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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Même si les études en laboratoire ne sont pas unanimes sur le sujet, les oiseaux utilisent bien leur bec pour s’orienter en fonction du champ magnétique terrestre ! Les magnétodétecteurs innervés par les nerfs trijumeaux, qui établissent une connexion nerveuse entre le bec et le cerveau, seraient même impliqués dans la détection de la longitude. Mais comment peut-on le savoir ? La rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus est un passereau de 12 à 13 cm de long, qui pèse entre 11 et 15 g. Il s'agit de la rousserolle la plus présente en Europe. jcoehlo, Flickr, cc by nc nd 2.0 Comment fonctionne la magnétodétection chez les oiseaux, par exemple chez les espèces qui parcourent des milliers de kilomètres durant leurs migrations ? Voilà une question qui taraude les scientifiques depuis des décennies. Plusieurs théories s’affrontent. Pour certains, les magnétorécepteurs doivent se situer dans le bec, mais une étude parue en 2012 a invalidé cette hypothèse. Pour d’autres, les cellules magnétosensibles riches en fer doivent se trouver dans les yeux… mais une étude de 2012 a aussi balayé cette idée. Enfin, reste l'implication de l’oreille interne, une théorie qui a été appuyée en 2013 par la découverte de billes de fer dans les cellules ciliées aviaires. Cependant, les partisans de l’option du bec et de l’œil n’ont pas dit leur dernier mot. Pour Henrik Mouritsen de l’université d’Oldenburg (Allemagne), les passereaux migrant de nuit auraient une boussole dans les yeux (elle indique donc le Nord), et un second sens magnétique qui implique la branche ophtalmique (V1) des nerfs trijumeaux, celle-là même qui innerve le bec. Pourtant, et de l’aveu même de ce chercheur, des rouges-gorges dont cette connexion a été sectionnée ont malgré tout su s’orienter à la perfection en 2009. Non convaincu par ce résultat, l’expert s’est depuis demandé si le bec n’est pas utilisé pour détecter une position longitudinale, c’est-à-dire selon un axe est-ouest, ce qu’il n’a pas pu tester avec l’expérience menée en 2009. Avec l’aide de collaborateurs, un nouveau protocole d’étude a été mis au point. Les résultats obtenus viennent d’être publiés dans la revue Plos One : le bec intervient bien dans la navigation géomagnétique chez les oiseaux ! Naturellement, les rousserolles effarvattes qui vivent à Rybachy migrent en volant vers le nord-est, en direction de la zone entourée d'un cercle sur l'image. Celles lâchées à Zvenigorod se sont soit dirigées vers la même destination (flèche 2), soit dirigés au nord-est, comme à leur habitude (flèche 1). Ces dernières n’avaient pas de connexion neuronale entre leur bec et leur cerveau. Kishkinev et al., 2013, Plos One Contrairement aux autres études récentes sur le sujet, les expériences menées en 2010 et 2011 ont été réalisées sur le terrain, avec 57 rousserolles effarvattes (Acrocephalus scirpaceus) capturées près de Kaliningrad (dans l’enclave russe située en Pologne). Ces oiseaux sont migrateurs, et réalisent chaque année un trajet de 1.000 km en direction du nord-est pour rejoindre le sud de la Scandinavie, et s’y reproduire. Pour les besoins de l’expérience, des connexions bec-cerveau ont été sectionnées chez plusieurs sujets, avant qu’ils ne soient déplacés de 1.004 km vers l’est, en compagnie des oiseaux sains Baguage d'une rousserolle effarvate Lors de leur libération à la station biologique Zvenigorod, 40 km à l’ouest de Moscou, plusieurs comportements ont été observés. Les rousserolles effarvattes saines ont pris la direction du nord-ouest, filant droit vers le sud de la Scandinavie. En revanche, les sujets ayant des nerfs trijumeaux sectionnés sont partis vers le nord-est, comme ils auraient dû le faire s’ils avaient décollé de Kaliningrad. Ainsi, ils n’ont pas su déterminer leur position de départ, et donc le déplacement artificiel ouest-est, à l’aide du champ magnétique terrestre. Les branches ophtalmiques des nerfs trijumeaux sont donc bien impliquées dans la magnétodétection des oiseaux, mais en est-il de même pour le bec ? Difficile à dire pour le moment, puisque les cellules nerveuses innervent la région supérieure du bec, mais aussi le palais, la cavité nasale et une partie de la cavité oculaire. Les chercheurs vont maintenant tenter de localiser les magnétodétecteurs pour apporter une réponse finale, malgré les doutes émis par les partisans des autres théories… FUTURA SCIENCES 1/7/2013
  2. En dix ans, la pollution parisienne a diminué. La ville de Paris a réduit le trafic routier et diminué sa consommation de chauffage industriel. Toutefois, oxydes d’azote et particules fines restent à un taux supérieur à la normale. Les Parisiens respirent globalement un air un peu moins pollué qu'il y a dix ans. Mais les concentrations en dioxyde d'azote (NO2) et en particules fines restent encore supérieures aux normes, selon une étude commanditée par la municipalité parisienne à l'organisme de mesures Airparif, rendue publique mercredi. Actuellement, l'indice de pollution de l'air de Paris est faible. Les principaux polluants sont l'ozone et les particules fines PM10. louisvolant, Flickr, cc by nc sa 2.0 À un an des élections municipales, la ville de Paris n'a pas manqué de se féliciter des progrès constatés entre 2002 et 2012, y voyant l'effet de ses «efforts réalisés pour réduire à la fois le trafic routier et la vitesse de circulation». D’après Airparif, «la qualité de l'air générale dans Paris s'améliore depuis dix ans, même si les niveaux de pollution restent supérieurs à la réglementation, notamment le long du trafic». Une amélioration toutefois ralentie par la «diésélisation» du parc automobile. De plus, cette amélioration de la qualité de l'air a vraisemblablement été plus forte entre 2002 et 2007, la tendance étant plutôt à la stabilité depuis 2007, souligne Airparif. Pour le dioxyde d'azote et les particules fines, deux polluants particulièrement nocifs pour la santé, «la baisse s'explique d'abord et surtout par l'amélioration générale de la qualité de l'air en Île-de-France grâce aux actions menées tant au niveau national qu'européen et sur l'ensemble des sources de pollution : trafic bien sûr, mais aussi chauffage et industrie», commente Airparif. Les travaux publics sont d'importants facteurs d'émission de particules fines dans l'air, les fameuses PM10. Lamiot, GNU 1.2 «Elle s'explique ensuite par les aménagements réalisés dans Paris intramuros qui ont abouti à la diminution générale du trafic (de -15 à -20 %) [...] et une diminution de la vitesse d'environ 2 km/h dans Paris (de 19 km/h à 17 km/h), ajoute l'organisme. Reste que pour les deux polluants, de 22 % (pour les particules) à 97 % (pour le dioxyde d'azote) des Parisiens sont toujours exposés à un air dont la qualité ne respecte pas les normes annuelles, même s'ils sont globalement exposés à des niveaux en baisse.» Dans un communiqué, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a fait part de sa «satisfaction» face à la tendance à la baisse de la pollution. «L'étude démontre qu'en dix ans, les émissions de particules fines (PM10) ont diminué de 35 % et les émissions de NOx (oxydes d'azote) ont diminué de 30%», souligne la mairie. «En volume, ces résultats équivalent à 1,7 million d’habitants en moins exposés aux particules fines par an», ajoute-t-elle. FUTURA SCIENCES 6/7/2013
