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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. PARIS - Lièvres, pigeons et chevreuils à profusion, mais aussi des grives et des merles: la saison de chasse 2012-2013 ouvrira le 9 septembre au sud de la Loire et le 16 septembre au nord, où la situation du gibier est très contrastée après un printemps et un été pluvieux. Cette saison s'annonce avec peu de petit gibier, comme la perdrix grise, en revanche, le lièvre et le faisan sont en abondance, tout comme le gros gibier, surtout le sanglier et le cerf, en surabondance, a indiqué à l'AFP Bernard Baudin, président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), lors du coup d'envoi de la nouvelle saison jeudi à Paris. La saison sera donc bonne pour le lièvre, gibier star, toujours au rendez-vous en dépit d'un printemps médiocre, surtout dans les départements du Nord-pas-de-Calais et de la Picardie qui abritent les plus beaux peuplements français. Le pigeon ramier confirme son insolente bonne santé tandis que la grive et le merle noir font leur grand retour dans toutes les régions. En revanche, la saison est morose pour la perdrix grise. Les effectifs de perdrix rouge restent stables, même s'ils connaissent une amélioration dans le sud-est de la France. Après deux années d'embellie et un début de printemps prometteur, la perdrix grise; elle, a été la grande victime des mauvaises conditions météorologiques. Les orages de grêle intervenus au moment des pics d'éclosions ont mis à mal les jeunes perdreaux. Certains départements évoquent même une année noire. La FNC conseille donc de la chasser avec très grande modération, en particulier au nord de la France. De son côté, le grand gibier continue sa progression, surtout le chevreuil et le cerf, roi de la forêt, qui ont connu un bon taux de reproduction. Avec 1,3 million de chasseurs, la France reste le premier pays cynégétique d'Europe devant l'Espagne et l'Italie. Un chiffre toutefois en stagnation. Nous perdons chaque année des chasseurs dans la catégorie d'âge de plus de 55 ans. En revanche, depuis quatre ans, le nombre de candidats au permis augmente dans tous les départements, surtout chez les 40 et 45 ans qui apprécient de chasser le grand gibier, explique Bernard Baudin. La part des femmes est faible, seulement 2%, et on les retrouve dans la chasse à courre, commente-t-il. Selon la Fédération, cette activité de pleine nature génère 23.000 emplois et 2,3 milliards d'euros de flux financiers. Le coup d'envoi de la chasse concerne aussi les non-chasseurs, à pied, à cheval ou à vélo, qui réclament toujours l'arrêt de la chasse le dimanche pour des raisons de sécurité. Les accidents de chasse surviennent principalement le dimanche. Ce jour est souvent consacré aux loisirs de plein air, dont le nombre d'adeptes ne cesse d'augmenter, souligne l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) dans un communiqué, estimant à 15 millions le nombre de randonneurs pédestres. Pour l'Aspas, l'instauration du dimanche sans chasse est la seule mesure susceptible de garantir la sécurité et la tranquillité de tous les citoyens qui fréquentent la nature. Bernard Baudin compte lui se battre pour que la chasse demeure le dimanche. Je suis pour le partage du territoire et la cohabitation. Il faut savoir qu'il n'y a pas plus d'accidents de chasse le dimanche et qu'ils concernent surtout les auto-accidents, notamment quand un chasseur glisse et qu'un coup part ! ROMANDIE.COM 06/09/2012
  2. Deux attaques de troupeaux dans le Nord vaudois Muri (Sipa) La presse bernoise a fait état la semaine dernière de la présence de nombreux loups dans le canton. Or, d'après le Kora, les chiffres sont exagérés. Les spécialistes de la gestion et de la conservation des carnivores ont voulu rétablir les faits dans un communiqué publié jeudi. On sait avec certitude que deux loups se trouvent en territoire bernois. Il s'agit d'une jeune femelle, F5, et d'un jeune mâle, M20. Le quotidien "Der Bund" écrivait le 31 août dernier que le loup qui s'était attaqué à un veau mort-né le 23 juillet était le 30e animal dont la présence avait été prouvée depuis 2006 dans le canton de Berne. Mais le Kora (Projets de recherches coordonnés pour la conservation et la gestion des carnivores en Suisse) affirme que les loups ne sont de loin pas aussi nombreux dans le canton que ne le prétend la presse. Il est établi avec certitude, d'après le Kora, que deux loups se trouvent sur le sol bernois: la jeune femelle F5 dans la région frontalière Berne-Fribourg, ainsi que le jeune mâle M20 dans la région entre Berne et Lucerne. Après son extermination au 19e siècle, le loup a fait sa réapparition sur sol bernois en 2006. Le 23 mars de cette même année, un mâle a été tué par un train à Gsteigwiler. Il s'agissait du 13e loup dont la génétique avait été prouvée en Suisse. C'était un jeune mâle baptisé M13. Le 27 novembre 2006, un deuxième loup a été localisé dans le canton de Berne. Il s'agissait de M16, le 16e mâle arrivé sur territoire suisse. Il a été aperçu dans le canton en 2007, 2008 et 2009. Le 11 août 2010, il a été abattu dans le Haut-Valais, à Varneralp. Le canton de Berne a reçu la première visite féminine le 18 juin 2009. Il s'agissait de F5, aperçue encore en 2010 et 2011. Le territoire où elle évolue comprend la région-frontière entre les cantons de Berne et Fribourg, le Simmental, Ganstrisch et le col du Jaun, soit environ 250 km2. Cette année, la présence de la louve a été prouvée de manière certaine, suite à des analyses génétiques, uniquement dans le canton de Fribourg. Elle a été accusée d'avoir égorgé un mouton le 23 juin 2012 à Oberwil, mais les analyses individuelles n'ont pas donné de résultat. Un quatrième loup vit dans la région frontalière entre les cantons de Berne, Lucerne et Obwald. Il s'agit de M20, un jeune mâle. C'est vraisemblablement lui qui a égorgé une biche le 27 mars 2012 à Schangnau. Le 14 août, c'est un mouton qui a été égorgé à Oberried par un loup dont l'identité n'est pas encore connue. Les résultats de l'analyse de l'ADN prélevée le 19 août dans la même commune après la mort d'une chèvre, sont encore attendus. Quant au loup qui s'est attaqué à un veau le 26 juillet à Reichenbach, il s'agit d'un animal venu d'Italie. On attend encore les résultats de l'analyse de l'ADN. On ignore où il se trouve actuellement. Les loups peuvent parcourir de très longues distances avant de s'établir sur un territoire et de devenir sédentaires. Le cas d'un jeune loup venant d'Allemagne est connu et avéré. En 47 jours, en faisant une pause de 79 jours, il a parcouru 1.550 kilomètres depuis le sud de Berlin. Il a traversé deux autoroutes avant d'arriver en Biélorussie. De tels cas ont également été relevés en Italie, en Slovénie et dans d'autres pays. SIPA ROMANDIE.COM 06/09/2012
