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GENEVE - Cinq produits chimiques supplémentaires seront soumis à réglementation internationale, a décidé la Conférence sur les produits chimiques et les déchets dangereux qui s'est achevée vendredi à Genève sans parvenir à un accord sur l'amiante. Prés de 160 Etats se sont réunis à Genève du 28 avril au 10 mai pour une conférence des trois conventions qui règlent la gestion de ces produits sur le plan de l'environnement. Il s'agit de : - la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants qui s'accumulent dans les organismes, Le texte de la Convention (PDF) - la Convention de Rotterdam qui régit les importations/exportations de produits chimiques dangereux, notamment les pesticides, (Le site de la Convention de Rotterdam) - et la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières et l'élimination des déchets dangereux. L'essentiel à savoir sur la Convention de Bâle. Ajouter ces produits à nos listes est une excellente chose car ils sont connus pour leurs effets nocifs, a commenté Jim Willis, le Secrétaire exécutif des trois conventions. L'utilisation et la production d'un retardateur de flamme, le HCBD (hexabromocyclododecane) a été interdite avec une période aménagée de 5 ans pour celui contenu dans les polystyrènes servant à l'isolation des bâtiments. Ce produit très utilisé dans la construction, les sièges de voiture et l'électronique, a des effets sur le développement des enfants, en perturbant leur système hormonal. Il s'agit de la 23e substance programmée pour une élimination totale par la Convention de Stockholm, à laquelle 179 Etats ont adhéré. Les Etats Unis ne sont pas partie à cette convention. Quatre autres produits chimiques, le méthyl Azinfos (pesticide), le PentaBDE (retardant de flamme), l'OctaBDE (retardant de flamme) et le PFOS (produit chimique industriel) seront soumis à réglementation avec obligation d'un accord préalable du pays de réception pour toute exportation, selon les décisions prises à Genève. La conférence n'a pas réussi à se mettre d'accord sur l'amiante, suite à l'opposition de deux des principaux producteurs, la Russie et le Zimbabwe et sur une préparation pesticide contenant du paraquat, un désherbant très toxique, suite à l'opposition de l'Inde. ROMANDIE 10/5/2013
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SYDNEY (Australie) - Un violent séisme de 6,5 de magnitude s'est produit dimanche au large de l'archipel des Tonga, dans le Pacifique, ont annoncé des sismologues américains, ajoutant qu'aucune alerte au tsunami n'avait été émise. Le tremblement de terre a eu lieu à 08H46 (heure locale, 20H46 GMT samedi), à 139 km de la ville de Neiafu, sur la côte méridionale de l'île de Vava'u, à une profondeur de 205 kilometres, a indiqué l'Institut de géophysique américain (USGS). Le centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique a précisé qu'étant donné la profondeur de la secousse, aucun tsunami n'était à prévoir. L'épicentre du séisme était situé à 353 km au nord de la capitale des Tonga, Nuku'alofa. L'archipel des Tsonga, situé à près de 2.000 km au nord-est de la Nouvelle-Zélande, se trouve sur la Ceinture de feu du Pacifique où les plaques continentales entrent fréquemment en collision provoquant une importante activité sismique. ROMANDIE 11/5/2013
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Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
De 12 000 (préfecture) à 40 000 (organisateurs) personnes se sont réunies samedi pour dire non au projet d'aéroport. Pour les organisateurs, cette journée est un véritable succès. "Nous avons bouclé la chaîne, plus de 25.000 personnes sont sur place, et ça continue à arriver", ont annoncé les organisateurs peu après 14 h 30. Cette chaîne humaine géante de 25 kilomètres devait encercler toute la zone du projet. Selon les organisateurs, 40.000 personnes ont répondu à leur appel, "comme le 17 novembre", lors d'une première grande manifestation contre ce projet, alors que des opérations d'expulsion des opposants par les gendarmes avaient débuté un mois plus tôt. La préfecture de Loire-Atlantique a elle estimé la mobilisation à 12.000 personnes à 15 h 45, en précisant que la chaîne n'était pas complète sur certaines portions. "C'est une victoire de la mobilisation citoyenne", a souligné sur place Jean-Philippe Magnen, porte-parole d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), venu participer à la chaîne avec les principaux dirigeants d'EELV comme le secrétaire national, Pascal Durand, ou l'ancienne candidate à la présidentielle, Eva Joly. Des opposants se réclamant pour la plupart des plus de 200 comités anti-Notre-Dame-des-Landes de toute la France, de Savoie, de Lille, de Béziers, mais aussi de nombreux manifestants venus de Bretagne, avaient fait le déplacement en famille, en voiture ou en autocar. Des opposants se réclamant pour la plupart des plus de 200 comités anti-Notre-Dame-des-Landes de toute la France, mais aussi des représentants de partis politiques comme le NPA ou Europe Écologie-Les Verts (EELV) et le Parti de gauche, étaient présents. "Le projet n'est pas abandonné : ce que nous voulons, c'est l'arrêt de ce projet", a déclaré l'ancienne candidate à la présidentielle d'EELV, Eva Joly, qui s'est rendue sur les lieux. Des habitants de Béziers, de Lille ou de l'Hérault ont passé la nuit sur les routes pour arriver à temps. Des retraités en tenue de randonnée mais aussi des familles entières avec de jeunes enfants étaient présents, munis de drapeaux à l'effigie du mouvement d'opposition, un avion barré de rouge. "Nous avons bien conscience que les porteurs du projet n'ont pas intention d'abandonner et que leur stratégie est l'enlisement", a pour sa part souligné une des opposantes historiques, Françoise Verchère, conseillère générale (Parti de gauche) et présidente du Cedpa (élus doutant de la pertinence de l'aéroport). LE POINT 11/5/2013 -
Une récente étude parue dans la revue Current Biology met en relief le lent déclin des récifs de coraux qui, s'il est déjà entamé, n'est pas pour autant irréversbile. Des solutions sont possibles à condition de s'y mettre rapidement et avec le plus grand sérieux, selon les experts. Le récif corallien est une des merveilles de la nature. Coloré, divers et riche, il présente une biodiversité incomparable. Structure naturelle bioconstruite par un minéral durable (carbonate de calcium), il est aujourd'hui un écosystème qu'il convient de préserver. De nombreux scientifiques se sont ainsi donnés la mission de mener à bien cette préservation, mais également de sensibiliser les populations. Bien qu'en danger, le récif n'est pas une victime, mieux encore, il peut continuer à se développer à condition que tout le monde se mobilise. C'est ce que propose l'analyse parue le 9 mai dans la revue Current Biology qui met en avant les dispositifs à mettre en place pour sauver les barrières de coraux. Pour ces travaux, chercheurs et climatologues de tous horizons ont mis au point un modèle informatique qui simule l'activité du récif et montre de ce fait comment celui-ci fonctionne. Le projet a vu le jour après 2 ans de recherches et se base sur une centaine d'études collectées sur 40 ans. Combinant modèles de récifs ainsi que modèles climatiques, le programme est désormais capable de faire des prédictions sur l'équilibre des forces qui permettront au récif de continuer à se développer mais également celles qui pourraient le réduire comme les ouragans, l'érosion, l'acidification de l'eau de mer, les engrais chimiques ou encore la pression démographique. D'après cette étude, ces résultats sont sans appel. Si nous désirons préserver les récifs coralliens, une prise en charge locale est nécessaire. Peter Mumby des Universités de Queensland et Exeter explique qu'il faudrait un budget en carbonate et une protection locale, utile et active ainsi qu'une limitation accrue des gaz à effet de serre. L'analyse met également l'accent sur les diverses fonctions des récifs. Celles-ci incluent un apport non négligeable à l'économie ou encore l'activité de brise-lame qu'il réalise, empêchant (ou limitant) les tsunamis ou encore les grosses