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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Un violent séisme de magnitude 8,3 en mer d'Okhotsk a provoqué vendredi 24 mai une brève alerte au tsunami dans l'Extrême-Orient russe et a été ressenti jusqu'à Moscou, à 7 000 kilomètres de là, où des habitants ont senti les murs trembler. L'épicentre du séisme, qui s'est produit à 16 h 47 heure locale (7 h 47, heure de Paris), était situé à une profondeur de plus de 600 km sous la mer d'Okhotsk, au large des côtes de l'Extrême-Orient russe, selon l'institut américain USGS qui a relevé une magnitude de 8,3. Les services de secours moscovites ont reçu dans la matinée des dizaines d'appels d'habitants inquiets. A certains endroits, les meubles et la vaisselle ont tremblé. Environ 850 personnes ont été évacuées d'un immeuble de bureaux du centre-ville par mesure de sécurité, selon l'agence Ria Novosti. Rien d'inhabituel n'a été ressenti au bureau de l'AFP, également situé dans un immeuble du centre-ville. Le maire de la ville, Sergueï Sobianine, a appelé au calme, après les informations sur ces secousses de magnitude 2 dans la capitale. "Il ne se passe rien de grave", a-t-il déclaré, cité par l'agence Interfax. Il a demandé aux services de secours de la capitale de rassurer les gens. Des secousses ont été ressenties dans de nombreuses autres villes du pays, de la Sibérie à la Carélie (Nord-Ouest) en passant par la région de la Volga (Centre). A Saint-Pétersbourg (Nord-Ouest), un immeuble de 21 étages a aussi été évacué. Les services sismologiques de l'Académie des sciences russe ont pour leur part fait état d'une magnitude de 7,3. Aucune victime ni dégâts ne sont toutefois à déplorer en Extrême-Orient, selon des informations préliminaires. Les autorités russes ont d'abord lancé une alerte au tsunami, recommandant aux habitants de la région de Sakhaline et des Kouriles de quitter les zones côtières et de se réfugier sur les hauteurs, mais celle-ci a été levée peu après. Selon les services météorologiques russes, la vague ne devait pas dépasser un mètre de hauteur. Le tremblement de terre a eu lieu "à la jointure des plaques tectoniques pacifique et eurasienne", a expliqué Iouri Varakine, directeur du département des situations d'urgence des services météorologiques russes. "Toute la plaque sur laquelle se trouve le continent a tremblé en raison de la profondeur et de la magnitude de la secousse, et sa dérive a été ressentie sur tout le territoire de la Russie", a pour sa part déclaré Anatoli Tsygankov, un autre responsable aux services d'observation russes, indiquant que des secousses avaient été ressenties jusqu'en Roumanie. "La dernière fois que des secousses ont été ressenties à Moscou, c'était en 1984, quand un tremblement de terre s'est produit en Moldavie et en Roumanie [...], à l'extrémité occidentale de la plaque, à une profondeur très importante également", a précisé M. Varakine. Selon un expert du département géophysique de l'Académie des sciences russe, des répliques de ce tremblement de terre devraient être ressenties longtemps. "L'activité [sismologique] se poursuivra pendant quelques années", a déclaré Alexeï Emanov, cité par l'agence Interfax. Il y a eu quatre séismes importants au même endroit depuis 1988 mais aucun n'a causé de dégâts en raison de la profondeur de l'épicentre, selon l'USGS. Plusieurs séismes ont par ailleurs été enregistrés ces derniers jours au large de la péninsule du Kamtchatka, point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et nord-américaine. LE MONDE 24 MAI 2013
  2. La nouvelle souche H7N9 de la grippe aviaire peut se transmettre d'un mammifère à un autre, peut-être entre personnes, selon une étude sino-américaine. Quant au contact, il n'est pas forcément direct, mais par voie aérienne. Les chercheurs, dont les conclusions publiées par le journal "Science" ont été présentées à Hong Kong, ont mis deux furets sains dans la même cage que d'autres furets porteurs du virus et un troisième a été isolé dans une cage voisine. Tous sont tombés malades. Selon l'Organisation mondiale de la santé, il n'existe à ce stade "aucune preuve d'une transmission interhumaine soutenue". Le nombre de cas confirmés en laboratoire et signalés à l'OMS s'élève à 131, dont 36 ont été mortels. ROMANDIE 25/5/2013
  3. VARSOVIE - La Pologne, où 20% des déchets municipaux atterrissent directement dans la nature, s'apprête à rationaliser son système de traitement des ordures pour mettre fin aux décharges sauvages, une situation suivie avec intérêt par les grands groupes environnementaux. On va bientôt vivre une révolution, assure à l'AFP Tadeusz Arkit, responsable d'une commission parlementaire chargée de la gestion des déchets. Selon la législation actuelle, il appartient à chaque foyer et à chaque entreprise de signer un contrat avec une des nombreuses entreprises de collecte des ordures, un modèle qui est apparu difficilement gérable et contrôlable. Ce système est théoriquement juste, explique M. Arkit, car chacun est censé payer pour ses propres déchets. Mais il est inefficace car il y a bien des gens qui, pour éviter de payer, mettent leurs ordures dans les poubelles des autres ou dans des décharges sauvages, dit-t-il. La Commission européenne a épinglé la Pologne en 2012 pour sa législation défaillante dans ce domaine, aux côtés d'une dizaine d'autres pays d'Europe de l'Est et du Sud. Avec la nouvelle loi qui entrera en vigueur le 1er juillet, ce sont les communes qui seront responsables de l'organisation du tri, de la collecte, du dépôt, du recyclage et de la réutilisation des déchets générés par leurs habitants et les entreprises locales. Elles choisiront leurs opérateurs par appels d'offres. Ce service fera l'objet d'une taxe communale mensuelle, calculée indépendamment par chaque commune en fonction d'un critère de son choix: nombre d'habitants, superficie habitable, consommation d'eau ou forfait. Désormais, une fois la taxe payée, personne n'aura plus intérêt à vider ses poubelles dans la forêt, estime M. Arkit. Mais, avant même d'entrer en vigueur, la nouvelle taxe et ses modalités de calcul suscitent des polémiques. A Varsovie, sous le feu des critiques, la mairie a déjà dû réduire certains tarifs prévus initialement. Pour payer une taxe réduite, certains propriétaires d'appartements déclarent un nombre d'habitant inférieur à la réalité. Sur la base des déclarations déposées dans ma coopérative d'habitation, je pense que sur les deux millions d'habitants de Varsovie, seulement 600.000 vont payer pour l'évacuation des déchets, signale Zbigniew Gawron, chef d'une association de coopératives de logements en location, cité par le quotidien Gazeta Wyborcza. A Varsovie, le chaos autour de la nouvelle loi est total, déclare Jaroslaw Krajewski, porte-parole du parti conservateur Droit et Justice (PiS, opposition) dans la capitale. La Cour constitutionnelle a été saisie de plusieurs plaintes contre la nouvelle loi. Le nouveau système devrait cependant entraîner une augmentation importante des déchets traités et des taux de recyclage. Selon Eurostat, la Pologne générait 315 kg de déchets municipaux par habitant en 2011, comparé à la moyenne européenne de 503 kg. Mais sur ces 315 kg, seulement 255 kg étaient traités officiellement, le reste étant jeté dans la nature. Parmi les déchets traités actuellement, 71% vont directement à la décharge, comparé à la moyenne européenne de 37%. Les autres 17% sont compostés (15% pour l'UE), 11% sont recyclés (25%) et 1% sont incinérés (23%), selon la même source. Les industriels du secteur estiment que la nouvelle loi va stimuler le développement des infrastructures nécessaires et ouvrir de nouveaux marchés dans ce pays de 38 millions d'habitants. En mars, le groupe français Veolia Environnement, leader mondial des services collectifs, a inauguré la nouvelle station d'épuration géante de Varsovie réalisée avec une filiale polonaise de Vinci et l'allemand WTE, un investissement de 565 millions d'euros financé à environ 40% par le fonds de cohésion européen et à près de 60% par la municipalité. En avril, un autre groupe français, Suez Environnement, a signé à Poznan (ouest) un contrat de 850 millions d'euros pour y construire et exploiter pendant 25 ans un incinérateur dont la chaleur produite sera récupérée pour le chauffage urbain. ROMANDIE 24/5/2013