  3. MADRID - Le groupe pétrolier espagnol Repsol a annoncé jeudi la découverte d'un important gisement de gaz au sud du Pérou, dans un bloc qu'il explore avec le brésilien Petrobras. Les premières estimations pointent vers des ressources entre 1.000 et 2.000 milliards de pieds cubiques (28 à 56,6 milliards de m3), équivalent à environ 14 mois de consommation de gaz en Espagne, souligne Repsol dans un communiqué. Une annonce bien accueillie à la Bourse de Madrid. Après des recherches réalisées à des profondeurs entre 2.691 et 2.813 mètres, le groupe a relevé des niveaux de près de 11.000 barils équivalent pétrole par jour, dans ce gisement qui fait partie du Bloc 57, situé au pied de la Cordillère des Andes. Repsol est l'opérateur du bloc avec une participation de 53,84% et Petrobras ayant une participation de 46,16% restante, précise le groupe. Repsol, qui qualifie de grande découverte cette annonce, compte réaliser de nouvelles explorations pour évaluer l'ampleur totale du champ. ... Le groupe mise notamment sur l'exploration de marchés comme le Brésil, les Etats-Unis ou encore l'Espagne. ROMANDIE.COM 06/09/2012
  4. VARSOVIE - Quatre grands groupes polonais des secteurs d'énergie et minier vont coopérer dans la construction et l'exploitation de la première centrale nucléaire de ce pays, selon un communiqué publié jeudi sur leurs sites. Ces quatre groupes contrôlés par l'Etat -- PGE, Tauron Polska Energia, Enea et le géant du cuivre KGHM -- ont signé une lettre d'intention dans laquelle ils s'engagent à élaborer un projet d'achat de parts dans la société PGE Energia Jadrowa (groupe PGE) directement responsable de la préparation du chantier de construction et d'exploitation de la première centrale nucléaire polonaise. Une société commune entre les quatre groupes contrôlés par l'Etat polonais permettra de partager les risques et d'accélérer l'avancement du projet, a estimé l'agence internationale de notation Fitch Ratings dans un communiqué. La Pologne, pays de 38,2 millions d'habitants, ne dispose actuellement d'aucune centrale nucléaire et produit environ 90% de son électricité à partir du charbon. Soucieux de diversifier ses sources d'énergie, ce pays veut se doter de deux centrales nucléaires, de 3.000 mégawatts chacune. Selon Aleksander Grad, le président de PGE Energia Jadrowa, le premier bloc nucléaire polonais pourrait être mis en marche en 2023 dans une version optimiste, alors que le projet de base prévoit son lancement en 2024. Le groupe PGE prévoit qu'en 2030 la part du nucléaire dans son mélange énergétique atteindra 36%, après la mise en marche d'une seconde centrale nucléaire. Trois grands consortiums internationaux ont jusqu'à présent manifesté leur intérêt pour le programme nucléaire polonais: les français EDF/Areva, le groupe américano-japonais Westinghouse Electric Company LLC, et le consortium américano-japonais GE Hitachi Nuclear Energy Americas. ROMANDIE.COM 06/09/2012
  5. Un motard a heurté une vache à Spirigen (UR), sur la route du col du Klausen, jeudi vers midi. L'animal n'a pas survécu au choc. L'Allemand de 52 ans a été grièvement blessé et a dû être héliporté à l'hôpital, indique la police uranaise. ROMANDIE.COM 06/09/2012
  6. PARIS - Amorce, une association représentant des collectivités locales, s'est étonnée jeudi que les déchets soient quasi absents de la conférence environnementale et a regretté de ne pas avoir été conviée à y participer. En mai, Amorce, spécialisée dans l'énergie et les déchets, indiquait fédérer quelque 470 collectivités représentant la quasi totalité de la population française et 235 entreprises, fédérations professionnelles ou associations. De ce fait, elle s'étonne d'être une nouvelle fois ignorée par le ministère de l'Ecologie. Sur l'énergie, Amorce souhaiterait un acte fort de décentralisation de la politique énergétique, avec un transfert d'une partie des prérogatives à l'échelon territorial. Le débat prévu sur la transition énergétique devrait selon elle partir du terrain et des acteurs locaux, pour aboutir après à des discussions nationales. Elle souhaiterait aussi que la production, la distribution et la maîtrise de l'énergie soit du ressort des communes. Sur les déchets, en réponse à des demandes d'Amorce, le candidat François Hollande s'était engagé, selon elle, à un plan national de lutte contre le gaspillage alimentaire, un élargissement de la responsabilité des producteurs, une réforme des éco-organismes, une généralisation de la valorisation énergétique des déchets ultimes... L'association note aujourd'hui que les thématiques déchets sont quasiment inexistantes dans la feuille de route ministérielle. ROMANDIE.COM 06/09/2012
  7. Le nucléaire est une grande énergie de demain, réaffirme le PDG d'EDF BREST (Finistère) - Le nucléaire est une grande énergie de demain, a réaffirmé jeudi le PDG d'EDF Henri Proglio, au lendemain d'un incident chimique à la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), qui a relancé la polémique sur l'avenir de la filière nucléaire française. L'énergie nucléaire est une grande énergie de demain, c'est un formidable atout pour la France d'aujourd'hui et beaucoup de pays vont prendre l'option nucléaire, a déclaré M. Proglio, au cours d'un déplacement à Brest consacré aux énergies marines renouvelables. EDF est le premier acteur mondial dans ce domaine, faut-il en avoir honte?, a-t-il demandé, avant de renchérir: Je suis fier de l'expertise qu'EDF a obtenue et a développée dans le nucléaire. Le nucléaire est une grande énergie de demain et EDF en sera. M. Proglio a dans le même temps souligné la volonté d'EDF de contribuer à développer d'autres sources d'énergie en France comme à l'étranger, estimant que l'hydraulique est une grande énergie de demain, de même que les autres énergies marines renouvelables, ou encore le charbon propre. Mercredi, un dégagement de vapeur lié à la manipulation d'eau oxygénée a fait deux blessés très légers à Fessenheim, la doyenne des centrales nucléaires françaises. Il n'y a eu aucun incendie et aucun impact environnemental, ont affirmé EDF et l'Autorité de Sûreté nucléaire. La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, qui a qualifié l'incident d'accident du travail, a toutefois demandé à EDF et à l'ASN un rapport complet sur cet événement qui sera rendu public. ROMANDIE.COM 06/09/2012
