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BelleMuezza

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  1. LORIENT - La goélette océanographique Tara a quitté dimanche le port de Lorient et mis le cap sur l'Arctique, pour sa 3ème grande expédition scientifique depuis 2005, au cours de laquelle son équipage de marins et chercheurs va effectuer en sept mois un tour complet de l'océan du pôle Nord. Plusieurs centaines de Lorientais se sont massés sur le quai de l'ancienne base des sous-marins allemands, pour saluer sous les vivats l'appareillage du voilier, accompagné des roulements d'un orchestre de percussions et du sourd gémissement des cornes de brumes. L'heure c'est l'heure. Il est 15 heures pile lorsque Tara récupère ses haussières et s'écarte de son ponton d'amarrage. Le chronomètre de cette expédition en lisière de banquise est enclenché. Il ne s'arrêtera qu'au mois de décembre, lorsque la goélette entrera de nouveau dans le chenal. La goélette océanographique équipée pour l'étude du plancton est partie pour un tour de l'océan Arctique qui durera 6 mois. Tara Océans C'est presque une course contre la montre que les marins et scientifiques, partis pour une exploration et étude intégrée des écosystèmes planctoniques dans les très hautes latitudes, vont devoir mener tout au long de la mission Tara Océans Polar circle. Le tour complet de l'Arctique, en empruntant les passages du Nord-Est au large de la Russie et du Nord-Ouest, au large du Canada, n'est en effet possible que lors de la fonte de la banquise d'été. Il n'y a pas et il n'y aura pas une minute à perdre pour boucler la boucle avant que la glace, à la fin de l'automne, ne referme ces deux portes entre Atlantique et Pacifique. Entourée de toute une flottille de plaisanciers, sous un crachin typiquement breton, la goélette qui a hissé sa seule trinquette à l'avant double à bâbord la citadelle de Port Louis, à l'extrémité de la rade, et met le cap au sud-ouest vers l'île de Groix. A la proue, Etienne Bourgois, le patron de Tara Expéditions, est discrètement ému: Dans le contexte actuel morose et triste, apporter un peu de rêve est un accomplissement, confie-t-il à l'AFP. Un enfant m'a offert un dessin avec ces quelques mots, "avec Tara, tout peut changer..." C'est le sens de nos expéditions. Agir en faveur de la préservation de ce monde marin qui est notre passé et notre avenir. Tara est le bateau de tout le monde. Durant Tara Oceans, en raison de difficultés maritimes, l'océan Arctique n’avait pu être exploré. Pour Chris Bowler, coordinateur scientifique et porte-parole du projet «Il s’agit de continuer l’échantillonnage qu’on a fait pendant Tara Oceans. C’est urgent car le changement climatique affecte énormément l’Arctique en ce moment, c’est probablement la région la plus touchée sur la planète. C’est aussi une région extrêmement importante du point de vue climatique, c’est un véritable poumon pour la planète, comme peut l’être la forêt amazonienne.» Les expéditions de Tara Oceans s’attachent à l’étude des écosystèmes planctoniques marins depuis les virus jusqu’aux larves de poissons, ainsi que certains écosystèmes coralliens. Le plancton est l’ensemble des végétaux et animaux aquatiques qui dérivent au gré des courants. Généralement microscopiques ou de petite taille, ils sont capables de mouvements limités, mais incapables de se déplacer à contre-courant. L’étude du plancton donne une véritable «échographie» des espèces du monde marin et de l’évolution chimique des océans. L'esprit du commandant Jean-Baptiste Charcot plane sur Tara, quand ce grand explorateur des pôles quittait Brest au début du XXe siècle à bord du Pourquoi pas ? et mettait le cap sur le Grand Nord et le pays des Inuits. Tara Océans c'est, depuis 2003, 8 expéditions pour étudier et comprendre l'impact qu'ont les changements climatiques et la crise écologique sur nos océans. A l'initiative d'agnès b et d'Etienne Bourgois, elle agit en faveur de l'environnement et de la recherche, grâce à Tara, un bateau mythique qui aura, avec l'expédition Polar Circle, parcouru tous les océans. Cliquez ICI pour découvrir toutes les mers et océans parcourus par TARA/ Tara mouille devant Groix. Comme il est de tradition à chaque départ d'expédition, depuis le temps de la Compagnie française des Indes qui était basée à Lorient, le diacre Dominique Le Quernec, recteur de la paroisse de l'île, revêt son habit sacerdotal. Il bénit, sur le pont, le bateau et l'équipage: Bénir, c'est souhaiter du bien, que l'on soit croyant ou pas, dit-il devant les marins. Je bénis cet équipage qui part pour faire avancer la science et la connaissance au bénéfice de l'humanité entière. Hatoup!, lance-t-il enfin en langue bretonne locale, qui signifie Bon vent et réussite sur votre route. La goélette met le cap au large. La houle est tranquille et le vent assoupi. La prochaine terre est à 900 milles nautiques, plein nord, en Islande. En incluant l'océan Arctique, Tara Oceans Polar Circle parachèvera l'ambition de Tara Oceans menée entre septembre 2009 et mars 2012 : récolter du plancton dans tous les océans du monde. Ainsi, une équipe internationale de 57 biologistes, océanographes et marins vont se relayer sur la goélette de 36 m de long pour parcourir les 25 000 km de la mission. L’objectif de la mission Tara Oceans Polar Circle est de mieux connaître l'écosystème arctique, en partant à la découverte des espèces planctoniques méconnues et en tentant de décrypter leurs interactions avec leur milieu. Les scientifiques effectueront une étude intégrée et pluridisciplinaire des écosystèmes marins arctiques afin de mieux comprendre leur évolution en cours et futur. L'écosystème planctonique (des virus aux larves de poissons) n'est pas encore trop impacté par les prélèvements industriels et reste un bon indicateur des changements. L’échantillonnage englobe des méthodes océanographiques, optiques et génomiques et permet de décrire le plancton dans son environnement physico-chimique. Les scientifiques à bord ont prévu de relever quelque 5 000 échantillons pouvant être étudiés dans les laboratoires installés à bord du voilier. L'expertise de l'équipe de scientifiques réunie depuis 2009, son approche éco-systémique globale et le matériel encore à disposition ajoutés à l'expertise qu'a le voilier Tara de la logistique scientifique en milieu polaire, sont autant de facteurs clés pour la réussite de cette expédition. Retrouvez Tara Océans sur www.taraexpeditions.org et sur sa page Facebook www.facebook.com/tara.expeditions SCIENCES ET AVENIR 20/5/2013 - ROMANDIE 19/5/2013
  2. Une capsule russe, qui a passé un mois dans l'espace avec à son bord toute une une ménagerie de souris, lézards et autres escargots, pour des expériences scientifiques en vue d'un vol vers Mars, est revenue sur terre dimanche. Les animaux qui ont survécu, vont être examinés. La capsule Bion-M a atterri en douceur grâce à son parachute, dans la région d'Orenbourg, à quelque 1200 kilomètres au sud-est de Moscou, ont annoncé les autorités spatiales russes. À bord se trouvaient 45 souris, 8 gerbilles de Mongolie, 15 lézards, 20 escargots et d'autres organismes vivants, qui étaient placés dans des compartiments séparés et sous surveillance vidéo permanente. Tous les animaux n'ont cependant pas survécu, a indiqué un scientifique. "Tous les lézards sont vivants. Nous avons récupéré (vivantes) moins de la moitié des souris. Malheureusement, nous avons perdu toutes les gerbilles à cause d'un problème technique", a-t-il précisé. "Il s'agit de déterminer à quel point notre organisme s'adapte aux conditions de l'apesanteur et de comprendre ce qu'il faut faire pour assurer la survie lors de vols au long cours", avait indiqué avant le départ le directeur du programme au centre spatial russe. Le CNES (Centre d'études spatiales français), partenaire de ce programme, a estimé dimanche que "ce projet permettra de franchir une étape supplémentaire et décisive dans l'adaptation de l'homme à l'apesanteur". ROMANDIE 19/5/2013
