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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. MARSEILLE - Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné mercredi l'armateur d'un chimiquier battant pavillon maltais à verser 300.000 euros d'amende dans une affaire de pollution, a-t-on appris auprès d'une ONG partie civile. Le 27 janvier 2012, un aéronef de la marine nationale française avait découvert dans la zone des Bouches de Bonifacio en Corse une pollution aux hydrocarbures sur 12 km de long et 200 m de large. Le navire Trefin Adam était suspecté d'avoir déversé ses eaux de lavage à proximité des côtes corses alors qu'il se dirigeait vers Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). Le tribunal a également condamné le capitaine du bateau à 75.000 euros d'amende. Lui et l'armateur devront en outre verser 1.000 euros à chacune des parties civiles (les associations France Nature Environnement, FNE Paca et Surfrider Foundation Europe, ainsi que l'Office de l'Environnement de la Corse). ROMANDIE 22/5/2013
  2. ALGER - Des pluies diluviennes tombées sur le nord de l'Algérie ont fait un mort et des blessés à Alger dans l'effondrement d'une clôture à l'hôpital, a rapporté mercredi la radio publique. Selon la radio, qui citait la protection civile, le mort et les blessés, dont le nombre n'a pas été précisé, se trouvaient dans l'enceinte de l'hôpital de Beni Messous, dans l'est de la capitale. L'agence de presse algérienne APS a indiqué pour sa part que la personne décédée a été tuée à la suite de l'effondrement de deux habitations précaires et fait état d'un seul blessé. Les pluies diluviennes ont occasionné des dégâts importants à plusieurs bâtiments et habitations dans des quartiers de l'est d'Alger et de sa banlieue mais aussi dans plusieurs autres grandes villes du pays. De nombreuses routes ont été rendues impraticables en raison d'inondations. Une rivière a ainsi débordé dans un quartier situé sur les hauteurs d'Alger. ROMANDIE 22/5/2013
  3. SAINT-LOUIS (Sénégal) - C'était un très beau village. Quinze de mes seize enfants ont grandi dans ce salon, se souvient Ameth Diagne, pêcheur de 52 ans, en désignant un pan de mur bleu azur, frappé par les vagues. De son village de Doun Baba Dièye, situé à quelques kilomètres de Saint-Louis (nord du Sénégal), l'ancienne capitale de l'Afrique occidentale française (AOF), il ne reste rien ou presque. Il a été emporté par les eaux de l'océan Atlantique. Saint-Louis pourrait connaître le même sort. On estime qu'au large de nos côtes, l'océan avance d'un mètre par an. Dans cent ans, si rien n'est fait, l'Atlantique aura grignoté la ville sur 100 mètres, explique le professeur Boubou Aldiouma Sy, chercheur en géographie à l'université de Saint-Louis. Dans un rapport publié en 2008, Alioune Badiane, directeur d'ONU Habitat pour l'Afrique, désignait la ville comme la plus menacée d'Afrique par la montée des eaux. En cause, selon lui, le changement climatique, mais aussi l'ouverture d'un canal artificiel. En 2003, l'île Saint-Louis, la partie historique de la ville située sur le fleuve Sénégal à 500 mètres du continent et appelée la Venise Africaine, est menacée par une crue du fleuve. Les autorités décident alors de creuser une brèche dans la langue de Barbarie, une bande de sable de 40 kilomètres de long sur 300 mètres de large, parallèle à la côte, qui protège le littoral de Saint-Louis et Doun Baba Dièye de l'océan. Objectif: diminuer le niveau du fleuve qui ne cesse de monter à cause d'inondations de plus en plus nombreuses, afin de lui permettre de s'écouler dans l'Atlantique par ce canal large de 4 mètres. Mais à l'important débit du fleuve qui s'engouffre dans la brèche, s'ajoutent, de l'autre côté de la langue, les assauts de l'océan. Deux phénomènes qui grignotent la langue de Barbarie, et élargissent le canal. Depuis 2003, ce dernier s'agrandit chaque jour un peu plus et aujourd'hui, c'est une embouchure de 2,3 kilomètres. Situé à deux kilomètres de la plage il y a dix ans, Doun Baba Dièye, déserté par ses 800 habitants, est désormais laissé à l'assaut des vagues. Ameth Diagne, chef du village, a été le dernier à partir. Dans la nuit du 17 novembre 2012, quand les vagues sont entrées dans notre chambre, j'ai dû abandonner la maison, se rappelle-t-il. Ce qui m'attriste le plus, c'est que je ne pourrai pas transmettre à mes plus jeunes enfants ce que mes ancêtres m'ont appris sur la flore et la faune, qui n'existent plus maintenant. Le recul du fleuve au profit de l'océan a fait disparaître les poissons d'eau douce. Une transformation brutale des écosystèmes, qui s'est aussi traduite par un manque à gagner pour les pêcheurs. Même conséquence pour les agriculteurs, pour qui la salinisation des terres a anéanti toute activité de maraîchage et d'élevage. C'est ici qu'on lâchait les boeufs, explique Ameth Diagne, en désignant le sable qui remplace l'herbe autrefois réservée au pâturage. Malgré les dommages qu'a provoqué le canal, aucun de ces réfugiés climatiques n'a touché d'aide financière de l'Etat, qui avait pourtant promis aux habitants de nouveaux logements. Si la brèche a épargné Saint-Louis des crues du fleuve depuis 2003, la solution n'est que provisoire. Et la Venise africaine reste confrontée à d'autres dangers majeurs. L'est de la ville a en partie été construit sur d'anciens marécages, où stagne l'eau et où prolifèrent les moustiques. A cause de cela, nous observons une recrudescence du paludisme à Saint-Louis. C'est un gros problème que la ville n'a pas su maîtriser, affirme le professeur Boubou Aldiouma Sy. Aux inondations et aux dégâts provoqués par la brèche, s'ajoute un troisième phénomène naturel: l'érosion des côtes accentuée par le changement climatique. Le professeur Sy tire la sonnette d'alarme. Et préconise la construction d'ouvrages de protection pour éviter que la ville ne s'affaisse dans l'océan. Chaque année, plusieurs maisons s'effondrent. Certaines populations sont très menacées. Saint-Louis doit réagir très vite, avant que les habitants ne se retrouvent les pieds dans l'eau. ROMANDIE 22/5/2013