vagues de s'échouer sur le rivage. Il est également un fantastique habitat pour toutes les espèces marines qui dépendent de lui en tant que refuge et abris. "La bonne nouvelle est qu'il semble possible de préserver le récif, nous avons juste à être sérieux sur les actions à mener. Cela veut également dire que la gestion locale du récif - comme le contrôle de la pollution et de la pêche intensive- se légitime" rapporte Mumby. "De nombreuses personnes ont dit que les changements climatiques étaient trop importants pour que la gestion locale soit utile, nous montrons justement qu'il n'en est rien". De plus, des centaines de millions de personnes dépendraient directement du récif pour se nourrir, gagner leur vie ou dans la construction des littoraux. "S'il devient difficile pour les gens des tropiques de vivre près des récifs de coraux, cela pourrait augmenter la pauvreté" détaille Emma Kennedy, auteur de l'étude. Il est ainsi dans l'intérêt de tous de conserver et protéger les récifs. Un des plus connus, la Grande Barrière de Corail longue de plus de 2.000 kilomètres compterait environ 1.500 espèces de poissons, une trentaine de baleines, dauphins ou marsouins. Les récifs coralliens sont de vrais niches écologiques. Dans plus de 100 pays dans le monde, on dénombre 600.000 kilomètres de récifs. Seulement, beaucoup sont en passe de disparaître. En 2008, 19% des récifs coralliens ont disparu et 54% demeurent menacés. Aujourd'hui, les spécialistes estiment qu'une action globale sur le climat ainsi qu'une préservation locale permettraient de ralentir le déclin de cette merveille écologique. Mais ceci peine à être mis en place. 1997 fut l'année internationale des récifs coralliens et plusieurs initiatives sont nées entre 1999 et 2000. Les récifs de Nouvelle Calédonie ont ainsi été classés au Patrimoine Mondial de l'Humanité et des aires protégées ont été mises en place. Reste que les constats inquiétants demeurent. Désormais, les experts suggèrent donc de mettre un coup d'accélérateur dans les actions entreprises afin d'inverser la tendance. MAXISCIENCES 11/5/2013
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Une chaîne de vidéos pour chats !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Insolite, divers
Pour l'été, le Minneapolis Walker Art Center cherchait à mieux utiliser son espace extérieur tout en voulant faire quelque chose de nouveau... Après avoir épuisé les idées de récitals de poésie ou de musique en direct, il a été choisi d'installer un écran géant diffusant les vidéos les plus populaires de chats sur internet. Les propriétaires de chats ont été invités à soumettre leurs vidéos préférées et un panel des représentants du musées a sélectionné les meilleurs clips fondés, tout de même, sur l'aspect artistique... "Nous pensions que, peut-être, une vingtaine de personnes se montrerait" pour voir des vidéos de chats a dit Stulen... Mais la puissance de l'attrait des félins a été clairement sous-estimée... Jugez-en par vous même : Photo WALKER Le premier week-end du Labour Day, environ 10.000 personnes sont venues pour regarder une compilation 70 minutes de vidéos de chats, mignons, espiègles, coquins, voire carrément philosophiques. Plusieurs centaines de personnes ont dû être détournées en raison du manque d'espace ! Selon Stulen, il y a eu tellement de gens qui arrivaient en même temps, que l'autoroute à proximité du musée a été bouchée et que la police a dû être appelée pour diriger et détourner le trafic !!! "Le succès de cet événement a été quelque chose qui, je peux le dire, a dépassé largement nos espoirs les plus fous et largement au-delà des estimations", a déclaré Stulen avec un petit rire... " C'était vraiment très différent de ce que j'avais vu jusqu'à maintenant... "Je savais que les gens aimaient les chats et les vidéos de chats, mais, jusque là, je n'ai pas réalisé combien cet amour était profond !". Photo WALKER Maintenant ce festival de vidéos internet de chats, qui était à la base un projet, va partir en tournée dans le pays (USA) et même faire une incursion à l'étranger : à Vienne ! Le prochain arrêt est à Oakland, en Californie, aujourd'hui 11 mai. Les clips seront projetés sur la "grande muraille de Oakland" un immeuble de 10 étages où de nombreuses projections à succès ont été représentées. Après la Californie, la compilation sera à .... au Minnesota, en août, et à New-York en octobre. Les organisateurs d'Oakland ont été prévenus de la foule potentielle, comparable à un concert rock et ne seront donc pas surpris comme ce fut le cas pour le Minneapolis Walker Art Center. De plus, cette fois, il sera demandé un droit d'entrée de 10$, pour le profit d'une association locale : [color:104b=darkblue)East Bay SPCA (le refuge de la baie). Dix mille fois 10$, cela fait beaucoup d'argent... Et il est merveilleux de penser que les bénéficiaires seront les compagnons des stars félines de la vidéo dans le besoin ! Mais une grande question demeure : pourquoi les vidéos de chats sur You Tube, sont si populaires ? Selon vous, qu'elle est la réponse ! (N'hésitez pas à donner votre opinion!). CARE2 10/5/2013 -
Une vidéo montrant un ours attaquant violemment un petit singe après que les deux animaux ont chuté de leur vélo suscite en Chine la dernière controverse concernant un zoo, même si un responsable a défendu vendredi ce numéro de cirque. Alors qu'au moins deux affaires de mauvais traitements concernant des tigres dans des zoos chinois ont éclaté ces derniers jours, ce qui s'est déroulé dans un parc animalier de Shanghai vient confirmer qu'en Chine le respect des animaux est souvent sacrifié sur l'autel du plaisir du public. Sur une séquence vidéo reprise en boucle sur l'internet, on voit une course organisée entre un ours à bicyclette et deux singes, également à vélo. Mais l'un des deux primates chute dans l'arène, entraînant une collision avec l'ours qui pédale. Ce dernier se jette sur le singe, le saisissant entre ses pattes. Il faut alors de longues secondes aux employés du zoo pour arracher le singe des griffes de l'ours, les hommes frappant à coups de bâton l'imposant animal. "Ce numéro est tout simplement de la maltraitance", a dénoncé Zhang Dan, fondateur d'une association de défense des animaux, cité vendredi par le journal China Daily. Une responsable du zoo a confirmé vendredi à l'AFP la réalité de l'incident remontant 6 mai, tout en rejetant les accusations de maltraitance. "L'ours et le singe concernés sont partenaires depuis plus de cinq ans et ce type d'accident ne s'était jamais produit", a-t-elle assuré. "Le numéro a été conçu en fonction des habitudes naturelles des animaux", a-t-elle soutenu. "Les singes excellent à grimper et à imiter, tandis que les ours ont une bonne endurance. Il s'agit ici d'un bon exemple des initiatives du zoo pour les garder en forme grâce à des exercices". Ces derniers jours des polémiques similaires ont émané de deux autres zoos chinois, après des images mises en ligne montrant notamment un bébé tigre attaché sur une table, sur lequel s'asseoient des touristes, le temps d'une photo. Les zoos en Chine sont fréquemment critiqués pour leur mauvaise gestion et les tourments infligés aux animaux. ----->J'ai signé une pétition à ce sujet sur CARE2, je vais voir si je remets la main dessus pour l'ajouter à cet article... LE POINT 10/5/2013
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Bangladesh: Après le drame de Dacca, les marques agissent pour la sécurité...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les Droits de l'Homme