  3. PARIS - Ségolène Royal (PS), présidente de la région Poitou-Charentes, a estimé dimanche que la construction de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, sera très difficile à faire et a jugé qu'il fallait sortir par le haut de ce problème. Invité du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, Mme Royal était interrogée sur un parallèle qu'elle établit dans son livre, cette belle idée du courage, entre la contestation du projet d'aéroport et le combat qu'elle avait mené pour la préservation du Marais Poitevin. "Mon sentiment, c'est que s'il y a de la tension, ce sera très difficile à faire -a-t-elle dit dimanche au sujet de ce projet d'aéroport voulu par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault". Aujourd'hui, les gens n'acceptent plus les formes de tension extrême, de combats, de violence... ce n'est pas possible. Donc, ce qu'il faut c'est sortir par le haut et trouver des solutions en s'écoutant, se respectant, en se comprenant, a ajouté à ce sujet l'ancienne candidate à la présidentielle. ROMANDIE 19/5/2013
  4. LORIENT - La goélette océanographique française Tara se prépare à larguer les amarres dimanche (aujourd'hui donc), pour un tour complet de l'océan Arctique, en quête de l'infiniment petit, le phytoplancton et le zooplancton, à l'origine de la vie sur terre et soumis au réchauffement climatique. Le plus grand voilier polaire français doit quitter dimanche la presqu'île de Keroman à Lorient, dans le nord-ouest de la France, devant les titanesques bunkers en béton de l'ancienne base des sous-marins de la Kriegsmarine allemands. Cette nouvelle aventure scientifique, Tara Océans Polar Circle, conduira les marins et scientifiques du deux mâts, de Russie au Canada, en Alaska et au Gröenland, une circumnavigation de 25.000 km qui durera 7 mois. Le voilier empruntera les fameux passages du Nord-est (au large de la Sibérie) et du Nord-Ouest (au large du Canada), rendus à la navigation depuis quelques années pendant la fonte de la banquise en été. Le seul océan dont nous n'avons pas encore exploré le plancton durant la précédente étude, est l'Arctique, explique à l'AFP Romain Troublé le secrétaire général de Tara Expéditions et chef d'orchestre de la mission. Seuls deux voiliers de plaisance ont, jusqu'à présent, fait le tour complet de l'Arctique d'une seule traite, ajoute-t-il. Ce sera une navigation difficile, voire ici et là audacieuse, au milieu des plaques de glace dérivantes poussées par le vent. L'année dernière, la banquise d'été a enregistré un record de fonte historique. En septembre 2012, ne subsistaient plus que 3,4 millions de km2 de glace contre 15 millions de km2 au coeur de l'hiver. Tara va naviguer dans le jour permanent de l'été boréal et monter jusqu'à 82° de latitude Nord, en lisière de la coquille d'oeuf gelée qui recouvrira encore le centre de l'océan Arctique en cette saison. C'est à cet endroit que se produit le "bloom" (efflorescence planctonique), terrain de chasse optimal où les scientifiques du bord -océanographes et biologistes marins, français, canadiens et russes - pourront faire la meilleure récolte de micro-organismes marins, précise Romain Troublé. Mais en fonction de la météo, c'est une navigation complexe avec une visibilité souvent réduite en raison du brouillard. L'année dernière, une énorme dépression s'était longuement installée au milieu de l'Arctique, générant des vents puissants et une houle redoutable. Tara (36 mètres), avec sa coque arrondie en aluminium, ses deux robustes moteurs totalisant 700 CV, est conçu pour la glace, mais attention à ne pas s'y faire emprisonner, souligne-t-il. Si c'était le cas, la goélette devrait faire appel aux brise-glaces russes ou canadiens pour se dégager. Samedi, à la veille de l'appareillage, marins et scientifiques mettaient la dernière main aux préparatifs. Tout un matériel de navigation et de recherche reposait encore en vrac sur le pont. A la poupe, on prépare la rosette (ensemble de bouteilles emprisonnant le plancton à différentes profondeurs) et le laboratoire humide où les milliers d'échantillons de plancton récoltés seront filtrés, au fur et à mesure des 15 stations scientifiques. Dans les entrailles du voilier, là où est installé le laboratoire sec, on affine le réglage des outils de la plus haute technologie -microscopes, sondeurs, imagerie électronique- avec lesquels seront effectuées les premières expertises. Le jeune commandant de Tara, Loïc Valette, 35 ans, capitaine au long cours, a navigué sur toutes les mers du monde à l'exception des pôles: C'est une nouvelle aventure exaltante, confie-t-il, une irremplaçable expérience pour un navigateur, le sommet de la qualification hauturière. J'ai hâte de voir mon premier iceberg devant l'étrave de Tara. J'en rêvais, enfant, en lisant les récits des premiers explorateurs de la planète glacée, confie-t-il. ROMANDIE 18/5/2013
  5. TOULOUSE - Les Hautes-Pyrénées ont connu dans la nuit de samedi à dimanche un deuxième séisme modéré en une semaine, qui semble n'avoir fait aucun dégât, selon les informations du Bureau central sismologique français (BCSF), des pompiers et des gendarmes du département. Le BCSF a fait état dans un communiqué dimanche d'un séisme de magnitude 3,8 sur l'échelle ouverte de Richter survenu à 00h48 à 3 kilomètres au nord d'Argelès-Gazost, non loin de Lourdes. Un séisme similaire de magnitude 4 était survenu pratiquement au même endroit lundi après-midi. Selon une centaine de témoignages recueillis par le BCSF sur son site (www.franceseisme.fr) depuis la secousse, celle-ci a été ressentie comme faible ou très faible dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres autour de l'épicentre. Les pompiers comme les gendarmes du département n'ont reçu aucun appel à l'aide ou même signalement en relation avec le séisme. Les Hautes-Pyrénées sont, avec les départements des Alpes, les zones de France métropolitaine où l'activité sismique est la plus forte. Le BCSF, dont le siège est à Strasbourg, s'appuie sur deux réseaux de surveillance sismique en France et est chargé de diffuser l'information sur les séismes tout en évaluant la sévérité des secousses au sol. ROMANDIE 19/5/2013
  6. MOSCOU - Une capsule russe qui a passé un mois dans l'espace avec à son bord toute une une ménagerie de souris, lézards et autres escargots, pour des expériences scientifiques en vue d'un vol vers Mars, est revenue sur terre dimanche. La capsule Bion-M a atterri en douceur grâce à son parachute, dans la région d'Orenbourg, à quelque 1.200 kilomètres au sud-est de Moscou, ont annoncé les autorités spatiales russes. A bord se trouvaient 45 souris, 8 gerbilles de Mongolie, 15 lézards, 20 escargots et d'autres organismes vivants, qui étaient placés dans des compartiments séparés et sous surveillance vidéo permanente. Les animaux, dont il n'a pas été précisé s'ils étaient tous vivants, vont maintenant être examinés pour que les scientifiques puissent étudier les conséquences de leur séjour dans l'espace. Il s'agit de déterminer à quel point notre organisme s'adapte aux conditions de l'apesanteur et de comprendre ce qu'il faut faire pour assurer la survie lors de vols au long cours, avait indiqué avant le départ le directeur du programme au Centre spatial russe, Valéri Abrachkine. Nous ne savons pas comment l'apesanteur peut influer sur le comportement des souris, peut-être qu'elles vont se battre pour la nourriture, avait déclaré de son côté un autre responsable du programme, Evgueni Iline, de l'Institut des problèmes biomédicaux de l'Académie des sciences russe. Le CNES (Centre d'études