  4. PARIS - Une hausse plus forte de l'électricité en France que dans les autres pays pèserait significativement sur les exportations françaises, selon une note du Conseil d'Analyse économique (CAE) publiée mardi, qui préconise des mesures pour défendre la compétitivité. Selon cette étude, remise jeudi au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, une hausse de 10% des prix de l'électricité en France réduirait la valeur des exportations en moyenne de 1,9%. Une même augmentation du prix du gaz les réduirait de 1,1%. Sont principalement concernés les gros exportateurs dans les secteurs fortement dépendants de l'énergie (chimie, métallurgie, etc.). Mais dans le même temps, les auteurs --Dominique Bureau, Lionel Fontagné et Philippe Martin-- soulignent que la hausse des prix de l'énergie et de l'électricité joue aussi un rôle de signal à moyen-long terme, afin que la France ne reste pas en arrière dans la course à l'innovation "verte". De cet arbitrage, les trois économistes recommandent en premier lieu de dire la vérité sur les hausses qui se profilent. En France, la Commission de Régulation de l'Energie a ainsi plusieurs fois averti d'une hausse de l'électricité pour les particuliers de 30% d'ici 2016-2017 (20% pour les entreprises). Il convient d'annoncer la hausse des prix de l'énergie, de manière crédible, afin que les agents économiques l'intègrent dans leurs calculs et réorientent leurs choix de consommation et de production, selon la note du CAE, organe de conseil économique dépendant de Matignon. Les auteurs recommandent également une grande prudence quant au rythme de déclassement des équipements nucléaires historiques, du fait [b]des coûts bien plus élevés du nucléaire de nouvelle génération et des renouvelables, ce qui constitue une réserve vis-à-vis de fermetures anticipées comme la centrale de Fessenheim.[/b] Sur le modèle allemand, ils suggèrent ainsi un prix plus attractif pour les électro-intensifs (les industriels qui consomment beaucoup d'énergie), même si l'étude conclut que les prix français de l'électricité restent inférieurs aux prix allemands, y compris pour les industriels. Enfin, la note suggère de consacrer les produits des taxes sur l'énergie à la baisse du coût du travail en France, l'énergie étant peu taxée dans l'Hexagone par rapport au travail. ROMANDIE 21/5/2013
  5. LE CAP - Une cargaison de 259 défenses d'éléphants venues d'Afrique a été saisie aux Emirats arabes unis, a annoncé mardi l'ONG International Fund for Animal Welfare (Fonds international pour le bien-être des animaux), dans un communiqué publié en Afrique du Sud. Les défenses ont été découvertes à Dubaï dans un conteneur en provenance du port kenyan de Mombasa, qui était censé contenir des meubles en bois. La saisie remonte au 1er mai mais n'a été signalée que mardi, selon l'ONG. Cette saisie est un nouvel acte d'accusation pénible pour l'Afrique de l'Est, qui est maintenant reconnue comme une plate-forme pour le commerce illégal de l'ivoire, a déclaré dans le communiqué James Isiche, directeur régional du Fonds pour l'Afrique de l'Est. L'appétit de l'Asie pour l'ivoire a provoqué une spectaculaire recrudescence du braconnage ces dernières années, menaçant l'existence même des populations. Le gros problème est qu'il semble y avoir une demande croissante d'ivoire en Orient, et principalement en Chine. (...) Il semble y avoir eu une tendance à la hausse au cours des deux dernières années, a expliqué à l'AFP Jason Bell, directeur du programme consacré aux éléphants de l'ONG. ROMANDIE 21/5/2013
  6. Vingt-quatre heures après le passage d'une tornade qui a fait 24 morts à Moore dans la banlieue d'Oklahoma City aux Etats-Unis, les recherches se poursuivaient pour tenter de retrouver des survivants. Des abris ont été ouverts pour loger les sans-abri. Après une longue journée de recherches mardi pour lesquelles des chiens renifleurs et des techniques d'imagerie thermique avaient été mobilisées, le bilan des tués a été revu à la baisse. Dans les heures qui ont suivi le déferlement des vents violents, de nombreuses personnes ont été crues mortes. A un moment, le bilan officiel a pu être fixé à 91 morts. Mardi, 24 corps avaient été retrouvés. Dans l'affolement, certains corps ont été comptés deux fois, explique Amy Elliott, chef du service de médecine légale. Neuf enfants figurent parmi les morts dont sept à l'école élémentaire Plaza Towers, en première ligne sur le passage du tourbillon mortel. On dénombre environ 240 blessés. Une centaine de personnes ont été retirées des décombres des maisons, des écoles et d'un hôpital. Les services de la météo ont revu à la hausse la force de la tornade, passée de EF-4 à EF-5, le classement le plus élevé sur l'échelle de Fujita, avec des vents dépassant 320 km/h. Des abris ont été ouverts pour les familles qui ont perdu leur domicile. Des universités ont offert de loger des gens. Selon Albert Ashwood, directeur du département des situations d'urgences de l'Oklahoma, il est trop tôt pour évaluer le nombre de sans-abri, sans doute des milliers de personnes. La Garde nationale, les pompiers de diverses casernes ainsi que les équipes de sauvetage ont participé à l'effort de recherche. Des renforts ont été envoyés par l'Etat fédéral. ROMANDIE 22/5/2013
  7. TOKYO - L'autorité de régulation nucléaire (NRA) du Japon a jugé mercredi qu'un réacteur de la centrale atomique de Tsuruga (ouest) était situé sur une faille active, signant probablement l'arrêt de mort de cette installation. La décision rendue par la NRA, une première depuis sa création après la catastrophe de Fukushima en mars 2011, entre dans le cadre d'une série de vérifications de la sécurité des centrales nucléaires. La NRA a approuvé les conclusions d'un panel de spécialistes selon lesquels la faille sous le réacteur 2 de la centrale de Tsuruga était active et pouvait donc mettre en péril le site en cas de séisme. Malgré son credo pro-nucléaire, le gouvernement de Shinzo Abe sera sans doute contraint de refuser la demande de redémarrage que doit soumettre la compagnie exploitante, la Japan Atomic Power. Cette dernière soutient que la faille n'est pas active mais devrait néanmoins être forcée d'étudier le démantèlement du réacteur qui ne date que de 1987 et pourrait en théorie fonctionner encore au moins une quinzaine d'années. La centrale en possède un autre, également à l'arrêt. A ce jour, seulement deux réacteurs sur un parc de 50 sont en service au Japon, les autres étant à l'arrêt dans l'attente de nouvelles normes de sûreté en phase finale d'élaboration et qui devraient entrer en application en juillet. Des experts sont aussi consultés sur d'autres soupçons de failles actives ailleurs, dont une sous le complexe d'Ohi (ou Oi) où deux des quatre tranches (3 et 4) fonctionnent actuellement, ayant obtenu en juin dernier le feu vert de l'Etat pour être relancées pendant 13 mois. Des géologues étudient aussi l'existence probable d'une faille active à proximité de la centrale de Higashidori (nord). Alors que le gouvernement de droite plaide pour la relance des réacteurs, six installations au total font officiellement l'objet d'examens sur ces problèmes de faille. ROMANDIE 22/5/2013
