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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Comme tous les ans, 30 millions d'amis, à l'instar d'autres institutions, fondations ou refuges prodiguent des conseils afin de faire en sorte que les animaux ne soient pas laissés au bord de la route pendant que leurs futurs anciens propriétaires se font dorer au soleil, condamnant la plupart d'entre-eux à une mort certaine... Et souvent dans des conditions atroces ! Partir en vacances et emmener son chien ou son chat s’avère réellement impossible ? Pas de panique ! La Fondation 30 Millions d'Amis passe en revue toutes les solutions pour qu’ils ne souffrent pas de notre absence. Préparer ses vacances équivaut parfois à un véritable casse-tête. Du moins, c’est ce que l’on appréhende. Surtout si l’on possède un animal. Et à défaut d’y aller, on s’en fait toute une montagne ! Pourtant, avec un peu d’anticipation et d’organisation, tout n’est pas aussi insurmontable qu’on le pense. Et pour prendre soin de Grisette ou Médor pendant son absence - même si celle-ci est prolongée - les solutions sont nombreuses et adaptées Visite à domicile : A commencer par les nombreux organismes, que l’on trouve facilement sur Internet, qui proposent des visites à domicile. Le principe est simple : une personne, le plus souvent retraitée ou étudiant(e), vient quotidiennement à domicile. Elle promène le chien, nourrit le chat, nettoie la litière... Certains proposent même d’arroser les plantes, de relever le courrier ou de faire quelques heures de ménage. Une solution optimale pour les angoissés : l’animal ne change pas d’environnement et n’est pas soumis au stress d’un déplacement. Ne pas hésiter à solliciter différentes entreprises et à comparer les prix : le forfait journalier débute généralement autour de 9 euros. Pensions : Il existe également des pensions qui accueillent votre animal durant toute la durée de votre séjour. Le prix, qui comprend généralement la nourriture et l’entretien (litière), varie d’un organisme à un autre. Là encore, confrontez les différentes offres, en termes de prestations comme de tarifs, qui commencent en moyenne à 10 euros/jour et prenez le temps d’y effectuer une visite approfondie quelques temps à l’avance. Certaines pensions sont même équipées de webcam pour permettre au maître de constater par lui-même que le séjour se déroule dans les meilleures conditions ! Familles d’accueil : Proches des pensions, les familles d’accueil sont également à considérer. La garde est précédée d’un ou plusieurs entretiens avec la famille sélectionnée. Pas d’inquiétude à avoir donc, hormis le fait qu’il est impératif que le «courant passe» avec son «remplaçant». Les familles sont sélectionnées avec sérieux et proposées en fonction des besoins de l’animal : jardin, avec ou sans enfants... Le coût est cependant plus élevé, puisqu’il faut compter dans les 20 euros la journée. Là encore, les annuaires consultables sur le web aideront à dénicher les bonnes personnes ou les bons intermédiaires. La Fondation 30 Millions d’Amis propose quant à elle un service d’entraide aux particuliers : en ciblant votre recherche par catégorie, trouvez la personne proposant un service adapté à vos besoins. Gratuit et pratique. A charge de revanche lorsque cette personne aura besoin d’un coup de pouce ! [b]A consulter sans modération : - L'annuaire "Garde d'animaux" - La carte des hébergements acceptant les animaux en France - Tous les conseils "Vacances" de la Fondation 30 Millions d’Amis. 30 millions d'amis 2/7/2013
  2. L'image effraie les habitants de Bombay, en Inde. Comme le raconte le Times of India (en anglais), un léopard s'est introduit dans un immeuble pour y chasser, samedi 22 juin. Il s'est attaqué à un chien avant de repartir avec sa proie dans la gueule, comme le montrent les images de vidéosurveillance. Depuis un an, plusieurs attaques de léopards ont fait au moins sept morts dans la mégalopole indienne. Attention : vidéo mise sous spoiler pour protéger les personnes sensibles et nos jeunes visiteurs. Spoiler: L'incident s'est produit dans un quartier du nord-est de Bombay, près du parc national Sanjay Gandhi, où l'on estime qu'une vingtaine de léopards ont trouvé refuge, attirés par les zones urbaines pour chasser leurs proies. L'intrus a été filmé aux premières heures du solstice d'été, le 21 juin. "Un léopard qui entre dans un immeuble ce n'est pas commun. Les gens sont inquiets", a commenté G.P. Lagad, vice-président de la société immobilière dont dépend le bâtiment. L'irruption du félin intervient alors que la police de Bombay a reçu une formation spéciale pour apprendre à maîtriser les léopards sans tirer. Le fils de G. P. Lagad, qui habite l'immeuble, a assuré que le chien était le sixième de la résidence à être attaqué depuis quelques années. "Il y a deux ans, on avait pris une chèvre comme appât et on avait attrapé deux fois un léopard, à chaque fois relâché ensuite dans le parc", témoigne-t-il. Les habitants de l'immeuble avaient aussi demandé aux autorités de construire des murs plus hauts. Pour aider à déceler les mouvements des félins, la société immobilière a braqué des projecteurs sur le parc naturel de 103 km², l'une des plus grandes forêts urbaines du monde. FRANCETV INFO 27/6/2013
  3. La Ferme des reptiles, en Ariège, a enregistré le 20 juin la naissance d'un bébé anaconda. Rien de particulièrement surprenant, direz-vous, sauf qu'il n'y a plus un mâle depuis plusieurs années... Documentaire : l'anaconda seigneur des marais (Argentine) Deux théories pourraient expliquer ce phénomène : - La femelle aurait pu utiliser du sperme vieux de quatre ans, qu'elle aurait stocké dans une poche. A cette époque en effet, un mâle partageait son vivarium. Le phénomène est connu des scientifiques. - Mais elle aurait également pu réaliser une parthénogénèse, c'est à dire la multiplication à partir d'un gamète femelle non fécondé. Cette reproduction monoparentale s'observe naturellement chez certaines espèces végétales et animales. Pour en avoir le cœur net, des tests ADN sont en cours de réalisation sur le bébé anaconda, pour déterminer qui est son père. En attendant, les équipes de la Ferme des reptiles prennent soin du jeune serpent. Ils attendent sa première mue pour lui donner son premier repas. FRANCETV INFO 26/6/2013 (cliquez sur le lien pour voir la vidéo liée à l'événement).
