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BelleMuezza

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  1. Une commission d'experts de l'Autorité de régulation du nucléaire, l'ARN, a dévoilé mercredi les conclusions de son rapport sur la centrale de Tsuruga, dans le centre du Japon. Elle conclut officiellement que le réacteur numéro 2 de ce site nucléaire a été construit sur une faille active. L'information est importante car les directives de sécurité du gouvernement interdisent la construction de réacteurs sur des failles actives, susceptibles de bouger et de provoquer des tremblements de terre. Le réacteur numéro 2 de Tsuruga pourrait donc être démantelé. Pour l'éviter, l'opérateur, la Japan Atomic Power Company, doit fournir des informations contredisant les conclusions de la commission. Pour commenter ces conclusions, Radio Japon a demandé au professeur Takeo Kikkawa, de l'université Hitotsubashi, de revenir sur celles-ci et leur impact. Takeo Kikkawa : Elles sont lourdes de sens car elles fournissent une autre raison de démanteler un réacteur nucléaire. Les règles existantes précisent que les réacteurs atteignant 40 années d'utilisation doivent être démantelés. Désormais, ils peuvent l'être avant même d'avoir atteint cette limite. Les conclusions de l'ARN représentent une rupture avec l'époque d'avant la catastrophe de la centrale Fukushima Dai-ichi de mars 2011. Autrefois, l'ancienne autorité de régulation dépendait du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, une administration assurant la promotion de l'énergie nucléaire. L'ARN est un organisme indépendant, sans lien avec le gouvernement. Le point important est qu'elle a introduit un nouveau concept qui repose sur l'idée d'une mise à jour et d'une amélioration. Cela signifie qu'une révision totale du fonctionnement d'une installation peut être décidée s'il y a un problème, et ce même si l'installation répond aux normes de sécurité[/i]. La faille sous le réacteur 2 de Tsuruga a fait l'objet d'une enquête en partant de ce nouveau principe. Les conclusions tirées cette fois représentent un changement dans l'administration du nucléaire au Japon. Radio-Japon : Certains s'inquiètent du démantèlement du réacteur. Une telle décision pourrait avoir un impact négatif sur l'opérateur et la communauté locale. Qu'en pensez-vous ? Takeo Kikkawa : L'opérateur de la centrale de Tsuruga, la Japan Atomic Power Company, a deux autres réacteurs. [i]L'un a plus de 40 ans et l'autre ne peut redémarrer en raison de la forte opposition de la population locale. Si le réacteur 2 est démantelé, l'entreprise aura de gros problèmes financiers. A court terme, la communauté locale en subira également des conséquences. Mais je ne pense pas qu'elle aura trop de problème pour se sortir de la dépendance au nucléaire. Sur le site de la centrale, il y a plusieurs installations importantes, comme des appareils de transmission de courant et des transformateurs. Il me semble possible de les utiliser au mieux, en remplaçant la centrale nucléaire par une autre, thermique au gaz naturel liquéfié, ou utilisant les dernières technologies de production d'électricité au charbon. Une autre option est de trouver des ressources dans l'activité de démantèlement de réacteur. Il y a beaucoup de ces installations dans le monde. Le démantèlement est considéré comme l'une des activités économiques les plus prometteuses dans le secteur du nucléaire. Cela pourrait créer de nouveaux emplois. L'important me semble de formuler des propositions pour l'avenir, en se fondant sur les demandes et l'opinion des populations locales. NHK WORLD 17/5/2013
  2. Aussi mortelle qu'élégante, la vipère du Gabon est recouverte de taches d'un noir velouté, qui s'entremêlent avec des écailles blanches et brunes. Les écailles les plus sombres ne reflètent qu'une infime partie de la lumière qui leur parvient, créant un contraste qui permet à l'animal de se fondre parfaitement dans son décor végétal. Ainsi, les proies de passage repèrent bien moins facilement ce reptile adepte de la chasse en embuscade. Vipère du Gabon / Bitis gabonica Patrick JEAN / Muséum de Nantes Dans une publication de la revue britannique Nature, une équipe de chercheurs des universités allemandes de Kiel et Bonn, annonce avoir percé le secret de cet "ultra-noir" : des microstructures en formes de feuilles très serrées en recouvrent les écailles, et sont elles-mêmes hérissées d'arêtes nanométriques (un nanomètre est équivalent à un milliardième de mètre). Gros plan en microscopie électronique sur les écailles dorsales de la vipère du gabon. (a) On y observe des structures en relief (p). Un zoom plus poussé (b, c et d) permet d'en observer les contours dont la forme ressemble à du corail. Seules les écailles les plus sombres présentent de telles structures. Les autres (partie droite de l'image présentent une simple structure "verruqueuse" (e, f, et g) Et c'est cette combinaison de structures minuscules pointant selon des angles différents qui éparpillerait et piégerait aussi bien la lumière, estime l'étude. Les nanostructures qui recouvrent les écailles d'un noir profond formant les taches typiques de la vipère "Bitis rhinoceros" pourraient même contribuer à fabriquer un matériau miracle pour absorber la lumière. "La structure produisant cet effet de noir velouté pourrait aussi être appliquée à d'autres matériaux", écrivent les chercheurs. Ils pourraient par exemple s'avérer très utiles pour des systèmes optiques ou capturer la chaleur du soleil. Certes, il existe déjà des surfaces artificielles "ultra-noires" plus sombres que les taches de la vipère, mais elles pourraient encore être améliorées si on leur adjoignait la nanotechnologie dont la nature a doté le serpent, estime Marlene Spinner, zoologue à l'Université de Bonn, interrogée par l'AFP. SCIENCES ET AVENIR 16/5/2013
  3. PARIS - Les grandes centrales produisant à la fois de l'électricité et du chauffage, dites de cogénération, vont bénéficier d'un nouveau système transitoire de soutien jusqu'à fin 2016 pour éviter leur disparition, a annoncé la ministre de l'Energie Delphine Batho. L'Assemblée nationale a adopté vendredi matin un amendement en ce sens, a indiqué le cabinet de la ministre, qui offrira via un contrat avec EDF une rémunération pour la disponibilité annuelle de leur capacité de production, aussi bien en hiver qu'en été, selon le texte dont l'AFP a eu copie. Le soutien à la cogénération est actuellement répercuté dans la CSPE, une taxe incluse dans la facture d'électricité des Français. Selon le ministère, l'impact de la mesure sur cette taxe ne dépassera pas 50 millions d'euros. Les modalités exactes du dispositif, qui concerne les installations de plus de 12 mégawatts électriques, doivent être précisées par la suite par un arrêté de Bercy. Fin 2016, la France aura en principe mis en place un marché dit de capacité, qui consiste à rémunérer certaines centrales de pointe (c'est-à-dire mobilisables rapidement quand la demande est élevée) en fonction de leur capacité disponible et non pas seulement en fonction de leur production d'électricité. Mais en attendant, les centrales à cogénération ont vu ou voient arriver à échéance les contrats d'obligation d'achat --à un tarif bonifié-- de leur production, ce qui a abouti à des fermetures de sites. En 2011, on comptait