Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

BelleMuezza

Membres
  • Compteur de contenus

    12 459
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. BUCAREST - Un méga projet d'autoroute intra-urbaine censé résoudre les problèmes de trafic de Bucarest suscite la controverse dans une capitale roumaine déjà marquée au fer rouge par la folie destructrice du dictateur Nicolae Ceausescu. Cette voie rapide de trois fois trois voies, longue de 13 km, doit traverser plusieurs quartiers de la ville et passer sous le plus grand parc de la capitale, Herastrau. Le maire de Bucarest, Sorin Oprescu, a fait de ce projet pharaonique, dont les coûts sont estimés à plus d'un milliard et demi d'euros, la priorité de son mandat. A ce prix là, un kilomètre d'autoroute va coûter plus de 100 millions d'euros alors que la moyenne européenne est de cinq millions, note Nicusor Dan, président de l'association pour la sauvegarde du patrimoine Sauvez Bucarest. L'argent ne viendra pas du budget puisque nous ne l'avons pas, mais nous allons constituer un partenariat public/privé, a rétorqué M. Oprescu fin août, quand la première phase de cette méga construction a été approuvée par le conseil municipal. Selon lui, des investisseurs chinois, américains, russes et coréens seraient déjà intéressés. En visite en Chine l'année dernière, il avait signé un mémorandum à ce sujet avec la compagnie Shanghai Construction Group. Encore très populaires dans les grandes villes d'Asie, les autoroutes intra-urbaines sont de l'histoire ancienne en Europe de l'Ouest, les villes cherchant davantage à réduire le trafic automobile. Si à court terme une nouvelle artère atténue le problème du trafic, dans un deuxième temps, elle tend à encourager l'utilisation de la voiture et conduit de nouveau à une augmentation du trafic, explique à l'AFP Gruia Badescu, urbaniste et doctorant à l'université britannique de Cambridge. En France, plusieurs grandes agglomérations ont détruit ces dernières années des ponts autoroutiers dans les villes, comme à Marseille ou à Grenoble. A Paris, les autorités avaient projeté de créer un maillage d'autoroutes à l'intérieur de la ville dans les années 1960 avant d'abandonner l'idée. Et la municipalité écolo-socialiste veut transformer en promenade une autoroute urbaine qui suit la Seine au centre de Paris, dès 2013. Il existe aujourd'hui en Europe de l'Ouest une vision qui remet en cause non pas seulement le tout voiture, mais aussi le développement extensif des villes, indique à l'AFP Jean Laterrasse, directeur du Laboratoire ville mobilité transport de l'université Paris Est. Mais Bucarest est confrontée à deux problèmes majeurs, d'une part l'absence d'une culture de l'administration urbaine au sein des autorités locales et d'autre part le manque de dialogue avec la communauté. Des études récentes ont montré que les Bucarestois ont d'autres problèmes plus importants que celui de la circulation, dit Gabriel Pascariu, professeur d'urbanisme à l'université Ion Mincu de Bucarest. Petite ville balkanique devenue métropole de deux millions d'habitants sous le communisme, Bucarest est aujourd'hui l'un des pôles économiques du sud-est de l'Europe. Défigurée par les travaux de modernisation mégalomanes voulus par le dictateur Nicolae Ceausescu dans les années 80, qui rasa les trois-quarts du centre-ville pour construire son immense palais, la capitale roumaine souffre aujourd'hui d'attaques de la part de requins de l'immobilier et d'un trafic en forte hausse. Au milieu des années 2000, en plein boom économique, plus de mille véhicules étaient immatriculés quotidiennement à Bucarest. Le nombre de voitures a doublé en moins de dix ans et dépasse le million. Il est clair que les solutions des années 1970 ne sont plus valables pour résoudre le problème du trafic, mais il faut être réaliste: on ne diminue la part de la voiture qu'avec une offre de transports en commun très dense, note Alain Bourdin, professeur à l'Institut français d'urbanisme de l'université de Paris Est. A Bucarest, deux visions diamétralement opposées de la ville s'opposent aujourd'hui: si la mairie a décidé de faciliter la vie des automobilistes, les associations d'urbanisme sont bien décidées à se faire les avocates des piétons et cyclistes. ROMANDIE.COM 30/09/2012
  2. PARIS - La France ne compte plus qu'une dizaine de raffineries en activité, dont celle de Petroplus à Petit-Couronne en Seine-Maritime (nord-ouest), contre plus du double au début des années 1980, conséquence notamment de la chute de la consommation française de carburants. Voici un tour d'horizon des installations de raffinage françaises, par ordre de taille décroissante. Les capacités de raffinage de pétrole brut sont en millions de tonnes par an (Mt/an). (Sources: Ufip, sociétés). DIX RAFFINERIES EN ACTIVITE : - Raffinerie de Normandie à Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime), groupe Total (16,4 Mt/an). - Raffinerie de Port Jérôme-Gravenchon (Seine-Maritime), Esso (groupe ExxonMobil). Capacité de 11,8 Mt/an. - Raffinerie de Donges (Loire-Atlantique, ouest), groupe Total (11,5 Mt/an). - Raffinerie de Lavéra (Bouches-du-Rhône, sud-est), du groupe britannique Ineos (9,9 Mt/an). - Raffinerie de Provence à La Mède (Bouches-du-Rhône) du groupe Total (7,7 Mt/an). - Raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime), rachetée par Petroplus à Shell en 2008. Capacité de 7 Mt/an. - Raffinerie de Fos (Bouches-du-Rhône), Esso (6,2 Mt/an). - Raffinerie de Feyzin (Rhône, sud-est), Total (5,7 Mt/an). - Raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne, région parisienne), Total (4,9 Mt/an). - Raffinerie des Antilles à Fort-de-France (Martinique). Appartient à Total, Rubis et d'autres actionnaires (0,8 Mt/an). UNE RAFFINERIE EN SURSIS : - La raffinerie du groupe américain LyondellBasell à Berre-l'Etang (Bouches-du Rhône), d'une capacité de 6,3 Mt/an, est en sommeil depuis janvier, en attendant un hypothétique repreneur. Le groupe s'est donné jusqu'à fin 2013 pour en trouver un, faute de quoi elle devrait être définitivement arrêtée. DEUX RAFFINERIES FERMEES DEPUIS 2010 : - Total a arrêté en 2010 la raffinerie des Flandres, près de Dunkerque (Nord), d'une capacité de 6,7 Mt/an. Elle avait été mise en service en 1974 et était la dernière à avoir été construite en France. - L'ex-raffinerie Petroplus de Reichstett (Bas-Rhin, nord-est) a été arrêtée en avril 2011. Construite en 1963, et d'une capacité de 4 Mt/an, elle avait été rachetée en 2008 par le raffineur helvétique au groupe Shell. ROMANDIE.COM 30/09/2012
  3. TOKYO - Le typhon Jelawat, accompagné de vents soufflant à 180 kilomètres par heure, s'est abattu dimanche sur les côtes occidentales du Japon, après avoir fait samedi un mort et 140 blessés sur l'île d'Okinawa (sud), selon les médias locaux. Jelawat a touché terre à 19H00 (10H00 GMT) sur la côte ouest de Honshu, l'île principale de l'archipel nippon, et se dirigeait vers les régions centrales, dont Tokyo, selon l'agence météorologique japonaise. Les autorités ont lancé une alerte aux inondations et aux glissements de terrain. Des vagues de 10 mètres pourraient toucher des îles et la côte Pacifique près de la capitale où l'agence prévoit 40 centimètres de pluie localement au cours des prochaines 24 heures. Plus de 500 vols, essentiellement dans l'ouest du pays, ont été annulés et le service du train à grande vitesse shinkansen a été interrompu, a précisé l'agence de presse Kyodo. ROMANDIE.COM 30/09/2012