  4. Le gros félin a été retrouvé tout près de son domicile situé dans un quartier résidentiel de Gassin, à 10 km de Saint-Tropez. Les gendarmes ont été épaulés par la police municipale de Gassin pour attraper avec une perche spéciale l'animal, repéré prostré près d'un arbre le 21 juin vers 21h00, après s'être fait la belle le matin. Photo : Vassil / domaine public - Jeune serval du parc animalier de Thoiry. Les servals, qui ne sont pas une espèce protégée, peuvent devenir dangereux après un retour de quelques jours dans la nature, a précisé l'office national de la chasse à la gendarmerie. Les gendarmes de Saint-Tropez interrogeaient samedi après-midi le propriétaire russe pour savoir dans quelles conditions le lynx a été amené dans la région. La recherche a été finalement plus aisée que celle d'un autre félin très médiatisé qui s'était échappé fin avril d'une propriété de Saint-Tropez: Rontonton, la chatte préférée de Brigitte Bardot. Objet d'une récompense de la part de sa propriétaire effondrée, la chatte avait été retrouvée près de trois semaines plus tard. En revanche, le mystère de la panthère noire aperçue par plusieurs témoins dans le département voisin des Alpes-Maritimes en janvier reste entier. Elle n'a jamais été retrouvée. FRANCETV INFO 22/6/2013
  5. PARIS - Les gaz de schiste: quels risques? combien d'emplois? quel impact sur la facture énergétique? Pro- et anti- ont bataillé mercredi soir dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, processus dont le calendrier a été maintenu en dépit du changement de ministre de l'Ecologie et de l'Energie. Le nouveau ministre de l'Ecologie Philippe Martin, qui a succédé mercredi à Delphine Batho, avait été annoncé en début de réunion mais n'a finalement pas participé aux discussions. Ce débat, lancé fin 2012 par le gouvernement pour redessiner la politique énergétique française, doit déboucher sur des recommandations qui, discutées en juillet, doivent nourrir une loi de programmation à l'automne. Le débat thématique sur les gaz de schiste avait notamment pour ambition de dégonfler les baudruches autour d'un sujet explosif en France depuis 2010, a indiqué à l'AFP Laurence Tubiana, facilitatrice du débat. Pendant plus de deux heures ont été entendus six experts, dont un représentant de Total, un expert de l'Agence internationale de l'énergie, mais aussi un climatologue et des économistes. Plusieurs des intervenants ont rappelé que l'avènement du gaz de schiste aux Etats-Unis était à l'origine d'une nouvelle donne énergétique et d'une renaissance industrielle. Tout en reconnaissant que la situation française différait largement et qu'une grande incertitude régnait sur les réserves réelles éventuellement enfouies dans le sous-sol de l'Hexagone. Pour savoir, il faut aller explorer, a plaidé le représentant de Total Bruno Courme. On ne voit pas de raisons de ne pas aller explorer autre qu'idéologique, a-t-il ajouté après avoir nuancé les risques environnementaux liés à la fracturation hydraulique, technique de forage interdite depuis 2011 en France. L'économiste Jean-Marie Chevalier a aussi estimé qu'il fallait en passer par une période d'exploration. A l'inverse, l'économiste Thomas Porcher a plaidé pour une évaluation économique sérieuse préalable, indispensable pour dissiper le mirage des gaz de schiste. Il a mis en doute le potentiel réel de ces hydrocarbures en termes d'emplois et d'impact sur les prix du gaz en Europe. La question de l'emploi a nourri de nombreux échanges avec la salle, où avaient pris place des représentants des industries mais aussi des élus et des ONG. En marge de l'audition, le comité de pilotage du débat a confirmé que, en dépit du changement de tête au ministère, le débat national sur la transition énergétique se poursuit au rythme et au calendrier prévus. Les prochains rendez-vous prévus sont un séminaire exceptionnel sur les débats menés en régions le 8 juillet puis une réunion plénière, le 18 juillet, pour débattre des recommandations finales qui doivent être remises au gouvernement lors de la Conférence environnementale des 20 et 21 septembre. Le débat sur la transition énergétique vise à permettre de réduire la dépendance de la France aux énergies fossiles et au nucléaire et de tenir les engagements contre le réchauffement climatique. ROMANDIE 3/7/2013
  6. Un tribunal administratif a annulé un projet de rénovation de la place Taksim à Istanbul. Ce projet est à l'origine d'un vaste mouvement de contestation début juin contre le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan. Dans sa décision, prise le 6 juin mais dont les détails ont été révélés mercredi par plusieurs journaux turcs sur leur site internet, la première Cour administrative a justifié son annulation, susceptible d'appel selon certains observateurs, par le fait que la "population locale" n'avait pas été consultée sur ce projet. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, principale cible des manifestants, avait annoncé au plus fort de la crise, le 14 juin, que son gouvernement islamo-conservateur respecterait la décision finale de la justice dans ce dossier et qu'il suspendait les travaux d'aménagement controversés de la place jusqu'à un jugement définitif. La Cour a argumenté son jugement par le fait que "le plan directeur du projet viole les règles de préservation en vigueur et l'identité de la place et du Parc Gezi" qui la borde, selon le jugement cité par les quotidiens "Zaman" et "Hürriyet". Le collectif "Solidarité Taksim" qui représente les manifestants et est composé notamment des chambres d'urbanistes et d'architectes, a vivement salué le jugement de la Cour, affirmant que celle-ci a conclu que le "projet de caractère illégal n'est pas d'intérêt public". "Cette décision a prouvé la légitimé de la lutte menée par notre peuple", indique un communiqué du collectif. Selon des estimations de la police, quelque 2,5 millions de personnes sont descendues dans la rue de près de 80 villes pendant trois semaines pour exiger la démission de M. Erdogan, accusé de dérive autoritaire et de vouloir "islamiser" la société turque. Le parc Gezi a été occupé pendant plus de deux semaines par des milliers de manifestants, qui en ont été délogés définitivement par la force le 15 juin. Ces manifestations sans précédent ont fait quatre morts et près de 8000 blessés, selon l'Association des médecins. ROMANDIE 3/7/2013
  7. C'est une grande victoire pour les chimpanzés utilisés dans la recherche. En effet, le National Institutes of Health (NIH), a officiellement annoncé que la plupart des chimpanzés dont il est propriétaire ou qu'il finance seront mis à la retraite ! Cette annonce signifie que des centaines de chimpanzés vivront, après des décennies (pour certains) à l'abri du mal ... Cela a été rendu possible grâce à des années de campagne menées par les organisations de défense des animaux et toutes les personnes qui "ont donné une voix aux chimpanzés à travers diverses pétitions. Parmi celles-ci, citons la pétition de CARE2 qui a recueilli plus de 21.000 signatures et plus de 12.500 commentaires, demandant au directeur du NIH, Francis Collins, de mettre les chimpanzés à la retraite. En 2011, l'Institute of Medicine (IOM) a publié un rapport concluant que la plupart des recherches sur les chimpanzés dans la recherche biomédicale et comportementale étaient des inutiles et contraires à l'éthique. Ce rapport a été initié par le NIH en réponse à une demande d'enquête du Congrès. Suite à ces conclusions, le NIH a chargé un groupe de travail d'étudier la situation afin de formuler des recommandations quant à l'utilisation de chimpanzés dans la recherche, conformes aux critères de l'OIM. Ce groupe de travail a fait 28 recommandations. Parmi celles-ci : - La mise en place de normes pour leur bien-être physique et social, - L'exigence qu'ils vivent par groupe de 7 au moins, - Un espace minimum de plus de 90m2 chacun (1000 pieds carrés), - Un espace où ils peuvent faire de l'exercice (grimper). - Un accès à l'extérieur par tous les temps. - Et leur donner l'occasion de rechercher leur nourriture.... En outre, il a été recommandé la mise à la retraite des 50 chimpanzés actuellement utilisés dans la recherche ! Le NIH a accepté de suivre la plupart des recommandations... Ce qui signifie que 310 chimpanzés vont être mis à la retraite... Mais il a décidé d'en conserver 50 pour d'éventuelles recherches futures. Bien que les expériences devraient être limitées, il y a peu d'espoir, dans l'immédiat, que tous les chimpanzés bénéficient de ce régime. Toutefois, le NIH a déclaré que la nécessité de conserver 50 chimpanzés serait revue tous les 5 ans et pourrait, au final, trouver inutile de tous les garder dans l'avenir. - Une recommandation qui ne sera pas suivie est l'obligation de fournir un espace, pour chaque chimpanzé, de 1000 pieds carrés (un peu plus de 90m2). Selon le NIH, les 310 chimpanzés devraient être transférés à Chimp Haven, le seul sanctuaire fédéral, ou dans d'autres sanctuaires au cours des prochaines années, mais le processus sera lent, notamment en raison des projets en cours. En 2000, le