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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée n'a pas réussi à convaincre les pêcheurs locaux du bien-fondé d'un plan visant à rejeter des eaux souterraines dans la mer avant qu'elles ne s'infiltrent dans les bâtiments des réacteurs. TEPCO, la Compagnie d'électricité de Tokyo, a informé lundi les pêcheurs de son projet de creuser 12 puits dans l'enceinte du complexe. Les eaux souterraines seraient pompées dans les puits puis rejetées dans la mer proche. TEPCO explique que le volume d'eau contaminée des réacteurs endommagés a augmenté de 400 tonnes par jour et que pour le réduire, la compagnie doit également réduire le volume des eaux souterraines qui s'infiltrent dans les bâtiments des réacteurs. La compagnie estime que le plan permettrait de réduire de 100 tonnes le volume quotidien d'eau contaminée. Elle précise que les niveaux de radiation des eaux souterraines sont maintenant aussi bas que ceux de l'eau des rivières proches. Mais les pêcheurs déclarent que certains d'entre eux sont inquiets car ils ne peuvent pas connaître la différence entre les eaux souterraines et l'eau contaminée. TEPCO a indiqué que le plan serait réévalué le mois prochain ou à une date ultérieure. NHK 13/5/2013
  2. TOULOUSE - Le nombre d'ours est stable dans les Pyrénées, où ils étaient au minimum 22 à la fin 2012, dont trois nouveau-nés, indique le rapport annuel que vient de publier l'équipe ours à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), alors que les plantigrades sont sortis depuis peu de la tanière où ils ont passé l'hiver. L'ours brun est présent dans quatre départements français (Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne et Ariège) et dans trois provinces espagnoles (Navarre, Aragon et Catalogne), soit une aire totale d'environ 3.800 km2 (dont 1.700 en France). Ce territoire est en nette diminution du fait de la sédentarisation de l'ours Balou, qui s'était aventuré dans l'Aude mais qui vit désormais dans le noyau des Pyrénées centrales avec la grande majorité de ses congénères, soit 20 ours. Seuls deux ours mâles vivent dans le second noyau, celui des Pyrénées occidentales, où le gouvernement, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, avait renoncé à introduire une ourse au printemps 2011. Le gouvernement actuel a également décidé de ne pas lâcher d'ours supplémentaire dans l'immédiat, causant la consternation parmi les défenseurs du plantigrade. En 2011, l'équipe de suivi de l'ours avait mis en évidence un effectif minimum de 22 ours, mais un ourson de l'année avait été retrouvé mort. En 2012, aucune mortalité n'a été constatée mais trois ours, de jeunes femelles, manquent à l'appel. Leur disparition ne sera cependant considérée comme confirmée que si leur absence perdure en 2013. Trois oursons sont nés de deux mères différentes en 2012 et leur père est Pyros. Ce mâle dominant de 24 ans environ était déjà père ou grand-père d'une vingtaine d'oursons, nés depuis son introduction dans les Pyrénées en 1997, faisant dire aux défenseurs de l'ours que la diversité génétique de la population est en question. L'équipe ours note à cet égard que cinq à six femelles sont susceptibles d'être fécondées en 2013. A moyen terme, la présence de trois mâles adultes et l'âge avancé de Pyros laissent supposer l'intervention probable de nouveaux géniteurs mâles, écrivent les auteurs du rapport. Deux de ces mâles sont toutefois apparentés au vieux mâle dominant et seul Balou est susceptible d'apporter de la diversité génétique, relève le rapport. L'ours ne subsiste plus en France que dans les Pyrénées, où sa présence divise profondément la population. En 2006, les derniers lâchers avaient mobilisé des milliers d'opposants, parfois violemment. En 2012, les ours ont mené 135 attaques contre le cheptel domestique, tuant ou blessant 272 animaux. Si les attaques contre les ruchers ont quasiment disparu (quatre ruches détruites), celles contre les ovins sont en augmentation, indique le rapport. Les dégâts sont principalement concentrés dans l'Ariège, où quatre estives font particulièrement les frais de ces prédations, et dans les Hautes-Pyrénées, avec une estive très touchée en Bigorre. ROMANDIE 12/5/2013
  3. PARIS - Le projet Cigéo de stockage géologique des déchets radioactifs, dans l'est de la France, qui va être soumis à débat public à compter de mercredi, figure parmi les plus avancés dans le monde, avec les programmes finlandais et suédois. Le problème touche tous les pays disposant d'installations électronucléaires qui produisent des déchets à haute activité et des déchets à vie très longue, explique à l'AFP Gérald Ouzounian, directeur international de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). Au niveau européen, une directive de juillet 2011 exige la publication d'un programme national de gestion par chaque pays membre d'ici juillet 2015. La France, la Finlande et la Suède prévoient un début de construction de leur site de stockage souterrain des déchets radioactifs les plus dangereux d'ici 3 à 5 ans, pour une entrée en exploitation entre 2021 et 2025. Tandis que la France a choisi l'argile de la région de Bure, à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne, les deux pays nordiques ont opté - géologie locale oblige - pour le granit. Le projet français de Centre industriel de stockage géologique (Cigéo), développé par l'Andra, prévoit le stockage, à 500 mètres de profondeur, des déchets de haute activité, principalement des résidus hautement radioactifs issus du traitement des combustibles usés, et des déchets de moyenne activité à vie longue. Les Suédois et les Finlandais, qui ont un parc électronucléaire moins important, vont stocker directement les combustibles usés, sans retraitement. Si les projets sont déjà bien avancés dans les trois pays, ils restent soumis à une série de feux verts de différentes instances. La constante de temps entre le début de la recherche de site et la mise en service est de l'ordre de la trentaine d'années, relève Gérald Ouzounian. En France, le débat public est un préalable à la demande d'autorisation, dont le dépôt est prévu en 2015. Sous réserve d'autorisation, les premiers travaux de construction interviendraient en 2019, pour un début d'exploitation en 2025. La même échéance est prévue en Suède pour l'ouverture du site de Forsmark, dans une roche granitique à 500 mètres de profondeur. Le permis de construire est en cours d'instruction depuis 2010. Nous espérons obtenir ce permis fin 2016 pour lancer dès 2017 la première phase de construction, a déclaré Saida Laârouchi-Engström, vice-présidente de SKB, l'organisme en charge de la gestion des déchets radioactifs, citée dans un document de l'Andra. En Finlande, dont le programme est très proche de celui de la Suède, la société Posiva Oy a déposé fin 2012 une demande de permis de construire d'une installation de stockage profond sur le site d'Olkiluoto. Son exploitation pourrait débuter dès 2021. D'autres pays ont des échéances beaucoup plus lointaines ou sont encore en phase d'études, comme le Royaume-Uni ou l'Allemagne en Europe, les Etats-Unis ou le Canada. En Belgique, les études se poursuivent en prévision du stockage dans une couche d'argile à 225 m de profondeur, à Mol. Il ne pourrait démarrer qu'à partir de 2050. De son côté, l'Espagne a réorienté ses priorités vers l'entreposage centralisé des combustibles usés, au moins jusqu'en 2050. Aux Etats-Unis, un projet de stockage de déchets à haute activité dans le Nevada a été abandonné en 2009 et le processus de recherche d'un site vient de redémarrer. L'objectif est d'ouvrir un stockage en 2048. En Chine, la construction du futur site de stockage, dans le désert de Gobi[/b], n'est pas prévue avant 2040. Quant au Japon, il prévoit un choix définitif du site en 2025, en vue d'une exploitation en 2035. [b]La concertation est incontournable, souligne Gérald Ouzounian. Techniquement, on sait faire depuis 20 ou 30 ans, mais c'est un problème de société, avec des questions sociales, éthiques, etc., qui surgissent dans tous les pays. ROMANDIE 13/5/2013
