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Admin-lane

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  1. Chaque année, l’association Woodland Trust récompense les plus belles photographies prises dans une des 11.000 forêts ouvertes au public au Royaume-Uni. Montrer les bois du Royaume-Uni sous leurs plus beaux apparats, tel est l’objectif que s’est fixée l’association Woodland Trust. Parmi ses nombreuses initiatives, l’organisation héberge et alimente régulièrement le site Visitwood, un centre de ressources destiné à fournir aux usagers des informations sur les 11.000 forêts ouvertes au public. Visitwood possède par ailleurs une banque d’images communautaire mise à jour de manière régulière par les amoureux des bois et de la photographie. 

 Pour inciter davantage d’usagers à poster leurs images sur les trésors des forêts britanniques, l’association a lancé un concours. La compétition récompense chaque année les plus belles photographies envoyées. Les clichés se répartissent selon quatre catégories : -"Personnes et forêts", - "Petites et grandes créatures", - "Merveilles modernes et bois anciens" - et enfin "Aire de jeux nature" (destinée pour les jeunes participants de moins de 14 ans). 

 Cette année le premier prix de la compétition, toute catégorie confondue, revient à Ashley Chaplin. Son image représente une humble cabane fabriquée à partir de rondins de bois et entourée d’un parterre de jacinthes. "Cette photographie donne un vrai sens de la beauté et de l’importance de protéger toute forme de vie, y compris humaine", indique dans un communiqué Simon King, présentateur, caméraman et pour l’occasion juge de la compétition. 
 La photographe avoue être tombée sur cette scène tout à fait par hasard en se trompant de route. Elle conclut ainsi : "J'ai été récompensée par la découverte de la forêt de Bluebell l'une des plus belles que j'ai jamais vue". Cette année le premier prix revient à Ashley Chaplin. Son image représente une humble cabane fabriquée à partir de rondins de bois et entourée d’un parterre de jacinthes Dans la catégorie Merveilles modernes et bois anciens, Paul Burke remporte les félicitations du jury pour son cliché représentant la brume matinale sur une forêt du comté de Cumbrie Cette image de chouette hulotte a valu à Peter Preece le premier prix dans la catégorie Petites et grandes créatures Toujours dans la même catégorie, Rosie Earwaker a reçu les félicitations du jury pour son cliché d’un charançon La photographie d’un daim prise par Roxanne Kelsall a également retenu l’attention des juges dans cette catégorie Dans la catégorie Personnes et forêts, Steve Pocock arrive en tête. Son image représente deux personnes en train d’admirer le coucher de soleil au Richmond Park à Londres Toujours dans le Richmond Park mais cette fois-ci tôt le matin. La photographie, prise par George Turnbull a reçu les félicitations du jury William Briggs, photographe en herbe, arrive en tête de la catégorie des Moins de 14 ans avec ce cliché d’un pinson en plein vol Parmi les moins de 14 ans Henry Wyn-Jones a également été récompensé par le jury pour ce cliché original Cette image d’escargot a été prise par Evie Saunders, et a attiré l’attention du jury dans la catégorie Moins de 14 ans MAXISCIENCES 31/8/2013
  2. Les zoos cherchent à mettre en place une espèce d’Arche de Noé de haute technologie pour assurer la survie des espèces menacées. Cette arche d’un nouveau genre implique de conserver le sperme congelé d’espèce en voie de disparition, de protéger les données génétiques d’animaux ou encore de procéder à des échographies d’animaux en gestation pour assurer la survie de leurs petits. Le braconnage et la déforestation font des ravages au sein des populations animales à travers le monde. Pour faire face à ce fléau, tout est mis en œuvre pour assurer la survie des espèces les plus menacées. Les zoos de la planète y participent en mettant en place des programmes de reproduction en captivité. Ainsi, aujourd'hui, plus de 500 espèces font l'objet de programmes spéciaux de survie : guépards, éléphants d'Asie, putois d'Amérique, oryx... Mais ce n’est pas tout puisqu’ils utilisent aujourd’hui des techniques très élaborées pour bâtir une espèce d’Arche de Noé moderne. Tout a commencé dans les années 1970 lorsque les zoologistes se sont aperçus que les bébés girafes et gazelles conçus en captivité avaient moins de chance de survivre. Cela était dû aux problèmes causés par la consanguinité. "Cela a provoqué un bouleversement dans les zoos qui ont réalisé qu'ils devaient mieux gérer leurs populations d'animaux en captivité", explique David Wildt, qui dirige le Centre de la survie des espèces au Smithsonian National Zoo de Washington. Ainsi, les données génétiques des animaux en captivité sont enregistrées et, grâce à ces informations, les scientifiques sélectionnent eux-mêmes le meilleur partenaire pour un accouplement. Cela évite les problèmes liés à la consanguinité. Et les résultats sont probants. A titre d’exemple, l’antilope Oryx dammah avait disparu et était déclarée éteinte à l’état sauvage en 2000. Mais après avoir été reproduite en captivité, l’animal a pu être réintroduit dans la nature, en Tunisie notamment, raconte l'AFP. De même, les pandas géants véritables porte-drapeaux de la reproduction dirigée constituent un "succès extraordinaire" des efforts menés par les zoos, souligne David Wildt. En effet, étant donné la faible libido et fécondité de l'animal, "il n'y a qu'une chance de succès par an", souligne Pierre Comizzoli, expert de la reproduction des pandas au zoo de Washington. Le zoo met donc toutes les chances de son côté en soumettant l'animal à un programme de préparation physique pour qu'il soit au top de sa forme le jour J. Malheureusement, comme l’explique M. Comizzoli l’animal de plus de 100 kg se place assez rarement dans la position précise indispensable pour concevoir naturellement. C’est ce qui explique pourquoi les zoos ont de plus en plus souvent recours à l’insémination artificielle. "Nous devons anesthésier le mâle et le stimuler pendant qu'il dort pour obtenir son sperme", explique M. Comizzoli. C’est ainsi que la Chine assure sa population de pandas en captivité et en loue un certain nombre aux zoos de par le monde dont celui de Beauval en France. Néanmoins, "nous n'avons pas encore percé tous les secrets de la reproduction du panda", reconnaît M. Comizzoli. Du côté des rhinocéros de Sumatra, en danger extrême d'extinction, la reproduction consanguine est la seule option envisageable. Comme le souligne l’AFP, la femelle ovule rarement et seulement en présence d'un mâle. Par ailleurs, en l'absence de gestation régulière, elle développe des kystes et devient stérile. Les choses sont donc loin d'être simples mais, en 2001 est né le premier rhinocéros de Sumatra à voir le jour en captivité dans le monde (au zoo de Cincinatti) en 112 ans. Un première réussite pour la survie de l'espèce. De façon générale, "il y a beaucoup de discussions actuellement dans la communauté scientifique mondiale quant à l'efficacité des programmes de gestion génétique mis en place depuis 30 ans", explique David Wildt. Car reproduire les espèces est une première chose mais les réintroduire est une tâche tout aussi, si ce n'est, encore plus délicate. Selon le spécialiste "on compte peu d'exemples de réintroductions réussies de ces espèces menacées dans la nature". Aussi, il estime qu’"il va donc falloir trouver d'autres moyens pour protéger ces espèces à l'état sauvage si on veut être sûr de les garder encore longtemps". Et pour beaucoup, ces autres moyens seraient surtout de préserver les habitats dans lesquels ces animaux ont aujourd'hui souvent du mal à survivre. MAXISCIENCES 1/9/2013
  3. Deux alligators géants ont été tués le week-end dernier par des chasseurs dans le Mississippi. Les deux spécimens détiennent désormais le record des plus gros poids lourds de leur espèce. Pour certains, l’entrée dans le livre des records peut paraitre un des plus grands honneurs. Pour d’autres, mieux vaut passer son tour. En effet, le recueil des meilleures performances n’est pas rempli qu’avec de jolies histoires… C’est le cas par exemple de ces deux alligators géants, dont l’envergure et le poids hors du commun n’auront été acclamés qu’au prix de leur mort. Cet alligator géant tué par des chasseurs dans le Mississippi pesait environ 330 kg - Photo : Ricky Flynt/Mississippi Wildlife, Fisheries, and Parks Dept) Ces détenteurs du record de poids le plus élévé, ont été tués le week-end dernier par des chasseurs dans le Mississippi. Leur mise à mort a été conduite en toute légalité, quelques jours après le lancement officiel de la saison de chasse aux alligators. 