  4. LAGOS - La compagnie pétrolière Shell a indiqué dimanche qu'elle avait fermé au Nigeria un important oléoduc endommagé par un incendie, sans doute déclenché par une tentative de vol de pétrole. Un bateau en feu, probablement utilisé pour voler du pétrole brut à partir de l'oléoduc, a été aperçu près du lieu de l'incident, a indiqué la compagnie dans un communiqué. L'incident va diminuer les livraisons d'environ 150.000 barils de pétrole par jour, précise Shell, qui se mobilise pour éteindre l'incendie, mener une enquête et réparer l'oléoduc. Cet incident s'est produit près de la communauté Okololunch, dans le delta est du fleuve Niger, la région productrice de pétrole du sud du Nigeria. Le Nigeria est le premier producteur de brut en Afrique, mais le vol de pétrole, revendu au marché noir, est un problème majeur dans le pays. Selon une estimation de Shell, environ 150.000 barils de pétrole et de condensat sont volés chaque jour. Le Nigeria exporte actuellement plus de deux millions de barils par jour. ROMANDIE.COM 30/09/2012
  5. BOGOTA - Un fort séisme de magnitude 7,1 sur l'échelle de Richter a ébranlé dimanche une région montagneuse dans le sud-ouest de la Colombie, avec des secousses ressenties dans une grande partie du pays et en Equateur, mais sans causer de victime, selon les premiers bilans. Le séisme, enregistré à 11H31 heure locale (16H31 GMT), s'est produit à plus de 167 km de profondeur, près de la localité de La Vega, située à plus de 600 km de Bogota, dans le département du Cauca, a précisé le service national de géologie. Pour l'instant, il n'y a pas de dégâts sérieux, a indiqué à la mi-journée à la presse Carlos Ivan Marquez, directeur de l'organisme public de prévention des catastrophes. Toutefois des habitations ont été affectées à Timbiqui, autre localité du département du Cauca, a-t-il précisé. Le tremblement de terre a été ressenti dans une dizaine de provinces de Colombie (Cauca, Huila, Valle, Risaralda, Quindio, Antioquia, Caldas, Tolima, Choco et Cundinamarca) situées dans le sud-ouest, l'ouest et le centre du pays, selon cette source. Selon les médias locaux, le séisme a provoqué la panique dans quelques villes, où de nombreux habitants sont sortis précipitamment dans la rue, certains assurant même avoir ressenti la secousse pendant une minute. Même si aucune victime ni des dégâts importants n'ont été signalés par les autorités et les services de secours locaux, quelques personnes ont été évacuées à titre préventif vers des hôpitaux à Cali, la capitale du département du Valle, voisin du Cauca. La capitale du Cauca, Popayan, est la principale ville la plus proche de l'épicentre du séisme, à environ une cinquantaine de kilomètres, a précisé le service national de géologie. Le tremblement de terre a aussi été ressenti avec force à Quito, la capitale de l'Equateur, située à plus de 300 km de l'épicentre, ainsi que dans d'autres régions de ce pays voisin de la Colombie, selon plusieurs témoignages publiés sur le réseau social Twitter. Aucune victime n'a été non plus signalée en Equateur. Le Secrétariat national pour la gestion des risques a démenti des rumeurs circulant sur internet, faisant état de victimes dans la région côtière d'Esmeraldas (ouest). Nous avons reçu jusqu'ici sept fausses alertes, a déploré Guillermo Prado, responsable d'une commission envoyée sur la zone, demandant à la population de collaborer dans ces moments de tension. A Quito, où les émissions de plusieurs stations de radio ont été interrompues pour annoncer le tremblement de terre, le séisme a été ressenti une trentaine de secondes notamment dans les immeubles élevés, a constaté un journaliste de l'AFP. Toutefois les pompiers de la capitale n'ont reporté aucun dégât. Les pays andins de l'Amérique du Sud, dont la Colombie et l'Equateur, sont situés sur la Ceinture de feu du Pacifique, une zone qui concentre environ 85% de l'activité sismique terrestre. Le tremblement de terre avait été annoncé dans un premier temps par l'Institut de géophysique américain (USGS), qui avait donné une magnitude 7,4, avant de la ramener à 7,1. L'épicentre a été localisé à 20 km à l'est de la ville de La Vega et à 326 km au nord-est de Quito, à une profondeur de 150,4 km, selon l'USGS. Aucune alerte au tsunami n'a été lancée, a précisé pour sa part le centre d'alerte des tsunamis pour le Pacifique, qui dépend du service météorologique américain NOAA. ROMANDIE.COM 30/09/2012
  6. D'après plusieurs équipes de chercheurs, la plaque indo-australienne serait en train de se fracturer en deux. Explications. (reprend des infos du message précédent... mais, je trouve, en plus clair...). 11 avril 2012, 10 h 38 (heure de Paris), un violent séisme de magnitude 8,7 secoue l'île de Sumatra en Indonésie et déclenche aussitôt une alerte au tsunami sur l'ensemble de l'océan Indien. Deux heures plus tard, une forte réplique de magnitude 8,2 fait redouter une catastrophe de grande ampleur. Le pire sera finalement évité, mais ce tremblement de terre, à 615 kilomètres de Banda Aceh, la capitale de la province d'Aceh, en plein coeur de la plaque indo-australienne, surprend tout le monde. Car ce type d'événement est généralement attendu à la jonction de deux plaques. Dès lors, plusieurs équipes scientifiques vont plancher sur ce séisme... Leurs conclusions, qui viennent d'être dévoilées dans les revues Nature et Science, sont édifiantes. Ces deux séismes atypiques seraient les symptômes d'un processus géologique très lent de division de la plaque indo-australienne en deux entités distinctes. La plaque porteuse de l'océan Indien, animée dans son ensemble d'un mouvement vers le nord-est, rencontre en effet des résistances plus ou moins fortes. D'un côté, sa partie est entre en collision avec la plaque eurasiatique au niveau de la chaîne de l'Himalaya qui continue lentement à gagner de l'altitude, tout en exerçant une résistance forte. De l'autre, sa partie ouest glisse plus aisément sous l'île de Sumatra. Le tout engendre un mouvement asymétrique de nature à scinder progressivement la plaque en deux, même si le lieu de formation de la future frontière reste encore très largement mystérieux. Scènes de panique à Banda Aceh (Indonésie), le 11 avril 2012, à la suite d'un violent séisme.Hotli Simanjuntak / Maxppp Mauvaise nouvelle : le divorce entre l'Inde et l'Australie, en germe depuis des lustres, prendra encore des millions d'années et provoquera très certainement des centaines, voire des milliers, de séismes comme ceux du 11 avril 2012 avant d'être prononcé. Bonne nouvelle : à la différence du séisme du 26 décembre 2005, survenu dans une zone de subduction et à l'origine d'un tsunami dévastateur qui a fait plus de 220 000 morts en Asie, ce type de tremblement de terre n'est pas de nature à générer d'importants raz-de-marée. En effet, les cinq failles qui ont rompu le 11 avril dernier (quatre d'abord, la cinquième dans un second temps) ont coulissé horizontalement l'une contre l'autre, sans mouvement horizontal suffisant pour déchaîner l'Océan. Carte illustrant les mouvements de la plaque indo-australienne : Keith Koper, University of Utah Seismograph Stations LE POINT.FR 30/09/2012
