand besoin est. Les rapaces diurnes se déclinent en 5 familles, groupées dans un, deux ou trois ordres selon les classifications : Falconidae, Cathartidae, Pandionidae, Accipitridae, Sagittariidae. Les rapaces nocturnes forment l'ordre des Strigiformes et se divisent en 2 familles : Tytonidae, Strigidae. D'où vient le terme rapace : Rapace est un emprunt au latin rapax, rapacis de rapere " emporter précipitamment ". Un aigle de Bonelli (Aquila fasciata) Seshadri.K.S CC BY-SA 3.0 Les rapaces sont carnivores, charognards ou prédateurs, que ce soit insectivores, pêcheurs, consommateurs d'oiseaux, de reptiles, de petits mammifères. Parmi les prédateurs, on retrouve l'aigle, le faucon et le hibou. Ils disposent de leurs serres pour saisir leurs proies. On les surnomme « oiseaux de proie ». Les autres, comme les vautours et les gypaètes, sont charognards, et se nourrissent de dépouilles d'animaux morts. Seul le vautour palmiste n'est pas carnivore. En Europe, ce sont la Russie d’Europe (33 espèces nicheuses de rapaces diurnes et nocturnes) et l’Ukraine (29 espèces nicheuses) qui accueillent encore le plus grand nombre de rapaces nicheurs pour tout l'Ouest paléarctique. La France a également une grande responsabilité en matière de conservation de la nature pour ces espèces, car si de nombreuses espèces y ont fortement régressé ou ont localement disparu, la France métropolitaine accueille encore plus de 60 % des espèces de rapaces nicheurs en Europe (25 espèces sur 40, dont 23 nicheuses régulières), soit le plus grand nombre d'espèces nicheuses d'Europe de l’Ouest après l’Espagne, qui en compte elle 26 espèces. Une buse variable (Buteo buteo) Marek Szczepanek CC BY-SA 3.0 - 75 % des rapaces diurnes d’Europe occidentale se reproduisent sur le territoire français. - Sur 23 espèces de nicheurs réguliers en France métropolitaine, sept sont considérées comme très rares (moins de cent couples) et quatre n’excèdent pas 2 000 couples. - 286 000 à 392 000 couples reproducteurs, soit 21 % des effectifs de rapaces ouest-européens étaient estimés présents (par l'IFEN), mais l'essentiel de ces populations est fourni par deux espèces seulement : la Buse variable qui constitue 43 % du total des effectifs de rapaces et le faucon crécerelle (25 %). - La France métropolitaine était au début des années 2000 au 1er ou 2ème rang d’abondance en Europe de l’Ouest pour 50 % des espèces de rapaces qu'elle abrite. 13 espèces y constituent elles seules plus de 10 % des effectifs européens. Les populations françaises du busard Saint-Martin et du milan noir y sont rares, mais représentent plus de 50 % des populations d’Europe de l’Ouest. Les régions Auvergne, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Midi-Pyrénées, grâce à des paysages variés, un climat favorable et un bon degré de naturalité du territoire (pour l'arrière-pays au moins) comptent parmi celles où les rapaces nicheurs sont les plus abondants. Une chouette hulotte (Strix aluco) K.-M. Hansche CC BY-SA 2.5 La France d'outre-mer est également responsable de la protection d'un très important patrimoine écologique, parmi les plus riches du monde, incluant une importante faune rapace, notamment en Guyane (80 % des rapaces connus et encore présents dans les DOM-TOM au début des années 2000). Près de 40 % de ces espèces sont rares ou localisées voire endémiques. L’autour à ventre blanc (plus de 2 500 couples) en Nouvelle-Calédonie y est endémique, comme l'est le busard de la Réunion sur l'Île de la Réunion ou l’épervier de Frances à Mayotte. Un épervier de Frances dans le parc national de Masoala à Madagascar. (Accipiter francesiae) Frank Vassen Flickr / CC BY-SA 2.0 Les rapaces en tant que prédateurs supérieurs sont très sensibles à la présence et aux variations d’abondance des proies ou de leurs cadavres (dans le cas des rapaces