Les géants sont deux mâles : - Le premier, mesure 4,13 mètres de long et pèse près de 330 kilogrammes. "Il nous a fallu environ quatre heure et demie pour en venir à bout" souligne Dustin Bockman, l'un des chasseurs, à l'Associated Press. - L’autre spécimen mesure pour sa part 4,1 mètres de long et pèse 328 kilogrammes. Ces deux alligators remportent ainsi le titre de "plus gros poids lourd" de leur espèce écrasant le précédent record de poids, de 316 kilogrammes. Bien qu’il soit relativement peu courant d’observer des crocodiliens de ce calibre, leur envergure n’est en aucun cas une anomalie. En effet, les alligators continuent généralement de grandir toute leur vie, même si cette croissance devient minime à l’âge adulte. En effet, un individu gagne 30 centimètres à chacune des cinq premières années de sa vie, puis continue de croître mais à un rythme beaucoup plus lent. 
Autrefois considéré comme menacée, la population d'alligators américains a rebondi au cours des dernières décennies pour finalement être retirée de la liste des espèces en voie de disparition en 1987. Actuellement, certains Etats du Sud autorisent la chasse aux alligators. Celle-ci est particulièrement réglementée et réserve aux chasseurs un certain quota à respecter tout au long de l’année. MAXISCIENCES 4/9/2013
  4. Selon les responsables du Parc national américain de l’Isle Royale, les cris d'au moins 2 nouveaux louveteaux ont été entendus cet été dans cette île du Lac Supérieur : un nouveau souffle pour cette population insulaire de loups, bien connue des biologistes et souffrant de consanguinité. Avec ses 72 km de long et ses 14 km de large, l’Isle Royale, située dans le Lac Supérieur (Michigan, États-Unis), constitue l’habitat d’une population de loups étudiée depuis longtemps. Mais isolée et souffrant de la consanguinité, celle-ci connaît des problèmes de fertilité qui menace grandement sa survie : 8 individus seulement subsistaient en 2012. Ces maigres effectifs pourraient toutefois connaître une augmentation significative, puisqu’il semblerait que deux petits au moins soient nés sur l’île cet été. C’est le 3 juillet que Rolf Peterson, de l’Université de technologie du Michigan qui, avec son épouse Candy, étudie cette population emblématique de canidés depuis 40 ans, a entendu, parmi les hurlements d’une des deux meutes de l’île (celle de la pointe ouest, qui comprend a priori 3 adultes), les cris de 2 ou 3 louveteaux. Repérer et dénombrer les individus grâce à leurs cris est une méthode fréquemment utilisée par les spécialistes de cette espèce. La naissance de ces petits est aussi une bonne nouvelle pour la population que le spécialiste s'est empressé de relayer. Toutefois, il faut rester prudents car les nouveaux spécimens devront survivre jusqu'en janvier avant d’être inclus "officiellement" aux effectifs, qui devraient alors monter à 10 pour l’ensemble de l’Isle Royale. Selon le biologiste des populations John Vucetich, savoir que ces loups insulaires sont encore capables de se reproduire est une bonne nouvelle, mais ne garantit en aucune façon l’avenir de cette population trop réduite pour éviter la consanguinité. "Cela ne change pas vraiment notre préoccupation globale", conclut-il. MAXISCIENCES 4/9/2013
  5. Le gouvernement uruguayen a voté une loi destinée à faire de la totalité de ses eaux territoriales une zone protégée pour les baleines et les dauphins. Il y a environ un an, l'Organisation pour la conservation des cétacés (OCC) avait lancé un projet de loi destiné à protéger les baleines et les dauphins dans les eaux territoriales uruguayennes. Le projet a finalement été adopté mardi soir par les députés. Le texte indique que "les eaux territoriales et la zone économique exclusive de la République d'Uruguay" sont désormais déclarées "sanctuaire pour les baleines et les dauphins". L'objectif d'une telle initiative est "d'assurer la présence de cétacés dans [ces] eaux" afin de préserver "la reproduction et les migrations [...] de ces espèces menacées". Surtout, la loi interdit les activités susceptibles de nuire et de tuer ces animaux. Cela implique la pêche, la chasse, la capture, l'agression, le harcèlement, la possession, le transport ou encore la commercialisation des cétacés. "Un sanctuaire pour ces animaux sur toutes les eaux territoriales témoigne d'un positionnement de notre pays à l'avant-garde internationale au niveau de la conservation de ces espèces, tellement menacées et vulnérables", souligne l'OCC reprise par l'AFP. L’Uruguay devrait profiter de cette loi pour développer son tourisme autour de l'observation des baleines franches australes, qui entre juillet et octobre, s'approchent de sa côte atlantique. En tout, ce sont 26 espèces de cétacés qui se trouvent chaque année dans cette partie de l’océan. A ce propos, depuis 2005, la Commission baleinière internationale tente de faire en sorte de sanctuariser l’ensemble de l'Atlantique sud. MAXISCIENCES 5/9/2013
  6. Une conférence organisée par l’UICN s'est tenue jeudi en Suisse pour aider à préparer le travail de la Commission européenne qui, la semaine prochaine, doit proposer une série de mesures relatives à un sujet brûlant : la lutte contre les espèces invasives qui colonisent de plus en plus l’espace urbain des pays d’Europe, au détriment de la biodiversité locale. Non régulés par leurs prédateurs habituels et disséminés par le biais des moyens de transport modernes, les animaux et les plantes exotiques indûment ou accidentellement introduits en Europe y menacent les espèces locales en ville plus encore qu’en campagne. "Les espèces non indigènes représentent l'une des principales menaces pour la biodiversité de la planète. Le problème est que les espèces envahissantes prennent les ressources et l'espace des espèces indigènes", explique Chantal van Ham, spécialiste de la question citée par la BBC. Or, "les zones urbaines sont très vulnérables à ces espèces. Souvent, elles sont introduites, par exemple via le commerce des plantes, mais [pénètrent] aussi par les arrivées accidentelles dans les ports et les aéroports. Cette menace est appelée à augmenter, à moins que des mesures concrètes ne soient prises", avertit la responsable du programme européen pour l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). C’est pourquoi cette grande ONG internationale a organisé jeudi à Gland, en Suisse, une conférence sur le sujet, où autorités locales, décideurs, ONG et scientifiques devaient préparer le terrain pour la Commission européenne. Cette dernière doit en effet présenter la semaine prochaine son plan d’action dans ce domaine. "Les municipalités ou les collectivités locales ont un rôle très important [à jouer] dans les mesures possibles pour réduire le risque (…). Mais il est également important que les autorités locales aient le soutien nécessaire pour prendre ces mesures". "Ce que nous voulons faire, lors de cette conférence, est de rassembler des experts - et non seulement les scientifiques mais aussi les différents niveaux gouvernementaux et les ONG - afin de voir comment nous pouvons renforcer la collaboration et l'échange de connaissances sur la façon de lutter contre les espèces envahissantes au niveau urbain", explique la responsable de l’UICN. Récemment, l'ONG a publié un rapport mettant en évidence un certain nombre d'études de cas : la façon dont l’Allemagne lutte contre le raton-laveur américain qui envahit Berlin ; la menace paneuropéenne représentée par la propagation de la renouée du Japon (Fallopia japonica), une plante herbacée vivace asiatique, décrite par les experts comme l'une des mauvaises herbes les plus envahissantes et les plus nuisibles en Europe et en Amérique du Nord… L’expérience acquise par certains pays doit ainsi profiter aux autres : "nous espérons également que la Commission européenne soutiendra fermement le partage et la promotion des meilleures pratiques et des leçons apprises par les différents pays européens, et aidera à promouvoir la prise de conscience sur cette question. Il y a une proposition pour un cadre juridique qui nécessitera une action dans tous les États membres de l'UE", conclut Chantal van Ham. MAXISCIENCES 5/9/2013