  4. LONDRES - Une centrale nucléaire exploitée par le français EDF en Écosse a été arrêtée en raison de la présence massive d'algues dans la mer qui pouvaient perturber son système de refroidissement, a annoncé le groupe vendredi. A certaines périodes de l'année, dans des conditions météorologiques particulières dans cette partie de l'estuaire du (fleuve) Forth, les volumes d'algues peuvent augmenter et pénétrer dans les entrées d'eau du système de refroidissement de la centrale, alimenté par la mer, a expliqué sa filiale britannique EDF Energy dans un communiqué. Les deux réacteurs, d'une capacité totale de 1.185 mégawatts, ont par conséquent été arrêtés par précaution, alors que le mauvais temps et la mer agitée ont augmenté la présence d'algues dans les environs de ce site proche d'Édimbourg. En juin 2011, la centrale avait déjà été arrêtée manuellement en raison de la présence massive de méduses, qui encombraient les prises d'eau du système de refroidissement. EDF Energy exploite un total de huit centrales nucléaires au Royaume-Uni, pour une capacité totale de près de 9.000 MW, et a des projets pour l'installation de quatre réacteurs EPR dans deux nouvelles centrales. ROMANDIE 24 MAI 2013
  5. STRASBOURG - La situation du grand hamster d'Alsace, une espèce en voie d'extinction qui a valu à la France des poursuites devant la Cour européenne de justice, reste très critique malgré une stabilisation du nombre de terriers recensés, ont estimé vendredi des scientifiques et défenseurs de l'environnement. Cette année, 319 terriers ont été comptés en Alsace, soit dix de plus qu'en 2012, a annoncé la préfecture dans un communiqué, en soulignant que cette campagne de comptage n'était pas exhaustive et que le nombre réel de rongeurs était plus élevé. Malgré le gel du blé, qui a entraîné une moindre proportion de cultures favorables, et donc un milieu moins accueillant pour le hamster pour la saison 2012, la population se stabilise grâce au succès des réintroductions de hamsters en 2012 et l'efficacité des mesures procurant un couvert végétal permanent, assure la préfecture dans un communiqué. Pour Stéphane Giraud, d'Alsace Nature, il s'agit d'une conclusion pour le moins hâtive, alors que d'autres voyants sont nettement dans le rouge, comme la contraction de la zone de présence de l'espèce. De fait, la campagne 2013 de comptages n'a permis de recenser le grand hamster que dans 13 communes alsaciennes, contre 19 l'an dernier et 22 en 2011. Selon Gérard Baumgart, président du centre d'Etudes, de recherche, de protection de l'environnement en Alsace, on ne peut vraiment pas crier victoire. On a relâché plus de 200 hamsters l'an dernier, pour en compter au final dix de plus dans six communes en moins. Proies de choix pour les renards, les hamsters relâchés sont aussi victimes des réticences des communes à participer à leur sauvetage, déplore Gérard Baumgart. Et les agriculteurs ne respectent pas toujours l'engagement de ne pas couper toute la luzerne d'un coup, en échange duquel ils touchent pourtant des primes spéciales, relève le scientifique. Fin 2012, quelque 50 communes d'Alsace ont annoncé qu'elles contestaient en justice un arrêté gouvernemental qui étend les périmètres de protection du grand hamster, une mesure qui, selon elles, entrave exagérément leur développement. Elles contestent devant le Conseil d'Etat un arrêté pris le 6 août dernier par le ministère de l'Environnement, et qui revient selon eux à interdire toute construction sur des milliers d'hectares dans des zones urbaines. Le rongeur en question, menacé d'extinction, n'est plus présent en France que dans le Bas-Rhin. Depuis un jugement de la Cour européenne de justice rendu en juin 2011, la France est menacée de sanctions européennes pour n'avoir pas suffisamment protégé ce mammifère. ROMANDIE 24/5/2013
  6. PARIS - La ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, a rappelé vendredi que le débat sur le futur site de stockage de déchets radioactifs de Bure (Meuse) devait avoir lieu en 2013, conformément à la loi, après une première séance ayant tourné court la veille après l'intervention d'opposants au projet. Le respect du calendrier fixé par la loi impose que ce débat ait lieu en 2013, indique la ministre dans un communiqué, en référence à la loi du 28 juin 2006 qui a retenu la solution du stockage réversible en couche géologique profonde comme solution. Les déchets radioactifs existent et le débat sur leur gestion est nécessaire car il engage les générations futures, argumente la ministre. La première réunion locale dans le cadre du débat public était prévue jeudi soir, mais elle n'a duré qu'un quart d'heure: la moitié des quelque 200 personnes présentes s'est mise à scander Bure on n'en veut pas, tandis que d'autres opposants tentaient à l'extérieur d'arracher les grilles des fenêtres. Le site de Bure, qui accueille déjà un laboratoire test à 500 mètres sous terre, devrait accueillir le futur Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) qui doit voir le jour en 2025. Le Cigéo sera le seul site de ce type dans l'Hexagone et stockera les déchets radioactifs français de très longue durée à haute et moyenne activité. Le projet doit encore recevoir le feu vert de l'Autorité de sûreté nucléaire. Le débat public, préalable à la demande d'autorisation, doit durer quatre mois. ROMANDIE 24/5/2013
  7. Caen - L'usine de retraitement des déchets nucléaires Areva de Beaumont-Hague (Manche) a annoncé vendredi un incident de niveau 1 sur l'échelle internationale des événements nucléaires INES qui en compte sept. La température d'un bain d'acide contenant des produits de fission a dépassé le seuil autorisé par la règle d'exploitation interne (65°C contre 60°C), a détaillé dans un communiqué la direction du site qui concentre le plus de matière radioactive en Europe et où travaillent quelque 5.000 personnes. L'incident a été détecté mardi, a précisé à l'AFP Catherine Argant, directrice de la communication de l'usine de Beaumont-Hague. Cet écart n'a pas eu d'impact sur la sûreté des installations: le système de refroidissement des cuves est resté disponible et opérationnel durant la période, indique Areva. Dans cette usine, Areva extrait le plutonium et l'uranium des combustibles irradiés dans des centrales nucléaires, pour en fabriquer de nouveaux. Ces combustibles présentés comme recyclables sont très contestés par les écologistes. L'incident est survenu au moment de la dissolution à l'acide de produits de fission qui venaient d'être séparés du plutonium et de l'uranium de combustibles irradiés, selon Areva. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) doit confirmer (ou pas) le classement de cet incident au niveau 1, a indiqué son antenne de Caen. L'usine avait déclaré trois incidents de niveau 1 en 2012, huit en 2011, selon Areva. Entre avril 2012 et avril 2013, l'usine a fait l'objet de quatre mises en demeure, trois de l'ASN et une de l'inspection du travail. ROMANDIE 24/5/2013