charognards). Parce qu'ils sont, dans le réseau trophique, situés au sommet de la « pyramide alimentaire », ils sont également sensibles aux taux de polluants ou contaminants bioaccumulés par leurs proies. Les pesticides et métaux lourds sont des causes importantes de disparition ou régression de nombreuses espèces de rapaces. Pour ces raisons, ils sont considérés comme de bons bio-indicateurs de l’état de leur environnement et de son évolution. Le système digestif des rapaces ne leur permet pas de digérer la totalité du corps des animaux qu'ils ingèrent, sauf celui du Gypaète barbu, ce qui explique que presque tous les rapaces rejettent par la bouche des restes sous forme de pelotes de réjection qui contiennent les poils, les os ou la chitine de leurs proies. Les pelotes sont les traces les plus simples à examiner pour les ornithologues. Elles permettent aux spécialistes d'identifier l'espèce qui les a rejetées ainsi que les espèces consommées. Ces pelotes prouvent par exemple que les milans ne mangent pas les perdrix et que les chouettes mangent essentiellement des petits rongeurs mais aussi des insectes. L'étude des fientes et pelotes permet de connaître précisément les régimes alimentaires et leurs variations annuelles, et aussi de détecter certains parasites ou microbes, mais ces études sont plus difficiles à mener. Futura Sciences 2006 - Wikipedia
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L'armée française contribue à la préservation des Gypaètes barbus
Admin-lane a posté un sujet dans Rapaces diurnes
Le ministère de la Défense signera ce jeudi un protocole avec avec la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) qui engage les troupes françaises à ne plus déranger les gypaètes barbus, des rapaces montagnards cousins du vautour qui sont les plus menacés en Europe. Toutes les activités «d’entraînement, de liaison, d’exercice et d’essai» des armées devront désormais éviter les zones de nidification des oiseaux durant la période de reproduction, du 1er novembre au 15 août. Un Gypaète barbu, vautour européen également présent en Afrique et en Asie, seule espèce du genre Gypaetus. Richard Bartz, CC BY-SA 2.5 «Les gypaètes sont particulièrement sensibles aux perturbations aux abords de son nid», explique Philippe Serre, coordinateur de LPO Pyrénées vivantes. «Un hélicoptère, même s’il passe à plus d’un kilomètre de distance du nid, aura un impact. L’oiseau va manifester un stress qui peut l’amener à quitter provisoirement son nid et augmenter les risques de mort du petit». Un programme d’étude de la population de gypaètes dans les Pyrénées, mené depuis 1994, a démontré «une concomitance entre les dérangements, comme les survols d’hélicoptères, et l’échec de la reproduction, avec le départ des parents du nid», précise Philippe Serre. Parmi les nombreux intrus dans la «chambre nuptiale» des gypaètes, on compte bien sûr les randonneurs, les grimpeurs, les chasseurs, les travaux publics, mais aussi les engins de l’armée. Un premier protocole, concernant uniquement les Pyrénées, a été signé en 2008 entre la LPO et le ministère de la Défense. Il sera étendu à la France entière en 2009 et reconduit ce jeudi. «C’est la seule mesure qui cible une espèce particulière, explique Stanislas Prouvost, sous-directeur de l'Immobilier et de l'Environnement au ministère de la Défense. Nous avons mis la priorité sur le gypaète car c’est une espèce en danger d’extinction». Un module de formation délivré par la LPO est maintenant au programme des apprentis pilotes. Durant les entraînements, des informations sur les zones de nidification sont données aux avions de chasse et aux hélicoptères pour que leur bruit, que les oiseaux entendent jusqu’à 2 km de distance, ne perturbe pas leur nid douillet. «Cela n’empêche pas l’entraînement en montagne, note Stanislas Prouvost, car la nidification n’est pas permanente et peu de sites sont concernés». Avec seulement 53 couples de gypaètes vivant en France en 2014, dont 39 dans les Pyrénées, 9 dans les Alpes et 5 en Corse, le ministère de la Défense espère contribuer à la préservation de ces oiseaux rares. Mais sans menacer sa force de frappe en cas de besoin: «En cas d’urgence opérationnelle ou d’interception d’un avion dangereux, nous passerions outre le protocole», précise Stanislas Prouvost. 20 Minutes Planète 10/2/2015 -