  7. La musique adoucit les mœurs de l’Homme, mais pas celles des animaux ! L’appréciation d’une mélodie est purement anthropique, puisqu’elle vient de l’éducation et de la culture humaine. Cependant, les animaux sont tout de même capables de reconnaître un morceau et de le mémoriser. Un exemple ? Le poisson rouge distingue un air de Bach d’un autre de Stravinsky et ce plus aisément que la majorité des Hommes. La musique est l’un des dons de l’humanité les plus mystérieux, se plaisait à dire Charles Darwin Pourquoi aime-t-on la musique ? Difficile de répondre rapidement à la question, mais ce qui est certain, c’est que ce goût pour la mélodie est anthropique. Le goût est lié à notre éducation et à notre culture, et serait le résultat de l’évolution de la sélection sexuelle d’après Darwin Les premières vocalises humaines ont servi à faire la cour, et seraient à l’origine de la musique. Le poisson rouge est originaire des eaux douces de Chine. Aujourd'hui il est le principal poisson de compagnie et une étonnante variété de poissons rouges a vu le jour, au gré des croisements génétiques et des sélections, comme ici le poisson rouge perlé. Lerdsuwa, Wikipédia, GNU 1.2 D’un point de vue global, le monde animal, en dehors des Hommes, préfère le silence à la musique. Mais des animaux peuvent cependant reconnaître un air simple. Une nouvelle étude, publiée dans la revue Behavioural Processes montre même que les poissons rouges sont capables d’écouter la musique humaine et de reconnaître un air d’un autre. Dans l’article, l’équipe de recherche suggère même que ces poissons détectent les propriétés complexes des sons, comme le timbre. Cette équipe japonaise, de la Keio University de Tokyo, a fait écouter à des poissons rouges la Toccata et fugue en D mineur, composée par Jean-Sébastien Bach et le Sacre du printemps, d’Igor Stravinsky. L'exercice pour les poissons consistait à distinguer ces deux morceaux pour avoir le droit de dévorer une petite boule de nourriture, suspendue à un fil. L'un des deux groupes de l'expérience était récompensé lorsqu'il entendait Bach tandis que l'autre devait réagir au Sacre du printemps. Igor Feodorovitch Stravinsky est l'un des compositeurs les plus influents du XXe siècle. Son œuvre s'étend sur 70 ans, et sa production maîtresse est Le Sacre du printemps. À ses débuts d'une influence plutôt contemporaine, il est revenu dans les années 1920 à un style plus classique, une évolution peut-être repérable pour un poisson rouge. F_Man, DP La tâche a été plus que facile pour eux. Tous ont distingué les deux morceaux aisément, et se sont dirigés vers leur appât de nourriture aussitôt qu’ils entendaient l’air qu’ils avaient été entraînés à reconnaître. Ces poissons rouges semblaient toutefois plus intéressés par l’idée de se remplir la panse plutôt que par l’appréciation de la musique en elle-même. Loin d'avoir la très faible mémoire que les croyances populaires lui attribuent, le poisson rouge entend la musique et sait la reconnaître. On peut se demander quelle est sur eux l’influence de la musique qu'écoutent les Hommes qui partagent le même foyer. La musique adoucit nos mœurs, mais pas celles du reste du règne animal. Des études antérieures ont néanmoins montré que les tamarins réagissaient peu à la musique, mais semblaient étonnamment se calmer en entendant le heavy metal du groupe Metallica. Le loup hurle lorsqu’il entend de la flûte, probablement parce qu’il y reconnaît des intonations familières. Les mainates sont capables de reproduire des mélodies, mais dans le but d’obtenir une récompense. Ainsi peut-être le singe s’apaise avec du Metallica parce qu’il y reconnaît un on ne sait quoi de familier. Il y a toutefois l’histoire d’’Erich Hoyt qui peut laisser penseur quant à l’interprétation de la musique par les animaux. En 1988, il rapportait qu’il jouait du blues à la guitare avec son équipage à l’avant de son bateau en Colombie-Britannique. Un banc d’orques s’était attroupé autour d’eux et s’est amusé à imiter la mélodie que les instruments produisaient. Ces sons leur procuraient-ils du plaisir ? FUTURA SCIENCES 5/9/2013
  8. PARIS - Le début du chantier de la nouvelle centrale au gaz de Landivisiau (Finistère), qui devait avoir lieu début 2014, va être retardé de plusieurs mois du fait de nouvelles recommandations de l'administration, a-t-on appris jeudi auprès de Direct Energie, maître d'oeuvre du projet avec Siemens. Il est d'ores et déjà acquis que l'enquête publique, préalable indispensable au début du chantier, ne pourra pas débuter avant juin 2014, alors qu'elle était prévue initialement pour cet automne, a expliqué à l'AFP Xavier Caïtucoli, le patron du numéro trois français de l'électricité. Direct Energie visait initialement un démarrage du chantier en Bretagne début 2014, mais celui-ci ne devrait désormais pas débuter avant au mieux la fin de l'année prochaine. Ce qui m'importe c'est le moment où l'on met la centrale en service. C'était prévu (fin) 2016 et aujourd'hui je n'ai pas encore d'éléments suffisamment précis pour dire "voilà je vais perdre trois mois, six mois ou douze mois". Je ne sais pas dire quel sera l'impact final, a dit M. Caïtucoli à l'AFP. Mais potentiellement vu d'aujourd'hui, l'enquête publique est décalée de sept ou huit mois, donc notre projet vu d'aujourd'hui il prend huit mois de délai, a-t-il reconnu. Le décalage est provoqué, selon le patron de Direct Energie, par une réglementation qui a évolué, le Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) recommandant désormais de faire une étude d'impact unique. Outre la construction de la centrale, elle devra intégrer également les projets de raccordement électrique de la centrale (par RTE, filiale autonome d'EDF) et en gaz (GRTgaz, filiale de GDF Suez), qui interviennent en principe beaucoup plus tard parce qu'ils sont moins lourds. Du coup, pour pouvoir faire l'étude d'impact globale il faut qu'on attende l'étude d'impact de GRTgaz (...) et on sera en mesure de finaliser cette étude d'impact pour le tout début de l'année prochaine, a expliqué M. Caïtucoli. Cela veut dire que l'enquête publique qui était prévue là, entre septembre et novembre, parce qu'il y a les (élections) municipales et les européennes, elle aura lieu en juin, c'est ce qu'a dit le préfet, a-t-il poursuivi. La centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau, qui suscite des oppositions locales, représente un investissement de 400 millions d'euros pour une puissance de 400 mégawatts. Elle est destinée à renforcer l'approvisionnement en électricité de la Bretagne, qui ne produit que 11% de son courant. Pour Alain Le Suavet, porte-parole du collectif d'opposants au projet Gaspare, qui conteste notamment la nécessité de la centrale et les subventions dont elle bénéficie, cette péripétie met des grains de sable dans les rouages. Ils vont avoir une année dans la vue, selon lui. M. Caïtucoli a souligné de son côté que le projet restait inchangé sur le fond, mais a critiqué le fait que les projets industriels devenaient de plus en plus difficiles à mener du fait de contraintes réglementaires. Notre problème en France c'est qu'à chaque fois qu'on fait évoluer la réglementation, on en rajoute sans simplifier. Du coup c'est de plus en plus long et de plus en plus compliqué d'obtenir une autorisation, a-t-il fait valoir. Vous-vous rendez compte que c'est un appel d'offres qui a été lancé en 2011, dans le cadre du pacte électrique breton qui a déjà donné lieu à une très large concertation en Bretagne et que le chantier, on ne va peut être pas le démarrer en 2014?, s'est-il ému. Gagner du temps sur un projet c'est de la croissance, a-t-il souligné. ROMANDIE 5/9/2013