  7. Les fourmis Protomognathus americanus lancent des raids pour réduire d'autres espèces en esclavage. Celles-ci les servent docilement jusqu'à ce que, dans certains cas, elles se mettent à commettre de véritables actes de sabotage via l’exécution des nymphes des esclavagistes. Cela permet d'affaiblir leur colonie et donc de diminuer le nombre de raids dans le futur. Si les fourmis pouvaient chanter, elles entonneraient l'Internationale et le chant des partisans. La moitié des espèces animales ont beau être des parasites, certaines poussent le bouchon un peu trop loin et leurs victimes ne se laissent plus faire. Susanne Foitzik de l’université Gutenberg de Mayence, en Allemagne, a ainsi observé dès 2009 l’existence incroyable d’esclavagisme, de révolte et de sabotage chez certaines espèces de fourmis américaines. Elle a depuis étudié le phénomène et réuni une équipe internationale dont les travaux sont publiés dans la revue Evolutionary ecology. d idinium0815 2/9/2011 Les fourmis du genre Protomognathus americanus lancent régulièrement des raids sur les colonies d’autres espèces de fourmis comme les Temnothorax longispinosus. Lors de ces assauts elles tuent tous les adultes qu’elles trouvent et ramènent ensuite les œufs des vaincus dans leur propre colonie. Lorsque les captifs atteignent leur forme adulte, ils se mettent alors à s’occuper des couvées de leurs kidnappeurs et à nourrir leurs maitres. Ceux-ci ciblent tout particulièrement les espèces dont les ouvrières sont soigneuses et efficaces. Comme les esclaves sont plus petites que les esclavagistes, elles ne peuvent pas s’en prendre directement à leurs oppresseurs. Mais il y a une faille dans ce système : le moment où les petits Protomognathus americanus passent au stade de nymphe. "Il est probable qu’au début les esclaves ne comprennent pas que les larves appartiennent à une autre espèce, explique Susanne Foitzik. Les nymphes, qui ressemblent déjà à des fourmis, portent des signaux chimiques sur leur cuticule [couche protectrice] qui sont apparemment détectables. Nous avons pu montrer qu’une grande proportion des nymphes d’esclavagistes sont tuées par les ouvrières esclaves." Les nymphes sont dépourvues de cocon et ne peuvent ni se déplacer, ni se défendre. Elles sont donc totalement à la merci des esclaves nourrices qui peuvent aisément les mettre en pièces. Alors que 95% des couvées survivent jusqu’à ce stade, seules 27% le dépassent dans les colonies de Virginie Occidentale. Ce pourcentage remonte à 49% à New-York et à 58% dans l’Ohio. Même si les attaques ne sont pas systématiques, on reste bien en dessous du taux de survie normal en absence d’esclaves qui est de 85%. "Les ouvrières en esclavage ne profitent pas directement de ces meurtres car elles ne se reproduisent pas, ajoute Susanne Foitzik. Mais, grâce à l’assassinat de la progéniture des esclavagistes, leurs congénères des alentours, qui peuvent très bien être leurs sœurs, bénéficient indirectement de meilleures chances de survie. Les colonies d’esclavagistes affaiblies par ces rebellions d’esclaves croissent moins vite, ce qui mène à des raids moins fréquents et moins destructeurs." MAXISCIENCES 30/09/2012
  8. Des chercheurs de la Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI), ont mis au point un appareil capable de photographier et cartographier l’ensemble du fond marin. Un pas en avant pour l’exploration et la cartographie des océans. La Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI) a mis en place un dispositif d’imagerie unique en son genre, HabCam, fournissant aux chercheurs un aperçu remarquable des fonds marins. Le principe est le suivant : l’appareil, tracté par un bateau le long de la côte Est des États-Unis, capture six images par seconde. Au total, un demi-million de clichés sont ainsi chaque jour récoltés, traités et assemblés pour créer un panorama géant d’environ 185 kilomètres des profondeurs océaniques. Amber York, biologiste à la WHOI et membre du projet voit en HabCam une grande opportunité pour découvrir de nouvelles espèces dans leur milieu naturel. Elle confie à OurAmazingPlanet : "En tant que biologiste, je pense que ce qui me passionne le plus dans cette grande entreprise, c'est la possibilité de voir des organismes à grande échelle dans leur habitat naturel. Un grand nombre des espèces au large ne sont pas aussi bien documentées que celles du littoral. C'est un véritable travail de détective que d'essayer de les identifier". HabCam se compose d’un appareil photo d’une résolution de 2 méga pixels, protégé par un squelette métallique de près de 30 mètres. L’engin se déplace en zigzagant à une profondeur située entre 1,8 et 2,4 mètres du plancher océanique. Grâce à ce protocole, les chercheurs disposent à ce jour d’une banque de plus de 40 millions d'images. Par ailleurs, le dispositif présente également un système de balayage acoustique permettant d’obtenir des informations sur la rugosité du fond marin, un paramètre difficile à appréhender seulement au regard des photos. Désormais, l’étude de la biodiversité des océans dispose d’un protocole non invasif permettant d’observer les espèces directement dans leur milieu. Une avancée remarquable pour les biologistes qui, dans le passé, étaient obligés de se servir de chalutier pour prélever les organismes à analyser. "Le problème, explique Amber York, c'est que les créatures présentent un aspect différent quand ils sont extraits de leur habitat naturel. Ils peuvent changer de couleur comme ils viennent, ou se fragmenter dans le processus". Les images récoltées devraient permettre d’en apprendre davantage sur l'évolution des écosystèmes à différentes échelles temporelles et spatiales en documentant avec précision la biodiversité et les habitats. De précieuses données qui permettront d’accentuer l’intérêt et la conscience publique sur l’importance de protéger les écosystèmes océaniques. Actuellement, HabCam est impliquée dans deux programmes de recherche : un projet consistant à compter les coquilles Saint-Jacques de manière beaucoup plus rigoureuse, et une étude sur l’évolution des écosystèmes. Par ailleurs, afin d’accélérer de manière instructive le travail d’identification des espèces, la Citizen Science Alliance a lancé le site web participatif "Explorateur des fonds marins". Le principe est de convier les passionnés d’océanographie à documenter les différents organismes visibles sur 100.000 images prises par la HabCam. Cliquez ICI pour admirer quelques clichés. MAXISCIENCES 30/09/2012
  9. Des chercheurs de la Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI), ont mis au point un appareil capable de photographier et cartographier l’ensemble du fond marin. Un pas en avant pour l’exploration et la cartographie des océans. La Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI) a mis en place un dispositif d’imagerie unique en son genre, HabCam, fournissant aux chercheurs un aperçu remarquable des fonds marins. Le principe est le suivant : l’appareil, tracté par un bateau le long de la côte Est des États-Unis, capture six images par seconde. Au total, un demi-million de clichés sont ainsi chaque jour récoltés, traités et assemblés pour créer un panorama géant d’environ 185 kilomètres des profondeurs océaniques. Amber York, biologiste à la WHOI et membre du projet voit en HabCam une grande opportunité pour découvrir de nouvelles espèces dans leur milieu naturel. Elle confie à OurAmazingPlanet : "En tant que biologiste, je pense que ce qui me passionne le plus dans cette grande entreprise, c'est la possibilité de voir des organismes à grande échelle dans leur habitat naturel. Un grand nombre des espèces au large ne sont pas aussi bien documentées que celles du littoral. C'est un véritable travail de détective que d'essayer de les identifier". HabCam se compose d’un appareil photo d’une résolution de 2 méga pixels, protégé par un squelette métallique de près de 30 mètres. L’engin se déplace en zigzagant à une profondeur située entre 1,8 et 2,4 mètres du plancher océanique. Grâce à ce protocole, les chercheurs disposent à ce jour d’une banque de plus de 40 millions d'images. Par ailleurs, le dispositif présente également un système de balayage acoustique permettant d’obtenir des informations sur la rugosité du fond marin, un paramètre difficile à appréhender seulement au regard des photos. Désormais, l’étude de la biodiversité des océans dispose d’un protocole non invasif permettant d’observer les espèces directement dans leur milieu. Une avancée remarquable pour les biologistes qui, dans le passé, étaient obligés de se servir de chalutier pour prélever les organismes à analyser. "Le problème, explique Amber York, c'est que les créatures présentent un aspect différent quand ils sont extraits de leur habitat naturel. Ils peuvent changer de couleur comme ils viennent, ou se fragmenter dans le processus". Les images récoltées devraient permettre d’en apprendre davantage sur l'évolution des écosystèmes à différentes échelles temporelles et spatiales en documentant avec précision la biodiversité et les habitats. De précieuses données qui permettront d’accentuer l’intérêt et la conscience publique sur l’importance de protéger les écosystèmes océaniques. Actuellement, HabCam est impliquée dans deux programmes de recherche : un projet consistant à compter les coquilles Saint-Jacques de manière beaucoup plus rigoureuse, et une étude sur l’évolution des écosystèmes. Par ailleurs, afin d’accélérer de manière instructive le travail d’identification des espèces, la Citizen Science Alliance a lancé le site web participatif "Explorateur des fonds marins". Le principe est de convier les passionnés d’océanographie à documenter les différents organismes visibles sur 100.000 images prises par la HabCam. Cliquez ICI pour admirer quelques clichés. MAXISCIENCES 30/09/2012