  3. Voici les images des premiers bâtiments qui abriteront dès 2015 l’espace de restitution de la Grotte Chauvet-Pont d’Arc. À mi-parcours des travaux, Sciences et Avenir propose de découvrir les images des premiers bâtiments qui abriteront dès 2015, l’espace de restitution de la Grotte Chauvet-Pont d’Arc et son trésor mondial d’art pariétal. Le plus ancien connu à ce jour. Découverte en décembre 1994 par les trois spéléologues Jean-Marie Chauvet, Eliette Brunel et Christian Hilaire, la cavité préhistorique est ornée d’environ 430 représentations animales. L’espace de restitution de la grotte Chauvet ouvrira en janvier 2015. Crédit photo: Bernadette Arnaud pour Sciences et Avenir. Dès janvier 2015, l’espace de restitution de la grotte Chauvet, situé sur le grand plateau du Razal, à sept kilomètres de Vallon-pont-d’Arc, en Ardèche, ouvrira ses portes au public. Cinq bâtiments se déploieront alors sur les quinze hectares dédiés à ce vaste ensemble muséographique, pensé par ses créateurs «à la façon d’une empreinte de patte d’ours», l’animal emblème de la grotte Chauvet. Le projet de l'espace de restitution de la Grotte Chauvet-Pont d'Arc pour son ouverture en 2015. DR. Pour l’heure, casque de chantier sur la tête, Albert Ollier, architecte de l’Atelier 3A, un des maîtres d'oeuvre de l’opération avec le Cabinet Fabre Speller, dévoile les réalisations en cours. Au détour du sentier, deux imposantes constructions apparaissent en effet au milieu du paysage sauvage et verdoyant de la vallée de l’Ibie. «Nous avons voulu intégrer au maximum les bâtiments dans les dépressions naturelles du relief pour apparaître le moins possible dans le panorama», déclare l’architecte. Avec ses 3 500 m2 de superficie, le bâtiment circulaire dit de l’anamorphose, celui à l’intérieur duquel sera présentée la réplique parfaite de la grotte ornée, est déjà bien avancé. Composé de deux parties, il a été orienté dans le même axe que la véritable cavité. À l’entrée, un grand mur de 14 mètres de hauteur et d’une surface de 1 000 m2 sera couvert d’une armature s’inspirant des reliefs de falaises environnants. Ce porche traversé, les visiteurs se retrouveront dans le saint des saints qui devrait les transporter 36.000 ans en arrière, quand les rhinocéros laineux et les lions des cavernes vagabondaient dans la région. Aujourd’hui, sur fond de ciel bleu, dans l’immense volume vide, des ouvriers installent l’une des charpentes métalliques où viendront se fixer plus de 200.000 câbles ! Ces suspentes soutiendront l’énorme cage grillagée couverte de béton. Réalisation architectonique, le fac-similé sera en effet suspendu pour des questions de déformation de matériaux. À l’intérieur de cette véritable matrice, les visiteurs se déplaceront sur des passerelles comme le font aujourd’hui les chercheurs dans la cavité originale, pour admirer les 8 000 m2 d’œuvres pariétales reproduits à l’identique. Vidéo mise en ligne en mars 2013 Des supports et peintures sont en cours de réalisation dans plusieurs ateliers nationaux. «Comme le public ne pénétrera jamais dans le site authentique pour des raisons de préservation, ce projet de restitution est très ambitieux», explique Laurent Ughetto, du Conseil général du département de l’Ardèche. «Dans cette grotte bis, la température sera également abaissée de cinq à six degrés, pour retrouver l’ambiance caractéristique du milieu souterrain», précise Albert Ollier. Mais aussi pour diminuer le coût énergétique que pourrait représenter la gestion d’un tel volume. Comme l’ensemble des bâtiments, sa toiture sera végétalisée. Un grand soin a en effet été pris dès le début du chantier pour préserver l’environnement des lieux. Certaines des espèces végétales ont même été mises en culture par le paysagiste Franck Néau pour être par la suite replantées sur les toitures. Très attendu du côté de la culture, l’ouverture de cet espace de restitution permettra à la région déjà connue pour la beauté de ses paysages et espaces naturels, de développer une économie touristique sur la totalité de l’année, au lieu de la seule période estivale actuelle. La livraison prévue de l’intégralité des bâtiments est fixée au 15 janvier 2015. Un budget de 50 millions d’Euros a été alloué à ce projet. SCIENCES ET AVENIR 6/7/2013
  4. Le volcan mexicain Popocatépetl est entré en éruption lundi dernier. Suite à l'explosion de cendre qui a jailli de cratère, 47 compagnies aérienne ont suspendu leur vol jeudi. Au moins 47 vols de quatre compagnies aériennes américaines ont été annulés jeudi au départ de Mexico à cause du volcan Popocatepetl. L'aéroport n'a pas fermé de piste ni restreint les opérations, mais les compagnies ont pris cette décision en raison de la hausse de l'émission de cendres. Les quatre compagnies ayant pris cette mesure de précaution sont American Airlines, US Airways, Delta et Alaska Airlines. Le Popocatepetl, second sommet du Mexique, culminant à 5452 mètres, connaît une augmentation d'activité depuis le mois de mai. Crédit: KEYSTONE L'aéroport de Toluca, situé à 68 km de la capitale a indiqué jeudi soir qu'une petite lowcost américaine, Spirit Airlines, avait suspendu ses deux vols du jour pour Fort Lauderdale et Dallas, pour les mêmes raisons. Les autres compagnies n'ont pas modifié le programme de leurs opérations, sauf la compagnie Aeromexico, qui a interrompu ses vols pendant une demi-heure. "Il y a bien la présence de cendres, mais très fine, qui n'a pas de conséquence sur les opérations et n'affecte pas les équipements. De toute façon, la décision n'est pas à mettre en cause, ils sont tout à fait dans leur droit", a dit un responsable du service de presse. Le Popocatepetl, second sommet du Mexique, culminant à 5452 mètres, connaît une augmentation d'activité depuis le mois de mai. Les autorités ont maintenu pendant 27 jours un niveau d'alerte jaune phase 3, qui précède des mesures d'évacuation des populations, avant de le descendre à phase 2 depuis le 7 juin. ----->Pour le moment seules des informations concernant des annulations de vols sont disponibles... ARCINFO 5/7/2013
  5. ISTANBUL - Le parc Gezi, jouxtant la place Taksim à Istanbul, bastion de la fronde antigouvernementale avant d'être évacué par la police fin mai, sera rouvert dimanche au public mais aucune manifestation n'y sera désormais tolérée, a annoncé samedi le gouverneur de la mégalopole turque. Nous prévoyons de rouvrir le parc Gezi demain (dimanche) ou au plus tard lundi pour qu'il soit mis à la dispoition de tous les citoyens, a déclaré à la presse Hüseyin Avni Mutlu. Le responsable a exhorté les Stambouliotes à ne plus utiliser ce jardin, l'un des derniers espaces verts de la ville, pour y organiser des manifestations, avertissant que la police ne le permettrait pas : Les parcs ne sont pas des lieux pour des manifestations (...) Ils doivent servir d'endroit de repos, de tranquillité pour tous les citoyens, a-t-il souligné. C'est à cause de ce parc qu'est né en mai dernier un mouvement de contestation sans précédent contre le régime islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002. Des militants écologistes, opposés à l'arrachage des arbres du parc pour un projet de construction, en avaient été violemment délogés le 31 mai dernier par les forces de l'ordre, déclenchant une fronde inédite de trois semaines contre les dirigeants au pouvoir accusés d'autoritarisme et de vouloir islamiser la société. Des milliers de manifestants ont occupé jour et nuit le parc Gezi avant d'être évacués au cours d'une intervention policière d'envergure le 16 juin. Depuis, le terrain était fermé. la municipalité, qui prévoyait initialement de sacrifier les arbres, y a planté des dizaines d'arbres, agrandissant la surface du parc. Un tribunal d'Istanbul a invalidé le vaste projet d'urbanisation controversé de Taksim, lancé il y a plusieurs mois, une décision saluée comme une victoire par le collectif Solidarité Taksim représentant les manifestants. Ce collectif a appelé à manifester samedi soir sur la place Taksim, centre névralgique de la contestation. Le gouverneur a affirmé qu'un tel rassemblement était illégal. Nous ne pouvons permettre un tel rassemblement, a-t-il dit. Au moins quatre personnes ont péri et plus de 7.800 autres ont été blessées lors des manifestations récentes à travers la Turquie, selon l'Union des médecins de Turquie. Des milliers de personnes ont, par ailleurs, été interpellées, mais la grande majorité d'entre elles ont été relâchées. ROMANDIE 6/7/2013
