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BelleMuezza

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  1. BUAV salue la décision prise par le gouvernement britannique d'introduire une interdiction législative sur l'utilisation des animaux errants, tels que les chats et les chiens, dans des expériences. Le Home Office a, en effet, décidé de transposer la réglementation de l'UE dans le droit britannique. Après une consultation publique l'année dernière, il est apparu que l'interdiction de la politique actuelle sur l'utilisation des animaux errants serait levée. BUAV a lancé une campagne vigoureuse pour maintenir l'interdiction qui a été largement soutenue par le public et les députés. Le nouveau règlement, mis à jour (Scientific Procedures) Act 1986, a été publié avant l'examen parlementaire de l'automne. Alors que l'interdiction de l'utilisation des chiens errants et les grands singes est à saluer, de nombreuses questions importantes ont été omises. Par exemple: • En dépit de la directive ouvrant la possibilité d'un régime moins strict de contrôle que le Royaume-Uni dispose actuellement, le gouvernement s'est engagé à maintenir une «niveau élevé des inspections». Il est difficile de savoir comment cela peut être réalisé, car le nombre d'inspecteurs continue de baisser. • Il n'y a aucun signe de progrès sur la question de la transparence, en dépit de la consultation publique traduit par un soutien écrasant pour la réforme de l'article 24 des animaux (Scientific Procedures) Act 1986. Le gouvernement a déjà admis que l'article 24 est incompatible avec la nouvelle directive, mais a esquivé en annonçant une nouvelle consultation sur le sujet. Ce délai supplémentaire signifie que des animaux continuent à endurer la souffrance tandis que le public continue d'être maintenu dans l'ignorance de ce qui se passe dans les laboratoires. • Le gouvernement a également omis de statuer sur certaines des expériences les plus graves autorisées par la directive, ouvrant la voie à un choc "électrique" incontournable pour être utilisé pour réduire à l'impuissance, les animaux élevés délibérément avec des maladies génétiques qui se traduisent par des souffrances persistantes et dans isolement total pendant de longues périodes de temps. Il n'y a pas eu l'occasion pour la majorité des députés de débattre des nouvelles règles, après qu'il ait été décidé qu'elles seront plutôt examinées par un comité, avant d'aller à la Chambre des Lords, lorsque le Parlement reprendra à l'automne. La Commission européenne exige que leur entrée en vigueur s'effectuent le 1er janvier prochain. La responsable de la direction de BUAV, Michelle Thew a déclaré : "Nous nous félicitons de la décision du gouvernement d'introduire une interdiction législative sur l'utilisation des animaux errants dans les expériences. Il s'agissait d'une question soulevée par la BUAV et qui a reçu un fort intérêt public et politique. Pour certains règlements, même si nous sommes heureux que le gouvernement ait maintenu des normes plus strictes au Royaume-Uni dans certaines régions, nous sommes déçus de ces réglementations en regard de nombre d'animaux utilisés dans des expériences qui a atteint des records depuis l'introduction de la loi en 1986. Il s'agit là d'un point dont tous les députés devraient avoir connaissance afin qu'ils puissent donner leur point de vue dans un débat à la Chambre des Communes". Texte original en anglais BUAV 27/07/2012 (Merci de me pardonner quelques erreurs de traduction... car je n'ai pas tout compris...)
  2. Histoire écrite par Ed Kostro de l'Illinois. Récemment, j'ai reçu un appel d'un chauffeur routier concernant un chien blessé, affamé, couché dans un fossé profond en bordure d'une autoroute très fréquentée. Il m'a dit que cela faisait maintenant une semaine que ce pauvre chien était couché là-bas, sous une chaleur torride. Certains camionneurs se sont arrêtés pour lui donner de la nourriture et de l'eau, mais n'ont trouvé personne pour aller le sauver...et qu'une patte semblait être gravement blessée. Je me suis vite décidé et me suis dirigé vers l'emplacement de l'autoroute que ce chauffeur m'avait indiqué. Après avoir arpenté les lieux et ne trouvant pas le chien, j'ai pensé abandonné les recherches.. Quand, d'un seul coup, j'ai pensé à siffler très fort... Et, heureusement, ainsi, j'ai pu apercevoir furtivement sa tête lorsqu'il l'a levée prudemment ! J'ai pris un peu de nourriture et de l'eau dans mon camion et me suis assis non loin de lui. Après avoir placé la nourriture dans un plat et versé de l'eau froide dans un bol, il n'a pas été très long à quitter sa cachette et à venir vers moi en clopinant. A ce moment- là, j'ai pu voir que sa patte arrière droite était extrêmement enflée et "décolorée" et qu'il ne pouvait pas s'appuyer dessus. Il m'a semblé évident qu'il avait dû être heurté par un véhicule... quelque part sur ce tronçon d'autoroute très fréquenté. Il avait à la fois faim et soif. Et il mangeat et but de bon coeur. Quand il a eu fini, il m'a permis de placer une laisse autour de son cou et, lentement, il a accepté de venir avec moi vers mon camion. J'ai dû l'aider à monter et, une fois à l'intérieur, il s'est rapidement endormi sur mon siège arrière. Ensuite, au lieu de l'emmener dans un refuge débordé, j'ai décidé de l'amener dans un hôpital pour animaux afin de faire examiner sa jambe. Mais, une fois sur place, il a refusé de sortir du camion. Je savais qu'il avait mal et qu'il était épuisé mais qu'il avait aussi, certainement, envie de profiter de la climatisation à l'intérieur de mon camion... après avoir dû rester couché, sous un soleil de plomb, sur le bas-côté de cette autoroute... durant plusieurs jours Je me suis alors assis sur le siège arrière avec lui, et, doucement, je lui ai parlé, je l'ai caressé... Jusqu'à ce qu'il me laisse l'aider à sortir du camion et, très lentement, très timidement, il accepté de pénétrer à l'intérieur de l'hôpital. Le personnel de l'hôpital pour animaux a vérifié s'il avait une puce : il n'en avait pas ! Il n'avait pas non plus de collier... Nous avons donc conclu qu'il avait été certainement abandonné (ou jeté) quelque part le long de cette route et qu'il avait été heurté par un véhicule. Nous avons aussi rapidement découvert que le malheureux était infesté de tiques et de puces de la tête à la queue. Les radios de la jambe ont révélé qu'il souffrait d'une coupure sévère et qu'une chirurgie serait certainement nécessaire pour la réparer. Je l'ai appelé "Highway" (autoroute) et je suis très heureux de l'avoir trouvé et d'avoir pu lui fournir les soins médicaux dont il avait désespérement besoin ! Il n'a pas été possible de le placer dans l'un des refuges alentours, tous débordés... Alors j'ai décidé de l'emmener chez moi après sa sortie de l'hôpital vétérinaire ! Pour lui, j'ai construit un chenil dans mon sous-sol et ait dû faire en sorte que mes autres chiens l'acceptent dans leur groupe. Je dois dire qu'ils semblent avoir compris qu'Highway était blessé et ils l'ont accepté très facilement... Il aimerait déjà sortir de sa niche pour jouer avec eux... Malheureusement, il doit restreindre ses activités pour les 4 à 6 prochaines semaines et doit prendre quotidiennement des médicaments et, une fois par semaine, retourner voir le vétérinaire pour changer son bandage. Highway a vraiment besoin d'un bon foyer... Highway : photos Ed Kostro / Care2 / Chase Animal Rescue Care2 02/08/2012