Congrès a adopté une loi visant à améliorer le suivi sanitaire des chimpanzés "Chimpanzee Health Improvement, Maintenance and Protection (CHIMP) Act, laquelle prévoit la création de sanctuaires afin de fournir des soins à vie aux chimpanzés mis à la retraite après avoir été utilisés pour la recherche biomédicale. Toutefois, quelques préoccupations demeurent, notamment sur le financement de Chimp Haven, car le plafond des 30 millions de dollars alloués sera atteint cette année. Le NIH a déclaré qu'il va travailler avec le Congrès afin de relever ce plafond de 3 millions de dollars supplémentaires pour 2014, et rechercher des ressources supplémentaires pour le financement des chimpanzés mis à la retraite en fonction du système fédéral existant. Alors que Cette annonce a été, on peut le dire, largement bien accueillie, certains sont encore déçus par la décision du NIH de garder 50 chimpanzés.. «Bien que nous louions la décision du NIH de mettre à la retraite la plupart de ses chimpanzés, la décision de maintenir une population de réserve va à l'encontre des preuves scientifiques démontrant que les chimpanzés n'ont pas été, ne sont pas, et ne seront pas nécessaire", a déclaré Theodora Capaldo, Présidente de Anti-Vivisection Society, à New England. Malheureusement, cette décision ne concerne que les chimpanzés financés par le NIH... et ne s'applique pas à ceux qui sont utilisés par des entreprises privées. Toutefois, le US Fish and Wildlife Service (FWS) proposé que tous les chimpanzés captifs pourraient bénéficier de la protection des espèces menacées, en vertu de la loi sur les espèces en voie de disparition, ce qui mettrait fin aux expériences qui ne bénéficient pas directement aux chimpanzés eux-mêmes. Cliquez ICI pour faire part de vos commentaires au FWS. Vous avez jusqu'au 12 août... Tout le monde peut y participer... Quel que soit son pays !!! (lien archivé non accessible maintenant) CARE2 28/6/2013
  8. Les hôpitaux, Hautes écoles, instituts de recherche et entreprises ont eu moins souvent recours à l'expérimentation animale en 2012. Par rapport à l'année précédente, leur nombre a baissé de 8,4%, à 606'434, a communiqué jeudi l'Office vétérinaire fédéral (OVF). Près de 80% des animaux utilisés étaient des rongeurs, contre 9% pour les oiseaux et 4% pour les poissons. Quant aux expériences de degré de gravité 3 - celles qui représentent le plus fort niveau de contraintes -, elles ont représenté 2% du total. Les Hautes écoles et les hôpitaux ont été à l'origine de la moitié des expérimentations animales l'année dernière (+8%). Dans l'industrie, une diminution de 24% du nombre de d'animaux* utilisées est constatée. ----->* j'ai changé le mot "bête" par animaux... Car les animaux sont tout... sauf bêtes ! ROMANDIE 27/7/2013
  9. TOKYO - Le gouvernement japonais et l'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima, Tepco, se sont entendus jeudi sur un nouvel échéancier de démantèlement du site ravagé, programme qui prévoit une accélération du retrait du combustible fondu des réacteurs 1 à 3, même si cette opération cruciale ne devrait pas débuter avant 2020. Initialement, il était prévu d'entamer le retrait des débris de combustible des réacteurs quelque dix ans après la confirmation de l'état dit d'arrêt à froid du complexe, ce qui fut officiellement décrété mi-décembre 2011, six mois après la mise en péril du site par un séisme et un tsunami le 11 mars. Cela portait donc le lancement de l'opération à décembre 2021. Le gouvernement veut semble-t-il aller plus vite. De son côté, la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), de facto nationalisée, avance les étapes sur le papier mais prévient que, dans la réalité, compte tenu du fait que nul ne sait exactement où et dans quel état se trouve le combustible, il est difficile de promettre des échéances précises et de s'y tenir. Le démantèlement dans son ensemble, une tâche titanesque, devrait exiger quelque quatre décennies. Il est bien sûr possible que cela prenne in fine plus de temps ou au contraire moins en fonction de l'évolution de la connaissance de l'état des réacteurs et des avancées technologiques au fil des années, avait indiqué précédemment un porte-parole de Tepco. Il se pourrait très bien que les opérations ne débutent qu'en 2022 ou 2023, selon le scénario le moins optimiste. A cause de la radioactivité ambiante, la compagnie est en effet dans l'incapacité d'aller voir directement dans le coeur des 3 réacteurs (sur 6) dans lesquels le combustible a été victime d'une fusion faute de refroidissement pendant plusieurs heures. Ce n'est pas la première fois que Tepco annonce une révision du calendrier: le groupe avait déjà précisé début décembre dernier qu'il allait entamer dès novembre prochain le retrait du combustible de la piscine de stockage 4, un an avant l'échéance initialement fixée, et ce afin de réduire la dangerosité du site. La révision du plan de démantèlement annoncée ce jeudi est toutefois la première effectuée sous le gouvernement pro-nucléaire de Shinzo Abe, en place depuis fin décembre dernier. Ce homme de droite, apprécié des industriels, a rangé dans le tiroir nul et non avenu le projet d'abandon de l'énergie nucléaire imaginé par son prédécesseur de centre-gauche. Il fait même campagne à l'étranger pour promouvoir les technologies nucléaires nippones. M. Abe estime en effet que l'économie japonaise ne peut se passer d'une part d'électricité d'origine nucléaire et a encore redit mercredi, lors d'une conférence de presse, qu'il autoriserait le redémarrage des réacteurs qui auront été jugés sûrs par l'autorité e régulation indépendante, sur la base de nouvelles normes plus sévères. Ces dernières entreront en vigueur le 8 juillet et plusieurs des 48 réacteurs arrêtés (sur 50 recensés) pourraient être remis en service dès la fin de cette année. ROMANDIE 27/6/2013
  10. BORDEAUX - Le réacteur numéro un de la centrale nucléaire de Civaux (Vienne) a été évacué jeudi après le déclenchement concommitant des dosimètres de six intervenants lors d'une opération de décontamination, un incident négligeable qui selon l'Autorité de sûreté nucléaire devrait être classé au niveau 0, le plus faible. La tranche numéro un était en maintenance et au redémarrage il y a eu un saut de radioactivité, qui a été très bref, a-t-on indiqué à la préfecture de la Vienne. Le service communication de la centrale d'ERDF a de son côté précisé que l'incident s'était produit vers 10h00, entraînant l'évacuation de la douzaine de personnes qui se trouvaient dans le bâtiment dont les intervenants. Selon la responsable de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour les régions Midi-Pyrénées, Aquitaine et Poitou-Charentes, Anne-Cécile Rigail, l'événement semble négligeable. L'alarme des dosimètres de six intervenants - une personne se trouvant au fond de la piscine du réacteur un et cinq autres situées à un autre étage - s'est déclenchée en même temps. Toutefois, aucune cause physique n'a été trouvée pour cette évolution subite, a-t-elle expliqué. L'alarme de ces appareils se déclenche en cas de dépassement d'un prévisionnel de dose de radioactivité à ne pas dépasser, mais n'implique pas forcément un danger pour la santé. Ainsi, concernant l'intervenant le plus exposé - qui se trouvait dans la piscine - la dose représenterait un vingtième de la dose annuelle autorisée, a précisé Mme Rigail, qui a ajouté que l'incident ne serait sans doute pas classé au-dessus de zéro sur l'échelle INES des incidents nucléaires. Concernant les cinq autres, la dose rapportée représente 1/200e de la dose annuelle autorisée, a-t-on appris à la centrale. Le niveau 0 sur l'échelle des incidents correspond à un simple écart, le niveau 1 à une anomalie, le dernier niveau (7) à une catastrophe type Fukushima ou Tchernobyl. Trente-cinq incidents ont été déclarés en 2012 à Civaux. Tous été classés au niveau 0 de l'échelle internationale Ines de gravité. En 2013 douze incidents ont été déclarés, onze de niveau 0 et un incident de niveau 1. La centrale de Civaux, au sud-est de Poitiers, se compose de deux réacteurs à eau pressurisée de 1.450 mégawatts chacun, mis en service en 1997 et 1999. ROMANDIE 26/6/2013