  6. Le sous-sol de Fukushima est décidément riche en eau radioactive, et pas uniquement sous les réacteurs endommagés par le tsunami du 11 mars 2011. De l’eau renfermant des radioisotopes émettant des rayons bêta a été trouvée au fond d’un puits creusé à proximité de l’océan Pacifique. L’opérateur Tepco ne peut expliquer sa présence ni décrire son devenir À Fukushima, les nouvelles se suivent et se ressemblent. Le 19 juin dernier, l’opérateur Tepco a déclaré avoir trouvé des eaux souterraines riches en éléments radioactifs au pied des réacteurs mis à mal par le tsunami. À proximité du bâtiment abritant la turbine du réacteur n°2, les niveaux détectés sont loin d’être négligeables : 500.000 becquerels ar litre pour le tritium, et 1.000 pour le strontium 90. Le 11 mars 2011, le sol tremblait fort au large du Japon. Le séisme, de magnitude 9, a déclenché un violent tsunami, entraînant la mort de 15.000 personnes au pays du Soleil-Levant ainsi que la destruction de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. Daveeza, Flickr, cc by sa 2.0 Ces valeurs sont respectivement 8 et 30 fois plus importantes que les niveaux tolérés dans l’eau de mer. Toutefois, selon l'annonce de Tepco de l'époque, ce liquide probablement issu d’une fuite se serait accumulé là où il a été prélevé, ce qui signifie qu’il ne devrait pas y en avoir plus loin. Visiblement, l’opérateur a eu tort. Le 29 juin dernier, après un renforcement des contrôles, de l’eau contaminée a été extraite d’un puits creusé entre les bâtiments et l’océan, donc à une plus courte distance du Pacifique. Mais l’information ne s’arrête pas là. En effet, l’eau en ce lieu est bien plus radioactive qu’au pied des réacteurs. Pour preuve, une activité de 3.000 becquerels par litre a été mesurée pour les éléments qui produisent des rayons bêta, comme le strontium 90. Tepco ne peut expliquer cette présence d’eau contaminée. De même, l'opérateur n'est pas en mesure de préciser si elle s’écoule, ou non, vers l’océan voisin. Cependant, les dernières mesures effectuées dans le Pacifique ne montrent pas d’augmentation des niveaux de radioactivité Face à cette situation, l’opérateur, qui doit régulièrement lutter contre des fuites d’eau radioactive dans ses installations, comme le 21 juin dernier, a promis de renforcer les contrôles. FUTURA SCIENCES 2/7/2013
  7. L'abeille réalise des tâches complexes, grâce à la latéralisation de son cerveau... et de ses antennes ! À l'instar de plus grands animaux, les insectes, avec leur cerveau miniature, pourraient utiliser la latéralisation pour résoudre certaines tâches complexes. En effet, des chercheurs de l'université de Nouvelle-Angleterre (Australie) et de l'université de Trente (Italie) se sont demandés si le comportement social évolué des abeilles pouvait être déterminé par leurs antennes. Résultat, c'est l'antenne droite qui permettrait aux abeilles d'adapter correctement leur comportement social au contexte. L'antenne droite de l'abeille a été coupée au niveau de la hampe. - Photo : SCIENCES ET AVENIR 4/7/2013 Les chercheurs ont constitué trois groupes : • dans le premier groupe, l'antenne droite a été coupée au niveau de la base de la hampe et les abeilles ne conservent que leur antenne gauche. • dans un deuxième groupe, l'antenne gauche a été coupée et les abeilles ne conservent que leur antenne droite. • dans le troisième groupe, les abeilles ont conservé leurs deux antennes intactes. Trois comportements sociaux ont été étudiés : le délai pour entrer en contact, le nombre de réponses par déroulement de la trompe et le nombre de réactions agressives. Le dépliage de la trompe, qui permet aux abeilles d'aspirer le nectar des fleurs, est également une interaction sociale positive, un signe amical en quelque sorte. La réaction agressive, quant à elle, est identifiable par une cambrure de l'abdomen en forme de C, le dard et les mandibules étant alors dirigés vers une autre abeille. Chez les abeilles d'une même colonie ("amies"), celles utilisant leur antenne droite ont établi beaucoup plus rapidement un premier contact avec les autres et ont montré davantage d'interaction mutuelle. En fait, le comportement des abeilles qui n'utilisaient que leur antenne droite était le même que celui des abeilles ayant conservé leurs deux antennes. En revanche, les abeilles utilisant leur antenne gauche dépliaient moins souvent leur trompe et montraient davantage de réactions agressives. Entre des abeilles de colonies différentes (normalement considérées comme des "ennemies"), les résultats sont inversés : celles qui utilisent uniquement leur antenne gauche ont moins de comportements agressifs que celles qui utilisent leur antenne droite ou les deux antennes. Privées d'antenne droite, les abeilles se montrent agressives avec leurs alliées et... trop cool avec leurs ennemies ! C'est donc bien l'antenne droite qui permet aux abeilles d'adapter leur comportement à leur environnement. ----->Franchement, une telle étude sert à quoi? Si ce n'est mutiler les abeilles, fussent-elles d'élevage, ne change en rien la cruauté d'une telle mutilation pour une étude qui débouche sur ? (je n'ai pas trouvé la réponse). SCIENCES ET AVENIR 4/7/2013
  8. Pour se défendre contre les attaques de chauves-souris, ce papillon émet des ultrasons en faisant striduler une écaille au niveau de ses organes génitaux. Après des millions d'années à jouer au chat et à la souris avec ce prédateur, les insectes volants ont développé un arsenal de techniques pour échapper aux crocs affamés des chauves-souris. La plus répandue consiste, pour l'insecte, à se lancer dans de frénétiques et périlleuses acrobaties aériennes dès qu'il détecte les sons à basse fréquence émis par le bioradar du chiroptère. Une étude vient de montrer que ces papillons émettent des ultrasons avec leur plaque génitale lorsqu'ils sont attaqués par une chauve souris Jesse R. Barber et Akito Y. Kawahara Mais une équipe de chercheurs de l’université de Boise State aux États-Unis et du Muséum d’histoire Naturelle de Floride ont découvert une autre méthode de défense des plus intrigantes chez trois espèces de papillons de Malaisie étroitement apparentées. En effet, lorsque Cechenena lineosa, Theretra boisduvalii ou encore Theretra nessus sentent la menace d'une chauve-souris, ces papillons émettent aussitôt en réponse un signal ultrasonore strident. "Ce serait donc le troisième groupe d’insecte identifiés à régir ainsi aux attaques de chauves-souris" expliquent les auteurs dans leurs travaux, publiés dans le journal Biology Letters. En effet, des comportements similaires ont déjà été observés chez une cicindelle (un coléoptère prédateur) et les Arctiidaes (de gros papillons qui renferment dans leur tissus des substances vénéneuses). Pour découvrir ce comportement chez ces nouvelles espèces, les chercheurs ont du reproduire en conditions de laboratoire, une attaque de chauve-souris. Pour cela, ils ont diffusé aux insectes la bande ultrasonore du radar d’un chiroptère en train de chasser. Mais pour que les papillons paniquent vraiment et stridulent de terreur, les chercheurs les ont laissé voleter librement sous les hauts-parleurs... tout en les tenant à l'aide d'une petite laisse (si, si !). Un papillon mâle de type choreocampine (en Malaisie) produit des ultrasons en faisant striduler une écaille génitale sur son abdomen. Crédit : Biology Letters, a journal of the Royal Society L’équipe a ainsi découvert que les papillons mâles produisaient ce son en faisant striduler des écailles modifiées de leurs valve génitale contre leur abdomen Si l'équipe est assez rapidement parvenue à comprendre comment les papillons mâles émettaient ce type de signal ultrasonore, ils s'arrachent en revanche encore les cheveux à comprendre à quoi il sert. Pas sûr en effet que la chauve-souris batte en retraite devant le couinement de sa proie... S'agit-il alors d'un signal visant à signaler (à tort) au prédateur que le papillon est porteur de substances toxiques ? Ou simplement qu'il a mauvais goût ? À moins que cette série d'ultrasons ne contribue à brouiller le système d'écholocation de la chauve souris et lui fasse donc rater son coup de crocs fatal... Ultime piste évoquée par les chercheurs : il se pourrait que cette plaque écailleuse dont se servent les mâles pour produire des sons ait avant tout pour fonction d'attirer l’attention des femelles. Un papillon femelle de type choreocampine (en Malaisie) produit des ultrasons par un mécanisme encore inconnu. Crédit : Biology Letters, a journal of the Royal Society Sauf que leurs données indiquent que les femelles, elles aussi, émettent des ultrasons lorsqu'elles se trouvent en présence de chauves-souris agressives. Mais pour cela, elles utilisent un mécanisme "totalement différent" qui laisse encore les chercheurs perplexes. Ces sons émis par les femelles ont-ils une fonction défensive contre les chauves-souris ? Servent-ils dans le cadre de la parade nuptiale ? Autant d'énigmes que les chercheurs vont tâcher de percer dans des travaux ultérieurs. SCIENCES ET AVENIR 4/7/2013