  3. Publiant leurs travaux dans Science, des chercheurs autrichiens, allemands et américains ont reproduit expérimentalement les infrasons qu’utilisent les éléphants, en modulant un flux d’air dans un larynx extrait d’un pachyderme fraîchement décédé. Les éléphants d'Afrique sont réputés pour communiquer grâce à des vocalisations très graves, connues sous le nom d’infrasons. Des vocalisations qui portent à des kilomètres mais sont d’une fréquence très faible - moins de 20 Hz -, généralement inaudibles à l’oreille humaine. Toutefois, un mystère demeurait quant à cette capacité des pachydermes et surtout quant à la manière dont ces infrasons sont produits. Ces sons sont-ils produits par des contractions musculaires intermittentes, comme le ronronnement d'un chat, ou bien par des vibrations de l’appareil phonatoire sous un flux d’air produit par les poumons, comme la voix d'un être humain ? Pour le savoir, les scientifiques ont prélevé le larynx d’un éléphant dans les heures ayant suivi sa mort, l’ont congelé et ramené au laboratoire du Département de biologie cognitive de l'Université de Vienne. Là-bas, le docteur Tecumseh Fitch, auteur principal de l’étude, l’a étudié et a procédé à certaines expériences. Plus précisément, il a insufflé des flux contrôlés d'air chaud et humide (comme celui issu des poumons) à travers le larynx "plié" en position phonatoire de l'éléphant décédé. Grâce à cela, les biologistes ont alors réussi à provoquer dans les cordes vocales (composantes du larynx) des vibrations périodiques et à faible fréquence en tous points identiques aux infrasons d'un éléphant. Des résultats qui ont permis de fournir une réponse claire à l'interrogation : c’est donc bien un système myoélastique et aérodynamique qu’utilisent ces pachydermes pour leurs vocalisations – et non un phénomène musculaire comme le ronronnement du chat. Un mécanisme qui nécessiterait d'ailleurs un contrôle par le cerveau de l’animal. Cette découverte permet ainsi d'en apprendre plus sur la communication entre ces pachydermes mais aussi sur la communication entre animal en général. Des ultrasons d’écholocalisation des chauves-souris aux infrasons de communications des éléphants, ce type de mécanisme semble donc largement répandu dans le monde animal. Maxisciences 04/08/2012
  4. Rapportées récemment par la BBC et le DailyMail, les observations de scientifiques australiens montrent que 2 sous-groupes de dauphins d’une baie australienne se sont remis à chasser ensemble depuis le départ des bateaux chalutiers. C'est une bonne nouvelle que viennent d'annoncer des scientifiques australiens. En effet, depuis les années 1990, les grands dauphins de la baie de Moreton, près de Brisbane, en Australie orientale étaient divisés en 2 clans, entrant rarement en interaction. Une division qui avait été mise en évidence au cours des mêmes années par les chercheurs qui reconnaissent chaque individu aux marques présentes sur l’aileron dorsal. Ceci leur avait alors permis de voir que les dauphins des deux clans différaient par les pratiques mises en place pour se nourrir : l’un profitant des rebuts de pêche rejetés à l’eau par les chalutiers, l’autre continuant à traquer les poissons en pleine mer. Mais récemment l’activité des chalutiers s’est sérieusement ralentie dans la région et 50% d’entre eux ont même quitté la baie. Or, avec ce changement, les scientifiques ont observé que les 2 groupes de cétacés ont commencé à fusionner de nouveau pour traquer le poisson ensemble. "Il n'y a jamais vraiment eu d’expérience d’observation d’une structure sociale [animale]... où l’on peut comparer ce qu'elle était avant et ce qu'elle est aujourd'hui", a ainsi commenté le Dr Ina Ansmann, spécialiste d’écologie marine à l’Université du Queensland. "Les dauphins ont tout fait pour réarranger leur système social tout entier après la disparition du chalutage, et ils sont maintenant en train d'interagir à nouveau. Lorsqu'ils exploitent des sources de nourritures naturelles, je suppose que c'est plus important pour eux d'interagir avec les autres, d'apprendre des autres, de coopérer avec les autres pour accéder à ces sources de nourriture. On peut supposer qu'ils partagent l'information (…)", a t-elle encore ajouté. Maxisciences 04/08/2012
  5. Une étude américaine vient d'expliquer l'évolution des zygoptères hélicoptères, issus du sous-ordre des zygoptères ou "demoiselles". Ces sortes de libellules aux grandes ailes se seraient adaptées physiquement à leur mode de vie particulier. Des chercheurs de la Brigham Young University, située dans l'Utah américain, viennent de publier une étude sur les zygoptères hélicoptères, également appelés "demoiselles hélicoptères". L'étude, parue dans la revue Zoologica Scripta, nous en apprend plus sur l'évolution de ces petites bêtes. Les zygoptères ressemblent à des libellules mais possèdent des ailes repliées au repos et beaucoup plus grandes, parmi les plus longues chez les insectes. Les demoiselles hélicoptères tirent ainsi leur nom du bruit que font leurs ailes. Le principal auteur de l'étude, Seth Bybee explique : "Quand elles volent près de vous, vous pouvez presque entendre leurs ailes battre". Les ailes de la plus large et la plus répandue des espèces, Megaloprepus caerulatus, peuvent atteindre 19 centimètres et sont très colorées. Les zygoptères hélicoptères vivent principalement en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Mais il existe aussi une unique espèce en Afrique de l'Est. Pour comprendre comment les 20 espèces ainsi éparpillées sont reliées, le docteur Bybee et ses collègues ont donc analysé les similitudes et différences entre elles, ainsi qu'avec les autres espèces du même ordre. Les résultats ont montré que le régime alimentaire de toutes les espèces de demoiselles hélicoptères est tout à fait unique. Il s'agit en effet de la seule espèce issue de l'ordre des Odonata à se nourrir uniquement d'araignées. Les spécimens utilisent leurs longues pattes avant pour arracher leur proie des toiles. Le professeur Bybee explique : "Il semble que leur anatomie ait en fait évolué pour s'adapter à leur style de vie à base de nourriture d'araignées". Les chercheurs ont également constaté que les demoiselles hélicoptères possèdent des ailes plus larges et avec plus de veines que leurs congénères. Ces ailes élargies permettent des vols planés plus longs et réduisent les dépenses énergétiques lors du vol. Cette caractéristique pourrait donc correspondre elle aussi à une évolution. En comparant les résultats entre demoiselles hélicoptères américaines et africaines, les scientifiques ont conclu que les deux espèces sont nées du même ancêtre mais se sont séparées il y a 120 millions d'années. "L'aile de l'espèce d'Afrique, qui est la plus primitive de toutes les espèces, ressemble beaucoup à une aile classique de zygoptère, mais incroyablement plus étirée". En outre, les "demoiselles" de taille normale femelles déposent habituellement leurs oeufs dans la végétation aquatique. Mais leurs cousines hélicoptères géantes ciblent plutôt les cavités remplies d'eau répandues dans les forêts tropicales humides qui constituent leur habitat. Le docteur Bybee suggère que cette adaptation serait due à la sensibilité des zygoptères hélicoptères vis-à-vis des changements de leur environnement. En effet, ces sortes de libellules géantes seraient vulnérables à la pollution de l'eau et à la dégradation de leur habitat. D'ailleurs, l'espèce Mecistogaster amalia vivant au Brésil et l'espèce africaine Coryphagrion grandis font d'ores et déjà partie de la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Les zygoptères se différencient des libellules notamment par leurs yeux très écartés (Crédit : Luc Viatour - Wikipédia) Les zygoptères ont des ailes immenses, parmi les plus grandes chez les insectes (Crédit : Nicolas Sanchez - Wikipédia) Maxisciences 04/08/2012