La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, s’est déclarée favorable à la création d’une branche de la future "Agence de la biodiversité" dans chaque Outre-mer. Une prise de position dévoilée mercredi, à Paris, devant de nombreux parlementaires ultramarins. LÉIA SANTACROCE La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, entourée de parlementaires ultramarins, mercredi 11 février, à Paris. Ils étaient presque au complet, les parlementaires des Outre-mer, mercredi 11 février, à Paris. Tous réunis pour esquisser les contours de la future "Agence de la biodiversité". Précisons que cette dernière n’existe pas encore. Elle figure dans un projet de loi qui sera examiné à l’Assemblée nationale "dans le courant du mois de mars", dixit la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal. L'agence devrait voir le jour "en 2015 ou 2016". "La perspective de la conférence pour le climat (en décembre 2015 à Paris, ndlr) donne une motivation formidable être les meilleurs dans ce domaine", s'emballe la ministre. Sur la question des déclinaisons de cet organisme en Outre-mer, deux camps se dessinent : les parlementaires qui plaident pour une délégation dans chaque bassin océanique et ceux – nombreux – qui réclament une antenne par territoire. Ségolène Royal l’a dit ouvertement : elle préfèrerait créer une représentation dans chaque Outre-mer. Un soulagement, pour la députée polynésienne Maïna Sage : "Nous voulons une déclinaison efficace et taillée sur mesure. C’est un enjeu vital pour nos territoires !". En France, 80% des espèces animales et végétales se trouvent en Outre-mer (voir sur ce point le numéro de Transversale environnement). Transversale Sciences-Environnement... par divad-telehcnop Transversale Sciences-Environnement, une émission présentée par Cécile Baquey, Réalisation : Bruno Dessommes, Responsable de la collection Transversales : Catherine Barry. Intervenants : Gilles Boeuf, président du Museum national d'histoire naturelle, Pascale Joannot, déléguée Outre-mer au Museum national d'histoire naturelle. Reste à savoir à quoi cette agence va bien pouvoir servir. "Recenser et préserver la biodiversité en Outre-mer, sensibiliser la population et favoriser la création d’emplois", répond Ségolène Royal. "Mais il existe déjà beaucoup de structures locales, s’inquiète la sénatrice Karine Claireaux (Saint-Pierre et Miquelon), quid du Conseil National de la Mer et des Littoraux que je préside ?" Sans parler de l’IFRECOR, de l’ADEME ou des parcs régionaux. "Beaucoup de choses qu’il va falloir fédérer intelligemment", a résumé la ministre. Outre-Mer 1ère 11/2/2015
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Les chimpanzés en captivité capables d'adapter leur langage
Admin-lane a posté un sujet dans Les Chimpanzés