  9. Le contact avec ces mammifères volants, plus fréquent avec l'extension de l'agriculture, est à la source de flambées épidémiques. Les chauves-souris, dont on compte plus de 1150 espèces réparties sur tous les continents et qui représentent le deuxième groupe de mammifères (20 %) après les rongeurs, constituent un réservoir naturel d'un grand nombre de virus dont celui de la rage, des fièvres hémorragiques Ebola et de Marbourg, du virus Hendra qui peut provoquer un syndrome respiratoire et neurologique mortel. Ces mammifères volants sont aussi l’hôte naturel du virus Nipah responsable d’une encéphalite ou d’une atteinte respiratoire. Familles des chauves-souris à travers le monde : (pour visualiser cette infographie plus clairement, cliquez sur le lien source cité en bas gauche de ce message) Infographie : Musée d'Histoire Naturelle de Bourges La source infectieuse la plus probable lors de flambées épidémiques par le virus Nipah au Bangladesh et en Inde était la consommation de fruits ou de produits dérivés, notamment de jus frais de palmier-dattier, contaminés par de l’urine ou de la salive de chauves-souris frugivores infectées. Une chauve-souris de la famille des rhinolophidés est le réservoir naturel du bétacoronavirus du groupe b, responsable de la pandémie de SRAS en 2003. Avant de passer chez l’homme, ce virus avait transité par un petit carnivore, la civette palmiste masquée, qui avait servi d’hôte intermédiaire. La détermination de la séquence génétique du MERS-CoV qui sévit actuellement dans la Péninsule arabique a montré que ce nouveau virus appartient à la famille des bétacoronavirus 2c dont les seuls représentants connus étaient jusqu’en septembre dernier deux virus de chauves-souris asiatiques, le Ty-BatCoV HKU4 et le Pi-BatCoV HKU5. Ces virus ont été découverts en 2006 par des chercheurs de l’Université de Hong Kong (HKU) chez le vespertilion du bambou (Tylonycteris pachypus) et la pipistrelle japonaise (Pipistrellus abramus), petites chauves-souris insectivores présentes en Chine et d’autres régions d’Asie. Documentaire sur les chauves souris (Belles de nuit) Publiée en mars 2013 dans la revue en ligne Emerging Infectious Diseases, une étude a recherché la présence de coronavirus dans les matières fécales (guano) de chauves-souris du Ghana et de pipistrelles d’Allemagne, des Pays-Bas, de Roumanie et d’Ukraine. Des virus apparentés au MERS-CoV ont été détectés dans 15% des échantillons fécaux testés des pipistrelles européennes et 25% des nyctères africaines. « Ces données génomiques montrent qu’à l’instar du coronavirus du SRAS, des chauves-souris insectivores pourraient constituer un réservoir naturel pour le MERS-CoV », indique le Pr Christian Drosten (département de virologie du centre médical de l'Université de Bonn, Allemagne) qui a participé à ces travaux. Autre documentaire sur les chauves souris. L’identification de l’hôte intermédiaire de ce nouveau virus est d’une importance capitale pour limiter le plus rapidement possible ses transmissions répétées chez l’homme. Aujourd’hui, on ignore toujours à partir de quel animal le virus franchit la barrière d’espèce, même si les dromadaires, les chèvres, et même les chats, ont été suspectés. Chauve souris brune Le dromadaire est de tous les hôtes intermédiaires potentiels celui qui est le plus probable, à ce stade des investigations. C’est notamment ce qui ressort de l’histoire clinique d’un cas de MERS survenu à Abu Dhabi (Emirats arabes unis) survenu chez un homme de 73 ans qui a été transféré en mars pour être soigné en Allemagne à la Clinique Schwabing près de Munich. L’équipe du Pr Christian Drosten (Bonn) a récemment indiqué dans The Lancet que la famille de ce patient a indiqué que ce dernier, par ailleurs traité pour une rechute de cancer (myélome multiple), possédait des dromadaires et qu’il avait pris soin d’un animal malade peu de temps avant l’apparition des symptômes. Les biologistes moléculaires allemands ne disposent cependant d’aucun échantillon biologique de dromadaires, ni d’aucun détail sur la source ou voie de contamination potentielle de ces animaux du désert. Vidéo réalisée pour lancer un SOS pour les chauves souris. SCIENCES ET AVENIR 28 /6/2013
  10. Djala est un gorille du Gabon sauvé après que ses parents aient été tués pour la viande de brousse. Il est maintenant sur ​​le chemin du retour. Djala au centre, photo : Wild Animal Park , Aujourd’hui il a le dos argenté et pèse dans les 220 kg. Il a quitté le Wild Animal Park, dans le Kent (Royaume Uni) et a fait plus de 8000km (5000miles) pour retrouver son Gabon natal, dans le parc national à Batéké. Pour ce voyage il est accompagné de 4 femelles de son clan ainsi que 4 de leurs petits (sur les 15 dont il est le géniteur). Djala a été sauvé il y un peu plus de 30 ans par un par un pilote d'hélicoptère français qui l’avait repéré parmi un groupe d’enfants jouant avec l’orphelin. Quand il l’a découvert, il a été atterré par ses conditions de détention : il était ligoté et probablement destiné à subir le même sort que ses parents! Il a discuté avec le chef du village et l’a payé pour l’emmener à Libreville (capitale du Gabon), où il a été élevé par une française qui s’est occupé de lui. Devenu trop grand, elle s’est alors tournée vers la Fondation Aspinall. Quand les gorilles se réveilleront, ils seront de retour dans le pays de leurs ancêtres. Photo ASPINALL Fondation Depuis lors, Djala a été sous la protection de la Fondation et de Damian Aspinall, écologiste, en particulier. La libération de cette famille de gorille fait partie des engagements de la Fondation : sauver des animaux et leur donner la chance de retrouver la vie sauvage. Le stress des animaux en captivité : Beaucoup d'études ont démontré que les animaux en captivité souffrent d’un important stress et ne sont pas heureux. Par exemple, les éléphants dans les zoos et les parcs souffrent d'un manque d'exercices qui contribue à diminuer leur longévité, comparée à celle de leurs homologues vivant à l’état sauvage. Djala et son bébé Akou - Photo ASPINALL Fondation Il y a aussi beaucoup de récits d’ «artistes de l'évasion» chez les animaux. Parmi celles-ci, vous vous rappelez sûrement celle du manchot qui s’est échappé du Sea Life Park de Tokyo ? Il a passé 82 jours en liberté mais a finalement dû regagner l’aquarium… Plus près de nous, l’ourse Viviane qui a faussé compagnie au parc de la réserve africaine à Sigean (France). Alors on peut dire que Djala a, dans son malheur, de la chance. D’abord il a été sauvé d’une mort certaine alors qu’il était aux mains des braconniers, puis élevé en captivité et maintenant de retour dans son Gabon natal. Thandora, le premier jour de liberté... Thandora a été en captivité pendant 23 ans et quand son compagnon éléphant est mort au zoo, il a été déterminé qu'elle avait besoin d'une lieu plus approprié où elle pourrait faire partie d'un troupeau. C'est ainsi que Gondwana Game Reserve a été retenu... PPhoto : (Gondwana) Espérons que tout se passera bien avec la libération de ces neuf gorilles. Les responsables de la faune au Gabon devraient pouvoir bénéficier de l’expérience du relâcher de l'éléphante Thandora. Il s'agit d'une éléphante de 23 ans, ayant vécu au zoo de Bloemfontein en Afrique du Sud. Elle a été "libérée" il y a environ 2 mois et elle s'habitue lentement à vivre à l'état sauvage dans la réserve de Gondwana Games Reserve. Cela dit, c'est tout de même la première fois que la Fondation relâche 9 animaux en même temps... Selon Damian Aspinal, tous les animaux appartiennent à la vie sauvage. Il n'a pas de soucis sur le fait gorilles vont s'adapter à leur nouvel environnement. Kishi (une des femelles) et Akou font partie du voyage... Photo ASPINALL Fondation Quelques remarques tirées de l'article paru sur le Daily Mail : […] «J'ai été avec les gorilles juste avant qu’ils soient relâchés dans la nature. Au début, ils ont tourné autour de leur caisse puis ont regardé autour d’eux, comme s’ils avaient été dans la forêt toute leur vie». Il a dit également : «Le but ultime serait de rendre à la nature tous les animaux qui ne sont pas vraiment en danger. Mais certaines espèces, comme le rhinocéros noir, ont pour le moment besoin d’être protégées. «Si nous pouvions protéger les animaux à l'état sauvage correctement, alors il n'y aurait pas besoin de zoos. Ça doit être le but ultime». Mais c'est un rêve de 30 ans. Il n'est pas difficile de dire au revoir. En fait, c'est très, très difficile de les garder. C'est beaucoup plus facile dans mon coeur et mon âme de les libérer. Sinon, je me sens comme un geôlier