La survivante de l'usine de textile effondrée n'avait que quelques biscuits en poche et un peu d'eau. Elle a tenu dix-sept jours et serait en bonne santé. Reshma, la miraculée de l'immeuble effondré près de Dacca qui a survécu 17 jours sous les gravats, va "très bien" et retrouve peu à peu des forces, ont affirmé samedi les médecins du Bangladesh qui la soignent. "Elle n'avait jamais perdu espoir", a assuré le docteur Fakrul Islam après avoir parlé samedi matin avec la jeune fille de 18 ans. "Elle va très bien, tous ses organes vitaux sont OK", a-t-il expliqué, en ajoutant qu'elle avait passé "une très bonne nuit" à l'hôpital militaire où elle a été admise. La jeune couturière souffre néanmoins des effets du manque de nourriture après avoir survécu grâce à "quatre biscuits" et un peu d'eau. Mais elle a recommencé à s'alimenter et elle a mangé des fruits. Sa famille a pu lui rendre visite à l'hôpital, notamment sa mère, son frère et sa soeur. Reshma Islam a été extraite vendredi des ruines après avoir passé 17 jours dans les gravats d'un sous-sol d'un immeuble abritant des ateliers de textile. Plus de 1.000 personnes, notamment des ouvrières, ont péri dans la catastrophe. L'opération de secours de Reshma a été suivie en direct par la télévision et une foule compacte massée sur les lieux, souvent en prière. Dans son village du nord du pays, sa famille exultait. "C'est un miracle. Nous avions perdu tout espoir de la retrouver vivante", a dit son frère Zahidul, qui avait visité tous les hôpitaux et les morgues de la ville. [...]À Savar, dans la banlieue de Dacca, l'armée s'apprête désormais à mettre un point final à ses opérations de secours après la découverte de dizaines de nouveaux corps dans les décombres de la cage d'escalier, portant le dernier bilan à 1 084 morts. De nombreux cadavres étaient réduits à l'état de squelettes. Plus de 3.000 ouvriers, parfois payés moins de 30 euros par mois, confectionnaient des vêtements, notamment pour les marques britannique Primark (Associated British Foods) et espagnole Mango, lorsque l'immeuble s'est écroulé. Certains corps méconnaissables ont pu être identifiés grâce au téléphone portable retrouvé dans leur poche ou à leur badge de travail porté autour du cou. Selon les survivants, le montant évoqué des dommages et intérêts n'est pas à la hauteur de leur immense préjudice et ne couvrira même pas les frais médicaux. Une enquête préliminaire a conclu que des vibrations, dues notamment à de gros générateurs mis en marche lors d'une coupure d'électricité, étaient à l'origine de l'effondrement de l'immeuble, déjà très fragilisé. La police a arrêté douze personnes, dont le propriétaire de l'immeuble et quatre propriétaires des ateliers, pour avoir obligé les ouvriers à revenir travailler en dépit des fissures constatées la veille sur les murs. Le Bangladesh est le deuxième exportateur au monde de vêtements en raison de la modicité des salaires et d'une main-d'oeuvre abondante. Ce secteur-clé de l'économie, qui génère 29 milliards de dollars par an, représentait l'an dernier 80 % des exportations du pays. Mais les conditions de travail et les normes de sécurité dans cette industrie sont dénoncées depuis des années par les ONG. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la pétition Drame de Dacca / Bangladesh : trop c'est trop, de Peuples Solidaires... Car il faut savoir que ce grave incident n'est pas le premier ! LE POINT 11/5/2013 -
Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
Des pêcheurs et des scientifiques ont embarqué sur le navire Thalassa de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) afin d’évaluer conjointement l'état des stocks de poissons dans le golfe de Gascogne. Les données qui seront collectées devraient permettre à Bruxelles de fixer des quotas de pêche adaptés. Depuis le 27 avril, "le navire Thalassa de l'Ifremer a débuté la mission Pelgas 2013 visant à estimer la biomasse de petits poissons pélagiques [anchois, sardine, chinchard, sprat…] dans le golfe de Gascogne". C'est ce qu'a indiqué dans un communiqué commun l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) et le groupement professionnel France filière pêche. Cette campagne vise en fait à fournir "des données uniques sur l'écosystème du golfe de Gascogne" et permet un échange exceptionnel entre des pêcheurs et des chercheurs, comme le souligne Jacques Massé, chercheur à l'Ifremer cité par l'AFP. La mission, deuxième du genre, durera en tout une vingtaine de jours. Elle prendra fin à Lorient le 13 mai et les données recueillies seront regroupées avec des travaux réalisés côté espagnol. Ainsi, une fois analysées, ces informations permettront à Bruxelles d’établir les quotas de pêche d'anchois pour la saison 2013/2014 qui débutera le 1er juillet. Il faut en effet rappeler que la pêche à l'anchois a été interdite dans le Golfe de Gascogne entre 2005 et 2010 en raison d'une chute brutale de la population de cette espèce fragile et dont l'espérance de vie n'est que de trois ans. Pour ce qui est de la sardine, l'autre espèce pélagique abondamment pêchée dans le Golfe de Gascogne, elle n'est pas soumise à des quotas. D'ailleurs, elle "se porte bien dans cette zone", a souligné Jacques Massé. Enfin, le chinchard et le sprat sont également présents mais peu prisés des consommateurs français. MAXISCIENCES 10/5/2013 -
Des scientifiques de Californie ont réussi à créer une plante qui brille dans le noir. En injectant certains gènes issus de l'ADN de luciole ainsi que de ver luisant dotés chacun de bioluminescence, ils espèrent fournir une nouvelle source d'énergie naturelle en guise d'éclairage. Remplacer votre vieil allogène par une plante afin d'éclairer la pièce sera bientôt chose possible à en croire Kyle Taylor et Anthony Evans de l'Université de Cambridge. En effet, les Américains ont récemment réussi à créer une plante luminescente qui peut être visible dans le noir. Pour cela, ils ont utilisé des gènes de lucioles et de vers luisants qui sont dotés de bioluminescence, c'est-à-dire qu'ils sont capables de produire de la lumière à l'aide d'un procédé chimique bien connu. Grâce à cela, le projet "Glowing Plant" a pu voir le jour ! L'objectif des scientifiques est clair, ils désirent proposer une alternative naturelle à l'éclairage électrique. Au cours de leurs travaux, les chercheurs ont en fait prélevé des enzymes brillantes appelées "luciférine" présentes chez la luciole ou dans d'autres bactéries et étant à l'origine du processus de luminescence. A l'aide d'un logiciel, le "Genome Compiler", ils ont ainsi pu séquencer l'ADN des gènes responsables de la production de ces enzymes. Ces résultats ont alors été envoyés en laboratoire. Puis les gènes obtenus ont été plongés dans un liquide bactérien capable de transférer à la plante ces propriétés luminescentes. Résultat : une fois placée dans le noir, la plante irradie d'une lumière jaune-vert particulièrement brillante ! Devant de tels résultats, un appel aux dons a été lancé et une large campagne baptisée "Kickstarter" a démarré, elle devrait se finir le 7 juin. Déjà 5.000 personnes se sont manifestées et soutiennent le projet et 243.000 dollars ont été récoltés, soit bien plus que les 65.000 espérés. Ceux qui souhaitent aider se verront remettre une plante luminescente ou la possibilité de l'acheter avant tout le monde. Désormais, les scientifiques espèrent donc poursuivre l'expérience sur des arbres. La plante cobaye utilisée reste pour le moment l'Arabidopsis. Un végétal faisant partie de la famille de la moutarde qui ne présente pas un risque de s'étendre dans la nature et qui est facile à expérimenter. Une tentative sur des roses, faciles à commercialiser est également envisagée. Mais cette expérience n'est en vérité pas la première en la matière. En 1986, déjà, des chercheurs avaient fait naître une plante de tabac luminescente et en 1989, les gènes de la luciférine étaient séquencés. 2013 voit donc la continuité de ces travaux entamés dans la même optique. Nous sommes bien loin de l'éclairage à la bougie de nos aïeux ! Et peut-être à une prouesse de taille : voir un jour les rues éclairées par les plantes voire les arbres qui la jonchent. Sans surprise, offrir des fleurs n'aura plus alors la même signification... MAXISCIENCES 10/5/2013
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Quand l'industrie s'inspire ou imite le monde animal et de la nature !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Insolite, cocasse ou dramatique, divers
