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WASHINGTON - Des cafards, qui cohabitent avec l'humanité depuis des millénaires, ont développé en quelques années dans leurs gènes une aversion au sucre pour survivre dans la bataille qui les oppose aux humains, montre une recherche publiée jeudi. Les exterminateurs ont commencé dans le milieu des années 1980 à utiliser du glucose, une forme de sucre, pour enrober les appâts empoisonnés et détruire ces insectes envahisseurs, source de maladies. Mais sept ou huit ans après le poison a cessé de faire effet. Les populations de cafards ont commencé à se multiplier rapidement, laissant les scientifiques pantois. Jules Silverman, professeur d'entomologie à l'Université de Caroline du nord (sud-est) et co-auteur de l'étude publiée jeudi dans la revue Science, a découvert leur secret peu après. Il a tout d'abord constaté que les cafards n'étaient pas devenus résistants aux insecticides, mais qu'ils refusaient tout simplement de manger des appâts contenant du glucose. Ce chercheur a également établi que cette aversion avait une cause génétique héréditaire transmise de générations en générations. Jusqu'alors, la bataille des exterminateurs avec ces insectes portait sur leur capacité à développer une résistance aux insecticides. Cette recherche montre en fait que cette course aux armements inclut également une résistance dans le comportement à certains types de nourriture, dans ce cas le sucre, explique Coby Schal, un professeur d'entomologie à l'Université de Caroline du Nord et autre co-auteur de ces travaux. La plupart du temps des mutations génétiques entraînent la perte d'une fonction biologique, or ici c'est l'opposé puisque ces cafards ont acquis une nouvelle fonction, à savoir déclencher des capteurs sensoriels gustatifs de l'amertume en présence de glucose, explique-t-il. Ainsi le système gustatif de ces insectes à été modifié. Les chercheurs ont testé ce changement avec des tests sur la langue et les deux paraglosses, un appendice de la bouche des insectes, qui ont montré des réactions électrophysiologiques surprenantes indiquant que le glucose stimulait les capteurs nerveux de l'amertume. Ceci donne aux cafards un nouveau comportement qui représente une adaptation incroyable aux pressions de l'environnement pour survivre, s'émerveille ce chercheur. Jusqu'alors les cafards adoraient la saveur sucrée. Les cafards viennent de nous devancer dans la course aux armements que nous leur livrons, et ce en sept ou huit ans, ironise-t-il. Il s'agit d'une réponse génétique très rapide face aux très fortes pressions de la sélection provoquées par les insecticides. L'évolution dépend également de la durée de vie des générations, soulignent ces chercheurs. Les bactéries peuvent ainsi évoluer beaucoup plus rapidement pour devenir résistantes aux antibiotiques. Toutefois cette modification dans leur système gustatif a un prix: les cafards allergiques au sucre connaissent une croissance plus lente que la normale, tout au moins en laboratoire. Nous voulons savoir comment ce trait persiste dans la nature où la disponibilité de nourriture est probablement limitée, indique le professeur Silverman. Les cafards doivent s'adapter à un environnement où l'accès à des sources d'alimentation est variable et incertain. L'aversion au glucose constitue une restriction alimentaire de plus pour pouvoir bien se nourrir, explique-t-il. ROMANDIE 24/5/2013
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Les forêts du Grand Mekong en recul et plus fragmentées
BelleMuezza a posté un sujet dans ARBRES et FORETS du monde
Selon un rapport du WWF, dans les 20 prochaines années, la sous région du Grand-Mékong, qui comprend le Myanmar, la Thaïlande, le Cambodge, le Laos, le Vietnam et les régions du Yunnan et du Guangxi en Chine, risque de perdre plus d'un tiers de son couvert forestier. Il conviendrait donc que les gouvernements des pays et régions respectifs, renforcent les mesures de protection et de restauration des forêts. Sans oublier de leur attribuer "une valeur" et d'adopter un rythme d'exploitation soutenable. Le rapport du WWF est intitulé : "Ecosystems in the Greater Mekong: past trends, current status, possible futures". L'analyse du WWF révèle que le Grand Mékong a conservé environ 98 millions d’hectares de forêt naturelle représentant un peu plus de la moitié de son territoire, mais il faut s’attendre à une diminution rapide de ce chiffre dans les prochaines années si les taux de déforestation actuels se maintiennent. Entre 1973 et 2009, la GSM(pour sous-région du Grand Mékong), à l’exception de la Chine, a perdu presque un tiers de son couvert forestier : 22% au Cambodge, 24% au Laos et au Myanmar, et 43% en Thaïlande et au Vietnam. Image : WWF (extraite du rapport) Par ailleurs, les forêts sont devenues bien plus fragmentées : les grandes zones de forêt vierge (les zones principales) qui représentaient 70% de l’ensemble des zones forestières en 1973, ne représentaient plus que 20% en 2009. Si cette tendance devait se poursuivre, WWF prévoit que d’ici 2030, ces zones seront encore plus fragmentées qu'elles ne le sont, avec seulement 14% des forêts restantes constituant des zones principales au sein desquelles une faune et une flore viables nécessiteraient un habitat forestier contigu pour se maintenir. La couverture forestière en 1973 : La couverture forestière en 2009 : Ce qu'il pourrait en rester en 2030 dans le pire des scénarios : Images : WWF (tirées du rapport) Les projections futures concernant les forêts de la GSM (à l’exception de la Chine) pour la période 2009 à 2030 envisagent deux scénarios contradictoires : l’un basé sur une croissance non durable qui prévoit la progression des taux de déforestation et un autre basé sur un développement économique soutenable qui assure notamment une réduction de 50% du taux annuel de déforestation par rapport au scénario précédent. Le rapport souligne la menace importante que représente le développement du barrage de Xayaburi pour la santé et la productivité du fleuve Mékong et de son delta ainsi que pour les 60 millions de personnes qui en dépendent. Le rapport fait également état de la diminution considérable de l’habitat de plusieurs espèces importantes et emblématiques de la région dont le tigre, l’éléphant, le dauphin de d’Irrawaddy et l’endémique Saola. La survie de ces espèces dépend de la mise en place et de l’efficacité des projets de conservation. Ce rapport ne dresse pas seulement un tableau noir de la région et de toutes les atteintes environnementales. Il met également en lumière la richesse des ressources naturelles de la GSM et la valeur des services rendus par ses écosystèmes (eau, nourriture, etc.). Ces immenses richesses naturelles sont l’opportunité de mettre en place un véritable développement durable de la région. La GSM se trouve face à un choix majeur : soit poursuivre un développement non durable et voir ainsi nombre de ses ressources naturelles uniques disparaitre à jamais, soit passer à d’autres stratégies et choisir d’entrer dans l’avenir par une voie plus durable, à la portée de tous selon le WWF. Pour lire le rapport fort édifiant : cliquez ICI (en anglais) Le Mékong et le changement climatique (en anglais) Pour visionner des photos : c'est ICI WWF 30/04/2013 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
PARIS - Voici les principaux points et hypothèses des quatre grands scénarios pour l'avenir énergétique de la France d'ici 2050, dévoilés jeudi lors d'une réunion du conseil national du débat organisé par le gouvernement. Sur le papier, tous doivent permettre d'atteindre les objectifs de réduction de 20% des émissions de C02 en 2020 et de 50% d'ici 2050, même si les scénarios sobriété et efficacité vont plus vite. De l'aveu même de leurs concepteurs, ils restent à préciser. Scénario décarboné, le plus nucléaire: Dans ce scénario, la part du nucléaire est considérablement augmentée, jetant aux orties la proposition de François Hollande de ramener de 75 à 50% la part du nucléaire dans l'électricité. Les tendances récentes se poursuivent et la croissance annuelle reste significative (+1,7% en moyenne): l'étalement urbain se poursuit, de même que la hausse du transport de passagers et de marchandises. La consommation d'électricité est doublée d'ici 2050 --les voitures électriques et hydrides représentent 40% du parc, le chauffage par pompes à chaleur est massif-- et la consommation finale d'énergie n'est que légèrement réduite. La part du nucléaire dans toute l'énergie (et pas seulement l'électricité) s'envole à psrès de 65%, contre 42% actuellement. Autre point: important recours aux biocarburant. Coût d'investissement estimé: 49 à 57 milliards d'euros par an (contre 37 milliards en 2012) Scénario sobriété, le plus vert: Il s'agit de faire coup double: sortir du nucléaire mais aussi des énergies fossiles (plus de 90% de l'énergie