  10. Le réchauffement climatique ne change pas seulement la température et la teneur en oxygène des océans, il risque de faire rétrécir considérablement les poissons qui y vivent, avertit une étude publiée dimanche. L'un des éléments clefs de la taille des poissons et invertébrés marins est constitué par leurs besoins énergétiques: dès lors que leur milieu n'est plus en mesure de leur fournir cette énergie à la hauteur de leurs besoins, les poissons cessent leur croissance. Or l'oxygène contenu dans l'eau est pour eux une source importante d'énergie. "Obtenir assez d'oxygène pour grandir est un défi constant pour les poissons, et plus un poisson est gros, pire c'est", explique Daniel Pauly, biologiste au Fisheries Centre de l'Université de Colombie Britannique à Vancouver (Canada). "Un océan plus chaud et moins oxygéné, comme prédit avec le changement climatique, compliquera la tâche des poissons les plus gros, ce qui signifie qu'ils cesseront de grandir plus tôt", ajoute-t-il. Daniel Pauly et ses collègues ont tenté de modéliser l'impact du réchauffement sur plus de 600 espèces de poissons à partir de deux scénarios climatiques couramment retenus par les spécialistes pour la période 2001-2050. D'après leurs calculs, le réchauffement moyen au fond des océans du globe resterait minime (quelques centièmes de degrés par décennie) de même que la baisse de la concentration en oxygène. Toutefois, "les variations qui en résultent en termes de poids corporel maximal sont étonnamment importantes", soulignent les chercheurs dans leur étude, publiée par la revue britannique Nature Climate Change. Dans l'ensemble, le poids maximal moyen des poissons pris en compte devrait diminuer de 14% à 24% entre 2001 et 2050, estiment-ils. Soit l'équivalent de 10 à 18kg pour un homme moyen pesant 77 kg. C'est l'océan Indien qui serait le plus touché (24%), suivi de l'Atlantique (20%) et du Pacifique (14%), qu'il s'agisse des zones tropicales ou tempérées. "Cette étude indique que, faute de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les conséquences seront vraisemblablement plus lourdes que prévu sur les écosystèmes marins", avertissent les chercheurs, d'autant que "d'autres impacts des activités humaines, comme la surpêche et la pollution, risquent d'exacerber le phénomène". SCIENCES ET AVENIR 30/09/2012
  11. Le réchauffement climatique ne change pas seulement la température et la teneur en oxygène des océans, il risque de faire rétrécir considérablement les poissons qui y vivent, avertit une étude publiée dimanche. L'un des éléments clefs de la taille des poissons et invertébrés marins est constitué par leurs besoins énergétiques: dès lors que leur milieu n'est plus en mesure de leur fournir cette énergie à la hauteur de leurs besoins, les poissons cessent leur croissance. Or l'oxygène contenu dans l'eau est pour eux une source importante d'énergie. "Obtenir assez d'oxygène pour grandir est un défi constant pour les poissons, et plus un poisson est gros, pire c'est", explique Daniel Pauly, biologiste au Fisheries Centre de l'Université de Colombie Britannique à Vancouver (Canada). "Un océan plus chaud et moins oxygéné, comme prédit avec le changement climatique, compliquera la tâche des poissons les plus gros, ce qui signifie qu'ils cesseront de grandir plus tôt", ajoute-t-il. Daniel Pauly et ses collègues ont tenté de modéliser l'impact du réchauffement sur plus de 600 espèces de poissons à partir de deux scénarios climatiques couramment retenus par les spécialistes pour la période 2001-2050. D'après leurs calculs, le réchauffement moyen au fond des océans du globe resterait minime (quelques centièmes de degrés par décennie) de même que la baisse de la concentration en oxygène. Toutefois, "les variations qui en résultent en termes de poids corporel maximal sont étonnamment importantes", soulignent les chercheurs dans leur étude, publiée par la revue britannique Nature Climate Change. Dans l'ensemble, le poids maximal moyen des poissons pris en compte devrait diminuer de 14% à 24% entre 2001 et 2050, estiment-ils. Soit l'équivalent de 10 à 18kg pour un homme moyen pesant 77 kg. C'est l'océan Indien qui serait le plus touché (24%), suivi de l'Atlantique (20%) et du Pacifique (14%), qu'il s'agisse des zones tropicales ou tempérées. "Cette étude indique que, faute de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les conséquences seront vraisemblablement plus lourdes que prévu sur les écosystèmes marins", avertissent les chercheurs, d'autant que "d'autres impacts des activités humaines, comme la surpêche et la pollution, risquent d'exacerber le phénomène". SCIENCES ET AVENIR 30/09/2012
  12. Dans la marina de Salé, ville jumelle de Rabat, les groupes de jeunes visiteurs se succèdent paisiblement au fil de l'eau, chargée de déchets. Au pied du voilier "Fleur de passion", un petit tas de détritus porte la mention: "collecté en deux minutes dans le Bouregreg!" Plusieurs jours durant, ce navire est resté amarré à l'embouchure du fleuve pour une mission qui, dans un pays comme le Maroc, peut s'apparenter à une gageure: "réconcilier l'homme avec l'océan", explique David French, responsable de "The Changing ocean expedition", projet parrainé par l'Unesco et qui entreprend depuis 2010 des missions scientifiques et socio-éducatives. A Salé, près de 800 scolaires au total ont été pris en charge à leur montée à bord par un équipage peu commun composé de scientifiques, de militants mais également d'adolescents embarqués dans l'aventure au titre d'un programme de réinsertion suisse. Au menu: visite guidée du voilier, un ancien démineur de la Seconde guerre mondiale, et projection d'une vidéo sur les dégâts liés aux activités humaines. Le Maroc, destination touristique par excellence, compte près de 2.000 km de côtes --méditerranéennes et atlantiques--, sans compter le Sahara occidental annexé. En 2012, 20 plages du royaume ont obtenu "le Pavillon bleu", pour la qualité de l'eau et la propreté des sites, entre autres. Mais entre Rabat et Casablanca, hors de ces sentiers battus, sacs plastique, bouteilles et autres déchets jonchent le cordon littoral. "Dans tous les pays il reste un long chemin à parcourir", souligne David French, un Ecossais employé à Genève par la Fondation Antinea. "Mais au Maroc, on peut le constater de nos propres yeux, avec les déchets plastiques". Sur le quai, des lycéennes de Temara, ville côtière au sud de Rabat, devisent. - "On nous a expliqué qu'à cause de la pollution, la biodiversité était en chute. - On ne pensait pas que c'était critique", déclare Fatima Zahra, une élève de seconde qui affirme vouloir à son tour sensibiliser ses proches. - A quelques pas, Youssef, Walid et Omar s'insurgent: "On ne doit pas jeter les ordures sur les plages. La plupart des gens n'ont pas conscience, ils jettent n'importe quoi, n'importe où!" Christian Pasquali, un des scientifiques, tempère. "Lorsqu'ils s'offusquent