  8. PARIS - Le gouvernement soutient le redémarrage de la centrale à charbon d'Hornaing (Nord) après une décision de justice ordonnant à son exploitant EON France de poursuivre l'activité jusqu'à fin 2015, a déclaré mardi la ministre de l'Energie Delphine Batho. Le gouvernement souhaite que la décision de justice s'applique et que l'accord qui avait été signé en 2010 entre le groupe EON et les organisations syndicales prévoyant le maintien de l'activité jusqu'en 2015 s'applique et soit respecté, a dit Mme Batho, interrogée par le député communiste du Nord Jean-Jacques Candelier lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. La cour d'appel de Douai, saisie par les syndicats, a ordonné le 5 mai à EON France de poursuivre l'activité de sa centrale, qui emploie 86 salariés et se trouve à l'arrêt depuis deux mois. Lors d'un accord de fin de conflit passé en 2010, EON s'était engagé à ne pas fermer avant 2015. Mais EON France ayant finalement pris la décision d'arrêter la centrale en septembre dernier, la cour d'appel de Douai a estimé qu'EON avait manqué à son engagement. Sollicitée par l'AFP, la filiale française du groupe allemand n'a pas réagi dans l'immédiat. EON avait également abandonné en septembre un projet de centrale au gaz (à cycle combiné) à Hornaing, en mettant en avant le manque de rentabilité actuelle des centrales au gaz en Europe et la priorité donnée à d'autres investissements. Cet exemple illustre la difficulté dans laquelle est l'Union européenne aujourd'hui, où le charbon devient plus rentable que le gaz faute d'un prix important du CO2, a reconnu Delphine Batho. C'est pourquoi nous souhaitons qu'un prix du CO2 à horizon 2030 soit fixé, a-t-elle expliqué. Huit groupes européens du gaz et de l'électricité, emmenés par le patron de GDF Suez Gérard Mestrallet, ont lancé mardi un appel solennel à l'Europe pour l'alerter sur les difficultés du secteur et notamment sur l'absence de rentabilité des centrales au gaz, pourtant jugées nécessaires pour pallier la production intermittente de l'éolien et du solaire. Cet appel est lancé alors que les chefs d'Etat européens se réunissent mercredi à Bruxelles pour un sommet largement consacré à l'énergie. ROMANDIE 21/5/2013
  9. PARIS - Les sauts technologiques accomplis par l'Homme durant l'Age de pierre en Afrique du Sud ont coïncidé avec de brusques changements climatiques qui ont favorisé des environnements plus humides dans la région, indique une étude publiée mardi. D'après l'archéologie et la génétique, l'homme anatomiquement moderne, Homo sapiens, est apparu en Afrique au cours du Paléolithique moyen, une longue période qui s'étend de 280.000 à 30.000 ans avant le présent. Les archéologues ont identifié plusieurs sauts technologiques majeurs dans l'art de la pierre taillée, des ruptures brusques dont les causes ne sont pas connues avec certitude et font toujours débat entre les spécialistes. C'est notamment le cas en Afrique du Sud, aux environs de 71.500 ans avant notre ère et entre -64.000 et -59.000. Ces périodes de progrès techniques ont probablement accompagné aussi un développement du langage et de l'identité culturelle, avec l'émergence de gravures, d'objets en os ou de bijoux en coquillages, souligne l'étude, publiée dans la revue britannique Nature Communications. Selon Martin Ziegler, qui a dirigé cette étude pour l'Université de Cardiff (Royaume-Uni), la question qui taraude les archéologues est la suivante: Pourquoi ces premières périodes d'innovation culturelle se produisent-elles par à-coups successifs, avec des industries qui émergent brusquement en Afrique du Sud pour disparaître tout aussi subitement après quelques milliers d'années?. Afin d'y répondre, M. Ziegler et son équipe ont étudié les sédiments marins des côtes sud-africaines pour reconstruire les variations climatiques dans la région au cours des 100.000 dernières années. Nous montrons pour la première fois que l'apparition et la disparition de ces périodes d'innovation ont coïncidé avec de brusques changements du climat, résume M. Ziegler pour l'AFP. Nous avons trouvé que l'Afrique du Sud connaissait des conditions plus humides au cours de ces périodes de progrès culturel. Au même moment, de grandes zones en Afrique subsaharienne connaissaient un climat plus sec, de sorte que l'Afrique du Sud pouvait servir de refuge aux premiers humains, explique-t-il. Dans le même temps, l'hémisphère nord subissait un climat extrêmement froid. Cette correspondance suggère que les améliorations climatiques ont joué un rôle clef dans l'émergence des innovations culturelles, estime le chercheur, pour qui il est très peu probable que cette corrélation entre vestiges archéologiques et climat soit le seul fruit du hasard. Car si l'apparition des nouvelles techniques correspond à un climat plus favorable, leur disparition survient également au moment où le climat se dégrade, et ceci à plusieurs reprises au cours du Paléolithique moyen, relève l'étude. En Afrique du Sud et dans d'autres régions du monde, ces sursauts impulsés par le climat ont probablement été fondamentaux dans l'émergence des éléments clefs du comportement humain en Afrique, puis dans la diffusion d'Homo sapiens hors de son berceau ancestral, conclut l'étude. ROMANDIE 21/5/2013