ainsi 45 cogénérations de plus de 12 MW, pour une puissance de 1.900 mégawatts. En 2013, cette puissance est tombée à 1.500 mégawatts (soit environ 1,5% du parc électrique français total) pour une trentaine d'installations, selon le gouvernement. Or ces installations offrent de bonnes performances environnementales et énergétiques, avec un rendement supérieur à 75% en moyenne, contre moins de 50% pour un cycle classique, et permettent ainsi une économie conséquente d'énergie et d'émissions de CO2, fait-il valoir dans l'amendement. D'autre part, les cogénérations industrielles présentent un bon niveau de disponibilité, tant en hiver qu'en été, ce qui les rend particulièrement utiles pour la sécurité du système électrique, justifie-t-il. Les installations de moins de 12 mégawatts ne sont pas concernées par le dispositif, car elles peuvent déjà bénéficier d'une prolongation de leur contrat si elles sont rénovées. Dans un communiqué, l'Uniden, qui regroupe les entreprises très consommatrices d'énergie, a salué la mesure qui traduit l'engagement du gouvernement en faveur d'un développement industriel durable, en phase avec les objectifs de maintien des sites industriels et d'efficacité énergétique. L'organisation souhaite maintenant que cet arrêté soit pris rapidement, de façon à ce que ces contrats entrent en vigueur avant la fin de l'année 2013 dans des conditions assurant l'équilibre économique des cogénérations industrielles. Au total, le parc de cogénération français avoisine les 5 gigawatts, soit près de 5% du parc électrique français. ROMANDIE 17/5/2013
  4. PARIS - Si les Français ne consommaient que les poissons pêchés dans les eaux européennes, ils auraient mangé les derniers de l'année dès ce vendredi, selon une étude d'ONG pointant notre dépendance accrue aux produits pêchés ailleurs dans le monde pour satisfaire une consommation en hausse. Chaque année depuis 2011, la New economics foundation (Nef) et Ocean2012, une alliance d'ONG, calculent, pour chaque pays de l'Union européenne, le jour à partir duquel il devient dépendant des importations et de la pêche menée hors des eaux européennes. Une façon pour ces organisations d'alerter sur le niveau de consommation insoutenable de l'Europe au regard de l'état de ses réserves de poissons. Ce jour de dépendance, purement symbolique, est fixé en faisant le rapport entre la production d'un pays (captures des bateaux de ce pays dans les eaux européennes et aquaculture) et sa consommation. La France dépendrait ainsi de poissons pêchés hors des eaux européennes pour assurer 62% de sa consommation de poissons. Traduit en jours pour 2013, la France aurait ainsi virtuellement consommé les poissons capturés en Europe par les bateaux français dès ce vendredi et commence à dépendre de pêche plus lointaine à partir de samedi, selon les associations. Ce jour était intervenu le 21 mai en 2012, le 13 juin en 2011 et en septembre en 1990: signe que la dépendance de la France s'accroît année après année, à la fois en raison d'une augmentation de la consommation et d'un épuisement des réserves, selon le rapport. A l'échelle de l'Europe des 27, la dépendance commencera le 8 juillet, ce qui signifie que quasiment un poisson sur deux consommé dans l'UE est pêché hors des eaux communautaires. Pour le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM), ce jour de dépendance est une imposture car il donne l'impression que les pêcheurs font n'importe quoi. La part de plus en plus importante de produits non européens sur les étals français s'explique moins par la surexploitation et l'épuisement des réserves que par une hausse continue de la consommation de produits de la mer des Français, affirme à l'AFP son directeur général Hubert Carré. En dix ans, on a quasiment doublé la consommation, passée de 17 à 34 kg environ par an et par personne, fait-il valoir. La pêche française couvre 15% de la consommation du pays, et 50% si on écarte la consommation de deux produits phare importés, le saumon (Norvège et Ecosse) et les crevettes (Madagascar et Asie), assure-t-il. La consommation moyenne de poissons en Europe est de 22,1 kg par an et par personne, contre 18,4 kg à l'échelle mondiale, soulignent les ONG. Seuls deux pays européens ont maintenu un niveau stable entre 1961 et 2005 -- Portugal et Royaume Uni -- mais tous les autres ont accru leur consommation, ajoutent-elles. Environ les deux-tiers des stocks de poissons européens sont surexploités, ce qui signifie qu'ils fournissent beaucoup moins de poissons que si on leur permettait de se restaurer, selon leur rapport. Les eaux européennes peuvent fournir à long terme des poissons et des emplois, mais seulement si ces ressources de pêche sont gérées de façon durable, ajoute le document. La réforme de la pêche actuellement discutée au niveau européen pour verdir cette activité est une occasion majeure pour restaurer ces stocks et réduire notre dépendance aux poissons non européens, indique à l'AFP Aniol Esteban, responsable environnement à la Nef et principal auteur du rapport. ROMANDIE 17/5/2013
  5. Genève - Le premier forum de l'innovation France-Suisse 2013 va réunir à Lausanne scientifiques et industriels sur la transition énergétique avec pour objectif des partenariats transfrontaliers. Ce colloque qui se tiendra les 3 et 4 juin permettra à 15 PME françaises travaillant dans le domaine de l'énergie de rencontrer des entreprises et des chercheurs suisses, notamment des laboratoires de recherche de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et de l'Université de Lausanne. L'objectif est notamment de favoriser des rapprochements entre entreprises suisses et françaises pour répondre à des appels d'offre européens. La Suisse cherche à sortir du nucléaire d'ici 2034 et s'inscrit à l'avant garde de la réflexion sur la transition énergétique, soulignent les organisateurs. Ce Forum a le soutien des gouvernements des deux pays, avec la participation de la ministre française de l'enseignement supérieur et de la recherche, Mme Geneviève Fioraso, et de son homologue suisse, le Conseiller fédéral Johann Schneider-Amman, en charge du Département de l'économie, de la Formation et de la recherche. ROMANDIE 17/6/2013
  6. Berlin - Les députés allemands ont commencé vendredi l'examen d'un projet de loi contesté par les écologistes, qui veut résoudre, à échéance lointaine, le casse-tête du stockage définitif des déchets nucléaires. Début avril, le gouvernement fédéral et les Länder (Etats régionaux) ont conclu un accord prévoyant la création d'une commission de 24 membres d'ici à 2015, dont la tâche sera de recommander d'ici à 2031 un nouveau site, qui serait construit d'ici à 2040. Vendredi au Bundestag (chambre basse du parlement), le ministre fédéral de l'Environnement Peter Altmaier, membre du parti conservateur CDU de la chancelière Angela Merkel, a défendu ce calendrier et vanté la force de l'accord d'avril. Ce consensus est une percée historique, a-t-il assuré, appelant les députés à ne pas le remettre en cause. Le stockage provisoire sur le site de Gorleben (Basse-Saxe, nord-ouest) provoque des manifestations de protestation parfois monstres depuis les années 80. Les militants anti-nucléaires multiplient les actions pour bloquer le transport de ces déchets, se heurtant parfois violemment aux forces de l'ordre. L'association