Une étude a montré que des chimpanzés vivant en captivité sont capables de modifier leur langage pour s'adapter à leur communauté d'accueil. Et n'ont pas les mêmes intonations selon le pays où ils vivent. Les chimpanzés partagent beaucoup de traits avec les humains, comme l'usage d'outils. Il seraient eux aussi capables d'apprendre à modifier leur langage, d'après une étude parue dans la revue Current Biology. Après avoir déménagé, des chimpanzés ont pris l'accent de leur communauté d'accueil. Cyril Ruoso / Minden Pictures / Biosphoto / AFP Pour mettre en évidence ce talent, des chercheurs des universités de York et de Zurich ont, en 2010, enregistré les grognements ou cris émis pour désigner une pomme par deux groupes de chimpanzés vivants en captivité en Hollande et à Écosse. Les chercheurs ont choisi d'analyser ce type de cri car c'était le plus différent entre les deux groupes. Ils ont donc pu remarquer que les grognements émis par les primates étaient différents : plus aigus en Hollande et plus graves en Écosse. Les chimpanzés de Hollande ont ensuite été transférés avec leurs congénères écossais. Les scientifiques ont alors procédé à de nouveaux enregistrements en 2011 puis en 2013. Ils ont alors découvert que les chimpanzés du groupe hollandais avaient modifié leur cri désignant une pomme, pour qu'il ressemble à celui du groupe écossais. Après avoir déménagé, des chimpanzés ont pris l'accent de leur communauté d'accueil. New Scientist 5/2/2015 Ce changement dans la structure du cri n'est intervenu qu'au bout de 3 ans, en 2013. Quand l'analyse des liens sociaux a mis en évidence l'existence d'amitiés fortes entre les membres des 2 groupes de chimpanzés. En outre, au cours de l'étude, les chimpanzés de Hollande, moins friands de pommes à la différence de leurs congénères d'Écosse, ont conservé cette préférence. Ce qui, d'après les experts, confirmerait le fait qu'il s'agit bien d'un apprentissage et non d'un processus d'imitation. Jusqu'à présent, les spécialistes supposaient que la structure acoustique des cris des chimpanzés étaient fixes, liés à l'expression d'un état émotionnel et ne pouvaient être contrôlée. Désormais, les chercheurs estiment avoir apporté la preuve que les chimpanzés sont capables d'apprendre des cris qui font référence à des objets spécifiques. Cela signifie que, comme les humains, les chimpanzés seraient capables d'apprendre de nouveaux "mots" pour s'adapter. D'après les auteurs de l'étude, ces résultats pourraient aider à la compréhension de l'évolution du langage humain. "Le fait que les chimpanzés et pas seulement les humains apprennent des cris spécifiques pour désigner des objets suggère que notre ancêtre commun, qui vivait il y a plus de 7 millions d’années, possédait aussi cette capacité", estime Simon Townsend de l’université de Zurich et coauteur de l'étude. Sciences et avenir 12/2/2015 -
Aux Galapagos, un curieux phénomène a été observé : les jeunes mâles lions de mer restent plus longtemps accrochés aux mamelles de leur "maman" que les jeunes femelles. "Chez les jeunes lions de mer des Galapagos, les filles sont autonomes… et les fils paresseux !, raconte l’éthologue équatorien Paolo Piedrahita. C’est incroyable de voir des animaux de quarante kilos - de gros bébés mâles - paresser à attendre leurs mamans, tandis que leurs sœurs pêchent activement". Avec ses collègues allemands des universités de Bielefeld et de Bayreuth, le chercheur a publié un article suggérant que les comportements diffèrent selon les sexes chez les tout jeunes membres de l’espèce Zalophus wollebaeki. Et que ces derniers pourraient recevoir une éducation "genrée", la mère donnant au final plus de temps et de nourriture à ses rejetons mâles jusqu’à leur sevrage. Des lions de mer sur une plage des Galapagos. TUI DE ROY / Minden Pictures / Biosphoto Les chercheurs ont suivi plusieurs mois les mouvements de 93 lions de mer juvéniles de la petite île de Caamaño au cœur de l’archipel des Galapagos (Equateur). Entre leur 1 an et leurs deux ans, les mammifères ont été équipés de petits dispositifs enregistrant leur moindre mouvement, capables de restituer l’information en 3D, de préciser si l’animal était en milieu sec ou marin, etc. Résultat ? Les jeunes mâles restent plus longtemps accrochés aux mamelles de leur mère et s’y nourrissent plus souvent et plus abondamment que leurs "sœurs". De temps en