spatiales français), partenaire de ce programme franco-russe, a estimé dimanche que ce projet permettra de franchir une étape supplémentaire et décisive dans l'adaptation de l'homme à l'apesanteur. Les rongeurs étaient identifiés par une puce électronique implantée sous la peau. D'autres souris du même groupe, restées à terre, permettront des comparaisons sur l'évolution des tissus, du système nerveux et du squelette. Il y avait également à bord des oeufs de poisson, des micro-organismes, des graines et des plantes, pour étudier également les effets de l'apesanteur sur leur évolution. Les Russes avaient déjà utilisé des animaux pour préparer les vols spatiaux humains. Ainsi des singes avaient passé du temps dans l'espace pour préparer les missions humaines à bord de la station soviétique Mir puis de la station spatiale internationale ISS. La première expérience soviétique de ce type avait été le vol de la chienne Laïka en 1957, qui avait précédé le premier vol spatial d'un homme, Iouri Gagarine, en 1961. La chienne était morte au bout de quelques heures dans l'espace. Les Russes visent depuis longtemps le voyage vers Mars, et comptent commencer en 2030 à installer sur la Lune une base qui servirait de départ pour les vols vers la planète rouge. Les récents problèmes du programme spatial russe, y compris l'échec l'an dernier de l'envoi d'un satellite vers une des lunes de Mars, pourraient toutefois menacer ou retarder ces projets. Dans le cadre du programme franco-russe avec des animaux, un autre vol est prévu l'an prochain, mais on ne sait pas encore quels en seront les passagers... peut-être des micro-organismes..., a indiqué à l'AFP Guillemette Gauquelin-Koch, responsable des sciences de la vie aux CNES. ROMANDIE 19/5/2013
  7. PARIS - La République démocratique du Congo a fixé à 2015 le début de la construction de la plus grande centrale hydroélecrique du monde à Inga, sur le fleuve Congo (ouest), en partenariat avec l'Afrique du sud, a-t-on appris dimanche dans un communiqué. La RDC relance le processus de sélection du développeur et fixe l'objectif de pose de la première pierre du Grand Inga en octobre 2015, selon ce communiqué publié à l'issue d'une réunion entre les parties impliquées dans le dossier à Paris. La première phase du projet, Inga 3 Basse Chute, doit avoir une puissance de 4.800 MW. Trois consortiums sont candidats: un chinois regroupant Sinohydro et Three Gorges Corporation, exploitants du barrage des Trois Gorges, un espagnol composé d'Actividades de Construccion y Servicios (ACS), Eurofinsa et AEE et un coréo-canadien Daewoo, Posco et SNC Lavalin. La première phase de construction démarrera en octobre 2015 sur les rives du fleuve Congo. Avec une production de 40.000 MW, le projet Grand Inga fournira à terme en électricité la moitié du continent africain, a indiqué la RDC. La réunion à Paris faisait suite à la signature le 7 mars à Lubumbashi (RDC) d'un projet de traité de coopération énergétique entre la RDC et la République Sud-africaine. Par ces ententes de coopération, l'Afrique du Sud prévoit d'acheter une part conséquente de la production d'électricité du nouveau barrage, s'affirmant ainsi comme un partenaire clé. L'Afrique du sud prendrait ainsi 2.500 MW des 4.800 MW de la puissance de la future centrale Inga 3 Basse Chute, devenant de fait l'acheteur de référence, selon le communiqué. Nous avons concrétisé notre engagement en provisionnant d'ores et déjà ce poste d'achat à notre programme budgétaire, a souligné Garrith Bezuidenhoudt, chef de cabinet au ministère sud-africain de l'énergie, cité dans le communiqué. Le projet Inga, conçu dans les années 1970, doit permettre de combler le déficit en électricité de la RDC et de répondre aux besoins croissants des industries, en particulier minières et à la demande de l'Afrique du Sud. A cette première phase s'adjoindront de nouvelles étapes qui permettront aux pays d'Afrique Australe, du Nord-est du Continent et d'une partie de l'Ouest de bénéficier de la production du site. Les questions de transport de l'énergie et de connexion resteront cependant à trancher, précise le communiqué. ROMANDIE 19/5/2013
  8. BERLIN - Les centrales nucléaires sont appelées à disparaître, celles au gaz coûtent cher, la production de renouvelables est volatile. Restent à l'Allemagne pour produire de l'électricité ses centrales au charbon, très lucratives, qui tournent à plein régime et rejettent leur CO2 dans l'atmosphère. Entre 2011 et 2012, la production au lignite a grimpé de 4,7%, celle à la houille de 5,5%. En conséquence, les émissions de dioxyde de carbone des quelque 130 centrales allemandes au charbon ont grimpé de 4% l'an dernier, selon des chiffres publiés cette semaine. Elles ont conduit l'Allemagne, pionnière du respect de l'environnement et qui fait grand cas de la protection du climat, à dépasser légèrement le volume total d'émission de CO2 qui lui est alloué dans le cadre du marché européen de quotas. Ce sont essentiellement les dysfonctionnements de ce marché qui rendent les centrales au charbon si attractives. Conçu pour renchérir les procédés de production polluants, en forçant les pollueurs à acheter des quotas de CO2 pour compenser leurs émissions, il se montre impuissant alors que ces certificats ne valent pratiquement plus rien sur le marché. Une récente tentative de la Commission européenne de réduire temporairement ces quotas pour renchérir leur coût a été bloquée par le Parlement européen. Or si on n'arrive pas à réformer le système, on ne pourra pas atteindre l'objectif de réduction des émissions de l'Allemagne, a prévenu cette semaine Jochen Flasbarth, président de l'Office allemand pour l'Environnement. Le pays veut baisser de 40% ses émissions d'ici 2020 par rapport à 1990. L'effondrement du prix des quotas de CO2, couplé à un prix d'achat attractif du charbon sur les marchés mondiaux, ont fait grimper l'utilisation de ce combustible dans toute l'Europe. Mais l'Allemagne est particulièrement concernée parce que la part du charbon dans la production de courant y est très élevée: plus de 40% contre 3% seulement en France, et 25% en moyenne dans l'Union européenne. La décision de Berlin en 2011 de se passer du nucléaire à l'horizon 2022, et la fermeture dans la foulée de huit réacteurs, ont aussi contribué à remettre le charbon au goût du jour. Sur les 76 projets de nouveaux réacteurs en cours de planification ou de réalisation recensés par la fédération allemande de l'énergie BDEW, 12 concernent des centrales au charbon. La production à la houille profite des prix bas du CO2, a reconnu mercredi Bernhard Günther, directeur financier de RWE, numéro deux allemand de l'énergie et plus gros producteur au charbon d'Europe. Son homologue chez le concurrent EON, Marcus Schenck, l'admettait aussi la semaine dernière: Si on ne considère que l'aspect "coûts", bien sûr nous sommes avantagés. Si nous produisons plus longtemps au charbon, nous produisons moins cher. La concurrence du charbon dessert en premier lieu les centrales à gaz, plus récentes, donc pas encore amorties dans les comptes de leurs propriétaires, et qui s'approvisionnent plus cher. Victimes aussi de la concurrence des renouvelables, les centrales à gaz allemandes tournent au ralenti: à peine 10% de leurs capacités pour les plus récentes chez RWE par exemple. Le groupe est d'ailleurs en train d'étudier la possibilité d'en fermer certaines tandis que le norvégien Statkraft a déjà annoncé qu'il fermait deux des siennes. 80% des Allemands souhaiteraient pourtant que le pays renonce au charbon, selon un sondage récent commandé par Greenpeace. Cette semaine, deux influentes associations environnementales ont revendiqué une stratégie anti-charbon pour l'Allemagne, estimant qu'il n'y avait pas plus polluant. ROMANDIE 19/5/2013