  6. Planter des arbres au milieu des cultures et tirer parti de cette complémentarité pour réconcilier production et protection de l'environnement, créer des couverts végétaux contre l'érosion: quelques agroforestiers audacieux creusent les sillons de l'agroécologie de demain. L'idée de décloisonner la forêt, de mettre les arbres au milieu des champs, de les faire travailler en osmose n'est pas nouvelle, mais elle est remise au goût du jour. L'agroforesterie se pratique déjà traditionnellement en Normandie avec les prés-vergers, dans le sud de la France où oliviers et vigne cohabitent dans les parcelles agricoles, ou encore en Dordogne avec les noiseraies. "Si l'agroforesterie est encore confidentielle, elle n'est pas élitiste", explique Christian Dupraz, chercheur à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra). "Elle se pratique en cultures conventionnelles et a pour avantage de diminuer considérablement les intrants et l'irrigation", précise-t-il. Les revenus qu'en tirent les agriculteurs sont doubles: celui des récoltes céréalières à court terme et des arbres à moyen terme. Les arbres cultivés sur les parcelles agroforestières sont des essences locales: érables, alisiers, noyers, merisiers ou tulipiers poussent d'autant mieux qu'ils ont les pieds dans les cultures, tout en redonnant aux paysages leur identité rurale. Leur rôle est aussi de venir au secours d'un environnement maltraité par l'intensification des cultures. Brise-vent, sentinelles contre le soleil et la pluie, ils protègent les cultures intercalaires, recréent un milieu fertile et hébergent sa biodiversité: la microfaune des sols, les auxiliaires des cultures, le gibier, les pollinisateurs et les abeilles. Produire tout en protégeant : l'agroforesterie pose "les fondements de l'agriculture du futur", explique Alain Canet, de l'association Agroforesterie. "Il faut partir sur de nouvelles bases, plutôt que de normer des contraintes nouvelles pour l'agriculture", déclare le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, interrogé par l'AFP à l'occasion d'une visite de parcelle agroforestière dans le Gers. Ces nouvelles bases, certains agriculteurs sont en train de les expérimenter dans le prolongement de l'agroforesterie en pratiquant les couverts végétaux, une technique de culture sans labour. François Coutant, dans le Gers, a renoncé aux labours qui mettent ses terres à nu et favorisent leur érosion. Il les a remplacés par des couvertures de féveroles dans lesquelles il plante son blé et son maïs. Et ça marche. "Nos rendements en blé en coteaux sont de 75 quintaux à l'hectare (q/ha) contre 60 q/ha auparavant et en maïs ils progressent de 25% à 100q/ha". Le ministre de l'Agriculture a, à l'occasion de sa visite dans le Gers, réaffirmé son soutien à des systèmes agricoles qui allient production et protection de l'environnement, tout en rappelant que l'agronomie doit redevenir une priorité dans les programmes de recherche et de développement. "J'ai envie d'assurer une transition vers une agriculture performante économiquement et écologiquement, déclarait-il récemment à l'Assemblée nationale, interrogé sur la question des dérogations relatives à l'utilisation des pesticides. Il reste encore beaucoup à faire pour faire passer ces nouvelles pratiques agricoles du stade expérimental à celui de pilotage d'un système où agriculture et environnement seraient dans une démarche gagnant-gagnant, explique Christian Dupraz. La recherche s'est encore peu investie dans le sujet, déplore-t-il. Le temps presse puisque, selon lui, les parcelles agroforestières pourraient couvrir dans 30 ans 1 million d'hectares, contre 10.000 actuellement. Sciences et Avenir 04/08/2012
  7. Début : auût 2012 - Fin : ? Auteur : Karine Peruchon Cibles : Compagnie des Alpes, Président du Conseil général de la Vienne (Claude Bertaud), Président du directoire du Futuroscope (Dominique Hummel), Mairie de Chasseneuil-du-Poitou, Directrice marketing du Futuroscope (Laure Mosseron) CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Comment l'un des plus grands parcs pour enfants en France peut-il les exposer à la corrida?! Le Futuroscope doit annuler son soutien à la Féria de Dax. Merci de signer et diffuser cette pétition! Le Futuroscope de Poitiers est cette année partenaire de la Féria de Dax. Il soutient entre autres une journée de la Féria entièrement destinée aux enfants durant laquelle des animations font la promotion de la corrida auprès des plus jeunes. J'ai emmené à plusieurs reprises mes 4 enfants au Futuroscope pour la qualité des animations et des expositions proposées. J'ai toujours vu ce parc comme un lieu dédié à la connaissance, à la pédagogie et au respect de la nature. Je ne comprend pas pourquoi le Futuroscope s'est associé à une manifestation comme la Féria de Dax qui promeut les corridas qui, pour moi, ne sont pas adaptées aux enfants, de par leur violence à l’égard des animaux. De plus, le 12 août, une journée spécifique animée par le Futuroscope et dédiée aux enfants propose, entre autres animation, "L’ENCIERRO DES PITCHOUNS" qui comprend des démonstrations de tauromachie. Le Futuroscope est également partenaire du reste de cette journée qui présente des corridas pendant plus de 2 heures. Corridas auxquelles les "pitchouns" auront la joie d’assister... Voir le programme ici : http://feria.dax.fr/la-hesta-des-enfants L'auteur a donc décidé de lancer cette pétition pour demander au président du directoire du Futuroscope Dominique Hummel, d'annuler son soutien à la Féria de Dax et de s’exprimer publiquement de la promotion de la corrida auprès des enfants. Les grandes marques sont sensibles à la réaction de leurs clients : après la mobilisation de plusieurs organisations anti-corrida, Afflelou a finalement annulé la semaine dernière son soutien de 500.000 euros à la Féria de Bayonne, déclarant "ne pas vouloir s’associer à des événements impliquant des actes de violence envers les animaux". Nous pouvons faire en sorte que le Futuroscope se désolidarise de ce genre d’événements. Si vous aussi vous refusez que les parcs d’attractions transmettent à nos enfants des valeurs impliquant la cruauté envers les animaux, signez la pétition ! Après avoir signé, vous pouvez aussi poster un commentaire sur la page Facebook du Futuroscope : http://www.facebook.com/Futuroscope et sur leur fil Twitter: https://twitter.com/futuroscope On en débat sur Newsring: http://www.newsring.fr/societe/1192-faut-il-interdire-la-corrida/14622-corrida-le-futuroscope-partenaire-de-la-feria-de-dax-au-cur-dune-polemique VOIR la lettre de la pétition qui accompagne votre signature... CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Change.org août 2012
  8. En partenariat avec la ville de Dax, le parc de loisir à caractère scientifique fait la promotion de la torture tauromachique ! La preuve de ce partenariat est visible sans aucune honte tout en bas de cette page : http://feria.dax.fr/la-hesta-des-enfants ou sur la capture d’écran ci-contre, s’ils viennent à changer le contenu. Voir notre lettre ouverte jointe(ci-dessous). Vous pouvez également réagir auprès des responsables et partenaires du Futuroscope. Les adresses mails : contact@claudebertaud.com, contactrh@compagniedesalpes.fr, maire@mairie-chasseneuildupoitou.fr, cdt@tourisme-vienne.com, maire@mairie-chasseneuildupoitou.fr, mr.le.maire@mairie-chasseneuildupoi..., direction.communication@eiffage.com, ot.chasseneuildupoitou@wanadoo.fr, courrier@vienne.pref.gouv.fr Soyons déterminés mais restons courtois ! Pas d’insultes SVP. Ne nous mettons pas au même niveau que les acteurs de la barbarie des arènes ! =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-= La lettre =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-= Lettre ouverte à Dominique Hummel Président du directoire du parc du FUTUROSCOPE Avenue du Téléport 86360 CHASSENEUIL DU POITOU Alès le 1er août 2012 Monsieur, Le CRAC EUROPE pour la protection de l’enfance reçoit depuis hier quantité de messages nous informant que le Futuroscope de Poitiers est cette année partenaire de la Féria de Dax. Il soutient entre autres une journée de la Féria entièrement destinée aux enfants durant laquelle des animations font la promotion de la corrida auprès des plus jeunes. Déjà les réseaux sociaux font part de l’indignation générale suscitée par un tel partenariat qui vous fait basculer dans l’obscurantisme. Nous vous demandons instamment de mettre fin à ce soutien à une pratique ignoble. Ce partenariat est grotesque si tant est que la modernité technologique du FUTUROSCOPE est incompatible avec la pratique moyenâgeuse qu’est la corrida. Nous savons parfaitement que, convaincus que la corrida est de moins en moins admise au XXI siècle depuis que les gens sont mieux informés des réalités de la torture spectacle codifiée sur les bovins, l’industrie tauromachique est prête à tout pour dévoyer l’enfance afin de se garantir des