Un nouveau pas vient d'être franchi dans la miniaturisation avec la présentation par Harvard du plus petit robot du monde, inspiré d'un insecte. Il s'appelle RoboBees (abeille robot), pèse moins d'un gramme et ses ailes, dont l'envergure est à peine plus grande qu'une pièce de 2 euros, battent 120 fois par seconde. Il aura fallu une décennie de recherche aux scientifiques de l'université d'Harvard pour maîtriser le décollage et le pilotage du plus petit robot jamais conçu. Le développement continue, la prochaine étape étant d'affranchir "l'insecte" de son câble d'alimentation afin de lui confier des missions d'inspection de lieux à accès limité, voir même des missions... de pollinisation ! SCIENCES ET AVENIR 10/5/2013 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
LILLE - La décrue de l'Aube était largement amorcée samedi autour de Troyes, mais les risques d'inondation se déplaçaient en aval de la rivière, dans le nord-ouest du département, selon la préfecture. La décrue est largement amorcée sur Troyes, avec un débit de 150 mètres cubes par seconde. Nous continuons à surveiller les digues car il peut y avoir un phénomène de décompression, a déclaré à l'AFP le préfet de l'Aube, Christophe Bay. Aucun dommage n'avait toutefois été constaté sur les digues samedi à la mi-journée. Le département doit maintenant faire face à une augmentation du débit en aval, selon M. Bay. Autour de Pont-de-Seine, à la confluence entre la Seine et l'Aube, le débit était de 340 mètres cubes par seconde samedi matin et devrait atteindre 400 mètres cubes dans l'après-midi, a expliqué le préfet. Le même débit devrait être atteint dimanche à Nogent-sur-Seine. Il peut y avoir des phénomènes de débordements dans ces zones, a prévenu M. Bay. Par conséquent, la préfecture a décidé de déplacer son centre opérationnel à Romilly à partir de dimanche matin, pour être plus proche des lieux où des inondations pourraient se produire. Les moyens engagés par le ministère de l'Intérieur seront également transférés aux environs de Nogent-sur-Seine. Une commission d'évaluation des dommages et indemnisations sera mise en place à partir de lundi à la préfecture, à Troyes, a annoncé le préfet. Elle devra évaluer les dommages aux particuliers, ainsi que les dommages agricoles et aux équipements publics, notamment les routes, a expliqué M. Bay. ROMANDIE 11/5/2013 -
NEWBURGH (Etats-Unis) - Un alevin d'anguille translucide et minuscule dans le creux de la main, Chris Bowser, chercheur pour la conservation du patrimoine de l'Etat de New York, hoche la tête, amusé: Cette petite chose vaut environ un dollar. Comme chaque printemps, les civelles - une paire d'yeux noirs greffés sur un corps blanchâtre de la taille d'un ver de terre - fraîchement arrivées du grand large, remontent les rivières le long de la côte Atlantique. Mais de moins en moins font le voyage... Dans la mer des Sargasses, située dans la partie occidentale de l'Atlantique nord, là où l'on pense que ces poissons se reproduisent, les Européens ont observé une chute de 95% des stocks et le Japon a placé l'anguille sur sa liste rouge des espèces en voie de disparition. Si le Canada a imposé d'importantes restrictions sur la pêche, les Etats-Unis, eux, se sont contentés pour l'heure, de la classer comme espèce menacée. Pour Kate Taylor, membre de la Fédération de la pêche des Etats de l'Atlantique, qui rassemblent une quinzaine d'Etats américains côtiers, la très mystérieuse anguille est si peu connue que les autorités américaines ne savent quelle attitude adopter. De nouveaux quotas de pêche pourraient cependant être adoptés le 21 mai prochain lors d'une réunion de cette fédération. La raréfaction de ce poisson et l'augmentation de la demande en Asie - l'anguille est très prisée au Japon en particulier - ont transformé l'anguille en pépite d'or des mers, avec des prix frisant ceux du caviar. Dans le Maine (nord-est), seul Etat avec la Caroline du Sud (sud-est) à délivrer des licences de pêche aux alevins d'anguille, une grosse livre se vendait 2.600 dollars en 2012, soit environ 1 dollar la civelle. A titre de comparaison, la livre de homard s'y bradait pour 2,69 dollars. Les deux pieds dans le ruisseau de Quassaick à Newburgh près de New York, Chris Bowser attrape des alevins d'anguilles. Avec des étudiants de l'université voisine de Mount Saint Mary, ce spécialiste de la conservation des espèces s'est lancé dans l'étude de la migration des anguilles, l'une des plus extraordinaires et mystérieuses de la planète, explique-t-il. Personne ne sait avec précision où les anguilles naissent, les scientifiques s'accordant sur la mer des Sargasses. De là, des millions de larves naviguent vers l'Europe ou l'Amérique du Nord, entraînées par le Gulf Stream. Là encore, un grand mystère entoure leur migration. Comment se repèrent les larves? Comment survivent-elles? A l'arrivée du printemps, les larves devenues des civelles parviennent à trouver les côtes puis les estuaires et remontent les eaux douces des rivières. Lors de leur migration, leur peau se pigmente et prend des teintes jaunâtres. La civelle devient une anguillette puis une anguille, un poisson mesurant 1,50 mètre, capable de ramper comme un serpent pour éviter les obstacles lors de leur remontée des eaux douces. Puis, dix à vingt ans plus tard, sans raison apparente, leur odyssée reprend. En sens inverse. Tout d'un coup, le poisson d'eau douce se transforme en créature des mers. Pour ce retour aux sources, l'anguille perd ses teintes jaunes et revêt des écailles d'argent, se dote d'yeux plus gros capables de voir en eaux profondes et ferme son système digestif, vivant désormais sur ses réserves de graisse. Elle gagne le large et parcourt les milliers de kilomètres jusqu'à la mer des Sargasses. Là pour la première et la dernière fois de sa vie, l'anguille affamée se reproduit. Et meurt. C'est dingue, s'exclame Chris Bowser. Et encore, souligne-t-il, il s'agit d'une hypothèse car un grand mystère entoure encore la reproduction. En effet, aucune larve, ni oeuf n'ont été capturés à ce jour. Font-ils cela par petits groupes discrets ou sous forme d'orgies? On ne sait pas, lâche-t-il. Même les causes de leur extinction sont encore méconnues: outre la gourmandise des Asiatiques, des spécialistes évoquent la pollution et l'assèchement des rivières mais aussi les barrages ou encore les changements dans l'Atlantique et le développement de nouveaux parasites. De fermes d'élevage se multiplient en Chine, au Japon ou encore en Corée du Sud mais il n'est pas encore possible de reproduire en laboratoire la fécondation de ce poisson, les éleveurs devant d'abord pêcher des anguilles à l'état larvaire. ROMANDIE 10/5/2013
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PARIS - Brosses à dent, t-shirts, chaussures, bouteilles, fauteuils, téléphones, voitures, ordinateurs, avions, prothèses....Depuis son invention au début du 20e siècle, le plastique a révolutionné notre quotidien. Mais que se passera-t-il demain, si les ressources fossiles dont il est issu disparaissent ? Le plastique n'a pas dit son dernier mot, disent scientifiques, industriels et professionnels du design, interrogés par l'AFP. Selon Plastics Europe, l'association des producteurs européens de matières plastiques, 280 millions de tonnes de plastique ont été produites en 2011 dans le monde grâce à 4% de la production de pétrole dont il reste issu à 99,5%. L'emballage truste plus de 39% de la demande globale, suivi du BTP (20,5%), de l'automobile (8,3%) et des équipements électriques et électroniques (5,4%) des 4% de la production mondiale... Le directeur général de Plastics Europe, Michel Loubry, pense que le plastique va encore plus pénétrer nos vies car il va se substituer à des matières premières trop gourmandes en énergie et trop utilisatrices de ressources fossiles. Plus on utilisera le plastique, plus on économisera le pétrole qu'aujourd'hui on brûle à 87% pour produire de l'énergie, explique-t-il. A preuve le Boeing 787 et l' Airbus 350, composés à 50% de matériaux plastiques qui allègent considérablement leur poids et donc leur consommation de kérosène. Rapporté à son cycle de vie, poursuit M. Loubry, l'impact du plastique sur l'environnement demeure minime. Demain, il produira ou conduira l'électricité, il sera luminescent, chargé de nanotubes de carbone, de nanotechnologies, on aura des cellules photovoltaïques 100% plastiques, s'enthousiasme-t-il. Spécialiste des polymères électroniques à l'Université de