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BelleMuezza

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  1. LINCOLN - la récente décision d'un organisme fédéral, concernant le coléoptère en voie de disparition, pourrait provoquer jusqu'à un an de retard dans la construction du pipeline Keystone XL, si le projet remporte l'approbation fédérale, a déclaré un groupe environnemental. Mais un porte-paroles de TransCanada a déclaré que l'évaluation était prématurée et que la société serait en mesure de contourner les nouvelles règles concernant le dendroctone. Un officiel de l'US Fish and Wildlife Service a confirmé que l'agence n'autorise pas les chercheurs embauchés par TransCanada à piéger et à reloger les coléoptères en voie de disparition, de la nouvelle trajectoire du pipeline très controversé pour l'acheminement du pétrole brut... Et, ce, jusqu'à ce que le projet reçoive l'approbation du gouvernement fédéral. C'est un changement de procédure ! Jusqu'à il y a peu, les chercheurs engagés par TransCanada étaient autorisés à déplacer des centaines de coléoptères de la trajectoire initialement proposée par Sand Hills du Nebraska au nom de la recherche. Mike George, directeur de l'état de l'organisme fédéral, a déclaré qu' un procès intenté par les groupes environnementaux anti-pipelines, l'an dernier, a incité à réévaluer ses pratiques. Maintenant, dit-il, des projets de recherche sur les espèces menacées qui nécessitent de les déplacer ne seront pas autorisés avant que les projets de construction majeurs, comme le Keystone XL, obtiennenent un permis fédéral. Un responsable du Center for Biological Diversity, un des groupes qui a attaqué le Fish and Wildlife Service l'année dernière, dit que la décision pourrait retarder la construction du gazoduc jusqu'à un an. C'est parce que le piégeage et la relocalisation des nécrophores d'Amérique ne peut se faire au printemps et en été. le groupe Noah Greenwald de Tucson, en Arizona, a déclaré que ce changement est une «victoire surprise» pour le dendroctone. L''administration Obama a rejeté la demande de permis initial pour le Keystone XL en raison des préoccupations au sujet des eaux souterraines. Greenwald a dit que si TransCanada doit attendre de déménager des coléoptères de la route du nouveau pipeline, cela pourrait retarder la construction pendant une année entière. Mais le porte-paroles de TransCanada, Shawn Howard, a déclaré que le groupe environnemental fait des estimations erronées. On ne sait pas combien de coléoptères se trouvent dans la zone de construction de l'oléoduc dans les Sand Hills, a déclaré M. Howard. Il a ajouté que la construction de Keystone XL est prévu pour durer deux ans, et que le travail pourrait être ajusté pour permettre le retrait de toutes les coléoptères sans affecter ce calendrier. "Il ya beaucoup de façons de composer avec cela», a déclaré M. Howard. L'un des experts américains des nécrophores, Wyatt Hoback de l'Université de Nebraska-Kearney, a été embauché par TransCanada pour piéger, documenter et déplacer les coléoptères du trajet de la canalisation d'origine. Une large bande d'herbe a été fauchée pour décourager les insectes à y rester.... La recherche a révélé des densités plus élevées que prévu de l'insecte fouisseur, qui enterre les rongeurs morts qu'il trouve, pour protéger la nourriture des autres animaux. Image Center for Biological of Diversity Pour plus d'informations, contactez l'auteur: 402-473-9584, paul.hammel @ owh.com Texte original en anglais Center for Biological of Diversity - Omaha.com 31/07/2012
  2. Le pipeline Keystone XL pourrait être un désastre environnemental. Center for Biological Diversity et ses alliés, rejoints par des milliers de partisans se battent pour qu'il ne soit pas construit. Il pourrait ne pâs être construit mais cela risque de prendre du temps. C'est une immense bataille contre ce projet de pipeline d'une longueur de 1700 miles prévu pour transporter jusqu'à 35 millions de gallons de pétrole à partir des sables bitumineux du Canada. C'est l'une des sources d'énergie les plus "sales" au monde ! Ce pipeline menace directement au moins 20 espèces (animales et / ou végétales) en péril, telles que la grue blanche d'Amérique, l'esturgeon), les habitats fauniques vierges et une importante source d'eau du Midwest. Lorsque le président Obama a annoncé qu'il allait rejeter ce projet de pipeline en janvier 2012, nombreux sont ceux qui ont applaudi cette victoire pour l'air, la terre, l'eau et les animaux et plantes en voie de disparition. Mais, beaucoup savait aussi que la guerre n'était pas terminée contre Keystone... Et, le 7 février 2012, le US House énergie et le comité du commerce ont approuvé une loi qui forcerait la délivrance d'un permis de construire le pipeline Keystone XL dans les 30 jours ! Venant ainsi infirmer la décision du Président !!! En conséquence, ni le pipeline ni ses partisans, TransCanada, ont abandonné la partie! Les Républicains du Congrès, appuyés par l'industrie pétrolière, affirment que le rejet de Keystone par Obama, coûterait des dizaines de milliers d'emplois. En réalité, selon le Département d'Etat, Keystone XL entraînerait seulement une estimation de 20 emplois permanents et opérationnels aux États-Unis et de 2500 à 4650 emplois temporaires. En fait, les républicains du Congrès essaient par ce biais de faire avancer le projet Keystone XL. Ils essaient même de le joindre à d'autres projets de loi... En Mars 2012, l'administration Obama a annoncé le soutien aux plans de TransCanada pour construire une partie du pipeline de Cushing, en Oklahoma, sur la côte du Golfe au Texas, sans tenir compte du fait qu'il n'y avait pas eu d'analyse de son 'impact sur les zones humides ou les espèces en péril dans la région, telles que la grue blanche, le sterne local, le pluvier siffleur... La Campagne de Center for Biological Diversity : Le Centre a été le principal leader de l'opposition légale à Keystone XL. Au début Octobre 2011, avec ses alliés, il a déposé une plainte dans le Nebraska, car - même si le pipeline n'avait pas encore été approuvé - les équipes de travail ont été déjà dévasté 100 miles la prairie de plantes indigène dans le Nebraska et procédé à la capture et au déplacement d'espèces en voie de disparition pour faire place à la canalisation. Il s'agit d'une violation flagrante des règles fédérales visant à protéger l'environnement. Nous élargi la plainte, à la fin Octobre, pour contester les allégations fausses à propos que les risques de fuite provenant du pipeline serait peu probable... En réalité, il existe déjà un pipeline appelé Keystone 1... et on a déjà déploré 14 fuites depuis sa mise en fonctionnement en juin 2010... , y compris un fuite qui a laissé 21.000 gallons de brut provenant de sables bitumineux. D'autres pipelines ont également connu des fuites massives ces dernières années, dont un dans la rivière Kalamazoo en 2010 qui a répandu 800.000 gallons et un autre dans la rivière Yellowstone plus tôt cette année de 40.000 gallons. Plus de 1000 manifestants pacifiques opposées Keystone XL ont été arrêtés à l'été de 2011. Le 6 novembre de la même année, des milliers de partisans du Centre pour la diversité biologique ont été parmi les 12.000 personnes qui entouraient la Maison Blanche, exhortant le président Obama à rejeter ce projet dangereux. Immédiatement après la manifestation, le Département d'Etat a annoncé qu'il allait