  8. BREST - Un navire de Greenpeace a déployé vendredi au large de la Bretagne une banderole de 12 mètres sur 12, posée sur l'eau, pour protester contre la pêche industrielle, dans le cadre d'une campagne européenne pour une meilleure gestion des ressources en poissons, a-t-on appris auprès de l'organisation. Nous avons déployé à moins d'un mille nautique de l'archipel des Glénans (Finistère) cette banderole de 144 m2 de superficie, a indiqué à l'AFP Isabelle Philippe, chargée de communication de Greenpeace. Sur cette banderole, qui a été posée à la surface de l'eau, on pouvait lire: M. les ministres, sans poissons pas de pêcheurs! selon une image accompagnant un communiqué de l'organisation écologiste. Cette action de Greenpeace intervient alors que doivent s'ouvrir de nouvelles négociations sur la politique commune de la pêche (PCP) les 28 et 29 mai entre le Parlement européen, le Conseil des ministres européens et la Commission européenne, selon Greenpeace. L'organisation déplore, dans son communiqué, le manque de réelle volonté des Etats membres de l'Union européenne de sortir de la crise traversée par les océans et la pêche. Selon elle, 60% des stocks de poissons des eaux européennes sont surexploités. Le bateau de Greenpeace qui a déployé la banderole, l'Arctic Sunrise, effectue depuis la mi-mars une tournée européenne pour alerter les décideurs politiques et les citoyens sur la nécessité de changer le cap dans la gestion des ressources en poissons et promouvoir un autre modèle de pêche, celui de la pêche artisanale. Le navire accueille le public lors de chacune de ses escales, autour d'une exposition, et est un lieu de rencontre entre pêcheurs artisans et décideurs politiques locaux, selon l'organisation. La prochaine escale est prévue à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) les 26, 27 et 28 mai, avant Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) les 3 et 4 juin. L'Arctic Sunrise s'est déjà rendu, dans le cadre de cette campagne, en Roumanie, Bulgarie, Grèce, Slovénie, Croatie, Italie et Espagne. Après la France, il mettra le cap sur la Grande-Bretagne. ROMANDIE 24/5/2013
  9. PARIS - Le Sénat a introduit vendredi l'éducation à l'environnement et au développement durable dès l'école primaire, dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la refondation de l'Ecole. Un amendement du groupe écologiste défendu par Corinne Bouchoux prévoyant cette disposition a été adopté. Il précise que cette éducation comporte une sensibilisation à la nature et à la compréhension et à l'évaluation de l'impact des activités humaines sur les ressources naturelles. Lors de la discussion des missions de l'école primaire, la présidente écologiste de la commission de la Culture Marie-Christine Blandin a tenu à faire part de son émotion à propos de la phrase de la Marseillaise qu'un sang impur abreuve nos sillons qui constitue, selon elle, une absurdité scientifique et un appel à la xénophobie et à la violence. Je rêve d'un jour où il nous sera proposé un vers alternatif s'est-elle émue. Je n'ai pas déposé d'amendement mais je me félicite que la loi mentionne l'obligation d'apprendre l'hymne national et son histoire, les enseignants pourront le remettre dans son contexte afin que les enfants ne le prennent pas au premier degré, a-t-elle ajouté. Le Sénat a par ailleurs conforté la participation des parents à l'école en introduisant un article qui oblige tous les établissements scolaires à prévoir un espace à l'usage des parents d'élèves et de leurs délégués. Le Sénat poursuivait vendredi l'examen en première lecture du texte Peillon déjà voté par l'Assemblée nationale, examen qu'il devrait terminer samedi. ROMANDIE 24/5/2013
  10. Un ouvrier zambien qui travaillait pour un groupe minier dans le nord du pays s'est retrouvé nez à nez avec un python. Alors que le serpent s'apprêtait à l'étouffer, il l'a mordu et a survécu après un combat sans merci. "Ce jour-là, à Kalumbila, j'ai creusé certain temps quand j'ai décidé de descendre de la pelleteuse, laissant le moteur allumé et sans savoir qu'avec la terre, j'avais soulevé un python dans la pelle excavatrice", a raconté Kelvin Katoka, 25 ans, sur son lit d'hôpital à Kitwe où il est toujours convalescent un mois après sa terrible mésaventure. Le serpent a commencé à s'enrouler autour de ses jambes. "Je n'ai réalisé sa présence que lorsqu'il a atteint mes genoux. J'ai essayé de m'extirper en sautant mais rien à faire, en un rien de temps, le serpent était déjà tout autour de mon corps, et m'a mis à terre", se souvient-il, encore très choqué. Le python était de l'espèce dite "constricteur", non venimeux, qui tue ses proies par suffocation en enroulant ses anneaux autour de leur cage thoracique, les empêchant de respirer. "Il a approché sa gueule de mon visage et a commencé à me frapper avec. Heureusement, mon bras gauche était encore libre, et j'ai pu l'utiliser pour me débattre", a expliqué l'ouvrier qui décrit comment, au moment où le serpent allait lui enfoncer ses dents dans le nez, il a réussi à mordre longuement l'animal. "J'ai mordu longtemps et après un long combat, sa queue est retombée sur mes jambes mais il a continué à me presser comme un citron. Je me suis alors souvenu que j'avais un petit canif dans la poche de mon bleu de travail et je l'ai vite attrapé. Je l'ai poignardé sur les côtés et peu à peu, il a commencé à se relâcher mais moi, j'étais si faible qu'il m'a recouvert de son corps et a commencé à couvrir mon visage de salive comme pour se préparer à m'avaler". "J'ai commencé à vomir du sang, et à ne plus rien voir et c'est là que j'ai perdu connaissance". Il n'a eu la vie sauve que parce que des collègues sont arrivés par hasard sur les lieux. ROMANDIE 24/5/2013
  11. Regardez la vidéo du naturaliste et explorateur, Paul Rosolie… (ci-dessous) et plongez au cœur de la faune sauvage amazonienne… Elle nous transporte dans le monde caché des jaguars, tapirs… et autres animaux qui peuplent la forêt amazonienne dans la région de Madre de Dios au Pérou, bordée par la rivière Las Piedras. C'est l'Amazonie comme on l'imagine avec encore ce côté sauvage. En seulement 4 semaines, à un seul point d’eau où mammifères et oiseaux se rassemblent dans le bas du fleuve, Paul Rosolie et son équipe ont réussi à capturer, à l’aide de pièges photographiques, pas moins de 30 espèces amazoniennes, dont 7 sont en péril. L’endroit où cette vidéo a été tournée est menacé. La partie inférieure du fleuve de Las Piedras est envahie par des bûcherons, des mineurs et des agriculteurs, suite à la construction de la route «trans-amazonienne». La plupart des gens pensent que la forêt tropicale est synonyme d’abondance d’animaux, qu’il y en a partout… Mais, en réalité, même dans les forêts en bonne santé, on peut marcher tout une journée sans ne rien voir dit Paul Rosolie et les pièges photographiques montrent un point de vue différent. La vidéo nous permet non seulement de mieux comprendre quelles sont les espèces qui viennent à la «colpa» mais nous permet aussi d’observer leur comportement, comme le tapir et le cerf avec leurs petits, des oiseaux, d’autres cerfs, suivis d’un agouti et d’un ocelot…. Toutefois, Paul Rosalie a avoué avoir été surpris par le nombre d’espèces venues visiter la colpa. En voyant une telle abondance et la diversité des espèces à un seul endroit de la forêt, en si peu de temps, c’est quelque chose d’incroyable qu’il n’avait jamais vu avant. Paul Rosalie a déjà tourné plus de 2000 vidéos à partir de pièges photographiques, montées sous forme de courts-métrages. Il accompagne les images d’une narration des lieux et des