  9. WASHINGTON - Le panda géant né fin août au zoo de Washington est...une petite femelle. C'est une fille !, a indiqué jeudi le zoo national. Elle est magnifique, a un joli petit ventre replet, bouge et crie beaucoup, s'est réjouie devant la presse Brandie Smith, responsable des mammifères et des pandas géants au zoo. Les scientifiques du jardin zoologique ont utilisé deux tests génétiques à partir d'une protéine, l'un développé en Chine, l'autre dans l'établissement, pour établir le sexe du bébé, a expliqué le zoo. Un bébé jumeau auquel avait donné naissance la maman panda Mei Xiang, mais mort-né, était également une femelle, a ajouté le zoo. Un test de paternité a montré que le père des bébés, conçus par insémination artificielle, était le mâle du zoo de Washington, Tian Tian. Mei Xiang, déjà mère en 2005, avait été inséminée avec de la semence de Tian Tian lors d'une première procédure, puis avec de la semence du panda du zoo de San Diego, Gao Gao, après qu'une tentative pour la faire tomber enceinte de manière naturelle avec Tian Tian eut échoué. Les bébés, nés pour le premier le 23 août puis le 24 août pour le bébé mort-né, étaient des faux jumeaux. Adoptant la tradition chinoise, le zoo attendra environ 100 jours après la naissance avant de baptiser le petit panda. Quand elle aura deux ans, elle sera envoyée en Chine pour faire partie d'un programme de reproduction. L'enclos, fermé le 2 août pour protéger le repos de la famille, reste inaccessible jusqu'à notification ultérieure, dit le zoo, mais les pandas peuvent être vus par webcam (http://u.afp.com/ook). En septembre dernier, Mei Xiang avait déjà donné naissance à une petite femelle mais celle-ci était morte six jours plus tard en raison d'un problème au foie. Les pandas géants constituent une espèce en danger: il ne reste plus que 1.600 individus à l'état sauvage en Chine et 300 en captivité à travers le monde. Des naissances ont eu lieu au cours des derniers mois à Madrid, à Vienne et à Atlanta aux Etats-Unis de même qu'en Chine où sont nés des jumeaux, les seuls cette année (jusqu'à présent). ROMANDIE 5/9/2013
  10. LYON - Un service d'autopartage avec des véhicules électriques alimentées avec des énergies 100% renouvelables sera lancé mi-octobre dans le nouveau quartier de la Confluence à Lyon, a annoncé jeudi Toshiba, partenaire du projet. Baptisée SunMov', cette flotte d'une trentaine de véhicules se distingue parce qu'il est le premier service d'auto-partage "Smart gridready" (compatible avec les réseaux électriques intelligents, ndr) reposant à 100% sur des sources d'énergie renouvelable, notamment photovoltaïque, souligne le groupe japonais dans un communiqué. Le service de location, opéré par Proxiway, une filiale de l'opérateur de transports publics Transdev, sera proposé à partir du 15 octobre aux personnes travaillant et habitant le quartier de la Confluence, précise Toshiba. Le système proposé par l'industriel nippon sert d'interface entre le grid (réseau, ndlr) électrique, les sources de production d'énergie renouvelable, l'infrastructure de recharge des véhicules et le système de réservation. Il permet de piloter et d'optimiser le cycle de recharge des véhicules (charge rapide en 30 minutes ou normale) en fonction des besoins des clients (réservations) en tenant compte des sources de production d'énergie disponibles et de la charge du réseau électrique, précise Toshiba. Si l'utilisation d'un véhicule électrique ne génère pas d'émissions polluantes ou contribuant au réchauffement climatique, la production de l'électricité qui l'alimente peut en générer. Dans certains cas (si l'électricité est produite au charbon par exemple), la pollution est parfois supérieure à celle d'un carburant pétrolier, d'où l'intérêt de pouvoir alimenter le véhicule électrique à une électricité propre ou décarbonée. ROMANDIE 5/9/2013 - L'énergie en question
  11. Les phlorotannins, des composés chimiques aromatiques, intéressent l’industrie pharmaceutique pour leur rôle antioxydant. Pour la première fois, des chercheurs viennent d’identifier l’étape clé permettant leur biosynthèse par une algue brune. De quoi envisager une production à une échelle industrielle. Les algues brunes marines possèdent des composés chimiques aromatiques (composés phénoliques) uniques dans le monde végétal, nommés phlorotannins. Du fait de leur rôle d'antioxydants naturels, ces composés suscitent beaucoup d'intérêt pour la prévention et le traitement du cancer, des maladies inflammatoires, cardiovasculaires et neurodégénératives. Sur cette photographie, une plante marine du genre Zostera, a été colonisée par des algues brunes du genre Ectocarpus. Il s'agit d'un modèle biologique couramment utilisé dans les études génomiques et génétiques, notamment car il a un cycle de vie assez court (3 mois). Akira Peters, Station Biologique Roscoff Des chercheurs du laboratoire Végétaux marins et biomolécules (CNRS/UPMC) de la Station biologique de Roscoff, en collaboration avec deux chercheurs du laboratoire des Sciences de l'environnement marin de Brest (CNRS/UBO/Ifremer/IRD), viennent de révéler l'étape clé de la fabrication de ces composés chez la petite algue brune modèle Ectocarpus siliculosus. L'étude dévoile aussi le mécanisme original d'une enzyme pouvant synthétiser des composés phénoliques à finalité commerciale. Ces travaux ont fait l'objet d'un brevet et devraient faciliter la production des phlorotannins utilisés actuellement en tant qu’extraits naturels par les industries pharmaceutiques et cosmétiques. Ils sont publiés en ligne sur le site de la revue The Plant Cell. L'extraction des phlorotannins des algues brunes actuellement utilisés dans l'industrie est complexe. D’ailleurs, les voies de biosynthèse de ces composés chimiques naturels restaient inconnues jusqu'à maintenant. En étudiant le premier génome décrypté d'une algue brune, l'équipe de Roscoff a identifié chez Ectocarpus siliculosus, plusieurs gènes homologues à ceux des plantes terrestres aptes à biosynthétiser des composés phénoliques. Parmi eux, les chercheurs ont identifié au moins un gène directement impliqué dans la synthèse des phlorotannins chez les algues brunes. Ils ont ensuite réussi à introduire ces gènes dans une bactérie, afin de lui faire produire en grande quantité les enzymes intervenant dans la synthèse de ces composés phénoliques. L’une des protéines en question, une polyketide synthase de type III (PKS III), a été étudiée plus en détail. Nous savons désormais comment elle assure la formation de ces produits phénoliques. Cette PKS III est par exemple capable de synthétiser du phloroglucinol (utilisé notamment dans la synthèse d'antispasmodique et d'explosifs) et d'autres composés phénoliques à finalité commerciale. L'algue brune Ascophyllum nodosum est également riche en phlorotannins. Elle est commune le long des côtes de l'Atlantique nord. Philippe Potin, CNRS Photothèque Outre ces propriétés mécanistiques, ces résultats dévoilent de nouvelles fonctions biologiques de ces composés dans l'acclimatation et l'adaptation des algues brunes au stress salin. La connaissance de ces voies de biosynthèse permettra aux chercheurs de découvrir les mécanismes de signalisation qui conduisent à la régulation de ce métabolisme. Elle sera également utile pour comprendre les fonctions biologiques et écologiques de ces composés chez d'autres algues brunes déjà commercialisées. FUTURA SCIENCES 4/9/2013
  12. En France, l’entreprise iséroise Hydroquest a conçu une hydrolienne flottante prévue pour une utilisation fluviale. Le projet Hydrofluv sera bientôt présenté à Orléans, lors du Festival de Loire, en vue du test grandeur nature qui y sera mené au début de l’année prochaine. La technologie en jeu mérite quelques approfondissements. Les énergies renouvelables sont de plus en plus exploitées à des fins commerciales à grande échelle, notamment pour la production d’électricité. Trois filières se partagent aujourd’hui un monopole : l’éolien, le solaire photovoltaïque et l’hydroélectricité, laquelle domine d’ailleurs largement les deux autres. En France, cette filière repose principalement sur des barrages connectés à des centrales dites gravitaires ou de pompage-turbinage (Step). En 2012, ces installations ont fourni 11,8 % de l’électricité produite sur notre territoire national (soit 63,8 TWh). Représentation schématique de l'hydrolienne d'Hydroquest qui sera installée début 2014 à Orléans, entre les ponts Joffre et de l’Europe. Elle restera en place pendant un an. Durant ce temps, son impact environnemental, supposé être quasi-nul, sera évalué par l'entreprise Biotope. Hydroquest Présentation en vidéo de l'hydrolienne que promeut l'entreprise grenobloise Hydroquest. Media-Concept-71, Dailymotion Cependant, les barrages ne résument pas à eux seuls cette filière porteuse, car de nouveaux projets cherchent à exploiter au mieux l’énergie cinétique des courants d’eau dans d’autres contextes, avec moins d’impacts