  4. IBICUY (Argentine) - Angel Dovico a dû déplacer ses ruches de la Pampa vers le delta du fleuve Parana: comme de nombreux apiculteurs, il a fui devant l'avancée des champs de soja transgénique, l'or vert devenu un pilier de l'économie en Argentine mais qui affame les abeilles. J'ai dû partir ailleurs avec la musique, plaisante cet apiculteur passionné, quinquagénaire robuste d'origine italienne, qui a trouvé refuge dans le cadre bucolique d'une île isolée, près du village d'Ubicuy, à 140 km de Buenos Aires, avec sa femme et ses deux enfants. La transhumance (des ruches, ndlr) a toujours existé. Mais aujourd'hui, elle est exacerbée par le soja. La fumigation des champs est si toxique que la flore ne pousse plus, ni le long des clôtures, ni sur les bas-côtés des routes, alerte la biologiste argentine Laura Gurini. Dans les Iles Lechiguanas, une zone protégée rappelant des paysages du delta du Mississippi, le silence n'est brisé que par le cri des oiseaux et le moteur des embarcations. La multiplication des cultures de soja a dispersé les apiculteurs vers les côtes et les montagnes, souffle Angel Dovico, en sortant les ruches de sa barque, pour les installer dans une clairière au milieu d'un sous-bois. L'associé d'Angel Dovico, Fernando Hins, un ingénieur chimiste qui s'est tourné vers les abeilles, s'inquiète de voir de moins en moins d'apiculteurs dans deux provinces de la Pampa, celles de Buenos Aires et Santa Fe. Ils nous ont mis dehors. Ici, il n'y a ni pollution, ni produits chimiques agricoles, assure l'ingénieur. Selon Laura Gurini, chercheuse de l'Institut national technologique agronomique (INTA), les déménagements forcés de nombreux apiculteurs a fait baisser la production de miel en Argentine, deuxième exportateur mondial de miel derrière la Chine, de 120.000 tonnes en 2004 à 70.000 en 2012. Dans la Pampa, les grandes plaines fertiles du centre de l'Argentine, la culture du soja est passée de 12 à 20 millions d'hectares au cours des dix dernières années. Aujourd'hui, 10% de l'Argentine sont recouverts de soja, l'équivalent de la moitié du territoire français. Angel Dovico vend son miel jusqu'en Algérie, surtout avant le ramadan, car il est utilisé pour confectionner diverses pâtisseries. L'apiculteur sait que le miel ne pèse que 200 millions de dollars (en 2012) dans l'économie argentine alors que l'export du soja a bondi de 7,5 à 25 milliards de dollars au cours de la dernière décennie, selon l'OMC. Le président de la Chambre des apiculteurs Roberto Imberti souligne que 80% des producteurs de miel ont moins de 200 ruches et ne peuvent pas vivre de l'apiculture. Le soja en a fait partir beaucoup. Combien? Personne ne le sait. Il y en avait 30.000 il y a dix ans et il n'y en a plus que 24.000, estime-t-il. La fumigation détruit tout, pas une marguerite ne pousse, pas même un trèfle, impossible de faire du miel. Chaque ruche produisait avant de 70 à 80 kilos et aujourd'hui, affirme-t-il, on fait la fête si on en tire 25 kilos. Impossible cependant de mettre tout sur le dos du soja, d'autres facteurs comme l'augmentation des coûts de production, l'alternance de pluies diluviennes et de périodes de sècheresse ont compliqué la tâche des agriculteurs. Les agriculteurs admettent que le soja et les abeilles ne font pas bon ménage. Mais ils mettent en avant que le soja est le moteur de l'économie argentine et que si le pays latino-américain est sorti de la crise économique, il le doit en grande partie à cette culture. ROMANDIE 13/5/2013
  5. CHITTAGONG (Bangladesh) - Les autorités au Bangladesh ont mis en garde lundi des millions d'habitants vivant le long des côtes contre l'arrivée d'un cyclone qui pourrait les frapper au cours des prochains jours et menace aussi des déplacés en Birmanie voisine. Le département météorologique a élevé son niveau d'alerte à l'approche de la tempête cyclonique Mahasen avec un risque accru pour que le cyclone frappe la côte, a indiqué à l'AFP son chef adjoint, Shamsuddin Ahmed. Selon lui, le cyclone se trouvait dans le golfe du Bengale à 1.355 km au sud-ouest de Chittagong, la deuxième plus grande ville du Bangladesh, et pourrait atteindre les côtes jeudi. Mahasen est toujours une tempête cyclonique. Elle ne s'est pas encore suffisamment renforcée pour se transformer en puissant cyclone mais elle devrait s'intensifier. Le gouvernement devrait cependant attendre d'avoir des certitudes sur sa direction avant de diffuser un ordre d'évacuation aux habitants, a précisé l'administrateur de la province de Chittagong, Muhammad Abdhullah. Nous avons alerté la population vivant en zone côtière mais nous ne l'avons pas évacuée parce que nous ne savons toujours pas où le cyclone va frapper. Mais nous sommes pleinement préparés, a-t-il assuré. Environ 30 millions de Bangladais, sur une population de 153 millions, vivent le long des côtes. Ce pays bordant le golfe du Bengale, et dont une bonne partie du territoire se situe juste au niveau de la mer, est souvent victime de cyclones meurtriers. En mai 2009, Aila avait frappé le sud du pays, faisant environ 300 morts et laissant des centaines de personnes sans abri. En novembre 2007, Sidr avait fait 3.300 morts, 800 disparus, 8,7 millions de sinistrés et 1,5 milliard de dollars de dégâts. En Birmanie, de l'autre côté de la frontière, les autorités ont aussi commencé à se préparer. Environ 140.000 personnes vivent dans des camps de fortune en Etat Rakhine après des affrontements l'an passé entre bouddhistes de l'ethnie rakhine et musulmans de la minorité apatride des Rohingyas, qui avaient fait environ 200 morts. Les autorités de l'Etat Rakhine ont commencé à reloger ces déplacés, en majorité des Rohingyas, mais certains refusent de bouger selon un officier de police de Sittwe, capitale de l'Etat. Les autorités leur ont demandé d'aller sur des hauteurs dans des villages musulmans autour des camps. Mais ils n'ont pas voulu, a-t-il expliqué à l'AFP sous couvert de l'anonymat. Ils ont été déplacés dans des huttes en bois qui ne résisteront pas si le cyclone frappe. En Birmanie, le spectre du cyclone ravive les souvenirs du cyclone Nargis, qui s'était abattu en 2008 sur le delta de l'Irrawaddy, plus au sud, faisant 138.000 morts et disparus. ROMANDIE 13/5/2013
  6. PARIS - Le monde est entré dans une nouvelle zone de danger avec une concentration de CO2 mesurée au-delà des 400 parties par millions (PPM), seuil inégalé depuis l'ère du pliocène il y des millions d'années, a alerté lundi la responsable climat de l'Onu, Christiana Figueres. Avec 400 ppm de CO2 dans l'atmosphère, nous avons dépassé un seuil historique et nous sommes entrés dans une nouvelle zone de danger, a déclaré Mme Figueres dans un communiqué daté de Bonn (Allemagne), reçu à Paris. Le monde doit se réveiller et prendre note de ce que cela signifie pour la sécurité des hommes, leur bien-être et le développement économique, a-t-elle ajouté. L'observatoire référence installé sur le volcan de Mauna Loa, à Hawaï, a enregistré jeudi dernier une concentration de CO2 de 400,03 PPM, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Il s'agit d'une mesure ponctuelle et non d'une moyenne annuelle - qui sera atteinte-, mais ce seuil symbolique est le signe que la planète est lancée sur la trajectoire d'un réchauffement inquiétant. L'objectif fixé par la communauté internationale en 2009 est de contenir le réchauffement à +2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, seuil au-delà duquel les scientifiques mettent en garde contre un emballement du système climatique avec son cortège d'événements extrêmes. Or avec une moyenne annuelle de 400 PPM de CO2, le réchauffement attendu est d'au moins 2,4°C, selon le dernier rapport des experts de l'ONU sur le climat (Giec). Et les perspectives sont sombres: les émissions de CO2 dans l'atmosphère ne cessent d'augmenter et si la tendance se poursuit, la hausse du thermomètre devrait être de 3 à 5 °C. Estimant qu'il y a toujours une chance d'échapper aux pires effets du changement climatique, la grande ordonnatrice des négociations onusiennes sur le climat a appelé la communauté internationale à apporter une réponse politique qui relève vraiment le défi. Le prochain grand rendez-vous est la conférence climat de l'ONU prévue en France en 2015. A cette date, les plus de 190 pays impliqués dans ces négociations pour tenter de progresser sur la lutte contre le réchauffement ont décidé de signer un accord global et ambitieux limitant les émissions de gaz à effet de serre. Mais les négociations sur cet accord, qui doit impliquer les grands pollueurs que sont la Chine et les Etats-Unis, s'annoncent des plus délicates, la dernière tentative de parvenir à un instrument ambitieux et global ayant échoué à Copenhague en 2009. La dernière fois que la planète a connu une concentration de plus de 400 PPM de CO2, c'était il y a entre 3 et 5 millions d'années durant l'ère du pliocène. La température était alors de 3 à 4 degrés de plus qu'aujourd'hui. Nous sommes en train de créer un climat préhistorique dans lequel notre société va devoir faire face à des risques énormes et potentiellement catastrophiques, avait réagi en fin de semaine Bob Ward, directeur de la communication de l'Institut de recherche Grantham sur le changement climatique et l'environnement, à la London School of Economics and Political Science. Une étude parue dimanche a alerté sur les effets attendus du réchauffement sur la biodiversité avec plus de la moitié des espèces végétales et d'un tiers des espèces animales les plus communes qui devraient voir l'espace propice à leur existence réduit de moitié d'ici 2080, si la tendance actuelle se poursuit. ROMANDIE 13/5/2013