  9. Selon plusieurs médias américains, une bactérie, transmise par un insecte originaire d’Asie s'attaque aux agrumes. Le parasite est devenu une véritable menace pour tous les producteurs d’oranges américains.. Le "Citrus greening" ("verdissement des agrumes"), comme l’ont surnommé les Américains, est une maladie qui frappe orangers, citronniers et pamplemoussiers. Leurs feuilles - parfois des années après la contamination - se mettent à jaunir et à tomber, tandis que les fruits immatures tombent eux aussi prématurément, avant que l’arbre ne finisse par mourir. L’infection est causée par une bactérie, Candidatus Liberibacter asiaticus et son vecteur est un petit insecte, le psylle asiatique des agrumes. Entre 1985 et 2003, les fonctionnaires ont intercepté 170 échantillons végétaux porteurs de ces insectes asiatiques, entrant dans des ports américains. Cette maladie a déjà affectée la plupart des comtés de Floride, deuxième producteur au monde d'oranges après le Brésil. Elle menace désormais toutes les plantations d’agrumes de cet État, comme celles de Californie, d’Arizona et du Texas, où la bactérie est également présente. "Nous avons un vrai gros problème. C'est certainement la plus grande menace agricole que j’ai connue dans ma vie, et j’ai 68 ans... C'est un tueur d'arbres !", commente Vic Story, producteur d'agrumes de Floride. Il n'existe aucun remède connu, malgré les efforts de nombreux laboratoires de recherche. Et la bactérie Candidatus est si dévastatrice pour les cultures d'agrumes qu’elle a été classée comme "arme bioterroriste potentielle" en 2003. "L'industrie qui a fait la Floride, laquelle fournit un aliment de base sur chaque table de petit-déjeuner américain, est totalement menacée. Si nous ne trouvons pas un remède, cette maladie éliminera l'industrie des agrumes", a déclaré Bill Nelson, sénateur de cet état. MAXISCIENCES 18/5/2013
  10. Le cyclone Mahasen est arrivé sur les côtes du Bangladesh jeudi matin comme prévu depuis le début de semaine par les autorités du pays. Des milliers d'évacuations ont été réalisées malgré la réticence de certaines habitants. Il y a, semble t-il, eu plus de peur que de mal. Mercredi, le Bangladesh a appelé à une évacuation massive de la population vivant près des côtes. La cause : l'approche du cyclone Mahasen prévu pour arriver vendredi. Face à la menace, quelque 800.000 personnes ont été évacuées de Chittagong et dirigées vers 2.000 abris anticycloniques, a annoncé Dacca la ville la plus importante du pays qui compte les deux-tiers de la population). Mais c'est finalement jeudi matin à 9 heures du matin heure locale que le cyclone a touché les côtes du pays. Heureusement, le cyclone n'a pas été "très violent" et n'a pas "gagné en force lors de la dernière partie de son voyage", contrairement à ce que certains redoutaient, a expliqué Shamsuddun Ahmed le vice-directeur du département météorologique du Bangladesh. Les pluies accompagnant le phénomène se sont révélées abondantes et les vents puissants mais le dernier bilan ne fait état que d'une victime, une personne morte noyée. D'après les météorologistes, quelque 8,2 millions de personnes devraient être touchées d'ici vendredi et la Birmanie, voisine du Bangladesh, ne fera pas exception. Au cours des prochaines heures, le cyclone devrait se déplacer vers les régions transfrontalières qui tentent de se préparer comme elles le peuvent. Si le Bangladesh assure avoir mobilisé 113 équipes médicales et détenir autant de nourriture, médicaments ou matériel qu'il est nécessaire, la Birmanie elle, fait face à des soucis d'évacuation. En effet, une grande partie des habitants refuserait de partir de peur qu'on leur vole maison et bétail. Les autorités birmanes prévoient de reloger 166.000 personnes dans la région de Rakhtine à l'ouest, selon Aung Min ministre de la présidence. Cette région à majorité musulmane rohingyas compterait déjà 140.000 déplacés qui seraient entassés de manière déplorable. La situation régionale serait de plus extrêmement tendue aux vues des profonds heurts ayant secoué bouddhistes et musulmans en 2012 occasionnant la mort de 200 personnes. Mahasen n'est pas le premier cyclone que rencontre le Bangladesh. Le 15 novembre 2007 déjà, Sidr avait fait 3.400 morts et enregistrait des vents à plus de 250 kilomètres par heure. Un an après, Nargis frappait la Birmanie tuant 138.000 personnes. Le cyclone correspond à une grande zone où l'air atmosphérique est en rotation autour d'un centre de basse pression. Dès que le cyclone est puissant, se reproduit alors le même scénario. Rafales de vent extrêmes, pluies, vols de débris. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU qui avait alerté cette semaine sur la probabilité que le cyclone arrive vendredi redouble sa vigilance et invite fortement la Birmanie à évacuer sa population, même réfractaire. Les personnes âgées, les femmes et les enfants seront prioritaires et relogés si manque de place, dans les écoles. MAXISCIENCES 16/5/2013
  11. Le volcan Popocatepetl a craché une imposante colonne de cendres lundi qui a couvert plusieurs villages voisins. Selon le centre national des catastrophes du Mexique, il a été placé en alerte de niveau 3, le plus haut niveau. Situé à 70 kilomètres au sud-est de Mexico, le volcan Popocatepetl est la deuxième plus haute montagne du Mexique, avec une altitude de quelque 5.400 mètres. Mais c'est aussi l'un des volcans les plus actifs du pays qui a, cette semaine encore fait des siennes. Mardi soir, le volcan a en effet craché une colonne de cendres qui est montée jusqu'à quatre kilomètres de hauteur. Des éléments incandescents ont également jailli du cratère et ont été projetés aux alentours. D'après le centre national de prévention des désastres (Cenapred), ces éléments sont retombés dans un rayon d'un kilomètre et la cendre a atteint les villages d’Atlixco et de Huejotzin, dans l’Etat de Puebla situés à quelque 23 kilomètres du cratère. La localité située au pied du volcan, El Paso de Cortes, s'est également recouverte des cendres volcaniques. Cela fait deux semaines que le Popocatepetl montre une recrudescence d'activité, aussi, cette première éruption a rapidement conduit au déclenchement d'une alerte et à des demandes d'évacuation. Des mesures qui se sont intensifiées alors que le volcan est loin de se calmer. Mercredi, il a connu une nouvelle éruption, projetant des jets incandescents jusqu’à 1,5 kilomètres d’altitude au-dessus du cratère et formant un énorme panache de fumée. Des cendres ont été propulsées jusqu’à trois kilomètres de là. Selon le centre national des catastrophes du Mexique, peu de temps après, une secousse sismique a secoué le volcan, provoquant une nouvelle éjection de fragments qui ont dévalé ses flancs sur 500mètres. L’alerte se trouve aujourd'hui au niveau 3 "jaune", soit le troisième niveau sur une échelle qui en comprend sept. Elle a été maintenue par le centre mexicain qui estime qu'une coulée de lave pourrait se produire. Selon les spécialistes, il faut également se préparer à des explosions de plus en plus importantes, a des chutes de cendres sur les localités voisines et à des coulées incendiaires drainant de la roche en fusion à grande vitesse à l’extérieur du cratère. Les autorités ont réclamé l'évacuation d'une zone située dans un rayon de 12 kilomètres autour du volcan. Elles ont également conseillé aux habitants le port d’un masque ou d’utiliser des mouchoirs pour se couvrir le nez et la bouche afin de se protéger des cendres, rapporte le LatinTime. Quelque 2.000 personnes appartenant à des services d’urgence sont d’ores et déjà prêts à évacuer les résidents de la région de Puebla si une sévère éruption se produisait bel et bien. Bien que située à une cinquantaine de kilomètres de là, la ville de Mexico pourrait recevoir des cendres si celles-ci sont transportées par le vent, ont averti les spécialistes mexicains. De son côté, le maire de la ville, Miguel Ángel Mancera, a indiqué ne pas sous-estimer ce risque et "tous les centres d’alerte sont sur le pied de guerre" pour prévenir tout risque éventuel. MAXISCIENCES 17/5/2013