pour des prisonniers sans liberté conditionnelle. Pour faciliter la transition, Phil Ridges, qui dirige la section de gorille à Port Lympne (Royaume Uni), travaillera avec une équipe locale pour aider les gorilles à s'acclimater à leur nouvelle vie. Ils seront suivis pendant environ quatre mois et recevront de la nourriture pour compléter celle qu'ils trouveront par eux-mêmes, avant d'être relâchés totalement dans la nature, dans une région où les gorilles ont été chassés jusqu'à l'extinction il y a environ 40 ans. La Fondation Aspinall a déjà relâché 26 gorilles au Gabon et 25 au Congo depuis 1996. De ce nombre, 43 étaient des orphelins nés sauvages et sept étaient des animaux nés en captivité et élevés à la main. iMAGE Kent on line - Le chemin parcouru par Djala, les femelles de son clan et leurs bébés (désolée pour la mauvaise traduction sous l'image...je n'y suis pour rien !). La Fondation gère plusieurs projets de conservation dans le monde entier, le projet phare étant au Congo et au Gabon, où elle protège et gère près de 405.000 hectares (1 million d'acres) connu sous le nom de Plateau Batéké, où Djala et sa famille sont dirigés, après un séjour d'acclimatation sur une île voisine. CARE2 27/6/2013 - DAILY MAIL - NEWS24 - FONDATION ASPINALL - BBC NEWS
  11. Début 4/7/2013 - Fin ? Auteur : Humane Society Cible : US Fish and Wildlife Service PETITION TERMINEE Le US Fish and Wildlife Service a publié un projet de règlement qui permettrait d'accroître les protections pour les chimpanzés en vertu de la loi sur les espèces en voie de disparition. Selon les règlements actuels, les chimpanzés en captivité aux Etats-Unis sont privés de la protection fédérale, même si les chimpanzés sauvages sont répertoriés comme menacés. Cet écarte a conduit à l'exploitation des chimpanzés en captivité (aux USA) à être utilisés pour le divertissement, des expériences invasives et le commerce d'animaux exotiques. Des études montrent que l'utilisation de chimpanzés, dans ces secteurs, met à mal les efforts de conservation des chimpanzés dans la nature. La nouvelle règle proposée permettrait d'inclure sur la liste des espèces "en danger" les chimpanzés captifs, au même titre que ceux vivant à l'état sauvage. Cela augmenterait, bien évidemment, le niveau de protection des animaux captifs tout en impactant positiviment les mesures de conservation de des chimpanzés sauvages. Pour ce faire, merci de signer la pétition et de faire part de vos commentaires pour appuyer cette démarche, avant le 12 août (voir message précédent). CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION CARE2 4/7/2013
  12. PARIS - Le limogeage de Delphine Batho et ses déclarations choc sur le manque d'ambition du gouvernement français sur l'écologie ou le poids des lobbies offrent au débat national sur la transition énergétique une visibilité inattendue, à deux semaines de sa conclusion. Ce qui est terrible, c'est que ça a permis de mettre ça enfin sur le devant de la scène, estime le porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot (FNH), Matthieu Orphelin. Là, le Premier ministre et le président sont clairement face à leurs choix. Avec sa fameuse interview mardi, où elle a jugé le budget 2014 mauvais et son limogeage express, Mme Batho a offert à l'écologie et la transition énergétique une tribune sans précédent depuis l'élection de François Hollande, les déclarations du gouvernement se succédant pour convaincre que ce dossier restait une priorité. Le projet de budget, qui réduit les crédits de l'Ecologie de 7%, est un tournant par rapport à la volonté de mener à bien la transition écologique, a accusé Mme Batho, qui a également estimé que l'Elysée avait cédé aux lobbies du gaz de schiste et du nucléaire qui voulait sa tête. Paradoxalement, cela peut rendre le débat sur la transition énergétique plus visible, estime également le président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), Jean-Louis Schilansky. Depuis six mois, ONG, élus, entreprises, syndicats, experts ou citoyens tentent de faire valoir leur vision de l'avenir énergétique de la France qu'il s'agirait de rendre moins dépendante aux énergies fossiles, et au nucléaire, et plus sobre. Un débat aux enjeux cruciaux, mais souvent très techniques, qui est passé relativement inaperçu aux yeux du grand public. Les recommandations finales, issues notamment d'âpres discussions au sein de groupes de travail consacrés au financement ou au mix énergétique, sont attendues le 18 juillet, et serviront de socle à une loi qui doit être votée en 2014. Avant cela, le premier grand rendez-vous du débat depuis le départ de Mme Batho et son remplacement par Philippe Martin aura lieu lundi, consacré à la synthèse des discussions menées dans les régions. L'impact des derniers événements sur l'orientation du débat et ses conclusions semble encore très incertain, estime M. Schilansky. Et toutes les spéculations sont possibles. Cela pourrait-il donner plus de poids aux écologistes qui demandent des gages au gouvernement? Cela pourrait être un contrecoup de cette décision, n'exclut pas le président de l'Ufip. Mais l'effet pourrait être inverse, suggère l'un des membres du comité de pilotage du débat, Bruno Rebelle. Tous ceux qui avaient l'impression d'être en train de perdre un certain nombre d'arbitrages vont remonter au créneau comme des fous, en se disant: "il y a un nouveau ministre, le temps qu'il se mette dans le sens du vent, on peut jouer le coup", avance-t-il. Et M. Rebelle de rappeler que Mme Batho, très ferme sur son refus d'exploiter le gaz de schiste ou réduire la part du nucléaire, a aussi affirmé à plusieurs reprises qu'il serait souhaitable d'être sur un objectif de réduction de la consommation énergétique de 50%. Et c'est clair que ça ne plaît pas à certaines composantes du Medef, souligne-t-il. Nul doute que les regards seront également tournés mardi vers les annonces que s'apprête à faire le Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur les investissements d'avenir. Mme Batho avait demandé à ce que la moitié soit consacrée à la transition énergétique, et a appelé encore vendredi à un signal politique fort à ce sujet. Il ne peut pas y avoir de transition énergétique sans fiscalité écologique et sans investissements publics à la hauteur, tranche le porte-parole de la FNH qui veut une enveloppe de 6 milliards d'euros pour la transition énergétique. Mme Batho a suggéré qu'il n'y avait rien ou presque dans les investissements d'avenir. S'il y a beaucoup plus que ça, cet épisode aura été positif, ajoute-t-il. ROMANDIE 5/7/2013
  13. PARIS - L'Union des industries chimiques (UIC) craint que la décision du Parlement européen de geler les quotas de CO2 ne renchérisse les frais énergétiques de l'industrie et ne pénalise le secteur, a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué. La décision de geler les quotas, approuvée mercredi à une courte majorité, aura comme effet de renchérir le coût de l'énergie pour les entreprises, qui souffrent déjà d'un déficit de compétitivité, en particulier en raison du coût du gaz trois à quatre fois inférieur aux États-Unis qui exploitent leur gaz de schiste, a regretté l'UIC. La mesure dite de backloading a été approuvée par 344 voix contre 311 et 46 abstentions. Elle consiste à geler 900 millions de tonnes de quotas de CO2 devant être mis en vente au cours des trois prochaines années pour tenter de faire remonter le prix de la tonne de carbone, tombé à moins de 3 euros. L'UIC juge que cette mesure n'était pas nécessaire et demande une stabilité des règles jusqu'en 2020. ROMPANDIE 4/7/2013