comme hier de voir les pêcheurs balancer leurs bouteilles (dans l'eau), on leur explique qu'ils n'ont pas eu la chance d'être sensibilisés". A ce titre, il relève: "On le dit à ces jeunes, une respiration sur deux sur la planète se fait grâce à l'oxygène produite par les océans". Les techniques de pêche sont aussi l'objet de conversations, alors qu'en 2010, le "Fleur de passion" a effectué sa première expédition scientifique à Al-Hoceima (nord), où se trouve un rare parc national protégé. Ce parc "n'est pas dans un aussi bon état que d'autres aires de Méditerranée", avance David French, qui parle de "la taille trop petite des poissons". Ces derniers mois, un projet de repeuplement des fonds marins a été lancé dans le Nord, à Martil, près de Tetouan, avec l'installation de récifs artificiels. Mais dans le même temps, la pêche à la dynamite, qui endommage gravement l'éco-système, continue d'être pratiquée. Quant aux filets, "ils raclent les fonds et emportent les oeufs", selon M. Pasquali. Pourtant, il est possible pour les pêcheurs de "continuer à vivre de leur métier sans graves conséquences sur l'environnement", assure M. French. Pour plaider sa cause, l'expédition a dialogué toute la semaine, cartes en main, avec des responsables des ministères de l'Agriculture et de l'Environnement. Avant de reprendre la mer ce week-end, direction les Canaries. SCIENCES ET AVENIR 30/09/2012
  13. J-Power, une compagnie japonaise de production d'énergie, va probablement reprendre d'ici la fin de l'année la construction d'une centrale nucléaire dans le nord du Japon. Connue également sous le nom de Compagnie de développement de l'énergie électrique, J-Power a commencé en 2008 à Ohma, dans la préfecture d'Aomori, la construction d'une centrale nucléaire qui aurait dû entrer en service en novembre 2014. Mais les travaux ont été suspendus après l'accident nucléaire à la centrale Fukushima Dai-ichi en mars de l'année dernière. J-Power a décidé de reprendre la construction après la publication par le gouvernement le 14 septembre dernier de la nouvelle politique énergétique du pays. La nouvelle stratégie autorise la poursuite des travaux pour les centrales actuellement en cours de construction, tout en tentant de mettre un terme à la dépendance du Japon à l'énergie nucléaire d'ici la fin de la décennie 2030. Deux autres centrales nucléaires étaient déjà en construction avant la catastrophe du 11 mars, une à Aomori, et l'autre dans la préfecture de Shimane, dans l'ouest du pays. NHK 28/09/2012
  14. Le programme de gestion des déchets radioactifs rend sceptiques les organisations environnementales et les cantons. Les échéances prévues sont jugées trop optimistes. La Fondation suisse de l'énergie considère que le programme n'est pas mûr. L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) et la Commission de sécurité nucléaire (CSN) ont pris position lors d'une consultation qui échoit vendredi. Cantons et organisations environnementales avaient déjà pu donner leur avis en 2008 devant la Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra) au moment de l'élaboration du programme. Celui-ci livre une approche globale de la conception à la fermeture des dépôts en couches géologiques profondes. Il tient compte de données relatives à la provenance, au type et à la taille des déchets, de leur distribution aux dépôts, d'un plan de réalisation et d'échéances. Le nécessaire stockage provisoire des déchets, le planning financier et la stratégie d'information en font également partie. Par contre, rien n'est précisé sur les sites utilisés. Selon la Fondation suisse de l'énergie, le calendrier devrait être plus détaillé et réaliste. Elle insiste sur le fait que la planification risque de faillir si on ne dispose pas des mêmes connaissances géologiques pour tous les sites potentiels. Le gouvernement du canton de Soleure, un emplacement possible pour accueillir un dépôt, critique les échéances du programme de la Nagra. Celui doit être retravaillé et répondre à certaines questions encore ouvertes. Le gouvernement soleurois demande que le traitement des déchets radioactifs ne soit abordé qu'après 2050. Le groupe de travail des cantons sur la sécurité (SiKa), où siègent des représentants des potentiels sites d'accueil pour les dépôts (ZH, AG, NW, TG, SO, OW, SH) et les équipes cantonales d'experts sur la sécurité jugent aussi trop optimistes les échéances du programme. Les deux entités demandent de revoir les variantes possibles autour du concept de dépôt. ROMANDIE.COM 28/09/2012
  15. Zurich (awp) - La société immobilière Intershop mise sur les énergies renouvelables pour ses propres objets. Elle a fait rattacher, avec succès, l'installation solaire située sur le toit d'un bien immobilier à Vernier au réseau électrique, comme elle l'indique dans un communiqué publié vendredi. La petite centrale, équipée de 6400 modules solaires polycristallins, produira 1,5 mio kWh, ce qui correspond à la consommation de plus de 300 ménages. Elle permettra ainsi de réduire d'environ 800 tonnes par an la fabrication de CO2, précise Intershop. -----> De telles initiatives de particuliers ou de petits ou moyens groupements devraient être encouragées... partout ! ROMANDIE.COM 28/09/2012
  16. Andelfingen (Sipa) Près de 250 plants de cannabis ont été découverts jeudi dans le district de Andelfingen (ZH). Ils étaient dissimulés dans un champ de maïs, a communiqué la police cantonale vendredi. La plantation a été découverte par hasard lors du survol de la zone par un hélicoptère de la police. L'équipage n'a pas pu définir la nature des herbes proliférant en plein milieu du champ. Sur la base de ces observations, des agents ont été envoyés sur place pour procéder à une inspection visuelle. Les agents ont pu déterminer qu'il s'agissait bel et bien de chanvre. Ils ont ensuite contacté le propriétaire du champ, un Suisse âgé de 53 ans. Lors une perquisition à son domicile, une installation hors-service a été retrouvée dans sa cave. Les 250 plants ont été détruits sur place sous surveillance policière. Le propriétaire de l'installation devra répondre de ses actes devant le Ministère public de Winterthur/Unterland. ROMANDIE.COM 28/09/2012
  17. PARIS - Eon France, filiale du numéro un allemand de l'énergie, a confirmé vendredi la conversion de sa centrale à charbon de Gardanne (Bouches-du-Rhône) en unité à biomasse mais annoncé l'abandon du projet de centrale à gaz de Hornaing (Nord). La société a indiqué qu'elle s'apprête à convertir son unité Provence 4 produisant de l'électricité à partir du charbon en une unité fonctionnant à partir de biomasse d'une capacité de 150 MW ce qui en fera l'un des projets biomasse les plus importants en Europe. Il nécessitera un investissement de près de 220 millions d'euros, a précisé Eon France dans un communiqué, soulignant que le projet permettra de maintenir l'activité industrielle et le niveau d'emploi sur le site et de développer une filière bois dans la région créatrice d'emplois. Cette nouvelle unité Provence 4 biomasse fournira l'équivalent de la consommation électrique de 440.000 ménages (hors chauffage) et permettra d'éviter le rejet de 600.000 tonnes de CO2 par an. Les travaux de conversion pourront débuter dès lors qu'Eon aura obtenu les dernières autorisations administratives nécessaires et aura finalisé la mise en place d'une organisation locale compatible avec les exigences techniques et contractuelles du projet, a poursuivi le communiqué. La société a par ailleurs indiqué avoir adressé mercredi au comité central d'entreprise (CCE) un projet de réorganisation des activités industrielles de production d'électricité à partir du charbon de sa filiale SNET, qui prévoit un plan de départ volontaire touchant 215 postes sur l'ensemble des sites concernés. Les salariés de la société ont mené jeudi une grève nationale contre le