écologiste Greenpeace a marqué le début du débat parlementaire en manifestant à Gorleben même, entreposant son navire Beluga (24m pour 32 tonnes), en passe d'être mis au rebut, devant l'entrée du site. Greenpeace demande aux membres du Bundestag de ne pas donner leur soutien à la loi. Selon l'expert des questions nucléaires de l'organisation, Mathias Edler, le texte présente de graves lacunes et devrait associer plus étroitement les citoyens concernés au processus de décision sur le lieu de stockage définitif. Le Bundestag doit se prononcer sur ce texte d'ici la mi-juin, le Bundesrat, la chambre haute du parlement qui représente les Länder, d'ici le 5 juillet. Angela Merkel avait décidé, après la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon en mars 2011, que l'Allemagne abandonnerait définitivement l'énergie nucléaire d'ici à 2022. Mais la question du lieu de stockage des milliers de tonnes de déchets produits par les centrales nucléaires pendant des décennies est restée en suspend. A quatre mois des élections législatives du 22 septembre, à l'issue desquels Mme Merkel espère un troisième mandat, l'opposition est peu encline au compromis mais elle est gênée pour critiquer l'abandon du nucléaire que les Verts réclamaient depuis des décennies. ROMANDIE 17/5/2013
  7. PARIS - A l'instar de Jerry Hall, Lizzy Jagger ou Ben Kingsley, l'actrice Mélanie Laurent, l'homme d'affaires Richard Branson et bien d'autres célébrités ont accepté de se faire photographier nus, un poisson dans les bras, pour lutter contre la surpêche dans le cadre de Fishlove, une campagne lancée il y a 4 ans au Royaume Uni, qui fait escale à Paris. Il ne s'agit pas d'interdire de manger du poisson mais d'inciter à une pêche durable, raisonnée, qui interdise de pêcher les espèces en voie de disparition. Il n'y a pas que les tigres qui ont besoin de nous, les poissons aussi!, explique à l'AFP son initiateur, Nicholas Röhl, patron d'un restaurant de poisson de Brighton - d'où il a banni le thon rouge dès 2000 - qui a eu l'idée de cette campagne, reconduite chaque année depuis 2009. La galerie Baudoin Lebon à Paris accueillera du 28 mai au 1er juin une exposition de photos réalisées en 2012 par le photographe John Rankin et cette année par son homologue italien Alan Gelati, selon M. Rohl. Parmi les stars photographiées dans leur nudité avec une créature marine, dont bon nombre de Britanniques, le public pourra aussi découvrir l'actrice française Mélanie Laurent, tenant un crabe tourteau qui cache sa poitrine et Lizzy Jagger maternant un lieu jaune, qui cache son pubis. Une nouvelle séance de photos est prévue à Paris le 29 mai par le photographe Denis Rouvre avec des stars françaises dont les noms sont encore tenus secrets, selon les organisateurs, qui prévoient également une séance de photos un peu plus tard à Madrid et en ont confié une autre au photographe britannique Mike Figgis à Rome début mai. Fishlove est notamment soutenue par Ocean2012, une alliance d'ONG qui dénoncent la dépendance de l'Europe aux produits de la mer, eu égard à ses réserves halieutiques. Selon une étude d'Ocean2012, si les Français ne consommaient que les poissons pêchés dans les eaux européennes, ils auraient mangé les derniers de l'année dès ce vendredi. ROMANDIE 17/5/2013
  8. PARIS - Total, qui participe à un projet d'exploration pétrolière à proximité du parc national des Virunga en République démocratique du Congo (RDC), ne pénétrera pas dans cette zone protégée, a assuré vendredi le PDG du groupe français. Le programme d'exploration de Total est strictement limité à une zone située en dehors du parc des Virunga et, le groupe confirme son engagement à respecter les limites actuelles au cas où celles-ci seraient réduites, a déclaré Christophe de Margerie, lors de l'assemblée générale des actionnaires de Total, répondant à une demande de l'association WWF France (Fonds mondial pour la nature). Par ailleurs, Total n'exploite ni n'explore dans aucun site du patrimoine de l'Unesco, a-t-il assuré. Le parc des Virunga en RDC, situé dans la région des Grands Lacs, est inscrit depuis 1994 sur la liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco. Il s'étend sur 790.000 hectares et présente, selon l'organisation, une diversité d'habitats incomparable. Pour la deuxième année consécutive, le WWF avait demandé au géant pétrolier français de prendre plusieurs engagements, dont celui de ne jamais pénétrer dans la zone actuelle du parc, même si elle venait à être réduite par les autorités congolaises, et plus généralement de ne jamais faire d'exploration ou de production sur des sites protégés par l'Unesco. ROMANDIE 17/5/2013
  9. PARIS - Les députés ont adopté vendredi un projet de loi transposant notamment six directives européennes sur l'environnement, les transports, l'énergie entre autres et ont à cette occasion changé l'appellation des biocarburants en agrocarburants dans les textes législatifs français. C'est un amendement du député PS Philippe Plisson, rapporteur du texte, qui a été adopté. On met fin ainsi à une confusion, qui laissait entendre que la production de ces carburants issus de l'agriculture se fait de manière naturelle. Or de grandes quantités d'engrais sont utilisées pour les produire, et des conflits d'utilisation des sols peuvent se poser avec les productions alimentaires, a déclaré le député écologiste de Paris, Denis Baupin. La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, s'y est dite défavorable. Ce n'est pas en changeant un mot que l'on règlera la question que soulève, légitimement, le rapporteur avec cet amendement, celle des problèmes que posent les biocarburants de première génération, a-t-elle lancé vendredi. Ce projet de loi hétéroclite comprend de multiples dispositions: politique de prévention pour les sites Seveso (directive dite Seveso III), réglementation des désinfectants et anti-parasitaires, réglementation de la profession de vétérinaire mais aussi des mesures sur le renforcement du droit des marins comme la création du délit d'abandon des gens de mer ou encore la communication des informations d'immatriculation des véhicules en infraction routière sur le territoire d'un autre Etat membre... Il oblige également les grandes entreprises à réaliser un audit énergétique. [...]L'UMP s'est abstenu sur le texte, qui doit maintenant aller au Sénat. ROMANDIE 17/5/2013
  10. Le jaguar, le tigre de l'Amérique du Sud et de l'Amérique centrale, le plus insaisissable et le plus solitaire des grands félins. Des siècles durant, caché par la forêt tropicale, le jaguar est resté un animal mystérieux jusqu'à ce que Alan Rabinowitz, un zoologiste passionné, se consacre à rassembler de précieuses informations pour essayer de sauver ce splendide félin menacé de disparition. Pendant 50 mille ans, les jaguars ont régné sur les forêts du continent américain, du sud des Etats-Unis jusqu'au fin fonds de la Patagonie en passant par le Brésil.... OMNI FILM PRODUCTIONS