  8. Leibstadt AG (awp/ats) - La centrale nucléaire de Leibstadt (AG) restera déconnectée du réseau plus longtemps que prévu pendant sa révision annuelle. La soudure défectueuse d'une conduite d'eau du circuit de refroidissement en est la cause. Les préparatifs en vue de la réparation sont en cours, a déclaré jeudi à la presse Andreas Pfeiffer, directeur de la centrale. Il n'a pas pu dire combien de temps les travaux dureront. Par contre, il sait que cette révision sera relativement chère. La soudure défectueuse a été repérée dans le cadre du contrôle régulier aux ultrasons de la cuve du réacteur. Ce genre d'incident doit obligatoirement être annoncé. L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a été informée. M. Pfeiffer a parlé de "fissure". Il n'y a pas eu de fuite et aucune radioactivité ne s'est échappée, a-t-il souligné. Les cinq autres soudures similaires sur la conduite ont été examinées et aucune ne présente de fissure. La direction de la centrale doit maintenant élaborer un rapport dans lequel elle précise comment elle entend procéder à la réparation. Des spécialistes américains effectueront les travaux, une opération déjà réalisée 800 fois dans le monde. D'ici à 2015, la centrale va investir environ 600 millions de francs. L'objectif est de l'équiper de façon à ce qu'elle puisse produire de l'électricité jusqu'en 2045, soit une durée de vie de 60 ans. Le Conseil fédéral prévoit que la centrale de Leibstadt sera déconnectée du réseau en 2034. Il n'y a pas de contradiction, souligne M. Pfeiffer: le gouvernement est aussi d'avis que les centrales peuvent être exploitées tant qu'elles sont sûres. ROMANDIE.COM 06/09/2012
  9. MAPUTO - Le Mozambique a présenté jeudi une étude explorant plusieurs scénarios pour tirer parti des énormes gisements de gaz naturel découverts off-shore qui pourrait rapporter 5,2 milliards de dollars par an (4,1 mds d'euros) au trésor public d'ici 2026. L'étude, sorte de feuille de route ou de vademecum destiné aux autorités, a été financée dans le cadre d'une initiative associant la Banque mondiale et le gouvernement norvégien pour aider les pays en développement à gérer correctement leurs ressources en hydrocarbures, tant du point de vue des recettes fiscales que des questions environnementales et de la population locale. C'est un outil qui va guider le gouvernement, a souligné la ministre des Ressources minérales, Esperanca Bias, lors d'un point presse. A long terme, l'industrie du gaz naturel pourrait créer plus de 70.000 emplois, mais principalement des techniciens et des cadres, ce qui laisserait entier le problème du chômage affectant une grande partie de la population. Le Mozambique reste un pays pauvre dont une large partie de la main d'oeuvre est sans qualification. Très étendu, il manque d'infrastructures et dépend de l'aide extérieure 20 ans après la fin de la guerre civile. Le pays s'apprête cependant à devenir un fournisseur clé de gaz naturel et de charbon en raison de massives découvertes portant les réserves mozambicaines à 3.681 milliards de mètres cube. Pays pétrolier, la Norvège a un fonds souverain dont le Mozambique pourrait s'inspirer. Une autre option serait de créer une banque nationale de développement propriété d'Etat pour partager les richesses provenant du gaz. ROMANDIE.COM 06/09/2012
  10. BREST (Finistère) - EDF lancera à la fin du mois de septembre la deuxième phase d'essais sous-marins de son hydrolienne prototype, en vue d'une mise en service commerciale du parc hydrolien de Paimpol-Bréhat à l'été 2013, a annoncé jeudi le groupe d'énergie français. Cette hydrolienne, baptisée L'Arcouest, une énorme turbine d'un diamètre de 16 mètres et qui pèse 850 tonnes, avait déjà été immergée pour une première phase d'essais d'octobre 2011 à janvier 2012 sur le site de Paimpol-Bréhat, à une profondeur de 35 mètres, afin de tester son fonctionnement en conditions réelles. D'ultimes vérifications vont être effectuées avant son immersion fin septembre sur le site de Paimpol-Bréhat, a indiqué le PDG du groupe Henri Proglio, venu observer la machine sur le port de Brest, où elle est à quai après avoir passé plusieurs mois en Irlande, chez son fabricant OpenHydro. EDF prévoit de mettre en service en service le parc hydrolien de Paimpol-Bréhat à l'été 2013, lorsque cette première éolienne commencera à alimenter le réseau électrique, grâce à la pose d'un convertisseur de courant sous-marin. Le câble électrique qui reliera le parc hydrolien au réseau électrique terrestre, d'une longueur de 15 km, a quant à lui été posé en juin dernier. Le parc devrait être parachevé au printemps 2014, lorsque les trois autres hydroliennes qui doivent l'équiper auront été installées. La première campagne d'immersion, d'octobre à janvier, a permis de valider les procédures de pose et de récupération de la machine. Nous avons eu confirmation des performances attendues et du fait que la barge était adaptée pour la pose et la récupération de la machine, a expliqué de son côté le directeur de la production hydraulique d'EDF, Jean-François Astolfi. Pour l'instant on est assez optimistes sur le fait que ce calendrier peut être tenu, a-t-il souligné. Les quatres hydroliennes (d'énormes turbines électriques, qui tournent grâce aux courants sous-marins) du parc de Paimpol-Bréhat, d'une puissance unitaire de 0,5 mégawatt, pourront alimenter en tout 2.000 à 3.000 foyers. Elles sont construites par l'irlandais OpenHydro avec le concours de DCNS, et constituent une première mondiale selon EDF. L'Arcouest est l'un des symboles les plus significatifs des ambitions d'EDF dans le développement des énergies marines, et EDF a vocation à jouer un rôle tout à fait significatif dans le développement de ces énergies dans le monde a par ailleurs souligné M. Proglio lors de ce déplacement. Le patron d'EDF était accompagné par une série de responsables industriels et locaux, dont le président du conseil régional Pierrick Massiot, le préfet de région Michel Cadot, ou encore Patrick Boissier, patron du groupe naval DCNS, très actif dans les énergies marines et actionnaire d'OpenHydro. M. Proglio a également signé dans la matinée une convention de partenariat avec l'ENSTA-Bretagne (Ecole nationale supérieure de techniques avancées). Cette école d'ingénieurs brestoise a créé un mastère dédié aux énergies marines renouvelables, dont la 3e promotion est parainnée par le patron d'EDF. ROMANDIE.COM 06/09/2012