  11. Selon une étude britannique, les aérosols, de petites particules chimiques relâchées dans l’atmosphère, jouent un rôle sur la formation des nuages. A plus grande échelle encore, ils auraient même entraîné une importante réduction du nombre de tempêtes tropicales sur l'Atlantique nord au cours du XXe siècle. Depuis de longues années déjà, on soupçonne les aérosols de participer au réchauffement climatique. Ces particules sont en effet susceptibles de modifier les rayonnements solaires qui parviennent à la surface de la Terre : l’"effet parasol". Mais c’est à l’aspect météorologique de ces aérosols que s’est intéressée l’étude publiée hier par Nick Dunstone, du Met Office britannique, et son équipe. Selon ces chercheurs, les aérosols serviraient de "germes" aux gouttes d'eau composant les nuages. Ils pourraient ainsi modifier leur longévité et la quantité de pluie qu'ils produisent. Certains scientifiques estimaient déjà que l'augmentation de la concentration en aérosols enregistrée durant la seconde moitié du XXe siècle avait accentué la sécheresse au Sahel et affaibli le cycle des moussons dans le sous-continent indien. Mais le Met Office va plus loin encore puisque ses analyses semblent montrer que les aérosols affecteraient aussi la température de la surface de la mer dans l'Atlantique nord. D'après l’étude publiée dans la revue britannique Nature GéoScience, ils favoriseraient l’apparition de nuages ce qui entraînerait une baisse de la température de la mer et jouerait sur la circulation atmosphérique tropicale. De fait, ils provoqueraient une modification de la fréquence des tempêtes tropicales apparaissant dans cette région du globe. Dans leurs travaux, les chercheurs montrent comment, en jouant sur plusieurs critères, ils parviennent à prouver que les tempêtes tropicales étaient moins fréquentes durant les périodes où les concentrations d'aérosols étaient élevées dans cette région. D’ailleurs, depuis que les concentrations ont baissé (à partir de 1990), les tempêtes tropicales se font plus régulières, soulignent les scientifiques. Face à ces résultats, les auteurs estiment indispensables d’en apprendre davantage sur les aérosols, en particulier ceux émis par les activités humaines, de façon à mieux les intégrer dans les modèles prévisionnels évaluant le réchauffement climatique. [b style="color: rgb(51, 51, 51); line-height: 19.92px; font-family: arial, helvetica,;"]l[/b] , Indices de TS ET LES variable Liées au climat Dans Les observations et réanalyses (panneaux de gauche) et POUR L'ensemble HadGEM2-ES Moyenne (panneaux du milieu et à droite). Ensemble Moyenne Réduit la variabilité i ... l'incidence de Tous les forçages (ALL, rouge et bleu ombrage) par rapport aux aérosols anthropiques (courbe verte, diagnostiquée A partir ALL-AERO) et de GES (courbe magenta) sur 11 ans. Tracés des différentes simulations (TOUS et AERO) entre calme,et périodes actives (telles que définies par le rouge et le bleu au premier diagramme) montrent l'incidence des aérosols anthropiques). , Diagramme similaire au précédent, mais ici les anomalies sont tracées par rapport à la période historique (plutôt que d'indiquer uUniquement l'incidence des aérosols). Note : le MDR se réchauffe, plus en RCP2.6 Que RCP4.5fr ... Pour en savoir plus, ou davantage de détails, CLIQUEZ ICI (article annoncé en consultation gratuite... mais ce n'est pas le cas lorsqu'on veut approfondir le sujet!) MAXISCIENCES 24/6/2013 - GEOSCIENCE
  12. Pour la première fois en 2013, une femelle panda a donné naissance à des jumeaux, samedi, dans centre de recherche chinois. Un des jumeaux pandas nés samedi en Chine. (STR - AFP) Une femelle panda a mis au monde, dans le Sud-Ouest de la Chine, les premiers jumeaux de l'année de cette espèce menacée, a rapporté dimanche l'agence Chine nouvelle. La double naissance a eu lieu samedi au Centre de recherches et de protection du panda géant de la réserve de Wolong. Haizi, la femelle, s'était accouplée avec les mâles Baiyang et Yi Bao en mars, selon des responsables du centre cités par l'agence officielle. Le deuxième petit, né dix minutes après le premier et que Haizi gardait toujours contre elle dimanche, est une petite femelle et pèse 79,2 grammes, selon les responsables du centre. Les pandas géants ont un taux de reproduction très faible, y compris dans leur milieu naturel, dans les montagnes du Sud-Ouest de la Chine, et les nouveau-nés sont très fragiles. Un des bébés de Haizi - Photo AP Vidéos sur la naissance des nouveau-nés... BFM TV 24/6/2013
  13. Une naissance est déjà un évènement heureux pour un zoo mais lorsqu'il s'agit d'un animal pas comme les autres, elle fait encore plus parler d'elle. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la nouvelle pensionnaire du zoo de Antonio aux Etats-Unis a de quoi attirer l'oeil ! Sortie de son oeuf le 18 juin dernier, la tortue possède tout simplement deux têtes. Le spécimen bicéphale appartient à l'espèce Pseudemys texana, endémique du Texas et semble se porter à merveille malgré cette particularité. Ceci se produit en fait lorsque des jumeaux ne se séparent pas correctement avant de se développer, conduisant à l'apparition de deux têtes (ou plus) sur un seul animal. Toutefois, cette anomalie n'est pas si rare chez les tortues (et les serpents) et ne conduit pas nécessairement à leur mort comme ça peut être le cas chez d'autres animaux. Les équipes du zoo ont ainsi expliqué que la tortue parvenait à évoluer comme une tortue normale. Elle peut nager, marcher et les deux têtes se nourrissent. D'ailleurs, les soigneurs leur ont même trouvé deux prénoms : Thelma et Louise, en hommage au célèbre duo du film du même nom sorti en 1991. Mais les deux ne présentent pas tout à fait la même personnalité. Un soigneur a plaisanté en racontant à l'AP que la tête de droite était plutôt curieuse lorsqu'il avait approché sa main, tandis que l'autre avait essayé de le mordre. Après sa sortie de l'oeuf, la tortue a été gardée quelques jours de côté, le temps de voir si elle se portait bien. Elle devrait faire son apparition dans l'aquarium du zoo dès ce jeudi. Il faut dire aussi que le zoo de San Antonio n'est pas novice en matière d'animal à deux têtes, puisqu'il a déjà accueilli un serpent élaphe (couleuvre) bicéphale prénommé Janus en 1978. Le spécimen est resté là jusqu'à sa mort en 1995. Ici, il s'agit d'un spécimen au zoo de Skazka, en Crimée. Cette tortue-ci s’appelle Janus, en référence au dieu romain du même nom qui est représenté avec deux visages. La photo a été prise au Musée d’histoire naturelle de Genève, en 2007. Photo : DENIS BALIBOUSE/Reuters ----->Si vous faites des recherches, vous vous apercevrez vite que ces cas ne sont pas si rares que ça. Toutefois, concernant l'affirmation sur la viabilité de tels individus, elle est quelque peu exagérée car, d'après de nombreux articles, la plupart meurent très vite et peu atteignent le stade le adulte... même chez les reptiles ! PS : Je ne peux mettre certaines vidéos, probablement à cause de certains noms associés à je ne sais quoi qui bloquent le message... Comme il semble bien que ce soient les noms des espèces qui posent problème, je ne peux pas les indiquer, désolée... MAXISCIENCES 27/6/2013
  14. Publiant leurs travaux sur eLife, des chercheurs britanniques ont modélisé mathématiquement la capacité qu’ont les plantes à gérer, durant la nuit, leur consommation des réserves de nutriments qu’elles ont constituées durant le jour grâce à la photosynthèse. Le jour, les plantes vertes utilisent l’énergie solaire pour transformer les éléments qu’elles absorbent (notamment le CO2) en sucres, tel l’amidon, un "carburant" essentiel à leur métabolisme. Mais la nuit, elles doivent vivre sur les réserves fabriquées le jour, et donc ralentir leur consommation d’amidon. Comment ? Des scientifiques du Centre horticole John Innes (JIC) de Norwich (Norfolk, Angleterre) se sont penchés sur la question à l’aide de modélisations mathématiques. Arabidopsis thaliana - Photo : Roepers / Creative Commons - À partir du début du xxe siècle, Arabidopsis thaliana a commencé à être utilisée à des fins de recherches. À l’heure actuelle A. thaliana est un organisme de référence aussi bien pour la recherche végétale que pour l’évolution, la génétique ou encore la recherche fondamentale. Certains chercheurs pensaient que les plantes utilisaient l'amidon à un rythme fixé durant la nuit afin de pouvoir survivre jusqu'au matin. Mais l'équipe anglaise a constaté sur un plant d'Arabidopsis thaliana, souvent utilisé en laboratoire, que ce n'était pas le cas. Le végétal est capable de changer de rythme en cas de nuit précoce ou tardive. Comprendre l'interaction parasite / plante avec Arabidopsis thaliana Les scientifiques ont ainsi mis au point une autre hypothèse qu'ils ont pu vérifier. Selon eux, deux informations sont cruciales pour les plantes : la taille de la réserve d'amidon disponible et le temps qu’il reste jusqu'à l'aube (connu de la plante grâce à son horloge biologique). Aussi, ces deux informations sont codées dans les feuilles sous la forme de deux types de molécules (appelées S pour l'amidon et T pour le temps), dont les concentrations varient. Les molécules S stimulent la consommation d'amidon, tandis que les molécules T l’empêchent. De sorte que la plante peut "calculer" un véritable ratio (S/T) pour régler sa consommation, si un brin de lumière apparait plus tôt que prévu ou que la nuit persiste. Et à l’aube, en effet, 95% de l’amidon est épuisé. Arabidopsis thaliana (cresson de l'oreille de souris) La plante sous différents angles et dans différentes périodes de croissance. La musique est l'âge d'Innocent par Van Syla. Une étonnante capacité qui ouvre des voies : "C'est le premier exemple concret du processus biologique fondamental d'un tel calcul arithmétique sophistiqué", souligne le Pr Martin Howard, du JIC. "La capacité d'effectuer des calculs arithmétiques est vitale pour la croissance des plantes et la productivité. Comprendre comment les plantes continuent à se développer dans l'obscurité pourrait aider à découvrir de nouvelles façons d'augmenter le rendement des cultures", conclut le Pr Alison Smith, biologiste du métabolisme. MAXISCIENCES 27/6/2013