  11. PARIS - Le patron du groupe nucléaire Areva Luc Oursel a défendu jeudi un scénario de croissance du rôle et de la consommation de l'électricité afin de réduire celui des autres énergies, lors de son audition par le conseil national du débat national sur la transition énergétique. Pour nous, maîtriser la demande en énergie, réduire les importations d'énergies fossiles, diminuer les émissions de CO2, ces objectifs ne signifient pas du tout pour autant réduire la consommation d'électricité, a affirmé le dirigeant du groupe français. Et on peut même au contraire penser que l'électricité puisse jouer un rôle croissant et contributif à la transition énergétique, a ajouté M. Oursel, jugeant crédible un scénario de croissance de 2 à 3% par an sans pour autant renoncer à des usages intelligents de cette électricité. Les usages de l'électricité se développent tous, a-t-il fait valoir, citant le numérique, la voiture électrique ou encore le transport urbain. Plusieurs scénarios discutés dans le débat national reposent sur une baisse de la consommation de toutes les énergies, électricité comprise. L'engagement français et européen est un objectif global de réduire de 20% la consommation d'énergie en 2020 par rapport à 1990, et de 50% en 2050. Le patron du numéro un mondial du nucléaire, qui a aussi une jeune division d'énergies renouvelables, a aussi défendu l'idée d'un modèle énergétique qui reste favorable à l'économie. La transition énergétique doit être un moteur de croissance. Ca ne doit pas à ce titre pénaliser la compétitivité des entreprises ou handicaper le pouvoir d'achat des ménages, ça doit contribuer à renforcer les filières industrielles existantes et à renforcer les nouvelles, selon M. Oursel. Pour une entreprise, le coût de l'énergie représente en moyenne la moitié du coût du travail, et le coût de l'électricité c'est la moitié du coût de l'énergie, a-t-il fait valoir. M. Oursel a défendu le modèle français de production centralisé, se disant sceptique sur l'opportunité d'autoconsommer localement son électricité. Ce modèle a permis une mise en commun des moyens de production et de transport, de diminuer les investissements et d'augmenter la sécurité du parc, a-t-il plaidé. François Hollande a fixé l'objectif de ramener à 50% en 2025 la part du nucléaire dans l'électricité française. Mais le nombre de réacteurs nucléaires à fermer --ou non-- pour descendre à ce taux, dépendra en grande partie de l'évolution de la consommation électrique hexagonale, qui a continué à augmenter depuis dix ans. ROMANDIE 16/5/2013
  12. CAEN - Un leader de la Confédération paysanne dans la Manche, condamné en août pour avoir dévissé des boulons d'un pylône en construction de la ligne à très haute tension (THT) du futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville, a vu vendredi sa peine allégée en appel à Caen. La cour l'a condamné à une amende de 400 euros contre 2.000 euros dont la moitié avec sursis en première instance à Coutances le 21 aoûtLes juges ont toutefois confirmé la condamnation à payer à RTE, la filiale d'EDF qui gère la THT, 2.500 euros de dédommagement matériel. Interrogé par l'AFP, Michel Houssin a regretté que la cour ait confirmé les sommes selon lui délirantes à verser à RTE. Cette THT de 163 km, entrée en service avec quatre mois de retard début mai, a fait l'objet de près de 80 procès, tous perdus par les opposants sauf un qui fait l'objet d'un appel le 4 juin à Caen. Certains scientifiques soupçonnent les THT de provoquer notamment des leucémies infantiles. Cette décision est terrible. Elle ne nous incite pas à avoir une opposition démocratique à un problème de société, a estimé l'agriculteur extrêmement sceptique quant à l'intérêt pour lui de se pourvoir en Cassation. Le parquet général avait requis 1.000 à 1.500 euros d'amende. Le prévenu reconnaît avoir symboliquement dévissé le 18 mars 2012 plusieurs boulons d'un pylône en construction. J'habite sous une THT, j'ai des enfants. Il y a une dénégation des nuisances des THT, avait-t-il dit à l'audience en appel. La cour doit par ailleurs se pencher le 31 mai sur la condamnation le 21 août 2012 également à Coutances d'un étudiant de 24 ans opposant à la THT, à trois mois de prison ferme pour violence, à l'issue de vifs affrontements dans le bocage à Montabot (Manche) le 24 juin. Les deux condamnations du 21 août, de l'agriculteur et de l'étudiant, étaient les premières de militants dans ce dossier. ROMANDIE 17/5/2013
  13. BRUXELLES - La Commission européenne a annoncé vendredi que huit compagnies aériennes chinoises et deux compagnies indiennes sont passibles d'amendes pour sanctionner leur refus de payer pour la pollution émise en 2012 par leurs avions lors de vols à l'intérieur de l'Union européenne. Il revient aux Etats de l'UE au départ desquels ces compagnies ont effectué les vols de contacter les compagnies et de lancer les procédures pour recouvrer les amendes. Les huit compagnies chinoises, dont Air China, ont émis 24.500 tonnes de CO2 durant ces vols intracommunautaires en 2012. Elle sont passibles d'une amende de 100 euros par tonne de CO2 émise et le montant total de la pénalité s'élève à 2,4 millions d'euros, a précisé l'exécutif bruxellois. Les émissions des deux compagnies indiennes --Air India et Jet Airways-- sont moindres et leur amende totalise 30.000 euros. Ce montant est très inférieur à l'amende de 80.000 dollars infligée à Air India en 2012 aux Etats-Unis pour un manque d'informations sur son site internet, a souligné la Commission. Les amendes doivent être perçues par : - l'Allemagne (Air China), - la France (China Eastern), - les Pays-Bas (Jade Cargo et China Southern), - le Luxembourg (Yantze River Express Airlines) - et la Belgique (Hainan Airlines), pays au départ desquels les huit compagnies chinoises assurent des liaisons à l'intérieur de l'UE. Les deux compagnies indiennes devront pour leur part acquitter leurs amendes au Royaume-Uni, leur base pour assurer des vols intra-communautaires. L'Union européenne oblige depuis le 1er janvier 2012 les compagnies aériennes opérant dans son espace, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. Les compagnies aériennes peuvent répercuter le montant de cette taxe sur le prix des billets. Cette obligation a été gelée pour un an à compter du 30 avril pour les vols intercontinentaux en provenance ou a destination de l'Union européenne afin de tenter de trouver un accord au sein de l'Organisation de l'aviation civile (OACI). Mais elle reste en vigueur pour tous les vols à l'intérieur du territoire de l'UE. L'initiative européenne a été dénoncée par pratiquement tous les pays membres de l'OACI et certains, comme la Chine, ont menacé de mesures de rétorsion contre l'avionneur Airbus. Mais toutes les compagnies non européennes assurant des liaisons à l'intérieur de l'UE notamment les transporteurs américains, ont accepté de payer pour la pollution en 2012. Seules les compagnies chinoises et indiennes ont refusé. ROMANDIE 17/6/2013