en France à eux deux). Dans le même temps, la consommation énergétique est divisée par deux. Le rôle de la biomasse (bois, etc.) est multiplié par dix, à 46% du bouquet énergétique français. Les autres énergies renouvelables passent de 3% à 43%. Quelque 750.000 logements sont rénovés chaque année, cinq fois plus qu'actuellement. Le vert est de mise dans nombre d'autres domaines: agriculture biologique, recyclage de masse, arrêt progressif de l'étalement urbain, coup de frein à la consommation de masse... Les véhicules sont drastiquement allégés et les vitesses réduites. Coût d'investissement estimé: 62 à 69 milliards d'euros annuels. Scénario diversité, le plus varié: La réduction de la consommation d'énergie d'ici 40 ans est modérée (-17%), pour tenir compte des 75 millions de Français de 2050 et d'une croissance économique de 1,7% par an. Le prix de l'énergie est alourdi par une fiscalité énergie-climat (taxe carbone, etc.) La part du nucléaire n'est que très légèrement réduite, avec un renouvellement partiel du parc, le relais étant essentiellement pris par les renouvelables hors biomasse, qui passent de 3 à 30%. Pétrole et gaz gardent environ 20% du mix énergétique, plus que dans les autres scénarios, avec notamment une généralisation de la voiture à deux litres aux 100 ou roulant au gaz, plus propre. Coût d'investissement estimé: 48 à 51 milliards d'euros par an. Scénario efficacité, le plus local: La consommation d'énergie est divisée par deux. Un coup de frein est mis sur le transport de personnes et de marchandises grâce à de meilleures politiques urbaines et une réduction des surfaces tertiaires par employé. La part du nucléaire dans l'énergie totale est quasiment divisée par deux, à 24,8%, grâce à une priorité donnée à l'efficacité électrique; les renouvelables dépassent les 50% de la consommation, avec l'accent mis sur la biomasse et la récupération locale de chaleur urbaine et industrielle. Le gaz garde un rôle assez significatif. Coût d'investissement estimé: 56 à 63 milliards d'euros annuels. ROMANDIE 23/5/2013 -
Des faucons pèlerins pour chasser les pigeons en ville dans la Somme
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
PARIS - Des faucons pèlerins, qui se nourrissent principalement d'oiseaux, vont bientôt être introduits dans la ville d'Albert dans la Somme pour limiter la prolifération des pigeons bizet qui représentent un problème de santé publique. Notre ville est confrontée à une prolifération du pigeon bizet et les méthodes classiques comme les pièges au filet ne suffisent pas à réduire leur population. D'où l'idée d'introduire des prédateurs, comme le faucon pèlerin, explique à l'AFP Frédéric Pelletier, directeur général des services de la ville d'Albert. Selon lui, la ville dépense 20.000 euros chaque année pour nettoyer les excréments des bêtes sur la basilique Notre-Dame de Brebières. Le fauconnier de Provins, Philippe Hertel, élève les rapaces, une femelle et deux mâles, nés le 27 avril, qui logeront dans un nichoir artificiel, déjà installé en haut de la basilique. Comme ils doivent retourner à la vie sauvage, je les élève sans imprégnation avec l'homme, dit-il. Je me cache derrière un écran en carton et utilise un faucon naturalisé symbolisant leur mère pendant que je les nourris avec l'autre main pour qu'ils ne visualisent pas l'homme, raconte-t-il. Comme on introduit une espèce protégée en centre ville, on est soumis à une réglementation prévue par le code de l'environnement, commente M. Pelletier qui attend l'arrêté préfectoral fin mai pour accueillir au plus vite les oiseaux dans sa ville. Selon les professionnels animaliers, un faucon pèlerin mange en moyenne un pigeon par jour et sa seule présence en éloigne un grand nombre. ROMANDIE 23/5/2013 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
TOULOUSE - L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) surveille avec une vigilance accrue la centrale de Civaux (Vienne) où les règles de sécurité sont observées avec une souplesse incompatible avec les exigences de l'activité, a-t-elle dit jeudi. Cette souplesse n'a pas eu de conséquence sur la sécurité du public et se traduit par une mauvaise application des procédures ou une tolérance trop grande pour les écarts constatés avec les normes en vigueur, a dit à la presse Anne-Cécile Rigail, chef de l'ASN pour Midi-Pyrénées, Aquitaine et Poitou-Charentes. Mais depuis des années, l'ASN, autorité administrative indépendante dont l'une des missions est de contrôler les centrales, a dit à EDF que le niveau de culture et de rigueur des personnels nous paraissait insuffisant, a-t-elle indiqué en présentant le bilan du travail de l'ASN dans le Sud-Ouest en 2012. Le fait est qu'à Civaux, il y a culturellement, parfois, une certaine souplesse avec l'application des règles qui n'est pas acceptable pour un exploitant nucléaire, a-t-elle dit. Elle a cité en exemple une fuite de tritium décelée en janvier 2012. L'impact sur l'environnement a été minime, mais l'incident illustrait une remontée d'alerte insuffisamment rapide, un traitement inadéquat de la maintenance des installations comme le bac de béton censé contenir une telle fuite, a-t-elle dit. L'ASN a pris la décision relativement rare de sommer EDF de mettre ses installations en conformité; elle a aussi informé la justice. A la différence de la centrale du Blayais (Gironde), les 38 incidents déclarés en 2012 à Civaux ont tous été classés au niveau 0 de l'échelle internationale Ines de gravité. Le niveau 0 correspond à un simple écart, le niveau 1 à une anomalie, le dernier niveau (7) à une catastrophe comme Fukushima ou Tchernobyl. Le Blayais a connu 6 incidents de niveau 1 et 42 de niveau 0. Mais l'ASN entend veiller à ce que les incidents de Civaux n'aient pas d'autres conséquences, a dit Mme Rigail. Davantage que sur le matériel, plus récent que d'autres centrales, l'ASN dirige son effort sur les hommes et la manière dont ils appliquent les règles ou dont ils s'organisent, a-t-elle dit. La centrale de Civaux, au sud-est de Poitiers, se compose de deux réacteurs à eau pressurisée de 1.450 mégawatts chacun, mis en service en 1997 et 1999. Comme ailleurs en France, l'ASN devra remettre son avis au gouvernement sur la poursuite d'activité pendant dix ans de Civaux, et des réacteurs 1 du Blayais et de Golfech (Tarn-et-Garonne). Ces avis, consultatifs mais publics, devraient être rendus fin 2013, début 2014, a dit Mme Rigaud. ROMANDIE 23/5/2013 -
PARIS - Le Conseil Constitutionnel a validé jeudi la loi fixant en particulier les modalités d'application de l'écotaxe poids-lourds après avoir écarté les différents griefs soulevés par des députés UMP dans un recours le mois dernier, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué. Dans son recours, l'UMP ne critiquait pas l'écotaxe, ni la répercussion de son coût par les transporteurs sur les clients, deux principes fixés par le Grenelle de l'environnement, mais le fait que cette répercussion prenait la forme d'une majoration forfaitaire de plein droit (en lieu et place d'une répercussion au réel ou forfaitaire en fonction des situations). En d'autres termes la majoration du prix de transport s'effectuera même si le transporteur n'a pas emprunté le réseau taxé, et, donc, même si il n'a pas payé l'écotaxe, dénonçait alors l'UMP. Ce recours avait été vivement critiqué par les représentants des transporteurs routiers, notamment la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) qui l'avait qualifié d'incohérent et peu responsable. Le Conseil, rappelant que les députés dénonçaient une atteinte au principe d'égalité et à la liberté d'entreprendre, a écarté les griefs soulevés, a indiqué le communiqué. La majoration forfaitaire du prix de la prestation de transport routier de marchandises apporte à la liberté de fixation des prix de cette activité une atteinte qui ne revêt pas un caractère disproportionné au regard de l'objectif de politique économique poursuivi par le législateur à l'égard du secteur du transport routier de marchandises, ont estimé les Sages, repoussant ainsi le grief d'atteinte à la liberté d'entreprendre. Ils ont décidé que le paragraphe I de l'article 16 incriminé était conforme à la Constitution. Le Parlement a définitivement adopté le 26 avril le projet de loi portant diverses dispositions en matière d'infrastructures et de services de transports, qui a notamment fixé les modalités d'application de l'écotaxe poids-lourds. L'écotaxe doit entrer en vigueur le 1er octobre. Elle doit s'appliquer à tous les véhicules de transport de plus de 3,5 tonnes, circulant sur le réseau national non payant, selon des barèmes kilométriques. Elle est due par le client du transporteur. ROMANDIE 23/5/2013
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Prévention des catastrophes, prévisions
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les forces de la Nature (séismes, tempêtes...)