espèces, contrairement à la plupart de vidéos semblables qui montrent la plupart du temps juste des photographies. Pour Paul Rosalie, ne pas expliquer le contexte de la faune à l’écran c’est "une occasion manquée" pour toucher un plus large public. La vidéo que vous allez regarder a été postée le 3février 2013, elle s’intitule «Un monde invisible» et a remporté le concours 2013 des courts-métrages sur les forêts du Forum des Nations Unis. Nom des espèces apparaissant dans la vidéo : : cerf rouge (Mazama Americana), cerf gris (Mazama gouzoubira nemorivaga), pécari à lèvres blanches (Tayassu pecari), pécari à collier (Tayassu tajacu), tapir (Tapirus terrestris), ocelot (Leopardus pardalis), puma (Puma concolor), fourmilier géant (Myrmecophaga tridactyla), tatou géant (Priodontes maximus), tatou à neuf bandes (Dasypus kappleri), écureuil roux (Sciurus igniventris), capucin blanc (Cebus albifrons), singe hurleur (Alouatta sara), paca (Cunniculus paca), agouti (Dasyprocta ponctué), acouchi (Myoprocta pratti), porc-épic (Coendou bicolor), jaguar (Panthera onca), martre à tête grise (tayra) (Eira Barbara), coati (nasua) (Nasua nasua), lapin (brasiliensis sylvilagus), singe araignée (atèle) (Ateles chamek), singe écureuil (Saimiri boliviensis), opossum rouge (Monodelphis glirina), opossum souris (Marmosa murina), spix (Penelope jacquacu), hocco tuberculé (Mitu tuberosum), agami (Psophia leucoptera), tortue à pattes jaune (Geochelone denticulata) et tortue plate (Platemys platycephala). Pour information : plusieurs personnes se sont émues que cette vidéo donne l’occasion à certains braconniers de profiter de cette publication pour mettre main basse sur la faune… L'auteur a répondu, que le lieu était bien à l’abri dans l’immense forêt et que seules quelques personnes savaient où il était… Pour découvrir d'autres aventures : Talamandua Expéditions MANGABAY 19/2/1953
  12. A moins d'une centaine de kilomètres de Jakarta, en Indonésie, des scientifiques ont capturé des photos incroyables de l'un des félins les plus menacés de la planète : le léopard (panthère) de Java Ces photos ont été prises dans le parc national de Gunung Salak-Halimun, dans le cadre d'un projet de recherches. Les photos montrent un magnifique animal parfaitement détendu dans la dense forêt primaire qui l'abrite. Léopard de Java pris en photo/piège dans le parc national de Gunung Salak-Halimun - Photo Age Kridalaksana / CIFOR. Les scientifiques pensent qu'il existe moins de 250 individus adultes, et la population pourrait même être réduite à 100 léopards (ou panthères) de Java. Après avoir mis en place la caméra et vérifié les résultats, Age Kridalaksana du centre international de la recherche forestière (CIFOR) a dit: "quand j'ai vu les photos du léopard j'étais très heureux". En tout, ce sont trois léopards différents qui ont été photographiés par la caméra piège, ce qui représente peut-être 3% de la population totale. Un des léopards photographiés arborait un manteau noir. Cependant, trois léopards vivant dans une même petite zone, peuvent représenter un problème car le léopard figure en haut de la chaîne alimentaire et si l'on compare avec la disponibilité des proies (comme le cerf, la civette...), je pense que c'est trop dit-il. Photo : Age Kridalaksana / CIFOR. Quand l'écosystème n'est pas équilibré, le léopard a tendance à pousser dans les villages voisins pour trouver de quoi s'alimenter. Ce qui occasionne des conditions écologiques propres à provoquer un conflit homme/faune. Or le parc national de Gunung Salak Halimun est entouré de villages densément peuplés, y compris certains qui sont situés à l'intérieur des limites du parc. Pire encore, certains villageois font des incursions dans le parc. "En effet, nous avons un très grand problème avec plus de 300 villages installés à l'intérieur ou autour du parc avec plus de 100.000 personnes", dit Iwan Ridwan, un technicien forestier du parc dans une vidéo de la CIFOR. Un léopard de Java photographié à distance à l'aide d'une caméra/piège dans le parc national de Gunung Salak-Halimun- Photo : Âge Kridalaksana / CIFOR "La menace la plus significative est la déforestation, puisque la déforestation réduit l'habitat de ces espèces et réduit leur espace de vie pour chercher de la nourriture et de se reproduire". Les fonctionnaires travaillent sur ​​des programmes visant à atténuer les conflits homme/faune et à chercher de nouvelles possibilités économiques, qui ne dépendent pas du parc, pour créer, à l'intention de ces villageois, des moyens de subsistances. Sans surprise, le léopard de Java est répertorié comme espèce en danger critique d'extinction sur la liste rouge de l'UICN. A bien des égards, il est surprenant qu'un tel gros félin (plus petit que les autres espèces de léopards), ait comme habitat une île comptant quelque 120 millions d'habitants. Java est connue pour avoir ses propres sous-espèces, mais le tigre de Java (Panthera tigris sondaica) a disparu dans les années 1970/1980. Beaucoup de travail reste à faire pour tenter de sauver le léopard de Java du même sort que son grand cousin ! Pour plus d'informations sur le travail de la CIFOR : www.cifor.org (vidéo postée en mars 2013) (vidéo postée le 22 mai 2013° (vidéo postée le 23 mai 2013) MONGABAY 21/5/2013 - WIKIPEDIA
  13. Beaucoup de gens croient encore que le tigre de Tasmanie (Thylacinus cynocéphale) survit dans la nature sauvage de la Tasmanie, même si l'espèce a été déclarée éteinte il y a plus de 80 années. Des observations et des rapports sur ce marsupial carnivore insaisissable, qui était le principal prédateur de l'île surgissent régulièrement, remettant la question à l'ordre du jour... Pourtant, un cryptozoologiste (celui qui cherche des animaux cachés) connu, Dr. Karl Shuker, a écrit récemment que les chasseurs de tigres devraient peut-être diriger leur attention vers une autre île : la Nouvelle-Guinée... Le tigre de Tasmanie, également connu sous le thylacine, peuplait autrefois la Tasmanie et l'Australie continentale, où il est également toujours recherché. Mais peu de gens savent que cet animal était également présent en Nouvelle-Guinée. Sa présence préhistorique a été mise en lumière en 1960, lorsque des archéologues ont découvert la mâchoire inférieure d'un tigre de Tasmanie. Par la suite, d'autres restes fossiles (confirmés), datant de plus de 2 millions d'années, ont été découverts en Nouvelle-Guinée. Quelques années plus tard, l'observation de bêtes ressemblant au thylacine, a été signalée (mais non confirmée) en Papouasie Nouvelle-Guinée (PNG) et à Irian Jaya (Ouest de la partie indonésienne de la Nouvelle-Guinée) l'observation des bêtes thylacine-like ont été signalés dans la Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) et Irian Jaya (de l'ouest, la moitié indonésienne de Nouvelle-Guinée). Un spécimen de tigre de Tasmanie au Musée d'Histoire Naturelle à Oslo, Norvège - Photo : L. Shyamal Bien qu'il soit soupçonné que les tigres de Tasmanie aient disparu de Nouvelle-Guinée à la fin du Pléistocène, Shuker pense qu'il y a une chance qu'une population survive encore sur l'île montagneuse, lieu faisant partie, comme d'autres, des moins explorés et donc les moins connus. Irian Jaya, en particulier, est beaucoup moins exploré que la Tasmanie et l'Australie continentale, comme l'ont confirmé, par exemple, les récentes expéditions dans la montage de Foja, où plusieurs espèces nouvelles et potentiellement nouvelles ont été découvertes, dont un rat géant, un petit wallaby... dit Shuker. "Par conséquent, il y a beaucoup plus de chances que de nouvelles découvertes zoologiques aient lieu ici plutôt que dans l'ancienne aire de répartition