projet de fermeture de cinq unités à charbon et la suppression de 538 emplois. En juin dernier, la direction d'Eon France avait confirmé aux 885 salariés vouloir fermer cinq tranches sur les sept que comptent ses quatre centrales à charbon héritées de la Société nationale d'électricité thermique (SNET, Saint-Avold en Moselle, Hornaing, Lucy en Saône-et-Loire, et Gardanne). Les deux tranches restantes se trouvent à Gardanne --qui va être convertie en biomasse- et à Hornaing qui devait être remplacée par une tranche alimentée au gaz (CCGT) mais Eon a annoncé vendredi l'abandon de ce projet de conversion. Eon n'a pas donné de détails sur cette réorganisation, souhaitant en réserver la primeur au CCE prévu le 11 octobre au matin, mais expliqué que sa volonté était de mettre en place des mesures de reclassement interne et externe et un plan de départ volontaire. La société considère que ses centrales à charbon sont condamnées à cause du durcissement prévu d'ici 2015 de la législation environnementale européenne. Elle prévoit un arrêt de la tranche Hornaing 3 à compter du 31 mars 2013, de la tranche Lucy 3 au 31 mars 2014 tandis que celui des tranches Emile 4 et 5 serait repoussé à l'horizon 2015. L'impact sur les fonctions support devrait être limité aux sites d'Hornaing et de Lucy. Le plan de départ volontaire de 215 postes devrait se répartir comme suit: 86 à Hornaing, 67 à Lucy, 42 à Emile Huchet et 20 à Gardanne. Au terme de cette réorganisation fin 2015, le parc thermique d'Eon en France devrait être composé d'une tranche au charbon de 600 MW et à biomasse de 150 MW à Gardanne, tandis que la centrale Emile Huchet disposera d'une tranche au charbon de 600 MW et de deux tranches CCGT de 414 MW chacune. ROMANDIE.COM 28/09/2012
  18. FAJA DEL ORINOCO (Venezuela) - Le Venezuela et un consortium pétrolier russe emmené par Rosneft ont donné jeudi le coup d'envoi d'un projet d'extraction de pétrole dans le bassin de l'Orénoque et signé huit accords de coopération énergétique. Ce qui s'est produit aujourd'hui (jeudi) est historique : la première production dans le champ de Junin (bassin de l'Orénoque) de notre entreprise commune russo-vénézuélienne Petromiranda, s'est félicité le président vénézuélien, Hugo Chavez. Le ministre du pétrole Rafael Ramírez et le président du pétrolier russe Rosneft, Igor Setchine, ont inauguré le site de production de Junin-6, près de Zuata dans le bassin de l'Orénoque (est), où Petromiranda espère produire 450.000 barils par jour. Petromiranda est détenu à 60% par la compagnie pétrolière publique vénézuélienne PDVSA et à 40% par le consortium russe formé par Rosneft, Gazprom et Lukoil. M. Setchine a précisé à cette occasion que le consortium russe avait déjà investi quelque 800 millions de dollars au Venezuela. La délégation russe et les autorités vénézuéliennes ont également signé huit accords de coopération énergétique, dont un de 1,5 milliard de dollars destiné au développement du champ pétrolier de Carabobo, qui pourrait produire jusqu'à 300.000 barils par jour. Le bassin de l'Orénoque, d'une superficie de 55.000 kilomètres carrés, est situé dans l'est du Venezuela. Il recèle des réserves identifiées de plus de 220 milliards de barils. L'an dernier, une trentaine de groupes pétroliers originaires de plus de vingt pays y étaient actifs. ROMANDIE.COM 28/09/2012
  19. BRUXELLES - Le commissaire européen chargé de l'Energie, Guenther Oettinger, a salué vendredi la signature d'un accord de principe entre l'Italie, la Grèce et l'Albanie pour construire le gazoduc transadriatique (TAP) reliant le nord-est de la Grèce au sud de l'Italie via l'Albanie. Cet accord constitue une autre étape importante vers notre objectif d'obtenir du gaz directement à partir de la région de la Mer Caspienne, s'est félicité M. Oettinger dans un communiqué. L'Albanie, l'Italie et la Grèce ont signé jeudi à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, un accord pour la construction du gazoduc TAP (TransAdriatic Pipeline), qui, s'il est retenu, fournira les trois pays avec du gaz de la mer Caspienne en Azerbaïdjan. Le gazoduc transadriatique TAP partirait près de la frontière gréco-turque à travers le nord de la Grèce, puis l'Albanie, puis sous la mer Adriatique pour rejoindre les Pouilles dans le sud de l'Italie. Le TAP est un des projets en lice pour amener le gaz du gisement azerbaïdjanais de Shah Deniz vers l'Europe et réduire ainsi la dépendance de l'UE vis-à-vis du gaz russe. TAP est en concurrence avec le projet Nabucco Ouest, qui prévoit le transfert du gaz azéri via la Turquie en traversant la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, jusqu'au hub gazier de Baumgarten en Autriche. Le choix entre les deux projets est attendu en 2013. Le consortium dinvestisseurs du projet TAP comprend la société suisse EGL, la norvégienne Statoil et l'allemande EON Ruhrgas. Les actionnaires de Nabucco Ouest sont l'autrichien OMV AG, l'allemand RWE, le hongrois MOL, le turc Botas, le bulgare BEH et le roumain Transgaz. ROMANDIE.COM 28/09/2012
  20. PARIS - L'organisme en charge de la collecte et du traitement des déchets électriques et électroniques (ERP, European recycling platform) organise samedi à Paris une soirée de concerts à la Cigale dont les entrées sont offertes en échange d'un appareil usagé. Contre un vieux baladeur, caméscope, appareil-photo, robot-ménager, sèche-cheveux, aspirateur, etc, il est possible d'aller écouter gracieusement Camélia Jordana, Jill is Lucky, les Fills Monkey ou l'humoriste Thomas VDB à partir de 18H30 dans la célèbre salle parisienne. Les places peuvent être obtenues sur le site BilletReduc.com pour une réservation à faire valoir samedi soir à l'entrée de la Cigale, avec en main un appareil usagé. Un dispositif de collecte dans des Monoprix a aussi été mis en place entre les 13 et 15 septembre. C'est la 4e Recycling party organisée par ERP pour sensibiliser les jeunes à la collecte et au tri des équipements électriques et électroniques, en vue d'un recyclage des composants (métaux, verre, plastiques notamment). En 2011, la collecte de DEEE (déchets équipements électriques et électroniques) s'est élevée en France à 6,9 kg par habitant contre 6,5 kg en 2010. L'objectif est de parvenir à 8 kg en 2012 et 10 kg en 2014, via quelque 17.000 points de collecte. ERP rappelle que les consommateurs ont trois options pour restituer leurs équipements électriques ou électroniques usagés : dépôt en magasin lors d'un achat de matériel neuf, dépôt en déchetterie, ou don à une association (type Emmaüs ou Envie). ROMANDIE.COM 28/09/2012
  21. Qu'elles soient consommées à l'apéritif, en salade ou en plat cuisiné, entières ou dénoyautées, farcies ou aromatisées, les olives de table flattent toujours les palais de leur note fruitée. Il existe une très grande variété d'olives de table, et chaque région de production a sa (ses) petite(s) préférée(s). Parmi celles-ci, l'on trouve entre autres: - Picholine: ovoïde, bombée d'un côté, à chair abondante, ferme et craquante, elle a un noyau fin, allongé et légèrement aplati. C'est le fruit le plus répandu pour la conserve au vert. Se récolte dans le sud de la France. - Gordal: également appelée Sévillane, cette variété donne des fruits gros comme des prunes et de forme ellipsoïdale. Sa chair est de couleur vert clair. Elle vire au noir violacé à maturité. La Gordal est essentiellement destinée à la conserve. Les principales zones de production sont la région de Séville, et maintenant l'Afrique du nord et Israël. - Manzanille: fruit rond, très charnu, à chair fine, elle se confit et est essentiellement utilisée comme olive dénoyautée et fourrée. Largement cultivée dans la région de Séville, elle est également répandue en Amérique du nord et du sud, en Israël et en Afrique du nord. - Hojiblanca: de forme régulière, au noyau droit et proportionné, cette