Bordeaux, le professeur Georges Hadziioannou renchérit: on ne l'utilisera pas seulement pour sa tenue mécanique mais pour ses facultés intelligentes, cognitives. Vous aurez une brosse à dents qui vous dira d'aller chez le dentiste ou une voiture qui s'arrêtera si vous vous endormez au volant . Les plastiques de demain composeront des textiles 3intelligents3, des fibres synthétiques qui s'adapteront aux conditions de l'environnement, pronostique Julien Payen, responsable des projets au pôle de compétitivité UP-Tex au Ceti (centre européen des textiles innovants). Il cite nombre de fibres déjà intégrées dans des vêtements double-peau s'adaptant au froid comme au chaud. Comment y croire, lorsque les principaux organismes internationaux estiment les réserves en pétrole à 50 ans et que certains défenseurs de l'environnement parlent de 20 ou 30 ans ? Et comment lutter contre les méfaits d'un produit devenu aussi symbole de surconsommation et de pollution à grande échelle, s'interroge l'Autrichien Werner Boote, petit-fils d'un industriel du plastique, qui en a fait un film, Planète Plastique (2009). Dans ce documentaire, M. Boote ne s'intéresse pas seulement aux emballages qui finissent dans l'estomac de cachalots, aux décharges à ciel ouvert et au septième continent, accumulation permanente de déchets plastiques qui s'agglutinent en vortex géant dans les océans. Il affirme, études à l'appui, que le plastique a imprégné jusqu'à nos organismes, menacés d'empoisonnement. On sort d'une époque d'hyperconsommation mais on ne va pas revenir à Néandertal!, s'insurge Gérard Laizé, patron du VIA, l'organisme français de soutien à l'innovation du design intérieur. Quand on nous dit qu'il n'y aura plus de pétrole d'ici quelques décennies (...) c'est sans compter sur les découvertes à venir, le recyclage, les solutions alternatives. Demain, votre clavier d'ordinateur ne sera ni en bois, ni en granit, mais issu du maïs ou de nouveaux matériaux découverts au fond de l'océan. D'ici un siècle ou deux, le plastique sera issu de matières "biosourcées", du soja, du maïs, des forêts, tout comme les Indiens d'Amérique utilisaient l'hévéa pour faire leurs bottes, prédit le Pr Hadziioannou. Nombre d'industriels fabriquent déjà des plastiques à base de plantes. De nouvelles fibres à base d'acide polylactique le rendent biodégradable et des Américains ont trouvé le moyen de transformer le vieux plastique en pétrole brut. Et le recyclage s'est développé, surtout en Europe du Nord, même s'il reste inégal et coûteux. A la tête de Global Bioenergies, Marc Delcourt croit aux alternatives issues de la biologie industrielle. Sa PME française est la première au monde à avoir produit de l'isobutène d'origine végétale pour fabriquer du plastique grâce à un procédé révolutionnaire: du sucre - issu de mélasse de canne à sucre ou de betteraves et bientôt peut-être de déchets alimentaires ou de bois - digéré par des bactéries génétiquement modifiées. Entrée en bourse en 2011, la PME veut devenir le microsoft de la bioindustrie en fabriquant du plastique vert. Nos procédés, exploités à grande échelle, seraient déjà rentables, assure M. Delcourt. L'avenir du plastique dépendra certainement des bilans environnementaux de ses concurrents. Il gagnera peut-être contre le métal mais perdra contre les produits biosourcés. Peut-être qu'on jettera moins aussi, ajoute le jeune patron. Une vision très éloignée de celle du designer Philippe Starck pour qui on est clairement dans l'impasse. Pour les pays pauvres, la simple bassine c'est le premier confort et on ne peut même pas imaginer ce qui arrivera aux nécessiteux quand le plastique aura disparu car à, ce moment-là, il sera encore moins question d'utiliser du bois avec les clairs effets du réchauffement et de la désertification, estime-t-il. Le designer s'insurge contre le recyclage, énorme manoeuvre du capitalisme pour pouvoir continuer à produire et à faire consommer mais aussi contre les bioplastiques, produits au détriment de terres arables qui pourraient être cultivées pour nourrir la planète. Et de prédire de grandes famines mondiales même dans les pays nantis dès 2020. Faux, dit Marc Delcourt : si on remplaçait tous les plastiques dans le monde par des bioplastiques, ça ne prendrait pas plus de 3% environ des terres arables, soit plus ou moins l'équivalent de ce qui est utilisé aujourd'hui pour le coton. Ce sont les biocarburants qui nécessiteraient plusieurs planètes. Après avoir bâti son empire en imaginant des objets en plastique, Starck s'intéresse aujourd'hui à un biopolymère révolutionnaire à base d'algues, entièrement biodégradable, et aux résidus de poussière pour fabriquer lampes et chaises. ROMANDIE 10/5/2013
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Des braconniers menacent une réserve unique d'éléphants en Centrafrique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus / Infos Les Eléphants
LIBREVILLE - Au moins 26 éléphants ont été massacrés lundi par des braconniers dans le site classé au patrimoine mondial de l'humanité de Dzanga Bai, au sud-ouest de la Centrafrique, selon un communiqué du WWF vendredi. Au moins 26 éléphants ont été massacrés (...) après l'entrée de 17 individus armés de kalachnikov dans cette réserve unique d'éléphants, rapporte l'ONG. Les braconniers se sont présentés comme faisant partie des forces du gouvernement de transition (Séléka), au pouvoir depuis six semaines, ajoute l'ONG. Mardi, le WWF avait déjà alerté les médias de la présence de ces braconniers dans le parc, appelant la communauté internationale à aider à rétablir la paix et l'ordre en République centrafricaine qui a été secouée par la violence et le chaos depuis le début de l'année et à aider à préserver ce site unique du patrimoine mondial. L'Afrique centrale est régulièrement frappée par des opérations de braconnage. En février 2012, au moins 300 éléphants ont été tués pour leur ivoire dans le parc national de Bouba N'Djidda (nord du Cameroun). ROMANDIE 11/5/2013 -
TEHERAN (Iran) - Un violent séisme d'une magnitude de 6,2 a secoué le sud de l'Iran samedi matin, a annoncé le Centre américain de géophysique (USGS), faisant 20 blessés légers et des dégâts dans six villages, selon des responsables locaux. L'épicentre du tremblement de terre a été mesuré à 85 km au sud-est de la ville de Minab (sud) à une profondeur de 36,44 km, à 02H08 GMT, a indiqué l'USGS dans un communiqué. Le chef des unités de secours du Croissant rouge iranien Mahmoud Mozafar a indiqué à l'agence Isna que le séisme avait fait 20 blessés, dont 18 ont été soignés sur place et deux transférés à l'hôpital. Des maisons dans six villages ont été endommagées et depuis le séisme, la région a été frappée par huit répliques, a-t-il ajouté. Le Centre sismologique d'Iran a enregistré plusieurs répliques, de 4,1 à 5,2 de magnitude, peu de temps après le séisme, que l'Observatoire de Hong Kong a pour sa part mesuré à une magnitude de 6,1. Située sur plusieurs failles sismiques importantes, la République islamique d'Iran a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs. Le mois dernier, le sud-est de l'Iran a été frappé par un puissant séisme de 7,8, faisant un mort côté iranien et près de 40 morts au Pakistan voisin. Il s'agissait de la plus forte secousse dans le pays depuis 1957. Le séisme le plus meurtrier de ces dernières années a fait, en décembre 2003, 26.000 (bien: 26.000) morts à Bam (sud), soit un quart de la population de la ville. En août 2012, deux puissantes secousses avaient fait 306 morts près de la ville de Tabriz (nord-ouest). ROMANDIE 11/5/2013