  10. BUCAREST - Des responsables des pays et des compagnies impliqués dans le projet Nabucco se sont déclarés confiants mardi quant au choix de ce gazoduc pour l'approvisionnement de l'Europe en gaz azéri, une décision cruciale à cet égard devant intervenir le mois prochain. Le moment où consortium Shah Deniz doit prendre une décision finale sur le trajet des livraisons de gaz de la Caspienne vers l'Europe approche, a déclaré le Premier ministre roumain, Victor Ponta, en ouvrant la dernière réunion ministérielle des partenaires de ce projet avant l'annonce de ce choix crucial. Le consortium qui contrôle le gisement de gaz de Shah Deniz II, en Azerbaïdjan, doit annoncer d'ici fin juin son choix entre Nabucco et un projet rival, TAP (Trans Adriatic Pipeline). Je suis confiant (...) je ne m'attends pas à ce que Nabucco ne soit pas le projet sélectionné, a déclaré Reinhard Mitschek, directeur exécutif de Nabucco Gas Pipeline International, lors d'une rencontre avec des journalistes en marge de la réunion. L'Europe veut construire le gazoduc Nabucco West, une version raccourcie et moins coûteuse de Nabucco, afin de réduire sa dépendance vis-à-vis du gaz russe. Le gazoduc devait initialement relier l'Europe centrale aux frontières orientales de la Turquie. Mais devant les incertitudes sur les fournisseurs, son parcours a été réduit de 3.300 à 1.300 km et il doit désormais relier l'Autriche à la frontière bulgaro-turque, en passant par la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie. Selon le calendrier, en cas de décision favorable de Shah Deniz, le début des travaux sur Nabucco devrait intervenir en 2015. Les premières livraisons de gaz azéri sont prévues en 2018 pour la Géorgie et la Turquie et en 2019 pour le reste de l'Europe. Nabucco West est un projet stratégique susceptible de stimuler le développement économique des pays bénéficiaires et de la région, a souligné M. Ponta, à la veille d'un sommet européen consacré à la sécurité énergétique de l'UE. ROMANDIE 21/5/2013
  11. MONTREAL - L'accord pour protéger la forêt boréale au Canada est en danger, les écologistes signataires ayant annoncé mardi la suspension des négociations avec l'un des groupes industriels les plus importants du secteur du bois, Résolu. Côté industrie, le président de l'Association des produits forestiers du Canada (APFC) David Lindsay a aussitôt exprimé ses regrets, tout en disant se féliciter que les écologistes continuent à oeuvrer durement en faveur de cet accord. Le 18 mai 2010, après des années de guerre ouverte, 21 groupes industriels et neuf organisations écologistes avaient conclu une entente censée encadrer l'abattage des arbres sur 720.000 km2 de forêt boréale au Canada. L'accord devait être mis en oeuvre en l'espace de trois ans. Mais, trois ans plus tard quasiment jour pour jour, l'ensemble des défenseurs de l'environnement disent dans un communiqué être parvenus à la triste conclusion que Produits Forestiers Résolu n'est pas disposé à faire ce qui est minimalement requis selon la science pour protéger les forêts et l'habitat du caribou forestier. Elles réaffirment en même temps leur engagement à travailler de façon soutenue avec les compagnies forestières innovatrices, citant parmi celles-ci Tembec, Alberta Pacific Forest Industries et Millar Western Forest Products, respectivement du nord-est de l'Ontario et de l'Alberta. De son côté, Greenpeace déclare que l'effondrement de l'entente est dû aux fausses promesses du groupe Résolu et à son refus d'appliquer les mesures urgentes pour protéger les forêts menacées et les communautés. Résolu a réagi mardi en rappelant en détail ses propositions, dont la mise en réserve de 204.000 hectares de forêts supplémentaires dans le nord-ouest de l'Ontario et d'autres zones au Québec, ainsi que sa contribution financière aux travaux menés dans le cadre de l'accord. Le groupe forestier affirme rechercher un équilibre entre les impératifs environnementaux, sociaux et économiques et accuse Greenpeace d'avoir fait à son égard une série d'allégations trompeuses. Selon Résolu, l'organisation écologiste, menacée de poursuites en justice, les a officiellement retirées. ROMANDIE 21/5/2013
  12. PARIS - Huit groupes européens du gaz et de l'électricité, emmenés par le patron du français GDF Suez, Gérard Mestrallet, ont lancé mardi un appel solennel à l'Europe pour l'alerter de l'échec de sa politique énergétique qui est en train de détruire une partie du secteur. Nous ne demandons pas des subventions mais de la visibilité, des règles stables et homogènes en Europe, des objectifs quantifiés jusqu'en 2030 en matière de lutte contre le réchauffement climatique, explique M. Mestrallet dans un entretien au journal Le Monde. Cet appel --qui, outre[b] GDF Suez, inclut les allemands EON et RWE, les italiens Eni et Enel, les espagnols Iberdrola et GasNatural Fenosa et le néerlandais GasTerra[/b]-- est lancé alors que les chefs d'Etat européens se réunissent mercredi à Bruxelles pour un sommet largement consacré à l'énergie et notamment à la facture énergétique européenne et au gaz de schiste. Dans un communiqué commun, les huit groupes appellent de leurs voeux plusieurs mesures à prendre simultanément pour restaurer la confiance des entreprises du secteur de l'énergie dans l'attractivité du marché européen de l'énergie. ]b]Ils préconisent notamment un marché européen du carbone qui soit en mesure de soutenir des technologies favorables au climat et à travers lesquelles des perspectives fiables sont apportées, notamment en fixant des objectifs ambitieux mais réalistes en matière d'émission de gaz à effet de serre après 2020.[/b] Selon M. Mestrallet, il faut aussi que les dirigeants européens prennent acte que la politique énergétique qui a été menée jusqu'à présent est un échec. Le résultat est que l'Europe est en train de détruire une partie de son industrie énergétique. Il est urgent de redéfinir cette politique, ses ambitions et ses moyens. Le patron français, qui dénonce une balkanisation de l'Europe de l'énergie juge que l'Europe a failli sur ses trois objectifs affichés en la matière: la lutte contre le réchauffement climatique, l'amélioration de la compétitivité et la sécurité d'approvisionnement. Il en veut notamment pour preuve que malgré le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, malgré la mise en place d'un marché du carbone, les émissions de CO2 du secteur énergétique sont récemment reparties à la hausse, en particulier en Allemagne. Dans son entretien au Monde, il alerte notamment sur le sort des centrales à gaz européennes arrêtées trois jours sur quatre alors que les très polluantes centrales à charbon tournent à plein grâce à la chute du prix du charbon américain, effet collatéral de l'essor du gaz de schiste outre-Atlantique. Quant aux énergies renouvelables, les aides publiques contribuent à ajouter des surcapacités aux surcapacités, ce qui accentue le problème, selon lui. Jamais le risque de black-out n'a été aussi fort qu'aujourd'hui du fait de la non compétitivité de ces centrales à gaz et de l'intermittence de l'éolien et du solaire, selon M. Mestrallet. ROMANDIE 21/5/2013