spectateurs. Il est particulièrement regrettable que le Futuroscope, qui s’est remis de la faillite grâce à la qualité de ses spectacles, mette ainsi fin à sa mission d’éducation scientifique. Puisque vous êtes assez équipés pour projeter des montages en 3d, avec stimulation olfactive entre autres, programmez-donc, pour aller jusqu’au bout de votre partenariat avec l’arène de Dax, le montage « Apprendre à tuer » de Pablo Knudsen ou Alinéa 3 de Jérôme Lescure ! Il est injustifiable que votre parc d’attraction fasse de la propagande pour des individus qui, dans leur manque total de respect pour les êtres sensibles, enfant et animal, organisent des séances où des mineurs infligent à des veaux le supplice de mise à mort à l’arme blanche. Nous vous rappelons d’autre part qu’un matador est un délinquant à Poitiers. En cas de refus de votre part, nous ne manquerons pas de prévenir, au plan international, les pédagogues qui organisent des visites dans ce lieu prestigieux d’éducation à la science. En espérant de toute notre conscience, que vous reconsidérerez ce partenariat infâme, nous vous prions d’agréer l’expression de notre considération distinguée Pour le CRAC EUROPE pour la protection de l’enfance Dr. M.Breut, vice-présidente CRAC EUROPE 01/08/2012
  9. Une étape sans précédent dans la lutte contre la torture tauromachique avec le CRAC Europe ! Merci de participer à l'action suivante : Un DEBAT et un SONDAGE sont en ligne lancés par le site NEWSRING.fr de Frédéric Taddeï suite à la QPC du CRAC Europe et de Droits des Animaux ! Merci de participer (marche à suivre ci-dessous dans le message envoyé par le community manager de Newsring ) ! Restons toujours pacifiques SVP même face à la provocation car cela dessert notre cause ! Soyons déterminés et courtois ! Plus d’info bientôt sur notre site ! SUJET : Newsring - Invitation au débat "Faut-il interdire la corrida ?" (...)nous venons de lancer un débat sur la corrida et nous aurions grand plaisir à ce que vous veniez participer afin de partager vos arguments et faire avancer le débat dans le respect de chacun. Qu'on la considère comme une manifestation culturelle traditionnelle ou comme un bain de sang intolérable, la question qui cristallise les opinions est celle de l'interdiction. Doit-on mettre fin à corrida ? Pour participer, il suffit de se connecter sur le site (à l’aide de Facebook, Google+ ou LinkedIn) et de cliquer sur “CONTRIBUER AU DEBAT”. On peut aussi participer directement en CLIQUANT ICI Animalus 2/08/2012
  10. Le Groenland est devenu un nouvel eldorado avec ses gisements de terres rares vitales pour les technologies de pointe, mais les Chinois sont en train de prendre les Européens de vitesse, avertit le commissaire européen en charge de l'Industrie Antonio Tajani. Province du Danemark, le Groenland bénéficie depuis 2009 d'une autonomie renforcée et d'un droit de contrôle sur ses ressources. Or son sous-sol renferme neuf des 14 terres rares identifiées comme vitales pour les nouvelles technologies. Les entreprises de l'UE sont obligées d'importer 100% de leurs besoins pour 14 de ces éléments minéraux: Antimoine, Beryllium, Boron, Cobalt, Indium, Molybdenum, Niobium, Platinium, Rhenium, Tantalum, Tellurium, Titanium, Vanadium et un groupe de métaux comprenant le scandium 21Sc, l'yttrium 39Y et les quinze lanthanides. La Commission européenne suit de près le dossier des terres rares, métaux stratégiques pour la production de produits aussi variés que les ampoules LED, les systèmes de motorisation hybride des voitures, les téléphones portables ou les éoliennes. M. Tajani s'est rendu au Groenland le 16 juin pour parapher un accord d'exploitation pour les entreprises de l'UE. "Le président chinois (Hu Jintao) est arrivé le lendemain", a souligné M. Tajani dans un entretien à l'AFP. "Et les Chinois sont déjà en train de travailler", a-t-il commenté: "ils ont acheté une compagnie britannique et ont envoyé 2.000 mineurs chinois". Les Européens en restent au stade des discussions. "Les accords paraphés en juin seront examinés par les gouvernements de l'UE en septembre", selon le commissaire. Les Européens s'engagent à "payer au Groenland 35% de ce qu'ils gagnent" avec leurs concessions, et l'exploitation est prévue seulement sur le littoral. Les habitants sont "très soucieux de la protection de leur environnement et, pour cette raison, sont très intéressés par les pratiques de l'Union européenne", expliquent les collaborateurs du commissaire. Mais dans le même temps, le Groenland "souffre de la crise" et a "besoin d'argent". "Nous sommes en guerre avec les Chinois pour les terres rares", reconnaît l'entourage de M. Tajani. Ce différend sera évoqué avec les autorités chinoises lors du 15e sommet UE-Chine le 20 septembre à Bruxelles. La Chine est aujourd'hui en situation de quasi-monopole avec plus d'un tiers (35%) des réserves accessibles, et 97% du marché de terres rares comme le cérium ou le lithium. "A la Bourse des matières premières de Londres, ce sont eux qui font les prix", souligne-t-on dans l'entourage de M. Tajani. Avec les Etats-Unis et le Japon, l'UE a attaqué devant l'OMC la politique chinoise qui limite l'accès à ses ressources avec une politique de quotas. En parallèle, l'UE cherche à diversifier ses approvisionnements. Elle a signé des accords avec l'Union africaine, le Chili, l'Argentine et l'Uruguay, et doit faire de même prochainement avec le Mexique et la Colombie. Mais l'UE a également des atouts à faire valoir, plaide M. Tajani. "La recherche doit permettre de trouver des substituts" à ces terres rares, et une coopération très active est menée en ce sens avec les Etats-Unis et le Japon. Le recyclage est une autre piste. "Chaque année, chaque citoyen de l'UE jette 17 kg de déchets d'appareils électriques et électroniques. Une vrai mine urbaine", souligne son entourage./b] [b]L'UE peut enfin exploiter ses propres ressources. La valeur des gisements est estimée à 100 milliards d'euros. La France recèle de l'antimoine, du beryllium et du tungstène. L'Espagne et le Portugal ont également de gros gisements. "Nous devons sortir de l'impasse dans laquelle nous place notre dépendance", insiste Antonio Tajani, qui attend des décisions lors du prochain conseil des ministres européens de l'Industrie début octobre. Sciences et Avenir 03/08/2012
  11. TOKYO - Quelques milliers de manifestants se sont rassemblés vendredi devant la résidence du Premier ministre japonais, pour exiger l'arrêt de l'exploitation des réacteurs nucléaires. Près d'un an et demi après l'accident de Fukushima, des manifestations sont organisées chaque semaine au coeur de Tokyo, à proximité du Parlement. Un journaliste de l'AFP présent sur place a estimé la foule à quelques milliers de personnes, qui criaient Non au redémarrage des réacteurs et Rendez-nous Fukushima. Dimanche, une manifestation organisée dans le centre de Tokyo, terminée devant le Parlement, avait rassemblé un peu plus de 10.000 personnes, selon des estimations concordantes des médias nippons et de l'AFP et, dix jours plus tôt, de 75.000 à 170.000 anti-nucléaires s'étaient donné rendez-vous dans un grand parc de la capitale, selon la police et les organisateurs. Les manifestations organisées ces derniers mois contre l'usage de l'énergie nucléaire au Japon ont pris de l'ampleur depuis la décision du Premier ministre Yoshihiko Noda, en juin, d'autoriser la relance de deux réacteurs dans le centre du Japon. Leur redémarrage, en juillet, a mis fin à une période de deux mois où l'ensemble du parc de 50 réacteurs de l'archipel était stoppé. Les 48 autres tranches restent néanmoins à l'arrêt, soit depuis un séisme, soit en raison de nouvelles mesures de précaution exigées par les autorités depuis l'accident de Fukushima. Cette catastrophe de mars 2011 a constitué l'accident le plus grave du secteur depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, forçant une centaine de milliers de personnes à quitter leur logement à cause des émissions radioactives. ROMANDIE.COM 03/08/2012