retarder sa décision sur la construction du pipeline et allait envisager un itinéraire alternatif moins écosensible. Potentiellement, son trajet de l'Alberta au sud du Texas, Keystone XL aurait directement menacé des dizaines de plantes en péril et les animaux, y compris la grue blanche d'Amérique, le pluvier siffleur, le caribou des bois, la sterne, intérieure, le putois d'Amérique, l'esturgeon, la rivière Arkansas, le pin ponderosa et la platanthère blanchâtre de l'ouest. En outre, le pipeline aurait traversé plus de 340 plans d'eau pérennes et les risques de contaminer l'aquifère d'Ogallala - La principale source d'eau potable pour des millions d'Américains. Le pipeline a également menacé Sand Hills du Nebraska, le plus grand habitat naturel intact de l'écosystème des Grandes Plaines. Produire du pétrole à partir de sable a des répercussions terribles sur l'environnement, entraînant la destruction de dizaines de milliers d'hectares de forêt boréale de l'Alberta, de la pollution de centaines de millions de gallons d'eau de la rivière Athabasca. ET chaque baril de pétrole nécessite trois barils d'eau, pour fournir une source massive, jusque-là inexploitée, de combustible fossile que le Dr James Hansen a surnommé "game over" en regard de la crise climatique. En effet, les émissions de gaz à effet de serre provenant de sables bitumineux sont deux à trois fois plus élevés que ceux du pétrole et de gaz classiques. C'est exactement la mauvaise direction pour contrer le réchauffement planétaire. Les scientifiques nous disent que nous devons réduire les niveaux atmosphériques de dioxyde de carbone à 350 parties par million ou moins. Aujourd'hui, c'est à 387ppm. Keystone XL aurait certainement conduire ces niveaux et aggraverait les effets vertigineux de réchauffement de la planète que nous voyons déjà aujourd'hui dans le monde entier. Texte original en anglais Center of Biological Diversity juillet 2012
  3. Quatre Polonais de 21 à 30 ans ont été condamnés jeudi à des peines de prison allant de 15 mois à quatre ans ferme, pour avoir volé en août 2011 des cornes de rhinocéros dans le château Rastenberg à Rastenfeld. Ce genre de vols est en recrudescence à travers l'Europe. Ils ont été reconnus coupables du vol de deux cornes doubles de rhinocéros d'une valeur totale de 170.000 euros. Ils avaient été arrêtés en mars 2012, à la frontière entre l'Autriche et la République tchèque. Une vingtaine d'actes similaires ont été constatés à travers l'Europe en 2011. Des vols de cornes ou de tête de rhinocéros ont été commis dans des musées, salles de ventes ou chez des antiquaires en France, en Allemagne, en République tchèque, en Suède et au Portugal. L'engouement pour les cornes de rhinocéros en Asie, où elles peuvent se négocier pour leurs vertus médicinales prétendues entre 25.000 et 200.000 euros, est à l'origine de ce trafic, selon Europol. Les cornes sont en fait composées de simple kératine à l'instar des cheveux et des ongles. La recrudescence des vols coïncide avec une hausse du braconnage. En 2011, 400 cas de braconnage de rhinocéros ont été signalés en Afrique du Sud, à comparer avec 13 cas en 2007. ROMANDIE.COM 03/08/2012
  4. Le typhon Saola s'est abattu jeudi sur Taïwan, accompagné des vents violents et des précipitations torrentielles habituelles, causant la mort de six personnes et la paralysie de l'île, ont indiqué les autorités et les secours. Saola, premier typhon de la saison à toucher Taïwan, a atteint les terres vers 03H20 heure locale jeudi matin (19H20 GMT mercredi), près de la ville de Hualien, sur la côte est, a indiqué le Bureau météorologique. Il était d'abord passé au-dessus des Philippines, où il a fait 23 morts, selon le dernier bilan. Saola était accompagné de pluies violentes, notamment dans le nord et l'est de Taïwan, et a provoqué des glissements de terrain, entraînant l'évacuation de plus de 1.500 personnes au total. Dans le district de Sanhsia (nord), un homme est mort enseveli dans un glissement de terrain et un policier est mort noyé, a indiqué le Centre des opérations de secours. La troisième victime est un motocycliste qui a heurté un arbre tombé sur la route, et la quatrième une femme tuée par la chute d'un arbre, tous deux dans le sud de l'île. Un couple d'agriculteurs a par ailleurs été enseveli par un glissement de terrain dans la région d'Ilan (nord-est). Les écoles étaient fermées sur toute l'île, ainsi que la plupart des bureaux, sauf dans le comté de Taidong (sud-est). Quelque 200 vols internationaux et intérieurs ont du être annulés et un avion de la compagnie China Airlines a été légèrement endommagé à l'aéroport international de Taoyuan (qui dessert Taïpei) quand deux passerelles d'accès à bord se sont effondrées. Le typhon est reparti en mer dans la matinée puis a de nouveau touché terre dans le nord-est de l'île, perdant de sa force pour repasser au statut de tempête tropicale. ROMANDIE.COM 02/08/2012
  5. Les autorités de Hong Kong ont demandé jeudi aux habitants de ce territoire du sud de la Chine de rester chez eux en raison des taux de pollution dans les airs les plus élevés depuis 1999, année des premiers relevés. "Il s'agit de la pollution aérienne la plus élevée notée à Hong Kong depuis que (le territoire) effectue ces relevés en 1999, si l'on ne prend pas en compte un nuage de poussière" relevant d'un phénomène naturel il y a deux ans, a déclaré Y. F. Chau, porte-parole du département de la protection de l'environnement. Les célèbres gratte-ciels de Hong Kong étaient enveloppés d'un nuage blanchâtre et le ciel était grisâtre malgré un soleil radieux. "Les personnes souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires, les personnes âgées et les enfants doivent réduire leurs activités à l'extérieur et leurs activités physiques", a ajouté la porte-parole. La pollution était aggravée par la présence du typhon Saola sur l'île de Taiwan, à quelque 700 km à l'est de Hong Kong, ont précisé les autorités. Les hautes pressions augmentaient la température et l'ensoleillement, ce qui se traduisaient par une hausse des niveaux d'ozone. Les militants écologistes du territoire, qui fait partie de la Chine, estimaient jeudi que Hong Kong devait cesser de rendre responsables de cette pollution les conditions météo et les usines du continent chinois. "Si Hong Kong ne produisait pas de pollution, les conditions météo ne pourraient pas envenimer ainsi la situation", a souligné auprès de l'AFP Erica Chan, directrice de la campagne Réseau air pur. Selon elle, les émissions des voitures sont la principale cause de la mauvaise qualité de l'air. Le gouvernement a annoncé en janvier une refonte de ses objectifs de qualité de l'air, pour la première fois depuis 25 ans, après qu'une étude de l'université de Hong Kong a démontré que la pollution était responsable de 3.000 décès par an. SCIENCES ET AVENIR 02/08/2011