  14. BRUXELLES - La Commission européenne a annoncé vendredi que huit compagnies aériennes chinoises et deux compagnies indiennes sont passibles d'amendes pour sanctionner leur refus de payer pour la pollution émise en 2012 par leurs avions lors de vols à l'intérieur de l'Union européenne. Il revient aux Etats de l'UE au départ desquels ces compagnies ont effectué les vols de contacter les compagnies et de lancer les procédures pour recouvrer les amendes. Les huit compagnies chinoises, dont Air China, ont émis 24.500 tonnes de CO2 durant ces vols intracommunautaires en 2012. Elle sont passibles d'une amende de 100 euros par tonne de CO2 émise et le montant total de la pénalité s'élève à 2,4 millions d'euros, a précisé l'exécutif bruxellois. Les émissions des deux compagnies indiennes --Air India et Jet Airways-- sont moindres et leur amende totalise 30.000 euros. Ce montant est très inférieur à l'amende de 80.000 dollars infligée à Air India en 2012 aux Etats-Unis pour un manque d'informations sur son site internet, a souligné la Commission. Les amendes doivent être perçues par : - l'Allemagne (Air China), - la France (China Eastern), - les Pays-Bas (Jade Cargo et China Southern), - le Luxembourg (Yantze River Express Airlines) - et la Belgique (Hainan Airlines), pays au départ desquels les huit compagnies chinoises assurent des liaisons à l'intérieur de l'UE. Les deux compagnies indiennes devront pour leur part acquitter leurs amendes au Royaume-Uni, leur base pour assurer des vols intra-communautaires. L'Union européenne oblige depuis le 1er janvier 2012 les compagnies aériennes opérant dans son espace, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. Les compagnies aériennes peuvent répercuter le montant de cette taxe sur le prix des billets. Cette obligation a été gelée pour un an à compter du 30 avril pour les vols intercontinentaux en provenance ou a destination de l'Union européenne afin de tenter de trouver un accord au sein de l'Organisation de l'aviation civile (OACI). Mais elle reste en vigueur pour tous les vols à l'intérieur du territoire de l'UE. L'initiative européenne a été dénoncée par pratiquement tous les pays membres de l'OACI et certains, comme la Chine, ont menacé de mesures de rétorsion contre l'avionneur Airbus. Mais toutes les compagnies non européennes assurant des liaisons à l'intérieur de l'UE notamment les transporteurs américains, ont accepté de payer pour la pollution en 2012. Seules les compagnies chinoises et indiennes ont refusé. ROMANDIE 17/6/2013
  15. PARIS - Le béton des villes se craquelle et carottes, laitues ou herbes aromatiques y poussent désormais... L'agriculture urbaine enthousiasme les Français toujours plus nombreux à biner dans des jardins collectifs avant de planter demain sur leurs toits ou déguster la production de fermes verticales. On n'a jamais autant parlé de ce sujet, et on n'a jamais vu autant d'actions dans ce sens-là, du jardin partagé aux gens qui ont leur petit plant de tomates sur leur fenêtre, constate Pierre Sartoux, architecte parisien au sein du Laboratoire d'urbanisme agricole. En plein essor dans les villes du sud comme du nord, notamment aux Etats-Unis et au Canada, cette agriculture essaime en France depuis quelques années et principalement dans les jardins collectifs estimés à 150.000 par le président de la Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs, Hervé Bonnavaud. Ca explose depuis 4, 5 ans notamment à la faveur de la crise, dit-il. Des nouveaux jardins qui n'ont plus grand chose à voir avec leurs ancêtres, les jardins ouvriers du 19e qui pouvaient aller jusqu'à 800 m2 pour nourrir des familles nombreuses. Aujourd'hui, les familles sont plus petites, les gens ont moins de temps et savent moins jardiner de sorte qu'ils demandent des jardins beaucoup plus petits, explique M. Bonnavaud. Reste-t-il de la place pour répondre à cette demande croissante? En ville, il y a de l'espace quand on sait regarder, comme ces pelouses au pied des HLM qu'il est facile de transformer en potagers de 50m2, assure-t-il. [b]Ce ne sont pas les idées qui manquent[/b]: sacs en toile qui, remplis de terre, transforment la moindre ruelle en potager...Conteneur installé dans le 20ème arrondissement de Paris où des champignons poussent sur du marc de café... Ou encore les Incroyables comestibles, méthode venue d'Angleterre qui consiste à semer partout où c'est possible de la nourriture à partager pour tous. Pour d'autres, l'avenir passe par les toits. Surtout qu'une étude réalisée à Berlin a montré que les fruits et légumes cultivés au niveau du sol en centre ville peuvent être plus pollués que ceux du supermarché. Aucune ville française n'a encore de ferme comme l'immense Brooklyn Grange, installée sur deux toits de New York et qui produit 18.000 kg de légumes et fruits par an. En revanche, un potager expérimental est installé depuis 2011 sur le toit d'AgroPariTech dans le 5ème arrondissement de Paris. Le potentiel de toits plats est estimé à 314 ha à Paris. On ne sait pas s'ils sont suffisamment résistants pour poser des bacs, précise Jeanne Pourias, étudiante-chercheuse à l'Inra. Mais quand bien même il n'y aurait que 10% d'exploitable, ça serait déjà beaucoup, estime-t-elle. A cet égard, une étude parue en 2011 montrait qu'il serait possible, moyennant quelques changements d'habitudes alimentaires, de couvrir 38% des besoins alimentaires des Rennais en utilisant les surfaces à l'intérieur de l'agglomération, et notamment 60% des toits et 35% des parcs publics. D'autres ont recours à des projets hight-tech comme les fermes verticales dont la première a ouvert fin 2012 à Singapour. Un projet similaire est en attente d'autorisations dans un quartier populaire de Romainville, au nord-est de Paris. L'idée est d'arriver à 3.000 m2 de surface agricole dans des serres installées sur un toit mais aussi dans un bâtiment de 4 à 5 étages, explique Pierre Sartoux. Romainville deviendrait la première ferme verticale en terre au monde, où salades, radis, fraises et poireaux pousseraient dans de la terre vivante, avec du compost issu des logements et non en culture hydroponique hors-sol, où un substrat neutre remplace la terre, précise-t-il. Mais pour Jeanne Pourias, il ne faut pas oublier que l'une des grandes vertus de l'agriculture urbaine est que si elle produit de la nourriture, elle ne produit pas que ça. C'est aussi un mouvement citoyen, de réappropriation de l'espace public, de recréation du lien social, dit-elle. Parfois, le végétal n'est juste qu'un prétexte. ROMANDIE 17/5/2013
  16. SYDNEY - L'Australie veut faire inscrire dans le protocole de Londres sur la prévention de la pollution des mers l'interdiction absolue de fertiliser les océans sans justification scientifique, a annoncé jeudi le gouvernement australien. Cette méthode controversée destinée à lutter contre l'acidification des mers et des océans consiste à déverser du sulfate de fer qui va agir comme un engrais pour le phytoplancton. Ces microalgues marines jouent un rôle clé dans le niveau mondial de carbone car elles absorbent le dioxyde de carbone (CO2) situé dans l'eau et l'atmosphère. Après une courte vie, les restes de ces organismes viennent se déposer sur le plancher océanique sous forme de sédiment. Mais l'efficacité et les incidences éventuelles de la fertilisation sur l'environnement sont méconnues. Le protocole de Londres qui a amendé puis remplacé en 1996 la Convention de Londres de 1972 recommande aux 42 Etats signataires de ne pas y recourir. Mais le texte n'est pas assez contraignant, selon Canberra. L'Australie, le Nigeria et la Corée du Sud entendent déposer lors d'une réunion des pays signataires du protocole en octobre dans la capitale britannique un amendement coercitif qui proscrirait toute fertilisation commerciale. L'amendement ambitionne de mettre en place une règlementation contraignante sur la fertilisation des océans, a expliqué le ministre australien de l'Environment Tony Burke. Il interdit les activités commerciales de fertilisation des mers tout en autorisant la recherche scientifique légitime destinée à identifier les bénéfices éventuels de cette pratique, a-t-il ajouté. En 2012, les parties signataires du protocole avaient simplement déploré le recours à la fertilisation sur le littoral Pacifique du Canada par une société désirant reconstituer des populations de saumons, lesquels se nourrissent de phytoplancton. En avril 2007, la revue Nature avait révélé les conclusions d'un vaste programme mené autour des îles Kerguelen en Bretagne: verser du fer dans l'océan serait 10 à 100 fois moins efficace que le processus naturel, 90% du fer versé se perdrait dans l'océan, et l'effet serait peu durable. Et des effets secondaires sont à craindre. Certains scientifiques évoquent par exemple une possible réaction chimique qui produirait un gaz à effet de serre, le protoxyde d'azote (N2O), plus dévastateur que le CO2. Tony Burke a également cité la prolifération d'algues toxiques et l'eutrophisation des grands fonds comme risques potentiels. ROMANDIE 16/5/2013