  12. Berne (awp/ats) - Le projet d'ordonnance sur le CO2, qui implique une hausse de la taxe sur le CO2 dès 2014, suscite des avis contrastés. Au terme de la consultation, vendredi, près de 110 réponses des milieux concernés étaient parvenues à l'Office fédéral de l'environnement. Hormis l'UDC qui s'oppose clairement au projet, la majorité des prises de position demandent au Conseil fédéral de corriger le tir, indique une recherche de l'ats. Certains disent leur déception, déplorant que l'ordonnance aille moins loin que la nouvelle loi adoptée en décembre dernier par le Parlement. Celle-ci prévoit que d'ici 2020, les émissions indigènes de gaz à effet de serre diminuent globalement de 20% par rapport à 1990. Dans le détail, la baisse devra atteindre 40% dans le bâtiment, 10% dans les transports, 15% dans l'industrie. La taxe sur le CO2 appliquée aux combustibles restera fixée l'an prochain à 36 francs par tonne, soit 9 centimes par litre de fioul. Elle augmentera ensuite en trois temps d'ici 2020. Première étape en 2014: la taxe devant passer de 36 à 60 francs. Une augmentation est prévue en 2016, puis en 2018 pour atteindre au maximum 120 francs par tonne. Le projet d'ordonnance hérisse l'UDC. Le parti qualifie d'illusoires les objectifs de réduction de gaz à effet de serre. A son avis, la hausse de la taxe sur le CO2 ne vise qu'à imposer à l'économie et à la population des contributions et obstacles administratifs supplémentaires sous couvert de protection du climat. L'UDC souhaite aussi davantage de souplesse dans les critères d'exemption de certaines entreprises. Le PDC soutient le projet. Le parti demande toutefois qu'un accord bilatéral soit conclu avec l'Union européenne afin que le système suisse d'échange de quotas d'émission puisse être couplé avec le système européen. Cela permettrait d'éviter aux entreprises suisses d'être désavantagées. Les démocrates-chrétiens se montrent en outre sceptiques par rapport à l'objectif de réduction de 40% d'ici 2019 dans le secteur du bâtiment. Un objectif de 30% semblerait plus réaliste, estiment-ils. Les Verts et le PS estiment que le Conseil fédéral doit faire nettement plus et augmenter l'objectif de réduction à 40% au lieu de 20%, comme la nouvelle loi sur le CO2 lui en donne la compétence. Le WWF, le PS et les Verts demandent aussi que la taxe sur les combustibles soit augmentée dès le 1er janvier 2013, et non un an plus tard comme le prévoit le gouvernement. Cela permettrait de dégager plus rapidement des moyens financiers pour développer le programme d'assainissement énergétique des bâtiments. Cette revendication est partagée par le Conseil d'Etat genevois, qui "regrette le manque de moyens proposés" pour atteindre les objectifs. L'Association transports et environnement (ATE) souhaite aussi que la taxe sur le CO2 augmente dès 2013 déjà et propose un montant de "72 francs au minimum". Sa porte-parole Caroline Beglinger rappelle qu'il s'agit d'une "taxe incitative, pas d'un impôt et que l'argent payé permet de financer l'assainissement de bâtiments". L'Union suisse des arts et métiers (USAM) constate que le projet d'ordonnance accorde une certaine marge de manoeuvre à l'économie. La faîtière des PME -ainsi qu'economiesuisse- demandent toutefois de le réviser au profit des quelque 2200 entreprises helvétiques qui se sont engagées à diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre avec l'appui de l'Agence de l'énergie pour l'economie (AEnEC). ROMANDIE.COM 03/08/2012
  13. La Corée du Nord a entrouvert ses portes à l'aide humanitaire lors des récentes inondations qui ont balayé le pays réputé le plus fermé au monde, ont indiqué vendredi plusieurs agences de l'ONU. Les crues des dernières semaines ont fait 119 morts et 84'000 sans-abri, selon Pyongyang. "Il y a eu un assouplissement et un meilleur accès au pays ainsi qu'une atmosphère légèrement plus détendue", a déclaré le porte-parole de l'Unicef (Fonds des Nations Unies pour l'enfance), Patrick McCormick, lors d'un point presse à Genève. Une délégation des Nations Unies s'est rendue mardi en Corée du Nord afin de mettre en place un plan d'aide humanitaire. "Même avant les inondations, la question de l'accès à la Corée du Nord s'était assouplie pour les opérations de l'Unicef", a précisé M. McCormick. Jens Lärke, porte-parole du bureau pour la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, a précisé que la Corée du Nord avait elle-même pris l'initiative de demander une aide suite aux crues des dernières semaines, dues à des pluies torrentielles et au passage d'un typhon. De tels événements climatiques ont pu pousser la Corée du Nord à s'ouvrir dans le passé à une aide humanitaire, sans que cela ne soit durable pour autant. Les puissances mondiales cherchent depuis des mois à décrypter les décisions du nouveau dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un pour savoir s'il rompra avec la politique d'isolement de son père Kim Jong-Il, décédé en décembre. ROMANDIE.COM 03/08/2012
  14. Le plus vieil hippopotame recensé dans le monde, une femelle baptisée Donna, est morte jeudi à 62 ans, soit une vingtaine d'années de plus que l'espérance de vie moyenne de ces animaux, ont déclaré des responsables du zoo d'Evansville, dans l'Indiana (nord des Etats-Unis). "C'est avec une grande tristesse que nous annonçons que Donna, la plus vieille hippopotame du Nil vivant en captivité, a été euthanasiée sans cruauté ce matin", a déclaré le directeur du zoo Amos Morris dans un communiqué, précisant que l'animal, "à la santé déclinante", souffrait d'une "grave arthrite". Née en 1951 dans ce qui est aujourd'hui le zoo de Memphis (Tennessee, sud), Donna est arrivée en 1956 au zoo d'Evansville où elle a passé le restant de sa vie. -----> RIP pour Donna qui n'aura connu que la captivité ! LE POINT.FR 03/08/2012
  15. Des milliers de plages privées italiennes ont gardé vendredi matin leurs parasols fermés pour protester symboliquement contre une nouvelle directive européenne qui pourrait, selon les gérants d'établissements balnéaires, les contraindre à fermer. Les 30.000 plages privées couvrant environ un quart du littoral italien, qui vont du simple alignement de parasols au véritable centre de loisirs avec piscine, restaurant et discothèque, sont en rébellion contre une nouvelle réglementation européenne entrant en vigueur en 2016. À partir de cette date, les licences donnant en concession les plages publiques à des personnes privées devront être mises aux enchères dans le cadre d'une procédure transparente. Mais les professionnels du secteur estiment que cela pourrait bloquer les investissements et mettre au chômage nombre des 600.000 personnes travaillant dans ce secteur. Dans le système actuel, que certains jugent propice à la corruption, l'État accorde des licences de six ans sans enchères avec renouvellement automatique. Les établissements balnéaires affirment qu'ils aident à maintenir propres et accueillants de larges pans de côtes que les autorités locales seraient incapables d'entretenir, tandis que leurs adversaires dénoncent la privatisation rampante de certains des plus beaux lieux naturels d'Italie. Grève des parasols sur les plages italiennes. Andreas Solaro / AFP LE POINT.FR 03/08/2012[