  14. TOKYO - Le rôle de l'Autorité japonaise de régulation nucléaire n'est pas de décider de relancer des réacteurs mais d'établir un jugement sur leur sûreté, a insisté jeudi le président de cette instance indépendante du gouvernement, laissant la responsabilité du redémarrage au pouvoir exécutif. Si la validation de la sûreté est une condition sine qua non avant que le gouvernement ne se prononce, la mission de l'autorité n'est pas de décider de remettre en marche des réacteurs, cela appartient aux exploitants et hommes politiques, qui doivent gagner pour ce faire l'approbation des élus locaux et des citoyens riverains, a souligné Shunichi Tanaka lors d'une conférence de presse. [size=18]En tant qu'autorité de régulation, nous ne prendrons pas de considérations politiques en compte, nous baserons nos conclusions sur des critères techniques et scientifiques, a-t-il promis.[/size] En revanche, la nouvelle autorité a un pouvoir décisif envers un opérateur qui ne respecterait pas les exigences, a-t-il assuré. Et d'expliquer: nous pouvons l'empêcher dans ce cas de poursuivre l'exploitation d'une centrale. L'Autorité de régulation sera appelée à partir de la semaine prochaine à passer en revue les dossiers remis par des compagnies d'électricité qui souhaitent une remise en exploitation de réacteurs qu'elles jugent conformes ou en passe de l'être envers de nouvelles normes établies pour renforcer la sûreté des sites atomiques. Actuellement 48 des 50 unités de l'archipel sont stoppées sine die et le jugement de sûreté est requis pour chacun sur la base des nouveaux critères établis par cette nouvelle autorité mise en place en septembre. Elle remplace une précédente entité inféodée au ministère de l'Industrie et accusée d'avoir failli, ce qui a contribué à la catastrophe de Fukushima. La centrale Fukushima Daiichi n'était pas conçue pour sortir indemne du passage d'une déferlante de 14 mètres provoquée par le séisme du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel. Les nouvelles normes entreront en vigueur lundi 8 juillet et plusieurs compagnies devraient déposer le jour-même ou un peu plus tard des dossiers pour obtenir un examen de leurs installations, préalable obligatoire à toute éventuelle remise en service. Seraient concernés dans un premier temps une douzaine de réacteurs de six centrales exploitées par quatre électriciens, selon les informations d'experts du secteur. Le temps requis pour examiner les dossiers dépendra de leur contenu-même, à savoir dans quelles mesures les normes de sûreté sont remplies au moment de la demande d'examen, s'est contenté d'indiquer M. Tanaka. L'autorité avait laissé entendre que le passage en revue de chaque réacteur pourrait exiger six mois, mais ces délais pourraient être réduits par une augmentation du personnel affecté à cette lourde tâche. ROMANDIE 4/7/2013
  15. Les vacanciers qui prévoient de ramener des plantes exotiques dans leurs bagages sont avertis: la plupart de ces végétaux sont soumis à un permis obligatoire et certains sont carrément interdits en Suisse, préviennent les autorités phytosanitaires . Or les tentatives d'importation illégale sont en hausse. L'an dernier, les douaniers ont découvert 180 végétaux importés illégalement, soit près du double qu'en 2011, indique l'Office fédéral de l'agriculture jeudi dans un communiqué. En 2009 et 2010, seuls une cinquantaine de cas avaient été enregistrés. La tendance à la hausse semble se poursuivre pour 2013. Entre janvier et juin, plus de 100 cas ont déjà été enregistrés. Les infractions concernent surtout des plantes, mais aussi des graines, des fruits, des légumes ou même des fleurs coupées, qui provenaient en majorité d'Asie. Certaines plantes sont interdites afin d'éviter que de nouvelles maladies ou des ravageurs soient importés en Suisse par ce biais, rappellent les experts. Pour d'autres, il faut un permis qui doit être demandé avant le départ. Les plantes en provenance de l'Union européenne ne sont pas frappées par ces restrictions, précise aussi le communiqué. Il existe toutefois quelques exceptions, comme les plantes protégées ou les cotonéasters, hôte potentiel du feu bactérien, dont l'importation est interdite à partir de tous les pays. ----->Ce n'est pas à proprement parler un problème lié au trafic de végétaux... Toutefois j'ai choisi de l'inclure dans la rubrique trafic afin d'interpeler tout un chacun sur certaines lois. Ici, il s'agit de la Suisse, mais quasiment tous les pays émettent des restrictions quant à l'importation de végétaux ou de leurs fruits, qu'ils soient coupés, en pot avec des racines ou séchés... ROMANDIE 4/7/2013
  16. PEKIN - La Chine a proposé d'instaurer un plafond à ses exportations de panneaux solaires vers l'Europe en les limitant à 10 gigawatts, un geste conditionnel qui s'inscrit dans le cadre des négociations serrées pour sortir du bras de fer commercial engagé par l'Union européenne (UE), a rapporté vendredi un quotidien économique chinois. Les exportations chinoises à l'intérieur de ce quota devraient toutefois être libres de toute taxe ou très faiblement taxées, et celles au-dessus de ce quota de 10 gigawatts taxées en accord avec les règlements en vigueur, a rapporté le Shanghai Securities News, un quotidien financier du groupe Chine Nouvelle, l'agence d'Etat chinoise. L'an dernier, la Chine avait exporté pour 12 gigawatts de panneaux solaires vers l'UE, qui totalisait 16,9 gigawatts d'installations de ce type, à des prix relevant du dumping selon l'UE, qui a imposé en retour le mois dernier une taxe de 11,8% sur les panneaux chinois. Cette taxe doit passer à plus de 47% en août si aucun accord n'est trouvé d'ici là. Le quotidien chinois, citant Wang Sicheng, un haut responsable de la Commission nationale d'Etat pour le développement et la réforme (NDRC), la plus haute instance de supervision économique chinoise, ajoute que la NDRC propose de fixer un prix minimum de 0,5 euro par watt. Le chiffre de 10 gigawatts correspond à la moitié de la production annuelle chinoise, ajoute le journal. Le bras de fer commercial Chine-UE, qui couvait depuis l'an dernier, a coûté à la Chine un recul de 45,1% de ses exportations de panneaux solaires vers l'Europe sur l'année écoulée, tombées à 11,2 milliards de dollars, selon le journal. Le gouvernement s'efforce de stimuler la demande intérieure pour relancer ce secteur qui souffre, comme en Europe, de graves surcapacités. Pékin est en train d'élaborer un plan avec pour objectif de parvenir à 1.000 gigawatts de solaire d'ici 2050, contre 100 en 2020, selon Wang Sicheng, cité par le journal. La Chine a réagi aux mesures de Bruxelles en lançant notamment une enquête sur les vins européens, après des conflits d'autres produits qui font craindre une guerre commerciale entre les deux géants économiques. Le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, a assuré le mois dernier à Pékin qu'il attendait un accord sur le solaire avec la Chine dans les prochains jours ou semaines. ROMANDIE 5/7/2013
  17. TOKYO - Trois jours après avoir annoncé son envie de relancer deux réacteurs nucléaires au Japon, le patron de Tepco, opérateur de la centrale de Fukushima, est allé vendredi implorer la compréhension d'élus locaux mécontents. Naomi Hirose s'est présenté dans l'après-midi auprès du gouverneur de la préfecture de Niigata qui héberge la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, complexe de l'ouest que Tepco veut remettre partiellement en service au plus vite. Selon les médias, le gouverneur Hirohiko Izumida a carrément refusé un document que voulait lui remettre M. Hirose. Ce dernier souhaite obtenir le consentement de l'élu avant d'installer des équipements requis pour la validation de sûreté, condition sine qua non avant une éventuelle remise en service, mais M. Izumida ne l'entend pas ainsi. Avant de vouloir redémarrer des réacteurs, Tepco doit finir d'analyser les causes de l'accident de Fukushima, avait-il déclaré mardi à la presse. M. Izumida, qui a presque droit de veto sur toute décision de remise en service de réacteurs de sa région, dit n'avoir aucune confiance en Tepco. M. Hirose a en outre rencontré vendredi matin le maire de Kashiwazaki qui lui a reproché d'avoir annoncé publiquement la soumission prochaine d'un dossier auprès de l'autorité de régulation pour obtenir une validation de sûreté, sans en parler avant aux élus de la région, ce qui ne peut que saboter la confiance réciproque. M. Hirose a demandé pardon pour avoir utilisé un procédé un peu cavalier mais a promis que la décision de remettre les dossiers à l'autorité ne serait prise qu'après en avoir expliqué les tenants et aboutissants aux riverains concernés. Je ne veux pas passer outre les élus locaux et je veux leur expliquer nos intentions dans le but d'obtenir leur compréhension, a assuré M. Hirose. Tepco pourrait néanmoins décider de soumettre une demande de passage en revue des réacteurs 6 et 7 de Kashiwazaki-Kariwa par l'autorité de sûreté sans que les élus ne donnent leur consentement, car pour l'opérateur, le temps presse, a laissé supposer M. Hirose. Actuellement, 48 des 50 réacteurs de l'archipel sont stoppés et les compagnies d'électricité qui veulent en relancer doivent auparavant faire vérifier la conformité de leurs installations au regard de nouvelles normes plus sévères de sûreté qui entreront en vigueur lundi. A partir de ce jour, les dossiers pourront être présentés par les compagnies et être examinés. Les délais de passage en revue risquant d'être longs, toutes veulent déposer leurs requêtes au plus vite pour être les premières servies. Selon la presse nippone, quatre compagnies devraient postuler pour 10 réacteurs de 5 centrales dès lundi, et deux autres tranches pourraient être ajoutées les jours suivants. Tepco pourrait se joindre rapidement à l'ensemble pour deux des sept réacteurs de Kashiwazaki-Kariwa. ROMANDIE 5/7/2013