  7. PEKIN - Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait quatre nouveaux morts en Chine, portant le total des décès à 35, a rapporté lundi la Commission nationale de la santé et du planning familial. Un nouveau cas a par ailleurs été enregistré dans la province orientale du Jiangxi, tandis que 57 malades sur les 130 qui ont contracté cette nouvelle forme humaine de grippe aviaire ont guéri, selon la commission qui a rang de ministère. Les experts redoutent que ce virus devienne transmissible entre humains, ce qui pourrait déclencher une pandémie. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'a trouvé aucun indice d'une telle transmission d'homme à homme, mais a prévenu que le H7N9 était l'un des plus mortels des virus de la grippe aviaire identifiés. Les chercheurs chinois ont confirmé qu'il provenait des volailles. ROMANDIE 13/5/2013
  8. PHNOM PENH - Des sociétés vietnamiennes productrices de caoutchouc, soutenues par une filiale de la Banque mondiale et la Deutsche Bank, organisent des confiscations de terres au Laos et au Cambodge, a accusé lundi Global Witness. L'organisation de défense des droits de l'Homme constate que les minorités ethniques sont les premières victimes de ces saisies, qui concernent selon elle des dizaines de villageois et de vastes pans de forêts protégées. Le Vietnam, troisième producteur de caoutchouc dans le monde, entend notamment répondre à la demande croissante de la Chine. Et Global Witness accuse Hoang Anh Gia Lai (HAGL) et Vietnam Rubber Group (VRG) d'organiser des évictions forcées via des filiales liées à des proches des gouvernements du Laos et du Cambodge, deux pays notoirement corrompus et parmi les plus pauvres de la région. Elle affirme que la Deutsche Bank détient des millions de dollars dans les deux sociétés, tandis que la Société financière internationale (SFI), branche de la Banque mondiale chargée du secteur privé, a investi dans HAGL via des intermédiaires financiers. Plus de 1,2 million d'hectares de terres ont été allouées aux plantations d'hévéas au Cambodge, selon le rapport, qui estime à 400.000 le nombre de personnes touchées par les évictions forcées dans l'ensemble du pays depuis 2003. Les gouvernements du Cambodge et du Laos distribuent de vastes zones de terres en ignorant les lois de protection des droits de l'Homme et de l'environnement, estime Global Witness. Souvent, les gens apprennent qu'une compagnie s'est vue confier leur terrain en voyant arriver les bulldozers. Le groupe réclame que les deux pays cessent de traiter avec ces entreprises et que la Deutsche Bank et la SFI en retirent leurs fonds si aucune mesure n'est prise dans les six mois pour redresser la situation. La Deutsche Bank a indiqué qu'un examen intensif du groupe avait été conduit avant sa prise de participation. La SFI n'a pour sa part pas commenté, arguant qu'elle n'avait pu consulter l'intégralité du rapport. Les deux sociétés vietnamiennes ont pour leur part nié toute activité illégale. Nous contribuons au développement de l'économie locale en payant les taxes nécessaires (...), en créant des emplois pour des dizaines de milliers de résidents et en contribuant aux communautés locales, a déclaré HAGL dans un communiqué. ROMANDIE 13/5/2013
  9. Cette rubrique concerne essentiellement les spoliations et vols de terres des premiers peuples (ou peuples indigènes) ou des ethnies minoritaires dans le monde. Quand ces peuples se voient contraints d'abandonner leurs terres pour le profit d'entreprises appartenant ou non à des groupes, nous devons agir pour faire respecter leurs droits. On les spolie, on les vole pour exploiter les richesses que représentent les forêts, que contient le sous-sol, ou même pour construire des barrages, des routes, modifier le tracé naturel d'un fleuve, d'une rivière. C'est le cas en divers points du globe. Le plus souvent, ils sont mis devant le fait accompli, sans avoir été consultés au préalable. Quand ils le sont et ont donné, le cas échéant, leur accord, on leur ment en cachant les contraintes qui seront les leurs ou en minimisant soit l'importance des conséquences des bouleversements apportés à leur environnement, soit sur les risques de pollution de leur habitat ou encore sur les risques encours pour les espèces végétales et/ou animales dont ils se nourrissent. Tout cela concourt à mettre en péril leur vie, l'existence même que ces peuples, le plus souvent de simples chasseurs-cueilleurs, ont choisi : vivre de manière ancestrale en exploitant respectueusement ce que la nature leur offre (forêt, mer, rivière). Nous devons respecter leur choix de vivre à l'écart de la société moderne qui, avouons-le est source de bien des maux ! Personnellement ou individuellement, il nous est difficile de les aider à faire respecter leurs droits, mais nous pouvons au moins signer les pétitions qui circulent pour les défendre ou soutenir financièrement, quand c'est possible, une des associations (Survival par exemple) qui se battent pour faire respecter leurs droits. Vous trouverez aussi dans cette rubrique, des articles concernant les spoliations ou vols de terres dont sont également victimes des ethnies minoritaires dans leur pays. Même si les conséquences ne sont pas les mêmes, il n'en demeure pas moins que leurs droits sont également bafoués. Texte en copyright, contactez un administrateur de ce site avant toute utilisation.
  10. Alors que les études montraient que le nombre d’ours polaires chuterait de 935 en 1984 à 610 en 2011 à cause de la fonte des glaces … ce n’est pas exactement ce qu’il se passerait… Selon diverses études, le nombre d'ours polaires aurait chuté de 935 à 610 entre 1984 et 2011... en cause : la fonte des glaces... Mais, il semblerait qu'il y ait des inexactitudes !!! En effet, selon une étude publiée au Canada, l'évaluation approximative serait entre 717 et 1430... Et si l'on doit croire le gouvernement du Nunavut, on nous aurait fait croire que les ours polaires seraient en danger d'extinction mais qu'en réalité ils ne le seraient pas... Il y aurait environ 15.000 ours polaires dans la partie Arctique du Canada ? Alors qui croire... ??? Si cette étude ne remet pas vraiment en question la situation de la perte d'habitat de l'ours polaire due à la fonte des glaces, cette nouvelle, si elle est exacte, serait une bouffée d'espoir pour cette espèce... ! Selon l'article original paru dans The Globe and Mail du 4 avril 2012, modifié le 6 septembre de la même année, il aurait environ 25.000 ours polaires dans la région Il y a environ 25.000 ours polaires dans la région Nord circumpolaire, dont environ 15.000 sont dans le Haut-Arctique canadien. Ne pouvant vérifier le bien-fondé de cette information, il convient de la considérer avec prudence, celle-ci n'ayant semble-t-il pas été confirmée par des relevés scientifiques. Cela dit, il semblerait que la polémique soit issue d'un débat sur la population d'ours polaire qui fait rage depuis des années, opposant souvent les scientifiques contre des Inuits. En 2004, les chercheurs d'Environnement Canada ont conclu que les chiffres de la région avait chuté de 22% depuis 1984, pour tomber à 935. Ils ont également estimé que d'ici 2011, la population diminuerait à environ 610. Cela a déclenché la préoccupation mondiale sur l'avenir de l'ours et a incité les gouvernements canadien et américain à introduire une législation pour les protéger. Qui faut-il croire, les chiffres qui nous ont été annoncés par des chercheurs et des ONG nous informant du déclin des ours polaires ou les différents groupes d'Inuits ? Il faut savoir que cette histoire de chiffres cache une réalité mercantile, liée au quota de chasse accordé selon le nombre d'ours polaires recensés ou estimés. En effet, la chasse est une industrie lucrative pour de nombreuses collectivités du Nord. La chasse aux ours polaires est très réglementée, mais les communautés inuites peuvent vendre leurs quotas à des chasseurs sportifs, qui doivent chasser avec des guides inuits. Un voyage de chasse d'ours polaire peut coûter jusqu'à 50.000 dollars. La demande pour la fourrure d'ours polaire est également en plein essor dans des pays comme la Chine et la Russie et les prix de certaines peaux ont doublé au cours des deux dernières années, allant jusqu'à 15.000$. Toujours selon l'article de The Globe and Mail, il y aurait environ 450 ours polaires tués chaque année dans tout le Nunavut !!! Si, comme moi, vous êtes attentif(s)(ve-s) aux chiffres cités, il y a là un manque de corrélation entre les chiffres... Si la population des ours polaires est aux alentours de 1000, je ne vois pas comment on pourrait autoriser un quota de 450 ours / an à être tués sur une population estimée "officiellement" aux alentours de 1000... Ou alors, je n'ai rien compris ! CLIQUEZ ICI pour lire l'article en détail. [url=http://www.theglobeandmail.com/news/national/healthy-polar-bear-count-confounds-doomsayers/article2392523/]The Globe And Mail - L'Humanosphère avril 2012
  11. Bébé se réveille ou fait un mauvais rêve, peu importe, Stewie est là et veille sur bébé... Avec sa patte, il commence par effleurer la tête du bébé puis la pose carrément, délicatement, comme s'il avait conscience de la fragilité du bébé... Une nounou extra ce petit Stewie... Et pour nous, un moment de tendresse assuré ! .