  12. Selon un rapport publié par des chercheurs britanniques, les tigres indiens, déjà décimés par la chasse et la perte de leur habitat, pourraient disparaître à cause du manque de variété génétique de leur population restante, conséquence directe des menaces d’origine humaine. Les tigres de l'Inde ont perdu 93% de leur variété génétique par rapport à l’époque de la domination britannique (de 1858 à 1847), estime un rapport rédigé par l’équipe du Pr Mike Bruford, biologiste à l'Université de Cardiff (Royaume-Uni). Ces chercheurs ont collaboré avec le Centre national pour les sciences biologiques de Bangalore, en Inde, pour obtenir les données récentes en la matière. Ils ont également pu analyser l’ADN de nombreux spécimens de l’époque victorienne, naturalisés au Musée d’histoire naturelle de Londres. Des recherches décrites dans la revue Proceedings of The Royal Society et qui ont permis de révéler une considérable chute en matière de diversité génétique chez les tigres.[/b] "Nous avons constaté que la diversité génétique a été perdue de façon spectaculaire (…) et que la diversité qui subsiste est devenue beaucoup plus morcelée, répartie sur les petites populations (20 à 120 individus) qui existent aujourd'hui", explique le Pr Bruford cité par la BBC. "Cela est dû à la perte d'habitat et à la fragmentation de celui-ci, qui entraînent une taille inférieure des populations et l’impossibilité pour les tigres de se disperser comme ils le faisaient auparavant - [b]ce qui implique que leur patrimoine génétique n’est plus brassé à travers tout le sous-continent", précise t-il. Pour les scientifiques, ce facteur est d'une importance cruciale pour évaluer les perspectives d'avenir des tigres et leurs chances de survie. "Ceci est important parce que les tigres, comme toutes les autres espèces, ont besoin de diversité génétique pour survivre - en particulier au changement climatique. Ce qui reste de diversité doit donc être géré correctement de façon à ce que le tigre indien ne souffre pas de la consanguinité, et conserve sa capacité d'adaptation", commente encore le biologiste. S'assurer que les tigres sont encore nombreux n'est donc pas le seul facteur auquel prêter attention pour sauvegarder les félins. "Les écologistes et le gouvernement indien doivent être conscients que le nombre de tigres seul ne suffit pas à assurer la survie de l'espèce", conclut ainsi le biologiste. ----->Il serait peut-être temps que l'Inde envisage sérieusement de faire appel aux tigres de race pure emprisonnés dans son propre pays par des particuliers, comme dans d'autres pays... puisqu'il y a dans le monde davantage de tigres captifs que dans la nature. L'inde n'est pas le seul pays concerné. D'autres pays, comme les Etats-Unis ont une pléthore de tigres captifs... et comme il est interdit depuis de nombreuses années à procéder à des captures d'animaux à l'état sauvage, certains se sont élevés au rang "d'éleveurs de tigres" afin de satisfaire la demande interne... Et malheureusement, comme souvent en pareil cas, il y a ceux qui font les choses sérieusement et ceux, les plus nombreux, qui ne regardent pas à préserver les lignées de la consaguinité du moment qu'ils se remplissent les poches, voire même de faire accoupler des tigres de sous-espèces différentes. ... Heureusement, les zoos et parcs qui oeuvrent à la sauvegarde de ce noble animal, ont mis au point un programme d'échange afin justement de préserver la diversité génétique... MAXISCIENCES 18/5/2013
  13. TOKYO - Un séisme de magnitude 6,1 s'est produit samedi à proximité des côtes nord-est du Japon, a annoncé l'institut de géophysique américain (USGS), mais aucune alerte au tsunami n'a été déclenchée ni aucun dégât rapporté. Le tremblement de terre a eu lieu à 14H48 locale (05H48 GMT), à 50 km au large de la ville de Namie, située dans la région dévastée par le tsunami du 11 mars 2011 et proche de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Daiichi, a expliqué l'USGS. La profondeur a été estimée par l'institut à 41,5 km sous l'Océan Pacifique. L'agence de météorologie japonaise n'a déclenché aucune alerte ou mise en garde contre un éventuel tsunami. La compagnie gestionnaire de Fukushima Daiichi, Tokyo Electric Power (Tepco), a indiqué qu'aucune anormalité n'avait été constatée sur le site de la centrale nucléaire après la secousse. Des responsables des préfectures de Fukushima et Miyagi, les plus proches de l'épicentre, n'ont reçu dans l'immédiat aucune information faisant état de dommage ou de victime. Cette région avait été dévastée le 11 mars 2011 par un séisme de magnitude 9 au large des côtes nord-est de la grande île japonaise de Honshu qui avait provoqué un tsunami géant, faisant près de 19.000 morts et entraînant l'accident nucléaire de Fukushima. Le Japon vit actuellement une période de forte activité sismique, selon des experts nippons. Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, il enregistre chaque année 20% des séismes les plus puissants recensés sur la planète. Aucune région du territoire japonais n'est épargnée. ----->Pour ceux qui n'ont jamais vécu de séisme, je peux dire que c'est flippant. Il y a deux ans, au Japon justement, nous avons vécu plusieurs séismes que je qualifierai de mineurs... Mais l'un d'eux d'une puissance de 6,4 ou 6,5, je ne sais plus exactement, m'a vraiment terrifiée... et je pèse mes mots ! J'avais une mine tellement défaite que ma fille et mon petit-fils de 8 ans se sont moqués de moi... J'avais mes chaussures à la main, mon sac à portée prête à filer soit sous la table soit dans un trou de souris ! J'avais beau faire confiance aux constructions para-sismiques du Japon, très à la pointe là-dessus... J'étais bigrement inquiète surtout après le fort séisme survenu deux semaines avant notre arrivée... Nous ressentions fortement les secousses (des objets sont tombés) et en plus je voyais les immenses immeubles tanguer juste en face de notre appartement... Quand on ne connaît pas, quand on en a jamais subi et que cela vous arrive : c'est plus qu'impressionnant. ROMANDIE 18/5/2013
  14. Le département américain à l'Energie a approuvé vendredi pour la première fois les exportations de gaz naturel liquéfié au Japon. La décision remet en cause une politique américaine en vigueur depuis longtemps, qui consiste à ne pas autoriser les livraisons de gaz naturel liquéfié, le GNL, à des pays non adhérents à un accord de libre échange. Si le projet devait se réaliser, les exportations de GNL bon marché en provenance du Texas devraient débuter en 2017. Le cours du gaz naturel aux Etats-Unis a considérablement baissé en raison du fort développement du gaz de schiste. Le GNL coûte jusqu'à près de 30% de moins que dans les autres pays, même si on inclut le coût des transports. Le gaz américain permettra au Japon de disposer d'une plus grande marge de manoeuvre. La demande des centrales thermiques japonaises s'accroît en effet depuis l'accident à la centrale de Fukushima il y a deux ans. NHK 18/5/2013
  15. Les fortes pluies qui frappent le sud de la Chine depuis mardi ont fait au moins 55 morts et 14 disparus dans des inondations et des glissements de terrain. Le ministère chinois des Affaires civiles a fait savoir vendredi que victimes et disparus avaient été recensés dans 10 provinces et régions autonomes. Le bilan dans le Guangdong est le plus élevé, avec 36 morts. On compte 6 morts dans le Jiangxi, et trois respectivement dans les provinces du Hunan, du Fujian et du Sichuan. Selon l'agence de presse officielle Chine nouvelle, les fortes pluies ont détruit plus de 10 mille habitations dans la province du Hunan. Plus d'un million 600 mille personnes ont quitté leur domicile. Les autorités continuent les opérations de secours. NHK 18/5/2013