  16. Les ouvriers, qui ne sont pas des soldats, portent sur leur dos une bombe chimique. Ils s’en serviront en cas d’attaque, en la faisant exploser : cela se passe chez les termites Neocapritermes taracua, vivant en Guyane. Une équipe belge a filmé cet étrange comportement. Chez les insectes coloniaux, les individus qui se sacrifient pour défendre la colonie sont légion. Chacun sait que l’abeille qui vient de piquer un animal dangereux y laissera son dard, arraché, et ne survivra pas. En Guyane, un termite, Neocapritermes taracua, a un autre moyen de se défendre : l’arme chimique. Elle est l’apanage des ouvriers dits «bleus». Bleus, car ces insectes portent deux marques de cette couleur tout à l'arrière du thorax, côté dorsal. Les autres types d’individus de la colonie n’en arborent pas, même la gent soldatesque, équipée, elle, d’armes offensives. Les ouvriers bleus sont appelés à des fonctions de logistique mais eux aussi peuvent être attaqués lors de leurs sorties. Ces taches bleues sont deux cristaux, enfermés dans deux replis de cuticule. Une équipe de l’Université libre de Bruxelles, menée par Yves Roisin et Thomas Bourguignon, en collaboration avec des chercheurs tchèques, vient de décrire dans la revue Science, la fonction de cet organe : - c’est un composant d’une bombe chimique. - Le second élément est une sécrétion produite par des glandes salivaires et stockée dans des vésicules installées juste sous les poches et séparées des cristaux par la cuticule. Les biologistes ont découvert que ces deux produits, lorsqu’ils sont réunis, forment un composé très toxique et même mortel pour les insectes avec lesquels il entre en contact. Le fonctionnement de cette bombe est illustré par la vidéo publiée par les chercheurs. Lorsque l’ouvrier bleu est attaqué et se sent dans une situation désespérée, il provoque, par des contractions de ses muscles, la déchirure de la cuticule entre les vésicules et les poches, lesquelles augmentent de volume sous l'effet de la contraction musculaire. La sécrétion et les cristaux entrent en contact et la réaction chimique produit une goutte d'un liquide gluant et très toxique faisant fuir ou mourir les assaillants. Les chercheurs ont vérifié l'effet de ce poison en prélevant ce liquide et en le déposant sur des termites d'une autre espèce. Cette arme mortelle ne sert qu'une fois : la cuticule déchirée, l’ouvrier bleu ne survit pas à son acte défensif. D’après les auteurs, un tel procédé n’a jusque-là été observé chez aucune autre espèce animale. L’équipe cherche actuellement à identifier la protéine en cause dans cette réaction explosive. Elle pourrait s'apparenter à une hémocyanine, nous précise Yves Roisin, et donc faire partie de la famille des molécules transportant l'oxygène chez les insectes. Quant au coût pour la colonie, qui risquerait ainsi de perdre beaucoup de bons ouvriers, il est plus faible qu’il n’y paraît. Les biologistes ont constaté que cette bombe chimique n’était pas également développée chez tous les membres de cette caste. En regardant de plus près les mandibules, ils ont relevé une corrélation entre l'usure de leurs dents et la dimension des cristaux. Conclusion : cette arme se met en place progressivement et seuls les ouvriers âgés, aux dents usées, se feront exploser pour défendre les leurs. D'ailleurs, les comportements des jeunes et des vieux diffèrent : les plus âgés sont plus agressifs... Futura Sciences 03/08/2012
  17. Des scientifiques suisses ont imaginé un dispositif, testé cette semaine en pleine nature, qui avertit par SMS les bergers en cas d'attaque de loups grâce à un collier placé autour de chaque mouton et qui mesure son rythme cardiaque. "C'est la première fois qu'un tel dispositif est testé en pleine nature", a déclaré le biologiste Jean-Marc Landry, interrogé par l'agence suisse ats qui a assisté à une expérience pour le moins insolite. Dans un alpage suisse, des chiens-loups de République tchèque ont attaqué, équipés de muselières, un petit troupeau de brebis sous la surveillance des scientifiques. Préalablement, les scientifiques avaient équipé le poitrail de la dizaine de brebis d'une sangle et d'un cardiofréquencemètre, mesurant la variation du stress chez les animaux. Les modifications du rythme cardiaque des brebis doivent à terme déclencher un mécanisme qui enverra un répulsif assez puissant pour éloigner le loup, ainsi qu'un SMS au berger. Ces premiers essais réalisés vendredi semblent être réussis puisque le rythme cardiaque des brebis a passé d'une moyenne de 60-80 battements par minute à un pic de 225 au moment des attaques, selon les scientifiques qui vont maintenant analyser les résultats dans le détail. En automne, un prototype de collier devrait voir le jour. L'an prochain, il sera testé en Suisse et en France. Le collier pourrait être utilisé dans les zones très touristiques, où les patous ne sont pas toujours appréciés par les randonneurs. Selon l'ats, d'autres pays se sont déjà montrés intéressés, dont la Norvège. En Suisse, les éleveurs font pression -- au grand dam des organisations de protection de l'environnement -- pour augmenter la population d'un animal qui avait disparu des terres helvétiques depuis près de 100 ans, et qui, après quelques apparitions depuis 1995, semble à présent réinstallé. Chaque été, les attaques de loup sont ainsi source de polémique en Suisse. Cet été, un loup a tué deux moutons le 27 juillet dans le canton de St-Gall, une première sur ce canton situé dans l'est de la Suisse. Sciences et Avenir 03/08/2012
  18. Accusée d'être le "garde manger" des requins et responsable de la recrudescence de leurs attaques, la Réserve marine de la Réunion réfute ces critiques avec force, mettant en avant la faible augmentation de poissons dans le sanctuaire, depuis sa création en 2007. Au fil de la multiplication des attaques de requins - sept au total dont trois mortelles en treize mois (la dernière le 24 juillet) - la Réserve naturelle nationale marine de la Réunion (RNNR) est devenue la principale cible de surfeurs et d'usagers de la mer qui l'accusent d'être à l'origine de la prolifération des requins près des côtes. "C'est une évidence", disent de nombreux pêcheurs qui se plaignent de plus en plus de voir leurs prises à moitié dévorées par les requins quand ils remontent leur ligne. "Ils bouffent tous nos poissons", affirme Jean-René Enilorac, le président du Comité des pêches. Nicolas Hoarau, pêcheur depuis 40 ans à Saint-Paul a, lui, observé que les requins viennent "de plus en plus près des côtes", attirés par les poissons de la Réserve ou ceux qui se rassemblent près des bouées délimitant son périmètre. "Mettre une réserve au beau milieu d'une zone balnéaire, c'est unique au monde", s'est insurgé Amaury Lavernhe, champion du monde de bodyboard, qui constate que les 3.500 hectares du site, s'étendant de Saint-Paul (ouest) à Etang-Salé (sud), englobent toute la côte ouest où se concentrent les plages et les activités nautiques. Pêcheurs et surfeurs en sont persuadés: la Réserve est devenue le "garde-manger" du prédateur, accusation reprise par le maire de Saint-Leu, Thierry Robert qui a publié lundi un arrêté autorisant la pêche au requin dans la Réserve "par tous moyens". Le lendemain, M. Robert a retiré son texte après avoir obtenu l'assurance du ministre des Outre-mer Victorin Lurel que l'Etat prendra à sa charge et encadrera l'opération de pêche en participant à la rémunération des professionnels. "Rien ne permet d'affirmer que la Réserve serait à l'origine de la présence des requins" Selon Thierry Robert, le ministre, dont la prise de position a été dénoncée par les écologistes, s'est également engagé à mener une "étude sérieuse en vue d'une révision du périmètre de la Réserve". Plusieurs maires de l'ouest et du sud ont apporté leur soutien à leur collègue de Saint-Leu et demandé aux responsables de la Réserve "d'écouter les usagers de la mer". "Sinon on va exaspérer la population", a prévenu le maire des Avirons, Michel Dennemont. "Rien aujourd'hui, en l'état de connaissances vérifiées, ne permet d'affirmer que la Réserve serait à l'origine de la présence des requins sur les côtes réunionnaises", avait assuré la semaine dernière la préfecture, après une manifestation des surfeurs. Le préfet avait rappelé que la pêche est autorisée presque partout dans la réserve, hormis la zone de "protection intégrale" qui représente 5% seulement de sa superficie. Pour le Conseil scientifique de la Réserve, la prolifération des requins ne peut provenir de celle-ci pour la simple raison que les poissons "ne sont pas encore au rendez-vous". La Réserve compte, en fonction des zones, 200 à 400 kg de poisson par hectare. C'est "trois fois moins" que sur la plupart des récifs indo-pacifiques, constate Roland Troadec, vice-président du Conseil scientifique. "Relier une augmentation des attaques de requin à l'effet Réserve relève d'un raisonnement spéculatif", s'indigne-t-il. Pour une autre scientifique de la Réserve, Pascale Chabanet, ce sont les rejets des déchets en mer dus à l'urbanisation qui peuvent expliquer que les requins s'approchent si près des récifs qui ne sont "pas leur milieu de prédilection". "Si les pêcheurs viennent pour attraper le requin dans la Réserve, ils vont en pêcher très peu", prédit de son côté Marc Soria, chercheur à l'IRD (Institut de recherche pour le développement) et coordinateur de l'étude financée par l'Etat pour connaître le comportement des requins. Depuis décembre, une vingtaine de requins ont été marqués avec des balises acoustiques pour suivre leurs déplacements. "C'est la seule façon de comprendre ce qui se passe. Si certains de ces requins marqués sont tués, il va falloir tout recommencer", s'inquiète M. Soria. Sciences et Avenir 03/08/2012