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VILNIUS - Le gaz de schiste pourrait aider les Européens à obtenir de meilleurs prix pour le gaz du géant russe Gazprom, a estimé vendredi le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger. Je suis sûr que l'option du gaz de schiste est un bon instrument dans nos négociations à long terme avec Gazprom et la Russie, a-t-il dit devant la presse lors d'une visite à Vilnius. Il a estimé que Gazprom, actuellement l'unique fournisseur de gaz à la Lituanie, le faisait payer trop cher à cet Etat balte. Il n'est pas acceptable que les prix du gaz en Lituanie soient 20, 30 ou 40% plus élevés que dans les pays voisins ou dans mon propre pays, l'Allemagne, a dit M. Oettinger. En définitive, nous devons aboutir au même prix de Lisbonne à Vilnius, de Londres à Athènes, a-t-il ajouté. La Lituanie, ancienne république soviétique de 3 millions d'habitants, évalue ses réserves de gaz de schiste à quelque 30 à 50 milliards de mètres cubes. Le gouvernement lituanien envisage de signer un accord avec le groupe américain Chevron, intéressé par l'exploration des réserves de gaz de schiste dans l'ouest du pays. Mais l'exploitation du gaz de schiste se heurte aux craintes concernant la technique de fracturation hydraulique, considérée comme dangereuse pour l'environnement et la santé des populations résidant à proximité des gisements. Le Parlement lituanien envisage d'adopter de nouvelles lois pour renforcer la réglementation environnementale concernant les conditions d'exploitation du gaz de schiste. Vilnius souhaite briser le monopole de Gazprom sur son approvisionnement énergétique -- un héritage de l'époque soviétique -- en construisant un terminal de gaz liquéfié qui devrait être opérationnel d'ici la fin 2014, et un gazoduc avec la Pologne. La Lituanie étudie également un projet de centrale nucléaire avec ses voisins baltes, la Lettonie et l'Estonie. ROMANDIE 10/5/2013
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WASHINGTON - Le plus célèbre instrument de mesure de la concentration de CO2 dans l'air a dépassé le seuil symbolique des 400 ppm selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) vendredi, un niveau inégalé depuis des millions d'années et signe d'un réchauffement inquiétant. Les relevés, effectués au-dessus du volcan Mauna Loa de Hawaï (Pacifique), ont montré une concentration de 400,03 particules par million (ppm) jeudi. Cette mesure de la qualité de l'air au-dessus de l'océan Pacifique est pour le moment considérée comme préliminaire, selon la NOAA. Un instrument de mesure de l'Institut océanographique Scripps de San Diego (ouest) n'a d'ailleurs pas encore dépassé les 400 ppm, son dernier relevé jeudi affichant 399,73 ppm. Ces relevés sont l'une des plus fameuses pièces à charge contre le rôle de l'homme dans le réchauffement du globe. Depuis les premières mesures, établies à 316 ppm en 1958, la courbe croit sans discontinuité. Jusqu'à la révolution industrielle et le recours massif aux énergies fossiles, ce taux n'avait pas dépassé les 300 ppm durant au moins 800.000 ans, selon des prélèvements dans la glace polaire. La dernière fois que la planète a connu une concentration de plus de 400 ppm de CO2, c'était il y a environ 3 millions d'années, quand la température globale était deux à trois degrés plus élevée qu'à l'ère pré-industrielle, a noté Bob Ward, directeur de la communication de l'Institut de recherche Grantham sur le changement climatique et l'environnement, à la London School of Economics and Political Science. Les calottes polaires étaient plus petites et le niveau des mers était environ 20 mètres plus haut qu'aujourd'hui. Nous sommes en train de créer un climat préhistorique dans lequel notre société va devoir faire face à des risques énormes et potentiellement catastrophiques, a-t-il ajouté. L'objectif fixé par la communauté internationale est de contenir le réchauffement à +2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, seuil au-delà duquel les scientifiques mettent en garde contre un emballement du système climatique avec son cortège d'évènements extrêmes. Or, 400 ppm de CO2 met déjà la planète sur la trajectoire d'une hausse moyenne de 2,4 degrés, selon le dernier rapport des experts de l'ONU sur le climat (Giec). Nous ne pourrons réduire les niveaux de dioxyde de carbone qu'en réduisant nos émissions globales, a encore noté Bob Ward. Selon Michael Mann, spécialiste du climat à l'université de Penn State, le principal problème est la vitesse avec laquelle les concentrations de CO2 augmentent. Il n'y a aucun précédent dans l'histoire de la Terre où on a assisté à une augmentation aussi abrupte dans les concentrations de gaz à effet de serre, a-t-il dit à l'AFP. Il a fallu à la nature des centaines de millions d'années pour modifier les concentrations de CO2 à travers des processus naturels, comme l'enfouissement du carbone. Et nous nous le déterrons, mais pas sur 100 millions d'années. Nous le déterrons et le brûlons sur une échelle de 100 ans, un million de fois plus vite, a encore souligné M. Mann. ROMANDIE 10/5/2013
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Le Maroc lance officiellement son méga-projet de parc solaire à Ouarzazate
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Solaire
RABAT - Le Maroc a officiellement lancé vendredi les travaux de construction de son parc solaire de Ouarzazate, point de départ d'un ambitieux programme qui doit permettre au royaume de s'imposer comme une place forte en matière de production d'énergies renouvelables à l'horizon 2020. La centrale thermo-solaire, première phase du projet de parc solaire à Ouarzazate (sud), est la plus grande du genre au monde, a déclaré le directeur général de l'Agence marocaine de l'énergie solaire (Masen), Mustapha Bakkoury, lors de la cérémonie officielle présidée par le roi Mohammed VI. Sa construction vient conforter la volonté (...) d'optimiser l'exploitation des ressources naturelles du Maroc, de préserver son environnement et de pérenniser son développement, a-t-il ajouté, cité par l'agence MAP. D'un coût de sept milliards de dirhams (environ 650 millions d'euros), cette première centrale, dont la construction a été confiée à un consortium majoritairement saoudien, entrera en fonction d'ici fin 2015 et disposera d'une capacité de production de 160 mégawatts. Une seconde phase, pour laquelle un appel d'offres est en cours, permettra ensuite de porter la capacité du parc de Ouarzazate à 500 MW, soit l'équivalent de l'alimentation en électricité d'une ville d'un million et demi d'habitants. A l'horizon 2020, le Maroc, dépourvu d'importantes réserves en hydrocarbures, prévoit la construction de cinq parcs solaires au total, pour une capacité de production estimée à 2000 MW. Ce plan, couplé à un développement comparable dans l'éolien, devra permettre au royaume de couvrir 42% de ses besoins grâce aux énergies renouvelables. A lui seul, le coût du programme de développement de l'énergie solaire a été estimé à près de neuf milliards de dollars. Présent vendredi, Mohamed Abdullah Abunayyan, président du conseil d'administration d'Acwa Power --le groupe saoudien lauréat du premier appel d'offres--, a jugé que ce projet inaugural constituait une preuve supplémentaire de la capacité du Maroc et de l'Arabie Saoudite à relever des défis technologiques d'envergure dans le domaine des énergies renouvelables. S'agissant de l'appel d'offres pour la réalisation de la seconde phase du parc de Ouarzazate, l'ensemble des dossiers de candidatures devaient avoir été déposés mi-avril. Le lauréat sera connu d'ici un an, un an et demi, avait indiqué en mars à l'AFP Mustapha Bakkoury. Premier partenaire économique de Rabat, la France a publiquement marqué son intérêt pour la construction de cette seconde phase. Paris a remporté en début d'année un contrat dans l'éolien, le groupe GDF Suez annonçant qu'il allait bâtir et gérer à Tarfaya (sud-ouest) le plus grand parc d'Afrique, en partenariat avec la société locale Nareva Holding. D'un coût d'environ un demi milliard d'euros et d'une puissance de 300 mégawatts, il s'agit du plus grand projet jamais entrepris par GDF Suez dans l'éolien. Son entrée en service est prévue fin 2014. ROMANDIE 10/5/2013 -