  16. PARIS - La France respecte officiellement ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) mais ce résultat est en trompe l'oeil car il ne tient pas compte des émissions importées à travers les produits fabriqués à l'étranger, souligne une étude publiée vendredi par le Réseau action climat (RAC). En vertu de l'inventaire officiel, qui comptabilise les émissions de gaz à effet de serre depuis le territoire français uniquement, les émissions de la France ont baissé de 16% entre 1990 et 2011, a indiqué à l'AFP Célia Gautier, co-auteur de cette étude réalisée en collaboration avec l'Ademe (Agence de l'environnement) et le Citepa, l'organisme public qui recense les émissions françaises. Mais en réalité, si on tient compte des émissions contenues dans nos importations et nos exportations, elles ont augmenté de 14% entre 1990 et 2007, a-t-elle ajouté. L'objectif de la France est de diviser ses émissions de gaz à effet de serre par quatre en 2050 par rapport à 1990. Le Réseau action climat réclame plus de transparence sur les émissions importées. On ne peut pas publier des résultats qui font croire à une surperformance de nos politiques climatiques alors que ces politiques ne sont pas suffisantes pour réduire effectivement les émissions globales, souligne Célia Gautier. Un premier pas serait (...) d'intégrer ces informations liées aux émissions importées dans les données officielles, plaide-t-elle alors que la France est candidate pour accueillir en 2015 la conférence onusienne sur le climat où doit être adopté le prochain accord international majeur. Selon l'étude, l'Allemagne est à l'origine d'une grande partie des émissions que la France importe actuellement en raison des relations commerciales très fortes entre les deux pays. ROMANDIE 17/5/2013
  17. TARFAYA (Maroc) - L'énergie éolienne est en pleine expansion au Maroc, en particulier dans la région de Tarfaya (sud-ouest), où le plus grand parc d'Afrique, d'une puissance de 300 mégawatts, doit entrer en service en 2014. Dépourvu à ce jour d'importantes réserves en hydrocarbures, le royaume s'est fixé pour objectif de couvrir 42% de ses besoins grâce aux énergies renouvelables en 2020, et a mis sur pied un programme visant à produire 4.000 mégawatts (MW).[/b] La moitié de cette production doit être fournie par l'énergie solaire: début mai, le premier des cinq projets de parc, près de Ouarzazate (sud), a été officiellement lancé. Son entrée en fonction est prévu à partir de 2015. [b]L'éolien doit fournir les 2.000 mégawatts restants, et semble en cela avoir pris une longueur d'avance: si plusieurs régions sont concernées, le sud-ouest du Maroc et son bord de mer désertique battu par les vents constitue d'ores et déjà un vaste chantier. A Tarfaya, où doit voir le jour le plus grand parc du continent, le projet dirigé par le groupe français GDF Suez en partenariat avec la société locale Nareva Holding ne fait certes, lui aussi, que débuter. La construction a démarré fin décembre 2012. Mais la première tranche, de 50 MW, sera en service dès janvier, assure à l'AFP Francis Schang, responsable chez Siemens, un des groupements chargés de réaliser les travaux. C'est un projet TGV, poursuit-il. D'ici la fin 2014, les 131 éoliennes géantes de 80 mètres devraient avoir garni le paysage désertique, afin de parvenir à une production de 300 MW, de quoi subvenir aux besoins de plusieurs centaines de milliers d'habitants, note-t-il. D'un coût de près de 500 millions d'euros, le parc de Tarfaya, qui s'étendra sur près de 20 km, devrait permettre d'éviter des émissions de CO2 à hauteur de la quantité absorbée par 150 millions d'arbres, ajoute Boutaïna Sefiani, la chef de projet. Sa principale contrainte, toutefois, c'est le sable, ou plus précisément la poussière, relève M. Schang. Cela va demander une maintenance accrue, avec un traitement d'étanchéité particulier. A une centaine de kilomètres plus à l'est, le parc éolien d'Akhfennir, plus modeste, est déjà bien avancé. Dressées sur un plateau de pierres et de sable, où seuls errent quelques troupeaux de chameaux et leurs gardiens, une cinquantaine de turbines tournent déjà à plein régime. Une dizaine d'autres éoliennes doivent entrer en fonction en juin, permettant d'atteindre une capacité de production de 100 MW, souligne Mohamed Ben Osmane, chef de projet pour Energie éolienne du Maroc (EEM), tout en précisant que la capacité du site devrait doubler à terme. Sur l'ensemble du Maroc, entre ce qui est déjà opérationnel et ce qui est en cours de construction, nous atteignons pour l'éolien les 1.000 MW, résume pour l'AFP le ministre de l'Energie, Fouad Douiri. Pour doubler ce potentiel d'ici 2020, un appel d'offres pour un lot de 850 MW a été lancé et six groupements y ont répondu, ajoute M. Douiri. D'après lui, le lauréat sera connu à la fin de cette année ou au début de la suivante. Le programme éolien avance très bien. Nous pensons que d'ici 2020 nous aurons même peut-être un peu plus que les 2.000 MW. Et après 2020, on continuera. Il y a le potentiel pour aller beaucoup plus loin, affirme-t-il. ROMANDIE 18/5/2013
  18. La nouvelle souche H7N9 de la grippe aviaire a fait quatre nouveaux morts en Chine. Ces décès portent à 36 le nombre de malades qui ont succombé, sur un total de 131 cas, a annoncé vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces quatre morts sont liés à des cas déjà identifiés par les laboratoires. Depuis le 8 mai, il n'y a pas eu de nouveau cas d'infection par le H7N9, a précisé l'OMS. Il n'y a jusqu'à présent pas de preuve d'une transmission d'homme à homme de cette nouvelle souche, détectée pour la première fois sur des patients en Chine au mois de mars, réaffirme l'OMS. ROMANDIE 18/5/2013
  19. BRUXELLES - Les deux réacteurs nucléaires les plus modernes de Belgique vont redémarrer après le feu vert donné par l'agence de sûreté, satisfaite des garanties apportées par l'exploitant Electrabel, filiale du géant français GDF Suez, près d'un an après la découverte de milliers de microfissures sur les cuves. L'exploitation des unités de Doel 3 et Tihange 2 peut être reprise en toute sûreté, a estimé l'Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN), en publiant vendredi son rapport définitif sur les défauts constatés sur les deux réacteurs. Aussitôt, Electrabel, a annoncé qu'il lançait les opérations de redémarrage, qui pourraient prendre deux à trois semaines. Ce feu vert est un soulagement pour le premier producteur belge d'électricité et le propriétaire des deux centrales nucléaires du royaume, situées à Doel près d'Anvers, et à Tihange, près de Liège. Il plaidait depuis plusieurs mois pour une reprise de la production des deux réacteurs Doel 3 et Tihange 2 qui, avec une capacité de 2.000 mégawatts (MW), représentent à eux seuls le tiers de la capacité nucléaire belge. Pour l'obtenir, Electrabel a dû prendre en compte des exigences additionnelles posées au début de l'année par l'AFCN, qui a notamment réclamé la poursuite de tests d'inspection par ultra-sons des cuves. L'électricien doit également soumettre un plan de redémarrage qui comprend une étude sur l'impact qu'a pu avoir l'arrêt prolongé des réacteurs. Le gouvernement belge a indiqué vendredi avoir pris acte de l'avis de l'agence de sûreté, mais qu'il ne lui revenait pas à se prononcer sur son avis. Nous sommes face à un régulateur indépendant et nous n'avons aucune possibilité d'immixtion, a expliqué la ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet, citée par l'agence Belga. Cette position a été critiquée par les écologistes, qui ne font pas partie