  15. L’expédition 7e continent avait pour objectif premier de sensibiliser le grand public à l’état de pollution au plastique du gyrenord-pacifique, et peu à peu une mission scientifique s’est greffée au projet. Patrick Deixonne s’est rendu avec Claire Pusineri (responsable scientifique) et Soizic Lardeux (responsable images et vidéo) dans cette zone d’accumulation identifiée par les images satellite. De retour en France, il témoigne. Quelque part dans l'océan un immense amas d'immondices, venu de toute part, chaque objet jeter par l'homme dans la nature se retrouve ici un jour ou un autre. Il y a urgence, chaque petit geste pour la planète compte!!! (mai 2012) On estime que 26 millions de tonnes de plastique, soit un dixième de la production totale, finissent dans les océans. Le matériau est dégradé et emporté loin des côtes, dans les grands tourbillons océaniques. Ces gyres accumulent le plastique, et sont souvent qualifiés de continents de plastique. Toutefois, comme le matériau est rapidement dégradé et transformé en microdéchets, la communauté scientifique préfère le terme de « soupe de plastique ». L'expédition 7e continent souhaitait rapporter des preuves visuelles de la pollution au plastique des océans, en voici une. Il n'existe pas à proprement parler de continent de plastique, mais les gyres accumulent et dégradent les macrodéchets. On peut observer dix macrodéchets défiler toutes les heures, sur seulement 150 m de long. Soizic Lardeux, OSL Souvent témoin de ce type de pollution, l’explorateur Patrick Deixonne a souhaité alerter le grand public, en lui rapportant des preuves que l’Homme impacte l’environnement même à des milliers de kilomètres de ses terres. Accompagné de Claire Pusineri (biologiste et responsable scientifique) et Soizic Lardeux (responsable images et vidéo), il s’est rendu au mois de mai dans une zone d’accumulation dans l’est du gyre nord-pacifique. C’est le plus grand et donc probablement le plus pollué au monde. De retour sur la terre ferme, il raconte à Futura-Sciences le déroulement de cette expédition 7e continent. Durant l'expédition 7e continent, le voilier s’est rendu dans la zone d'accumulation est du gyre nord-pacifique. Il a failli rencontrer des déchets du tsunami de Tohoku. Robin des bois, www.robindesbois.org Futura-Sciences : Votre objectif était de vous rendre dans une zone d’accumulation du gyre nord-pacifique, identifiée par les images satellite. Avez-vous réussi à l’atteindre ? Patrick Deixonne : Oui, nous nous sommes rendus dans le centre de cette zone d’accumulation, à l’est du bassin Pacifique. Elle se situe à 1.800 km de la côte américaine et il nous a fallu 17 jours de mer pour faire l’aller-retour. Globalement le voyage s’est bien passé, mais nous n’avons pas été gâtés par la météo ! Nous avons fait deux fois demi-tour avant de réussir à maintenir le cap. Futura-Sciences : Avant de partir, vous redoutiez de trouver sur votre route des débris du tsunami de Tohoku survenu en 2011, cela a-t-il été le cas ? Patrick Deixonne : C’était ma grande préoccupation, oui ! D’autant plus que quelques jours avant le passage du bateau, les satellites avaient repéré la signature de gros objets, non identifiables et probablement issus du tsunami du Japon. Mais nous avons redoublé de vigilance, et ils n’ont pas croisé notre route. Nous étions en contact permanent avec notre routeuse Paola Aliendre, basée au CNES. Elle traitait toutes les informations satellite issues des entreprises MERCATOR et MY OCEAN du Cnes, ainsi que les données radar. Cela nous permettait d’avoir un compte rendu journalier des risques que nous encourions. Un macrodéchet découvert dans la zone d'accumulation. Les mollusques s'en servent au même titre que les rochers ou récifs. Soizic Lardeux, OSL Futura-Sciences : Vous souhaitiez rapporter des preuves visuelles de la pollution au plastique des océans. La zone d’accumulation agglomérait-elle des macrodéchets ? Patrick Deixonne : Oui, et je peux vous confirmer que le septième continent existe bel et bien. Évidemment, il n’y a pas de plaque de continent à proprement parler. Mais depuis le pont du bateau, si l’on maintient le regard sur un cap, on croise en moyenne dix macrodéchets par heure. C’est énorme, il faut prendre en compte, que depuis le navire, on voit 150 m d’horizon. Donc, si vous rapportez cette observation sur 24 h et sur toute l’étendue du gyre, c’est monumental. En fin de compte, les photos que nous ramenons ne sont pas forcément sensationnelles, puisque l’on n’y voit pas de plaque, mais lorsqu’on est sur le bateau, le défilé de déchets est impressionnant. Futura-Sciences : Avez-vous réussi à larguer les cinq bouées dérivantes du programme Oceansites, qui donneront des informations sur les courants marins ? Patrick Deixonne : Oui, nous y sommes parvenus, mais nous avons eu des ennuis techniques. Sur les cinq bouées d'Oceansites, actuellement, une seule s’est déclenchée. Toutefois, les constructeurs ne sont pas inquiets. Lorsque la bouée est jetée à la mer, elle se déploie et un interrupteur magnétique s’enclenche. Il se peut qu’il soit resté collé sur la bouée mais avec un peu de temps, il finira par s’enclencher. Il est d’ailleurs probable qu’une bouée se soit récemment mise en marche. Le plastique dans les océans (mars 2013) Futura-Sciences : Les élèves ingénieurs de l’Icam ont construit pour la mission la bouée Gyroplastique. A-t-elle recueilli comme prévu deux fois par jour les données de salinité, la fluorométrie et la densité de l’eau ? Patrick Deixonne : Hélas, la bouée est tombée en panne dès le début de la mission. Cela restera pour nous la grande déception de notre expédition, mais cela fait partie des aléas. Nous n’avons donc pas pu caractériser la colonne d’eau. Nous n’avions malheureusement pas le matériel à bord pour résoudre le problème du circuit interne. Nous essaierons de faire mieux la prochaine fois ! Futura-Sciences : Qu’en est-il de la pêche avec les filets Manta ? Et les poissons ? Patrick Deixonne : Les filets Manta ont un maillage très fin. Ils permettent de récupérer le phytoplancton et d’évaluer la quantité de microplastiques présents à la surface de l’océan. Nous les avons utilisés dans quatre stations précises. D’abord nous avons prélevé des échantillons à l’extérieur du gyre, c’est notre échantillon témoin qui permet de confirmer que le plastique s’accumule dans les gyres. Ensuite nous avons utilisé les filets à mi-chemin, et dans le centre de la zone. Claire Pusineri (à gauche) et Patrick Deixonne (à droite) prélèvent le phytoplancton récolté à partir des filets Manta. Soizic Lardeux, OSL À chaque manipulation, le filet est maintenu à la surface de l’eau durant un temps déterminé. Cela nous permet de calculer le volume d’eau qui a circulé dans le filet. Nous pourrons de la sorte quantifier la quantité de plastique au km2. S’il est encore trop tôt pour donner les résultats d’analyse des échantillons, je peux déjà vous garantir que le constat visuel est flagrant. Les gyres sont infestés de macro et microplastiques. Futura-Sciences : Où sont les échantillons maintenant ? Qui va s’en servir ? Patrick Deixonne : Les échantillons sont arrivés en France vendredi dernier (le 21 juin 2013). Ils ont été répartis entre les différents laboratoires partenaires. De même que les bobis, de petites éponges à polluants dont le brevet a été déposé il y a peu de temps. En moins de deux heures, les capteurs bobis (à base d’organogels poreux) captent et concentrent les polluants transportés par les microplastiques. Nous les avons employés pour évaluer la quantité de polluants apportés par les plastiques trouvés directement dans les océans, mais aussi pour mesurer le taux de polluants dans la chair des poissons. Certains échantillons restent à Toulouse (pour le Cnes, le Legos et Mercator Océan), d’autres partent en Guyane et à La Rochelle. Les résultats des récoltes des filets sont sans appel. Les gyres sont infestés de macro et microdéchets. Soizic Lardeux, OSL Futura-Sciences : Que tirez-vous de cette expérience dans le Pacifique ? Et qu’envisagez-vous maintenant ? Patrick Deixonne : Durant la mission, il y a eu des moments difficiles. Mais à bord, tout s’est bien passé et ce, en partie grâce à l’équipe qui m’accompagnait. Claire Pusineri (biologiste et chargée scientifique) et Soizic Lardeux (chargée de communication, son et vidéo) sont deux jeunes mamans qui ont fait preuve de témérité et de courage. Sans elles la mission n’aurait certainement pas eu ce succès ! Pour la suite, après la frénésie médiatique que nous avons connue à notre retour, je compte bien rentrer chez moi (en Guyane) et me reposer. J’aimerais tirer parti de l’aspect médiatique de la mission 7e continent pour mobiliser des partenaires, et plus de scientifiques afin de monter une mission d’exploration à volet scientifique dans le gyre de l’Atlantique Nord. Je suis content d’avoir réussi à intéresser les médias à notre petite ONG, et d’avoir sensibilisé le grand public au problème majeur qu’est la pollution des océans. J’espère que cela nous permettra de développer encore plus de moyens pour la suite. Allez sur: petitioncontreseptiemecontinent.over-blo­g.com et signez la pétition ! FUTURA SCIENCES 27/6/2013