Genève (awp/ats) - La conférence mondiale sur la réduction des risques de catastrophes a pris fin jeudi à Genève. Une participation record de plus de 3500 délégués de 173 pays a prouvé une mobilisation croissante dans tous les secteurs de la société, a résumé la présidence suisse de la conférence. Tirant les conclusions de la 4e session de la plate-forme mondiale pour la réduction des risques de catastrophes, organisée par l'ONU, le chef de la Direction pour le développement et la coopération (DDC) Martin Dahinden, président de la conférence, s'est félicité de la diversité des participants venus à Genève: tant du secteur privé que des gouvernements, du monde scientifique que de la société civile, des organisations internationales que des ONG. "Cette session a été la plus diverse jusqu'ici; c'est un signe que la sensibilisation a commencé à fonctionner, les gens veulent faire partie du processus et le soutiennent", a affirmé M. Dahinden dans le document final de la présidence. Il a fait état d'un "engagement politique croissant", en particulier pour préparer l'agenda post-2015 et inclure la réduction des risques de catastrophes dans les objectifs de développement. de l'ONU. Les participants ont constaté que les pertes économiques augmentent, avec un coût évalué à 2500 milliards de dollars depuis le début du siècle, en raison d'événements climatiques plus fréquents et plus violents ainsi que de la vulnérabilité des sociétés modernes et de l'urbanisation rapide. Il est prévu que les pertes vont doubler d'ici 2030, selon le résumé de la présidence suisse. Les ateliers ont mis en particulier en évidence les conséquences de plus en plus graves des sécheresses, notamment dans les pays africains. La sécurité alimentaire n'y est plus assurée pour des groupes vulnérables, avec le risque de nouveaux conflits pour l'eau et les terres. Le secteur privé a reconnu "le rôle crucial qu'il doit jouer dans la prévention", selon le document. Les entreprises ont convenu de s'impliquer de plus en plus dans la planification de leurs investissements pour limiter leur exposition. Le Japon a offert d'accueillir la prochaine session de la plate-forme mondiale en 2015. ROMANDIE 23/5/2013 -
PARIS - La RATP a annoncé jeudi avoir débuté la généralisation de l'équipement en lampes à diode électroluminescente, dites à Led, de tout son réseau métro et RER, ce qui devrait d'ici à 2017 faire baisser de 50% sa consommation d'énergie pour l'éclairage. Cette décision s'inscrit dans notre réflexion sur la réduction de notre consommation d'énergie, initiée en 2007, qui s'est traduite par une expérience pilote à la station Censier-Daubenton, puis par l'équipement en lampes à Led du siège de la RATP et d'ateliers de maintenance, a déclaré François Saglier, porte-parole de la régie. Au delà des gains énergétiques, les lampes à Led dure environ cinq ans contre deux pour les modèles classiques, ce qui va réduire les coûts de maintenance, a-t-il également souligné. Pour les usagers, le changement n'est pas visible car la qualité de l'éclairage est similaire et les luminaires n'ont pas été remplacés, les partenaires industriels (Philips/Step et Soitec) ayant adapté leurs lampes aux équipements existants. Une centaine de gares RER et de stations de métro vont être équipées chaque année jusqu'en 2017. Avec 369 gares et stations équipées à terme, dont 300 km de couloirs et de quais, ce sera le 1er métro au monde à être entièrement équipé en Led, a relevé Stéphane Berlioz-Latour, directeur marketing France de Philips Lighting. L'équipement en lampes à Led du réseau francilien de transport représente un marché de 11 millions d'euros. A terme, le coût global (achat, consommation, maintenance) de l'éclairage sera divisé par trois, indique la régie. Les lampes classiques qui vont être remplacées seront toujours confiées à l'éco-organisme Récylum en vue d'un recyclage. Les lampes sont l'équipement électrique qui se recycle le mieux, 90% du produit (verre, métaux, plastiques, terres rares) pouvant être réutilisé, a indiqué Hervé Grimaud, directeur de Recylum. Le recyclage des sources lumineuses classiques de la RATP devrait ainsi permettre de récupérer, en quatre ans, 31 tonnes de verre, 1,8 tonne de métaux et 100 kg de terres rares. Jusqu'au 14 juillet, une exposition sur le projet et l'histoire de l'éclairage du réseau RATP est visible à la station Franklin-Roosevelt (lignes 1 et 9). ROMANDIE 23/5/2013
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Voyager à travers l'Europe avec des animaux de compagnie va devenir plus facile. Le Parlement européen a voté jeudi un texte qui va simplifier les règles qui étaient en vigueur jusqu'à présent. La nouvelle législation, adoptée par 592 voix contre sept et quatre abstentions, prévoit des règles plus claires pour les passeports des animaux de compagnie et la vaccination antirabique. Les jeunes animaux âgés de 12 à 16 semaines ayant été vaccinés, mais pas encore immunisés, seront autorisés à voyager. Les propriétaires pourront également voyager avec plus de cinq animaux, ce qui était interdit jusqu'ici pour empêcher les abus à des fins commerciales. Désormais, une dérogation sera possible si les propriétaires prouvent leur participation à une compétition, un salon, un événement sportif ou festif (par exemple avec un attelage de chiens de traîneau). "Il y a 64 millions de chats et 66 millions de chiens dans l'UE. Un foyer sur quatre a un animal de compagnie. A l'avenir, les propriétaires et leurs animaux pourront voyager avec beaucoup moins de tracasseries administratives", a affirmé l'eurodéputé conservateur allemand, Horst Schnellhardt, qui défendait le texte. "La tristesse des mesures de quarantaine pour les animaux et leurs propriétaires sont terminées, et les cas de rage sont sous contrôle. Ce sont des opportunités créées par l'UE et de la valeur ajoutée aux expériences des gens et de leurs animaux qu'aucun pays ne pouvait réaliser seul", s'est de son côté félicité l'eurodéputé libéral britannique Chris Davies. ROMANDIE 23/5/2013
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JOHANNESBURG - Le roi des Zoulous Goodwill Zwelithini s'est insurgé mercredi contre le braconnage des rhinocéros qui a pris des proportions inquiétantes ces dernières années en Afrique du Sud, appelant les autorités à sensibiliser les populations rurales pour protéger les animaux. Qui sont ces gens qui font une chose aussi horrible?, s'est révolté le chef traditionnel de la plus importante communauté sud-africaine, au cours d'un séminaire à l'Université du Zoulouland (est). Cela me fait souffrir chaque fois que je lis qu'un rhino a encore été tué, a-t-il poursuivi, selon l'agence Sapa. Nous vous prions de mettre fin à cette ineptie, a imploré le monarque, relevant que certains habitants des très pauvres campagnes sud-africaines étaient forcément complices. Historiquement, la chasse était contrôlée par le roi chez les Zoulous, et elle ne servait qu'à nourrir les populations, a-t-il rappelé. Les braconniers doivent être considérés comme des ennemis de l'Afrique, a estimé le roi Goodwill Zwelithini, qui reste une autorité morale pour les quelque 12 millions de Zoulous vivant en Afrique du Sud. En dépit du renforcement des mesures de sécurité, le rythme du massacre des rhinocéros ne cesse de s'accélérer et le ministère de l'Environnement, a fait état dans son dernier point le 15 mai, de 313 animaux abattus depuis le début de l'année. (soit plus de 2 animaux par jour...) Parmi eux, 20 rhinocéros ont été tués au KwaZulu-Natal, la province d'origine des Zoulous. Mais le directeur général des