  6. L'Etat de l'Oregon, situé sur la côte ouest des Etats-Unis, a 40% de chances de subir, dans les 50 prochaines années, un séisme de la même ampleur que celui survenu au Japon en 2011, a affirmé une étude mercredi. Le Nord-Ouest Pacifique, la région qui s'étend de la frontière nord de la Californie à Vancouver, au Canada, en passant par Seattle, a subi 19 tremblements de terre majeurs d'une magnitude de 8,7 à 9,2 lors des 10,000 dernières années, selon les auteurs de l'étude, chercheurs à l'université de l'Etat de l'Oregon. Encore plus touché, le sud de cette zone - dite de la faille Cascadia qui sépare les plaques nord-américaine et Juan de Fuca - a subi 22 autres séismes entre Newport et Coos Bay, dans l'Oregon, précise l'étude. "La partie sud de (la faille) Cascadia a un niveau de récurrence sismique pour de forts tremblements de terre bien plus élevé que l'extrémité nord et, franchement, un séisme majeur peut arriver à tout moment," affirme l'auteur principal de l'étude, Chris Goldfinger, dans un communiqué. Publiée en ligne par les services américains de veille géologique et sismique (US Geological Survey), l'étude indique aussi que le séisme en question pourrait être de l'ampleur de celui qui a secoué les côtes japonaises le 11 mars 2011, à une magnitude de 9,0. Près de 19.000 personnes avaient trouvé la mort, principalement à cause du tsunami qui avait suivi les secousses. L'Oregon est pour l'instant bien moins préparé à affronter une telle catastrophe que le Japon, l'une des zones les plus exposées aux tremblements de terre. Cette question de la préparation à un séisme majeur a déclenché une vaste polémique dans l'Etat concerné, qui abrite près de 4 millions d'habitants. Alors que certains considèrent que les infrastructures sont loin d'être suffisamment solides pour résister à de fortes secousses, d'autres estiment que les sommes nécessaires à leur modernisation pourraient être utilisées à d'autres fins plus urgentes, telles que la construction de routes. Selon les récits transmis par les Amérindiens, de nombreux séismes ont frappé cette région, dont un majeur en janvier 1700. SCIENCES ET AVENIR 02/08/2012
  7. Les Etats-Unis et une quinzaine de pays ont renouvelé mercredi leur "forte opposition" à la taxe européenne sur les émissions de CO2 des compagnies aériennes, craignant que ses bénéfices puissent servir à payer les dettes souveraines et non un fonds pour l'environnement. "Les fonds collectés ne seront pas forcément affectés à des objectifs environnementaux et peuvent en réalité servir à remédier à la crise de la dette en Europe", estime le groupe de pays, réunis cette semaine à Washington, dans un communiqué commun. "En résumé, la réunion a confirmé l'opposition très solide et forte au système d'échange de quotas d'émissions (de CO2) tel qu'appliqué aux compagnies étrangères", a déclaré un haut responsable. La réunion avait commencé mardi au département américain des Transports et a rassemblé des représentants d'Australie, du Chili, du Brésil, de Colombie, du Canada, de Chine, d'Inde, du Japon, du Nigeria, de Russie, d'Arabie Saoudite, de Singapour, d'Afrique du Sud, de Corée du Sud et des Emirats arabes unis. La taxe carbone mise en place par l'UE est entrée en vigueur le 1er janvier, mais les compagnies aériennes ne commenceront à recevoir leurs factures qu'en 2013, une fois que leurs émissions de CO2 pour 2012 auront été évaluées. Sans attendre, plusieurs pays dont les Etats-Unis l'ont contestée. De précédentes éditions du type de cette réunion de deux jours à Washington s'étaient déroulées à Moscou et New Delhi. "L'objectif de la réunion est de voir s'il est possible d'envisager une solution mondiale pour résoudre la question des émissions de gaz à effet de serre produits par l'aviation", avait déclaré un haut responsable américain en début de semaine. Il avait assuré que Washington n'était pas hostile au principe d'un système d'échange des droits de polluer comme celui mis en place par Bruxelles mais qu'un tel système ne devait pas être imposé aux transporteurs hors-UE. Le groupe de pays opposés la taxe européenne espère désormais travailler au sein de l'Organisation internationale de l'aviation civile pour dessiner un projet parallèle qui s'applique à la planète entière. Mais "cela va prendre un certain temps" avant qu'un tel système mondial soit adopté, a prévenu un haut responsable à l'issue de la réunion. SCIENCES ET AVENIR 02/08/2012
  8. Des forages au fond de la mer au large de l'Antarctique révèlent que ce continent glacé était couvert par la forêt vierge il y a 52 millions d'années, ont annoncé jeudi des scientifiques. Ces forages effectués au large de la côte orientale ont permis de récupérer des fossiles de pollens provenant d'une forêt "quasi-tropicale" couvrant le continent à l'époque de l'Eocène, il y a entre 34 et 56 millions d'années. Des analyses de molécules sensibles à la température montrent qu'il faisait "très bon" à cette époque, à cet endroit du monde, avec des températures d'environ 20 degrés Celsius, a déclaré à l'AFP Kevin Welsh, un scientifique australien qui a participé à cette expédition menée en 2010 dont l'étude a été publiée dans la revue britannique Nature. "Il y avait des forêts, pas de glace, et il faisait très bon", a-t-il ajouté. Des niveaux élevés de dioxyde de carbone dans l'atmosphère étaient sans doute à l'origine de la chaleur et de l'absence de glace sur l'Antarctique. La quantité de CO2 à l'époque est estimée entre 990 et "quelques milliers" de parties par million (ppm). Aujourd'hui, le taux est évalué à environ 395 ppm et les prévisions les plus extrêmes du Panel intergouvernemental sur le changement climatique (IPCC) table sur une nouvelle fonte des glaces "à la fin du siècle", a rappelé le scientifique, paléoclimatologue de l'université du Queensland. Ces découvertes sont "très significatives" pour la compréhension des changements climatiques à venir, notamment au regard de l'importance de l'Antarctique pour la planète, et de ses immenses réserves d'eau stockées à sa surface sous forme de glace, a souligné le chercheur. SCIENCES ET AVENIR 02/08/2012
  9. ... Écoutez. Le tuer, j'ai pas le cœur. Alors, je vous l'amène. Vous, vous les tuez pas. Vous les sauvez. Un refuge, c'est fait pour ça, pour les sauver. Alors bon, le voilà ! C'est à prendre ou à laisser. Si vous en voulez pas, j'irai le perdre dans les bois. Je l'attacherai à un arbre, pour ne pas qu'il me coure derrière, vous savez comment ils sont, paraît qu'il y en a qui ont retrouvé leur maison après des centaines de kilomètres, alors vaut mieux l'attacher et puis se sauver, pas l'entendre crier, c'est trop triste, on n'est pas des bêtes. Bon, vous le prenez, ou vous le prenez pas ? Faut vous décider, j'ai pas que ça à faire, on n'a pas encore fini les bagages. Évidemment, il ou elle le prend. Quoi faire d'autre ? Le bon salaud le sait bien. Quand on gère un refuge pour animaux, c'est qu'on a le cœur tendre, qu'on ne peut absolument pas supporter l'idée qu'une bête souffre, soit abandonnée, perdue, vouée à la piqûre, fatale, ou pis, aux pourvoyeurs des laboratoires. Les pseudos-amis des bêtes qui, - lorsque le chien ne veut plus chasser, ou bien est devenu trop vieux, ou bien a osé donner un coup de dent au sale môme qui le harcèle, - ou lorsque le mignon chaton offert pour Noël est devenu au 14 juillet, un gros matou qui a son caractère et ne veut plus jouer les nounours en peluche, - ou encore lorsque "ces gentils compagnons" se mettent à être malades et coûtent "les yeux de la tête" en visites au véto, ces salopards délicats qui décident de les supprimer mais n'ont pas le courage de faire le vilain geste qui tue vont les déposer à la porte du refuge (variantes : ils les jettent par-dessus le grillage, ils enferment dans une boite en carton la chatte miaulante et ses petits...) comme on déposait jadis les nouveaux nés non désirés à la porte des couvents. Fonder un refuge pour animaux est la pire façon de s'empoisonner la vie. Non