  19. Des archéologues ont découvert un nouveau temple maya au fin fond de la jungle du Guatemala. Un édifice rouge sang probablement visible à des kilomètres à la ronde 1.600 ans plus tôt et décoré de masques géants. Cette trouvaille va sans doute fournir de nouveaux indices aux scientifiques sur les royaumes rivaux chez les Mayas. À la différence des empires aztèque et inca relativement centralisés, la civilisation Maya, étalée sur les actuels Guatemala, Belize et Yucatan (au Mexique), était une fédération souple de cités-états. "Nous en avons pris conscience dans les années 1990, quand il est devenu évident que certains royaumes étaient plus importants que d'autres", rappelle Stephen Houston, archéologue à la Brown University, qui a annoncé la découverte du nouveau temple, ce mardi. Le royaume d'El Zotz, dans l'actuel Guatemala, était alors l'un des plus petits, mais il impressionnait les autres. Courant 2010, les archéologues travaillant sur une colline proche du centre de la cité antique avaient découvert une pyramide du Diable de 13 mètres de haut. À son sommet, ils avaient alors trouvé un palais royal et une tombe qui devait être celle du premier chef de la ville, un homme qui, selon leurs estimations, vivait entre l'an 350 et 400 après J.-C. À peu près durant la même période, Stephen Houston et l'un de ses collègues, avaient décelé les premiers indices de l'existence du temple du "soleil nocturne", derrière la tombe royale de la pyramide du Diable. Mais ce n'est que récemment que les fouilles ont permis de révéler les oeuvres d'art cachées sous la jungle envahissante. Les côtés du temple sont décorés de masques en stuc d'un mètre cinquante, représentant le visage du dieu soleil se transformant au moment où il traverse le ciel suivant le cours du jour. "L'un des masques le symbolise sous la forme d'un requin, en référence au soleil levant sur les Caraïbes dans l'est", raconte Houston. "Le soleil de midi est personnifié par un vieil homme dont les yeux se croisent, buvant du sang. Une série finale le matérialise sous la forme de jaguars locaux, qui s'éveillent de leurs songes au milieu de la jungle, au crépuscule", décrit-il encore. Dans la culture Maya, le soleil est associé aux nouveaux commencements et le dieu soleil est celui de la royauté, explique Houston. La présence de visages solaires sur le temple à côté de la tombe royale, peut ainsi signifier que le défunt enterré dans celle-ci était le fondateur d'une dynastie : le premier roi d'El Zotz. Il s'agit ici d'un exemple "de la manière dont le soleil s'est greffé sur l'identité des rois et des dynasties qui les auraient suivis", précise encore l'archéologue dans un communiqué. De son côté, David Freidel, spécialiste de l'archéologie Maya confirme d'ailleurs "l'hypothèse de Houston qui postule que l'édifice était dédié au soleil en tant que déité intimement liée au législateur. La pyramide du Diable va certainement accroître notre connaissance de la région et des pratiques rituelles de l'ère Maya précoce". Mais ce n'est pas tout ce qu'en a déduit l'équipe de Houston. Celle-ci a également suggéré que les Mayas considéraient le temple comme un être vivant. Par exemple, les nez et les bouches des masques situés dans les strates les plus anciennes du temple étaient systématiquement défigurés. "C'est une pratique plutôt répandue chez les Mayas", a commenté Houston pour le National Geographic. "Il est très difficile de trouver une représentation du roi sans qu'il n'ait les yeux mutilés ou le nez tranché… mais "mutilation" n'est pas le terme le plus approprié. Je vois plus cela comme une désactivation. C'est comme s'ils suspendaient le masque dans le but de le remplacer par d'autres couches. Ce n'est pas un manque de respect. C'est plutôt l'inverse", explique-t-il. Expert des Mayas, Simon Martin, a souligné que les masques du temple d'El Zotz étaient "uniques" et de grande valeur, parce qu'ils permettaient de vérifier les théories sur les portraits Mayas du dieu soleil. "Nous avons des images du dieu soleil à différentes étapes. Mais nous n'avons jamais trouvé quelque chose qui les réunit toutes", a révélé Simon Martin de l'Université de Pennsylvanie et du Museum d'Archéologie et d'Anthropologie, qui n'était pas impliqué dans le projet. "Nous avons dû assembler les morceaux et les pièces de cette séquence et simplement croire que nous avions raison. Cela pourrait être une chance de voir la série en entier, étape par étape. Le temple est incroyablement bien conservé", a ajouté M. Martin, "c'est une mine d'informations". "Nous avons vu très peu d'endroits dont les bâtiments complets ont été préservés. Normalement, on ne trouve que des bâtiments que les Mayas ont détruit dans un premier temps, puis reconstruit par dessus". Quand les archéologues opèrent des fouilles, ils ne trouvent ainsi en général, pas les décorations les plus anciennes. Par contraste, les travailleurs Mayas d'El Zotz, ont lutté pour conserver la structure originelle du temple, allant jusqu'à la recouvrir de terre et de petits cailloux avant de reconstruire à son sommet. Aussi, les archéologues soulignent le travail d'orfèvre qu'ils ont pu observer sur les masques. "Ils sont en trois dimensions. Les visages sortent littéralement de la façade. Vous ne verrez pas ça souvent… parce que s'ils sortaient trop du mur, ils tomberaient. Ces Mayas ont été capables de les retenir. Avec le jeu de lumières sur ces éléments, les visages devaient être théâtraux", se projette Karl Taube, de l'Université de Californie à Riverside (UCR), qui n'était pas non plus dans l'équipe du projet. Le chef de l'équipe, Stephen Houston a précisé que la couleur du masque (rouge-rose selon les traces de peinture) les aurait aidés à tenir sans tomber. "Ce pigment rouge pourrait avoir cette propriété surprenante à l'aube et au crépuscule", a ainsi expliqué Houston. Avec son rouge éclatant du haut de sa colline, le temple du soleil nocturne a été conçu "pour voir et être vu". Il aurait pu de cette manière être observé depuis Tikal, un royaume bien plus étendu, plus vieux et plus puissant qu'El Zotz. "Nous pensons que les rois étaient complètement autonomes, mais pour les Mayas, un roi "sacré" était souvent mentionné dans la hiérarchie des rois", raconte Simon Martin, du Museum de Pennsylvanie. "Ainsi, les populations d'El Zotz ont pu dépendre au cours de l'Histoire de l'influence de Tikal. Quand les pouvoirs de Tikal étaient faibles, ils ont pu potentiellement être complètement autonomes ou s'être liés avec des rois plus puissants d'ailleurs". Malgré le soin apporté à la construction et à la conservation de ce temple, il semble ne pas avoir été utilisé pendant longtemps par les Mayas. Le site suggère en effet que l'édifice a été abandonné durant le cinquième siècle, pour des raisons inconnues. "C'est comme s'ils avaient lâché leurs outils d'un coup et s'en étaient allés", d'après Houston. "Je pense que vous contemplez ici la mort d'une dynastie". Néanmoins, la réponse à ce mystère pourrait être révélée à mesure que le temple du soleil de la nuit est dévoilé. "Jusqu'ici, seuls 30% de sa façade a été exposée", a déclaré Karl Taube qui a ainsi estimé : "Je pense qu'il y aura encore de nombreuses découvertes et une meilleure compréhension de ce que cet édifice pourra révéler". Maxisciences 24/07/2012 Voir aussi une vidéo sur le site.