parcs naturels de la province a relevé que dix autres ont été braconnés au cours de la semaine dernière, selon Sapa. Les statistiques officielles montrent que 668 rhinocéros ont été tués par des braconniers en Afrique du Sud en 2012, contre 448 en 2011, 333 en 2010, 122 en 2009, 83 en 2008 et seulement 13 en 2007. La progression du braconnage s'explique par la vente à prix d'or des cornes en Asie, en particulier au Vietnam, où elles sont recherchées dans la médecine traditionnelle. La corne des rhinocéros est pourtant exclusivement composée de kératine, la même matière que les ongles humains... ----->Si la kératine avait un quelconque effet sur la santé, cela se saurait depuis le temps et il suffirait de soit se manger les ongles (ce que certains anxieux font déjà) soit traiter les coupures des ongles.... La population de rhinocéros d'Afrique du Sud commencera à décliner vers 2016 si le rythme actuel du braconnage se poursuit, a récemment prévenu la ministre de l'Environnement Edna Molewa, en marge d'une réunion de la Convention sur le commerce international des espèces protégées (CITES) à Bangkok. ----->Pourquoi ? Parce que davantage de rhinocéros sont tués qu'il n'en naît... Ce qui empêche le renouvellement des populations... Et fait aussi perdre de un important capital génétique... La population de rhinocéros blancs, la plus nombreuse des sous-espèces locales en Afrique du Sud, est estimée par les autorités à un peu plus de 18.000 animaux. ----->Il n'y a pas si longtemps, elle était estimée à 20.000 !!! ROMANDIE 22/5/2013
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FRANCE : tout sur la transition énergétique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
PARIS - Un débat sur la transition énergétique de la France est engagé par le gouvernement depuis six mois mais qu'y comprennent les Français et quelle place veulent-ils y jouer? Samedi, une consultation sans précédent offrira une première photographie des attentes et craintes des citoyens. De la Réunion à l'Alsace en passant par le Nord-pas-de-Calais, un panel de 1.000 à 1.500 personnes réparties dans 11 régions et trois départements d'Outre-Mer sont invitées à donner leur avis sur le nouveau modèle énergétique de la France, moins dépendant des énergies fossiles toxiques pour le climat et du nucléaire. C'est un exercice sans précédent de démocratie participative, a déclaré à la presse la ministre de l'Ecologie et de l'énergie, Delphine Batho. Le but de cette journée est de recueillir la parole et la vision des enjeux énergétiques des citoyens, et d'avoir une perception claire de leurs attentes et de leurs priorités, a-t-elle expliqué. Ce débat mobilise experts de tous poils, élus, syndicalistes, associations, entreprises... qui, dans divers groupes de travail, réfléchissent à l'avenir énergétique de la France et s'affrontent sur des sujets aussi controversés que l'avenir du nucléaire ou l'exploitation des gaz de schiste. Le fruit de leurs travaux, ainsi que des centaines de débats organisés un peu partout en province, doit donner lieu cet été à une série de recommandations qui serviront de base à une loi de programmation qui ne sera pas votée avant 2014. Mobiliser les experts, c'est normal et nécessaire, a souligné la ministre, mais c'est très important de faire, en même temps, un débat vivant dans la société. La méthode qui présidera à la journée citoyenne a été développée par le Danish board of technology pour connaître l'avis des citoyens ordinaires sur de grandes questions de société. Les bénévoles ont été choisis pour leurs expériences énergétiques différentes: ceux qui ont connu les chocs pétroliers et les économies d'énergie, ceux qui ont abandonné leur voiture pour un transport collectif et ceux qui n'ont pas ce choix, les amateurs de grandes surfaces et les convertis à la consommation locale.... Ils ont reçu récemment des livrets d'information qui posent la raison d'être du débat: - réduire une facture énergétique de 67,8 milliards d'euros en 2012 qui a été multipliée par six en 40 ans, - anticiper la raréfaction des ressources fossiles - et protéger le climat, ainsi que les enjeux et les transformations plus ou moins profondes de la société qu'ils impliquent. Des vidéos leur seront diffusées le jour J. Suivront des échanges puis un questionnaire sur toute une série de sujets. Dès samedi soir, les premiers enseignements seront disponibles sur le site du débat www.transition-energetique.gouv.fr. La transition énergétique est un processus collectif qui implique des changements pour chacun. La question est ici de savoir sous quelle forme chacun de nous entend contribuer, rappelle l'une des brochures. Et d'interroger la disponibilité de chacun à payer éventuellement une taxe carbone, rénover son logement, modifier ses déplacements, choisir des équipements moins énergivores.... Cette journée va nous permettre de voir ce que les citoyens sont prêts à accepter, et ce qu'ils sont moins prêts à accepter, résume Bruno Rebelle, membre du comité de pilotage du débat. Des avis attendus mais qui ne devraient pas bouleverser la donne. Ce n'est pas parce que les citoyens nous disent "ça, on n'en veut pas" qu'on ne va pas les mettre dans les recommandations, souligne M. Rebelle. Mais il faudra être d'autant plus vigilant sur l'explication qui viendra avec les mesures que nous proposerons. ----->M. Rebelle voudrait tuer l'action dans l'oeuf qu'il n'aurait pu mieux faire : en disant "ce n'est pas parce que les gens sont opposés à un chose, qu'on ne les mettra pas dans les recommandations" ! Soit on prend correctement en compte les avis formulés par la population "recrutée", soit on ne la consulte pas si c'est juste histoire de dire : tout le monde a donné son avis, à travers le panel "représentatif" de la population... Cette petite phrase anodine en apparence peut laisser penser que les dés sont jetés !!! ROMANDIE 22/5/2013 -
Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
MOSCOU - La Russie va évacuer d'urgence l'une de ses stations polaires installée sur une banquise au Pôle Nord, en raison de la fonte anormale des glaces, a annoncé jeudi le ministère russe des Ressources naturelles et de l'Ecologie dans un communiqué. Étendue de la banquise (en blanc) mesurée le 26 août 2012. La ligne jaune délimite la surface qu'elle occupait en moyenne à la même époque entre 1979 et 2010. Nasa Goddard Photo and Video, Flickr, cc by 2.0 Le ministre des Ressources naturelles et de l'Ecologie, Sergueï Donskoï, a ordonné d'élaborer en trois jours un plan d'évacuation de la station polaire scientifique Severny Polious 40 où se trouvent actuellement 16 personnes, indique le communiqué. Cette décision s'explique par un développement anormal de processus naturels dans le bassin Arctique qui a abouti à la destruction des champs de glaces autour de la station, selon la même source. La glace se crevasse. Des fissures sont apparues sur la banquise, a précisé à l'AFP un porte-parole du ministère. La superficie de la banquise en été diminue constamment depuis 30 ans. Une tendance similaire est observée pour son épaisseur, ce qui fragilise encore plus les étendues de glace. Sur cette photographie, le contraste est saisissant entre les morceaux de banquise épais (en blanc) et ceux très minces, voire transparents (en gris). Nasa, Flickr, cc by 2.0 Voilà plusieurs années que les records se succèdent en Arctique, mais ils sont généralement annoncés en septembre, vers la fin de l’été, lorsque la banquise a atteint sa plus petite superficie. Aucun chiffre n’a été publié sur l’état actuel de cette étendue de glace depuis le