  16. Aucun cancer n'a jamais été détecté chez ce petit rongeur appelé le rat-taupe "nu" ou "glabre". L'animal produirait lui-même son propre anti-cancéreux, l'acide hyaluronique ! Le secret du rat-taupe glabre pour échapper au cancer a enfin été dévoilé. Ce petit rongeur, que de nombreuses personnes voient comme "hideux"produirait lui-même une substance empêchant la prolifération de tumeurs cancéreuses, l'acide hyaluronique. Les chercheurs se sont aperçus qu'en bloquant génétiquement sa production, l'animal perdait toute résistance au cancer... Même si les résultats suscitent encore de nombreuses questions, cette découverte pourrait bien révolutionner la recherche dans le traitement des cancers. Le rat-taupe nu produirait lui-même son traitement contre le cancer. Crédit : Mint Images / Rex Featu/REX/SIPA Selon une étude, parue dans la revue Nature menée par Andrei Seluanov et Vera Gorbunova, deux chercheurs de l'Université de Rochester (New York) les cellules du rat-taupe sécrèteraient en grande quantité (cinq fois plus que chez la souris ou chez l'Homme) une substance qui empêche la prolifération de tumeurs cancéreuses, son nom, l'acide hyaluronique ! La molécule présente dans le corps humain pour lubrifier les articulations et rendre la peau plus élastique est déjà bien connue car elle est actuellement utilisée pour traiter l'arthrose du genou. "L'acide hyaluronique, booste, en effet la réparation des tissus et empêche les cellules de développer des tumeurs", commentent les chercheurs. Résultat, l'animal qui a pour particularité de ne jamais contracter de cancer, jouit de ce fait d'une espérance de vie de trente ans en moyenne, contre quatre pour les souris, cousines éloignées bien moins résistantes au cancer. Cette découverte constitue un espoir pour l'homme, "il y a des raisons de penser que l'acide hyaluronique pourrait s'avérer efficace pour les humains", confie Andrei Seluano. Nous espérons qu'elle puisse donner lieu à de nouveaux traitements contre le cancer", poursuit l'expert. Mais un problème reste à percer, "il faudrait réussir à faire en sorte que la molécule soit produite dans tout l'organismeEt il n'est pas encore certain que l'acide hyaluronique fonctionne pour tous les cancers", conclut-il. Quoi qu'il en soit, l'espoir et bel et bien présent... SCIENCES ET AVENIR 26/6/2013 - Pourquoi Docteur
  17. Ces fragments d’ADN proviennent d’un os de cheval enseveli dans le pergélisol canadien. Ils ont permis de dater la naissance de la lignée Equus à l’origine des chevaux contemporains, des ânes et des zèbres. Le cheval de Przewalski est le dernier cheval sauvage. Claudia Feh, Association pour le cheval de Przewalski: TAKH, Le Villaret, F 48125 Meyrueis Tak Ce ne sont que quelques brins d’ADN mais arriver à récupérer du matériel génétique exploitable vieux de près de 700.000 ans est un exploit ! Rendu possible grâce à la découverte de restes d’un cheval antique reposant dans le pergélisol du Yukon au Canada. Dans cette partie du sol constamment gelé, deux groupes de recherche de l’université de Copenhague au Danemark et de l’université Griffith en Australie ont réussi à récupérer un os fossilisé datant de 560 à 780 000 ans et à en extraire de l’ADN. Ils ont ainsi reconstitué la plus ancienne séquence complète d’un génome. Ce matériel génétique a alors été comparé avec cinq races de chevaux contemporains et avec une race disparue représenté par un spécimen vieux de 43 000 ans. Ainsi qu’avec le cheval de Przewalski, une sous-espèce sauvage qui vit en Mongolie et qui n’a jamais été domestiquée et un âne. Les analyses génomiques comparatives suggèrent que la lignée Equus qui a donné naissance à tous les équidés (chevaux, ânes et zèbres) serait née il y a environ 4.000.000 années, soit deux fois plus que le temps habituellement admis. Les auteurs estiment dans un article publié dans la revue Nature que les populations de chevaux ont fluctué à plusieurs reprises au cours des deux derniers millions d'années, en particulier pendant les périodes de changement climatique. Ils apportent également la preuve qu’une pression sélective s’est exercée sur les gènes liés à l’olfaction et au système immunitaire durant l’histoire évolutive du cheval. Crâne de cheval de 43 000 qui a servi pour l'étude comparative.D.G. Froese. Les données confirment également l'affirmation selon laquelle les chevaux de Przewalski représentent la dernière population de chevaux sauvages survivante. Des études plus approfondies permettront de déterminer les régions génomiques sélectionnées au cours de la domestication. De précédentes études avaient déjà indiqué que la domestication du cheval a été pratiquée dans plusieurs endroits du monde à différentes époques sur des espèces distinctes. L'étude suggère aussi que la récupération de matériel génétique exploitable très ancien est désormais possible. Les progrès des méthodes d’extraction et d’enrichissement génomique autorisent, selon les auteurs, l’exploitation de fragments vieux de plus d’un million d’années. Ils espèrent que leurs travaux permettront de récupérer des informations sur des morceaux d’ADN qu’on estimait trop vieux pour être séquencés. SCIENCES ET AVENIR 26/6/2013
  18. Cet été, le CEA et le CNRS coordonnent le programme ChArMEx, une campagne de mesures de la pollution atmosphérique en Méditerranée. Depuis le 10 juin et jusqu’au 10 août, l’espace méditerranéen est sous surveillance ! L’objectif : établir l’état des lieux le plus complet de la pollution atmosphérique en Méditerranée. Ce projet international, nommé ChArMEx (Chemistry-Aerosol Mediterranean Experiment), vise à améliorer la compréhension des interactions entre pollution atmosphérique et climat. Au Cap Corse la pollution en particules fines, a été plus forte que celle mesurée pendant la même période dans la banlieue parisienne. PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP Ces interactions pourraient être à l’origine d’une aggravation des conditions météorologiques estivales chaudes et sèches dans le bassin méditerranéen, ainsi que d’une augmentation de la détérioration de la qualité de l’air. Coordonnée par le CNRS et le CEA (Commissariat à l’énergie atomique), une vaste panoplie de moyens d'observation a été déployée : des avions pour réaliser des mesures aéroportées et radiosondages, des ballons dérivants, des ballons sondes, ainsi qu’un voilier fonctionnant avec une pile à hydrogène, pour ne pas polluer les relevés. En parallèle, les mesures depuis le sol seront renforcées sur huit sites en France, en Italie et en Espagne, grâce à la mise en place d'instruments de mesures atmosphériques (lidars, radiomètres, compteurs de particules, analyseurs chimiques de différentes sortes...). Lancé en 2010, ChArMEx a déjà fait l’objet d’une première campagne de mesures intensives en juin-juillet 2012. Celle-ci a d’ores et déjà apporté des résultats particulièrement étonnants : au Cap Corse la pollution en particules fines, a été plus forte que celle mesurée pendant la même période dans la banlieue parisienne ! Au-dessus de Martigues, ce sont des poussières de gros diamètres (de 15 à 30 micromètres) en provenance du Sahara qui ont été retrouvées. Les spécialistes pensaient qu’elles étaient trop lourdes pour traverser la méditerranée, portées par les vents et du coup elles n’étaient pas prises en compte dans les modèles. Si ces résultats sont confirmés, ils devront se repencher dessus ! SCIENCES ET AVENIR 26/6/2013
  19. Le golfe du Mexique pourrait voir se former cette année une "zone morte", où la vie marine est impossible en raison d'un manque d'oxygène, d'une étendue record. Les scientifiques américains mettent en cause une importante pollution d'origine agricole. L'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) prévoit que cette zone pourrait faire plus de 22'000 km2, soit l'équivalent de la superficie de l'Etat du New Jersey, dans le nord-est des Etats-Unis. En 2002, le golfe avait déjà connu une zone morte d'une superficie de 21'965 km2 au large de la Louisiane, du Texas et de la Floride, la plus importante jamais observée alors, précise la NOAA sur son site Internet. Avec des teneurs très faibles ou inexistantes en oxygène dans l'eau, la faune marine dans sa grande majorité, notamment les crustacés et les poissons, ne peut survivre dans ces zones. Elles se forment avec une accumulation excessive de polluants provenant des engrais agricoles, dont la concentration dépend des précipitations, des vents et des températures. Ces zones sans vie marine dans le golfe du Mexique "affectent des pêcheries d'importance commerciale nationale et menacent l'économie de la région", souligne la NOAA. "La prédiction de zone morte cette année dans le golfe s'appuie sur les fortes inondations dans le Midwest qui ont charrié de grandes quantités d'engrais dans le Mississippi qui les a déversés dans le golfe", explique l'agence. "En 2012, le golfe du Mexique avait connu sa quatrième plus petite zone morte dans les annales, avec 5482 km2, à cause de la sécheresse qui avait frappé le Midwest", rappelle la NOAA. Si l'endroit où se forme la zone morte actuelle connaît une grosse tempête tropicale entre le début juillet et le début août la projection actuelle pourrait tomber de plus de 22'000 à 13'800 km2, indique la NOAA. Ces cinq dernières années, la superficie moyenne des zones mortes dans le golfe du Mexique a été de 14'500 km2, selon l'agence. ------>Ce constat est navrant et alarmant et n'indique, hélas, aucune mesure corrective... Il serait peut-être temps que des mesures soient prises pour éviter cette situation ! ROMANDIE 27/6/2013