  18. LOCHWILLER (France / Bas-Rhin) - Des maisons inclinées, des fissures sur les murs, une rue défoncée: le sol bouge à Lochwiller (Bas-Rhin), où des habitants dépités craignent que leur village ne devienne inhabitable. A l'origine du phénomène, un petit forage géothermique dans le jardin d'un particulier. Depuis deux ans, tout se casse la figure, enrage Rodolphe Matjeka en montrant les murs lézardés de sa maison, un corps de ferme alsacien de la fin du 18ème siècle, que l'artisan a acheté en 2009 dans ce village agricole de près de 450 habitants. L'un des escaliers se casse en deux et il a dû détruire une grange qui menaçait de s'effondrer, poursuit-il. Il assure avoir déjà dépensé des dizaines de milliers d'euros en travaux et a saisi la justice pour obtenir des dédommagements. Quelques voisins, dont les vieilles bâtisses sont aussi touchées, se sont joints à la procédure. Au début, on pensait que c'était lié à la construction du lotissement là-haut, explique-t-il en montrant des maisons neuves sur la petite colline à laquelle est adossée sa propriété. Mais une série de mesures par des experts vient de désigner la véritable origine du problème, à quelques pas de la maison des Matjeka: le forage géothermique qu'a fait creuser un particulier pour le chauffage de sa maison. Les foreurs, qui ont creusé à plus de 100 mètres, ont percé une couche étanche d'argile libérant de l'eau sous pression, explique l'un des experts, interrogé par l'AFP. L'eau a giclé vers le haut dans des couches d'anhydrite, une roche tendre qui se transforme alors par réaction chimique en gypse et gonfle en volume, ce qui soulève le sol. [b style="color: rgb(0, 0, 0);"]Le même phénomène a déjà été enregistré à quelques 120 km à vol d'oiseau de Lochwiller: depuis 200[/b]7, le centre ville historique de la petite ville allemande de Staufen-en-Brisgau se soulève progressivement à la suite d'un forage géothermique dans de l'anhydrite. A ce jour plus de 200 maisons y sont fissurées. Pour l'instant, les conséquences ne sont visibles que dans une partie de Lochwiller, mais le mouvement sous-terrain s'étend de plus en plus, et à terme, il touchera tout le village, estime cet hydrogéologue. Il est impossible de dire dans quelle échelle de temps, mais cela va rendre de plus en plus de maisons inhabitables, et des risques d'effondrements progressifs dans toute la commune, poursuit-il. Le nouveau quartier est lui-même touché. Une jeune mère de famille explique que les portes se ferment toutes seules dans sa maison neuve, qui comme celles de certains voisins s'incline petit à petit. La voirie de ce lotissement neuf a commencé à gonfler: par endroits, la chaussée s'est soulevée de dizaines de centimètres en trois ans, à tel point qu'une rue a dû être barrée. A moins de 100 mètres du forage en cause, Jean-Baptiste assure qu'à ce jour, il n'a rien constaté sur sa maison. J'ai appris qu'elle bougeait, sourit le jeune homme, mais le vrai problème, c'est que plus aucune maison de Lochwiller ne peut se vendre: je rembourse un emprunt pour une maison qui n'a plus de valeur Mais cela n'empêche visiblement pas les curieux d'affluer. C'est devenu une balade en famille, le dimanche, après le repas, on va voir les fissures de Lochwiller, déplore-t-il. Dans une rue parallèle, le maire, Jean-Marie Storck, ne tient pas à s'exprimer avant la fin des expertises judiciaires. Eprouvé par cette affaire qui met un coup d'arrêt à la croissance de son village, il assure avoir saisi toutes les autorités compétentes. Une note de l'expert judiciaire mandaté par la justice esquisse une solution: obturer tous les terrains autour du forage pour mettre fin aux remontées d'eau. Mais rien ne garantit que l'opération règlerait le problème, précise-t-il. Et surtout, qui paierait? Que ce soit la commune, l'Etat, les foreurs ou le chauffagiste, il va bien falloir trouver qui est responsable, parce que les assurances des habitants ne prennent rien en charge, s'impatiente M. Matjeka. ROMANDIE 5/7/2013
  19. PARIS - EDF Energies nouvelles, la filiale énergies renouvelables de l'électricien français EDF, a annoncé jeudi la fin de la construction du parc éolien en mer C-Power situé au large de Zeebruge, au nord-ouest de la Belgique. L'installation de la 54è turbine de ce parc en mer de grande envergure, dont la construction a démarré en 2008, est à ce jour achevée, écrit EDF Energies nouvelles (EDF EN) dans un communiqué. La puissance totale du parc belge s'élève à 325 mégawatts. EDF EN détient 9,1% de ce parc situé à 30 kilomètres de la côte belge. Ce parc a été construit en trois phases : les six premières turbines totalisant 30 MW sont en exploitation depuis juin 2009 ; les trente turbines suivantes représentant 184,5 MW sont entrées en service en décembre 2012 ; les dix-huit turbines de cette dernière tranche de 110,7 MW sont désormais installées (...), précise EDF EN. A partir de septembre 2013, toutes les turbines tourneront à pleine capacité, assurant l'approvisionnement annuel en énergie de plus de 600.000 habitants et évitant ainsi l'émission de 450.000 tonnes de carbone dans l'environnement, assure cette filiale d'EDF. EDF EN a remporté l'appel d'offres de trois des quatre premiers parcs éoliens maritimes français, qui doivent en principe voir le jour à partir de 2016-2017. ROMANDIE 4/7/2013
  20. Un séisme d'une magnitude de 6,1 s'est produit au large des îles Salomon vendredi (heure locale), a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS), mais aucune alerte au tsunami n'a été lancée. Le séisme, dont l'épicentre était situé à une profondeur de 72 kilomètres, a frappé à 04H16, heure locale (17H16 GMT jeudi), à 81 km au sud de la ville de Panguna, en Papouasie-Nouvelle Guinée. ROMANDIE 4/7/2013
  21. Désormais, on compte 20 934 espèces végétales et animales menacées d'extinction. L'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) a publié son rapport 2013. La liste rouge comprend maintenant 20.934 espèces menacées sur les 70.294 étudiées (soit 1.117 de plus qu'en 2012). Jane Smart, Directeur du groupe de conservation de la biodiversité à l'UICN, s'inquiète : "nous devons concentrer nos efforts de conservation de façon ciblée et efficace si nous voulons sérieusement arrêter la crise d'extinction qui continue de menacer la vie sur terre". 33 espèces de conifères ont été rajoutées à la liste des espèces menacées. Parmi elles, le pin de Monterey en Californie, menacé par la maladie et les chèvres sauvages ainsi que le cèdre de l'Atlas, que la sur-exploitation et certains parasites mettent en péril. Par ailleurs, grâce à des mesures de protection, le cyprès de Lawson pourrait passer parmi les espèces moins menacées dans la décennie à venir. Une variété de crevette d'eau douce disparue à cause de l'urbanisation. Chris Lukhaup Du côté des espèces animales, l'UICN liste les crevettes d'eau douce et les escargots de mer, recherchés par l'industrie pharmaceutique pour les poisons qu'ils sécrètent et appréciés pour la beauté de leur coquille. En outre, trois espèces sont désormais considérées comme éteintes : un lézard du Cap Vert, tué par l'introduction des rats et des chats, un petit poisson disparu à cause de la baisse du niveau de la rivière Santa Cruz en Arizona et une variété de crevette d'eau douce, victime de l'urbanisation. ----->Dès que possible, j'ajouterai des informations complémentaires... SCIENCES ET AVENIR 3/7/2013