  13. GENEVE - Le monde n'est toujours pas prêt à faire face à une éventuelle épidémie de grippe, a mis en garde mardi le directeur général adjoint de l'Organisation Mondiale de la Santé, Keiji Fukuda. Depuis l'épidémie causée par le virus H1N1 dans les années 2009-2010 en Chine, du travail a été accompli, mais le monde n'est pas prêt à (faire face à) une épidémie majeure et grave, a-t-il souligné, intervenant devant des délégués dans une réunion de l'Assemblée générale de l'OMS qui se déroule à Genève. Il a fait ces déclarations à un moment où un nouveau virus, le H7N9, frappe en Chine et a contaminé depuis mars 130 personnes à ce jour dont 36 sont mortes. Quand les gens sont frappés par une nouvelle maladie, vous ne pouvez pas seulement vous tourner vers les livres pour savoir quoi faire, a déclaré M. Fukuda. Selon lui, des systèmes de réaction rapide sont d'autant plus indispensables que ces maladies sont mal connues. Nombre de ces virus ne représentent pas ou peu de menaces pour l'homme et les experts cherchent comment ils se propagent à l'homme. Tout virus de la grippe qui affecte les humains a le potentiel de devenir une menace de santé majeure, a rappelé la directrice générale de l'OMS, Margaret Chan. Ce virus est une énigme, entourée de mystère, a-t-elle ajouté. La réaction énergique et rapide de la Chine est unanimement saluée à l'OMS à Genève alors que son manque de transparence avait été vivement critiqué dix ans plus tôt pour la crise de SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) qui avait fait 800 morts en Asie. Le gouvernement chinois avait largement investi après cette crise, nous profitons aujourd'hui des bénéfices de cet investissement, a estimé Mme Chan. La ministre chinoise de la Santé Li Bin a souligné que depuis mai le nombre des cas avait significativement diminué, mais que l'inquiétude demeurait. La prévention et le contrôle ont été efficaces, cependant, avec notre méconnaissance de ce virus et de cette maladie, il est impératif de rester vigilant, avec des plans d'urgence, a ajouté la ministre. La Chine est considérée comme un des pays de grand risque compte tenu de l'importance de ses élevages de poulets. M. Fukuda a relevé que, parallèlement à la crise en Chine et sans lien avec celle-ci, un Coronavirus, proche du SRAS, a frappé au Moyen-Orient, provoquant 40 cas de maladie et 20 décès. C'est une situation globale inhabituelle, a-t-il souligné. ROMANDIE 21/5/2013
  14. 17 MAI 2013 - Depuis le 8 mai 2013, aucun nouveau cas confirmé en laboratoire d’infection humaine par le virus grippal aviaire A(H7N9) n’a été notifié à l’OMS par la Commission de la santé et de la planification familiale chinoise. Cependant, quatre décès supplémentaires ont été signalés parmi les cas confirmés en laboratoires précédemment notifiés. À ce jour, le nombre de cas confirmés en laboratoire dont a été informée l’OMS s’élève à 131 au total, parmi lesquels 36 décès. Les autorités des lieux touchés maintiennent une surveillance renforcée, des investigations épidémiologiques, un traçage étroit des contacts, une prise en charge clinique des cas, des examens en laboratoire et le partage des échantillons, ainsi que des mesures de prévention et de lutte contre les infections. Au cours de la semaine écoulée, les gouvernements provinciaux de Shanghai et du Zhejiang ont commencé à normaliser leurs opérations d’urgence pour revenir à leurs activités de surveillance et de réponse de routine. Les bureaux nationaux et régionaux de l’OMS et le siège de l’Organisation continuent de collaborer étroitement pour s’assurer de la mise à jour en temps utile des informations. Jusqu’à ce que la source de l’infection soit identifiée et maîtrisée, on s’attend à voir apparaître d’autres cas humains porteurs de ce virus. Jusqu’à présent, il n’existe aucune preuve d’une transmission interhumaine soutenue. En rapport avec cet événement, l’OMS ne conseille pas de dépistage particulier aux points d’entrée et ne recommande pas non plus l’application de quelconques restrictions aux déplacements ou au commerce. L’OMS poursuit sa collaboration avec les États Membres et les partenaires internationaux. Elle publiera des mises à jour à mesure de l’évolution de la situation. (comme c'est le cas pour ce message qui date du 17 mai) OMS 17/5/2013
  15. LE CAP (AFP) - La ministre sud-africaine de l'Environnement Edna Molewa a jugé "totalement inacceptable" mardi le gaspillage de plus d'un tiers de l'eau courante distribuée dans son pays, où c'est pourtant une ressource rare, et elle a annoncé sa volonté d'intensifier la "guerre aux fuites". Cette campagne a débuté autour de Johannesburg où de jeunes "guerriers pour la protection de l'eau" font du porte-à-porte pour expliquer comment ne pas gaspiller l'eau. A Randfontein, ils ont "visité et éduqué 3.017 foyers sur la protection de l'eau", a dit la ministre, annonçant l'extension prochaine du programme à neuf localités. Qualifiant de "mythe" les expertises prédisant que l'Afrique du Sud sera bientôt à court d'eau, elle a toutefois reconnu que l'accès aux ressources en eau n'allait pas sans poser problème. "Vous avez entendu dire, ici ou là, que l'Afrique du Sud viendra à manquer d'eau en 2013, 2015, 2025 ou 2030, selon les sources auxquelles l'on se fie. Laissez-moi vous assurer, en tant que gardienne de la ressource en eau dans ce pays, que l'Afrique du Sud ne manquera pas d'eau dans les 100 prochaines années", a-t-elle déclaré, en marge de la présentation de son budget au Parlement. "Nous allons vers une crise. (...) si nous ne paniquons pas et n'agissons pas maintenant, nous serons en crise en 2020", avait récemment estimé Mike Muller, un expert de l'université de Witwatersrand, prédisant que Johannesburg, eThekwini (Durban) et Nelson Mandela Bay (Port Elizabeth) seront les premières agglomérations affectées par les pénuries. Selon lui, les besoins vont dépasser les ressources, alors que la qualité des réseaux municipaux se détériore et que le vol d'eau pour l'agriculture prospère. "L'Afrique du Sud ne va pas manquer d'eau mais à la prochaine sécheresse, nous aurons des coupures. De nouveaux chantiers doivent démarrer maintenant", a-t-il dit. D'autres experts estiment que le gouvernement ne prend pas la chose suffisamment au sérieux. Historiquement, lorsque les townships ont été construites sous l'apartheid, aucun compteur individuel n'a été installé dans les maisons. Une situation à laquelle les autorités tentent de remédier avec pour conséquence que certaines familles équipées de compteurs s'en vont faire la corvée d'eau là où il n'y en a pas encore. Une grande partie de l'eau consommée autour de Johannesburg est importée du Lesotho, un petit pays enclavé en territoire sud-africain où la construction d'un troisième barrage géant a été décidée en 2011. SCIENCES ET AVENIR 21/5/2013