  12. Impossible n'est pas français dit-on... Les Etats-Unis ne sont pas non plus en reste... les américains sont souvent taxés de "grands enfants" qui, comme tous les enfants, ne manquent pas d'imagination... Et New-York, n'est pas en reste. Pour preuve l'étonnante société de dératisation qui utilise... des chiens ! En effet, la société R.A.T.S. (Ryders Alley Trencher-fed Society), combat l'un des fléaux de la ville : les rats... L'entreprise R.A.T.S. est en réalité constituée d'un groupe de propriétaires de chiens qui ont jugé opportun que leurs toutous préservent leur instinct de chasseurs."Il s'agit de maintenir la race à travers un travail concret" explique Richard Reynolds, un homme d'affaires du New Jersey et éleveur de chiens de longue date. Mais comment faire chasser des chiens dans une métropole ultra-urbanisée telle que New York ? C'était sans compter sur la présence des rats ! Cela fait plus de dix ans maintenant que les membres de R.A.T.S. arpentent les allées les plus sales de la ville avec leurs compagnons à quatre pattes (notamment des Terriers et des Bassets), ravis de se rendre utiles en attaquant les rongeurs les uns après les autres. Les chiens collaborent pour dénicher des rats, certains se contentant de les flairer tandis que d'autres les retrouvent lorsqu'ils fuient. Si un rat est attrapé, le chien le rapporte aussitôt à son maître qui le dépose alors dans une poubelle. En une demi-heure, 13 rats seraient ainsi exterminés sous les crocs des chiens. Toutefois, certains qualifient cette pratique de "sauvage", à l'image de Martin Mersereau, porte-parole de l'association PETA qui milite pour un traitement éthique des animaux. "C'est un sport sanguinaire !" dénonce-t-il avant de nuancer : "Il y a des choses bien pires que les gens font aux rats" en référence à la mort-aux-rats qui peut provoquer de longues heures de souffrance et d'agonie. Enfin, d'autres personnes préfèrent se référer aux faits historiques : en 1851, un examen de vie des classes ouvrières londoniennens a révélé que les habitants de Londres avaient utilisé des furets et des terriers pour dégager les rues des rats. Si l'on se fie à cet argument, on peut donc dire que les chiens ont un véritable rôle à jouer. En attendant, lorsque le chien n'est pas là... les rats dansent. ----->En regardant les vidéos, effectivement, je pense qu'il peut y avoir d'autres méthodes... Et les propriétaires des chiens sont certainement ceux qui y prennent le plus de plaisir... WAMIZ 2/5/2013
  13. Une femme découverte vivante dans les décombres de l'immeuble de 7 étages qui s'est effondré le 24 avril dans la banlieue de Dacca, au Bangladesh, serait dans un état stable. Elle a été retrouvée et secourue vendredi. Selon les médias locaux, elle est traitée dans une unité de soins intensifs. Un médecin estime que, même si elle était prisonnière des décombres, elle a pu survivre parce que des aliments, comme des biscuits, et de l'eau se trouvaient à portée de mains. Le bilan du drame est de 1084 morts confirmées. NHK 12/5/2013
  14. Environ 250 surfeurs et usagers de la mer se sont rassemblés dimanche sur la plage des Brisants à Saint-Gilles (ouest de la Réunion) pour rendre hommage au touriste tué mercredi par un requin et réclamer un "prélèvement préventif" des squales à proximité des côtes. Les manifestants, assis sur le sable autour d'un petit podium, ont rendu hommage au bodyboarder de 36 ans, tué par un squale à une cinquantaine de mètres de la plage des Brisants, alors qu'il était en voyage de noces à la Réunion. Alors que les autorités de l'île ont mis en cause "l'imprudence fatale" du touriste qui n'a pas respecté le drapeau orange requin, les surfeurs ont rappelé que cette attaque mortelle de requin est la quatrième en moins de deux ans. "Demain, à qui le tour ?", pouvait-on lire sur l'affiche du rassemblement, le second organisé depuis l'accident. Les organisateurs de la manifestation, dont les responsables des associations Prévention Réunion Requin et Océan prévention Réunion, ont notamment plaidé pour un "prélèvement préventif des requins", tout en indiquant que l'heure n'était "pas à la polémique". "Nous ne demandons pas l'éradication des requins, nous voulons juste que l'on retrouve un équilibre dans l'écosystème*", a dit Christophe Mulquin , un des porte-parole. Une réunion d'urgence du Comité opérationnel de réduction du risque requin (C04R) a été programmée lundi après-midi par le préfet de la Réunion Jean-Luc Marx pour "tirer les leçons" de l'attaque mortelle de mercredi et améliorer les actions de prévention, a indiqué la préfecture. Elle réunira des élus, des scientifiques, les représentants des surfeurs, des pêcheurs et des associations d'usagers de la mer. Le député-maire de Saint-Leu Thierry Robert (MoDem), présent à la manifestation, a indiqué avoir préparé un projet d'arrêté municipal pour autoriser la pêche aux requins sur le territoire maritime de sa commune si rien de concret ne sort de réunion de la préfecture. Son projet d'arrêté prévoit notamment de racheter les requins pêchés "au prix de 7 euros par kilogramme de poids vif". La députée-maire de Saint-Paul Huguette Bello (DVG) a écrit vendredi au Premier ministre pour annoncer qu'elle suspendait la surveillance du surf par les "vigies marines" invoquant son financement. Elle a également demandé la pose de palangres fixes en face des plages de Saint-Gilles, situées sur le territoire de sa commune et souhaité que les touristes soient informés dès leur arrivée sur les conditions de la pratique des sports nautiques. ----->*Pour que l'écosystème retourne à l'équilibre, il faudrait avant tout que les requins aient des proies en quantité suffisante loin des côtes... Ce qui est de moins en moins le cas à cause de la surpêche ! Un autre point à soulever : l'homme n'est pas un mammifère marin ! ce milieu ne lui est pas naturel, sinon ça se saurait !!! Pour que les écosystèmes marins restent équilibrés, il n'a donc rien à y faire !!! Ras-le bol aussi de voir que des élus cautionnent voire alimentent la psychose requin !!! (histoire de récupérer des électeurs ? et de se donner bonne conscience?)Les routes, la violence conjugale, les méduses, tuent davantage en France, comme dans le monde, que les requins... Pour aussi regrettables que soient ces accidents, le requin déjà menacé pour ses ailerons, ne doit pas pâtir de l'envahissement des humains de son domaine, c'est aux humains amateurs de sports nautiques ou de loisirs de composer avec un milieu qui n'est pas le leur et d'assumer pleinement les risques. UN pompier sait que son métier est à risques, un policier aussi, tout comme les alpinistes, les spéléologues, etc... Pour supprimer un risque connu, puisque c'est un fait, faudrait-il dynamiter les grottes, faire fondre à tout prix la neige..., etc... Allons mesdames et messieurs, redescendez sur terre et soyez sérieux ! LE POINT 12/5/2013