seulement cela ne peut pas rapporter d'argent (les abandonneurs ne laissent jamais de quoi acheter un peu de bouffe, cela ne leur vient même pas à l'idée), mais c'est un gouffre financier. Fonder un refuge ne peut être qu'une action bénévole et précaire, un élan de révolte contre l'indifférence générale devant l'omniprésence de la misère animale. C'est le fait d'âmes sensibles qui mettent sur le même plan toute souffrance, toute angoisse, humaine ou non humaine. La plupart du temps, dans le cas des petits refuges, il s'agit de gens à faibles ressources qui s'épuisent à mener un combat sans fin comme sans espoir, mais qui ne pourraient pas ne pas le mener. Ils sont parfois aidés par de maigres subventions (dans le meilleur des cas), par la générosité de quelques adhérents, mais en général abandonnés à leurs seules ressources personnelles. Un refuge est vite submergé. Là comme ailleurs, la mode imposée par les éleveurs et la publicité des fabricants d'aliments ont stimulé une frénésie d'achat dont les conséquences sont la versatilité du public et la cupidité des éleveurs et des marchands. La "rentabilité" exige qu'une femelle d'une race "vendeuse" ponde et ponde jusqu'à en crever. On achète par caprice, le caprice passé on est bien emmerdé, et comme on n'est pas des tueurs on se débarrasse, au plus proche refuge. Et là, c'est le chantage cynique de tout à l'heure : "Vous le prenez ou je vais le perdre". C'est exactement le coup de l'otage à qui le malfrat a mis le couteau sur la carotide : "Vous me la donnez la caisse ou je l'égorge." On ne sait pas assez, même chez ceux qui considèrent l'animal comme un être vivant et souffrant à part entière (je n'aime pas dire "amis des bêtes"), quelle terrible et décourageante corvée est la gestion d'un refuge quand on dispose de peu de moyens. Pour un animal placé à grand-peine, il en arrive dix, vingt, cent ! Cela vous dévore la vie, vous écrase sous une conviction d'inéluctable impuissance. Beaucoup de petits refuges de province luttent envers et contre tous, ignorés, méprisés, abandonnés à leurs seules ressources, et, cela va de soi, en butte aux sarcasmes des imbéciles et aux froncements de sourcils des vertueux qui jugent bien futile de s'occuper d'animaux alors qu'il y a tant de détresses humaines... Et quand l'apôtre qui a englouti sa vie dans un refuge meurt ou devient impotent, que deviennent les bêtes ? Pardi, l'euthanasie en masse par les services de l'hygiène publique, pas fâchés d'être débarrassés. Savez-vous que, si vous possédez plus de 9 chiens, vous devenez de ce seul fait "refuge" et devez déclarer la chose à votre mairie et à la D.S .V. (Direction des Services Vétérinaires) ? A partir de là, vous serez soumis aux inspections d'usage concernant les règles d'hygiène, de sécurité, etc. En somme le bénévolat est pénalisé. Tout se passe comme si la seule voie "normale" était l'euthanasie systématique, le sauvetage étant considéré comme anormal, suspect et fortement découragé. Il faut que l'animal cesse d'être considéré comme un objet, un bien "meuble" qu'on achète, qu'on vend, qu'on cède, avec à peine quelques restrictions concernant les "mauvais traitements", d'ailleurs bien légèrement punis. Il faut que la survenue d'un animal dans un foyer soit aussi grave, aussi importante, aussi contraignante que la naissance d'un enfant. C'est le formidable et trop prévu nombre d'abandons liés aux départs en vacances qui m'a mordu au cul. Savez-vous qu'ils font la queue aux portes des refuges, les enfoirés, avant d'aller se faire bronzer leurs gueules de sales cons ? "Avec la planche à voile sur le toit de la voiture" m'a-t-on confié. Que leurs têtes, à ces sous-merdes, volent haut dans l'air, propulsées par les pales tranchantes des hélices des hors-bord, pêle-mêle avec celles des toréadors et des aficionados ! PS : Vous qui les aimez, faites les STÉRILISER ! Les laisser proliférer est criminel : ce sont ces portées innombrables qui fournissent la matière première des vivisecteurs et condamnent les refuges au naufrage. François CAvanna Source : SPA 2012
  10. Le 6 août 2012 marquera le soixante-septième anniversaire du bombardement d’Hiroshima. À cette occasion, un nouveau site Internet (www.hiroshima-nagasaki.com ) sera mis en ligne. Il présentera des témoignages inédits de gens qui ont survécu à la bombe atomique et vivent aujourd’hui sur le continent américain. Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, s’est engagé à contribuer à la conservation et à la diffusion des témoignages de survivants de la bombe atomique, connus en langue nippone comme étant les « Hibakusha », afin de s’assurer que leurs récits seront disponibles pour les générations à venir. C’est en 2010, lors de sa visite au Japon, alors qu’il était le premier secrétaire général de l’ONU à participer à des cérémonies pour la paix à Hiroshima et à Nagasaki, que Ban Ki-moon s’est engagé à forger des partenariats avec les gouvernements et les organisations en vue de préserver les témoignages. Le nouveau site Internet est le fruit d’une collaboration entre le Bureau des affaires de désarmement de l’ONU et M. Shinpei Takeda, artiste et metteur en scène japonais, qui a parcouru le continent américain pour rassembler plus de 60 entretiens avec des survivants ayant émigré du Japon dans les années qui ont suivi les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki en 1945. Le nouveau site Internet présente un documentaire de 73 minutes intitulé « Hiroshima Nagasaki Download », qui relate le voyage de Shinpei Takeda à travers les Amériques. Au cours de cette pérégrination, le metteur en scène a «téléchargé» des morceaux importants de l’Histoire en interviewant des «Hibakusha» âgés de 80 ans, et parfois même plus. Ces témoignages constituent non seulement un héritage historique mais aussi un moyen fort de promouvoir la paix et de garantir un monde exempt d’armes nucléaires. Si l’on associe souvent le désarmement avec les négociations relatives à des traités, il est aussi important de souligner les dimensions humaines qui sont à la base des efforts visant à éliminer toutes les armes de destruction massive. Afin d’atteindre une large audience, les 12 témoignages postés sur le site ont été traduits, avec l’aide des étudiants et du corps enseignant de la Kyoto University of Foreign Studies, en 10 langues comprenant les six langues officielles des Nations Unies, -à savoir l’anglais, l’arabe, l’espagnol, le français, le mandarin et le russe-, ainsi que l’italien, le coréen, l’allemand et le portugais. L’intégralité de ces archives inédites sera mise en ligne, le 6 août, depuis la bibliothèque Vincent Voice de la Michigan State University, dont l’adresse est la suivante: http://vvl.lib.msu.edu/. Pour donner votre avis ou pour toute question concernant ce site, veuillez adresser un courriel à l’adresse suivante: unoda-web@un.org. Tout média souhaitant obtenir plus d’information doit contacter Ewen Buchanan, du Bureau des affaires de désarmement de l’ONU, à l’adresse suivante: buchanane@un.org. Source : ONU 02/08/2012