  11. Berne (Sipa) Le loup semble se plaire en Suisse; en tout cas suffisamment pour s'y reproduire. Des louveteaux ont en effet été observés dans le massif du Calanda (GR), ce qui est une première. Dans le canton de Berne, les loups seraient bien moins nombreux que certains l'affirment. Pour la première fois depuis l'éradication du loup il y a plus d'un siècle, il a pu être démontré que l'espèce s'est reproduite en Suisse. Des pièges photographiques ont surpris des louveteaux dans les Grisons ; ce qui, selon le service cantonal de la chasse et de la pêche, met un terme aux spéculations quant à la présence d'une famille de loups dans le Calanda. Pro Natura se réjouit de cette nouvelle qui annonce la formation d'une population de loups en Suisse. C'est 17 ans après qu'un premier loup est venu en Suisse depuis l'Italie qu'une reproduction a pu être prouvée, photo à l'appui, au col du Kunkels (1.357 mètres), dans la région de Coire. Il est maintenant possible d'espérer qu'une petite population de loups puisse s'établir en Suisse, selon Mirjam Ballmer, de Pro Natura. L'organisation écologiste appelle les éleveurs à protéger activement leurs troupeaux. Il n'est pas prouvé que l'augmentation du nombre de loups menace plus gravement les troupeaux d'animaux agricoles. Tant que les troupeaux sont protégés, les loups préfèrent en général leur nourriture naturelle, c'est-à-dire des animaux sauvages. Les loups vivent en meutes. Les expériences faites en Allemagne, en France ou en Italie montrent qu'elles ne se composent pas de plus de six ou huit individus. Il s'agit normalement des parents et de leur descendance, avec quelques jeunes de l'année précédente qui quitteront plus tard le groupe pour se chercher un territoire personnel. Quelques loups mâles isolés ont réapparu en Suisse depuis 1995, en provenance d'Italie. Quelques femelles ont suivi depuis 2002. Jusqu'ici, huit loups ont été abattus légalement et un illégalement. Pour Pro Natura, vouloir abattre les loups pour empêcher leur retour au lieu de chercher des solutions constructives reste une illusion. ROMANDIE.COM 06/09/2012
  12. RIO DE JANEIRO - Le président du pétrolier américain Chevron au Brésil, George Buck, pourra quitter le pays au terme de ses fonctions à la fin du mois, à condition de payer une caution de 250.000 dollars, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. Le juge Marcelo Luzio Marques Araujo a fixé cette somme (500.000 reais) pour s'assurer que M. Buck reviendra au Brésil pour comparaître au procès intenté à Chevron chaque fois qu'il sera convoqué, selon la sentence. Dans un premier temps la justice avait confisqué le passeport de M. Buck et de 16 autres personnes liées à Chevron et à son opérateur Transocean. Chevron est accusé d'être responsable d'une grave fuite, au mois de novembre 2011 sur le forage pétrolier de Frade, en eau profonde au large de Rio, qui avait causé la dispersion de l'équivalent de 3.000 barils de brut en mer. Chevron a interrompu volontairement, par précaution, ses activités brésiliennes en mars 2012, après avoir détecté une autre fuite à trois kilomètres de la première et s'apprêtait à les reprendre. Mais le 1er août, la justice lui a interdit de reprendre ses activités. Concernant la fuite du mois de novembre, Chevron affronte plusieurs actions en justice au Brésil et des demandes d'indemnisation portant sur 10 milliards de dollars, des sommes contestées par l'entreprise. En cas de non respect de la décision de justice, Chevron et Transocean sont en outre menacées d'astreintes de 250 millions de dollars par jour. Nous n'abandonnerons pas le Brésil, nous sommes là pour rester longtemps, a néanmoins déclaré jeudi à des journalistes Don Stelling, président de Chevron pour l'Amérique latine, lors du deuxième congrès sur les hydrocarbures organisé à Puerto La Cruz (nord-est du Venezuela). Le groupe a assuré être en train de travailler à relancer le projet Frade en eau profonde au large de Rio. Le groupe public brésilien Petrobras détient 30% de Frade. Ils (Petrobras) nous ont apporté leur soutien, nous travaillons ensemble, a affirmé M. Stelling pour qui Chevron a correctement fait face à cette deuxième fuite. Selon la presse brésilienne, c'est la directrice des opérations de Chevron en eaux profondes en Angola, Kelly Hartshorn, qui devrait remplacer M. Buck qui va occuper un poste à Houston (Etats-Unis). ROMANDIE.COM 06/09/2012
  13. CHARLOTTE (Etats-Unis) - Le président américain Barack Obama a réaffirmé jeudi soir, devant la convention du Parti démocrate, que le changement climatique n'était pas un mythe, répondant aux déclarations en ce sens de nombre de leaders républicains. Oui, mon projet est de continuer à réduire la pollution carbone qui réchauffe notre planète, parce que le changement climatique n'est pas un mythe, a lancé le président au milieu de son discours d'investiture à Charlotte, grande ville de Caroline du Nord (sud-est). Avoir de plus en plus de sécheresses, d'inondations, et d'incendies de forêts, ce n'est pas une blague. C'est une menace pour l'avenir de nos enfants, a-t-il ajouté. Lors de cette élection, vous pouvez faire quelque chose pour changer cela, a encore insisté le candidat démocrate à la présidentielle du 6 novembre. Cette déclaration apparaît comme une réponse à son adversaire républicain Mitt Romney qui avait affirmé la semaine d'avant, lors de la convention nationale de son parti à Tampa en Floride (sud-est): Le président Obama a promis de freiner la montée des océans et de guérir la planète. Ma promesse (...) est de vous aider, vous, et votre famille. Barack Obama a accepté jeudi soir l'investiture du Parti démocrate pour la présidentielle du 6 novembre qui l'opposera à Mitt Romney. ROMANDIE.COM 07/09/2012
  14. Indonésie: sur les berges du fleuve le plus pollué au monde SUKAMAJU (Indonésie) - A l'horizon, des dizaines de rizières d'un vert éclatant. Dans le ciel, une nuée de cerfs-volants, et tout proches, des rires d'enfants. A première vue, le village de Sukamaju a tous les charmes de la campagne indonésienne. Mais c'est sans compter cette puanteur qui souille l'air ambiant et dont la source se trouve en contrebas, à quelques dizaines de mètres du centre-ville. C'est là que coule le fleuve Citarum, avec ses monticules de déchets et de sacs plastiques jetés sur les rives, ses ramassis d'ordures qui flottent à la surface et sa teinte d'un vert extraterrestre. Cette immense poubelle aquatique serpente sur 297 kilomètres à travers l'île de Java, au centre de l'Indonésie, et vient abreuver la capitale indonésienne, Jakarta. C'est le fleuve le plus pollué au monde, assure la commission spéciale mise en place pour tenter d'assainir le cours d'eau. Un statut que d'autres rivières lui disputent cependant dans le monde. Le Citarum est aussi la seule source hydraulique pour les 15 millions de Javanais qui vivent sur ses berges, malgré les risques qu'il fait peser sur leur santé et leurs récoltes. Sur la petite place de Sukamaju, trône le puits qui alimente la douche publique. Faute de moyens, il est raccordé directement à l'eau du canal. Noor, une villageoise d'une quarantaine d'années, montre les plaques blanches qui rongent ses bras. Mes crises de démangeaison, c'est toujours après m'être lavée ici. C'est à cause de l'eau contaminée. C'est la faute des usines, explique-t-elle. On compte 1.500 usines textiles dans la région, qui déversent chaque jour 280 tonnes de déchets toxiques dans le Citarum, selon le gouvernement. Dans les canaux d'irrigation de Sukamaju, entre les plants de riz, l'eau des cultures a une couleur déroutante: un rouge profond, tirant sur le noir, qui court tout autour des champs. C'est à cause des teintures dans les usines. La couleur change toutes les deux heures. Et l'impact est direct sur la qualité du riz, dénonce Deni Riswandani, en décortiquant un jeune brin. Il n'y