du thylacine, et la nouveauté pourrait être le thylacine lui-même". Photo de tigres de Tasmanie au zoo national de Whasington DC en 1906 - Photo : E.J. Keller, archive de la Smithsonian Institution En fait des histoires curieuses sont parvenues de Nouvelle-Guinée ces dernières années... En Irian Jaya, certains groupes tribaux parlent d'un animal canin local, connu sous le nom de "dobsegna". Selon Shuker, les descriptions de l'animal, pas encore confirmé ou identifié par les scientifiques, ressemblent d'assez près au tigre de Tasmanie, notamment une bouche "énorme" (les tigres de Tasmanie pouvaient ouvrir la bouche jusqu'à 120°) et une longue queue droite. Le Chien chanteur de Nouvelle-Guinée également connu comme dingo de Nouvelle-Guinée (Canis lupus hallstromi) est une sous-espèce de Canis lupus de la famille des canidés, proche du chien et du loup. Le chien chanteur de Nouvelle-Guinée est à l'origine un chien domestique retourné à l'état sauvage, au même titre que le dingo australien avec lequel il est apparenté. Les chiens chanteurs présentent deux couleurs différentes, certains spécimens sont noirs, d'autres sont roux - Photo : Valerie Abbott / Creative Commons En outre, Shuker dit qu'il ne croit pas que le "dobsegna" se réfère à un autre chien sauvage sur l'île. Le chien chanteur de l'île (apparenté au dingo) n'est pas rayé (contrairement au mystérieux dobsegna et le thylacine) et n'a pas une queue raide (comme le dobsegna et comme le thylacine). Par ailleurs, les tribus indigènes connaissent bien les chiens chanteurs (connu aussi sous le nom de dingo de Nouvelle-Guinée) qui, dans le passé, les chassaient pour leur viande quand ils étaient encore commun et ces derniers semblent beaucoup plus méfiants et peureux que le dobsegna, explique Shuker. Le dernier thylacine connu, Bengamin, montrant sa grande bouche (il baille) - Photo : auteur inconnu Toutefois, jusqu'à présent, ces histoires, bien qu'alléchantes, relèvent uniquement du ouïe-dire (bouche à oreille). Personne, à ce jour, n'a apporté de preuves, comme des photos, des vidéos ou des échantillons quelconques ou, ce qui serait considéré comme le Saint-Graal pour un cryptologiste, un animal vivant, ajoute Shuker. La prochaine étape consisterait donc à "envoyer" des expéditions dédiées à Irian Jaya et Papouasie Nouvelle-Guinée, à la recherche du "tigre de Tasmanie" ou de reliques conservées de celui-ci dans les villages indigènes. Des pistes de départs possibles : les forêts autour du mon Giluwe dans le sud des terres hautes de Papouasie Nouvelle-Guinée et celles qui entourent Puncak Jaya en Nouvelle-Guinée indonésienne. De fait, les nouvelles techniques et technologies employées pourraient faciliter la détermination du statut du tigre de Tasmanie en Nouvelle-Guinée, du moins par rapport à il y a quelques décennies. Les pièges photographiques à distance sont utilisés dans le monde entier pour étudier des animaux rares ou énigmatiques dans les forêts, y compris même pour découvrir, au hasard des clichés, de nouvelles espèces. Selon la population locale, le dobsegna mystérieux est incroyablement prudent et reste caché pendant la journée, faisant ainsi des pièges photographiques à distance un outil optimal pour confirmer ou non la présence de cet animal. Une vue de la forêt en Nouvelle-Guinée indonésiennes. Photo : Rhett A. Butler. Une autre piste, plus récente, est la percée en matière de conservation qui utilise l'ADN recueilli des invertébrés hématophages, tels que les sangsues et les mouches, afin de déterminer de quoi ils se sont nourris en démêlant les différents marqueurs d'ADN. Les scientifiques détiennent déjà de l'ADN du tigre de Tasmanie à partir de peaux et pourraient ainsi faire des comparaisons. Même si une population relique de tigres de Tasmanie survit en Nouvelle-Guinée, le temps peut être compté pour lui et d'autres espèces. En effet, dans la dernière décennie, la Nouvelle-Guinée et sa partie indonésienne ont connu une expansion majeure de la déforestation et de la dégradation de l'écosystème. L'exploitation forestière illégale, la construction de routes, les monocultures et les mines deviennent monnaie courante dans tout le pays et, dans de nombreux cas, conduisent à des conflits entre les habitants et les entreprises d'outre-mer. Mais Shuker précise : "Il y a encore des zones très appréciables actuellement épargnées par la déforestation", ajoutant que "de telle menaces sur son éventuelle existence (tigre de Tasmanie NDLR) devraient clairement inciter la recherche pour la confirmer ou non. Et si réellement, elle existe, sont habitat pourrait alors (du moins on l'espère) bénéficier d'une protection officielle permanente, assurant ainsi sa survie. "Si le tigre de Tasmanie réside vraiment en Nouvelle Guinée, le trouver serait certainement parmi les plus étonnantes découvertes zoologiques de ces 100 dernières années. Et, quels que soient les scientifiques ou amateurs qui le découvriraient, ils passeraient à la postérité dans les annales de la science ! Bien sûr c'est en supposant qu'après des milliers d'années de sa disparition locale présumée, le tigre de Tasmanie, marsupial prédateur, hante encore la nuit les forêts de Nouvelle-Guinée. Un chasseur pose avec un thylacine qu'il a captué et pendu - Photo : auteur inconnu. Comme déjà exposé dans l'un des premiers messages, le thylacine a été délibérément exterminé pour avoir été accusé, à tort, d'être un ravageur des élevages en Tamanie... MONGABAY.COM 20/5/2013 - WIKIPEDIA
  14. RIO DE JANEIRO - Quinze nouvelles espèces d'oiseaux ont été identifiées en Amazonie au Brésil, la plus grande découverte de l'ornithologie brésilienne des 140 dernières années, a indiqué jeudi à l'AFP Luis Fabio Silveira, ornithologue du Musée de Zoologie de l'Université de São Paulo. Trois ou quatre espèces d'oiseaux sont décrites par an dans le monde. La surprise est d'en avoir trouvé 15 et cela prouve la richesse de la biodiversité en Amazonie et la nécessité de la préserver, a déclaré le scientifique. afp. Certains de ces oiseaux vivent à l'Est de l'Amazonie (États du Para et du Mato Grosso), dans des habitats très restreints et sont déjà menacés de disparition en raison des déboisements, selon lui. Les oiseaux, un de l'ordre des Piciformes - qui incluent les toucans et piverts - et tous les autres de l'ordre des Passériformes (oiseaux chanteurs) ont été partiellement décrits dans l'édition de mai de la revue Pesquisa Fapesp de l'Université de São Paulo. afp. Le plus grand d'entre eux est une gralha, une sorte de corbeau du genre Cyanocorax, qui mesure 35 cm de long. Un autre qui attire l'attention est l'arapaçu-de-bico-torto (Campylorhamphus sp. nov. de son nom scientifique), une sorte d'oiseau au long bec fin courbe qui s'alimente d'insectes. De nouvelles espèces d'Grimpar à bec crochu Photo Pesquisa Fapesp Les chercheurs ont repéré les oiseaux sur le terrain grâce à leur chant jamais entendu auparavant. Ces oiseaux seront formellement décrits, avec tous les détails, dans des articles scientifiques qui seront publiés en juillet dans un volume spécial de Handbook of the birds of the world, de l'Espagnole Lynx Edicions, considérée comme la Bible des ornithologues du monde entier. afp.Les auteurs des études, dont M. Silveira est l'un des coordinateurs, appartiennent à trois centres de recherches brésiliens de São Paulo (USP), Manaus (Institut National de recherches d'Amazonie-INPA) et Belem (Musée Emilio Goeldi du Para-MPEG), et au Musée de sciences naturelles de l'Université de Louisiane (LSUMNS) aux États-unis. Genre Cyanocorax (corbeau) déjà en voie de disparition: seulement trouvé sur le bord des prairies naturelles