  16. WELLINGTON - Peter Doherty, prix Nobel de médecine en 1996, a critiqué mardi les scénarios catastrophes annonçant un nouveau virus grippal susceptible de tuer des millions de personnes dans le monde, affirmant que les scientifiques étaient désormais bien armés pour répondre aux pandémies. Selon ce biologiste australien spécialiste d'immunologie, un nouveau virus à forte mortalité et très contagieux pourrait surgir sans pour autant entraîner les conséquences de la grippe espagnole en 1918. Un grand nombre des morts (en 1918) sont imputables à des infections bactériennes secondaires et naturellement nous disposons aujourd'hui d'antibiotiques pour traiter ces infections bactériennes secondaires, a-t-il affirmé devant des étudiants de l'université d'Otago, à Wellington. Quand on parle de pandémies, on évoque toujours ces scénarios catastrophes, ça passe bien à la télévision, et on écrit un tas de livres sur ces infections terribles qui vont tous nous tuer, a-t-il ironisé. Mais je pense que nous nous en sortirons bien mieux qu'avec la plupart des pandémies survenues par le passé, a-t-il poursuivi. La grippe de 1918, de type H1N1, a fait autour de 50 millions de morts jusqu'en 1920. En 2003, il avait fallu trois mois pour analyser la souche de l'épidémie de Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) qui avait causé la mort de plus de 800 personnes en Chine, déclenchant une alerte sanitaire à l'échelle mondiale. Aujourd'hui, quelques jours suffiraient, selon lui. Nous sommes extrêmement bons dans le diagnostic viral, la vitesse de détection et ce genre de choses, bien mieux que dans le passé, donc je ne crois pas qu'une pandémie puisse nous décimer, a-t-il répété. En 2009, une épidémie mondiale de H1N1 avait provoqué la mort d'au moins 18.500 personnes entre avril 2009 et août 2010, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un taux de mortalité relativement faible pour ce genre de virus, a souligné M. Doherty. Un autre virus, le H7N9, a contaminé une centaine de personnes en Chine depuis le mois de mars, faisant 35 morts, et un coronavirus proche du SRAS, détecté pour la première fois au Moyen-Orient, a contaminé une quarantaine de personnes, dont 20 sont décédées. ROMANDIE 21/5/2013
  17. SAINT-DENIS (France) - Trois associations écologistes ont déposé mardi un recours devant le tribunal administratif de Saint-Denis de La Réunion pour demander la suspension pour illégalité et excès de pouvoir de l'arrêté du député-maire de Saint-Leu autorisant la pêche au requin sur le territoire maritime de sa commune, a-t-on appris auprès du tribunal. Les trois associations - Longitude 181 Nature, Sea Shepherd France et l'ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages et du patrimoine nature) - toutes basées en métropole, demandent en référé que l'arrêté soit suspendu, vu l'urgence et ses conséquences irréparables sur les requins, selon une copie transmise à l'AFP. A la suite de l'attaque mortelle d'un surfeur par un requin le 9 mai dernier, le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert (MoDem), a publié le 14 mai un arrêté municipal invitant la population à effectuer des prélèvements préventifs de requin bouledogue sur le territoire maritime de la commune, jusqu'à 300 mètres du rivage. Il a proposé de racheter 50 prises au prix de 7 euros/kilo. L'exécution de cet arrêté aura pour conséquence la destruction illégale des requins sans limitation en termes de durée ni en termes de nombre de requins détruits, indiquent les trois associations. Si la rémunération proposée par la commune (...) se limite aux 50 premiers requins, rien n'exclut la poursuite de destructions au-delà de ce seuil, ajoutent-elles, jugeant que le préjudice sera irréversible. Elles rappellent que ces animaux sont des maillons nécessaires à l'équilibre de l'écosystème et de la préservation de la diversité biologique et que le requin bouledogue est une espèce quasi menacée, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ces prélèvements illégaux seront effectués au sein des zones de protection intégrale et des zones de protection renforcée de la Réserve naturelle nationale marine de La Réunion, observent-elles. Elles affirment enfin que la destruction des requins est inutile en termes de sécurité publique car les spécimens tués seront remplacés par d'autres arrivants. Elles considèrent également que le maire n'est pas compétent en matière de limitations ou d'éliminations d'espèces surabondantes ou envahissantes au sein de la réserve. Ironiquement, le maire de Saint-Leu a remercié vivement les associations de leur recours, leur souhaitant de tout coeur plein succès dans leur démarche, estimant que si celle-ci aboutit, sa responsabilité ne pourra pas être engagée en cas d'attaques de requin sur le territoire maritime de sa commune. ROMANDIE 21/5/2013
  18. Finalement, les abeilles suisses n'obtiendront pas de répit cet été. L'interdiction temporaire de trois insecticides mortels pour ces insectes n'interviendra qu'à partir de décembre. La Suisse s'est alignée sur l'Union européenne. Initialement, l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) avait annoncé la suspension de trois insecticides pour le traitement des semences de colza et de maïs pour le courant de l'été. Entre-temps, la date a été reportée au 1er décembre, a indiqué à l'ats la vice-directrice de l'OFAG Eva Reinhard, lors d'une conférence de presse à Berne. Les paysans pourront donc continuer leurs cultures comme d'habitude cet été. A court terme, le moratoire ne devrait de toute façon pas avoir d'effet sur la production agricole, selon Mme Reinhard. Alors que le Conseil fédéral a longtemps rechigné à intervenir, imputant la mort des abeilles au parasite varroa, la Suisse a fini par se plier à la décision de la Commission européenne de fixer un moratoire sur l'usage de clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame, présents dans des pesticides commercialisés par le groupe bâlois Syngenta et l'Allemand Bayer. La question ne peut pas être traitée en solitaire, un accord international est nécessaire, a estimé Mme Reinhard. Pour elle, le débat n'est pas que scientifique, c'est aussi une affaire de société. Tout dépend par exemple de la valeur que l'on veut accorder aux abeilles. Côté fabricants, on s'empresse de signaler les coûts énormes de développement d'un produit phytosanitaire. Il faut environ 200 millions de francs d'investissement et huit à dix années de recherche pour y parvenir, a affirmé Georg Diriwächter, responsable de l'homologation des produits chez Sygenta. Durant le moratoire, la Commission européenne attend des études scientifiques de la part des fabricants. Dans un communiqué, Greenpeace Suisse a vivement critiqué "le favoritisme de l'OFAG à l'égard de l'industrie chimique". L'organisation écologiste se dit "scandalisée" que l'OFAG considère que "de bons rendements agricoles ne sont possibles qu'en épandant des pesticides nocifs pour l'environnement, les abeilles et en fin de compte pour la population". ROMANDIE 21/5/2013