Début : avril 2013 - Fin ? Auteur : Peuples solidaires Cibles : Les marques de prêt-à-porter qui s’approvisionnaient auprès d’une des usines de Rana Plaza : Avec un bilan qui dépasse les 500 morts*, l’effondrement de l’immeuble Rana Plaza souligne une nouvelle fois les conditions indécentes dans lesquelles vous faites confectionner vos vêtements au Bangladesh. Voilà près de dix ans que le Collectif Ethique sur l’étiquette, Peuples Solidaires et leurs partenaires vous exhortent à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette situation inacceptable. Je vous demande : - d’envoyer au plus vite un(e) représentant(e) de votre entreprise sur place ; - de prendre toutes les mesures nécessaires pour atténuer la souffrance des victimes - et de contribuer sans délai à un fonds d'indemnisation des victimes et de leurs familles ; - de signer et mettre en œuvre au plus vite l’Accord sur la sécurité des bâtiments et la prévention des incendies au Bangladesh élaboré par les organisations syndicales locales et internationales afin de prévenir de nouveaux drames. Les effondrements d’usines et incendies ont déjà fait trop de victimes dans vos filières d’approvisionnement - plus de 1 000 morts depuis 2005 - et je serai attentif(tive) aux mesures que vous prendrez dans les prochaines semaines. Voir le texte complet de la pétition CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION *Le chiffre indiqué est celui au moment où la pétition a été lancée, à ce jour 10 mai, on dénombre plus de 1000 morts... Et probablement que ce chiffre continuera à s'alourdir car, malheureusement, le nombre de personnes présentes dans les locaux demeure la grande inconnue. Dans cet article du Figaro du 30 avril découvrez les marques qui faisaient fabriquer dans ces ateliers... Des surprises à la clef ! Ici, l'article de Novethic, évoque l'implication de plus de 50 marques Peuples solidaires mai 2013
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Lors d’une expédition sous-marine lancée par l'agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère (NOAA), les chercheurs ont mis en évidence une faune unique vivant près d’une source de méthane dans les profondeurs au large de la Virginie. Une grande partie de la faune marine reste encore à découvrir, plus particulièrement au niveau des abîmes. Encore récemment, l'agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère (NOAA) a envoyé un de ses sous-marins explorer le large des côtes de la Virginie. Les bulles de méthane qui ont donné intrigué la NOAA - Photo NOAA-OER/BOEM/USGS) L’initiative, mise en pratique le 8 mai, a été lancée suite à la découverte, l’automne dernier, de petites bulles provenant des profondeurs. Le signal avait été enregistré lors d’une expédition menée avec le navire Okeanos Explorer. Mais pour en savoir plus, une autre mission devait être lancée. Un des équipements du sous-marins - Photo NOAA-OER/BOEM/USGS) Le sous-marin, baptisé Ron Brown, est équipé d’un véhicule commandé à distance permettant d’aller explorer au-delà de la profondeur maximale que peut atteindre l’embarcation. Grâce à ce système, l’équipage est parvenu à identifier des plaques de bactéries blanches capables de produire de l’énergie à partir du méthane. Une source de gaz a été effectivement identifiée à près d’1,6 kilomètres de profondeur. Crabe se balandant sur un lit de moules - Photo NOAA-OER/BOEM/USGS) La zone regorge par ailleurs d’une espèce de moule, vivant grâce à la symbiose avec ces bactéries consommatrices de méthane. D’autres organismes encore non identifiés ont été pris en photo afin d’être analysés a postériori. Parmi les spécimens mis en évidence, les chercheurs ont dévoilé la présence de crustacés et de curieux poissons qu'ils comptent bien étudier davantage. Un des poissons non encore identifié - Photo NOAA-OER/BOEM/USGS) Cette nouvelle découverte devrait permettre d’enrichir la cartographie des fonds marins en cours de réalisation jusqu’à 2014. Le projet, mis sur pied par la NOAA, couvre actuellement 15.460 kilomètres carrés du plancher océanique au large des côtes de l’Amérique du Nord. Pour venir à bout de cette mission monumentale, les chercheurs utilisent des navires équipés de sonar multi-faisceaux qui produisent des images détaillées des profondeurs. Un impressionnant lit de moules - Photo NOAA-OER/BOEM/USGS) MAXISCIENCES 10/5/2013
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Des biologistes de l’Université Brown sont parvenus à mettre en évidence les mécanismes à la base des papilles dynamiques présentes à la surface de la langue des chauves-souris nectarivores. C'est un fait, les chauves-souris nectarivores ne peuvent prétendre à la même habilité que les abeilles ou les papillons. Tandis que ces derniers se posent avec délicatesse au sommet des pétales d’une fleur pour siroter tranquillement leur dû, les petits mammifères volants doivent quant à eux dépenser des quantités faramineuses d’énergie pour planer tout en se nourrissant. Aussi, l’absorption du liquide sucré doit se faire le plus efficacement possible. Une tâche particulièrement ardue qui requiert l’intervention d’un organe spécialisé à savoir la langue. Il est connu depuis bien longtemps que les chauves-souris nectarivores, à l’instar des colibris, ont la langue velue, composée de longues papilles. Ces minuscules structures agissent comme les poils d'une serpillère permettant d’absorber plus de liquide afin d’accélérer l’alimentation et à terme économiser l’énergie. Dans une récente étude, des biologistes de l’Université Brown sont parvenus à mettre en évidence les mécanismes qui régissent la fonctionnalité de ces papilles dynamiques. Pour en arriver à un tel résultat, les chercheurs ont filmé à l’aide d’une caméra à haute vitesse (500 images par seconde) des chauves-souris en train de se nourrir du nectar de fleurs artificielles. Puis en visionnant ces séquences au ralenti, ils ont pu observer le comportement des papilles au fil de l’action. Ces observations, rapportées dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, indiquent que les papilles restent à plat en temps normal à la surface de la langue. Toutefois, lorsque cette dernière est plongée dans le liquide et atteint son élongation maximale, ces minuscules poils se hérissent. Cette érection est rendue possible par la présence de vaisseaux sanguins qui irriguent ces minuscules pompes à sang. Selon les chercheurs, ce système serait l’un des premiers à avoir été identifié sur la langue d’un mammifère. Outre le côté insolite qu’emprunte cette découverte, celle-ci pourrait permettre aux scientifiques de développer sur ce modèle de nouvelles technologies. L’idée d’endoscopes modifiés a déjà été émise. Ces nouveaux outils permettraient alors d’observer de manière plus douce et moins intrusive les parois internes de l’intestin et des artères par exemple. Pour la seconde vidéo, les ralentis sont superbes, elle montre comment les chauves-souris utilisent l'écholocation pour trouver de l'eau. Nous savons comment les chauves-souris utilisent l'écholocation pour chasser les insectes, mais cette étude est la première à montrer comment elles reconnaissent de grands objets plats comme les étangs. En outre, en testant les jeunes chauves-souris qui n'avaient jamais vu un étang ou une rivière avant, les chercheurs ont démontré que les chauves-souris semblent avoir une capacité intégrée (innée) de reconnaître ces caractéristiques importantes de leur environnement. Lire l'article de recherche originale ici: http://www.nature.com/ncomms/journal/ ... (en anglais) ----->Les chauves souris font partie des animaux qui me fascinent, parfois d'apparence jugée repoussante, elles sont trop souvent vues comme des animaux "malfaisants" probablement à cause de certaines croyances tenaces ou à une certaine littérature... Toujours est-il qu'elles sont indispensables pour la pollinisation et donc pour nous les humains. Alors, s'il vous plaît, ne leur faites pas de mal ! MAXISCIENCES 9/5/2013