  22. Afin d'alimenter le marché avec les cornes d'animaux morts naturellement et enrayer la vague de braconnage qui décime les populations des réserves du pays, l'Afrique du Sud réclame la fin de l'interdiction du commerce international des cornes de rhinocéros mise en place depuis 36 ans. Sur la première moitié de l'année 2013, 461 rhinocéros ont été tués en Afrique du Sud. Christophe Beaudufe / AFP Selon une déclaration d'Edna Molewa, la ministre de l'Environnement, le pays compte proposer l'introduction "d'un commerce international réglementé" lors de la prochaine réunion de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites), qui se déroulera en 2016 en Afrique du Sud.[/color] Pour elle, "L'Afrique du Sud ne peut pas continuer à être prise en otage par les mafias qui massacrent nos rhinos". Abritant les trois quarts des rhinocéros dans le monde, le pays est la cible de gangs de braconniers qui revendent les cornes très cher en Asie, où elles sont utilisées en médecine traditionnelle. Et la progression du braconnage est spectaculaire:sur cette première moitié d'année 2013, 461 rhinos ont été abattuss, contre 668 pour toute l'année 2012, 448 en 2011, 333 en 2010, 122 en 2009, 83 en 2008 et seulement 13 en 2007. SCIENCES ET AVENIR 3/7/2013 [/color][/font]
  23. Selon l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée, la corrosion chimique était probablement à l'origine d'une fuite dans le nouveau système de filtrage. Des techniciens de la Compagnie d'électricité de Tokyo ont découvert la fuite le mois dernier au niveau d'une soudure dans un réservoir. La citerne contient de l'eau contaminée et fait partie d'un système conçu pour éliminer les substances radioactives. Des travailleurs ont vidé le réservoir et trouvé plus d'une dizaine de bosses. Des responsables de la compagnie ont précisé que chaque bosse faisait entre 2 et 5 millimètres de diamètre. Un produit chimique utilisé pour éliminer les impuretés a probablement réagi avec le réservoir en acier inoxydable, ont-ils ajouté. Les officiels disent envisager d'appliquer une résine anticorrosion à l'acier. NHK 3/7/2013
  24. L'Autorité de régulation du nucléaire du Japon, l'ARN, a approuvé un rapport sur la sécurité des deux seuls réacteurs nucléaires actuellement en marche dans le pays. Les responsables de l'ARN ont fait savoir que les réacteurs numéro 3 et 4 de la centrale nucléaire d'Ohi resteront en opération jusqu'au prochain contrôle de routine en septembre. Lors d'une réunion mercredi, l'ARN a approuvé un rapport stipulant que la centrale d'Ohi, sur le littoral de la mer du Japon, ne posait aucune menace immédiate pour la sécurité. Le rapport se fonde sur les inspections de l'ARN, sur la base des nouvelles directives de sécurité qui entreront en vigueur lundi. Le président de l'ARN, Shunichi Tanaka, a déclaré que les deux réacteurs sont plus sûrs actuellement, grâce aux mesures additionnelles prises par l'exploitant, la Compagnie d'électricité du Kansai. NHK 3/7/2013
  25. A l'approche des congés d'été, que faire de votre Félix, Snoopy ou Némo? Si vous n'avez vraiment pas la possibilité de l'emmener avec vous et que vous ne pouvez pas compter sur l'aide de vos amis (vous n'êtes sûrement pas de ceux qui abandonnent leurs animaux!), FRANCE INFO TV propose quelques solutions pour qu'il soit bichonné pendant que vous vous dorerez la pilule. Le laisser seul à la maison (mais le nourrir quand même) : Comment ça marche ? Des distributeurs de nourriture ou des abreuvoirs automatiques permettent de fournir une quantité régulière de croquettes et d’eau plusieurs fois par jour. Pour qui ? Les poissons. Ils peuvent rester seuls pendant une ou deux semaines. Les oiseaux peuvent se débrouiller quelques jours avec des mangeoires et abreuvoirs bien remplis. Même si des distributeurs pour chats et chiens existent, ils ne pourront vous dépanner que le temps d'un week-end (pour le chat) ou d'une journée (pour le chien). Combien ça coûte ? De 20 à 60 euros pour les poissons ; de 20 à 100 euros pour les chats/chiens. Les + Un faible coût ; la possibilité de les réutiliser. Les - Un distributeur ne prend pas soin de vos animaux. Il ne nettoie pas l'aquarium, le terrarium ou la litière. De même, s'il s’agit d’un distributeur électrique, en cas de panne de courant, vos chouchous pourraient se retrouver sans nourriture. S'entraider entre particuliers : Comment ça marche ? Laissez une annonce chez votre vétérinaire ou sur internet (sur Animal futé, AniHomeSitting ou DogSitting) pour rencontrer un propriétaire d'animaux souhaitant échanger des services de garde. Avant de confier votre animal à quelqu’un, il est souhaitable de le familiariser avec son nouvel entourage, surtout pour les chiens et les chats. Pour qui ? Tous les animaux. Mais ce système est particulièrement adapté à ceux qui ne peuvent pas être laissés seuls. Combien ça coûte ? C'est gratuit, car il s’agit d’un échange de services. Un site comme Animal futé vous fera toutefois payer une adhésion annuelle. Les + Votre animal n’est pas seul, quelqu’un s'occupe de sa nourriture, de ses activités physiques et de son entretien. C'est également l'occasion pour lui de côtoyer d’autres animaux. Et tout ça gratuitement. Les - Il n’y a pas vraiment de points négatifs, sauf si vous tombez sur une personne mal intentionnée. Comme dans toute relation fondée sur la confiance, les mauvaises surprises sont toujours possibles. Vous pouvez vous en protéger avec un contrat de garde d’animaux qui précise les conditions de la garde. Le faire garder à domicile : Comment ça marche ? Deux possibilités : - soit vous passez une annonce sur internet ou près de chez vous, - soit vous vous adressez à un organisme qui met en relation des propriétaires et des gardiens (liste non exhaustive : Animal keeping, Toutounounou, Animaux service, Ani maison, Gardicanin, Ilidor... La "nounou" vient chez vous pour nourrir votre animal, changer sa litière, le sortir, etc. Une autre solution consiste à faire héberger votre petit compagnon chez une famille d'accueil qui joue les maîtres de remplacement. Pour qui ? Pour les animaux qui ont besoin d'une présence humaine. La garde à domicile permet par la même occasion de ne pas laisser votre maison vide en votre absence. Combien ça coûte ? Le tarif par jour de garde à domicile va de 7 euros à une vingtaine d’euros, en fonction de l’animal et du nombre de visites. Il existe également des forfaits : d’une centaine à quelques centaines d’euros, en fonction de la durée du séjour et du type d’animal. Pour un séjour dans une famille d’accueil, comptez entre 5 et 20 euros par jour. Les + Dans le cas d’une garde à domicile chez vous, votre animal est dans son environnement naturel. S'il séjourne dans une famille d’accueil, vous savez que quelqu'un s'occupe de lui et qu'il n'est pas seul. Les - Comme pour l’échange de garde entre particuliers, le système repose sur la confiance. Les agences exigent habituellement que la famille d’accueil fournisse des pièces d’identité et des justificatifs de domicile, de même qu'un extrait de casier judiciaire pour les visiteurs promeneurs de chiens. Toutefois, des litiges ou incidents peuvent survenir : blessures, maladie, décès ou même abandon. Pour couvrir ces problèmes éventuels, il est recommandé de signer un contrat de garde entre particuliers. Le mettre en pension : Comment ça marche ? Votre animal est accueilli dans une pension où il dispose d’un box individuel ou collectif, est nourri et sorti. Le site Royal canin recense toutes les pensions de France : vous pouvez les filtrer par animal (chien ou chat), type de box, promenades individuelles prévues, type d’alimentation, etc. Vérifiez que la pension dispose des assurances indispensables (notamment responsabilité civile) et qu'elle a souscrit un contrat de garde. Pour qui ? Les chiens et chats habitués à être séparés de leur maître. Mais aussi les nouveaux animaux de compagnie (NAC) comme les lapins, rongeurs, volatiles, reptiles, etc. Combien ça coûte ? Entre 3 et 5 euros par jour pour les NAC, 8 et 12 euros pour les chats et 12 et 20 euros pour des chiens. Le prix varie aussi en fonction du jour, de nombre d’animaux et des services proposés par la pension. Les + Ce sont des personnes qualifiées qui soignent vos animaux et le système est encadré par la loi. Les - Votre compagnon ne bénéficie pas d'une garde personnalisée et il peut avoir un sentiment d'abandon et de solitude, car il ne se trouve plus dans son environnement familier. De même, les tarifs peuvent s'avérer trop élevés pour les propriétaires, surtout pour un long séjour. FRANCETV INFO 3/7/2013
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