  11. Les Nations unies viennent de mettre en ligne une série de témoignages venant de personnes ayant survécu à des bombardements atomiques. Le site web présente l'histoire de douze personnes vivant maintenant en Amérique du Nord, en Amérique centrale ainsi qu'en Amérique du Sud. Ce projet est le résultat d'une initiative lancée par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, pour que les témoignages de ces survivants soient préservés pour les plus jeunes générations. Il avait lancé cet appel après avoir visité Hiroshima et Nagasaki en 2010, devenant ainsi le premier secrétaire général de l'ONU à se rendre dans ces deux villes. Pour ce projet, l'ONU a collaboré avec le cinéaste japonais Shinpei Takeda, qui a enregistré les témoignages de survivants de Hiroshima et de Nagasaki. Leurs histoires sont sous-titrées en japonais, arabe, chinois et en huit autres langues. Kaoru Ito, âgé de 90 ans et vivant maintenant à Sao Paulo au Brésil, affirme dans le site web, que seules les personnes qui ont vu la destruction après les bombardements peuvent vraiment comprendre tout le mal que peuvent causer les armes atomiques. NHK 02/08/2012
  12. Rorschacherberg (Sipa) La police saint-galloise a été alertée mardi soir qu'un ruisseau de Rorschacherberg transportait de l'eau colorée en blanc. Arrivés sur place, les agents ont remonté le cours d'eau et découvert que du lait s'était écoulé dans une ferme lors du transfert dans un camion citerne. Le laitier avait ensuite nettoyé la place avec de l'eau qui a également terminé sa course dans le ruisseau, a précisé mercredi la police. L'Office cantonal de l'environnement va enquêter pour déterminer les conséquences sur la flore et la faune aquatique. ROMANDIE.COM 01/08/2012
  13. Vers une cession de sept permis pétroliers à Hess Oil dans le Bassin parisien La filiale française de la compagnie pétrolière américaine Hess Oil prévoit d'entamer fin 2012 ou début 2013 au moins un forage d'exploration en Seine-et-Marne ou dans la Marne à l'est de Paris, a-t-on appris mercredi auprès d'une porte-parole. Quatre sites sont envisagés pour ce premier forage: à Ecury-sur-Coole et Huiron (Marne) au sud de Châlons-en-Champagne, ainsi qu'à Doue ou à Jouarre (Seine-et-Marne) près de Meaux, a-t-elle expliqué à l'AFP. Ecury-sur-Coole apparaît comme le site le plus avancé pour effectuer les premiers carottages, puisque Hess Oil France est en train d'y achever ces jours-ci la construction d'une plateforme d'exploration, entamée début juin. [size=18.333332061767578]Ces forages seront néanmoins destinés à rechercher des hydrocarbures conventionnels, et pas les sulfureux gaz et pétrole de schiste ou autres hydrocarbures dits non conventionnels, dont la recherche par la méthode de la fracturation hydraulique est interdite en France depuis 2011.[/size] L'est du bassin parisien, qui compte déjà plusieurs petits gisements pétroliers en exploitation, a fait face à une forte mobilisation contre les hydrocarbures de schiste. Des opposants accusent les compagnies de ne pas avoir entièrement abandonné leurs visées non conventionnelles. La compagnie canadienne Vermilion avait reconnu avoir effectué des fracturations hydrauliques à 17 reprises en 2010 en Seine-et-Marne, avant l'interdiction de cette technique accusée d'être hautement polluante pour les eaux utilisées, voire pour les nappes phréatiques. Hess, groupe américain spécialisé dans ces hydrocarbures non conventionnels, a finalisé fin juillet le rachat des permis d'exploration français de la compagnie Zaza Energy (laquelle avait à son tour racheté en 2011 le groupe Toreador, leur détenteur initial). La France produit du pétrole mais de façon minime et déclinante: environ 20.000 barils par jour actuellement, dans le Bassin parisien et en Aquitaine principalement. Dans le seul bassin parisien plus de 2.000 puits ont déjà été forés et plus de 285 millions de barils de pétrole ont été produits, selon les compagnies. Le principal producteur sur le sol français est Vermilion, qui a renforcé sa place de numéro un dans l'Hexagone en rachetant fin 2011 six gisements à Total. ROMANDIE.COM 01/08/2012
  14. Une grande enquête a été lancée en Corse auprès de la population pour recenser les victimes dans l'île de la catastrophe nucléaire de la centrale ukrainienne de Tchernobyl, en 1986, a annoncé mercredi la Collectivité territoriale de Corse (CTC). La CTC a diffusé un Appel à la population pour recenser les pathologies déclarées après le passage du nuage radioactif et susceptibles d'avoir été causées par celui-ci: maladies du sang (hémopathies malignes, lymphomes ou leucémies) et maladies de la thyroïde. La CTC a précisé dans un communiqué que ces données seraient transmises à l'hôpital Galliera de Gênes (Italie) dans le cadre d'une étude épidémiologique sur les retombées du nuage radioactif de Tchernobyl. Alors que le gouvernement français de l'époque avait indiqué que cette catastrophe n'avait pas eu de conséquences en France, l'appel de la CTC s'adresse aux personnes ayant résidé en Corse à partir de 1975 et ayant contracté ce type de maladies entre 1980 et 2010. Pour la CTC, il sera particulièrement important de déboucher sur un état des lieux le plus complet possible et à cet effet la coopération de la population est vivement souhaitée. La CTC a indiqué profiter de la saison estivale pour contacter le plus grand nombre de personnes possibles. La population, selon le communiqué, est appelée à contacter directement l'équipe du professeur italien Paolo Cremonesi de l'hôpital Galliera de Gênes, par téléphone (06.85.39.63.39.) et par e-mail (tchernobyl.corsica@gmail.com). L'Assemblée de Corse avait dénoncé à l'unanimité le 8 octobre 2011 la décision de non-lieu de la cour d'appel de Paris dans l'enquête sur l'impact du nuage radioactif de Tchernobyl en France. Elle s'était déclarée indignée de la démarche des autorités politiques qui ont voulu mettre un terme à une procédure judiciaire susceptible de conduire à la vérité. Les élus corses avaient aussi adopté le principe de l'organisation d'une conférence de presse internationale à Paris, afin de prendre l'opinion européenne à témoin sur les enjeux matériels, et surtout moraux, de cette affaire. Le non-lieu prononcé le 7 septembre par la cour d'appel de Paris avait provoqué la colère en Corse, où une explosion du nombre de cancers et de maladies de la thyroïde avait été enregistrée dans les années suivant la catastrophe de Tchernobyl. La cour d'appel de Paris a estimé que cette catastrophe n'avait pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France. Elle a notamment mis hors de cause l'ancien directeur du Service central de protection contre les rayons ionisants, le Pr Pierre Pellerin, seul mis en examen, pour tromperie aggravée, en 2006, dans ce dossier. L'avocat des parties civiles, Me Bernard Fau, avait annoncé que l'association des victimes françaises de Tchernobyl allait se pourvoir en cassation contre cet arrêt. ROMANDIE.COM 01/08/2012