  17. ALGER - Des déchets radioactifs en provenance de Chine ont été découverts au port d'Alger et les responsables de ce trafic feraient partie d'un réseau international qui disperse ces substances sur le continent africain, a rapporté jeudi le quotidien francophone Le Soir d'Algérie. Les déchets radioactifs sous forme de roches ont été découverts le 9 avril par les douaniers du port d'Alger. Ils étaient stockés dans trois conteneurs de vingt pieds en provenance de Chine, a indiqué Le Soir d'Algérie. Les douaniers ont signalé avoir découvert des pierres de différentes tailles et de différentes couleurs. Les analyses réalisées sur des échantillons ont confirmé le caractère radioactif de ces roches, selon le journal. Les trois conteneurs ont été importés par un opérateur algérien. La marchandise a été chargée au port de Qingdao, en Chine, à bord du Nicolas, un navire battant pavillon antiguais, selon les premiers éléments de l'enquête cités par le journal qui précise que le navire avait fait escale à Malte avant de rallier Alger. Le journal relève que les enquêteurs travaillent sur la piste d'un important réseau de trafic de déchets radioactifs d'envergure internationale. Ce réseau, selon la même source, transporte puis disperse sur le continent africain des substances radioactives produites dans des pays développés. L'origine de ces roches n'a toujours pas été déterminée mais des analyses complémentaires sont effectuées au port d'Alger, a rapporté le journal. ----->Mais c'est tout bonnement un acte criminel ! ROMANDIE 16/5/2013
  18. DACCA - Les fabricants de textile au Bangladesh ont annoncé jeudi qu'ils allaient rouvrir des centaines d'usines près de Dacca, après avoir décidé leur fermeture lundi en raison de manifestations d'ouvriers liées à l'effondrement d'un immeuble abritant des ateliers qui a fait 1.127 morts. Nous avons décidé de rouvrir les usines (dans la zone industrielle d'Ashulia) à partir de vendredi, a déclaré Shahidullah Azim, un responsable au sein de l'Association bangladaise des fabricants et exportateurs de textile, à l'issue d'une réunion avec des représentants du gouvernement et des employés. M. Azim avait annoncé lundi la fermeture des usines pour raisons de sécurité, en évoquant des troubles au sein de la main d'oeuvre. Selon la police, les ouvriers avaient débrayé lundi dans 80% des usines d'Ashulia pour demander des hausses de salaires et réclamer l'exécution du propriétaire de l'immeuble qui s'est effondré le 24 avril près de Dacca. [b]Depuis ce drame, des manifestations d'ouvriers quasi quotidiennes ont empêché les usines de fonctionner normalement.[/b] L'effondrement du Rana Plaza, un immeuble de neuf étages à Savar, dans la banlieue de Dacca, est la pire tragédie industrielle du pays. Le bâtiment abritait cinq ateliers de confection et employait plus de 3.500 ouvriers du textile parfois payés moins de 40 dollars par mois. L'association des fabricants et exportateurs de textile, qui représente les 4.500 usines textiles du pays, a décidé de relancer la production à Ashulia après avoir reçu auprès du gouvernement l'assurance que les usines bénéficieront de la plus grande sécurité, a dit M. Azim à l'AFP. Cette zone industrielle abrite environ 500 usines, dont une centaine d'usines-clés, qui fabriquent de la confection pour des marques occidentales telles que l'Américain Walmart, le Suédois H&M, l'Espagnol Inditex (Zara) ou le Français Carrefour. Nous avons rencontré les ministres de l'Intérieur et du Travail et des représentants des ouvriers. Ils ont garanti la plus grande sécurité pour nos usines, a indiqué M. Azim. Selon lui, les pertes dûes aux débrayages d'ouvriers au cours des deux dernières semaines se montent à au moins 150 millions de dollars (116 millions d'euros). La police a fait état depuis le drame du Rana Plaza de dizaines d'usines et de véhicules vandalisés. [...]Mais les conditions de travail et les normes de sécurité dans cette industrie sont dénoncées depuis des années par les ONG et la tragédie du Rana Plaza a relancé les vives critiques sur ces ateliers de la misère. Les confédérations syndicales IndustriALL et UNI Global Union se sont félicitées jeudi d'un accord signé par les principales marques occidentales d'habillement pour renforcer la sécurité des usines textiles dans ce pays. ----->ET les pertes en vies humaines, elles se chiffrent à combien ? Il y a des indécences qui me troublent... ROMANDIE 16/5/2013
  19. PAU - Le tribunal administratif de Pau a débouté jeudi quatre communes du Pays basque et des Landes qui avaient déposé des recours contre des autorisations préfectorales de transit de nitrate d'ammonium de l'entreprise Yara par le port de Bayonne, a-t-on appris auprès d'un des requérants. Nous avons été déboutés, a indiqué à une correspondante de l'AFP, Marie-José Espiaube, maire (PS) de Boucau (Pyrénées-Atlantiques), une des villes concernées. Les autres sont Anglet et Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) et Tarnos (Landes). Les communes, qui n'ont pas encore fixé leur position après cette décision, se disent opposées à la circulation de cette matière hautement dangereuse selon elles, dans une agglomération densément peuplée et à quelques centaines de mètres des habitations. Le nitrate d'ammonium est notamment craint depuis l'explosion d'un stock ayant entraîné le drame d'AZF à Toulouse, faisant 31 morts le 21 septembre 2001. Yara, leader mondial des engrais minéraux, entend réaliser 300.000 euros d'économies en passant par Bayonne, délaissant Port-la-Nouvelle (Aude), qui est distant de 370 km du site Yara à Pardies, près de Pau, au lieu de 70 km pour le port basque. Un premier convoi a eu lieu le 29 janvier. Ce transit avait suscité une polémique, les wagons transportant le nitrate d'ammonium ayant stationné en gare de triage de Bayonne pendant toute une nuit, ce qui n'était pas prévu dans le protocole d'accord, avaient souligné les maires des villes concernées. Le représentant de l'Etat Yves Boulaingue, lors de l'examen de recours contentieux en avril qui avait donné lieu à un rejet, avait confirmé ce dysfonctionnement et indiqué à la société Yara qu'elle devrait fournir un protocole avant le transport du deuxième convoi. Les attendus du jugement du tribunal de Pau n'étaient pas immédiatement disponibles jeudi. La société Yara, contactée par l'AFP, n'a pas souhaité faire de commentaires. ROMANDIE 16/5/2013