  20. Dans sa lutte pour survivre, le léopard des neiges a trouvé des alliés inhabituels : les moines tibétains bouddhistes. Nichés dans la montagne à une hauteur élevée dans la région de Sanjiangyuan, en Chine, quatre monastères ont ont accepté de collaborer avec l'association Panthera, une des ONG locale Shan Shui et le Snow Leopard Trust, pour aider à sauver le léopard des neiges. Léopard des neiges - Photo par:. Steve Winter / National Geographic Seuls 3.500 à 7.000 léopards des neiges subsistent à l'état sauvage. Ils sont, en conséquence, répertoriés comme "en danger" dans la liste des espèces menacées. Contrairement à d'autres grands félins, le léopard des neiges ne peut émettre de cris. Pour cette raison, en plus de leur nature solitaire, ils sont souvent appelés "les fantômes de la montagne". Les léopards des neiges vivent principalement dans les zones escarpées, des zones montagneuses de l'Asie centrale à une altitude comprise entre 3.000 et 5.000 m (9.800 et 17.000 pieds). Dans ces lieux reculés, isolés, les falaises escarpés et les ravins dangereux sont des atouts pour la chasse des chèvres et des moutons sauvages dont ils dépendent pour survivre. La répartition des léopards des neiges se concentre seulement à 12 pays dont : l'Inde, le Bhoutan, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Mongolie, le Népal, le Pakistan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. Toutefois, la Chine représente environ 60% de son habitat. Les terrains accidentés que représentent ces lointaines montagnes, attrayantes pour les léopards des neiges, sont également le lieu où sont implantés des monastères boudhistes. C'est ce qui a donné l'idée à Panthera, en 2009, de lancer un programme de coopération avec 4 monastères en Chine, en s'associant avec eux pour mieux protéger le léopard des neiges. Monastère Soujia.Photo Panthera (B. Weckworth). Les moines suivent un programme de formation et ensuite, systématiquement, patrouillent dans la zone entourant leur monastère. Ils utilisent des caméras, des jumelles et des systèmes GPS fournis par Panthera. Ils observent, surveillent et enregistrent la faune qu'ils voient, y compris le léopard des neiges. Ils travaillent également comme assistants sur le terrain : du changement des piles de la l'appareil photo (appareil photo à déclenchement automatique), à la collecte d'échantillons de féces. Selon le Dr. Li Juan, de l'Université de Pékin et le Snow Léopard Trust, les moines sont particulièrement intéressés par les photographies des panthères, recueillies à l'aide des pièges photographiques et apprécient d'en avoir une copie qu'ils partagent avec enthousiasme avec leur communauté. Et, plus important encore, les moines démontrent leur valeur à ce programme quand un léopard des neiges se nourrit sur le bétail d'un berger local. "Quand un léopard des neiges tue un mouton, une chèvre, un yak ou même un jeune chameau, c'est une énorme perte pour l'éleveur. Il est difficile de lui reprocher de vouloir tuer l'animal responsable en guise de représailles", dit le Dr. McCarthy, chef du programme de Snow Leopard Panthera à Mongabay.com. Les moines bouddhistes sont parfois la seule voix dont les habitants en colère tiennent compte, de sorte que leur participation active pour désamorcer ces situations peuvent être d'une importance capitale. Il est même arrivé que des moines paient de leur poche, en dépit de leurs maigres ressources, pour dédommager un berger de sa perte, juste pour garder les léopards en sécurité ! Image rare d'un léopard des neiges femelle avec ses petits - Photo Panthera / Shan Shui (E. Zhu). En plus des meurtres commis en représailles, les autres principales menaces pour la survie du léopard des neiges sont : la perte de ses proies naturelles, telles que les bouquetins et des moutons bleus, à cause de la chasse excessive dont elles font l'objet, et le braconnage du léopard pour sa peau et ses os. Selon le Dr. Li Juan, le partenariat avec les quatre monastères est étonnamment efficace. La stratégie de conservation du léopard des neiges, pourrait être étendue à d'autres régions du bouddhisme tibétain, lesquelles couvrent environ 80% de l'habitat du léopard au niveau mondial, dit-elle. Toujours selon le Dr. Li Juan, le plus surprenant dans tout cela, c'est que les léopards des neiges vivant dans la région de Sanhiangyuan pourraient être directement protégés par les monastères, mieux que les zones centrales de la réserve naturelle nationale de Sanjiangyuan. Dans la bataille pour protéger les léopards en voie de disparition, parfois le meilleur guerrier est un moine bouddhiste. Care2 17 juin 2013
  21. TOKYO - Un convoi de combustible nucléaire MOX parti de France mi-avril devait arriver à destination au Japon ce jeudi matin, selon des sources locales. Les deux navires spécialisés Pacific Heron et Pacific Egret avaient quitté le 17 avril le port français de Cherbourg, sans fournir de date précise d'arrivée, pour des questions de sécurité. Ils devraient entrer dans le port longeant la centrale de Takahama (ouest) jeudi à l'aube, a-t-on appris sur place. La durée prévue du voyage était de l'ordre de deux mois et demi et la compagnie destinataire, Kansai Electric Power (Kepco), avait donc indiqué espérer une arrivée dans la deuxième moitié du mois de juin. Il s'agit du premier rapatriement de MOX au Japon depuis l'accident nucléaire de Fukushima provoqué par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel. A la suite de ce désastre, tous les réacteurs du pays ont été progressivement stoppés et les convois de MOX suspendus. Le dernier rapatriement maritime de MOX vers le Japon remontait à 2010. A l'heure actuelle, 48 des 50 réacteurs recensés sont toujours arrêtés et doivent être soumis à de nouveaux examens sur la base de normes plus sévères. Les bateaux chargés de ce transport sont exploités par la société britannique PNTL, une filiale d'International Nuclear Services, d'Areva et de compagnies japonaises. Le retraitement et la fabrication de ce MOX avaient été achevés le 29 septembre 2010 et il devait initialement être acheminé au printemps 2011, mais la date a été différée. Le MOX est un combustible nucléaire fabriqué à partir de plutonium issu des combustibles usés et d'uranium appauvri. Avant l'accident de Fukushima, plusieurs étaient prêts à fonctionner avec du MOX. Le convoi en route actuellement ne transporte qu'une partie du MOX retraité en Europe pour Kepco, en l'occurrence pour Takahama (les réacteurs 3 et 4 sont prévus pour tourner avec ce type de combustible). Kansai Electric devrait soumettre rapidement à l'autorité de régulation nucléaire nippone un dossier pour obtenir la certification de sûreté nécessaire afin de redémarrer ensuite ces installations, à condition que tous les feux verts locaux et nationaux soient donnés. Le combustible en cours de rapatriement pourrait être utilisé à partir de fin 2014 dans le réacteur 3 de Takahama. L'association de protection de l'environnement Greenpeace avait dénoncé un transport selon elle très dangereux et controversé. Des manifestants pourraient aussi accueillir le convoi à son arrivée jeudi au Japon. ROMANDIE 26/6/2013
  22. MONTREAL - Greenpeace a appelé mardi Barack Obama à tenir ses promesses en refusant la construction de l'oléoduc géant Keystone XL, du Canada au Texas, réagissant aux nouvelles mesures annoncées par le président américain pour lutter contre le réchauffement climatique. Sachant que l'oléoduc Keystone XL engendrerait une augmentation massive de la production des sables bitumineux et des émissions de gaz à effet de serre, il est clair que le Président Obama devrait refuser ce projet, a déclaré l'organisation écologiste dans un communiqué. M. Obama a affirmé mardi qu'il ne donnerait son feu vert à ce projet que s'il n'engendrait pas une hausse des émissions de gaz carbonique qui contribuent au réchauffement climatique. Keystone XL fait controverse notamment pour le coût environnemental des sables bitumineux, un pétrole non-conventionnel extrait dans l'ouest canadien. Or, remarque Greenpeace, l'industrie et le gouvernement canadien ont affirmé que le projet Keystone est une pièce-clé dans l'expansion des sables bitumineux, ce qui produirait aussi une hausse des émissions de CO2. Tenez vos promesses et dites non au projet Keystone XL; nos enfants le méritent, a conclu l'organisation en s'adressant à Obama. Long de 2.700 km, Keystone XL devrait acheminer le brut extrait des sables bitumineux de la province de l'Alberta (ouest canadien) vers les raffineries du Golfe du Mexique, au Texas (sud des Etats-Unis). Mais les Etats-Unis hésitent à approuver sa construction pour des considérations environnementales. Grand avocat de ce projet, le gouvernement canadien a plusieurs fois pressé Washington de donner son accord. Mardi encore, le ministre canadien des Ressources naturelles, Joe Oliver, s'est déclaré confiant dans le fait que la construction de l'oléoduc géant sera approuvée par les Etats-Unis, disant s'attendre à une décision d'ici la fin de l'année. ROMANDIE 26/6/2013