  15. TOKYO - La police et les garde-côtes japonais ont effectué samedi une impressionnante série d'exercices simulant une attaque terroriste de la centrale atomique à Fukushima, selon les images diffusées par la télévision publique NHK. Ces manoeuvres sur terre et mer ont été réalisées aux abords du complexe nucléaire Fukushima Daini (numéro 2), deuxième centrale de la préfecture de Fukushima, située à une dizaine de kilomètres de Fukushima Daiichi (numéro 1), ravagée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel. Les forces de l'ordre ont agi sur la base d'un scénario de tentative d'intrusion de terroristes dans le site nucléaire accidenté et rendu extrêmement vulnérable. Quelque 150 hommes de sections spécialement préparées à la lutte antiterroriste ont participé avec des chiens formés à cette session d'entraînement qui s'est déroulée sous la pluie. Ces exercices ont consisté d'une part à une prise d'assaut par les garde-côtes arrivés par mer et air d'un bateau de terroristes qui tentait de pénétrer dans la centrale située au bord de l'océan Pacifique. Il s'agissait d'autre part d'intercepter une voiture et de capturer les pseudo-assaillants qui voulaient entrer de force dans la centrale par le portail principal. Nous ne pouvons pas nier qu'une partie des citoyens aient peur que la sécurité ne soit pas totalement garantie à Fukushima, il est donc impératif de montrer que nous prenons les dispositions maximum, a déclaré le chef de la Commission Nationale de la Sécurité publique, Keiji Furuya, indiquant que d'autres entraînements auraient lieu à l'avenir avec les forces d'autodéfense (nom de l'armée japonaise). Les risques d'attaque de sites nucléaires existent potentiellement partout où sont implantées des centrales, mais le complexe Fukushima Daiichi est si endommagé et fragilisé qu'il peut constituer une cible plus sensible, sa stabilité reposant sur des équipements électriques et de refroidissement précaires. Le Japon a pris des mesures antiterroristes spéciales, notamment pour ses 22 sites nucléaires (centrales et autres installations), depuis les attentats à New York en septembre 2001, mais il les a renforcées après l'accident de Fukushima. Les nouvelles normes de sûreté établies pour les sites atomiques par l'Autorité de régulation nucléaire (obligations dont l'entrée en vigueur aura lieu en juillet) incluent aussi des mesures structurelles spéciales supplémentaires pour faire face à une éventuelle attaque terroriste. ----->Que ce soit le Japon ou d'autres pays, j'ai lu beaucoup d'articles parlant du renforcement des mesures de sécurité à l'égard des centrales nucléaires... Pourtant je n'ai rien lu sur ce qu'il adviendrait en cas d'éruption solaire touchant la terre. Pour autant cela induit, d'après les scientifiques, à une panne majeure de tous les équipements électriques, comme électromagnétiques... j'aimerais lire des informations parlant des risques encourus en cas d'une importante éruption solaire affectant notre planète !!! ROMANDIE 11/5/2013
  16. PARIS - Fléau pour les pêcheurs, [b]le berlingot de mer ou crépidule récolté en baie de Cancale serait au contraire une perle des fonds marins, pour la poignée d'industriels audacieux qui tentent de développer ce marché en vantant sa chair généreuse en goût et les usages agricoles de sa coquille.[/b] Le berlingot de la mer est un cadeau de la mer car, contrairement à beaucoup d'espèces marines, c'est une ressource disponible en abondance à l'état naturel et elle reste encore quasi inexploitée, explique Pierrick Clément, directeur de la société Britexa implantée dans le Finistère. Cet illustre inconnu, capable d'accroître sa colonie de 10% par an, mérite bien son nom scientifique un peu coquin de crepidula fornicata. Formidable compétiteur sexuel, le berlingot a une capacité de reproduction qui le fait se compter par millions de tonnes en Bretagne. Il envahit progressivement les côtes de la Manche et de l'Atlantique. Habitués à squatter des fonds marins peu profonds, ces coquillages délogent les gisements d'huîtres et de Saint-Jacques, au grand dam des pêcheurs qui se désolent de voir leur filets remplis de ces parasites. Parasite: un mot que ne peut entendre M. Clément, pour qui tout est bon dans ce coquillage, au point, pour le sortir de l'anonymat, de le faire concourir au Seafood 2013, le salon international de la pêche et des produits de la mer qui se tenait fin avril à Bruxelles. La coquille d'abord: composée à 95% de carbonate de calcium elle peut, après broyage, remplacer avantageusement le maërl (corail breton) dont l'arrêt de l'usage est programmé en 2013, et être utilisée comme engrais ou incorporée dans la nourriture des bovins et des volailles. Sa chair ensuite: consommée crue, elle offre un goût iodé et très marin ; légèrement cuite, elle dégage une subtile saveur de noisette ou de champignon, un potentiel gustatif qui a déjà séduit les grands noms de la gastronomie bretonne et nationale. Si le berlingot de mer est déjà apprécié des gourmets et des gastronomes, la société Britexa vise à séduire maintenant le grand public en France et ailleurs. Cela suppose le passage à une exploitation industrielle du coquillage. Trois années de recherche ont été nécessaires pour que la PME bretonne parvienne à concevoir un système de décorticage à froid qui n'altère pas la chair, explique M. Clément qui a investi 1,5 million d'euros dans cette aventure. L'usine pilote installée à Cancale (Ille-et-Vilaine) est capable de traiter 10 tonnes de coquillages par jour. L'objectif de 20 tonnes est en vue, mais pas encore atteint. Pour l'instant, les berlingots de mer sont commercialisés uniquement en direction des restaurants et quelques tonnes partent vers l'Angleterre, l'Allemagne et de l'Espagne. Nous ne sommes pas prêts pour les grandes et moyennes surfaces, mais c'est notre prochaine cible, assure-t-il, tout en affirmant être en contact avec des grands noms de l'agroalimentaire. Avec un prix compris entre 2 et 3 euros du kilo, le berlingot de mer pourrait rapidement trouver sa place dans les rayons des supermarchés tel quel ou transformé. Hors de France, la PME bretonne pense avoir trouvé en Asie le débouché économique à la hauteur de ses ambitions: le berlingot de mer a séduit les Japonais pour son taste of délicious, cette cinquième saveur chère à leur palais qui, à côté des quatre fondamentales - sucré, salé, acide et amer - n'est autre que l'umami, le goût du délicieux. La société Britexa emploie huit salariés et génère un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros. Le comité conchylicole de Bretagne nord a fait l'acquisition en 2012 du premier navire crépidulier au monde. Cette société de négoce née en 1995 et spécialiste des niches commerciales s'adonne en outre à l'exportation de produits halal haut de gamme et de pattes et ailes de canard vers le marché asiatique. ROMANDIE 11/5/2013
  17. PARIS - Le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, estime qu'il faut définitivement enterrer le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, inutile et coûteux. L'intérêt général impose de définitivement enterrer ce projet de nouvel aéroport, écrit samedi Nicolas Dupont-Aignan dans un communiqué. En écoutant les arguments des deux parties, je me suis forgé une conviction: ce projet est à la fois inutile et coûteux, ajoute-t-il. Selon lui, une fois encore le gouvernement choisit de laisser une situation pourrir plutôt que de prendre les décisions de bon sens qui s'imposent. Comme sur le mariage homosexuel, le gouvernement divise inutilement quand l'intérêt général impose des décisions rapides et simples. Ce dossier a assez traîné (...) S'il (Jean-Marc Ayrault) ne prend pas une décision rapide, on risque un nouveau pourrissement de la situation (...) Construire un nouvel aéroport dans l'agglomération nantaise n'est définitivement pas une priorité nationale, conclut le président de DLR. De 12.000 (préfecture) à 40.000 (organisateurs) opposants à l'aéroport, venus de toute la France, ont formé samedi une chaîne humaine géante de 25 km qui, selon les organisateurs, a encerclé toute la zone du projet. Selon la préfecture, la chaîne n'était pas complète sur certaines portions. ROMANDIE 11/5/2013