temps, ils s’aventurent en mer, mais bien moins que leurs homologues femelles. "Pourtant leurs capacités de plongée sont similaires : à un an, ils peuvent tous plonger à 10m de profondeur" soulignent les chercheurs. Un lion de mer des Galapagos sur une plage (Zalophus wollebaeki Syn. Zalophus californianus wollebaeki). L'espèce est répertoriée comme en danger (EN) par l'UICN. Marc Figueras CC BY-SA 2.5 Mais les mâles juvéniles répugnent à s’éloigner de la colonie, même quand leur mère est elle-même partie à la recherche de sardines. C’est autour de leur un an et demi que les comportements diffèrent le plus : - les femelles plongent à une profondeur de 6 m au moins 52 fois par jour. Soit… sept fois plus que leurs homologues mâles ! - A cet âge, la majorité d’entre eux n’a même encore jamais essayé. - Les curieuses s’aventurent jusqu’à 30 kilomètres des côtes tandis que leurs frères, cousins ou homologues ne s’éloignent jamais au delà de 275m du groupe. - Des mesures de d’isotopes d’azote dans les nageoires de 23 juvéniles ont confirmé que la diète était différente : plus de poissons pour les femelles, plus de lait pour les mâles. "Les fils demandent-ils plus ?", s’interroge l’étude. Comme souvent chez les espèces polygynes (où un mâle vit avec plusieurs femelles), le dimorphisme sexuel est prononcé chez ces otariidés dont les mâles peuvent atteindre 250 kg, tandis que les femelles s’occupant de petits pèsent entre 50 et 100 kg. De deux choses l’une. Soit la mère donne spontanément plus de nourriture aux futurs baraqués, soit ces derniers réclament plus dès leur naissance. " Il semble que le dernier cas de figure soit le plus juste souligne Paolo Piedrahita. D’autant que pour les mères, ce nourrissage a un coût : il requiert plus d’énergie et les oblige à s’éloigner pour pêcher davantage... bref, ce n’est pas sans risque pour leur survie". Toutefois, les mères pourraient tirer un avantage évolutif de ce "favoritisme" ou de leur générosité patiente avec leurs rejetons mâles, estiment les éthologues équatorien et allemands. En garantissant prioritairement la survie de leurs fils, elles élargissent potentiellement leur parentèle, c’est-à-dire le nombre de leurs petits enfants : un jeune mâle mature sexuellement (entre 4 et 5 ans) peut en effet être le père de quatre petits par an, alors qu’une femelle ne donne qu’un bébé par an. Plus un mâle sera grand, fort, taillé pour devenir un dominant dans ces sociétés de harem, plus il aura de chance de triompher de ses rivaux et de multiplier les partenaires. D’autre part, les mères pourraient ainsi voir leur statut social conforté dans la colonie. Des études plus approfondies restent à conduire pour comprendre les mécanismes qui sous-tendent ces comportements, explique Paolo Piedrahita qui espère les poursuivre bientôt sur le terrain. Beaucoup d’hypothèses sont encore à tester. Chez cette espèce dont les mâles peuvent être très agressifs, la "reconnaissance du ventre" pourrait ainsi jouer un rôle, garantissant ainsi aux mères que les dominants leur "fichent la paix" plus tard. Le prix de la tranquillité en quelque sorte. Les mâles mesurent environ 1,60 mètre, tandis que les femelles sont plus petites et mesurent autour d'1,20 mètre. L'otarie des Galápagos est une otarie à fourrure endémique de l'archipel des Galápagos, la plus petite des otaries. En-dehors du front et des côtés du museau, son corps est brun. C'est une espèce nocturne. Elle possède des pavillons auditifs externes, contrairement au phoque. L'otarie des Galápagos est carnivore et se nourrit principalement de céphalopodes et de poissons. Les otaries des Galápagos vivent en colonies, sur les coulées de lave solidifiées. Sur la terre ferme, les otaries se déplacent à quatre pattes, et dans l'eau elles se propulsent avec leurs nageoires pectorales. Elle peut rester sous l'eau pendant sept minutes maximum. La longévité des otaries des Galápagos est de 20 à 30 ans. Chez les otaries des Galápagos, la gestation dure 12 mois, puis sa mère l'allaite pendant 2 ou 3 ans. Les petits vont dans l'eau 3 ou 4 semaines après leur naissance. A la naissance les petits pèsent 3,6 kg. Les femelles n'allaitent qu'un seul petit à la fois. EN (EN A2a) = En danger Wikipedia Sciences et avenir 11/2/2015