record historique de fonte battu en septembre 2012, mais certains indices pourraient déjà annoncer la couleur pour 2013. Les Russes ont entamé une véritable conquête de l’Arctique dès 1937. Depuis, ils y installent des stations scientifiques dérivantes dans le but d’étudier l’océan Arctique et d’observer divers paramètres météorologiques. La 40e a été inaugurée en octobre 2012, mais elle pourrait bien disparaître plus rapidement que prévu. Des fissures se sont dessinées sur la banquise supportant Severny Polious 40 (SP-40), ce qui pourrait mener à une rupture du champ de glace à terme. Un tel événement mettrait bien évidemment fin aux activités scientifiques du site, mais pourrait en plus se révéler mortel pour les 16 membres du personnel œuvrant sur place. Face à cette situation critique, le ministère russe des Ressources naturelles et de l’Écologie a ordonné la création d’un plan d’évacuation de cette station polaire, selon un communiqué publié le 23 mai et repris par Ria Novosti. La destruction des glaces menace non seulement la poursuite des activités de la station et la vie de son personnel, mais aussi l'environnement dans la zone de sa dérive, située non loin de la zone économique du Canada, souligne le communiqué. En plus de l’évacuation, la Russie envisage également d’envoyer un brise-glace nucléaire sur place, le [i]Yamal, pour démanteler puis déplacer la station, par exemple jusqu’à Severnaïa Zemlia, un archipel aussi appelé Terre du Nord. Le navire, qui partira de Mourmansk, devrait arriver sur zone le 10 juin[/i]. Les autorités russes ont de bonnes raisons pour intervenir aussi rapidement, puisqu’elles ont déjà perdu la station polaire Severny Polious 32 (SP-32) en 2004 dans des conditions similaires. Elle a sombré après une rupture de la banquise qui la supportait, heureusement sans faire de blessé ou de victime. SP-37 et SP-39, pour leur part, ont été récupérées par un brise-glace respectivement en 2010 et 2012. ROMANDIE 23/5/2013 - FUTURA SCIENCES 25/5/2013 -
MAPUTO - Les groupes miniers Vale et Rio Tinto, en ouvrant leurs mines de charbon dans le nord du mozambique, ont déplacé depuis 2009 des milliers de personnes qui se sont retrouvées sans abri et sans revenus, a accusé jeudi Human Rights Watch (HRW). Une bonne partie des 1.429 ménages réinstallés pour faire place aux opérations d'extraction de charbon de Vale et Rio Tinto (...) ont eu d'importants problèmes pour accéder à la nourriture, à l'eau et au travail, a affirmé l'ONG de défense des droits de l'homme. La terre où ils ont été réinstallés est aride. De nombreux agriculteurs n'ont pas été en mesure de faire pousser leurs cultures le long de la rivière comme ils le faisaient, a relevé la chercheuse de Human Rights Watch, Nisha Varia. Certains ont dû déménager à 40 km des marchés où ils vendaient leur produits, et dépendent désormais de l'aide alimentaire, selon l'ONG. Plus de la moitié de la surface de la province de Tete (nord) doit être consacrée à l'exploitation minière, ce qui limite la quantité de terres arables où l'on peut réinstaller les populations, selon HRW, qui s'inquiète de voir bientôt la situation se répéter dans d'autres parties du pays. Les groupes brésilien Vale et anglo-australien Rio Tinto sont deux des principaux exploitants de charbon au Mozambique, dont le sous-sol pourrait détenir les plus importantes réserves encore inexploitées dans le monde. Si les corridors de transport jusqu'à l'océan Indien sont améliorés, les exportations de charbon du Mozambique pourraient atteindre 100 millions de tonnes au cours de la prochaine décennie, en grande partie pour alimenter le développement industriel de l'Inde et de la Chine. Des paysans concernés bloquent régulièrement les routes et voies ferrées de la région pour protester. Des tensions qui selon Mme Varia montrent la rapidité avec laquelle le gouvernement a distribué des licences d'exploitation, limitant la disponibilité des terres. Human Rights Watch a appelé les autorités mozambicaines à dépoussiérer leurs lois pour les mettre aux normes internationales et à assurer un suivi de la situation. L'ONG demande aussi aux pays d'origine des groupes miniers de surveiller leurs activités. - Vale a expliqué dans un communiqué, qu'il avait déplacé des populations en respectant les droits de l'homme et les normes internationales. - Reconnaissant que 83 familles n'ont pas encore reçu les terres qui leur avaient été promises, le groupe brésilien a assuré qu'il avait réparé maisons, pompes et systèmes d'irrigation pour les paysans concernés. Rio Tinto n'avait pas répondu jeudi à la mi-journée aux demandes de réaction de l'AFP. ROMANDIE 23/5/2013
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LE GUILVINEC (France) - Une quarantaine de bateaux de pêche ont empêché mercredi au large de Loctudy (Finistère), dans une zone de langoustines, le rejet de boues provenant du dragage de ce port, dénonçant le déversement en mer d'une vraie poubelle, a-t-on appris auprès des pêcheurs et de l'association Robin des Bois. Les navires ont ensuite remonté dans leurs chaluts plus d'une tonne de ces boues qu'ils ont déversées sur les quais du port voisin du Guilvinec, a constaté une correspondante de l'AFP. Les boues déversées en mer sont constituées de vase, mais aussi de macro-déchets, de bouteilles, de frigos, a indiqué à l'AFP Dominique Faou, membre de l'Association de protection des pêcheurs professionnels du littoral, qui regroupe une cinquantaine de navires opposés à ces rejets en mer. C'est une vraie poubelle que le Conseil général (du Finistère, ndlr) et la commune de Loctudy jettent dans nos zones à langoustines par 90 mètres de fond, a-t-il regretté. Cette vase a la même densité que de la roche, a déploré un autre pêcheur, Johan Gueguen, également interrogé par l'AFP. Au bout d'un mois de clapage, la zone est massacrée, a-t-il assuré. On réclame l'arrêt des clapages partout en France, c'est inadmissible en 2013 de faire ce genre de choses, a-t-il poursuivi. Robin des Bois exprime, dans un communiqué, sa solidarité avec les pêcheurs, soulignant que la zone où sont rejetées les boues, au sud du Guilvinec, est riche en biodiversité et en ressources halieutiques à vocation commerciale. Ce blocage est de la légitime défense non violente face au rejet en mer des boues de dragage du port de Loctudy, indique l'association écologiste. Débutées fin mars 2012, les opérations de dragage du port de Loctudy doivent s'achever en 2014. Elles ont cependant été arrêtées pendant plusieurs semaines en raison d'un recours déposé auprès du tribunal administratif de Rennes par le Comité régional des pêches. Elle ont repris samedi dernier après le rejet du recours. ROMANDIE 22/5/2013