  18. ZAGREB - Une pluie torrentielle qui s'est déversée sur la ville d'Osijek (est de la Croatie) a battu un record de chute d'eau par mètre carré établi il y a 106 ans et a fait des ravages dans cette ville et sa région, mais aussi dans le nord-est de la Bosnie voisine, ont rapporté dimanche les autorités et les médias locaux. En l'espace de dix minutes, 28 litres par m2 de pluie sont tombés sur Osijek et ses environs battant le précédent record, enregistré en 1907 de 25,4 litres/m2, a précisé un météorologue, Zeljko Lazanin, cité par la radio nationale. L'orage a eu lieu samedi soir, provoquant des inondations à Osijek et aux alentours. La circulation des voitures et des tramways a été bloquée pendant plusieurs heures. Environ 500 personnes, dont des pompiers, ont été engagées pour faire face aux dégâts, a déclaré le maire d'Osijek, Kresimir Bubalo, cité par l'agence Hina. La région d'Osijek a été particulièrement touchée par les pluies l'hiver dernier. Entre octobre 2012 et fin février, plus de 370 litres/m2 de pluie se sont déversés sur cette région, soit une quantité supérieure de 135 litres par m2 par rapport à la moyenne des trente dernières années, selon l'institut météorologique. En même temps, à une centaine de kilomètres au sud, dans le nord-est de la Bosnie, une pluie diluvienne a provoqué des inondations notamment à Tuzla, transformant certaines ruelles en ruisseaux, selon les images diffusées par la télévision nationale (FTV). Plusieurs familles ont été évacuées dans un quartier de Tuzla et dans deux villages au nord de cette ville, leurs maisons ayant été menacées par la montée des eaux et des glissements de terrain, selon un communiqué de la protection civile régionale. La situation est très mauvaise dans la région de Tuzla, de Zivinice et de Srebrenik. Des dizaines de maisons ont été inondés, a déclaré un responsable de la protection civile, Zdenko Tadic, sur les ondes de la radio nationale (BHR1). De nombreuses crues sur des petites rivières ont créé d'importantes masses d'eau qui ont pénétré dans des maisons. On note aussi un début de glissements de terrain, ce qui est notre principale préoccupation, notamment à Tuzla, a ajouté M. Tadic. Fin 2010, trois personnes ont été tuées à Tuzla lors de l'effondrement d'une maison provoqué par un glissement de terrain consécutif aux pluies diluviennes. ROMANDIE 12/5/2013
  19. Bonjour, Merci de nous faire partager ces moments de tendresse ! Ils ont l'air tout mimi... Sur la photo où les chatons sont tout seuls, on dirait que celui en haut à droite est plus costaud que les autres... Bon, cela peut aussi être un effet d'optique dû soit à l'angle de prise de vue de la photo, soit à la position du chaton... Avez-vous tenté de déterminer le sexe des chatons ? Si vous avez un doute, CLIQUEZ ICI, tout est expliqué avec photo à l'appui... Si j'ai bien compris vous allez garder tous les chatons... ! Bravo, voilà qui est responsable de votre part... Mais peut-être aussi source de petits soucis, voire plus grand... Notamment parce qu'un chaton est turbulent par nature... et, en général, juqu'à 18 mois 2 ans, ils s'agissent un peu par la suite ! L'autre difficulté c'est de la reproduction incontrôlée avec les maladies transmissibles lors des accouplements et les risques qui en découlent pour nos amis félins des informations ICI A savoir aussi que les mâles (un peu moins pour les femelles) marquent leur territoire par des jets d'urine arrivés à l'adolescence, qui survient en moyenne vers 6/7 mois, rarement plus tôt, parfois plus tard, surtout chez les grandes races où leur croissance et leur maturité est plus lente... J'en reviens donc à vous parler de stérilisation, qui est le seul moyen efficace pour limiter ce comportement naturel. Chez les mâles on parle de castration, qui consiste à l'ablation des testicules, ou sectionnement des conduits des spermatozoïdes. Pour éviter qu'un chat mâle ne prenne de mauvaises habitudes de marquage territorial par jet d'urine, l'intervention doit être réalisée avant l'entrée dans la période de l'adolescence... 5 mois et demi est un bon compromis. Fox, l'avatar d'Edouard 6, a été castré à l'âge de 3 mois environ. Pour les femelles, on parle de stérilisation. Elle consiste à enlever les ovaires. Deux manières de procéder, une petite ouverture centrale ou deux mini ouvertures sur chaque côté de l'endroit où se trouvent les ovaires (la deuxième option est un peu moins invasive), toujours, bien sûr, sous anesthésie. Compte tenu du fait que vous allez vous retrouver maman de 6 chats avec votre petite Gaya (plus vos enfants) cela risque d'être une charge de travail supplémentaire... Je vous renouvelle en conséquence mon conseil de contacter une association pour vous aider à faire stériliser vos petits protégés et, ainsi, le coût sera moins élevé... voire même gratuit selon le type de fonctionnement de l'association à laquelle vous ferez appel... Vous avez du temps de vous pour vos superbes chatons, mais mieux vaut vous y prendre maintenant plutôt que d'avoir à chercher au dernier moment... Autre chose à savoir : Il est conseillé d'avoir une litière par chat + une. Personnellement, le manque de place m'empêche de suivre ce conseil. Néanmoins j'ai trois grandes litières (pour 6 chats), plus une plus petite dans ma pièce atelier... Pour éviter les accidents hors litière, le seul remède consiste à enlever les déjections matin et soir. Je nettoie en grand les litières une fois par semaine. Les rares "accidents" de parcours qui surviennent chez moi sont liés à des petits conflits territoriaux entre mes 4 mâles, bien que pourtant ils s'entendent tous très bien... et soient tous castrés. Je pense même que c'est plus lié à un problème de dominance car j'ai constaté de petits conflits de génération... Et oui les âges vont de 16 ans (dans quelques semaines) à 11 mois... ! Je vous propose de lire l'article chats, tests de connaissance : regarder, écouter, comprendre, répondre, reconnaître. Je pense, du moins j'espère, que les informations que vous y trouverez vous aideront à gérer au mieux la situation... Une chose est aussi importante : c'est la socialisation des chatons. Concernant celle de l'espèce, maman chat s'en charge et ensuite c'est entre chatons qu'ils vont apprendre leurs limites quant à l'utilisation des griffes et des dents... C'est pour ce motif qu'un chaton devrait toujours rester avec sa mère et/ou fratrie juqu'à au moins 3mois et demi quatre mois ! Mais pour celle consistant aux humains, il faut manipuler les chatons plusieurs fois par jour et par diverses personnes, vivant dans et hors du foyer, y compris par des enfants... durant quelques minutes à chaque fois. Pour les plus jeunes sous la surveillance étroite des parents... Toutefois, les chatons ne doivent pas être réveillés pour cela car ils ont besoin d'énormément dormir, surtout à leur âge). Il faut juste profiter du moment de leur éveil ou après la tétée et quand maman aura fait la toilette à ses bébés. La manipulations consiste à les caresser doucement (par tous) et à inspecter les parties de leur corps, telles qu'oreilles, yeux, dents (même en leur absence) pattes, ventre... par les adultes. Ainsi habitués bébés, ils seront plus faciles à soigner plus grand et surtout seront habitués à différentes odeurs... J'espère que vous ne m'en voudrez pas de vous donner tous ces conseils, mais c'est pour vous éviter une déconvenue par la suite, d'autant que vous avez déjà pas mal à faire avec vos trois bambins... Je suis impatiente de découvrir de nouvelles photos des bébés de Gaya (plein de câlinous à Gaya et ses bébés) et vous souhaite une bonne fin d'après-midi et à bientôt. Avec toute mon amitié...