en Amazonie du Sud - Photo : Pesquisa Fapesp Onze des nouvelles espèces sont endémiques du Brésil et quatre autres peuvent être trouvées aussi au Pérou et en Bolivie. Huit se trouvent seulement à l'ouest de la rivière Madeira, en Amazonie occidentale, cinq habitent exclusivement les terres entre cette rivière et le fleuve Tapajós dans le centre du Nord, et deux vivent à l'est du Tapajós, Pará, dans la partie forêt tropicale orientale. Nous avons trouvé des exemplaires (d'oiseaux) déposés dans des musées américains identifiés de façon erronée et c'est pourquoi nous savons qu'il y en a aussi au Brésil et au Pérou, a expliqué M. Silveira. Il s'agit de la plus grande découverte depuis 1871 quand avait été publié le livre Zur Ornithologie Brasiliens. Dans cette oeuvre écrite par l'Autrichien August von Pelzeln (1825-1891) figuraient 40 espèces collectées en Amazonie brésilienne par le naturaliste Johann Natterer (1787-1843), également Autrichien. Toutefois, jusqu'à ce que le livre soit publié officiellement, le nom scientifique et des détails sur l'anatomie et le mode de vie des nouvelles espèces ne peuvent être divulgués. S'agissant du Cyanocorax, il s'agit de la plus grande et la plus spectacultaire des espèces découvertes. Il s'agit d'une espèce de corbeau mesurant environ 35cm de long et qui vit juste en bordure de prés situés au milieu de la forêt naturelle entre le Purus et de la rivière Madeira en Amazonie. «Cet oiseau est malheureusement une espèce en voie de disparition» en raison de la menace qui pèse sur son habitat, explique Mario Cohn-Haft, conservateur de la section ornithologie de l'INPA, et "découvreur" principal de l'espèce. Elle a été découverte à quelque 150 km au sud de Manaus, une zone près de la BR- 319, qui relie la capitale à Porto Velho. Une route est en cours de construction et les chercheurs craignent que l'accès facilité au site mette en péril l'habitat de l'espèce. «Ce nouvel oiseau vit également dans une zone de prairies naturelles en Amazonie du Sud, près de Porto Velho, où il est appelé, par erreur corbeau bleu (un symbole de la Paraná)», dit Cohn- Haft. ROMANDIE 23/5/2013 - WIKISTRIKE 24/5/2013 - Pesquisa Fapesp
  15. BURE (France) - Le premier débat public sur le Centre industriel de stockage géologique (Cigéo), qui doit servir à confiner des déchets nucléaires, a été arrêté jeudi soir à peine un quart d'heure après son lancement à Bure (Meuse), largement perturbé par des dizaines d'opposants au projet, a constaté un journaliste de l'AFP. La réunion publique est annulée, a déclaré peu après 19H00 le président de la Commission particulière du débat public (CDDP), Claude Bernet, devant une salle de 200 personnes, dont environ une moitié scandait Bure on n'en veut pas, halte au faux débat. D'autres opposants s'étaient placés à l'extérieur de la salle où devait se dérouler la réunion et tentaient d'arracher les grilles aux fenêtres, nécessitant l'intervention des gendarmes. Pour le débat public, c'est un échec, a constaté Claude Bernet. [...]Un débat public a été ouvert le 15 mai sur Internet, avant plusieurs réunions devant informer précisément le public sur le projet Cigéo, selon ses organisateurs. ROMANDIE 23/5/2013
  16. SAN FRANCISCO - Une équipe de Google a suivi les traces du naturaliste britannique Charles Darwin sur les Iles Galapagos pour saisir des images de la beauté et de la diversité biologique des lieux destinées à son site de cartographie. Des employés du géant américain de l'internet ont passé dix jours sur cet archipel de l'Equateur situé dans le Pacifique, travaillant notamment avec la Fondation Charles Darwin (CDF) et la direction du parc national des Galapagos. La CDF avait demandé à Google d'ajouter des images des Galapagos à l'application Street View pour permettre à ses utilisateurs de visiter virtuellement le site sans l'abîmer et pour servir à l'éducation ou la recherche. Portant sur leurs sacs à dos des appareils capables de prendre des photos à 360 degrés, les membres de l'équipe de Google Maps ont parcouru sentiers et collines des Galapagos, allant jusque sur les pentes d'un volcan en activité. On a fait du bateau sur une mer agitée, on a escaladé de la lave, on a même grimpé à dos de cheval sur les pentes d'un volcan, a raconté à l'AFP Raleigh Seamster, responsable de projet chez Google Maps. C'était une vraie aventure par moments. Des images sous-marines ont également été réalisées grâce au concours du Catlin Seaview Survey, un groupe de spécialistes qui s'est lancé dans la collecte d'images des barrières de corail dans le monde, avec des photos en haute définition à 360 degrés. Les images destinées au site de Google Maps devraient être mises en ligne au cours des prochains mois, a annoncé la société. ROMANDIE 23/5/2013
  17. BURE (France / Meuse) - Le premier débat public sur le Centre industriel de stockage géologique (Cigéo), qui doit servir à confiner pour une très longue durée quelque 100.000 m3 de déchets nucléaires à haute et moyenne activité, s'est ouvert jeudi soir près du site projeté à Bure (Meuse) en présence de plusieurs dizaines d'opposants, a constaté un journaliste de l'AFP. Ouvert le 15 mai, d'abord sur Internet, ce débat vise à informer précisément le public sur le projet Cigéo. La plupart des associations hostiles à ce projet ont toutefois décidé de boycotter cette procédure, qu'elles estiment vaine. Le débat public c'est juste, "Venez voir comment on va enfouir ces déchets nucléaires chez vous, et non pas 'Faut-il les enfouir ou non?'", a ainsi déploré un collectif d'une quarantaine d'associations. Situé à la limite des départements de la Meuse et de la Haute-Marne, le laboratoire souterrain de Bure préfigure, à quelques 500 mètres sous terre, ce que pourrait être le futur Cigéo. Le projet est entré en phase de conception industrielle, mais il reste plusieurs étapes décisives avant sa mise en service, prévue en 2025, s'il est autorisé par l'Autorité de sûreté nucléaire. A cheval sur quatre petites communes totalisant aujourd'hui quelques centaines d'habitants, il engage les générations futures pendant des dizaines de milliers d'années. Un des deux types de déchets qui doivent être stockés par le Cigéo sont dits de haute activité vie longue, HA-VL (principalement des résidus hautement radioactifs issus du traitement des combustibles usés, dégageant de la chaleur). Le volume de déchets HA est estimé à environ 10.000 m3, dont 30% sont déjà produits. Les autres déchets prévus au Cigéo sont dits de moyenne activité à vie longue (MA-VL), et seraient stockés les premiers. Leur volume est estimé à 70.000 m3, dont 60% déjà produits. Ces deux types de déchets représentent 3% du volume total des déchets radioactifs produits en France, mais concentrent plus de 99% de la radioactivité, dont 96% rien que pour les HA-VL (0,2% du volume). Les associations antinucléaires dénoncent pour leur part une gigantesque poubelle atomique de 300 ha en surface et 15 km2 de galeries souterraines, et pointent l'obsolescence des matériaux devant servir à contenir ces déchets. C'est un effroyable legs pour nos enfants qui ne pourront pas gérer cette contamination programmée, estiment les opposants, en dénonçant un risque radiologique certain. ROMANDIE 23/5/2013