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PARIS - Une large majorité de Français (77%) estiment que les pouvoirs publics n'en font pas assez pour sauvegarder la biodiversité, c'est-à-dire pour protéger les espèces et les espaces naturels, selon une enquête du Credoc, conduite début 2013 et rendue publique mercredi. Les sondés sont 22% à penser que les autorités font ce qu'elles doivent et 1% à dire qu'elles en font trop. L'enquête du Credoc (centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) montre aussi que les citoyens jugent que les associations de protection de l'environnement sont les mieux placées pour agir dans ce domaine (35%), devant les individus (20%), les régions et départements (18%), l'État (17%) et les entreprises (1%). Les Français sont plus nombreux qu'en 2010 à penser que les atteintes à la biodiversité ont déjà un impact sur leur quotidien (35% en 2013 contre 28% en 2010). Ils sont également 23% à prévoir un impact prochainement. Interrogés sur les actions prioritaires à mettre en place pour protéger la biodiversité, les citoyens placent d'abord la sensibilisation de la population (26%), devant le développement des espaces protégés (18%), le respect de la biodiversité dans les politiques publiques (transports, urbanisme, etc.) qui recueille 15% et la préservation des animaux et des plantes (16%). Le Credoc, qui a inscrit cette enquête dans un travail plus large sur les conditions de vie et les aspirations des Français, relève que dans le contexte actuel (taux de chômage, déficits publics, croissance atone), les questions environnementales sont reléguées au second plan. Ainsi, la dégradation de l'environnement n'arrive qu'en 6e rang des préoccupations des Français, loin derrière le chômage (+ 10 points en deux ans), les maladies graves, la pauvreté en France ou dans le monde. Pourtant note le centre de recherche, 47% des personnes interrogées se disent hautement sensibles à l'environnement (47%). Elles sont même 93% à être assez sensibles. L'enquête a été réalisée auprès d'un échantillon de 2009 personnes âgées de 18 ans et plus et sélectionnées selon la méthode des quotas pour représenter la population française. ROMANDIE 22/5/2013
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FRANCE : tout sur la transition énergétique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
PARIS - Un groupe de travail crucial du débat sur la transition énergétique a présenté jeudi quatre scénarios pour le futur bouquet énergétique de la France, tous censés permettre d'atteindre les engagements pris par Paris pour le climat. Ces quatre trajectoires différentes vont d'un scénario (baptisé sobriété) de sortie du nucléaire, avec une forte baisse de 50% de la demande d'énergie d'ici 2050, à un autre opposé (baptisé décarboné), donnant la priorité à l'atome pour combattre les émissions de CO2 avec une réduction moindre (20%) de la consommation. Deux autres scénarios, moins radicaux, sont également avancés; l'un, nommé efficacité, qui retient une baisse de 50% de la demande globale, mais un rôle accru de l'électricité. Et un autre (diversité) basé sur une baisse de 20% de la demande, avec une taxe carbone, une hypothèse de croissance moyenne médiane (1,7%) et le remplacement partiel du parc nucléaire. Les membres de ce groupe de travail, piloté par deux personnalités aussi différentes que la responsable écologiste d'ONG Maryse Arditi au représentant du secteur français de l'électricité Robert Durdilly, ont expliqué avoir choisi cette méthode faute d'être parvenus à un consensus. L'avenir du nucléaire en France et la nécessité ou non de diviser par deux la consommation énergétique totale ont été les deux pommes de discorde, ont-ils expliqué. Oui c'est difficile, oui c'est conflictuel, parce qu'on est au coeur du débat, a fait valoir la facilitatrice de ce débat sur la transition énergétique, Laurence Tubiana. Sur la question sensible du nucléaire, le consensus s'est limité à la proposition d'une étude pluraliste de faisabilité pour atteindre l'objectif présidentiel de 50% de nucléaire en 2025, ainsi qu'une étude complémentaire de la Cour des Comptes censée préciser les écarts toujours importants d'estimations du coût total du nucléaire. La France s'est engagée à réduire par quatre ses émissions de gaz à effet de serre, dont l'accumulation dans l'atmopshère est à l'origine du réchauffement climatique, d'ici 2050. ROMANDIE 23/5/2013 -
Des agriculteurs japonais ont recommencé samedi dernier à cultiver du riz à seulement 15 kilomètres de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi. Ils utilisent de l'engrais contenant du potassium pour aider à combattre l'absorption de césium radioactif par les plants. C'est la première fois que des cultivateurs reprennent cette activité à l'intérieur de l'ancienne zone interdite de 20 km autour du complexe atomique depuis le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011. Samedi, trois agriculteurs ont planté environ six hectares de rizières près de la localité de Tamura "et ça se passe bien, d'autant que la météo est clémente", a indiqué mercredi le responsable des questions agricoles de Fukushima, Tsuneaki Oonami. "Nous avons considérablement décontaminé les rizières et avons amené de l'eau jusqu'ici pour l'irrigation", explique encore M. Oonami qui ne cache pas qu'il faut encore combattre des "rumeurs dévastatrices" sur les produits locaux. Tout le riz récolté sera contrôlé avant son expédition pour être vendu, assure encore M. Oonami. Cette zone interdite a été redessinée pour permettre aux gens d'avoir accès aux parties où le niveau de radiation a été jugé relativement peu élevé. Des dizaines de milliers de personnes ne peuvent toutefois toujours pas regagner leurs domiciles. Depuis avril 2012, les habitants de cette zone sont autorisés à y revenir pendant la journée, mais ne peuvent y passer la nuit. ROMANDIE 23/5/2013
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Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
OSLO - Des centaines de personnes ont été évacuées dans plusieurs régions de Norvège à cause de crues dues à d'importantes précipitations et à la fonte des neiges, ont rapporté jeudi les médias norvégiens. Une cinquantaine de routes et deux lignes ferroviaires ont aussi été fermées à cause des inondations et des glissements de terrain. Après plusieurs journées de fortes précipitations --jusqu'à 60 mm de pluie mercredi dans le sud-est du pays--, les météorologues ont dit tabler sur jusqu'à 30 mm supplémentaires jeudi dans des régions déjà durement touchées par les crues. La situation chaotique et l'étendue géographique des inondations rendaient tout décompte précis difficile mais, selon les comptes rendus des différents médias, entre 300 et 400 personnes ont été évacuées. Dans le seul village de Kvam (sud-est), ravagé par la montée des eaux, entre 200 et 250 personnes ont dû quitter leur foyer. Les crues ont fait d'importants dégâts matériels mais aucune victime n'a été signalée à ce stade. ROMANDIE 23/5/2013 -
Un chien couvert de boue a été découvert dans les décombres à Moore en Oklahoma, après le passage de la tornade. Les autorités pensent que le chien montait la garde auprès de corps de son défunt propriétaire. Photo : Dans un message posté sur Facebook, la DSSC a décrit comment le chien a été trouvé "debout" sur une personne décédée. Une femme a répondu à la DSSC sur le post de Facebook sur le chien trouvé avec une victime défunte. Elle a dit que le chien s'appelait Susie et appartenait à son frère.* Le département du shérif du comté de l'Oklahoma a tweeté une photo d'un chien noir apeuré qui a été retrouvé vivant dans un tas de décombres après la meurtrière tornade EF-5 a frappé Moore le 20 mai. Au début, Cette découverte a paru être un miracle de plus, mais quand les autorités ont découvert pourquoi le chien était assis à cet endroit particulier, son histoire en est devenue encore plus déchirante. Mardi, il a été confirmé que le chien gardait effectivement le corps de son propriétaire, qui était mort à la suite de la tempête. KWTV de l'Oklahoma. *«Elle est le chien de mon frère Curtis et il est vivant et la seule raison qu'il n'est pas bien, c'est qu'il est à la recherche de Susie», écrit-elle. La DSSC a répondu et a dit qu'elle allait prendre contact... . ----->Finalement, le miracle a eu lieu et pour Susie et pour son propriétaire... Mais on ne sait pas encore qui est la personne décédée. HUFFINGTON 22/5/2013