environnementaux ou sociaux. Les hydroliennes, qu’actionnent les courants marins comme le vent fait tourner les éoliennes, en sont le parfait exemple. En France, le potentiel hydrolien théorique a été estimé à 3 GW pour la partie marine. Des entreprises envisagent également l’installation d’hydroliennes dans des cours d’eau, aux mouvements d’eau réguliers et prévisibles, et où d’imposantes infrastructures hydroélectriques ne peuvent être construites. Certes, le marché fluvial est moins porteur que son pendant marin, mais le groupe Navigant Research l’estime tout de même à une puissance cumulée installée de 3 GW d’ici 2025, à l’échelle de la planète. En Isère, une jeune PME grenobloise cherche à exploiter ce nouveau marché. En 2001, Jean-Luc Achard a initié le programme de recherche Harvest (pour hydrolienne à axe de rotation vertical stabilisé), durant lequel neuf brevets internationaux ont été déposés. En 2010, les résultats obtenus ont en plus motivé la création de l'entreprise Hydroquest, puis la mise en test d’une hydrolienne dans un canal d’amenée d’une installation hydroélectrique d’EDF, l'un des partenaires du projet Hydrofluv. Ce dernier va justement bientôt franchir une nouvelle étape : l’installation début 2014 d’une structure dans un milieu sauvage, à savoir le long du quai de la Madeleine à Orléans, dans la Loire. D’un poids de 2 t, l’hydrolienne grenobloise a la particularité d’être flottante, puisque suspendue à une barge (6 m de long, pour 5 m de large) pouvant être amarrée en tout lieu, tant que le tirant d’eau est supérieur à deux mètres. Elle se compose d’une «tour» constituée de deux colonnes contrarotatives munies d’un nombre ajustable (selon la profondeur du site) de turbines à flux transverse (largeur totale de 1,5 m). Elles sont connectées par groupe à des génératrices à aimants permanents, et protégées des débris charriés par les eaux grâce à des grilles. À Orléans, chaque colonne sera composée de deux turbines qu’actionnera un flux d’eau s’écoulant à la vitesse de 2 à 3 m/s, ce qui est supérieur à la limite de 1,5 m/s en deçà de laquelle le système est inopérant. Dans ces conditions, la puissance de l’installation devrait osciller entre 30 et 50 kW. Plus tard, d’autres hydroliennes de la firme devraient atteindre une puissance de 200 kW (toujours en fonction des sites). Pour augmenter la puissance fournie par l’installation, les chercheurs ont eu recours à une astuce, en donnant une forme asymétrique aux éléments du carénage bordant les turbines. Leur but : créer un effet d’entonnement afin d’accélérer le mouvement de l’eau agissant sur les pales du rotor vertical. Enfin, un dernier détail technique pourrait séduire les exploitants: la tour est suspendue à un pivot et peut donc être relevée. Cette opération facilite la mise en place et le déplacement de l’installation, mais aussi sa maintenance puisqu’elle se fait hors de l’eau. La puissance affichée par l’hydrolienne iséroise reste modeste en regard de celle d’autres technologies hydrauliques exploitées en France. Cependant, elle pourrait trouver sa place en d’autres lieux, par exemple dans des régions où la sismicité limite la construction de barrages ou dans des zones décentrées par rapports aux réseaux interconnectés d’électricité. Voilà plus de deux ans et demi que cette hydrolienne d’Hydroquest est testée dans un canal d'amenée d'une installation hydroélectrique d'EDF. Ici à l'horizontale, la tour se compose de 2 colonnes composées chacune de 4 turbines. Hydroquest Ainsi, cette innovation pourrait être appréciée en Afrique ou en Amérique centrale, d’autant plus qu’elle est respectueuse de l’environnement : son impact visuel ou sonore est réduit, ses matériaux sont recyclables et elle n’embarque aucun liquide polluant. Par ailleurs, puisqu’il n'y a pas de retenue d’eau créée, les poissons ne se voient pas opposer d’obstacles infranchissables durant leurs déplacements. Une ombre reste au tableau, celle du coût de l’électricité ainsi produite. Selon Hydroquest, il serait compris entre 100 et 180 euros par mégawattheure (contre une moyenne globale française d'une cinquantaine d'euros), soit, tout de même, moins que le solaire. Les tests à venir devraient le préciser, mais ce point apparaît pour certains comme un facteur handicapant. Pour les personnes désireuses d’en apprendre plus, le projet Hydrofluv sera présenté à Orléans durant le Festival de Loire, du 18 au 22 septembre. FUTURA SCIECES 4/9/2013
  13. La mort subite du sportif n’est pas un mal typiquement humain. L’autopsie de deux chimpanzés morts en pleine force de l’âge dans le zoo de Londres en 2004 et 2008 révèle qu’ils auraient tous deux succombé à un trouble ressemblant très fortement à la dysplasie ventriculaire droite arythmogène, trouble cardiaque impliqué dans plus de 20 % des décès constatés durant l’effort physique. Chaque année, des drames humains se déroulent sur les terrains de sport. Le plus souvent des hommes, encore jeunes et parfois adeptes du sport de longue date, s’effondrent, à cause d’un cœur qui lâche. C’est la mort subite du sportif. Les chimpanzés, nos plus proches cousins, diffèrent de nous en certains points. Mais nous sont semblables dans tellement d'autres. Y compris devant la mort. Car eux aussi peuvent mourir subitement de troubles cardiaques, même en pleine force de l'âge. Gerwin Filius, Flickr, cc by nc nd 2.0 Certains professionnels succombent même sous l’œil des caméras. En 2003, l’image du footballeur camerounais Marc-Vivien Foé est restée célèbre : le grand gaillard d’1 m 88 s'écroule tout seul sur la pelouse du stade Gerland de Lyon, les yeux révulsés. Il ne se relèvera plus. Plus récemment, en 2007, c’était le championnat de football espagnol qui était endeuillé, lorsque dans le match opposant le FC Séville au Getafe CF, le latéral droit sévillan de 23 ans Antonio Puerta tombe à terre, victime d’un arrêt cardiaque. Réanimé, il en fait d’autres dans les vestiaires et sur le chemin de l’hôpital. Malgré les efforts des médecins, il décède. Le jeune international espagnol a été diagnostiqué avec une pathologie cardiaque responsable de plus de 20% des morts subites du sportif : la dysplasie ventriculaire droite arythmogène. Le muscle cardiaque est partiellement remplacé par du tissu fibreux et adipeux, qui empêche le cœur de se contracter. En général tout commence dans le ventricule droit, avant de s’étendre sur son opposé. La génétique semble expliquer entre 30 et 50% des cas, les autres causes restent inconnues, bien que l’on suspecte des virus ou le régime alimentaire. Si les maladies cardiovasculaires deviennent l’une des principales causes de mortalité humaine, il en va de même chez nos cousins chimpanzés vivant en captivité. Gorilles et orangs-outans en sont également victimes. Autant dire qu’elles ne sont pas le propre de l’Homme. Pourtant, jamais on n’avait encore observé de mort subite du sportif chez des grands singes… avant 2004 et 2008. Les deux victimes sont des chimpanzés du zoo de Londres. Une étude publiée dans Veterinary Pathology relate le cas de ces deux demi-frères, morts à 17 et 16 ans, dans des circonstances troublantes. - L’aîné a été retrouvé mort, alors qu’il paraissait en parfaite santé et que les trois examens cardiaques n’avaient décelé aucune anomalie. - Quant au second, il semblait également bien se porter et ne s’était pas battu avec un congénère auparavant lorsque tout à coup il s’est effondré. Les soigneurs ont tenté la réanimation. En vain. La mort subite du sportif ne frappe pas que le football. Le cyclisme est également fortement touché, notamment dans le monde amateur. Et les chimpanzés, qui ne pratiquent aucun de nos jeux, peuvent également s'écrouler spontanément. Chuckwaters83, Flickr, cc by sa 3.0 Les corps ont été autopsiés par Mary Sheppard, spécialiste de la mort subite du sportif à l’Imperial College de Londres. Ses observations font part d’une très grande similitude entre les cœurs des deux grands singes et ceux des personnes touchées par la dysplasie ventriculaire droite arythmogène, avec notamment la présence de tissu fibreux et graisseux en lieu et place du muscle cardiaque. Reste à déterminer la cause de la maladie. La génétique ? Les chimpanzés étaient nés du même père. La pathologie cardiaque étant autosomique dominante, une seule version défectueuse du gène émanant de leur aïeul commun pourrait expliquer le cas. L’analyse ADN n’a pas été réalisée et la réponse est peut-être à chercher ailleurs. La dysplasie ventriculaire droite arythmogène n’étant que partiellement connue chez l’Homme, les histoires malheureuses de ces chimpanzés pourraient nous aider à mieux définir les causes de la maladie. Et sauver des vies humaines aussi bien que simiennes. FUTURA SCIENCES 5/9/2013