a plus de graines dans les cosses. On a une production qui est réduite de 50% par rapport à la normale, poursuit cet agriculteur qui tente de regrouper les communautés locales pour obtenir des compensations financières. A l'orée des plantations se dresse un bâtiment gris et massif, entouré de barbelés. Cette fabrique de tissus destinés à l'exportation évacue à intervalles réguliers ses résidus toxiques par une valve située à proximité immédiate des rizières. Normalement, une fabrique ne peut pas reverser ses déchets dans l'eau sans retraitement, indique Deni Riswandani. Si les industriels le font quand même, en théorie, il y a des sanctions très lourdes. Le gouvernement prétend qu'il y a des contrôles réguliers, mais sur le terrain, ça ne change pas, assène-t-il. Windya Wardhani, responsable du Bureau provincial pour l'environnement (BPLH Jawa Barat), certifie la présence de métaux lourds dans l'eau du Citarum et dans les sédiments. Probablement à cause des industries, puisqu'on ne trouve pas de métaux lourds dans les déchets domestiques, ajoute-t-elle. Nous contrôlons de manière intensive, et je crois que petit à petit les industriels se conforment aux règles établies. Mais peut-être pas tous les jours, confie-t-elle. L'Association textile d'Indonésie (API), qui défend les intérêts du secteur, assure cependant que la contribution de l'industrie à la pollution du fleuve Citarum ne dépasse pas 15 à 25%. Elle vient principalement des déchets domestiques et des matières plastiques. C'est facile de compter le nombre d'usines, mais qui compte le nombre de personnes qui vivent le long du fleuve et y jettent leurs déchets?, accuse Kevin Hartanto, responsable de l'API à Bandung. La dépollution du fleuve Citarum et de ses 22 affluents a été classée priorité nationale par le gouvernement indonésien, qui a lancé en 2010 un immense chantier de réhabilitation sur 15 ans de 3,5 milliards de dollars, dont 500 millions apportés par la Banque asiatique de développement (BAD). Jusqu'ici les progrès ont été minimes, reconnaît Thomas Panella, spécialiste des ressources en eau à la BAD. Mais cela fait finalement très peu de temps qu'on s'est attaqué aux problèmes de pollution. Il faut qu'on tire les leçons de pays comme la France, les Etats-Unis ou la Corée, qui avaient des cours d'eau affreusement pollués au début du XXe siècle: à l'époque, on pensait qu'il était impossible de les assainir. Il faut donc penser à long terme. ROMANDIE.COM 07/09/2012
  15. Les travaux de déblaiement des débris dans les rivières de la préfecture de Miyagi, durement frappée par le séisme en 2011, se sont achevés par le retrait d'une ultime épave de bateau. Une grue a soulevé ce jeudi l'épave d'une péniche, longue de 8 mètres, qui avait été submergée à près de 6 km de l'embouchure de la rivière Kitakami. Elle a été sectionnée en plusieurs morceaux pour que le retrait en soit facilité. Les travaux ont été supervisés par l'antenne régionale du ministère du Territoire, qui a décidé de démanteler cette péniche dont le propriétaire n'a pu être identifié. L'antenne précise que 84 voitures, 37 bateaux et 4 machines lourdes ont été retirés de 4 rivières de la préfecture depuis le début des travaux, en août 2011. NHK 06/09/2012
  16. Le gouvernement de Malaisie donne le feu vert à un projet d'exploitation de terres rares, ce qui fait espérer que l'initiative mettra un terme à la domination de la Chine dans ce secteur. L'entreprise minière australienne Lynas va gérer cette nouvelle usine dans le centre de la Malaisie. Le Japon espère obtenir le tiers de la production annuelle de cette usine quand elle aura atteint son plein rendement. NHK 06/09/2012
  17. Des chercheurs japonais ont développé un appareil de mesure des substances radioactives dans les fonds marins. Un procédé qui devrait permettre de mieux comprendre comment ces substances, générées par la centrale de Fukushima, se répandent dans l'océan. Une équipe de chercheurs de l'université de Tokyo a donc développé un tube de 8 mètres de long et de 15 centimètres de diamètre. Il contient des capteurs pouvant mesurer les niveaux de radiation et la profondeur de la mer. Accroché à un bateau, ce tube permettra de draguer les fonds marins pour en mesurer, toutes les secondes, les niveaux de césium 134 et 137. Jusqu'à présent, ces relevés étaient effectués depuis des endroits isolés. Le nouvel appareil procurera des données plus précises car les zones concernées seront passées au peigne fin. NHK 06/09/2012
  18. Depuis que le nouveau gouvernement sénégalais a pris la courageuse mesure de mettre fin à la surpêche par les chalutiers pélagiques étrangers, les pêcheurs recommencent à rentrer chez eux avec des captures significatives. Arrêter le pillage des océans d’Afrique ne veut pas seulement dire protéger les ressources; mais bien plus, préserver le bien-être des populations. En veillant à la bonne gestion des stocks de poissons, nous sauvegardons une ressource très précieuse qui non seulement fournit des emplois, mais également nourrit des milliers de personnes tout en maintenant la bonne santé des océans. La côte ouest de l’Afrique est l’une des plus poissonneuses au monde – une source vitale de protéines pour les populations du Sénégal et d’autres pays. Malheureusement, après que les flottes européennes et asiatiques ont presqu’entièrement surexploité certains de leurs stocks, elles se dirigent vers de nouvelles zones de pêche, notamment celles de l’Afrique de l’Ouest. Ces bateaux étrangers pêchent, en une journée, l’équivalent des captures annuelles de plusieurs petites pirogues, mettant ainsi une pression énorme sur les stocks déjà fragiles. Les pêcheurs sénégalais étaient ainsi contraints de passer plusieurs jours en mer pour de maigres captures. Suite à la mobilisation des communautés de pêcheurs et à la décision du nouveau gouvernement sénégalais d’annuler les autorisations de pêche de 29 chalutiers pélagiques, l’espoir commence à renaître dans ce secteur. GREENPEACE 29/08/2012