  19. Des vidéos de surveillance ont filmé l'accident mardi en Pennsylvanie (Etats-Unis). On y voit l'animal briser le pare-brise de façon spectaculaire. Le bus a été immobilisé pour réparation, mais nous sommes sans nouvelle de l'animal. Mardi 14 mai, un chauffeur de bus de Pennsylvanie (Etats-Unis) effectuait sa tournée quotidienne quand il a eu la surprise de récupérer un usager peu ordinaire. Un daim a percuté son pare-brise et s'est retrouvé dans l'habitacle du véhicule. L'animal a été pris de panique et a d'abord tenté de ressortir par le pare-brise sans y parvenir. Le chauffeur de bus a bien ouvert les portes du véhicule, mais le daim s'est enfui vers l'arrière. Il s'est cogné plusieurs fois violemment aux vitres fermées du bus sans parvenir à trouver la sortie. Le seul (autre) passager s'est réfugié au fond du bus. L'animal a finalement réussi à s'enfuir, mais on ignore s'il a survécu aux blessures liés à l'accident et à sa panique. FRANCE TC INFO 16/5/2013
  20. PARIS - Rouge-gorge, mésange, pie ou merle : la Ligue de la Protection des Oiseaux (LPO) et le Muséum d'histoire naturelle invitent les Français à compter ce week-end les oiseaux pour évaluer la richesse écologique des jardins et effectuer un suivi des populations. Lancé sur deux jours, ce comptage participatif printanier est organisé par l'Observatoire des oiseaux des jardins créé en mars 2012. Un comptage précédent, réalisé en janvier 2013, avait mobilisé près de 3.000 personnes et permis de dénombrer plus de 129.000 oiseaux, a indiqué mardi la LPO dans un communiqué. Pour participer, il suffit d'observer pendant une heure tous les oiseaux d'un jardin privé ou public, de les dénombrer par espèce et de faire parvenir ses observations aux scientifiques sur le site de l'Observatoire - Cliquez ICI pour participer à l'opération Depuis 24 ans, la LPO développe le suivi des oiseaux communs. Elle propose aux gens de compter les oiseaux dans leur jardin car cette somme d'informations nous permet d'en savoir plus sur les espèces, a expliqué à l'AFP Antoine Cadi, porte-parole de la LPO. Aujourd'hui, pour préciser l'évolution de la biodiversité, il est important de mettre en place des réseaux participatifs en plus des réseaux d'experts pour acquérir des données complémentaires, estime-t-il. Dans les jardins, on recense beaucoup d'oiseaux communs, comme les moineaux, mésanges, pies et merles, mais on peut aussi trouver plus rarement des bouvreuils ou des grives, a précisé M. Cadi. Logo de l'Association Pour vous aider à réaliser votre comptage, la technique la plus rigoureuse consiste à ne retenir que le nombre maximal d'oiseaux de la même espèce observés en même temps. Ainsi si vous comptez 5 mésanges bleues puis 7, puis encore 4, ne retenez que 7 et non 16 ! Bonne observation ! ROMANDIE 21/5/2013 (Photos signées provenant du site Oiseaux des Jardins
  21. PARIS - Installer sur son balcon ou dans son jardin un hôtel à insectes, un fagot de tiges creuses où iront nicher des abeilles solitaires ou un simple tas de pierres sous lequel s'abriteront des coléoptères: la 7e édition de la Fête de la nature, organisée du 22 au 26 mai, nous invite à prendre soin des petites bêtes. Peu ou mal connus, les insectes et autres petites bêtes sont les véritables architectes et jardiniers de la nature, souligne François Letourneux, président de la Fête de la nature, un événement qui, avec plusieurs milliers de manifestations, se veut l'équivalent de la Fête de la musique pour la biodiversité. Les petites bêtes, indispensables pour la pollinisation (et donc l'alimentation), la dégradation des matières mortes, la fabrication d'engrais ou le recyclage du bois, sont à l'honneur à travers un défi qui invite ceux qui le souhaitent à créer 5.000 mini-coins de nature pour les accueillir et les préserver. Ces mini-coins peuvent avoir des formes très différentes: quelques herbes folles non entretenues laissées dans le jardin ou dans une jardinière pour accueillir araignées ou mille-pattes, une bûche percée installée sur le balcon ou le rebord d'une fenêtre en guise d'abri à insectes, un tas de bois ou de pierres qui sera colonisé par les carabes et les staphylins, coléoptères prédateurs de limaces et d'escargots ou encore un fagot de tiges creuses qui constituera un nichoir pour abeilles solitaires... Ces mini-coins peuvent ensuite être photographiés et recensés sur le site www.fetedelanature.com. Pendant les cinq jours que dure la Fête, dont le coup d'envoi correspond à la Journée internationale de la diversité biologique de l'ONU (chaque 22 mai), des milliers de conférence, sorties-nature et autres animations sont programmées dans toute la France. La Fête de la nature est initiée par le Comité français de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) et le magazine Terre Sauvage. ROMANDIE 20/5/2013
  22. SYDNEY - Un rhinocéros blanc est né le 14 mai dernier au zoo de Dubbo, dans le sud-ouest de l'Australie, où quatre individus malades étaient mystérieusement décédés l'an dernier à quelques semaines d'intervalle, ont annoncé mardi ses responsables. Le bébé, un mâle de 50 kilos qui n'a pas encore été baptisé, est le premier de sa mère Mopani, a expliqué à l'AFP Pascale Benoit, soignante au Taronga Western Plains Zoo situé à 400 kilomètres à l'ouest de Sydney. Il semble que la première pluie que nous ayons à Dubbo depuis des mois ait aidé à la naissance de ce bébé rhino, a-t-elle dit. Pour le directeur du parc, Cameron Kerr, la naissance d'un rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) est toujours un signe d'espoir alors que le massacre de ces animaux s'intensifie en Afrique. Pas moins de 2.000 individus ont été tués par des braconniers depuis 2006 et leur population est à ce jour la plus basse jamais enregistrée, selon lui. En 2012, le zoo avait perdu quatre rhinocéros présentant des anomalies neurologiques sans qu'on puisse déterminer l'origine de leurs maux. Les autopsies ont permis d'écarter l'empoisonnement par toxines ou morsures de serpent, l'infection bactérienne, et la défaillance d'organes. Mopani avait contracté la maladie pendant sa gestation mais a survécu. Neuf rhinocéros blancs sont nés dans ce zoo depuis 2003. Ces rhinocéros appartiennent à l'espèce des rhinocéros blancs du Sud, la moins menacée des deux familles de rhinocéros blancs, dont il ne resterait que 20.000 individus vivant en liberté en Afrique, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF). ROMANDIE 21/5/2013