  14. Un Péruvien a posté sur Facebook ce qui ressemble à un étrange cocon, à l'origine indéterminée que l'on peut qualifier de sacré travail de dentellière. À l'identité inconnue : la structure, semblable à un cocon, photographiée dans la forêt amazonienne par le Péruvien Troy Alexander n'est attribuée pour l'instant à aucune espèce animale... Araignée, mites ? Les hypothèse abondent comme le commente le site io9, mais nulle certitude n'a émergé. La mystérieuse structure photographiée dans la forêt amazonienne. Crédit Troy Alexander. Troy Alexander travaille pour le voyagiste péruvien Rainforest Expedition : c'est sur la page de la société qu'il a posté ces images Il précise que la structure, d'environ 2 cm de large, a été vue sur plusieurs arbres et même sur une bâche en plastique... Sciences et Avenir, essaie de trouver l'origine de cette photo mystère et reviendra, on l'espère, prochainement sur le sujet. SCIENCES ET AVENIR 4/9/2013
  15. Les gènes qui régulent l’écholocation chez ces deux espèces présentent de nombreux points communs. Un exemple d’évolution convergente au niveau génétique. L’un est un poisson, l’autre un mammifère. Et pourtant sous l’eau, il n’est pas aisé de distinguer le dauphin du requin. Soumises aux mêmes contraintes environnementales, les deux espèces ont sélectionné au cours de leur évolution des caractéristiques physiques similaires qui expliquent leur ressemblance morphologique. Les scientifiques appellent ce phénomène "convergence évolutive". Cette convergence n’existe pas qu’au niveau physique mais aussi comportemental et, c’est maintenant établi, jusque dans les gènes. Les biologistes de l’université Queen Mary de Londres ont ainsi découvert de multiples similitudes génétiques entre chauve-souris et dauphins. Elles sont retrouvées dans l’arsenal génétique codant pour leur système d’écholocation. Auparavant, la même équipe avait identifié dans l’oreille interne une protéine, la prestine,, qui joue un rôle d’amplificateur des ondes sonores (en particulier des hautes fréquences). Les chercheurs avaient déterminé qu’elle avait évolué de façon similaire chez les odontocètes (cétacés à dents) et les chiroptères équipés d’un sonar. Ils montraient ainsi que même au niveau génétique les problèmes identiques (ici celui de la localisation dans l’espace) étaient résolus par des méthodes similaires. Cette nouvelle étude, publiée dans la revue Nature, porte sur l’analyse de millions de lignes de code génétique provenant de vingt-deux mammifères dotés de cette capacité d’écholocation. L’être humain ne fait pas partie de cette liste, même si certains indices laissent penser que nous serions dotés d’un tel sens, à l’état rudimentaire. Pour réaliser les comparaisons, les chercheurs ont utilisé un superordinateur installé à l'École de physique et d'astronomie de Queen Mary. Les résultats sont étonnants : les chercheurs ont détecté la présence de signatures génétiques compatibles avec la convergence dans près de 200 régions génomiques différentes ! «Nous nous attendions à trouver des changements identiques dans, peut-être, une douzaine de gènes mais en voir près de 200, c’est incroyable», explique le Dr Joe Parker, premier signataire de l’article. Comme prévu ces ressemblances sont situées sur des gènes impliqués dans l’écholocation et l’audition. «Ces résultats pourraient être la pointe de l’iceberg. Nous pourrions bien voir d’autres cas frappants d’adaptations convergentes étant entraînées par des modifications génétiques identiques» conclut Stephen Rossiter, qui a dirigé l’étude. SCIENCES ET AVENIR 5/9/2013
  16. Environ 100 tonnes de cadavres de poissons ont été collectées dans un segment de 40 km de la rivière Fu, dans la province du Hubei. Un déversement chimique dans une rivière du centre de la Chine a tué des centaines de milliers de poissons. Confirmée mercredi 4 septembre par des responsables chinois, cette pollution trouve un large écho sur les réseaux sociaux du pays. Un déversement chimique dans une rivière du centre de la Chine a tué des centaines de milliers de poissons, ont annoncé mercredi des responsables, cette pollution trouvant un large écho sur les réseaux sociaux du pays. (c) Afp Environ 100 tonnes de poissons morts ont été collectées dans un segment d'une quarantaine de kilomètres de la rivière Fu, dans la province du Hubei, a précisé l'agence de presse Chine nouvelle. Une enquête a été ouverte après que des concentrations d'ammoniaque "bien supérieures aux normes en vigueur" ont été relevées à la sortie d'une conduite provenant d'une usine locale de chimie, a précisé l'agence. Vidéo postée le 4/9/2013 Un responsable chargé de l'environnement a confirmé à l'AFP le désastre écologique survenu lundi 2 septembre, en précisant que les opérations de ramassage des poissons morts étaient bien avancées. La vaste majorité des rivières sont polluées en Chine, où le respect de l'environnement est encore souvent sacrifié sur l'autel de la croissance économique. Les déversements accidentels ou volontaires de produits chimiques avec de graves conséquences pour la santé ne sont pas rares. Mais les chinois se sentent de plus en plus concernés par les atteintes répétées que subissent leurs écosystèmes. La pollution de la rivière Fu était l'un des sujets les plus commentés mercredi sur le principal site de microblogs du pays. Des internautes exigeaient notamment des sanctions contre les responsables de la catastrophe. En mars, plus de 16.000 cadavres de porcs avaient été repêchés dans le principal fleuve de Shanghai, une affaire qui avait illustré la face sombre de l'industrie agroalimentaire en Chine. SCIENCES ET AVENIR 5/9/2013
  17. Saxon (awp/ats) - Récupérer la chaleur d'une source pour chauffer plusieurs bâtiments: c'est le projet que mènent de concert la commune de Saxon (VS), Nestlé Waters Suisse et le groupe E Greenwatt. L'investissement se monte à 5 mio CHF et la mise en service est prévue dès 2014. Les trois partenaires ont signé jeudi une convention. Ils vont exploiter les qualités thermo-minérales de la "Source aux Croix" située à Saxon. Cette source, à l'origine de l'eau minérale commercialisée "Cristalp", jaillit à une température d'environ 25 degrés. Le projet vise à récupérer cette chaleur pour chauffer plusieurs bâtiments situés dans la commune. Il s'agit de l'usine d'embouteillage Cristalp, qui a rejoint le giron de Nestlé Waters en 2007, du futur complexe médico-social et hôtelier des Sources du groupe BOAS et des bâtiments appartenant à la municipalité, dont le casino. Les travaux démarreront à la fin septembre et la mise en service est prévue dès le printemps 2014. Le projet permettra de réaliser des économies d'énergie de l'ordre de 1,35 GWh/an. "Cela correspond à environ 200'000 litres de mazout par an, soit la consommation en mazout de quelque 200 ménages", indique Michel Beneventi, directeur général de Nestlé Waters Suisse. Dans un second temps, le projet se veut plus ambitieux: une solution de stockage de chaleur de l'eau chaude dans le sol pour la récupérer au moment opportun, notamment en hiver, est à l'étude. "Nous travaillons notamment avec l'université de Neuchâtel pour évaluer les aspects pratiques", précise Michel Beneventi. Une production de froid en été est également prévue, pour restreindre l'utilisation de machines frigorifiques. D'ici deux à trois ans, les partenaires espèrent ainsi réaliser une économie d'énergie totale annuelle de 6 GWh/an, soit l'équivalent de la consommation en chauffage de 600 ménages. Le coût du projet se monte à 5 mio CHF environ. Outre un échangeur de chaleur, la somme comprend une chaudière à pellets de bois mais n'intègre pas le système de stockage de l'eau chaude dans le sol. Environ 80% de la somme est prise en charge par le groupe E Greenwatt et 20% par Nestlé Waters Suisse. L'exploitation et la vente de chaleur seront assurées par une société mixte réunissant la commune de Saxon, le groupe E Greenwatt et d'autres partenaires intéressés. ROMANDIE 5/9/2013