  23. PARIS - Trois projets rivaux de gazoducs, South Stream, Nabucco et TAP, sont en lice pour desservir l'Europe en gaz provenant de Russie, de la mer Caspienne ou d'au-delà, alors que le Vieux Continent va devoir combler le déclin attendu des gisements néerlandais et britanniques. Le projet South Stream, soutenu par Moscou, est déjà en construction[b style="font-weight: bold;"]. Le projet Nabucco a lui été écarté par le consortium qui doit exploiter le gisement géant en mer Caspienne de Shaz Deniz, au large de l'Azerbaïdjan, a annoncé mercredi un de ses promoteurs, l'autrichien OMV. [/b]Cette issue semble impliquer que ce consortium mené par BP choisira le projet concurrent TAP d'ici la fin de la semaine. SOUTH STREAM : Ce gazoduc, mené par la Russie, vise à alimenter l'Europe en gaz russe en contournant l'Ukraine, afin d'éviter les conflits en matière de transit gazier qui ont opposé Moscou et Kiev ces dernières années. Il complète Nord Stream, gazoduc traversant la Baltique. South Stream, dont le chantier a été officiellement lancé en décembre 2012 en Russie, reliera sur 3.600 kilomètres la Russie à la Bulgarie, pour se diriger vers l'Europe occidentale via la Serbie, la Hongrie et la Slovénie, avec une capacité de 63 milliards de m3. Prévu pour fin 2015, il est porté par un consortium détenu à 50% par le géant gazier russe Gazprom, aux côtés de l'italien ENI (20%), du français EDF (15%) et de l'allemand Wintershall (groupe BASF, 15%). NABUCCO : Nabucco est un projet concurrent soutenu par l'Union européenne, visant à l'approvisionner en gaz issu de la mer Caspienne voire d'Asie centrale ou du Moyen-Orient. Le projet d'origine visait à construire un gazoduc allant de l'Autriche jusqu'aux frontières orientales de la Turquie, en passant par la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie, et capable de transporter jusqu'à 31 milliards de m3 de gaz par an. Mais Nabucco, plombé par les rivalités avec South Stream et TAP, peine depuis des années à s'assurer des fournisseurs et a été reporté à plusieurs reprises. Son inauguration est désormais prévue d'ici 2020. Pour le relancer, ses actionnaires (l'autrichien OMV, le hongrois MOL, le roumain Transgaz, le bulgare Bulgargas, le turc Botas rejoints en mai 2013 le français GDF Suez) ont proposé de réaliser une variante plus courte et moins coûteuse, baptisée Nabucco Ouest, un gazoduc de 1.300 km et d'une capacité réduite (10 à 23 milliards de m3), qui irait de l'Autriche à la frontière bulgaro-turque. L'allemand RWE s'est retiré du projet en avril. TAP : Le Transadriatic Pipeline (TAP) vise lui aussi à alimenter l'Europe en gaz de la Caspienne via un tracé plus au sud, du nord de la Grèce jusqu'au sud de l'Italie en passant par l'Albanie et sous l'Adriatique. Il est porté par le suisse EGL et le norvégien Statoil (42,5% chacun) et l'allemand EON (15%). Il a reçu un gros coup de pouce en recevant des engagements financiers de BP, du français Total et de l'Azerbaïdjan, les promoteurs du gisement gazier géant de Shah Deniz, dans les eaux azerbaïdjanaises de la Caspienne. Comme Nabucco, il offre à l'Europe une alternative au gaz russe, avec la perspective d'un gaz moins indexé sur les prix du pétrole. Les autres projets : Le projet de gazoduc ITGI (Italie-Turquie-Grèce), écarté l'an dernier, pourrait lui se réorienter en direction des nouveaux gisements découverts à Chypre et au large d'Israël. Au nord, sous la Baltique, un consortium mené par le géant russe Gazprom a lui inauguré le gazoduc Nord Stream en 2011. Des projets de l'agrandir sont à l'étude. ROMANDIE 26/6/2013
  24. PARIS - Les Parisiens peuvent désormais savoir si leur immeuble a le bon potentiel pour y poser un panneau solaire en cliquant sur une carte mise en ligne ce mercredi, avec une surface réellement exploitable estimée à un peu plus de 1% des toits de la capitale. C'est un nouvel outil à disposition des Parisiens pour évaluer leurs possibilités d'installations d'un panneau thermique ou photovoltaïque, a expliqué l'adjoint chargé du développement durable à la mairie de Paris, René Dutrey, lors de la présentation du premier cadastre solaire de France. En entrant leur adresse sur le site www.cadastresolaire.paris.fr, les Parisiens peuvent identifier d'un coup d'oeil, grâce à un code couleur, le potentiel solaire de leur toit calculé à partir des données météorologiques des dernières années et des effets d'ombres des immeubles ou des arbres. [b style="font-size: 13px;"]Le potentiel est jugé favorable s'il est supérieur à 1.000 kwh/m2 par an.[/b] Ainsi, on peut apprendre que sur les toits les plus élevés du palais de l'Elysée, l'ensoleillement annuel moyen est de 815 kwh/m2 par an et que le potentiel le plus favorable s'étend sur une surface de 851 m2. Pour en savoir plus sur la faisabilité technique, les règles architecturales à respecter ou la rentabilité de l'installation d'éventuels panneaux, le site propose à l'usager, par un clic, d'être renvoyé vers celui de l'Agence parisienne du climat pour y être conseillé. Quelque 120.000 bâtiments ont été modélisés au terme de 18 mois de recherche. La surface totale des toits est de 31 millions de m2, et le potentiel supérieur à 1.000 kwh/m2 est de 20%, soit 6 millions de m2, indique Yann Françoise, responsable climat énergie à la mairie de Paris. Mais, tient-il à préciser, 80% de cette surface n'est en fait généralement pas exploitable en raison de difficultés techniques. Les toits de Paris sont très utilisés et largement occupés par exemple par des conduits de ventilation, précise-t-il. Si on arrive à équiper 300.000 à 400.000 m2, ce serait formidable, ajoute-t-il. Actuellement, quelque 27.000 m2 de toits parisiens sont couverts de panneaux solaires, essentiellement sur des logements sociaux ou des équipements publics comme des gymnases ou des crèches qui s'en servent pour produire de la chaleur. [b style="font-size: 13px;"]M. Françoise estime à moins de 10% les copropriétés qui disposent de tels panneaux.[/b] Le Plan Climat de la ville de Paris, adopté en 2007, ambitionne de porter à 25% la part des énergies renouvelables, notamment la géothermie, dans la consommation énergétique. ROMANDIE 26/6/2013
  25. PARIS - Les énergies renouvelables vont doubler le gaz pour devenir la deuxième source d'électricité dans le monde en 2016 derrière le charbon, pronostique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans une étude publiée mercredi. La production d'électricité de l'hydraulique, du vent, du solaire et d'autres sources renouvelables dépassera celle du gaz et sera le double de celle du nucléaire dans le monde en 2016, indique l'AIE dans un rapport sur les perspectives à moyen terme des énergies renouvelables. La croissance du secteur devrait atteindre un total de 40% au cours des cinq ans à venir, selon l'agence énergétique des pays développés. En 2018, les énergies renouvelables représenteront 25% de la production d'électricité mondiale, contre 20% en 2011 et 19% en 2006, en s'approchant de la barre des 6.000 térawattheures annuels, selon l'AIE. La croissance viendra essentiellement de l'éolien et du solaire, la part des énergies renouvelables hors hydroélectricité devant passer à 8% en 2018, soit deux fois plus qu'en 2011 et quatre fois plus qu'en 2006. C'est une bonne nouvelle pour un système énergétique mondial qui a besoin d'être plus propre et plus diversifié, mais ce ne doit pas être une excuse pour l'auto-congratulation gouvernementale, notamment dans les pays de l'OCDE, souligne la directrice exécutive de l'AIE, Maria van der Hoeven, dans l'étude. Car si les choses avancent dans l'électricité, les deux autres piliers de la consommation d'énergie mondiale, le chauffage et les carburants, ne verdissent guère. Même si le chauffage constitue la plus grande partie de la consommation mondiale d'énergie, les marchés de la chaleur renouvelable ont reçu moins d'attention. De plus grands progrès sont aussi nécessaires pour développer les biocarburants dans le transport, estime l'AIE. Le chauffage renouvelable (bois essentiellement) devrait passer à 9,6% de la consommation mondiale de chauffage en 2018, contre 8,1% en 2011. Les agrocarburants ne devraient pas dépasser 3,9% de la demande mondiale de pétrole en 2018, alors qu'ils sont passés de 1,5% à 3,4% entre 2006 et 2012. ROMANDIE 26/6/2013
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