  23. MOSCOU - Un violent séisme de magnitude 6 a secoué tôt mardi la péninsule du Kamtchatka suivi d'une série de secousses, sans faire de victime, ont annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS) et le ministère russe des Situations d'urgence. Le séisme s'est produit à 01H55 (GMT) à une profondeur de 33 km et à 136 kilomètres à l'est sud-est de la ville russe de Petropavlovsk-Kamtchatski, dans l'Océan Pacifique, selon l'USGS. Selon le service géologique de l'Académie russe des sciences, le séisme était de magnitude 6,1. Plusieurs secousses ont ensuite été enregistrées, a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Situations d'urgence, qui n'a recensé aucune victime ni dégât. Il a ajouté qu'il n'y avait pas de risque de tsunami. Les autorités locales ont appelé les habitants de la péninsule du Kamtchatka à ne pas céder à la panique, a indiqué l'agence Itar-Tass. Selon les scientifiques, des séismes devraient se produire pendant environ une semaine, mais les habitants ne devraient ressentir que des secousses d'une magnitude comprise entre 2 et 4 seulement, rapporte Itar-Tass. La péninsule du Kamtchatka est le point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et nord-américaine, faisant de la région l'une des zones sismiques les plus actives de la planète. ROMANDIE 21/5/2013
  24. PARIS - La conférence de l'ONU sur le climat, que la France a proposé d'organiser en 2015, aura lieu au Bourget (Seine-Saint-Denis) si la candidature française est avalisée à la fin de l'année à Varsovie, a annoncé mardi la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho. La candidature française pour accueillir cette conférence, où doit être adopté le prochain grand accord international sur le changement climatique, devrait être décidée à Varsovie au mois de décembre prochain, a souligné la ministre lors d'un colloque sur le réchauffement à Paris. Un round de négociations annuel sur la lutte contre le changement climatique doit se tenir en fin d'année à Varsovie. La conférence de 2015, si nous l'accueillons, se tiendra au Bourget, a dit Mme Batho. Cette candidature, a-t-elle précisé, a déjà été endossée par le groupe des pays auquel appartient la France dans les négociations (Europe de l'ouest, Etats-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande et Israël). La conférence climat de 2015 est le prochain grand rendez-vous des négociations internationales sur le climat, toujours plombées par l'échec du sommet de Copenhague en 2009. A Durban (Afrique du Sud), en 2011, les pays négociant sous l'égide de l'ONU sont tombés d'accord pour adopter en 2015 un accord global fixant des objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre à tous les Etats. L'entrée en vigueur de cet accord est prévue à partir de 2020. La lutte contre le réchauffement climatique, c'est le défi de ce siècle, et le défi que doit relever notre génération, a souligné Mme Batho lors de son intervention au Conseil économique, social et environnemental (Cese). La ministre de l'Ecologie a reconnu l'existence actuellement d'une petite musique (...) consistant à dire que les grands enjeux de long terme, notamment ceux de la lutte contre le réchauffement climatique, devraient être reportés à plus tard en raison de la crise économique. Je suis convaincue qu'il faut au contraire faire de cet enjeu un levier de compétitivité, a-t-elle dit, réaffirmant l'importance de respecter le facteur 4, c'est-à-dire l'engagement de la France de réduire ses émissions de gaz à effet de serre par quatre d'ici 2050 par rapport à 1990. Selon un récent état des lieux réalisé par la Conseil général de l'environnement et du développement durable, la France respecte formellement ses engagements de réduction, [b]mais il s'agit d'un résultat en trompe l'oeil car ces émissions seraient en fait en hausse de 15% si on prenait en compte non seulement les émissions depuis le territoire français mais aussi celles contenues dans les produits importés.[/b] Ce rapport, débattu ce mardi au Cese, insiste notamment sur des engagements européens plus importants, la feuille de route actuelle de l'UE (-20% de baisse des émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à 1990) reportant de manière injustifiée les efforts à plus tard. L'Europe souffre aujourd'hui d'un objectif de long terme au-delà de 2020, a estimé Mme Batho, rappelant que la France plaidait au niveau européen pour qu'un nouvel objectif de -40% en 2030 soit adopté au plus tard début 2014. ROMANDIE 21/5/2013
  25. BRUXELLES - Les estivants en vacances sur une des 22.000 zones de baignade contrôlées de l'Union européenne pourront le plus souvent plonger dans l'eau en toute quiétude, selon le rapport annuel sur la qualité des eaux de baignade européennes publié mardi par l'Agence européenne pour l'environnement (AEE). Le rapport, publié conjointement avec la Commission européenne, signale que 94% des eaux de baignade de l'Union européenne répondent aux normes de qualité minimales fixées par la législation européenne sur les eaux de baignade. La qualité de l'eau est excellente sur 78% des sites contrôlés et, par comparaison avec le rapport de l'année dernière, près de 2% de sites supplémentaires respectent les normes minimales. - Chypre (112 zones de baignade) et le Luxembourg (11 zones) se distinguent, car tous leurs sites de baignade présentent une excellente qualité de l'eau. - Huit autres pays ont des valeurs excellentes pour la qualité de l'eau, supérieures à la moyenne de l'UE: Malte (97% de ses 87 zones de baignade), la Croatie (95% de ses 919 zones), la Grèce (93% de ses 2.155 zones), l'Allemagne (88% de ses 2.295 zones), le Portugal (87% de ses 526 zones), l'Italie (85% de ses 5.509 zones), la Finlande (83% de ses 320 zones) et l'Espagne (83% de ses 2.156 zones). Environ 60% des 3.322 zones de baignade que compte la France sont d'excellente qualité. ROMANDIE 21/5/2013
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