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L'impact du changement climatique sur les saumons
Admin-lane a posté un sujet dans Les poissons marins
Des chercheurs s'efforcent de prédire la manière dont les populations animales partout dans le monde vont s'adapter au changement climatique. De nombreux exemples montrent comment les températures futures affecteront les conditions de vie de beaucoup d'espèces animales. Certaines espèces s'acclimateront à des températures plus chaudes, leurs corps s'ajusteront. D'autres, celles qui en sont capables, devront migrer vers des habitats plus frais. Un banc de saumon chinook. Zureks CC BY-SA 3.0 Mais il est difficile de savoir quelles espèces animales peuvent s'adapter et survivre à une augmentation des températures mondiales sur le long terme. Déterminer l'avenir des animaux dans des environnements aquatiques est un défi qu'un chercheur de l'Université de Colombie-Britannique relève. Une équipe de recherche a analysé la capacité pour des jeunes saumons chinook (ou saumon royal) à s'adapter à une élévation de la température de l'eau. Elle a examiné la possibilité d'une évolution en utilisant un programme de couplage génétique. Les résultats de cette étude ont été publiés dans Nature Climate Change. Saumons royaux nageant dans une faible épaisseur d'eau pour rejoindre leurs frayères. Dan Cook (USFWS) / domaine public La réponse des saumons à l'élévation de la température de l'eau était mesurée par différentes variations génétiques de poissons créés pour ce projet de recherche. Les chercheursont découvert que le saumon chinook peut s'adapter à un environnement plus chaud avec de légères modifications de ses fonctions cardiaques, mais ceci n'est possible que jusqu'à un certain point. En effet à partir de 24.5°C, le saumon chinook développe alors de graves problèmes cardiaques. "Leur coeur bat de plus en plus vite avec l'augmentation de la température de l'eau jusqu'à 24,5°C où il ne peut plus battre plus vite, alors il ralentit ou bien devient arythmique." explique le Prof. Anthony Farrell de UBC. Le Prof. Farrel précise que si le changement climatique continue de manière incontrôlée, le saumon chinook sera parmi les espèces les plus touchées. Les chercheurs ont conclu qu'il y avait 5% de risques d'une disparition du saumon chinook d'ici 2075 et 98% de chances que leur population souffre de pertes catastrophiques d'ici 2100. Bulletin Electronique 10/2/2015 -
ABEILLES : Pesticide STOP !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Face à la disparition des abeilles qui frappe depuis le début des années 2000 de nombreuses ruches en Europe et aux Etats-Unis surtout, avec des effondrements de populations de 30 % à 90 % en raison des insecticides ou des parasites, une étude met au jour un des facteurs majeurs de cette hécatombe : les abeilles les plus jeunes se trouvent contraintes de butiner trop précocement pour pallier l'insuffisance en nombre d'insectes adultes, ce qui provoque leur mort. L'organisation sociale des ruches s'en trouverait bouleversée. Une abeille sur un bleuet fleur. Photo de Betty Shelton / Shutterstock De précédentes recherches avaient déjà montré que de telles situations, avec des insectes adultes victimes d'insecticides ou de parasites, contraignaient les jeunes abeilles à aller butiner plus tôt que la normale. Cette nouvelle étude, parue lundi dans les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), vise