  20. PARIS - E.On France, la filiale française du groupe énergétique allemand, compte bien faire construire la plus grande centrale à bois de France à Gardanne (Bouches-du-Rhône) pour laquelle elle a retenu le sud-coréen Doosan et le français RBL-REI, a-t-il annoncé jeudi. Ce projet d'une reconversion d'une tranche de centrale à charbon en centrale à bois de 150 mégawatts, lancé par E.On il y a deux ans, représente un investissement de plus de 230 millions d'euros, indique le groupe dans un communiqué. E.On France a indiqué à l'AFP qu'il s'agissait bien désormais d'un projet certain. Les travaux, qui emploieront 200 personnes en moyenne, doivent débuter cet été et s'achever d'ici mi-2014, en vue d'un démarrage d'exploitation début 2015, selon la filiale. Il rentre dans sa phase de mise en oeuvre après la signature des contrats de réalisation de travaux avec le groupe Doosan pour la partie chaudière et turbine et avec le groupe RBL-REI pour la plateforme de stockage et d'approvisionnement, selon le communiqué de l'entreprise. Les deux contrats ont été respectivement signés le 25 avril et le 2 mai, indique le groupe, sans dévoiler de montants. Le volet financement reste néanmoins à boucler: E.On, fragilisé économiquement par la sortie allemande du nucléaire et la surcapacité électrique en Europe, précise vouloir réaliser l'investissement dans le cadre d'un partenariat avec des investisseurs. Les discussions avec des investisseurs institutionnels progressent et des étapes significatives ont été franchies avec CDC Infrastructure, la filiale d'investissement dans les transports, télécoms, énergie et environnement de la Caisse des Dépôts, qui pourrait prendre une participation significative dans le projet. Cette reconversion, qui se fait dans le cadre de la fermeture par E.On de plusieurs tranches de centrales à charbon, avait fait l'objet d'incertitudes en raison notamment d'un conflit social mais aussi d'oppositions locales, qui jugeait le projet démesuré par rapport à l'approvisionnement en bois disponible en Provence. La centrale brûlera environ 90% de bois, soit 850.000 tonnes de biomasse par an, et 10% de charbon. Selon E.On, 60% de l'approvisionnement viendra de la ressource régionale et à 40% de bois importé. En 2025, la part locale passera néanmoins à 100%, selon le groupe. E.On, qui a donné récemment son feu vert à sa filiale française selon une porte-parole, avait eu l'autorisation préfectorale fin 2012. Selon l'entreprise, le projet conduira à améliorer le bilan CO2 régional de 600.000 tonnes par an. D'un parc à 98% charbon en 2008, E.On France vise un bouquet 52% charbon, 36% gaz, 7,5% biomasse, 4% éolien et 0,5% solaire en 2015. ---->Pour moi, ce projet est une ineptie totale. Brûler du bois c'est aussi renvoyer du CO2 qu'il renferme puisque le bois en est un des capteurs... De plus, les forêts ne sont pas extensibles.... J'aurais mieux compris la démarche s'il s'agissait de bois de récupération, tels que palettes, meubles, etc... Mais même là le stock n'est pas inépuisable... ROMANDIE 16/5/2013
  21. GENEVE - Les confédérations syndicales IndustriALL et UNI Global Union se sont félicitées jeudi de l'accord signé par 31 marques occidentales d'habillement pour renforcer la sécurité des usines textiles au Bangladesh, après le drame du Rana Plaza, qui a fait 1.127 morts le 24 avril près de Dacca. IndustriALL qui revendique 50 millions de travailleurs dans 50 pays et UNI Global 20 millions avaient lancé ce projet d'accord dès 2012. Parmi les signataires, dont elles ont publié la liste, figurent : - l'Italien Benetton, - l'Espagnol Inditex (Zara), - le Britannique Marks and Spencer, - le Suédois H&M - et le Français Carrefour. La liste a également recueilli les signatures de : - l'Américain PVH (Tommy Hilfiger et Calvin Klein), - de C&A, - l'Allemand Tchibo, - de Tesco, - Primark, - El Corte Ingles, - jbc, - Mango, - KiK, - Helly Hansen, - G-Star, - Aldi, - New Look, - Mothercare, - Loblaws, - Sainsbury's, - N Brown Group, - Stockman, - WE Europe, - Esprit, - Rewe, - Next, - Lidl, - Hess Natur, - Switcher, - et A&F. Cet accord est un pas positif et une grande amélioration de la situation, a affirmé le directeur général adjoint du Bureau international du travail (BIT) Gilbert Houngbo. Il a en même temps souligné que l'accord signé entre les syndicats et 31 marques d'habillement concerne seulement environ un millier d'usines de textiles sur les 3.500 travaillant pour l'exportation au Bangladesh. Il faut que les bonnes intentions se traduisent maintenant dans des actions concrètes, a ajouté le responsable, qui a dirigé une mission d'experts le mois dernier au Bangladesh après l'effondrement de cet immeuble. Il a reconnu qu'il faut du temps et de l'argent pour recruter et former les inspecteurs du travail, mais le BIT veillera à ce qu'il y ait un suivi des mesures prises. Nous souhaitons que les autorités du Bangladesh agissent très vite lors de la session parlementaire de juin. Si une loi sur la liberté d'association et de négociation collective est approuvée, cela sera un grand progrès, a-t-il souligné. Les fabricants de textile au Bangladesh ont salué mercredi l'accord qui institue, entre autres, un inspecteur en chef indépendant des entreprises et des syndicats, chargé d'un programme d'inspection de la sécurité incendie crédible et efficace. Il prévoit également un ou plusieurs experts qualifiés devant mener un examen complet et rigoureux des normes et règlements actuels dans le bâtiment pour les entreprises de prêt-à-porter au Bangladesh. Les promoteurs de l'accord avaient fixé au 15 mai à minuit la date-limite pour ses signataires. Nous ne fermons pas la porte aux marques qui veulent se joindre à l'accord après cette date, souligne le secrétaire général de IndustriALL Jyrki Raina. Il dénonce Walmart et Gap pour ne pas avoir signé, une erreur que les consommateurs n'oublieront pas. Nous progresserons sans eux, a-t-il dit dans un communiqué. - Le géant américain Walmart a annoncé qu'il allait conduire des inspections poussées dans (les 279) usines au Bangladesh qui fabriquent des produits en son nom, et qu'il en publierait le résultat. - L'américain GAP a rappelé qu'il avait lancé sa propre initiative en octobre pour améliorer la protection anti-incendies dans les usines auxquelles il a fait appel dans le pays. Le Bangladesh est le deuxième exportateur au monde de vêtements, derrière la Chine, en raison de la modicité des salaires et d'une main-d'oeuvre abondante. Mais les conditions de travail et les normes de sécurité dans cette industrie sont dénoncées depuis des années par les ONG. ----->Comme souvent, il a fallu un drame pour que les consciences s'éveillent ! Avec l'expérience acquise auprès d'autres pays, notamment quant au travail des enfants et des normes à respecter dans d'autres domaines, la même chose aurait pu et aurait dû être faite... Comme la protection des salariés pour leur sûreté, les normes à respecter pour le dimensionnement des ateliers, les règles de sécurité en matière d'incendie... Bref le cortège habituel des niveaux adaptés dans nos pays dits civilisés... Il manque aussi une supervision de l'ensemble par des inspecteurs des marques ayant recours aux ateliers de confection au Bangladesh, pour vérifier le respect des règles imposées par des visites inopinées... Que ces marques se soient contentées de profiter d'une masse salariale peu coûteuse pour un profit maximum les rend, à mes yeux, complices de celui ou ceux qui a exigé des employés qu'ils reprennent leur travail et du propriétaire des lieux... ROMANDIE 16/5/2013