  18. Dübendorf ZH (awp/ats) - Aucun ménage suisse ne remplit encore les objectifs de la société à 2000 watts, à savoir une consommation d'énergie limitée à 2000 watts et des émissions de CO2 ne dépassant pas une tonne par année et par personne. C'est le résultat d'une étude représentative menée par l'Empa et l'EPFZ. Au total, seuls 2% des ménages interrogés se tiennent à la limite d'énergie, mais tous émettent trop de gaz à effet de serre, indique le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa) vendredi. Plus de 3300 ménages ont répondu à un questionnaire sur leur habitat, mobilité, alimentation et consommation. L'idée de la société à 2000 watts a été lancée il y 15 ans, rappelle l'Empa, et plusieurs communes et cantons l'ont intégrée dans leurs objectifs. Ses buts sont réalisables mais exigent de "très gros efforts", estiment les chercheurs. Le plus grand potentiel d'économie se trouve dans le chauffage et les transports. Selon l'analyse publiée dans la revue "Environmental Science & Technology", la surface d'habitat chauffée pourrait souvent être réduite. Par ailleurs, les déplacements en voiture et avion génèrent la moitié des émissions de CO2. En revanche, le potentiel de réduction d'énergie grâce à des appareils ménagers plus économes n'est que marginal. En effet, seul un quart de l'énergie consommée l'est sous forme d'électricité. Les chercheurs ont par ailleurs constaté qu'il y avait des ménages économes dans toutes les catégories de revenus. Cela prouve qu'"une faible consommation d'énergie est compatible avec un niveau de vie élevé". Toutefois, en moyenne, la consommation d'énergie et les émissions augmentent linéairement avec l'accroissement du revenu. ROMANDIE 24/5/2013
  19. ROME - Le tribunal de Tarente (sud) a mis sous séquestre vendredi 8,1 milliards de biens appartenant à la famille Riva, propriétaire de l'usine sidérurgique d'Ilva, au centre d'un scandale de pollution, ont indiqué les médias italiens. Les propriétaires d'Ilva sont soupçonnés d'association de malfaiteurs aux fins de délits contre l'environnement, ce qui a permis au parquet d'obtenir la saisie de ces biens qui touchent la famille Riva et sa société Rivafire Spa. Le montant total représente les sommes qui, selon les experts mandatés par la justice, auraient dû être investies pour contrer l'impact environnemental de l'usine Ilva de Tarente, plus grande aciérie d'Europe et pilier stratégique pour l'emploi et l'industrie en Italie. L'absence d'investissement pour mettre aux normes les installations s'est traduite par des bénéfices pour les propriétaires, considérés de ce fait comme une source de délit. L'enquête pour désastre environnemental contre l'usine Ilva de Tarente a débuté en juillet avec l'arrestation d'Emilio Riva, ancien patron du site placé aux arrêts domiciliaires, et la saisie des installations polluantes. En novembre, un coup de filet de la police a conduit en prison d'autres dirigeants de la société. Le fils d'Emilio Riva, Fabio, vice-président du groupe familial, avait réussi à échapper à cette opération de police en fuyant à Londres. L'usine Ilva, accusée de longue date d'avoir empoisonné les riverains de ses installations, se trouve au coeur d'un long feuilleton juridico-politique en Italie. Son avenir provoque depuis des mois la polémique entre ceux qui l'accusent de polluer et d'empoisonner ses riverains, ce que le groupe Riva nie, et ceux qui veulent préserver les milliers d'emplois et l'importante production d'acier qu'elle représente (40% de la capacité du pays). ----->Qui va sortir vainqueur ? L'environnement et les populations riveraines ou l'aspect économique??? ROMANDIE 24/5/2013
  20. SYDNEY - Un séisme de magnitude 7,4 s'est produit vendredi au sud-ouest de l'archipel des Tonga, dans le Pacifique, sans toutefois causer de dégât, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS). Le tremblement de terre, s'est produit à 171 kilomètres de profondeur, à 282 km au large du sud-ouest de la capitale des Tonga, Nuku'alofa, à 05H19 heure locale (17H19 GMT jeudi). Il a été suivi quatre heures plus tard d'une deuxième secousse, de magnitude 6,6, à 103 km de profondeur, à 84 km au nord-ouest de la ville. Les secousses n'ont pas provoqué de tsunami, selon le Centre d'alerte au tsunami du Pacifique. Le site internet du journal Matangi Tonga a rapporté que le séisme avait secoué les maisons et fait trembler les fenêtres à Nuku'alofa, mais n'avait pas causé de dégât. Le tremblement de terre a provoqué de fausses alertes en Nouvelle-Zélande, où le système de surveillance a fait état de secousses de magnitude 6,1 et 5,9 au large de la côte nord-est du pays. Le système avait en fait enregistré les secousses survenues au large des Tonga, essayé de les localiser et envoyé par erreur des messages d'alerte, a indiqué un porte-parole du centre de surveillance national. Les alertes ont été rapidement annulées. L'archipel des Tonga avait déjà été touché il y a 12 jours par un séisme similaire, de magnitude 6,5, à 205 kilomètres de profondeur. Situé à 2.000 kilomètres au nord-est de la Nouvelle Zélande, l'archipel se trouve sur la Ceinture de feu du Pacifique, où les plaques continentales entrent fréquemment en collision, provoquant une importante activité sismique. ROMANDIE 24/5/2013
  21. SEOUL - La Corée du Sud a annoncé vendredi la création d'une commission gouvernementale pour enquêter sur un programme de 15 milliards d'euros d'embellissement de quatre grands fleuves du pays, une opération vivement critiquée pour ses dégâts environnementaux, d'importants surcoûts et des soupçons de corruption. Vingt hauts fonctionnaires et experts participeront à cette commission, qui entamera ses travaux en juin, a indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre. La remise en valeur des quatre fleuves Han, Nakdong, Geum et Yeongsan était au centre du Nouveau contrat écologique de l'ancien président conservateur Lee Myung Bak, destiné à relancer la croissance et l'emploi après la crise financière et économique de 2008. Démarrée en 2009, l'opération de 22.200 milliards de wons (15,21 milliards d'euros) [b]s'est traduite par la construction de 16 barrages ou déversoirs sur les quatre fleuves, qui ont été dragués et dont le cours a parfois été modifié. Le but était d'améliorer la qualité de l'eau et prévenir les inondations.[/b] Mais un rapport de l'auditeur public début 2013 avait émis de sévères critiques, évoquant notamment des défauts structurels dans les travaux, qui mèneront à une détérioration de la qualité de l'eau et nécessiteront des coûts de maintenance prohibitifs. Le ministre de l'Environnement Yoon Seong-Kyu a révélé vendredi qu'une hausse importante de la quantité d'algues toxiques avait été enregistrée l'été dernier. Nous craignons que ce phénomène dure pas mal de temps, a-t-il déclaré à la presse. La nouvelle présidente du pays, Park Geun-Hye, qui appartient elle aussi au parti conservateur, avait promis une enquête exhaustive sur ce gigantesque programme, peu après avoir pris ses fonctions à la tête du pays en février. De son côté, la justice a lancé une enquête séparée sur les soupçons de corruption. Plusieurs groupes de construction sont soupçonnés de collusion dans les appels d'offre. La Corée du Sud espérait exporter son savoir-faire dans ce type de programme vers des pays sujets aux inondations, tels que la Thaïlande, le Maroc ou le Paraguay; Mais les enquêtes ouvertes et les controverses amenuisent ses chances, notent la presse et les analystes. ROMANDIE 24/5/2013