à en déterminer les effets physiologiques sur ces insectes et les conséquences sur les colonies. Normalement, les abeilles commencent à butiner à deux ou trois semaines. Mais quand les ruches sont affaiblies par des maladies, un manque de nourriture ou d'autres facteurs qui tuent les abeilles adultes, les jeunes doivent prendre le relais plus tôt. Les chercheurs ont attaché des émetteurs radio qui ont permis de suivre les mouvements de milliers d'abeilles durant toute leur vie. Ils ont constaté que celles qui commençant à butiner très jeunes mouraient plus souvent que les autres lors de leurs premiers vols hors de la ruche. « Le fait que les jeunes abeilles quittent la ruche plus tôt pour aller chercher du nectar et du pollen est probablement une adaptation à la réduction du nombre d'abeilles butineuses plus vieilles. Les abeilles connaissent depuis plusieurs années des taux de mortalité anormaux partout dans le monde. MICHAEL KOOREN / REUTERS Et si le taux de mortalité accru persiste trop longtemps, l'équilibre de la population de la ruche peut être compromis avec une accélération du nombre d'abeilles qui périssent et ce avec des conséquences catastrophiques », explique Clint Perry, de la faculté de biologie et de chimie de l'université Queen-Mary à Londres, l'un des principaux coauteurs de cette étude. « Nos résultats, qui s'appuient sur un modèle mathématique, suggèrent que de traquer l'âge des abeilles quand elles commencent à butiner pourrait être un bon indicateur de la santé de toute la ruche », ajoute-t-il. Selon ce scientifique, « ces travaux apportent un éclairage sur les raisons de l'effondrement soudain de certaines colonies d'abeilles, ce qui pourrait aider dans la recherche de moyens pour empêcher ce phénomène », ajoute-t-il. Le Monde 1/8/2014 Le Monde 10/2/2015 -
Lozère : Le torchon brûle entre les castors et la population
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le Monde Aquatique
Le syndicat mixte du grand site des gorges du Tarn de la Jonte et des causses est chargé de mettre en œuvre un programmes de travaux d'entretien des rivières sur cinq ans. Mais, depuis quelques années, il se retrouve confronté à des dégâts liés à la présence de castors. Pour Jean-Luc Aigouy, il faut apporter des réponses à court et moyen terme, mais pas «crier au loup» contre le castor. D.R Les castors ont été réintroduits dans les années 1970 en amont (Tarnon) des gorges du Tarn mais aussi en aval (Aveyron). Petit à petit, ils ont colonisé l'ensemble du cours d'eau. D'habitude les castors se nourrissent de jeunes pousses d'arbrisseaux. Mais désormais sur les rives du Tarn, ils s'attaquent à des arbres de plus gros diamètres. Hêtres et peupliers, parmi les plus touchés, sont fragilisés et certains menacent de tomber. "Jusqu'à présent, les dégâts étaient diffus. Mais maintenant, en certains endroits, ils commencent à causer de réels problèmes relève David Meyrueis, technicien du syndicat mixte. Au moment des crues, ces arbres peuvent créer des embâcles. Et l'été, alors que le Tarn est très fréquenté, leur chute pourrait être la cause d'accidents." Castor d'Europe (Castor fiber). Per Harald Olsen CC BY-SA 3.0 Alors que le programme d'entretien des rivières arrive à échéance, le syndicat mixte a tenté de chiffrer les travaux liés à ces dégâts. Près de 300 arbres abîmés par les castors nécessiteraient d'être coupés. À raison de 250 € H.T. par arbre en moyenne, la facture s'élèverait à 70 000 € H.T. Si les travaux bénéficient de financements publics (agence de l'eau et conseil général de Lozère) 30 % restent à la charge des 20 communes adhérentes au syndicat. Et certains élus ont grincé des dents. Avant que la grogne monte, le président du syndicat mixte, Jean-Luc Aigouy qui est aussi le maire de La Malène, veut trouver une solution. "Dans