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Une vague de tornades meurtrières aux États-Unis
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Aux Etats-Unis, les habitants d'Oklahoma City retournent depuis mardi dans les zones touchées par la tornade. Une course contre la montre est engagée par les équipes de secours pour tenter de trouver des survivants ou des corps. Les autorités de l'Etat ont fait savoir que la tornade avait fait 24 morts, dont neuf enfants, et 237 blessés. Les sauveteurs ont passé tous les immeubles au peigne fin pour tenter de trouver des rescapés ou des personnes bloquées par la tornade. Ils ont placé des signes rouges, qui indiquent les lieux qu'ils ont déjà fouillés. Les pompiers estiment que les chances de retrouver des survivants ou des corps sont faibles. [b]L'aide, notamment de l'eau et des vivres, afflue du pays tout entier[/b]. Les habitants se sont réfugiés dans une église et d'autres installations. Certains ont déjà commencé les travaux de déblaiement chez eux. On a même vu une personne fêter ses retrouvailles avec un chat. Les responsables de l'Etat de l'Oklahoma n'ont pas pour l'instant pu donner une estimation des dégâts causés par la tornade. NHK 22/5/2013 -
Une vague de tornades meurtrières aux États-Unis
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Des détails émergent sur la façon dont les habitants de la ville de Moore, dans l'Oklahoma, ont répondu aux alertes des sirènes avant le passage de la tornade. A l'école primaire Plaza Towers où sept enfants ont trouvé la mort, les enfants plus âgés ont été évacués vers une église proche, tandis que les plus jeunes se sont réfugiés avec leurs instituteurs dans des toilettes et d'autres lieux jugés sûrs. Certains enfants ont été emmenés par leurs parents dans des refuges. La tornade a arraché le toit du bâtiment de l'école, prenant au piège les enfants et leurs enseignants sous les décombres. Un homme de 43 ans dit s'être réfugié dans une baignoire avec sa femme et trois enfants. Il a expliqué que les débris ont tourbillonné autour de la baignoire, mais que la famille a tenu fermement les matelas disposés au-dessus de leurs têtes. Un homme de 21 ans dit avoir survécu grâce à un abri souterrain qu'il a partagé avec des voisins. NHK 22/5/2013 -
BRUXELLES - La coopération scientifique internationale doit être renforcée en Antarctique afin de préserver le Continent blanc, ont plaidé mercredi à Bruxelles le prince Albert II de Monaco, l'ex-Premier ministre français Michel Rocard et son ancien homologue australien Robert Hawke dans un appel commun. La recherche en Antarctique souffre d'un fractionnement regrettable, a déploré le prince Albert II, en ouvrant dans la capitale belge la 36e réunion consultative sur le Traité de l'Antarctique. Ce continent dédié à la science (...) ne bénéficie pas suffisamment de programmes scientifiques internationaux coordonnés, a-t-il regretté. Sur les 80 principales stations de recherche installées en Antarctique, deux seulement peuvent être qualifiées d'internationales, et encore ne concernent-elles chaque fois que deux pays, a poursuivi le prince, en insistant sur les avantages économiques, écologiques et diplomatiques qu'apporterait une concertation renforcée. Cinquante pays sont partie au traité sur l'Antarctique, entré en vigueur en 1961 pour garantir l'utilisation de ce continent à des fins pacifiques. Un protocole, relatif à la protection de l'environnement en Antarctique, en fait depuis 1998 une réserve naturelle dédiée à la science et à la paix. La coopération scientifique internationale en Antarctique doit permettre la mise en commun des infrastructures et de la logistique, a déclaré Michel Rocard, ambassadeur français pour les pôles Arctique et Antarctique en faisant lecture de l'appel commun. Il est pour le moins surprenant de constater qu'il n'existe quasiment aucune initiative d'internationalisation des infrastructures et de la logistique dans la zone du traité, a-t-il constaté. Si l'on songe aux avantages potentiels que représente la mutualisation des moyens et des coûts logistiques, sans oublier la réduction de l'empreinte écologique, cette situation est plus surprenante encore, a-t-il précisé. M. Rocard a appelé les parties au traité à décider l'ouverture d'un espace de discussion et de réflexion sur ce thème, d'autant plus nécessaire en temps de crise mondiale et de difficultés budgétaires des Etats. Le bénéfice serait double, selon les signataires de l'appel: un meilleur développement de la science et renforcement de l'harmonie internationale en Antarctique. L'Australien Robert Hawke était absent pour des raisons de santé à cette réunion qui doit s'achever le 29 mai. De son côté, le prince Albert II de Monaco a insisté aussi sur la nécessité d'une mobilisation la plus large possible pour l'Antarctique, un continent essentiel à notre survie où les obstacles et périls sont de plus en plus menaçants. Le danger de la surpêche commence à se poser de manière très aigüe, a-t-il constaté, plaidant pour la création d'aires maritimes protégées et d'une extension des principes du traité aux zones maritimes adjacentes à l'Antarctique. ROMANDIE 22/5/2013
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Les éléphantes tuberculeuses du cirque Pinder obtiennent un sursis avant l’euthanasie
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus / Infos Les Eléphants
LYON - Le tribunal administratif de Lyon a suivi mercredi les recommandations du rapporteur public et annulé l'arrêté du préfet du Rhône du 11 décembre 2012 qui demandait l'euthanasie des éléphantes du zoo de Lyon pour cause de tuberculose. Dans le jugement dont l'AFP a eu copie, le tribunal dénonce une erreur manifeste d'appréciation du préfet lorsqu'il a demandé l'euthanasie de Baby et Népal, deux éléphantes appartenant au cirque Pinder mais résidant au zoo du Parc de la Tête d'Or à Lyon. Il est notamment reproché au préfet de ne pas avoir fait procéder à l'ensemble des tests de dépistage. Cette décision était attendue depuis que, le 7 mai dernier, le rapporteur public avait délivré des recommandations en faveur des deux éléphantes présumées tuberculeuses, qui devraient être prochainement accueillies dans une propriété des Grimaldi. Il jugeait alors que la mesure d'abattage prise par le préfet du Rhône était disproportionnée. Le préfet, qui avait reçu à Lyon la princesse Stéphanie de Monaco, avait déjà accepté que les deux éléphantes quittent le parc de la Tête d'Or pour être accueillies à Roc Agel, une propriété de la famille princière de Monaco dans les Alpes-Maritimes. Mercredi matin, la princesse Stéphanie est d'ailleurs venue au zoo de Lyon, reçue par les autorités de la ville et de la préfecture, en présence de la Fédération mondiale du cirque, pour organiser le déplacement des deux éléphantes, ce qui va demander une importante logistique. Un tel événement se prépare, avait reconnu la princesse en acceptant de recevoir les deux pachydermes. Il faut notamment construire un enclos et un système de fosse septique pour retraiter les eaux usées, avait précisé un porte-parole de la Principauté. Les ennuis de Baby et Népal, 42 et 43 ans, ont débuté en septembre 2010 quand des tests sanguins ont conclu à leur possible contamination par la tuberculose, conduisant les responsables du zoo du parc lyonnais de la Tête-d'Or, où elles sont hébergées depuis 1999, à les éloigner du public. Leur avenir s'est assombri en août 2012 quand est morte leur voisine d'enclos, Java, 67 ans, la plus vieille éléphante en captivité en Europe. Les tests pratiqués à sa mort ont montré qu'elle était atteinte de tuberculose. Aussitôt connus les résultats de l'autopsie de Java, le préfet avait ordonné l'euthanasie, au nom des risques pour la santé publique. Une décision confirmée par le tribunal administratif de Lyon reconnaissant l'urgence sanitaire et le principe de précaution visant à éviter toute diffusion aux êtres humains de la tuberculose. Le sort des deux éléphantes avait suscité de nombreuses prises de position: outre leur propriétaire, le cirque Pinder, la princesse Stéphanie de Monaco et de nombreuses associations de défense des animaux, la Fondation Brigitte Bardot s'était fortement mobilisée. Brigitte Bardot elle-même avait menacé de demander la nationalité russe si les deux éléphantes avaient été euthanasiées, afin de fuir ce pays qui n'est plus qu'un cimetière d'animaux. Finalement, elle avait été reçue en janvier par le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, qui avait annoncé que les deux éléphantes devaient bénéficier de nouveaux tests de dépistage. ROMANDIE 22/5/2013 -