  15. Le député socialiste des Pyrénées-Atlantiques David Habib a indiqué mercredi soir après un entretien avec Daniel Laure, président du réseau gazier français de Total, TIGF, que celui-ci lui avait confirmé qu'une réflexion sur l'éventuelle cession du réseau était menée à Total. J'ai rencontré M. Laure à Paris qui m'a confirmé que des contraintes réglementaires européennes visant à séparer les producteurs de gaz des distributeurs amenaient Total à réfléchir sur une cession de TIGF par Total, a déclaré à l'AFP David Habib. Il m'a précisé que la réflexion est menée sur une éventuelle cession jusqu'en décembre 2012, a précisé M. Habib. Le député, opposé à une telle cession, a fait ces déclarations alors que vendredi Total avait démenti tout projet en ce sens, niant avoir mis en vente cette filiale gérant le réseau de transport et de stockage de gaz naturel dans le Sud-Ouest. Il n'y a pas de processus en cours concernant cet actif, avait affirmé Patrick de la Chevardière, directeur financier de Total, démentant des propos du même député. M. Habib a rencontré le président de TIGF pour lui faire part de la vive inquiétude de plusieurs élus socialistes, dont la sénatrice des Pyrénées-Atlantiques Frédérique Espagnac, la député-maire de Pau Martine Lignières-Cassou, Georges Labazée, président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, et lui-même. Nous souhaitons qu'à l'issue de cette réflexion un vrai projet industriel se dessine et non une opération financière, des spéculations circulant sur une éventuelle cession de cette filiale à des fonds chinois et des émirats ainsi qu'à la Caisse de dépôts, a-t-il déclaré. Notre inquiétude se double d'une préoccupation pour l'emploi de plusieurs centaines de sous-traitants du Languedoc-Roussillon à l'Aquitaine. Le responsable de la communication du groupe Total dans le Sud-Ouest n'a pu être joint mercredi pour réagir à ces nouvelles affirmations. TIGF réalise un chiffre d'affaires annuel de près de 353 millions d'euros et emploie directement plus de 460 salariés. Elle exploite 13% du réseau national de gazoducs, 15% du transit gazier national et 22% des capacités françaises de stockage de gaz. Des élus des Pyrénées-Atlantiques ont par ailleurs saisi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg sur cette question ROMANDIE.COM 01/08/2012
  16. Le groupe Cauval a développé le label "Home care". Il certifie que les produits vendus ne contiennent aucune substance toxique. Depuis l’affaire des fauteuils toxiques qu’avait commercialisés Conforama en 2008, les meubles doivent prouver leur non toxicité. Pour rassurer définitivement ses clients, le groupe Cauval, qui fournit notamment les marques Dunlopillo, Simmons ou Tréca, a décidé de développer le label «Home care». Il certifie que les matières utilisées ne contiennent aucune substance dangereuse, nous apprend 20minutes.fr. Istockphotos. Présent depuis mars sur les produits des entreprises adhérentes à la charte, ce label concerne l’essentiel des produits : les revêtements (maille, microfibre, cuir, tissus…), les produits de garnissage (mousses de polyuréthane, laines ou cotons) et les bois (certifiés FSC ou PEFC). Comme l’explique Jacques Bouquet, directeur des opérations réglementaires du groupe Cauval, "nous sommes partis des substances visées par la directive Reach [le bois certifié n’y figure pas]. Puis nous avons évalué le risque de rencontrer telle ou telle substance dans nos matières premières afin d’obtenir une liste d’analyses type à pratiquer". Le groupe va même plus loin que Reach en contrôlant "aussi le pH des tissus, car s’il est trop acide ou trop basique, cela peut provoquer des rougeurs" de plus, "nous avons complètement interdit les phtalates et remplacé les tissus enduits de PVC par du polyuréthane", conclut M. Bouquet. Afin d’obtenir le label, les fournisseurs doivent se soumettre à un programme d’analyses de laboratoire. "Si nous détectons une substance interdite sur un produit, nous lançons une procédure d’alerte. Nous pouvons remonter au lot de tissus chez le fournisseur, et en aval jusqu’au canapé chez le client", explique M. Bouquet. Pour l’heure toutefois, aucune des 700 analyses effectuées n’a révélé de problème justifiant de déclencher l’alerte. Maxisciences 01/08/2012
  17. Rétrospectivement, introduire des coccinelles asiatiques en Europe était une grave erreur estiment des experts. En effet, ces insectes supplantent progressivement les espèces locales et causent des ravages en gâchant le goût du vin. Il y a une vingtaine d’années, des coccinelles asiatiques étaient introduites en Europe pour combattre les pucerons (dans le début des années 90 en France). La Harmonia axyridis originaire de Chine et du Japon, est beaucoup plus grande que son homologue européenne bien que sa couleur et ses points soient assez similaires. Aujourd’hui, des experts estiment néanmoins que cette introduction constituait une grave erreur. Publiés dans la revue scientifique PLoS One, les résultats d’une étude révèlent que la coccinelle Harmonia axyridis, bien qu’étant une arme formidable contre les pucerons, est loin de n’avoir que des avantages. En effet, ces coccinelles ne se contentent pas des pucerons, elles dévorent également les espèces européennes. De plus, la variété asiatique hiberne dans les maisons et les bâtiments où leurs excréments peuvent entraîner des contaminations. Enfin, lorsque les pucerons viennent à manquer, ces coccinelles se retournent contre le raisin et gâchent complètement le goût du vin. L’étude nous apprend que si cette coccinelle asiatique s’est si bien acclimatée en Europe (au point de décimer les populations locales donc), c’est qu’en cas de combat, l’insecte asiatique, plus fort, gagne systématiquement. Ainsi, sur un même arbre, les coccinelles natives fuiront ou se laisseront tomber sur le sol en cas d’attaque. Cependant, si leur tentative pour s’échapper échoue, la coccinelle asiatique, très agressive, dévorera son homologue européen. Bien que l’introduction de ces insectes soit désormais interdite, le mal est fait et les coccinelles asiatiques sont très bien implantées dans de nombreux pays européens. D'après les spécialistes, la meilleure façon de lutter serait ainsi d’introduire des prédateurs naturels de ces insectes avec le risque, là encore, de dérégler complètement l’environnement naturel de la faune et de la flore locale. Maxisciences 01/08/2012
  18. Produire 80 % de l’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables serait possible aux États-Unis en 2050 selon une étude menée pour le département à l’énergie. Il faudrait pour cela aménager le réseau. Quelle proportion pourraient atteindre les sources d’énergies renouvelables dans la production d’électricité ? Les sources classiques, hydrocarbures et nucléaires, permettent assez bien d’accorder l’offre à la demande, mais s’agissant de sources fluctuantes, comme le soleil ou le vent, la réponse n’est pas évidente. Aux États-Unis, le NREL (National Renewable Energy Laboratory, laboratoire national de l’énergie renouvelable) s’est penché sur la question, à la demande du DOE, Department of Energy, équivalent d’un ministère de l’Énergie. L’étude établit plusieurs plans de progression de la part des énergies renouvelables entre 2010 et 2050, de 30 % à 90 % de l’électricité produite à l’échelle des États-Unis, et "se focalise sur le scénario 80 %". Pour l’évolution de la demande en électricité, deux hypothèses sont envisagées : une croissance faible et une augmentation de 30 %. Elle prend en compte toutes les sources disponibles ou envisageables sur le territoire : éolienne, hydraulique, photovoltaïque, thermosolaire, biomasse et géothermie. Elle les positionne précisément et intègre les contraintes géographiques. Les flux au sein du réseau ont été modélisés et même les projections de consommation et de production à l'échelle d'une journée. Ce n’est donc pas une étude théorique mais une simulation précise. La conclusion globale est qu’il est tout à fait possible, pour les États-Unis, d’atteindre les 80 % d’électricité produite par ces énergies renouvelables en 2050, en profitant de la multiplicité des sources. Il faudrait pour cela augmenter leur capacité d’environ 20 GW par an entre aujourd’hui et 2020 puis développer