  19. Comme Greenpeace l'a déjà dit, la perspective de la conférence environnementale suscite de nombreuses questions… Et la première d’entre elle est : que faire ? Doit-on, en tant qu’ONG de défense de l’environnement, se prêter au jeu de la Conférence, alors que les règles ne sont toujours pas clairement définies et que les dés pourraient être pipés ? Doit-on saisir l’opportunité d’être présents pour défendre nos combats et faire entendre nos positions ? Peut-on s’offrir le “luxe” de refuser le cadre du dialogue proposé par le gouvernement ? Au même titre que la non-violence, que l’action et la désobéissance civile, que l’expertise, le lobbying fait partie des méthodes historiques de Greenpeace. Alors pourquoi ne pas appliquer cette méthode jusqu’au bout, partout ? Pourquoi aller à conférence environnementale ? Le bénéfice du doute… D’abord, il parait difficile, voire précipité de faire un procès d’intention à ce gouvernement, alors qu’il n’est au pouvoir que depuis 4 mois. Peu de décisions concrètes ont été prises. Nous pourrions lui accorder le bénéfice du doute. Le collège des ONGs est le seul avec pour unique objet la protection de l’environnement. Ne pas occuper la place qui nous est proposée, c’est aussi abandonner du terrain aux partisans du statu quo, notamment sur le volet énergétique et nucléaire. C’est laisser le champ libre aux entreprises qui en profiteront pour avancer leurs pions. On pense aux industriels des hydrocarbures de schistes, pour ne citer qu’eux. Cette conférence est aussi la première étape du débat sur l’énergie prévu à l’automne : on y parlera des modalités de la future discussion. L’occasion pour Greenpeace de fermement œuvrer avec les autres ONG pour la mise en place de règles et de certains garde-fous pour un débat ouvert et transparent sur l’énergie. Enfin, il y a notre devoir : notre mission de vigilance et de lanceur d’alerte. Pour alerter les citoyens, les défenseurs de l’environnement, leur permettre de comprendre, et de décrypter le jeu des acteurs, ce qui se passe en coulisse. En collaboration avec les autres ONG participantes. Si nous estimons que ce processus est inutile, sans espoirs, nous nous sentirons toujours libres de claquer la porte. Pourquoi ne pas y participer ? Trop de questions sans réponses… Il y a ce que l’on sait, et qui nous inquiète : D’abord, il y a une accumulation de signaux négatifs comme l’“affaire Bricq“, les forages en Guyane, le flou sur les hydrocarbures de schiste ou sur le nucléaire, les sorties médiatiques d’Arnaud Montebourg… Ces signaux laissent penser que la Conférence environnementale ne sera qu’une opération de communication de plus, destinée à verdir la future politique conservatrice et productiviste d’un gouvernement socialiste qui utilisera les mêmes méthodes que le gouvernement précédent. De plus, la table-ronde sur l’énergie sera co-présidée par Delphine Batho (Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie) et Arnaud Montebourg (Ministre du Redressement productif). Difficile de ne pas s’inquiéter de ce retour de l’Industrie dans les arbitrages sur les questions énergétiques, qui sont pourtant censées être passées sous tutelle de l’Environnement. Enfin, le format de la conférence ne donne pas d’espace à de véritables discussions : 7h30 de tables-rondes, 60 personnes par tables-rondes, avec des objectifs aussi variés et ambitieux qu’une loi sur la rénovation des bâtiments, une feuille de route pour un débat sur l’énergie, des indicateurs, des modes de dialogue… Ce qu’on ne sait toujours pas et qui nous importe La question des pratiques de pêche et agricoles sera-t-elle abordée dans la table-ronde sur la biodiversité (qui ambitionne tout de même la “reconquête de la biodiversité”…) ? Pour l’heure, la question de la pêche n’est pas à l’agenda. Dans le gouvernement Ayrault, la pêche et la mer ont un ministère délégué dédié, dans le giron du ministère de l’Environnement… Il serait incompréhensible que le sujet soit absent des thématique traitées lors de la Conférence environnementale. Quels seront les liens avec les autres processus lancés par le gouvernement qui sont susceptibles d’avoir des répercussions sur les enjeux de la Conférence environnementale ? Comme le chantier du tarif progressif de l’énergie, qui s’ouvre cette semaine, et qui risque de couper court au débat sur la fiscalité énergétique, ou encore la réforme du code minier. Quel sera le lien avec la Conférence sociale du mois de juillet, ou encore avec la Conférence agricole prévue le 7 septembre? Conférences qui ont, toutes deux, des liens forts avec le dossier environnemental ! Et vous ? Qu’en dites-vous ? En toute transparence, Greenpeace a souhaité exposer ses doutes et les questions qu'elle se posait... Et vous demander ce que vous en pensez. Vous êtes adhérents de Greenpeace, militant, lecteur ou citoyen de passage… Nous voudrions connaître votre vision de cette conférence environnementale et du rôle à jouer pour les ONG ? SONDAGE : Conférence environnementale : et vous ? -------------------------------------------------------------------------------- Que pensez-vous de la conférence environnementale proposée par le gouvernement ? Parmi ces propositions, choisissez celle qui vous convient : - Encore une conférence qui n’aboutira à rien de concret ni de suffisant pour faire face à l’ampleur de la crise environnementale, rien que du Greenwashing - La méthode du dialogue est la seule et unique possible pour réussir à faire prendre et surtout appliquer des décisions ambitieuses à même de faire réellement entrer la France dans la transition énergétique et écologique - On fait semblant de discuter alors que les dossiers sont déjà bouclés et décidés entre industriels et l’Etat : cette conférence est tout sauf un espace de décision, plutôt une opération de communication destinée à faire taire la société civile. - C’est un espace de dialogue et de débat où de réelles avancées sont possibles. C’est le début du quinquennat. Il sera possible de faire avancer certains chantiers, progressivement, pas à pas, les ONG ont une réelle carte à jouer pour défendre les intérêts de l’environnement. Pour participez à ce sondage : CLIQUEZ ICI GREENPEACE 04/09/2012
  20. SAN JOSE - Un séisme majeur de magnitude 7,6 s'est produit mercredi à 14h42 GMT (08h42 heure locale) sur la côte pacifique du Costa Rica, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS). L'USGS avait dans un premier temps évalué la magnitude du tremblement de terre à 7,9, avant de la revoir à la baisse. De même, la localisation de l'épicentre a été corrigée par l'Institut, qui a finalement précisé qu'il se trouvait dans la péninsule de Nicoya, à 3 km du village de Samara, dans le nord-ouest du pays. Le Centre d'alerte des tsunamis dans le Pacifique a lancé un avis d'alerte au tsunami pour le Costa Rica, le Panama, le Nicaragua, le Salvador, le Honduras, le Mexique, la Colombie, l'Equateur, le Guatemala et le Pérou. Dans un second temps, l'USGS a limité cette alerte à trois pays: Costa Rica, Nicaragua et Panama. La secousse, survenue au large de la province touristique de Guanacaste, sur la côte Pacifique, a été fortement ressentie dans une bonne partie du pays et a momentanément provoqué des coupures d'électricité et des liaisons téléphoniques, selon les médias locaux. Dans la capitale, située à environ 150 km de l'épicentre, plusieurs immeubles et écoles ont été évacués. Aucune source proche des autorités n'était immédiatement en mesure d'indiquer si les secousses avaient fait des dégâts ou des victimes. ROMANDIE.COM 05/08/2012