  20. L'histoire de Goose, racontée par Laura Simpson, écrite par Cheryl Bernstein (Afrique du Sud) Un dimanche, par un bel après-midi d'été, mon mari et moi avons décidé d'emmener nos petits-enfants faire une balade à bicyclette autour du lac proche de chez nous. Bien sûr la balade n'aurait pas été la même si nous n'avions pas pris du pain pour nourrir la multitude de canards et d'oies qui peuplent le lac et son île. Il a probablement environ 200 oies et canards au bord du lac. Ils ont tous faim, survivant uniquement de l'herbe qui entoure le lac. Une fois par an, il y a un abattage massif de ces oies, mais elles récupèrent rapidement en nombre au printemps. Arrivés au lac, mes deux petits-enfants, munis de leurs paquets de pain, ont commencé à nourrir les oies et ont rapidement été submergés par les oiseaux qui, sortant de l'eau, les ont entourés, qui carcardant et cancanant saisissaient le pain de leurs mains. Puis, au milieu de tout ce vacarme de canards et d'oies, nageait un minuscule oison jaune... Il ne devait pas être âgé de plus de 2 jours et semblait désespéré de trouver quelque chose à manger. J'ai alors tenté de récupérer quelques miettes de pain dans l'eau pour les lui donner, mais les oies adultes ne l'ont pas laissé manger. Au lieu de cela, elles commencé à becqueter sa tête, essayant même de le pousser sous l'eau. Il s'est alors réfugié sur un rocher où j'ai pu l'attraper. Il était épuisé. J'ai senti aussitôt, à travers son doux duvet, qu'il avait le ventre creux, vide. Son petit corps n'avait que la peau et les os. Ce bébé avait faim ! Mon mari, les enfants et moi avons décidé de marcher autour du lac pour rechercher d'autres familles oies qui avaient des oisons à qui ce bébé pouvait appartenir. Nous avons fouillé partout jusque dans les roseaux pendant environ une heure pour, finalement, nous apercevoir que ce bébé était abandonné et seul... Nous avons alors décidé de le ramener à la maison et de nous en occuper. Une fois rentrés, j'ai préparé une bouillie de carottes râpées, de fanes de carottes, de feuilles de céleri et du maïs frais écrasé et de l'eau, mais l'oison ne connaissait pas cette nourriture et ne mangeait que de minuscules miettes de pain. Ce n'est pas un régime alimentaire équilibré pour un oiseau aquatique... Par chance, dans le passé, j'avais fait quelques années dans la réhabilitation d'oiseaux et je savais comment nourrir un oiseau par intubage. Ce que j'ai fait. Je lai mis ensuite dans un panier avec un coussin moelleux et il s'est endormi, blotti contre une peluche que je lui avait donnée pour un meilleur confort. Les jours passèrent... à nourrir et élever Goose. Puis, un jour, je l'ai mis dans une petite boîte pour le présenter à mes deux autres canards et mes trois chiens qui ont manifesté un grand intérêt pour lui. J'ai passé avec lui de longues heures, assise, à lui parler et en lui montrant que l'herbe était aussi bonne pour lui... Goose a grandi, devenant plus fort et commençant à manger par lui même, son doux duvet fut bientôt remplacé par des plumes blanches magnifiques. Sa voix est passé d'un squeek à un squack et alors j'ai regardé avec fierté, le bel oiseau qu'il était devenu. Le petit oison jaune malingre est devenu un bel oiseau... Photo Cheryl Bernstein L'intention a toujours été de lui rendre sa liberté mais, avec le temps, Goose est tombé en amour pour moi... Il me suivait partout et voulait continuellement rester avec moi, ne supportant pas que je sois hors de sa vue. Quand je faisais le ménage dans la maison, il y avait souvent Goose couché sur le tapis, s'endormant le temps que je termine. Il me suivait dans la salle de bains et quand je prenais une douche, il était comblé quand de petites gouttes d'eau atterrissaient sur son plumage. Puis il a découvert la télévision qu'il regardait, la tête penchée sur le côté. Quand il en avait assez, il partait en se dandinant pour aller à l'étang, ne permettant pas alors aux autres canards à l'utiliser ! Il montrait son mécontentement quand il ne pouvait pas entrer dans la maison et être avec moi, émettant un squack grincheux, jusqu'à ce que lui permette d'entrer ou que je sorte. Il aimait sa nourriture et quand je sortais son écuelle, il allait et venait dans le jardin battant des ailes et exprimant aussi son contentement de la voix. Il aimait particulièrement la pastèque et en avait un peu tous les jours. La nuit, il dormait à l'extérieur contre la porte de ma chambre et manifestait sa présence par de petits gloussements, juste pour me faire savoir qu'il était là ! Et quand arrivait le matin, il tapait la porte de son bec pour que je le laisse rentrer. Bien sûr, son apprentissage de la propreté était inexistant et j'ai dû commencer à limiter son accès à la maison. Quand je m'asseyais dehors près de lui, il montait, aussi grand qu'il était, sur mes genoux où il s'installait pour une sieste. Il était si grand à cette époque que je ne pouvais plus mettre mes bras autour de lui, me contentant alors de lui caresser doucement son beau long cou blanc... Sur de nombreux plans d'eau, il y a souvent un conflit entre les oies et les humains... Photo Cheryl Bernstein Un jour la discussion est venue sur l'avenir de l'oie. Je suis allée au lac et j'ai été vraiment attristée de voir que presque tous les oiseaux avaient été abattus. J'ai ressenti alors comme une boule dans mon estomac, en sachant que Goose aurait pu être tué s'il avait été parmi eux. Le relâcher à nouveau sur le lac cela signifiait une mort certaine à bien des égards et qu'il serait probablement l'une des victimes de l'abattage l'année prochaine. De plus, habitué à une alimentation bonne et régulière et pas seulement de l'herbe. Il ne serait pas en mesure de trouver la nourriture par lui-même. Il était un oiseau heureux, fort et vivant, bénéficiait d'un très grand jardin et d'un étang... Mais quelque chose manquait dans sa vie : la "camaraderie". Alors, un soir, mon mari est rentré à la maison avec un grand carton... avec, à l'intérieur, la réponse à nos prières : une grande et belle femelle oie grise. Dans un premier temps, Goose n'y a prêté aucun intérêt, alors même qu'elle lui donnait des coups de bec ou lui donnait la chasse. Mais comme elle était persistante et le suivait partout, elle a finalement réussi à le conquérir... Bien que maintenant il avait une compagne, je restais son premier amour et, le soir, il dormait toujours de l'autre côté de la porte de ma chambre et était ravi quand il était autorisé à pénétrer dans la maison, où elle n'a jamais osé entrer. Il me suivait toujours partout. Il parlait encore avec moi et ressentait le besoin de me "protéger" de tout et de tous, y compris de mes chiens et de mon mari... Il soufflait comme pour donner l'alerte quand ils venaient près de moi s'il était là ! Goose en balade dans le jardin... Photo Cheryl Bernstein Aujourd'hui, Goose est une oie heureuse et en bonne santé. C'est le roi du jardin et son troupeau de canards, qui se compose de sa dame oie et de deux canards, le suit tout autour. Il sait quand l'heure est venue de manger et m'appelle si j'ai une minute de retard pour lui donner sa nourriture... Il vient toujours dans la maison et chemine près de moi, il dort aussi près qu'il peut de moi la nuit, sur le pas de la porte de ma chambre et "gazouille" pour me signaler sa présence. Il est probablement plus grand que la plupart des oies en raison d'une alimentation équilibrée et régulière. J'ai visité le lac à nouveau le week-end dernier, et il n'y a guère d'oies sur le lac. Pourtant j'aurais aimé le voir sur le lac, dans son propre milieu naturel... Mais il est aimé et soigné dans mon jardin et, bien plus que cela, il est en sécurité. Il vivra une bie longue et bien remplie, sans menace pour sa vie... Jamais ! Plus de photos de Goose CARE2 6/5/2013
  21. Paris (awp/afp) - Les Etats-Unis prévoient une récolte "record" de maïs dans le monde et une de blé en hausse de 3% pour la campagne 2013/14 après les difficultés consécutives à la sécheresse l'an dernier, selon les estimations du ministère de l'Agriculture (USDA) publiées vendredi. La récolte de blé, la céréale la plus cultivée au monde, atteindrait 701 millions de tonnes, en hausse de 45,5 millions de tonnes et en augmentation chez tous les producteurs, sauf les Etats-Unis où les résultats en revanche devraient baisser de 7% par rapport à la campagne précédente. Ceci est dû est à de mauvaises conditions climatiques persistantes sur les régions productrices américaines: après la sécheresse de l'été dernier, le mois d'avril particulièrement frais et humide "a réduit les perspectives de récolte dans les plaines centrales et du sud", explique le ministère dans son rapport mensuel sur l'offre et la demande mondiale. Pour ces premières estimations provisoires, les autorités américaines prévoient également une récolte "record" en maïs, escomptant 966 millions de tonnes: selon l'USDA, la production américaine, fortement pénalisée l'an dernier par la pire sécheresse enregistrée en 60 ans, dépasserait les 359 millions de tonnes (contre 274 en 2012/13). L'USDA avait annoncé le mois dernier des semis de maïs record en surfaces, retrouvant un niveau inégalé depuis 1936. Simultanément, la production de maïs augmenterait de 23,5 millions de tonnes hors Etats-Unis, avec les plus fortes progressions anticipées au sein de l'Union européenne, autour de la Mer noire et en Chine. Les récoltes de soja sont également prévues en forte augmentation à 285 millions de tonnes dans le monde contre 271 l'an passé, dont 92 millions de tonnes aux Etats-Unis (contre 87 millions en 2012/13) et 85 millions de tonnes au Brésil. Cependant, le ministère américain tient à nuancer ses prévisions, en insistant sur le fait qu'elles sont "hautement provisoires" et soumises aux aléas climatiques. ROMANDIE 10/5/2013