variété est appréciée pour la confiserie en noir et notamment la préparation "olives noires au naturel". Elle est également utilisée pour la confiserie en vert et en noir en saumure. Cultivée en Espagne, et notamment dans les provinces de Cordoue et de Malaga. - Beldi: parfaitement adaptée à la conservation grâce à sa tenue et à l'épaisseur de ses chairs. Ses caractéristiques permettent en outre un dénoyautage régulier et précis. Initialement importée d'Algérie, elle reste la principale variété récoltée au Maroc. - Verdial: variété tardive (récoltée en fin d'année) au noyau droit et à la chair épaisse, d'un vert intense jusqu'à l'approche de la maturité. Très riche en huile, elle est cultivée de préférence pour la confiserie en vert. Présente en Espagne, son nom est généralement associé à celui de la zone de récolte (Verdial de Velez-Malaga, de Badajoz...) Tout est bon chez l'olivier, y'a rien à jeter: - les fruits: antioxydants, riches en vitamine A et E, contenant une grande variété d'éléments minéraux. La renommée de l'huile qui en découle n'est plus à faire: elle est reconnue pour abaisser le taux de cholestérol et diminuer les risques de troubles nerveux et les maladies circulatoires. - les feuilles: disponibles à l'état naturel ou en gélules, elles combattent l'hypertension artérielle et l'artériosclérose. Les emballages des olives de marque donnent aux consommateurs tout un ensemble d'informations qui l'assurent de la provenance et de la qualité du produit. L'olive peut ainsi être "au naturel", "au sel sec", "piquée au sel", "à la grecque" ou "confite". Tous les termes confus comme "luxe", "surchoix" ou "supérieur" sont prohibés. Les olives dénoyautées se présentent sous de multiples préparations, dont: - sucrées-salées (avec une amande, par exemple) - à base de farce d'anchois, ou de poivron, ou d'ail et d'herbes - sous forme de pâte La recette ancestrale de la pâte d'olives a toujours accompagné la cuisine méditerranéenne avant qu'un chef de cuisine renommé de Marseille ne la baptise "tapenade" en 1880 et ne lui apporte sa notoriété. Réalisée avec des olives noires, des câpres, des anchois, de l'huile d'olive et des aromates finement broyés -elle peut également contenir du cognac ou de l'eau-de-vie-, la tapenade se déguste sur une tranche de pain de campagne, avec un poisson grillé ou un fromage de chèvre. Sur le net: www.lescondiments.com (édité par la Fédération des industries condimentaires de France) ROMANDIE.COM 28/09/2012
  22. ISLAMABAD - Au moins 371 personnes ont été tuées et près de 4,5 millions affectées par des inondations consécutives aux pluies de mousson cet été au Pakistan, notamment dans le sud, a annoncé vendredi le Service national de gestion des catastrophes naturelles (NDMA). Le pays avait déjà été victime d'inondations les deux étés précédents, dont les plus graves de son histoire en 2010 avec 21 millions de sinistrés et 10 milliards de dollars de dégâts ou de manque à gagner. Comme les deux années précédentes, la majorité des personnes sinistrées cette année (2,8 millions) se trouvent dans la province du Sind (sud), selon le NDMA qui en dénombre également environ 705.000 dans le Baloutchistan (sud-ouest) et 887.000 au Pendjab (centre). Le porte-parole du NDMA, Ahmad Kamal, a estimé que les inondations de cette année étaient à ce stade moins importantes que celles de l'an dernier, qui avaient affecté 9,1 millions de personnes au total, et celles de 2010. Les inondations de cette année ont commencé début septembre. Près de 80 personnes avaient alors été tuées et des dizaines blessées en quelques jours, notamment dans la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), adossée à la frontière afghane, et dans le Cachemire administré par le Pakistan (nord-est). L'Unicef a de son côté indiqué vendredi dans un communiqué qu'au moins 2,8 millions de personnes avaient été affectées par les inondations cette année, dont 1,4 million d'enfants, et parmi ces derniers 392.000 de moins de cinq ans. L'agence onusienne pour les enfants a ajouté avoir déjà réussi à fournir de l'eau potable à 183.000 sinistrés au Pendjab, au Baloutchistan et dans le Sind. Les enfants de familles très pauvres sont parmi les plus affectés par ces graves inondations et ont besoin de notre aide immédiate, souligne dans ce communiqué la représentante adjointe de l'Unicef au Pakistan, Karen Allen. L'agence onusienne a selon elle besoin en urgence de 15,4 millions de dollars pour fournir de l'eau et des services d'hygiène à près de 400.000 personnes qui en auront besoin dans les prochains mois, ainsi que de l'aide en matière d'éducation, de santé et de nutrition. L'Unicef s'inquiète notamment des conséquences des déplacements de population engendrés par les inondations sur la santé des jeunes enfants. La raréfaction des accès à l'eau potable renforce les risques de les voir contracter des diarrhées ou des maladies telles que le paludisme, la polio ou la pneumonie, souligne-t-elle. Le NDMA semble, lui, écarter pour l'heure tout appel à une aide internationale. Aucune décision n'a été prise. Le gouvernement pense pour l'instant que la situation peut être gérée avec nos propres ressources, a déclaré M. Kamal. ROMANDIE.COM 28/09/2012
  23. Un phénomène actuellement sous-estimé participerait activement à l’acidification des océans : l’eutrophisation. En dégradant les algues apparues lors d’efflorescences causées par des rejets de nutriments, des micro-organismes libéreraient d’importantes quantités de CO2 dans l’eau. Les nitrates et les phosphates donneraient ainsi naissance à des hotspots d’acidification dans les eaux côtières. L’acidification des océans aurait atteint en 2012 un record inégalé depuis 300 millions d’années. Ce phénomène particulièrement dommageable pour la vie marine, principalement pour les organismes possédant un squelette ou des coquilles, est régulièrement expliqué par la libération massive de CO2 dans l’atmosphère. Les océans absorbent en effet un tiers du gaz émis par les activités anthropiques. Une série de réactions chimiques le transforme ensuite en acide carbonique, un composé abaissant le pH de l’eau. Une seconde cause environnementale sous-estimée entrerait également en jeu : l’eutrophisation. D’importantes quantités de nutriments, principalement des phosphates et des nitrates, arrivent en continu dans les mers et océans du globe et peuvent, le cas échéant, provoquer des efflorescences algales. Problème, le phytoplancton ou les macroalgues non dispersés par des courants, ou non consommés par d’autres organismes, finissent par mourir et couler au fond. Ils sont alors décomposés par des bactéries consommant de l’oxygène. Le milieu devient hypoxique. Ce n’est pas tout, ces êtres produisent également dusulfure d'hydrogène (SH2), duméthane (CH4), de l'ammoniac (NH3) et surtout du… dioxyde de carbone (CO2). D’après une étude publiée dans la revue Environmental Science and Technology, ce paramètre ne serait pas à négliger. En combinant ses effets avec ceux du CO2 d’origine atmosphérique, cette source de pollution accélérerait considérablement l’acidification des eaux côtières. Ces travaux de recherche ont été menés par William Sunda du Center for Coastal Fisheries and Habitat Research CCFHR) de la Noaa et Wei-jun Cai de l’University of Georgia. Les chercheurs ont développé un nouveau modèle biochimique intégrant de nombreuses variables environne-mentales pour mieux comprendre l’impact des rejets de nutriments sur les océans. Le résultat est sans appel, ils provoquent de véritables hotspots d’acidification. Les deux sources de CO2 combineraient leurs effets et pourraient, à terme, engendrer une baisse du pH marin de 0,25 à 1,1 unité. Cette chute non négligeable dépendrait de la température et de la salinité des masses d’eau concernées. En se basant sur la concentration actuelle en CO2 atmosphérique