Energie: l'UE affiche ses ambitions et ses contradictions
BelleMuezza a posté un sujet dans Energie autres ou divers
BRUXELLES - Les dirigeants de l'Union européenne ont affiché mercredi à Bruxelles leur volonté d'unir leurs efforts pour réduire leur facture énergétique, mais leurs ambitions se heurtent à des intérêts nationaux contradictoires et aux pressions des industriels hostiles aux réglementations. L'Europe réalise enfin qu'elle a besoin de parler d'une seule voix et de joindre ses forces, a affirmé à son arrivée à Bruxelles la présidente lituanienne, Dalia Grybauskaite. Mais aucune décision n'était attendue à l'issue de ce sommet. Les conclusions sur l'énergie sont des orientations données par les chefs d'Etat, a souligné le porte-parole d'une délégation. L'UE vise un triple objectif: garantir des prix abordables pour les clients, réduire la facture des importations et assurer une production domestique continue. Pour cela, l'UE doit surmonter ses intérêts nationaux, souvent contradictoires, afin de mobiliser les investissements considérables nécessaires au développement de sources d'énergie propres, à la construction de nouvelles capacités de production, notamment des centrales à gaz, et au développement d'interconnexions afin d'assurer l'acheminement du gaz et de l'électricité. Nous aurons besoin de 1.000 milliards d'euros en investissements d'ici à 2020, a soutenu le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy. Une nouvelle fois, l'Union se retrouve confrontée à ses contradictions. Les dirigeants de l'UE veulent faire plus d'Europe avec moins d'argent. Il faut qu'ils expliquent comment ils comptent faire, a lâché un responsable européen sous couvert de l'anonymat. Ce sont les mêmes qui en février ont taillé dans les demandes de la Commission européenne pour les grands réseaux d'infrastructures afin de faire des économies dans le budget européen de la période 2014-2020, a-t-il souligné. Les pays européens refusent également de se laisser imposer la composition de leur bouquet énergétique (nucléaire, charbon, gaz, renouvelables), et certains veulent pouvoir exploiter leurs ressources en gaz de schiste. Le projet de conclusions est explicite: Le choix du bouquet énergétique est de la compétence des Etats. Pour nombre de spécialistes, la priorité sera toujours donnée à l'électricité d'origine nucléaire car on ne peut stopper les centrales. Les orientations données par ce sommet préoccupent donc les écologistes. Sous la pression de quelques lobbies industriels, les dirigeants européens pourraient enclencher une contre-révolution énergétique, se détournant des priorités définies par l'UE en matière d'économies d'énergie, d'énergies renouvelables et d'investissements dans les infrastructures énergétiques, déplore l'eurodéputé vert français Yannick Jadot. Les prises de position de huit grands groupes énergétiques (le français GDF Suez, les allemands EON et RWE, le néerlandais GasTerra, les italiens Enel et Eni, et les espagnols Iberdrola et GasNatural Fenosa) et de plusieurs dirigeants européens avivent ses craintes. - Les patrons des huit groupes ont dénoncé l'échec de la politique énergétique menée jusqu'à présent, et appelé à l'arrêt des aides publiques aux énergies renouvelables qui ajoutent des surcapacités aux surcapacités. - Les dirigeants polonais et tchèque ont pour leur part manifesté leur hostilité à tout nouvel objectif inutilement ambitieux sur le plan de la lutte contre le réchauffement climatique. L'UE s'est imposée pour 2020 de réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre, de porter à 20% la part des renouvelables dans la consommation et à réaliser 20% d'économies d'énergie. Les Polonais conditionnent tout mouvement pour de nouveaux objectifs au delà de 2020 à la conclusion d'un accord global qui devrait être conclu en 2015. Et ils s'opposent farouchement à toute intervention pour relever le prix de la tonne de CO2 sur le marché européen du carbone. Ils ont rallié à leur cause de nombreux députés européens conservateurs et libéraux hostiles à toute nouvelle taxe pour les entreprises consommatrices d'énergie. Le chemin sera long pour réaliser la Communauté européenne de l'énergie souhaitée par le président français François Hollande, estime un responsable européen. Un premier rendez-vous a été fixé à l'automne 2013, avec la présentation par la Commission européenne d'une première liste de projets d'interconnexions d'intérêt commun à cofinancer. ROMANDIE 22/5/2013 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
CAEN - Une munition de la Seconde Guerre mondiale de type grenade à fusil a été retrouvée et déminée au Centre de stockage de déchets nucléaires de la Manche (CSM), a-t-on appris mercredi auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). L'incident survenu les 15 et 16 mai a donné lieu au déclenchement d'un plan d'urgence interne (PUI) qui a entraîné l'évacuation du CSM (10 personnes), géré par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). C'est la première fois qu'un PUI est déclenché sur ce site. Cet objet se trouvait à 30 cm de profondeur environ, dans la terre qui constitue la couche superficielle de la couverture du centre de 15 hectares de talus vert, composée également de bitume, a indiqué une porte-parole du CSM à l'AFP. Les déchets sont stockés à 6 à 8 mètres sous terre et sur une épaisseur de 15 mètres. La munition de 19 cm de long pour 4 cm de diamètre a été retrouvée dans le cadre de travaux visant à améliorer la couverture. Il semblerait que cette munition était fortuitement présente dans les matériaux utilisés pour la réalisation de la couverture du centre dans les années 1990, selon l'ASN à Caen. L'incident a été classé au niveau zéro de l'échelle INES qui en compte sept, selon l'ASN. Premier centre de stockage de déchets nucléaires construit en France, le CSM, basé à Digulleville (Manche), près de Beaumont-Hague, a collecté 930.000 tonnes de déchets nucléaires, dont 100 kg de plutonium et 24.000 tonnes de plomb, entre son ouverture en 1969 et la fin de son exploitation en 1994. Le centre de Solennes (Aube) a pris le relais pour les seules matières de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC), dans des conditions beaucoup plus strictes. Une partie des déchets du CSM ont été enfouis dans des conditions jugées aujourd'hui insuffisantes. Pour les déchets à vie longue, qui doivent être stockés à 500 mètres de profondeur, le projet Cigéo de Bure, à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne, fait l'objet d'un débat public depuis le 15 mai. ROMANDIE 22/5/2013