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DACCA (AFP) - Une survivante a été retrouvée vendredi au Bangladesh au 17e jour des opérations de secours dans les ruines de l'immeuble qui s'est effondré près de Dacca, faisant plus de 1.000 morts, a annoncé à l'AFP le chef du département des pompiers. "Elle a été localisée dans un trou entre une poutre et un pilier. Son nom est Reshmi. Elle a peut-être des réserves d'eau ou a peut-être bu un peu de l'eau que nous avons injectée dans le bâtiment", a déclaré Ahmed Ali. Une survivante a été retrouvée vendredi au Bangladesh dans les décombres de l'immeuble qui s'est effondré le 24 avril près de Dacca, faisant plus de 1.000 morts, a annoncé à l'AFP le chef des pompiers. (c) Afp L'un des membres des secours a indiqué que cette femme avait crié à l'aide alors que les équipes de secours inspectaient les ruines du Rana Plaza, situé à Savar, à une trentaine de km de la capitale, qui s'est écroulé le 24 avril. Capture d'écran vidéo BBC NEWS "Alors qu'on était en train de déblayer les gravats, on a appelé pour voir si quelqu'un était vivant. On l'a alors entendu dire: "S'il vous plaît, sauvez-moi, s'il vous plaît, sauvez-moi", a déclaré ce secouriste s'exprimant sous le couvert de l'anonymat à la chaîne de télévision privée Somoy. Des vidéos du sauvetage : Il y a beaucoup de vidéos, dont certaines montrent la joie des gens présents à l'annonce qu'une personne est envie. Malheureusement, beaucoup de ces vidéos sont floues voire très floues, même si on distingue plus ou moins Remshi, cette femme miraculée de l'exploitation honteuse des travailleurs au Bangladesh dont beaucoup sont morts pour une poignée d'euros... ! A savoir que certains pays ou marques recourant à ces ateliers de confection ont annoncé vouloir dédommager les victimes ou leurs familles. Pour l'instant j'ignore quel en sera le montant ! Mais combien vaut une vie humaine ? ----->17 jours après cette terrible catastrophe, retrouver une femme survivante au milieu des ruines relève, pour moi, du miracle... Elle a probablement eu la chance d'être coincée dans un lieu dont les gravats ont formé une poche d'air... Le reste est une question de résistance physique à la soif et à la faim... ! SCIENCES ET AVENIR 10/5/2013
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NOUAKCHOTT - Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a lancé jeudi les travaux de construction de la première centrale d'énergie éolienne du pays, d'un coût global de 43 millions d'euros, a constaté un journaliste de l'AFP. Cette nouvelle centrale, financée conjointement par l'Etat mauritanien et par le Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades), doit être mise en service dans 12 mois, pour une production attendue de 31,5 Mégawatts, a-t-on indiqué officiellement lors de la cérémonie de pose de la première. Les énergies renouvelables constituent désormais une option forte dans la stratégie nationale de production énergétique en Mauritanie, a déclaré lors de la cérémonie le ministre mauritanien du Pétrole, de l'Energie et des Mines, Taleb Ould Abdi Vall. Selon lui, cette stratégie prévoit la participation des énergies renouvelables dans la couverture nationale des besoins en énergie à près de 20% d'ici à 2020, alors que l'électricité dans le pays est généralement par des centrales thermiques. En avril, la Mauritanie a inauguré sa première centrale d'énergie solaire, d'un coût de 32 millions de dollars (plus de 24 millions d'euros), réalisée grâce à un don des Emirats arabes unis. Cette centrale, connectée depuis au réseau de la capitale, produira 15 mégawatts et contribuera à satisfaire les besoins de Nouakchott en énergie pour plus de 10%, selon le ministre Ould Abdi Vall. ROMANDIE 9/5/2013
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WASHINGTON - Des chercheurs sont parvenus à immuniser de façon héréditaire des moustiques anophèles contre le parasite responsable du paludisme que les femelles de ces insectes transmettent à l'homme, révèle une étude parue jeudi aux Etats-Unis. Cette technique déjà utilisée avec succès pour contrôler la dengue, une infection tropicale, offre potentiellement un espoir de combattre plus efficacement le paludisme qui fait 660.000 morts par an dans le monde, dont 80% des enfants de moins de cinq ans surtout en Afrique subsaharienne. Pour immuniser ces moustiques, ces scientifiques de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) les ont infectés avec une bactérie, appelée Wolbachia, fréquente chez les insectes et qui a déjà montré sa capacité à empêcher le développement du parasite du paludisme chez les moustiques anophèles. Mais jusqu'alors les chercheurs n'étaient pas parvenus à immuniser ces moustiques de façon durable, avec la transmission de cette immunité par les femelles à leurs progénitures de génération en génération. Désormais, ils ont réussi à établir une infection héréditaire avec cette bactérie chez ces moustiques mâles comme femelles, expliquent-ils dans leur étude publiée dans la revue américaine Science datée du 9 mai. La bactérie Wolbachia empêche le développement du parasite Plasmodium, responsable du paludisme, dans l'intestin du moustique et le détruit dans ses glandes salivaires à partir desquelles il est transmis à l'homme via la piqûre de l'insecte. Les études devraient maintenant examiner si le Plasmodium peut développer une résistance à la bactérie et explorer comment intégrer cette technique dans les stratégies actuelles de contrôle du paludisme, écrivent ces chercheurs. ROMANDIE 9/5/2013
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Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
TROYES - La ville de Troyes a finalement été épargnée par les inondations alors que le président de la communauté d'agglomération François Baroin, député-maire UMP de la ville, a demandé jeudi à l'Etat la reconnaissance de l'Etat de catastrophe naturelle. Le maire de Troyes a demandé aux services de l'Etat de prendre dès que possible l'arrêté nécessaire pour le classement en état de catastrophe naturelle des zones concernées par les inondations afin de permettre aux particuliers et aux entreprises d'être indemnisés le plus rapidement possible, a déclaré à l'AFP Youssef Qicher, directeur de la communication du Grand Troyes, présidé par M. Baroin. Si la situation s'est stabilisée jeudi à Troyes et dans son agglomération, le tronçon Seine troyenne étant cependant maintenu en vigilance orange, la crue s'est déplacée en aval du fleuve. Le tronçon Seine Bassée Champenoise, entre Méry-sur-Seine et Nogent-sur-Seine, au nord-ouest de Troyes, est passé en vigilance orange à 16H00, selon la préfecture de l'Aube. A Troyes, ça ne monte plus mais ça ne baisse pas encore, a-t-on indiqué à l'AFP à la préfecture de l'Aube. Le plateau de crue est stable, la crise est derrière nous même si on continue de surveiller : c'est un gros soulagement, assure Youssef Qicher. Mercredi, dans le centre-ville de Troyes, l'eau était à 35 centimètres du bord, rappelle-t-il. A Buchères, l'une des communes les plus touchées, le niveau de la Seine a tendance à descendre; ça descend très, très doucement, a déclaré à l'AFP en fin d'après-midi le maire de la commune Daniel Lebeau, selon lequel une trentaine de maisons au total ont été inondées. Sa commune compte une entreprise classée Seveso 2, la distillerie Dislaube, qui produit de l'alcool et des solvants pour le secteur pharmaceutique, envahie par 20 centimètres à 1,10 mètre d'eau selon les endroits depuis mardi. L'activité de l'entreprise, qui compte 82 salariés et ne devrait pas connaître de chômage technique, devrait redémarrer partiellement à partir de lundi ou mardi, a indiqué à l'AFP son directeur Hubert Thérène. Ce matin, j'ai bien constaté avec soulagement que la Seine n'avait pas bougé, l'eau commence même à descendre, s'est réjoui Frédéric Fey en désignant une pierre blanche qui émerge du fleuve situé à dix mètres en face de sa maison, à Saint-Julien-les-Villas, dans l'agglomération troyenne. Cette pierre, c'est un repère que j'ai scruté pendant deux jours avec angoisse, a ajouté le riverain de 45 ans, visiblement fatigué. Depuis mardi, je n'ai quasiment pas dormi. A tour de rôle avec ma femme on vérifiait le niveau de l'eau, prêts à évacuer. On est contents que cela se termine, a-t-il poursuivi. Les fortes pluies observées la semaine dernière ont provoqué des réactions importantes sur les bassins amont de la Seine et de la Marne. La tendance est actuellement à la baisse sur les bassins amont, mais par propagation les débits sont en hausse à l'aval. Mais un déplacement des crues vers Paris, un temps redouté, semblait écarté jeudi. Selon Vigicrues, à Paris-Austerlitz, la situation n'est pas exceptionnelle pour la saison et ne suscite aucune inquiétude particulière. Le maximum a été atteint cette nuit (à 3,34 mètres), la baisse s'amorce. ROMANDIE 9/5/2013