et en projetant les quantités de gaz qu’émettront les micro-organismes dans le futur, l’acidité actuelle de l’eau de mer pourrait, d’ici quelques années, être multipliée par 2 dans des eaux chaudes fort salées. Plus surprenant, ce facteur atteindrait une valeur de 12 au sein des milieux côtiers froids présentant une faible salinité. Les résultats du modèle ont été confrontés à des mesures prises au sein de zones hypoxiques dans le golfe du Mexique et en mer Baltique. Ces deux milieux présentent en effet des températures et des taux de salinité bien différents. Une bonne correspondance a été trouvée entre les valeurs prédites et celles déterminées sur le terrain. Carte présentant les variations du pH dans les océans depuis l’ère préindustrielle (1700) jusqu’aux années 1990. Globalement, ce paramètre a sans cesse diminué, traduisant ainsi une acidification de l’eau de mer. Plumbago, Wikimedia common, CC by-sa 3.0 Les diminutions du pH mesurées et prédites pourraient rapidement impacter la faune marine par endroits. Plusieurs filières industrielles seront alors fragilisées. Par exemple, l’acidification des océans perturbe déjà, selon la Noaa, des élevages d’huîtres sur la côte nord-ouest des États-Unis (croissance de la coquille ralentie, par exemple). Près de 3.000 emplois seraient ainsi menacés, principalement à proximité des embouchures déversant des nutriments en excès. Le modèle a été développé afin d’aider les politiques à mieux gérer les ressources côtières vulnérables. FUTURA SCIENCES 28/09/2012
  24. Bien que les recherches sur les effets induits par les ondes électromagnétiques des portables ou le Wifi foisonnent, aucune explication convaincante ne permet de comprendre le syndrome d'intolérance aux champs électromagnétiques. Maux de tête, troubles de la concentration, vertiges, sifflements dans les oreilles : "un pourcentage non négligeable de la population se plaint de symptômes qu'elle relie à l'exposition aux champs électro-magnétiques", souligne Gérard Lasfargues, directeur général adjoint scientifique de l'agence de sécurité sanitaire (Anses). Pourtant, "d'un point de vue scientifique on n'a pas mis en évidence les mécanismes physiologiques de ce syndrome", indique ce médecin cité par l'AFP. Ce ne sont pourtant pas les recherches qui manquent dans ce domaine. Ainsi, entre l’étude sur les rayonnements émis par les portables sur la "mémorisation et l'attention des rats", l'effet du Wifi sur de jeunes rongeurs ou le lien éventuel entre tumeurs cérébrales chez l'enfant/adolescent et l'usage de portable, il y a de quoi faire. D’autant plus que d'autres hypothèses sont également à l’étude, comme celle du neurologue Jean-Pierre Marc-Vergnes de l’Inserm qui table sur une "dysfonctionnement du système sensitif" des malades pour expliquer le syndrome d'hypersensibilité aux ondes. "Je veux voir si ces gens ont un hyperfonctionnement de leur système sensitif, si c'est spécifique à eux, et les comparer à ceux qui se plaignent d'une hypersensibilité aux odeurs chimiques", explique-t-il. Ses travaux, financés par l'Anses, débuteront en janvier. Si l’Agence s’intéresse à ce type de projets c’est que, pour elle, "il faut continuer à faire des études pour notamment mieux caractériser les expositions et voir si certains paramètres, aujourd'hui non analysés, seraient en relation avec les symptômes dont se plaignent les électro-hypersensibles". S’intéressant de près à ce problème, l'Anses a depuis 2011, mis en place un Comité de dialogue "Radiofréquence et santé" réunissant associations de malades et opérateurs télécoms, explique son directeur, Marc Mortureux. Plusieurs études ont ainsi montré que les patients électro-sensibles ne sont pas plus capables que le reste de la population de savoir s'ils sont exposés ou non aux ondes des antennes-relais par exemple. En revanche, des méta-analyses plus récentes "ont montré des liens plus robustes entre le fait de percevoir qu'on est exposé et la perception des symptômes de maux de tête, vertiges et acouphènes", associés à l'électro-sensibilité, selon M. Lasfargues. "Nous ne sommes pas là pour nier ou non la réalité de ce syndrome. Il y a des gens en souffrance, avec des conséquences importantes sur leur vie sociale et professionnelle [ ... ]. Ce qui nous importe c'est que les recherches soient pertinentes et que les préoccupations des malades soient prises en compte dans les recherches", explique-t-il. De leur côté toutefois, les patients électro-hypersensibles jugent souvent que leur maladie n'est pas correctement étudiée lors des recherches scientifiques qui sont menées. MAXISCIENCES 28/09/2012
  25. Après deux ans et demi d'expédition maritime, Tara Oceans nous livre une incroyable fournée de plus d'un million de nouvelles espèces. Cette hausse soudaine fait tripler le nombre d'espèces de planctons connus. Une bonne connaissance de ces êtres minuscules nous aide à mieux connaitre l'état de santé des océans. Quelque 115.000 kilomètres parcourus et plus d’un million de nouvelles espèces découvertes, c’est plutôt pas mal pour une goélette de 36 mètres. L’expédition Tara Oceans tire le bilan de deux ans et demi passés à parcourir les mers et les océans. Si le bateau a officiellement terminé cette aventure en mars, il a fallu de nombreux mois pour dépouiller les premiers résultats de près de 28.000 prélèvements effectués lors du voyage. Ceux-ci ont permis de découvrir que le monde des planctons est considérablement plus varié que ce que l’on pensait, au point de faire tripler le nombre d’espèces connues. L’utilisation d’un objectif macro et d’un appareil haute définition a permis à l’équipe de livrer des photos saisissantes de leurs découvertes glanées sur tous les océans de la planète. Or, la présence de plancton est généralement un bon indicateur de la santé des océans puisqu’ils sont à la base de la chaine alimentaire. "Il y a toutes sortes d’êtres microscopiques avec une fonction incroyablement importante pour la planète. Ils assurent son bien-être, génèrent l’oxygène que nous respirons, diminuent la part de CO2 dans l’atmosphère et maintiennent cette planète dans un état habitable pour nous autres êtres humains", a expliqué Chris Bowler de Tara Oceans à l’AFP. Si les chercheurs ont mis la main sur des spécimens d'une très grande diversité, certains se révèlent particulièrement étonnants. C'est notamment le cas de l’organisme le plus long connu, un siphonophore de cinquante mètres. En réalité, il s’agit d’une colonie d’individus qui ressemble à un seul être. Ce sont des membres de la même famille qui composent les physalies, des colonies dont les tentacules atteignent la quarantaine de mètres, longtemps confondues avec des méduses. En outre, l’équipe a pu également constater au cours de son voyage que l’océan Antarctique, que l’on pensait épargné par la pollution, était envahi de sacs plastiques à la dérive. Les chercheurs ont ainsi pu retrouver jusqu’à des milliers de fragments de plastique par kilomètre carré. Or, cette matière relâche des toxines dans l’eau et risque d’être confondu avec des méduses par les animaux qui s’en nourrissent. Un fléau qui a déjà fait un nombre considérable de victimes dans les autres océans terrestres. Après cette salve d’annonce, le bateau continue toujours sa route et vient tout juste de quitter Londres. Il fera escale vendredi 28 septembre à Boulogne-sur-Mer. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel : http://oceans.taraexpeditions.org Un animal répondant au nom de Diatom Bacillariophyta (Crédit: Luis Gutierrez Heredia/UCD) Globigerina Bulloides (Crédit: Johan Decelle) Polychaeta (Crédit: Franck Preijger) Copépode (Crédit: Mattias Ormestad) Hydrozoaire (Crédit: Mattias Ormestad) Tima (Crédit: Noan LeBescot) Radiolaire (Crédit: Luis Gutierrez Heredia) Cliquez ICI pour voir d'autres photos MAXISCIENCES 28/09/2012
×
×
  • Créer...