  22. LYON - Un cas importé de dengue a été détecté chez une personne résidant à Lyon et ayant séjourné en zone tropicale où la maladie est fréquente, a annoncé jeudi l'agence régionale de santé (ARS) Rhône-Alpes. L'état de santé de la personne contaminée n'est pas inquiétant et n'a pas nécessité une hospitalisation, a précisé l'ARS dans un communiqué. La dengue, propagée par le moustique Aedes albopictus (dit moustique tigre) s'il est contaminé, provoque une forte fièvre, des maux de têtes et des douleurs articulaires. Il n'y a pas de transmission directe de personne à personne, ont rappelé les autorités sanitaires. ROMANDIE 16/5/2013
  23. PARIS - La ministre de l'Ecologie Delphine Batho a annoncé la mise en place à partir du 1er janvier 2014 d'un dispositif transitoire pour les certificats d'économies d'énergie, avant le lancement d'une troisième phase plus ambitieuse et devant simplifier le dispositif. La période transitoire durera jusqu'à la mise en oeuvre de la troisième période, a déclaré la ministre mercredi soir à l'Assemblée nationale, selon le compte-rendu de la séance. Mme Batho a également annoncé que l'objectif d'économies retenu pour la prochaine phase serait de 200 térawattheures par an, soit 75% de plus que le précédent régime. Introduit en 2006, le mécanisme des CEE [certificats d'économies d'énergie, NDLR) oblige les fournisseurs d'énergie (EDF essentiellement, mais aussi GDF Suez, Total etc.), appelés les obligés, à oeuvrer en faveur d'économies de consommation énergétique, sous peine de fortes pénalités. Ces certificats sont obtenus soit en finançant directement des travaux d'efficacité énergétique, soit en achetant des certificats auprès de tiers, par exemple des factures de particuliers qui ont réalisé certains travaux (nouvelle chaudière plus économe, pompes à chaleur, isolation, etc.) La quantité d'économies réalisées par ce dispositif monte progressivement en puissance: après 54 térawattheures en 2006-2009, l'objectif avait été fixé à 345 térawattheures en 2011-2013, ce qui va être dépassé. Encore assez méconnus du grand public, les certificats d'énergies sont souvent jugés relativement efficaces mais trop complexes, ce qui entraîne d'importants coûts de gestion. Pour améliorer le système, la Cour des Comptes a été chargée d'évaluer le dispositif actuel. Des réformes structurelles doivent être envisagées pour rendre le système plus simple, plus efficace et plus ciblé, notamment sur la rénovation énergétique des passoires thermiques et des logements précaires, a noté Mme Batho. Durant la période transitoire, qui devra être prête d'ici septembre, la ministre a indiqué que l'objectif et les modalités seraient maintenu à un niveau identique à celui de la seconde phase, soit environ 115 térawattheures par an. Pour les particuliers, les primes tirées de certificats d'énergies (chez Auchan, Leclerc, Total ou des sites comme primeenergies.fr) peuvent s'ajouter aux éco-prêts à taux zéro et aux crédits d'impôts développement durable. ROMANDIE 16/5/2013
  24. PARIS - L'Union des industries chimiques (UIC) s'oppose à une nouvelle taxe carbone qui augmenterait ses coûts énergétiques et favoriserait la délocalisation des productions dans des pays où les émissions de CO2 sont supérieures à celles de la France, a-t-elle indiqué jeudi. Ajouter une taxe carbone dès la première tonne de CO2 émise reviendrait de facto à dégrader très significativement les marges des entreprises, estime l'UIC, qui redoute une charge supplémentaire insupportable pour notre industrie. Pour l'industrie chimique, très consommatrice d'énergie, renchérir la fiscalité écologique en France reviendrait à favoriser la délocalisation des productions (...) et à importer toujours plus de produits finis dont les émissions de CO2 seront équivalentes, si ce n'est notablement supérieures, à celles des produits 'made in France'. Le directeur général de l'UIC a appelé le gouvernement à ne pas prendre des décisions qui ne tiennent pas compte de la compétition économique mondiale (...) et qui seraient destructrices pour notre industrie, nos emplois et l'environnement. L'introduction d'une taxe carbone n'est pas encore actée par le gouvernement, mais le comité sur la fiscalité écologique chargé de faire des propositions a recommandé début avril à étudier l'opportunité d'un instrument fiscal lié au carbone. Selon l'UIC, la chimie française est le premier consommateur industriel d'énergie en France. Elle représente entre 15 et 20% des coûts de production de la chimie de base. ROMANDIE 16/5/2013
  25. PARIS - Un défaut générique grave qui toucherait simultanément plusieurs réacteurs est une hypothèse plausible en raison de la standardisation des centrales, a estimé jeudi le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) lors d'une audition par le conseil national du débat national sur la transition énergétique. Pierre-Franck Chevet a insisté sur l'importance de disposer de marges suffisantes dans le système électrique français pour faire face à l'éventualité d'une suspension rapide par l'ASN de plusieurs réacteurs qui présenteraient un tel défaut générique grave. Le débat sur la transition énergétique, organisé jusqu'à l'été, doit permettre de définir la nouvelle politique énergétique française en vue d'une loi de programmation attendue à l'automne prochain. Le parc nucléaire français (19 centrales pour 58 réacteurs) est standardisé, a rappelé M. Chevet, en présentant l'avis rédigé par l'ASN en guise de contribution à ce débat. Cela veut dire qu'une anomalie générique, c'est-à-dire un défaut qui affecte simultanément plusieurs réacteurs, peut arriver, a-t-il ajouté. Il a rappelé qu'une anomalie générique a déjà été constatée, au début des années 90, concernant des couvercles de cuves. Une anomalie grave (...) ne peut absolument pas être exclue, elle est même plausible. Dans un tel cas, nous serions amenés à suspendre le fonctionnement de plusieurs réacteurs assez rapidement, a souligné M. Chevet, évoquant la possibilité de devoir suspendre 5 à 10 réacteurs en quelques jours. Dans ces conditions, cela aurait à l'évidence un impact sur l'équilibre électrique. (...) Il faut que le système électrique tienne compte de cet événement plausible, a-t-il poursuivi refusant toutefois de se prononcer sur les marges qui permettraient d'y faire face (importer de l'électricité, réduire des consommations...). L'ASN estime également nécessaire d'anticiper dès maintenant les futures mises à l'arrêt définitif de réacteurs nucléaires, pour laisser le temps d'installer de nouvelles installations de production d'électricité, quelle qu'en soit la nature (nucléaire, gaz, renouvelable, etc). M. Chevet a rappelé que les centrales, mises pour la plupart en service dans les années 1980, ont été dimensionnées pour une durée de vie d'au moins 40 ans. Nous ne nous prononçons pas sur le fait que cela soit possible d'aller au-delà de 40 ans, a-t-il ajouté, rappelant que l'exploitant, EDF, souhaitait aller au-delà. ROMANDIE 16/5/2013
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