  22. BEYROUTH - Des études préliminaires menées au large des côtes libanaises montrent qu'il existe des réserves probables de 849 milliards de m3 de gaz naturel et 660 millions de barils de pétrole, a déclaré jeudi le ministre libanais de l'Energie, précisant que la production pourrait commencer d'ici quatre ans. S'exprimant devant le Forum économique arabe, M. Gebrane Bassil a indiqué que l'exploration était maintenant terminée dans 70% des eaux territoriales libanaises, soit une superficie de 15.000 km2. Sur 10% seulement de cette superficie (...) nous avons 849 milliards de m3 de gaz naturel et 660 millions de barils de brut, a-t-il précisé. Dans une déclaration à l'AFP, M. Bassil a affirmé que ces quantités étaient très grandes et prometteuses au vu des estimations préliminaires. La production est tributaire de la fin de l'exploration et de l'installation des puits, mais théoriquement, le délai varie entre trois et sept ans. Si nous terminons tout à temps, nous espérons achever la première phase d'exploration entre 2016 et 2017 et nous entamerons après l'extraction et la production, a ajouté le ministre de l'Energie. Le mois dernier, M. Bassil avait annoncé le nom de 46 compagnies qui avaient été retenues pour l'appel d'offres des premières licences d'exploration. 12 compagnies avaient été retenues pour la production. L'appel d'offres a commencé le 2 mai et devrait être achevé le 4 novembre. En janvier, M. Bassil avait déclaré espérer que les premiers contrats d'exploration seraient signés avant la fin de l'année. Il a minismisé le risque de confrontation avec Israël sur les réserves potentielles, malgré l'existence d'un contentieux sur les frontières maritimes entre le Liban et Israël qui sont toujours en état de guerre. En août, le Parlement a adopté une loi fixant les frontières maritimes du Liban et définissant une Zone économique exclusive. Toutefois, le Liban a soumis aux Nations unies une carte en complète contradiction avec celle soumise par Israël. Beyrouth a argué du fait que sa carte était conforme à l'accord d'armistice conclu avec Israël en 1949, texte qui n'a pas été contesté par Israël. La zone disputée est de quelque 854 km2 et ses réserves potentielles sont estimées à des milliards de dollars. ROMANDIE 10/5/2013
  23. Rio de Janeiro - Environ 200 indiens et pêcheurs qui occupaient depuis une semaine le chantier principal du barrage de Belo Monte, au coeur de l'Amazonie brésilienne, ont quitté les lieux jeudi soir, respectant un ordre judiciaire d'expulsion, a indiqué le service de presse du consortium chargé de la construction du barrage. La décision d'expulsion a été prise par la procureur Selene Almeida (...) (Le consortium) Norte Energia informe que les indiens ont accepté de quitter le chantier jeudi, dit le communiqué envoyé à l'AFP précisant que l'entreprise a assuré le transport des occupants jusqu'à leurs villages dans la région du Tapajos. La construction du barrage sur le Xingu, fleuve de l'Etat amazonien du Para, est estimée à plus de 13 milliards de dollars. Six mille ouvriers du chantier étaient au chômage technique depuis une semaine et environ 80 policiers avaient entouré le site. Les indigènes des ethnies Munduruku, Xypaia, Kuruaia, Canela et Jururna revendiquaient que soit appliquée la loi dite de consultation préalable des peuples indigènes prévoyant que les autorités les consultent avant de prendre toute décision concernant leur habitat. Les négociations pour que les indiens quittent les lieux avec les représentants du parquet fédéral et de la Fondation nationale de l'Indien (Funai) ont duré plus de trois heures. Belo Monte est le barrage le plus important en cours d'édification au Brésil et le troisième du monde. Il fournira 11.233 mégawatts. Sa mise en place entraînera l'inondation de 502 km2. Même si leurs terres ne seront pas inondées, l'édification du barrage risque de changer le mode de vie des communautés vivant aux alentours, qui ne pourront plus pêcher pour leur subsistance. Le gouvernement prévoit des investissements de 1,2 milliard de dollars d'ici à la fin des travaux pour réduire les impacts négatifs de la construction. La première turbine devrait être opérationnelle en 2015 et la dernière en 2019. ROMANDIE 10/5/2013
  24. TROYES - Les agriculteurs de l'Aube attendaient vendredi la fin de la décrue pour estimer précisément les dégâts occasionnés par les inondations de la semaine, qui ont touché les parcelles de céréales et de fourrages. Des parcelles agricoles d'orge, de maïs, de colza ou même en fleurs ont été entièrement ravagées par les inondations dans la vallée de l'Aube et de la Seine, indique Jean-Mathieu Marsouin, directeur de la FDSEA de l'Aube. Certainement sans se tromper, plusieurs centaines d'hectares, voire même plusieurs milliers, estime-t-il, en l'absence de chiffres exacts toutefois, alors que la décrue commence à peine dans le département. De nombreuses parcelles devraient rester sous l'eau encore plusieurs jours de Bar-sur-Aube à Nogent-sur-Seine selon lui, conséquence des lâchers de barrage destinés à se remettre à des niveau plus compatibles avec l'état des digues et des courbes de remplissage. Les agriculteurs auront un meilleur aperçu la semaine prochaine pour évaluer les pertes, selon Baptiste Gatouillat, président des jeunes agriculteurs de l'Aube. Les récoltes de foin ne se feront pas, rapporte-t-il d'ores et déjà, alors que de nombreuses prairies ont été inondées. Avec des stocks déjà bas, les éleveurs pourraient être confrontés à de grandes difficultés pour trouver du foin selon lui. Par ailleurs, il n'y a pas d'assurance pour la récolte de foin, indique le jeune agriculteur. Il y a un peu de découragement, car c'est le travail de l'année, à deux mois de la récolte, qui est anéanti, déclare M. Gatouillat. Les cultivateurs vont-ils resemer? Il faut déjà attendre que la terre sèche, observe-t-il. On dirait des marécages. La terre est gorgée d'eau, on marche comme dans de la vase, raconte Xavier Bresson, céréalier à Longchamp-sur-Aujon, à la limite de l'Aube et de la Haute-Marne. Environ 60 hectares sur les 250 que compte son exploitation ont été inondés, parfois sous deux mètres d'eau. C'est récurrent, ce sont des zones inondables. Mais la crue est beaucoup plus importante, beaucoup plus soudaine et violente que d'habitude, remarque Xavier Bresson. Il estime qu'il va devoir investir 20.000 euros pour remettre ses terres en état, à ses frais car il n'est pas assuré. Il ne peut pas encore évaluer les pertes sur récolte mais elles seront certainement importantes, car la période idéale de semis pour le maïs est en avril. On va replanter fin mai début juin... A vrai dire je ne sais pas, dit-il. Environ un tiers des zones inondées sur son exploitation était encore sous l'eau vendredi après-midi. ROMANDIE 10/5/2013
  25. PARIS - Le député UMP Jean-Pierre Door va organiser dans les prochaines semaines une réunion d'information sur le virus de la grippe aviaire avec les scientifiques spécialistes du sujet, a-t-il annoncé vendredi dans un communiqué. M. Door a précisé à l'AFP qu'il s'agissait de faire un point sur la situation virologique et pathologique après les cas apparus en Asie, et pour déterminer les risques. Vice-président de la commission des Affaires sociales, M. Door a été rapporteur de la mission sur la grippe aviaire et de la mission d'enquête sur le virus H1N1. Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait plus de trente morts en Chine ces dernières semaines. C'est l'un des virus de la grippe les plus mortels, a récemment indiqué un membre d'une équipe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) venue en Chine enquêter sur cette maladie transmise pour la première fois à l'homme il y a quelques semaines. ROMANDIE 10/5/2013
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