  21. PARIS - Inciter aux économies d'énergie tout en aidant les ménages à régler des factures qui flambent : la révolution de la tarification progressive aura lieu d'ici fin 2013, début 2014, et sera précédée d'une extension des tarifs sociaux à 4 millions de foyers. Le député PS de l'Isère François Brottes, chargé de mettre en musique la création du tarif progressif de l'électricité et du gaz promise par François Hollande, a dévoilé mercredi la proposition de loi instaurant cette réforme, qui promet de bouleverser les usages des consommateurs. Le tarif progressif consistera à facturer par paliers la consommation de gaz, d'électricité et de chaleur (quels que soient le fournisseur et le type d'offre souscrite) selon un système de bonus/malus. Toutes les résidences principales y seront soumises, mais pas les résidences secondaires. En gros, la consommation sera répartie en trois tranches : un volume de base, moins cher que les tarifs existants, puis de confort et de gaspillage, plus onéreux. Le malus pourrait représenter quelques dizaines d'euros, selon le député. Dans un souci d'équité, les paliers seront personnalisés en fonction de la taille du foyer, de la zone climatique et du mode de chauffage. Ces données seront collectées via les déclarations d'impôts et transmises ensuite aux fournisseurs. La réforme, ambitieuse et urgente, prévoiera aussi, entre autres, des mesures d'accompagnement pour aider ceux qui consomment trop à faire des économies. L'eau, le fioul, le bois pourraient suivre C'est un texte majeur car il concerne 100% de nos concitoyens, où qu'ils habitent, où qu'ils vivent et il engage la transition énergétique en encourageant massivement les économies d'énergies, a plaidé le député. Mais le tarif progressif ne pourra entrer en vigueur que fin 2013/début 2014. Car il faudra d'abord que la loi soit votée -ce qui devrait intervenir avant la fin de l'année-, puis que le fisc collecte toutes les données nécessaires. Pour lutter contre la précarité énergétique, la progressivité sera précédée d'un élargissement des tarifs sociaux de l'électricité et du gaz, une fois la loi promulguée. Ils seront attribués à tous les bénéficiaires de minima sociaux, ce qui devrait couvrir grosso modo les quatre millions de ménages en précarité énergétique, contre 600.000 foyers actuellement. Et l'interdiction des coupures de gaz, d'électricté et de chaleur en hiver sera généralisée. Enfin, la proposition de loi ouvre la voie à une extension du tarif progressif, dans un second temps, aux énergies dites hors réseau (fioul, propane, bois de chauffage...), ainsi qu'à l'eau (où elle a déjà été mise en oeuvre par certaines collectivités), et au secteur tertiaire (commerces et bureaux). Les associations de consommateurs ont réagi de manière mitigée à ce projet. La CLCV a réclamé des éclaircissements sur les nombreuses questions encore floues, à commencer par l'impact sur les factures, et Familles Rurales a insité sur le besoin de remédier à la précarité pour les ménages se chauffant au fioul ou au bois. Sur le plan politique, le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a dénoncé une mesure collectiviste et gauchiste. Du côté des ONG environnementales, la Fondation Nicolas Hulot a qualifié ce projet de proposition vertueuse mais insuffisante, réclamant la mise en place d'une fiscalité écologique, et France Nature Environnement a regretté le caractère précipité de cette réforme, présentée avant la tenue de la conférence environnementale et le débat sur la transition énergétique. ROMANDIE.COM 05/09/2012
  22. Les bioplastiques à base de PHA semblent promis à un bel avenir, mais leur production coûte actuellement trop cher. L'exploitation de bactéries, que l'on nourrirait avec des huiles de cuisson usagées plutôt qu'avec du sucre, pourrait apporter une solution élégante. La question des déchets plastiques revient de plus en plus souvent sur le devant de la scène. Ce matériau a certes révolutionné notre quotidien de bien des manières mais il présente un inconvénient de taille : il n’est pas biodégradable et peut donc s’accumuler dans l’environnement. Pour preuve, un véritable continent de particules de plastique ou microplastiques de près de 3,43 millions de km² flotterait actuellement dans le Pacifique. La solution à ce problème environnemental majeur pourrait provenir de la nature. Plusieurs organismes, à l’image de la bactérie Ralstonia eutropha, sont en effet capables de synthétiser des polyhydroxyalkanoates (PHA). Ces polyesters sont dégradables et présentent des caractéristiques proches de celles des pétroplastiques. Des bioplastiques de ce type sont déjà produits à partir de micro-organismes mais cette industrie est peu rentable, les coûts de fabrication étant trop élevés. Il faut en effet fournir de grandes quantités de glucose aux bactéries pour que la fermentation puisse se faire efficacement. Des chercheurs de l’University of Wolverhampton (Royaume-Uni) pourraient avoir trouvé la solution. Ils sont en effet parvenus à produire du bioplastique en fournissant des huiles de cuisson usagées à des bactéries adaptées. Cette nouvelle technique basée sur le recyclage d’un produit aisément disponible devrait à terme faire chuter les coûts de production. Elle a été présentée par Iza Radecka et Victor Irorere à la conférence automnale de la Society for General Microbiology (SGM) à l’University of Warnick (Royaume-Uni). Les chercheurs ont utilisé une souche génétiquement modifiée de la bactérie Ralstonia eutropha H16. Sa particularité réside dans le fait qu'elle utilise des lipides lors de la fermentation, donc pour la synthèse des plastiques. Le résultat est pour le moins efficace. Les nouvelles bactéries grandissent beaucoup plus vite en présence d’huiles que celles nourries avec du sucre. Durant la période test (48 heures), la production de poly-3-hydroxybutyrate (PHB), un polymère de la famille des PHA, a même triplé par rapport à celle du groupe témoin. Non toxique, ce plastique d'origine biologique serait de plus particulièrement bien adapté pour des applications médicales, comme la réalisation de nanocapsules utilisées dans le cadre de traitements contre le cancer ou pour la fabrication d’implants. Cette méthode pourrait donc à la fois réduire la quantité de déchets plastiques non dégradables et celui des déversements illégaux d'huiles usagées. Les avantages sont donc doubles. Il reste encore une étape importante à franchir : sortir le concept du laboratoire et l’adapter au niveau industriel. Certains ne verront que des frites dans cette photographie. D'autres seront plus intéressés par l'huile qui pourrait bientôt être utilisée à moindre coût pour produire du bioplastique. Près de 70.000 tonnes d'huiles culinaires ont été utilisées en France en 2002. Beppie K, Flickr, CC by-nc-sa 2.0 FUTURA SCIENCES 05/09/2012