l’effort dans les décennies suivantes. Dans le scénario «80 %» et à faible croissance, la production d’électricité par l’éolien serait de 439 GW en 2050 (39 actuellement) et celle du photovoltaïque de 150 GW (actuellement voisine de 0). Avec l’hypothèse d’une augmentation de la consommation de 30 %, il faudrait faire croître la production des sources renouvelables de 66 GW par an entre 2040 et 2050. Les auteurs soulignent que les capacités des sources renouvelables croissent à vive allure depuis une décennie et que ces progressions ne sont pas utopistes. L’étude conclut également que cette part croissante du renouvelable réduirait considérablement les émissions de gaz à effet de serre ainsi que les besoins en eau. Cependant, pour rendre exploitable cette production intermittente par des sources multiples, les réseaux actuels ne conviennent pas. Il faut en augmenter la souplesse, en les enrichissant d’une gestion à grande échelle assistée par l’informatique. C’est le principe du réseau de distribution «intelligent», ou smart grid, qui ajuste en permanence les flux entre les sources de production d’électricité et les zones où elle est consommée. Un tel réseau devra de plus exploiter des stockages d’énergie, qui prendront différentes formes. L’étude se penche enfin sur le coût de ces profonds changements et conclut que l’amélioration des performances des énergies renouvelables est la clé de la faisabilité économique. Les efforts de recherche des scientifiques et des ingénieurs sont donc indispensables… Futura Sciences 01/08/2012
  19. Nos émissions de CO2 continuent de croître année après année mais la végétation et les océans, qui absorbent environ la moitié du dioxyde de carbone émis, en stockent également davantage aujourd'hui qu'hier, selon des travaux publiés mercredi dans la revue Nature. "L'absorption globale des puits de carbone océaniques et terrestres a presque doublé durant les cinquante dernières années", indiquent un rapport établi par cinq chercheurs de l'Université du Colorado à Boulder (Etats-Unis). Les puits de carbone définissent les processus naturels qui contribuent à extraire du CO2 de l'atmosphère. Ils désignent principalement les océans, qui stockent le carbone en profondeur, les végétaux et les forêts. La moitié des émissions de dioxyde de carbone sont absorbées par ces puits. Le potentiel et l'évolution de ces processus est sujet à débat, des études récentes suggérant une diminution de leur capacité d'absorption, indiquent les chercheurs qui insistent sur l'importance de bien quantifier ces phénomènes pour mieux prévoir les évolutions du climat. En analysant les mesures de concentrations de carbone dans l'atmosphère au fil des années et en prenant en compte les émissions d'origine humaine, ils ont chiffré l'absorption nette annuelle globale des terres et des océans. Selon eux, cette absorption a doublé en cinquante ans, passant de 2,4 milliards de tonnes annuelles de carbone en 1960 à 5 milliards en 2010. "Bien qu'on ne s'attende pas à ce que l'absorption de CO2 par la Terre augmente sans cesse, il n'y a actuellement pas d'éléments suggérant que les puits de carbone faiblissent", indique à l'AFP Ashley Ballantyne, l'un des auteurs. "Le taux de croissance du CO2 atmosphérique continue d'augmenter parce que les émissions d'origine fossile accélèrent, pas parce que les puits de carbone faiblissent", insiste-t-il. L'absorption de CO2 par les végétaux et les océans est largement liée à la pression de dioxyde de carbone dans l'atmosphère et il est logique, jusqu'à un certain seuil, que l'augmentation des émissions de CO2 provoquent une augmentation de l'absorption par ce puits, souligne le chercheur. Reste des questions auxquelles ce calcul global n'apporte pas de réponse, comme la répartition de l'absorption globale entre océans et végétaux, remarque un autre chercheur, Ingeborg Levin, dans un commentaire distinct également publié dans Nature. "Cela fait une grande différence si le carbone est stocké dans des réservoirs tels que les océans profonds, où il peut rester des centaines ou des milliers d'années, ou s'il est absorbé par des forêts jeunes, où il resterait seulement quelques années ou décennies avant de retourner vers l'atmosphère", relève ce chercheur de l'Université de Heidelberg (Allemagne). Sciences et Avenir 01/08/2011
  20. 8 mm de long, un thorax séparé de la tête et de l'abdomen, trois paires de pattes et quelque 365 millions d'années : des chercheurs du Muséum national d'Histoire naturelle (France) ont annoncé avoir découvert le premier fossile complet d'un insecte du Dévonien Supérieur. Le dénommé Strudiella devonica a été découvert par l'équipe d'André Nel sur un site de la localité de Strud (province de Namur), en Belgique. Sa découverte fait l'objet d'une publication mercredi dans la revue scientifique britannique Nature. "C'est le premier fossile à peu près complet pour la période du Dévonien", a souligné André Nel auprès de l'AFP. "Or c'est à cette époque que ces animaux ont commencé à se diversifier, ont commencé à conquérir les terres émergées", a-t-il poursuivi. "C'est un jalon, un témoin", qui vient vérifier les datations moléculaires (à partir de l'étude de l'ADN), selon lesquelles "les insectes sont très anciens", a-t-il expliqué. Jusqu'à présent, les seuls restes fossilisés d'insectes de cette période étaient deux mandibules, trouvées en Ecosse. Strudiella devonica vient ainsi combler le trou entre Rhyniella praecursor (400 millions d'années), collembole considéré comme proche parent des insectes, et le Carbonifère (entre 300 et 330 millions d'années), riche en insectes fossiles de toutes sortes. Strudiella devonica a été mis au jour "dans une argile un peu sableuse, très fine", a précisé André Nel. "C'est probablement un animal terrestre qui est arrivé dans une mare envahie par des crustacés carnivores qui existent encore, les triops, une sorte de crevette", a-t-il raconté. Coup de chance pour les chercheurs, Strudiella devonica a échappé à la voracité de ces triops, même si le fossile n'est pas "en très bon état". Selon le chercheur, il s'agit probablement d'un animal mangeur de végétaux. "Là où on n'a pas eu de chance, a poursuivi André Nel, c'est qu'il s'agit d'une toute petite bête, probablement une larve d'un insecte ailé". "On sait que c'est un animal appartenant à la lignée d'insectes ailés parce que ses mandibules sont typiques des insectes ailés, elles ressemblent aux mandibules qu'on peut trouver chez les blattes ou les sauterelles actuelles". "Il a des pattes, des antennes, un thorax, un abdomen, comme tout insecte qui se respecte, mais pas encore d'ailes", a-t-il décrit. "C'est dommage, parce qu'on ne sait pas quand l'aile et apparue ni à quoi pouvaient ressembler les premières ailes", a regretté le chercheur. "S'il s'agit, comme les auteurs le suggèrent, du fossile d'un animal au stade larvaire qui aurait eu des ailes à l'âge adulte, cela voudrait dire que l'origine des insectes ailés est beaucoup plus précoce" que ce que la paléontologie laissait penser jusqu'à présent, a commenté dans la revue Nature William Shear (Hampden-Sydney College, Virginie, Etats-Unis). L'espoir des scientifiques est maintenant de trouver des insectes mieux conservés, des adultes avec des ailes. "On sait qu'il y a des insectes ailés au Dévonien supérieur, il faut trouver leurs ailes", a conclu André Nel. Sciences et Avenir 01/08/2012