de la coalition au pouvoir. Estimant que des doutes subsistent quant à un redémarrage sans danger de ces réacteurs, ils ont réclamé un débat au parlement. Les choses sont claires: ce n'est pas le gouvernement qui régit ce pays, mais l'industrie nucléaire, a pour sa part dénoncé Greenpeace, en annonçant son intention de traduire le gouvernement en justice pour cause de négligence coupable. Les deux réacteurs sont à l'arrêt depuis la découverte, en juin et en septembre 2012, de milliers de microfissures dans l'acier de leurs cuves, qui avait entraîner des examens approfondis des structures. Ces derniers ont conclu que les défauts étaient vraisemblablement présents depuis la construction des cuves dans les années 1970 par la société néerlandaise Rotterdamsche Droogdok Maatschappij (RDM), aujourd'hui disparue. L'inquiétude avait dépassé les frontières belges puisque cette société avait au total fourni une vingtaine de cuves de ce type dans le monde. Electrabel a précisé vendredi que les microfissures étaient dues à l'hydrogène elles sont non évolutives et sont apparues durant la phase de forgeage des cuves. L'intégrité structurelle des cuves et leur résistance ne sont pas affectées et répondent à tous les critères de sûreté, selon le groupe. Mais, pour Greenpeace, il ne s'agit pas simplement d'une poignée de fissures microscopiques, mais de plus de 8.000 fissures à Doel 3 et de plus de 2.000 à Tihange 2. On parle de microfissures, mais certaines ont jusqu'à 2,4 cm de long, ce qui dépasse de loin le niveau "micro", a-t-elle ajouté. Les problèmes des deux réacteurs ont contribué à relancer le débat sur le nucléaire en Belgique, alors que le gouvernement avait annoncé en 2011 l'extinction progressive des sept réacteurs entre 2015 et 2025, au moment où ils atteindraient l'âge de 40 ans. Ce plan de sortie du nucléaire a depuis été aménagé, avec la prolongation de la durée de vie du plus vieux des réacteurs et un accroissement de la concurrence entre fournisseurs. ROMANDIE 17/5/2013
  20. SHAWVILLE - Un tremblement de terre de magnitude 5,2 s'est produit vendredi matin près de Shawville, au nord-ouest de Gatineau, en Outaouais. Selon le site web de Séismes Canada, l'épicentre est situé à 17 kilomètres au nord-est de Shawville, à 75 kilomètres d'Ottawa. Aucun dommage n'a été rapporté. La secousse a eu lieu à une profondeur de cinq kilomètres. Le premier séisme a été ressenti à 9 h 43 et une réplique de magnitude 4,1 a suivi une dizaine de minutes plus tard, à proximité de la première secousse. «C'était comme si j'étais assis tout juste au-dessus», a raconté David Reid, le maire de Arnprior, en Ontario, dont la ville est située non loin de l'épicentre. «Des équipes inspectent actuellement les infrastructures et j'ai parlé à des responsables de la sécurité civile qui nous confirment qu'il n'y a pas de dommages», a ajouté le maire. La première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, qui habite Toronto, s'est aussi exprimée sur son compte Twitter. «Ma maison a tremblé», a-t-elle écrit. De plus, L'Université du Québec en Outaouais (UQO) a inspecté ses infrastructures, par mesure préventive. [b]Le séisme d'une durée de 20 secondes a été ressenti jusqu'à Montréal, dans les Laurentides et à Toronto, ainsi qu'aux États-Unis. Les raisons du déclenchement de ce séisme demeurent mystérieuses, a indiqué la sismologue Sylvia Hayek. Elle évoque la théorie du «rebond glacial», selon laquelle des portions de la planète qui reposaient sous les glaciers durant la période glaciaire reprendraient leur forme originale, «un peu comme une éponge que vous relâchez», a dit Mme Hayek. Une autre théorie suggère que le séisme est attribuable à un fossé tectonique qui existe sous la rivière Ottawa et le fleuve Saint-Laurent. CANOE.CA. 17/5/2013
  21. PARIS - La ministre de l'Ecologie Delphine Batho a tenté vendredi de répondre aux inquiétudes des industriels sur les conséquences économiques d'un moindre recours au nucléaire et aux énergies fossiles, en soulignant les risques d'un statu quo et en appelant les patrons au compromis. J'entends un certain nombre de remarques ou d'inquiétudes depuis un certain nombre de semaines ou de mois, comme si le gouvernement n'avait pas la pleine compréhension des intérêts économiques et des enjeux industriels liés à la transition énergétique, a déclaré la ministre. Mme Batho, qui intervenait à un colloque organisé par l'Association française des entreprises privées (Afep), a expliqué vouloir répondre à ceux qui pourraient penser qu'elle n'a pas le souci de l'industrie, ou que la transition énergétique ne s'imposerait pas du fait de la crise économique française et européenne. Je crois au contraire que cette dégradation de la situation économique doit nous amener à activer encore davantage le levier de la transition énergétique et j'ai la conviction que la meilleure politique énergétique actuelle n'est certainement pas le statu-quo, a-t-elle dit. Voulant convaincre qu'on ne peut pas continuer comme cela, la ministre a notamment cité l'envolée des prix de l'énergie et le déficit record de la facture énergétique française pour justifier une nouvelle politique. Le débat sur la transition énergétique a montré quelques signes de tensions ces dernières semaines, plusieurs chefs d'entreprises ou organes patronaux insistant sur la nécessité de ne pas détériorer un peu plus la compétitivité française. Défendant ce débat, parfois critiqué pour son manque d'écho, Mme Batho a appelé de ses voeux un New Deal écologique. Il faut au travers du débat, nouer un compromis social autour de la relance économique par la transition énergétique, même à partir de positions extrêmement clivées. Je souhaite que les grands acteurs de l'industrie française prennent toute leur part dans la construction de son contenu, a dit la ministre, se disant très intéressée par certaines des propositions présentées vendredi par l'Afep et le Cercle de l'Industrie. Les deux organisations suggèrent notamment de maîtriser les coûts de la transition et de ne fermer aucune option pour le bouquet énergétique du pays, y compris l'exploration du gaz de schiste. Celle-ci est impossible en France depuis l'été 2011 du fait de l'interdiction par la loi de la technique controversée de la fracturation hydraulique. Mme Batho a à plusieurs reprises réaffirmé l'opposition du gouvernement à des forages utilisant cette technique, fussent-ils expérimentaux. Le patronat, par la voix du Medef notamment, a aussi répété à de nombreuses reprises son attachement au nucléaire pour maintenir la compétitivité du prix de l'électricité en France. [b]D'autant que les industriels français soulignent qu'en Allemagne, les surcoûts du tournant énergétique sont portés par les ménages et très peu par les entreprises.[/b] ROMANDIE 17/5/2013