  18. TOKYO - Le président de l'autorité japonaise de régulation nucléaire a accusé jeudi la compagnie Tepco de communiquer de façon si maladroite sur l'accident de Fukushima qu'il en résulte des énormités dans les médias. Pour éviter d'être accusée de cacher des choses, Tepco donne des tas de données et cela entraîne beaucoup d'incompréhension, d'erreurs, de quiproquos, a souligné Shunichi Tanaka, lors d'une conférence de presse. Tepco devrait non seulement dire ce que la compagnie sait mais aussi ce qu'elle ignore, a-t-il ajouté. Le patron de l'instance de régulation, elle-même récemment critiquée pour sa communication bancale par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a pris pour exemple le fait que Tepco utilise des unités qui prêtent à confusion pour parler de la contamination du complexe atomique ravagé par le tsunami de mars 2011. Il y a peu, Tepco a fait état de niveaux élevés de radioactivité près de réservoirs d'eau radioactive. Elle les a exprimés en millisieverts par heure (à savoir 1.800 millisieverts et 2.200 millisieverts ensuite). Or, la compagnie n'a pas dit dans un premier temps de quels rayonnements il s'agissait, de sorte que le danger de ces radiations pouvait être interprété de façon très variable. Il s'agissait en l'occurrence de rayons bêta dont l'homme peut très aisément se protéger, par exemple avec une couche d'aluminium. Mais un même niveau issu de rayonnements gamma, lui, aurait été mortel en quelques heures puisque ces derniers sont difficiles à bloquer. - Dans le cas où l'on parle de rayonnements bêta qui peuvent facilement être bloqués avec des vêtements de protection, il faudrait utiliser les becquerels par unité de volume ou masse pour exprimer la contamination du sol ou de l'eau, a insisté M. Tanaka. Je n'arrête pas de le répéter depuis des mois, a-t-il assuré. Et de reprocher aux journalistes leur façon de travailler: vous devez éviter de créer une situation qui fait du Japon l'objet de critiques internationales sur la base de fausses informations venant d'ici. M. Tanaka s'en était déjà récemment pris aux médias qui, selon lui, avaient surinterprété le fait que l'autorité situe une fuite de 300 tonnes d'eau hautement radioactive d'un réservoir au niveau 3 (incident grave) de l'échelle internationale des événements nucléaires (Ines), alors même que le sujet était encore en discussion au sein de l'instance de régulation dont les réunions sont diffusées sur internet. Or, la responsabilité de cette erreur en reviendrait à l'autorité elle-même, selon l'AIEA. Plutôt que d'utiliser l'Ines comme un outil de communication pour noter chaque événement, il serait possible d'élaborer un plan de communication pour expliquer la signification de chaque problème en termes de sûreté, avait écrit l'AIEA à l'autorité nippone. Et pour être bien comprise, elle poursuivait: cela permettrait d'éviter d'envoyer des messages contradictoires aux médias et au public. La communication de Tepco et des autorités japonaises laisse sceptiques la population nippone et les pays étrangers, et d'aucuns craignent que les choses ne s'améliorent pas si la capitale Tokyo est choisie pour accueillir les Jeux olympiques de 2020 à l'issue d'un vote prévu samedi à Buenos Aires. ROMANIE 5/9/2013
  19. TOKYO - Le géant américain de l'internet, Google, a publié mercredi de nouvelles vues de rues des villes et des villages du nord-est du Japon abandonnés après l'accident nucléaire de Fukushima en mars 2011. Via un site appelé Mirai no kioku (Mémoire pour l'avenir), Google offre grâce à son outil Street View des images de 12 agglomérations désertées de la préfecture de Fukushima, dont les cités de Futaba et Okuma, à la frontière desquelles se trouve la centrale ravagée Fukushima Daiichi. Ces zones sont désignées par les autorités comme inhabitables pour des années en raison des niveaux élevés de radioactivité. Google a également publié des photos des zones évacuées d'Iitate, Katsurao, Kawauchi, Naraha, Hirono et Minamisoma, toutes dans la préfecture de Fukushima. Il ajoutera prochainement des photos de Kawamata, Tamura et Tomioka, les prises de vues étant en cours, a expliqué un porte-parole de Google. Vidéo du 6/12/2012 (Google Earth) Les nouvelles vues montrent des maisons effondrées, des routes défoncées et autres dégâts provoqués par le tremblement de terre et le tsunami dans Futaba, à proximité du complexe atomique. Le groupe américain utilise pour ce faire un véhicule spécial géolocalisé équipé d'une caméra, sous de strictes conditions de réalisation pour protéger ses personnels de la radioactivité ambiante. Vidéo du 31/3/2013 (Namie - Google Streetview) Les nouvelles vues peuvent en partie être comparées avec celles des mêmes lieux avant le drame. Google avait inauguré cette balade virtuelle dans les villes-fantômes en mars dernier avec la visite de la cité évacuée de Namie, effectuée à la demande des autorités locales. Vidéo du 27/3/2013 Les images prises par Google dans la zone sinistrée sont visibles à l'adresse suivante: http://www.miraikioku.com/en/ L'utilisateur peut se rendre virtuellement jusqu'à l'entrée de la centrale Fukushima Daiichi: http://www.miraikioku.com/?m=sv&ll=37.417701,141.020761&h=60&period=after ROMANDIE 5/9/2013
  20. Berne (awp/ats) - La réforme fiscale écologique qui pourrait accompagner le tournant énergétique de la Suisse se fait désirer. Parallèlement à son message sur la stratégie énergétique 2050, le Conseil fédéral a donné mercredi son feu vert à une consultation préliminaire sur une proposition du Département des finances. Le gouvernement avait déjà décidé il y a un an de reporter cette réforme à la deuxième phase de la stratégie, soit dès 2021. L'idée est de remplacer progressivement le système de subventionnement des énergies renouvelable par un régime incitatif fondé sur la fiscalité. Une nouvelle redevance énergétique devrait prendre le relais de la taxe sur le CO2 et du supplément pour l'injection de courant vert dans le réseau, avait expliqué le gouvernement. Estimant qu'il fallait encore en approfondir la conception, le remboursement et les effets, il avait parlé d'une consultation en 2014. "Beaucoup de questions sont ouvertes et il faudra modifier la constitution, a rappelé mercredi la ministre de l'énergie Doris Leuthard. Le Département de l'énergie et celui des finances (DFF) travaillent en bonne entente sur le dossier, a-t-elle assuré. Le rapport du DFF mis en consultation jusqu'à la fin de l'année prévoit deux variantes : - La première prévoit le maintien de la taxe sur le CO2 limitée aux combustibles et l'introduction d'une taxe sur la consommation d'électricité. Les taxes augmenteraient petit à petit, mais leur montant resterait relativement modeste et aucune nouvelle taxe sur les carburants ne serait perçue. Les objectifs énergétique et climatique ne pouvant être atteints, il faudrait maintenir au moins en partie les mesures réglementaires et d'encouragement existantes ou prévues. Le produit de la taxe non consacré aux mesures d'encouragement serait rétrocédé à la population et à l'économie. - La deuxième variante appliquerait la taxe sur le CO2 aussi aux carburants et les taux d'imposition seraient plus élevés. Cette variante permettrait de regrouper les taxes sur la consommation d'électricité et sur le CO2 en une redevance couvrant l'ensemble des énergies. La ponction étant plus forte, les mesures d'encouragement pourraient diminuer peu à peu. Cette seconde variante est conçue dans un premier temps comme taxe d'incitation sur l'énergie, prévoyant une rétrocession des recettes aux ménages privés et aux entreprises. Au fur et à mesure que les taux augmenteront, le produit de la taxe servirait en outre à réduire d'autres impôts et taxes en vigueur. La taxe sur l'énergie doit rester sans incidence sur le budget et modifier le moins possible la quote-part fiscale. Autrement dit, elle ne doit augmenter ni les moyens financiers des collectivités publiques, ni la charge fiscale des ménages et des entreprises. Les contours de la première proposition d'Eveline Widmer-Schlumpf, recalée par le Conseil fédéral il y a un an, n'ont jamais été officiellement dévoilés. Certains médias avaient évoqué une forte ponction fiscale permettant de réaliser la moitié des économies d'énergie visée par la stratégie énergétique, il était même question de 5 francs par litre d'essence. Pour Mme Leuthard, la taxe apportera une contribution, mais impossible de chiffrer son apport. A l'issue de la consultation préliminaire auprès des partis, cantons et milieux intéressés, le DFF présentera des variantes pour la suite avant l'été 2014. ROMANDIE 4/9/2013