  22. KOUSSERI (Cameroun) - La société américaine Herakles Farms a décidé de suspendre ses activités au Cameroun, où elle mène depuis 2010 un projet controversé de culture de palmiers à huile, selon un communiqué de la société transmis vendredi à l'AFP. La filiale camerounaise d'Herakles Farms, SG Sustainables Oils Cameroon Ltd (SGSOC), a annoncé qu'elle avait suspendu ses opérations au Cameroun, en réaction à un ordre reçu des responsables du ministère des Forêts et de la Faune du Cameroun, indique la société. L'ordre exige que la société arrête de préparer les terres à proximité de sa pépinière de Talangaye (sud-ouest), la reprise des activités "étant subordonnée par la production de la déclaration d'utilité publique" du projet, explique-t-elle. Compte tenu de l'échéancier incertain de la reprise des activités, SGSOC réduit et envoie en congé technique une partie de son effectif de 690 employés à temps plein, ajoute la société. Herakles affirme qu'elle avait obtenu l'autorisation d'opérer et s'est toujours conformée comme elle continuera à se conformer pleinement et de manière transparente à la réglementation gouvernementale en vigueur. En 2009, le gouvernement camerounais avait signé avec Herakles Farms un accord de principe pour une concession de plus de 73.000 hectares dans le sud-ouest pour la culture du palmier à huile. La signature d'une convention entre le gouvernement et SGSOC n'exemptait pas ladite entreprise du respect de l'ensemble des procédures et contraintes environnementales, a réagi le ministre des Forêts, Ngole Philip Ngwese. Le ministre parle d'atteintes à la réglementation forestière et des revendications récurrentes des populations riveraines, qui ont manifesté à plusieurs reprises leur opposition au projet. Dans un communiqué vendredi, le World Wildlife Fund (WWF) a salué la position courageuse du Cameroun. Les activités de défrichage entreprises par Herakles Farms (...) demeurent illégales. En effet, la Société ne dispose pas de tous les permis nécessaires pour opérer dans cette zone riche en biodiversité a affirmé Hanson Njiforti, Directeur national du WWF Cameroun. Un rapport du ministère des forêts camerounais reprochait fin avril à la société américaine Herakles Farms des méthodes d'intimidation et de corruption pour acquérir des terres au Cameroun. En septembre, Greenpeace international et l'institut Oakland, avaient demandé l'arrêt du projet, redoutant notamment la mise en péril d'écosystèmes uniques, et de moyens de subsistance pour les populations. ROMANDIE 24/5/2013
  23. BRUXELLES - La Commission européenne a confirmé vendredi sa décision de restreindre pendant deux ans à compter du 1er décembre l'utilisation de trois pesticides mortels pour les abeilles. Les restrictions entreront en vigueur le 1er décembre 2013 et seront réexaminées au plus tard dans un délai de deux ans. Elles visent des pesticides utilisés dans le traitement de végétaux, dont les céréales, attirant les abeilles et les pollinisateurs, a indiqué la Commission dans un communiqué. ROMANDIE 24/5/2013
  24. PARIS - Transformer un champ de maïs en prairie pour chauve-souris ou préserver un marécage favorable aux visons: 1.400 hectares de nature sont aujourd'hui gérés en Aquitaine en faveur d'espèces victimes de l'autoroute A65 inaugurée en 2010. Une opération d'ampleur inédite de compensation écologique. Parfois dénoncé comme un droit à détruire par certains écologistes, ce principe oblige les bâtisseurs d'autoroutes, de lignes ferroviaires ou autres grandes infrastructures à compenser les espaces naturels détruits en en préservant d'autres ailleurs. Il existe en droit depuis trois décennies mais ne s'impose réellement que depuis quelques années. L'A65 reliant depuis 2010 Pau à Langon (Gironde), souvent qualifiée de première autoroute post-Grenelle, constitue la plus importante opération de ce type en France, a rappelé cette semaine la CDC Biodiversité, filiale de la Caisse des dépôts à qui le maître d'ouvrage a confié la mise en oeuvre de la compensation. Un test grandeur nature pour les futurs grands chantiers, comme ceux des LGV ferroviaires de l'Ouest de la France ou le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, récemment épinglé sur le sujet. Pour l'A65, la dette écologique globale des 150 km d'autoroute, c'est-à-dire la surface totale à compenser pendant la durée de la concession (60 ans), a été chiffrée à 1.372 hectares. Soit l'addition des surfaces favorables aux seize espèces végétales et animales protégées qui ont été impactées par sa construction: 187 hectares pour le vison d'Europe et la loutre, 120 hectares pour l'élanion blanc, un rapace, ou 39 hectares pour la fragile écrevisse à pattes blanches, etc. La CDC Biodiversité a désormais sécurisé ces surfaces en Aquitaine, par achat de terres ou convention avec des propriétaires, et débuté des opérations de gestion. La réparation ne se fait pas sur la base d'un hectare compensé pour un détruit mais au cas par cas en fonction de la fragilité ou la rareté des espèces, explique à l'AFP Sophie Elie, chef de projet A65 pour CDC Biodiversité. Pour le fadet des laîches, un papillon dont les Landes constitue le dernier bastion européen, chaque hectare perdu a ainsi été compensé par sept hectares. Pour près d'un tiers des opérations, la compensation se traduit par une restauration écologique: par exemple transformer un champ de maïs en prairie qui deviendra un terrain de chasse pour chauve-souris. Le reste consiste à préserver des zones existantes, par exemple en rétribuant des propriétaires d'aulnaies marécageuses, favorables aux visons, pour qu'ils ne coupent pas les arbres. Ou encore inciter des agriculteurs ou des forestiers à adapter certaines pratiques en faveur de la biodiversité. La compensation ne doit être que l'ultime recours après les mesures prises pour tenter d'éviter ou de réduire les impacts, rappelle le concessionnaire de l'A65, A'lienor, majoritairement détenu par Eiffage, assurant que le projet aquitain constitue le nouveau standard en la matière. Le choix des espèces et des surfaces à compenser reste toutefois trop opaque, indique à l'AFP Laurent Couzi, directeur de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) en Aquitaine. Et de s'interroger: pourquoi avoir retenu l'élanion blanc, en expansion dans la région, mais pas d'autres oiseaux protégés? D'autres restent opposés au principe même: Tout cela ne compense rien du tout!, lâche Philippe Barbedienne, directeur de la Sepanso, une fédération d'associations régionales. Ils ont abattu des arbres centenaires, comment voulez-vous les compenser sur quelques décennies? Et on compense souvent sur des territoires qui existaient déjà, ajoute-t-il. La copie ne sera jamais l'original, mais il vaut mieux une copie que rien..., estime Laurent Piermont, président de CDC Biodiversité, pour qui l'opération A65 montre que la compensation, à partir du moment où elle est considérée acceptable par la société, est techniquement possible. ROMANDIE 24/5/2013
  25. PARIS - Le Conseil constitutionnel a annoncé vendredi avoir censuré l'obligation de prévoir un minimum de bois dans les nouvelles constructions. Les juges du Palais royal avaient été saisis d'une QPC (question prioritaire de constitutionnalité) par des fédérations professionnelles (ciment et béton). Elles contestaient cette obligation d'un minimum de matériaux en bois, instaurée par le Grenelle de l'Environnement, au nom notamment de la fonction de captation de CO2 par le bois et donc de la lutte contre la pollution atmosphérique. Mais, a jugé le conseil présidé par Jean-Louis Debré, ces dispositions n'ont, par elles-mêmes, pas d'incidence directe sur l'environnement. En revanche, elles limitent la liberté d'entreprendre, une atteinte qui n'était pas justifiée par un motif d'intérêt général en lien direct avec l'objectif poursuivi. Elles sont à ce titre contraires à l'article 4 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen posant le principe de la liberté individuelle, à laquelle se réfère le préambule de la Constitution de la Ve République. La censure prend effet immédiatement. (www.conseil-constitutionnel.fr) ROMANDIE 24/5/2013
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