  21. Avis aux guitaristes: ne jetez plus vos cordes cassées ou usagées! A l'initiative d'une jeune association, des studios et des magasins de musique les collectent désormais partout en France pour récupérer les métaux qui les composent, tel le nickel. "On ne peut pas se permettre de jeter du nickel à la poubelle alors que dans 60 ans il n'y en aura plus", glisse à l'AFP Cédric Breuze, "guitariste depuis 25 ans" et président, à 34 ans, de Music Solidarity, association née début 2012 (www.musicsolidarity.com). Son but? Donner une seconde vie aux métaux composant les cordes de guitares, basses, violons ou pianos pour lutter, à son niveau, contre le gaspillage et financer, par la revente des métaux, l'envoi d'instruments vers l'Afrique. Lancée pianissimo il y a quelques mois, l'initiative monte doucement en gamme avec désormais près de 80 points de collecte partout en France: studios de répétition, écoles de musique, MJC, magasins de musique, etc. "Je lui ai récemment envoyé un premier colis d'une dizaine de kilos", se réjouit Tom Marceau, luthier près de Rennes, qui lui réserve désormais les cordes et autres pièces métalliques qu'il portait avant en déchetterie. Chez Star's Music, grand magasin spécialisé parisien, une affiche sensibilise les clients depuis quelques mois aux caisses. "Pour le moment, il n'y a pas encore beaucoup de gens qui viennent rapporter les cordes usagées, on récupère principalement les cordes usagées du magasin. Mais si cela peut inciter les gens, ce serait stupide de ne pas le faire", souligne le directeur Davy Dupré. Reste à mettre en place le recyclage effectif des métaux récupérés. L'association souligne avoir trouvé une "société spécialisée dans le traitement des métaux précieux", comme l'or, contenus dans les cartes mères des téléphones portables ou des ordinateurs. Plus des trois quarts des cordes de guitares électriques sont constituées d'une "âme" en acier entourée d'un filetage en nickel, explique Cédric Breuze. D'autres métaux sont aussi dans son viseur, comme le tungstène présent dans des cordes de violons ou le cuivre présent dans celles de pianos. L'association collecte aussi des cymbales cassées de batteries, faites en bronze (alliage de cuivre et d'étain) et contenant parfois de l'argent. Pour certains métaux, comme le nickel, améliorer le recyclage est crucial: les réserves mondiales sont évaluées à 40 à 60 ans de production. "On voit le temps que cela a pris pour les cartons ou le verre dans la vie de tous les jours. Ca va être long...", craint Guillaume Sciota, directeur commercial de Guitar Shop, magasin bordelais associé au projet. "La grosse problématique pour que mon association vive, c'est de savoir quel volume de cordes va être nécessaire" pour couvrir les frais de fonctionnement, reconnaît de son côté Cédric Breuze, rappelant que le nickel peut être réutilisé pour faire des piles rechargeables, des horloges ou des fourchettes. A la bourse des métaux de Londres (LME), le nickel se négocie actuellement autour de 16.000 dollars la tonne. "Je ne sais pas si mon projet est économiquement viable, mais je sais que c'est bon pour la planète...", ajoute le "patron" de Music Solidarity qui profite des festivals d'été pour se faire connaître du milieu musical. Aux Eurockéennes, il a collecté les cordes du groupe The Cure et a reçu une promesse d'engagement du chanteur Hubert-Félix Thiefaine. De vendredi à dimanche, il poursuit sa "tournée" de promotion au festival Reggae Sun Ska, en Gironde. Sciences et Avenir 01/08/2012
  22. Le cadavre d'une baleine à bosse de près de 12 mètres a été retrouvé mercredi dans une piscine d'eau salée construite sur une plage de Sydney, plongeant dans l'embarras les autorités qui ne savent pas comment l'en sortir. Le corps de cette baleine à bosse, probablement morte depuis plusieurs jours, a été rejeté par la mer dans une de ces piscines artificielles que les Australiens construisent parfois en bord de mer, tout près du rivage, et qui sont remplies d'eau salée. L'animal, dont le poids est estimé entre 25 et 30 tonnes, a peut-être été tué lors d'une collision avec un bateau, et son cadavre rejeté par une mer agitée pendant la nuit, a avancé Wendy McFalrlane, de l'Organisation australienne pour les secours et la recherche sur les cétacés. La plage de Newport, au nord de Sydney, a été fermée, les autorités craignant l'arrivée de requins attirés par l'odeur du cadavre. Les experts, eux, s'interrogent sur la façon de retirer la baleine de cette piscine creusée dans le sable: profiter de la marée haute pour ramener le cadavre en pleine mer ou apporter une machine capable de soulever le corps. Les baleines sont fréquentes près des côtes australiennes en juin et juillet, l'hiver austral, lorsqu'elles migrent de l'Antarctique vers les eaux plus chaudes du large de l'Etat du Queensland (est). Sciences et Avenir 01/08/2012
  23. Un festival séculaire a commencé ce mercredi à Ishinomaki, une ville de la préfecture de Miyagi durement frappée par le tsunami de l'an dernier. Les participants ont choisi cette occasion pour pleurer les victimes des catastrophes du 11 mars 2011. Traditionnellement, le festival Ishinomaki Kawabiraki, ou Ouverture de la rivière, célébrait la prospérité de la ville. Mais depuis l'an dernier, il est également organisé afin de prier pour les victimes du 11 mars et la reconstruction de la cité. Une cinquantaine de moines bouddhistes se sont rassemblés à l'embouchure de la rivière Kyu-Kitakami pour chanter des soutras et lire le nom des résidents d'Ishinomaki qui ont perdu la vie dans la catastrophe ou sont portés disparus depuis lors. Quelque 15 mille lanternes de papier portant le nom des victimes ont été mises à flotter sur la rivière par des personnes, priant en silence sur les berges. NHK 01/08/2012
  24. Des pêcheurs de la préfecture de Fukushima ont livré des pieuves exemptes de radiation pour la vente dans la région de Tokyo et de Nagoya. Il s'agit du premier lot de produits de la mer, provenant des eaux au large de Fukushima, à être placés sur les marchés des grandes villes de l'Archipel depuis la catastrophe à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. NHK 01/08/2012
  25. Une importante coupure de courant a touché le nord de l'Inde lundi. La population a été fortement affectée. La coupure a touché neuf Etats et territoires de l'Union, soit près d'un quart du pays, notamment la capitale New Delhi et l'Etat voisin d'Haryana. Le service ferroviaire a été interrompu pour 45 trains durant les heures matinales d'affluence. Les lignes de métro de New Delhi ont aussi été temporairement perturbées. Le ministère de l'Energie du pays utilise les lignes du réseau électrique des Etats non affectés pour fournir de l'électricité aux zones touchées. Selon le ministère, 40% de ces zones restent cependant sans électricité. Le ministre de l'Energie Sushil Kumar Shinde a déclaré que son administration déployait tous les efforts possibles pour que l'approvisionnement en électricité reprenne dans ces zones. Selon le ministre, un groupe de travail va être mis en place pour enquêter sur les causes de cette coupure. Les coupures de courant affectent fréquemment cette économie émergente. La demande en électricité est en effet largement supérieure à l'offre. C'est cependant la première fois en dix ans, toujours selon le ministre, qu'une telle coupure touche une zone aussi étendue. NHK 30/07/2012
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