  21. Un chasseur a provoqué le gigantesque incendie ayant ravagé les abords du parc national de Yosemite, aux Etats-Unis, ont indiqué les enquêteurs jeudi. L'homme avait fait un feu et n'avait pas réussi à le maîtriser. Aucune arrestation n'a été effectuée jusqu'à présent. Vidéo du 28 août 2013 Le service américain des Forêts a par ailleurs démenti une rumeur selon laquelle l'incendie aurait été causé par les activités illégales d'une plantation de marijuana. Le nom du chasseur n'a pour le moment pas été divulgué, en attendant la suite de l'enquête. L'incendie, actuellement maîtrisé à 80%, s'est déclenché dans l'après-midi du 17 août dans la Stanislaus National Forest, près du parc national de Yosemite. Le feu a ravagé 95'442 hectares, soit cinq fois la surface de Washington. Plus de 4300 pompiers sont toujours à pied d'oeuvre. Vidéo postée le 24/8/2013 Plus de 15 millions de litres d'eau ont été déversés par voie aérienne durant les 17 derniers jours. Il s'agit du quatrième incendie le plus important en Californie depuis le début des relevés en 1932. Vidéo postée le 22 août (Kcratv) ROMANDIE 5/9/2013
  22. PIERRE-LEVEE (France) - Le réalisateur américain Josh Fox, auteur du documentaire Gasland qui pourfend le gaz de schiste, s'est rendu jeudi en Seine-et-Marne pour la première diffusion en France de Gasland II, non loin de l'endroit où le pétrolier Hess Oil a commencé en août à forer le sol. Dans le village de Pierre-Levée, au milieu de militants écologiques et sous un chaud soleil, Josh Fox, 41 ans, est en terrain conquis. La lutte contre le gaz de schiste est une lutte planétaire. On est proche de l'un des plus beaux endroits du monde, Paris, et on est sous la menace de la fracturation hydraulique. La ligne de front est ici, explique-t-il, allure décontractée, avec une casquette des New York Yankees vissée sur la tête. Jérôme, 40 ans, est venu spécialement de Paris rencontrer en chair et en os Josh Fox, une légende selon ce militant écologique. Les Français lui doivent la loi sur la fracturation hydraulique et la position des présidents Hollande et Sarkozy (hostile à l'exploration du gaz de schiste, ndlr) ainsi que des derniers ministres de l'Environnement, dit-il. Selon la société Hess Oil, le forage vertical doit seulement cartographier le sous-sol du bassin parisien sans recours à la controversée fracturation hydraulique, conformément à la loi. Mais les nombreux habitants de cette région agricole de l'Ile-de-France craignent eux que cela soit un préalable à son exploitation. Vidéo postée le 7/6/2013 (Gasland I 2010) Si le premier Gasland était une présentation et une dénonciation globale du gaz de schiste, la suite se concentre davantage sur les collusions entre le monde politique américain et les multinationales favorables à la fracturation hydraulique. L'industrie pétrolière sape les fondements de notre démocratie. On traverse l'une des plus graves crises environnementales de la décennie, mais que font les hommes politiques, le gouvernement Obama ?, s'interroge le réalisateur, alors que le premier Gasland a fait partie des nominés pour l'oscar du meilleur documentaire en 2011. Projeté mercredi au Parlement européen, le film a reçu selon lui un très bon accueil, avec notamment une scène forte où l'on voit des fermiers américains contraints de verser de l'eau en bouteille aux poules en raison de la pollution supposée des eaux par l'exploitation du gaz. Gasland II Bande annonce Le réalisateur doit se rendre vendredi en Ardèche et samedi à Montpellier pour de nouvelles projections du documentaire, qui n'a pour l'instant pas trouvé de distributeur dans les salles classiques. Fin août, un millier de personnes avaient manifesté à Nîmes contre l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste dans le bassin d'Alès. ROMANDIE 5/9/2013
  23. GRENOBLE (Isère) - Un employé, qui procédait au tamisage de déchets radioactifs sur un chantier de démantèlement du CEA de Grenoble, a été exposé à une dose radioactive supérieure à une des limites annuelles réglementaires, a annoncé le centre de recherche mercredi dans un communiqué. Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a proposé à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de classer cet incident au niveau 2 de l'échelle Ines (International Nuclear And Radiological Event Scale) qui en compte huit (de 0 à 7). En 2012, en France, 149 événements ont été classés au niveau 1 de l'échelle Ines et seulement 4 événements au niveau 2, selon le rapport annuel de l'ASN. L'incident a eu lieu le 23 août, alors qu'un employé de la société Alfadir, spécialisée dans les chantiers nucléaires, travaillait dans un laboratoire en cours d'assainissement afin d'être réutilisé par le CEA. C'était une opération de tri de déchets très faiblement radioactifs par tamisage, a expliqué à l'AFP le directeur du CEA Grenoble Didier Bordet, en précisant que les opérateurs étaient munis de tenues de protection complètes et de masques pour protéger leurs voies respiratoires. Selon M. Bordet, le dosimètre (appareil de mesure de la dose radioactive) de l'employé concerné a émis une alarme pour signaler un rayonnement inhabituellement élevé mais l'employé n'a pas entendu cette alarme en raison du bruit du chantier. Après examen, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a estimé que l'une des limites annuelles réglementaires d'exposition aux rayonnements radioactifs avait été dépassée. L'employé a suivi des examens médicaux pour s'assurer qu'il n'avait pas inhalé de produits radioactifs. Sur ce point-là nous avons été rassurés, a indiqué M. Bordet, soulignant que l'employé ne présentait pas de brûlure ou de perturbation quelconque. A ce stade d'instruction, le risque pour la santé de l'employé concerné est évalué comme faible, voire inexistant, selon le communiqué du CEA. Le CEA de Grenoble, désormais spécialisé dans la micro et nanoélectronique et les technologies pour la santé et les énergies renouvelables, a achevé récemment le démantèlement de six installations nucléaires, notamment trois réacteurs nucléaires expérimentaux. ROMANDIE 4/9/2013
  24. WASHINGTON - Un séisme de magnitude 6 s'est produit jeudi au large du Costa Rica, a annoncé l'institut géologique américain USGS. Le tremblement de terre, qui a eu lieu à 12H29 GMT à une profondeur de 41 kilomètres, a été localisé à 44 km à l'ouest de la ville de Sardinal et 61 km au nord-ouest de Santa Cruz. L'Observatoire volcanologique et sismologique du Costa Rica (OVSICORI) a lui évalué la secousse à une magnitude de 5,3. Il a précisé qu'il était survenu à une profondeur de 33 km à la subduction des plaques de Cocos et Caraïbe, au large de la province touristique de Guanacaste, sur la côte Pacifique du Costa Rica. ROMANDIE 5/9/2013
  25. MIAMI - La tempête tropicale Gabrielle, qui s'est formée dans les Caraïbes, a frappé Porto Rico et la République dominicaine avec de fortes pluies, a annoncé jeudi le Centre national des ouragans des Etats-Unis (NHC). La tempête, désorganisée, provoque des vents pouvant atteindre jusqu'à 65 km/h, a précisé le Centre basé à Miami (Floride, sud-est). A 12H00 GMT jeudi, Gabrielle se trouvait à 105 km à l'ouest/sud-ouest de la ville de Ponce, à Porto Rico, et à 135 km au sud-est de Punta Cana, en République dominicaine. La tempête, qui continue d'apporter de fortes pluies sur Porto Rico et les îles adjacentes, se déplaçait vers le nord-ouest à une vitesse de 13 km/h. Le NHC a également indiqué que Gabrielle devrait atteindre les îles Turques-et-Caïques vendredi. Les pluies pourraient causer des crues subites et des coulées de boue dans les terrains montagneux, a-t-il prévenu. ROMANDIE 5/9/2013
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