le cadre d'une convention qui arrive elle aussi à échéance, le PNC a financé l'achat de protection (grillage, clôture électrique), des plantations de jeunes arbres et des travaux d'expérimentation, etc. Hormis ces mesures, le PNC n'a jamais indemnisé quiconque pour les dégâts de castor. Il n'y a pas de polémique avec lui et à ce sujet. Simplement, les expérimentations n'ayant pas donné de résultats satisfaisants et à l'heure où certaines communes des gorges n'ont pas adhéré à la charte, le syndicat mixte a décidé de faire appel aux services de l'État". Une première réunion a eu lieu le 3 février réunissant la Direction départementale des territoires, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques et le PNC. "Tout le monde a pu prendre conscience de ce problème estime Jean-Luc Aigouy. Le comportement alimentaire du castor pourrait avoir évolué en raison d'un manque de nourriture. Nous comptons sur les services de l'État pour apporter une réponse à long terme. D'autant plus que le castor est une espèce protégée. Attention, nous ne remettons pas sa présence en question. Elle est le symbole d'un milieu naturel, d'un cours d'eau de qualité. Et son image est attractive pour le tourisme. Il faut apprendre, ensemble, à pallier au problème". Midi Libre 10/2/2015 -
Un sanglier a débarqué mercredi dans le hall d'accueil dans un hôpital de Pau. Il a réussi à être capturé et, pour finir, euthanasié. Photo d'illustration de GerardM (CC BY-SA 3.0). Capturé, le mammifère a été évacué pour être euthanasié. Scène surréaliste à l'hôpital de Pau ce mercredi matin : un sanglier s'est introduit dans le hall d'accueil de l'établissement. "Les patients n'ont pas eu le temps de paniquer. C'est allé très vite. Les agents ont très bien réagi et ont réussi à l'enfermer dans une salle de consultation" a précisé le directeur de l'établissement de santé à La République des Pyrénées. Un sanglier dans une salle de consultation de l'hôpital de Pau (Photo @Un agent hospitalier) / La République des Pyrénées Un vétérinaire, aussitôt contacté par les pompiers, a ensuite endormi l'animal qui a pu être évacué sans encombre, après avoir retourné le local dans lequel il avait été emprisonné. Le sanglier a ensuite été transporté dans une clinique vétérinaire de la Ville pour y être euthanasié. Triste fin pour ce mammifère, donc, qui aurait manifestement atterri dans l'hôpital après avoir pris la fuite lors d'une battue organisée par la DTTM (Direction départementale des territoires et de la mer). Depuis quelques temps, la ville de Pau a constaté une apparition de ce type de mammifères. Il y a cinq jours, rapporte ainsi le quotidien régional, une quinzaine de sangliers ont ainsi été aperçus près d'un hypermarché de la ville. Malgré l'intervention de forces de police, les bêtes ont réussi à prendre la fuite... MetrOnews 11/2/2015
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Les 21 bouquetins ibériques introduits en Ariège l'été dernier s'acclimatent parfaitement dans la zone du cirque de Cagateille. Les bouquetins avaient disparu des Pyrénées depuis un siècle. L'été dernier, une équipe de suivi du Parc Naturel régional et des Chasseurs de l'Ariège a introduit vingt et un bouquetins ibériques, venus de la région de Madrid, sur la zone du cirque de Cagateille près de la station de Guzet Neige. julien Canet Fédération des Chasseurs de l'Ariège Bouquetins ibériques des Pyrénées Ariégeoises Les observateurs ont noté des comportements de rut il y a peu. Un bon signe significatif de la bonne acclimatation de ces animaux sur le site. Avec l'équipe de suivi, la station se ski organise des promenades découverte-repérage de ces splendides animaux sauvages. Le reportage de Marc Raturat et Denis Hémardinquer : Repérage des bouquetins De nouveaux lâchers sont prévus au printemps. F3 Midi-Pyrénées 10/2/2015