  22. Pfäffikon (awp) - Le groupe de confection Charles Vögele a signé un accord visant à améliorer la sécurité dans les usines textiles au Bangladesh, l'"Accord on Fire and Building Safety in Bangladesh", a-t-il annoncé vendredi. Ce texte a déjà été signé à la mi-mai par de nombreux groupes de confection après l'effondrement d'une usine au Bangladesh, qui a fait plus de 1100 morts. L'italien Benetton, les espagnols Mango et Zara, l'allemand C&A, le suisse Switcher, le britannique Marks and Spencer et le suédois H&M se sont ralliés à ce protocole qui institue, entre autres, un inspecteur en chef indépendant des entreprises et des syndicats, chargé d'un programme d'inspection de la sécurité incendie "crédible et efficace". Charles Vögele s'est ajouté vendredi à cette liste qu'on peut consulter sur le site web des initiants du texte, les syndicats internationaux "IndustriALL Global Union" et "IndustriAll". L'accord, qui porte sur cinq ans, établit des inspections par un ou plusieurs experts qualifiés et indépendants. Ils sont chargés de mener un examen "complet et rigoureux" des normes et règlements actuels dans le bâtiment pour les entreprises de prêt-à-porter au Bangladesh. Le texte stipule que des consignes d'évacuation en cas d'incendie soit enseignées aux employés. Si les inspecteurs constatent que des violations des normes de sécurités, les entreprises signataires doivent cesser tout lien commercial avec l'atelier fautif, précise le texte. En outre, une contribution maximale de 500'000 USD par année est demandée aux signataires pour la mise en place de ces mesures de contrôle. Chaque contribution est calculée en fonction du volume annuel produit au Bangladesh pour les groupes de confection. En mars, la Déclaration de Berne avait enjoint Charles Vögele à rejoindre un autre accord, le "Joint Memorandum of Understanding on Fire and Building Safety", ce que le groupe avait décliné. Charles Vögele a estimé que "les conditions de sécurité au Bangladesh peuvent seulement être améliorées avec un soutien large de l'industrie, ce qui n'était pas le cas dans le projet de la Déclaration de Berne", a-t-il indiqué dans son communiqué. ROMANDIE 17/5/2013
  23. PEKIN - La Chine n'acceptera pas de payer pour les émissions de CO2 de ses avions à l'intérieur de l'Union européenne, a indiqué un responsable de son aviation civile (CAAC) cité samedi par le China Daily, après l'annonce par Bruxelles de possibles amendes contre huit compagnies chinoises. La deuxième puissance économique mondiale n'acceptera aucune mesure de marché unilatérale et contraignante, a averti le directeur adjoint du département législatif et réglementaire de la CAAC, Yan Mingchi, lors d'un forum à Pékin vendredi. Il a estimé que les compagnies aériennes des pays en développement devraient recevoir une aide financière et technologique dans leurs efforts pour affronter les effets du changement climatique, a rapporté le journal de langue anglaise. La Commission européenne a annoncé vendredi que huit compagnies aériennes chinoises et deux compagnies indiennes sont passibles d'amendes en raison de leur refus de payer pour la pollution émise en 2012 par leurs avions lors de vols à l'intérieur de l'Union européenne. Il revient aux Etats de l'UE au départ desquels ces compagnies ont effectué les vols de contacter les compagnies et de lancer les procédures pour recouvrer les amendes. Les huit compagnies chinoises ont émis 24.500 tonnes de CO2 durant ces vols intracommunautaires en 2012. Elles sont passibles d'une amende de 100 euros par tonne de CO2 émise et le montant total de la pénalité s'élève à 2,4 millions d'euros, a précisé l'exécutif bruxellois. Les amendes doivent notamment être perçues par l'Allemagne (Air China), la France (China Eastern), les Pays-Bas (Jade Cargo et China Southern), le Luxembourg (Yantze River Express Airlines) et la Belgique (Hainan Airlines), pays au départ desquels ces compagnies chinoises assurent des liaisons à l'intérieur de l'UE. A l'exception des compagnies chinoises et indiennes, toutes les compagnies non européennes assurant des liaisons à l'intérieur de l'UE, notamment les transporteurs américains, ont accepté de payer pour la pollution en 2012. ----->Heu, si vous me permettez, la réponse ne manque pas de culot ! Depuis quand un pays reconnu comme étant la seconde puisse économique mondiale devrait-il être considéré comme un pays en développement ? La Chine veut un peut trop imposer sa manière de faire quitte à violer certains lois... Cela dit, ce pays fait tellement peu cas de la protection de l'environnement dans son propre pays... Jusqu'à présent, il refuse de jouer le jeu pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre... Bien qu'en étant l'un des pays en émettant le plus ! En cause la recherche effrénée du pouvoir par l'argent ! ROMANDIE 18/5/2013
  24. LIBREVILLE - L'Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) du Gabon appuiera la Centrafrique dans sa gestion des aires protégées et dans la lutte contre le braconnage d'éléphants, selon un communiqué de la présidence gabonaise vendredi. Selon le document, Une délégation de l'ANPN (...) a été envoyée le jeudi 16 mai à Bayanga en Centrafrique afin de travailler avec le gouvernement sur une stratégie pour sécuriser la zone et rétablir les activités de conservation. L'annonce intervient après la visite mercredi à Libreville du Président de transition centrafricain Michel Djotodia. La lutte contre le braconnage d'éléphants est l'un des grands enjeux de ce partenariat; Selon le WWF, au moins 26 éléphants ont été massacrés lundi par des braconniers dans le site classé au patrimoine mondial de l'humanité de Dzanga Bai, dans le sud-ouest de la Centrafrique. Au Cameroun voisin, au moins 300 éléphants ont été tués pour leur ivoire dans le parc national de Bouba N'Djidda (nord) en février 2012. ----->C'est une bonne chose que les pays abritant des éléphants s'allient et donc allient leurs ressources pour mettre en place des plans anti-braconnage. Il y aura certainement plus d'informations prochainement concernant ce partenariat... qu'il serait bon d'étendre avec d'autres pays... C'est primordial ! ROMANDIE 17/5/2013
  25. Le succès des "blogs à pattes" sur les animaux de compagnie est tel aux Etats-Unis que leurs auteurs tiennent leur 5e conférence annuelle de jeudi à samedi en Virginie et que certains songent à lâcher leur travail pour un secteur devenu très lucratif. Quand Dexter, un cocker anglais, s'est déchiré un ligament d'une patte arrière il y a quelques semaines, son maître a demandé des conseils sur son blog. "Le vétérinaire m'a dit que le chien avait besoin d'être opéré, et j'ai pensé "il doit y avoir une autre solution", raconte Carol Bryant, auteur d'un magazine en ligne pour chiens "A Fidose of Reality". Les lecteurs de son blog ont répondu à Bryant que Dexter n'avait pas forcément besoin de passer sous le scalpel et pouvait suivre une thérapie au laser ou porter un appareil orthopédique six mois. Presque guéri, Dexter a accompagné son maître depuis la Pennsylvanie à la conférence des "blogs à pattes" (BlogPaws) près de Washington, qui réunit cette année quelque 500 participants. Le réseau BlogPaws compte quelque 2.200 membres --principalement des femmes qui écrivent en majorité sur leur chien-- et pourrait en compter 3.000 d'ici la fin de l'année, selon une de ses fondatrices Yvonne DiVita, qui écrit sur son chat et ses trois chiens depuis le Colorado dans un blog nommé "Griffures et reniflements" (Scratchings and Sniffings). Cette manie d'habiller les chiens nous arrive du Japon et gagne de plus en plus de propriétaires d'animaux dans le monde... Chacun fait ce qu'il veut à partir du moment qu'on impose pas de souffrance à son chat, chien, lapin... Mais je ne pense pas que cela corresponde au respect de l'animal qui n'est pas une poupée mais un être vivant... avec ses propres besoins... Dans un pays où 62% des foyers comptent au moins un animal de compagnie et où leurs maîtres ont dépensé pour eux l'an dernier 53,33 milliards de dollars, les blogueurs sont pris très au sérieux par les entreprises du secteur. Dans le hall d'exposition de la conférence, des poids lourds de l'agroalimentaire comme Nestlé rivalisent avec des start-ups comme Spoiled Pup, un couturier canin new-yorkais, pour attirer leur attention. "Les lecteurs des blogs pour animaux de compagnie sont très fidèles", explique Bridget Evans, venu de San Diego, en Californie, qui représente VetIQ, nouveau venu dans la santé des animaux de compagnie. Selon Mme DiVita, certains blogueurs ont même pu abandonner leur travail pour se lancer dans la publicité en ligne, avec des salaires annuels "qui dépassent les six chiffres" LE POINT 17/5/2013 (texte et photo, sauf commentaire sous la photo)
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