  23. Le géant pétrolier BP est accusé de "faute lourde" et "délibérée" par l'administration Obama dans la marée noire du golfe du Mexique en 2010, peut-on lire mercredi dans une plainte du ministère américain de la Justice. Dans ce document de 39 pages déposé vendredi devant un tribunal de Louisiane (sud), le ministère accuse également le groupe britannique de promouvoir une "culture de l'imprudence dans l'entreprise". Il demande aux juges d'examiner les responsabilités de BP qu'il accuse de "présentation trompeuse" du naufrage de la plateforme Deepwater Horizon qui a engendré la plus grosse catastrophe écologique dans l'histoire des Etats-Unis, selon cette plainte dont l'AFP a obtenu une copie. Si la "faute lourde" est retenue lors du procès qui devrait commencer en janvier 2013, BP pourrait avoir à payer des dommages et intérêts de plusieurs milliards de dollars. "BP n'a pas agi seul", affirme le gouvernement, "et sa faute lourde et délibérée est inextricablement liée aux agissements et aux omissions de Transocean", propriétaire de la plateforme Deepwater Horizon. BP avait conclu un accord à l'amiable de 7,8 milliards de dollars (5,9 milliards d'euros) avec des victimes de la marée noire. Mais l'accord doit encore être ratifié par la justice, et ce document de l'administration Obama est une réponse à une demande de BP d'approuver cet accord. Le ministère précise toutefois qu'il ne se prononce pas sur cette entente avec les parties civiles mais veut juste apporter "un contrepoint rapide et limité". BP "cherche à établir soit qu'il n'a pas commis une faute lourde et délibérée soit que l'environnement a récupéré sans dommage du déversement de millions de barils de pétrole", ajoute le gouvernement, estimant que le tribunal doit "ignorer ces arguments partisans" et "complètement trompeurs". "Le comportement, les mots et les actions des cadres de BP ne seraient pas tolérés dans une fabrique moyenne de tissu à vendre dans un centre commercial de banlieue", a ajouté le ministère. "Ces assertions sélectives d'une récupération complète (de l'environnement) sont au mieux des jugements prématurés de la santé de l'écosystème complet du golfe" du Mexique, ajoute le ministère. La prochaine audience est prévue le 8 novembre au tribunal de Louisiane à La Nouvelle-Orléans, mais le procès ne doit pas débuter avant début 2013. L'explosion le 20 avril 2010 de Deepwater Horizon, à 80 kilomètres au large de La Nouvelle-Orléans dans le sud des Etats-Unis, avait fait onze morts et répandu des centaines de millions de litres de brut dans le golfe du Mexique jusqu'à la fermeture du puits quatre mois plus tard. SCIENCES ET AVENIR 05/09/2012
  24. Des responsables de l'ONU ont salué mercredi les "progrès concrets" obtenus dans les négociations sur le climat qui se sont déroulées pendant une semaine à Bangkok, mais des défenseurs de l'environnement ont averti qu'il faudrait des actions beaucoup plus rapides pour lutter contre le réchauffement climatique. Les discussions étaient organisées dans le cadre de la préparation d'une réunion ministérielle prévue à Doha, pour novembre, sous l'égide de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). "Nous avons un terreau fertile pour faire de Doha un succès", a déclaré aux journalistes la secrétaire exécutive de la CCNUCC, Christiana Figueres. "Des décisions politiques difficiles sont encore à venir, mais nous avons désormais un élan positif et un plus grand sens de la convergence qui stimuleront les discussions politiques de plus haut niveau avant Doha, et nous avons fixé un rythme de travail plus rapide une fois que la conférence de cette année aura commencé," a-t-elle ajouté. Les délégués veulent progresser sur le projet préparé en décembre dernier à Durban (Afrique du Sud) d'un accord global en 2020 qui rassemblerait tous les grands émetteurs de gaz dans un même cadre légal. S'il était approuvé comme espéré en 2015, ce pacte deviendrait un outil essentiel de lutte contre le réchauffement. Les gouvernements ont entamé des discussions préliminaires sur les termes de l'accord et les moyens d'atteindre l'objectif fixé par les Nations unies de limiter la hausse moyenne des températures mondiales à 2°C au-dessus des niveaux préindustriels. "Je pense que de plus en plus de gens se rendent compte du changement climatique (...) Le sentiment d'urgence s'insinue dans les négociations", a déclaré le chef européen des négociations, Artur Runge-Metzger. Les délégués se sont également battus pour obtenir des avancées en vue d'une seconde période d'engagements pour le protocole de Kyoto (1997), à partir de janvier 2013. Un accord sur l'avenir de ce protocole, le seul outil juridique contraignant limitant les émissions de gaz à effet de serre, est la clef pour la signature d'un nouveau traité. Les militants pour la défense de l'environnement ont, quant à eux, souligné que la récente multiplication des catastrophes naturelles et des vagues de chaleur rappelait la nécessité d'agir rapidement contre le réchauffement climatique, l'annonce d'une fonte record de la banquise de l'Arctique la semaine dernière étant un argument supplémentaire. Selon Tove Ryding Maria, militante de Greenpeace, les négociations sur le climat sont de "petits pas en avant pour les gouvernements, mais de grands pas en arrière pour l'humanité". "Le temps où l'on montrait du doigt et blâmait en se cachant derrière l'inaction des autres pays est révolu. On ne peut pas se permettre ce genre de jeux. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une volonté politique d'agir et d'une ambition beaucoup plus grande", a déclaré Alden Meyer, de l'Union of Concerned Scientists. SCIENCES ET AVENIR 05/09/2012
  25. L'association de défense de l'environnement Eau et Rivières de Bretagne a déploré mercredi le refus du gouvernement d'annuler un décret controversé adopté par l'ancienne majorité et assouplissant notamment les normes d'épandage des effluents d'élevage, favorisant les algues vertes. Dénonçant "un manque de volonté politique du nouveau gouvernement", Eau et Rivières déplore dans un communiqué que "le '"changement"' annoncé durant la campagne présidentielle ne soit pas, sur ce point, au rendez-vous". Dans un texte publié au Journal officiel le 30 août, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll (PS) a refusé de réviser le décret tout en se disant "conscient des difficultés que peut poser la mise en oeuvre de certaines des dispositions". Signé le 21 octobre 2011 par Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministres de l'Agriculture et de l'Environnement, ce décret a notamment rehaussé de manière significative les normes d'épandage. Ce décret fait l'objet de vives critiques d'organisations de défense de l'environnement et de collectivités locales bretonnes. Les épandages excessifs de lisier et de fumier sont accusés d'augmenter les concentrations de nitrates dans les eaux, nuisant à leur potabilité et favorisant la prolifération des algues vertes. SCIENCES ET AVENIR 05/09/2012
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