  20. On peut être petit, tout vert, et pouvoir déplacer une masse de personnes rien que par son charisme. Et non, il ne s'agit pas de Yoda, le célèbre maître Jedi, mais d'une petite tortue qui invite les internautes à lui choisir un nom. Cette petite tortue a tout pour plaire : une jolie frimousse, un gentil papa et une gentille maman tortue, une taille à faire fondre un iceberg et un poids record de 1,22 grammes. Recueillie par la Pacific NorthWest TurtleWorks, une association américaine de préservation des tortues (qui assure qu'il s'agit ici du plus petit spécimen ayant jamais été recueilli), elle possède cependant une sacrée épine dans la papatte : elle n'a pas de nom ! Du coup, l'Association a décidé d'ouvrir une page Facebook afin de réparer cette injustice et l'opération semble déjà être un grand succès. Apparemment, les prénoms ayant le plus de succès seraient Yoda, loin devant Sparkle et autres Indy... Si vous voulez vous jetez à l'eau, n'hésitez pas et dirigez vous vers cette page. Crédit : Pacific NorthWest TurtleWorks Maxisciences 03/08/2012
  21. Selon le DailyMail, un milliardaire australien pourrait dévoiler vendredi 3 août, lors d’une conférence de presse à Brisbane, un projet pharaonique : créer un véritable Jurassic Park, avec la collaboration de généticiens… Un parc d'attraction à l'image de Jurassic Park verra t-il bientôt le jour ? Si l'idée peut faire sourire, c'est bel et bien ce que suggèrent certaines rumeurs au sujet de Clive Parker, un magnat australien de l’industrie minière. D'après plusieurs sites internet, ce milliardaire aurait en effet mis en place des plans secrets dans l'objectif de réellement créer un tel parc. Pour cela, il aurait même déjà pris contact avec l'équipe de généticiens qui a créé la célèbre brebis clonée Dolly. Si l'on en croit les bruits, le fameux parc d’attraction pourrait être localisé à Coolum (Sunshine Coast, Australie). Mais pour l'heure, le magnat s'est refusé à tout commentaire, poussant les médias à suggérer qu'il dévoilerait ses plans pendant une conférence de presse organisée vendredi à Brisbane. Un évènement confirmé par l'un des porte-paroles d'après le Daily Mail. Au même titre que le projet lui-même, les moyens qui pourraient être employés pour créer une telle structure et surtout les animaux qu'elle abriterait restent d'ailleurs totalement mystérieux, malgré les progrès scientifiques réalisés dans le domaine. Toutefois, si ces plans s'avéraient réels, le milliardaire n'en serait pas à sa première folie. Manifestement "fan" de superproductions hollywoodiennes, Clive Parker avait déjà annoncé son intention de ramener à la vie le paquebot Titanic en lui construisant un frère jumeau. Celui-ci toutefois embarquerait notamment (et sans surprise) tous les équipements de sécurité nécessaires. La Blue Star Line, une compagnie appartenant au puissant personnage, aurait même déjà signé un protocole d'accord avec l'entreprise publique chinoise SCC Jinling pour construire le paquebot de croisière, avec un voyage inaugural de l'Angleterre à l'Amérique du Nord prévue pour fin 2016. Des ingénieurs auraient alors réussi à concevoir un plan conservant dans leur aspect d’origine les salles communes, les escaliers, les cabines des passagers, etc., tout en renforçant l’équipement en canots de sauvetage du pont de sécurité, pour rendre l’ensemble conforme aux réglementations d'aujourd'hui. Maxisciences 03/08/2012
  22. Le gouvernement japonais a donné son autorisation à l'opérateur de la centrale nucléaire d'Ohi, dans le centre du pays, à reprendre l'exploitation commerciale d'un de ses réacteurs. La compagnie d'électricité du Kansai, Kepco, a relancé les opérations à plein régime du réacteur numéro 3 de la centrale d'Ohi début juillet. L'Agence nationale de sûreté nucléaire et industrielle a conclu ce vendredi les deux journées d'inspection de sécurité prévues dans la réglementation. Cela autorise désormais l'opérateur à faire fonctionner légalement le réacteur jusqu'à septembre 2013, si aucun problème ne survient entre temps. ----->J'avoue que je ne comprends pas trop bien : deux réacteurs ont été remis en fonctionnement, alors qu'on ne sait pas si la faille qui se trouve dessous la centrale est active ou non... Et, en plus, les réacteurs ont été remis en route... avant que l'agence de sûreté nucléaire ait effectué une visite d'inspection ? On ne joue pas seulement la vie du peuple japonais (admirable), on se joue aussi de la vie des peuples des autres nationas !!! Je trouve le procédé plutôt léger et dangereux... Mais ce n'est que mon avis... NHK 03/08/2012
  23. Quelque 1,5 million de tonnes de débris du tsunami du 11 mars 2011 dériveraient dans le Pacifique. Plus de 40.000 tonnes devraient atteindre la côte ouest des Etats-Unis et du Canada d'ici février 2013. Mercredi, l'Etat américain de l'Oregon a commencé les travaux de découpage d'une digue flottante arrivée du Japon. Une organisation non-gouvernementale nippone prévoit de mener une enquête sur place ce samedi. Dans notre commentaire du jour, nous nous intéressons à la gestion des débris du tsunami, notamment la manière dont les coûts vont être pris en charge. Pour cela, nous avons interviewé le professeur Toshiya Ueki, vice-président exécutif de l'université du Tohoku. Spécialiste de droit international, il commence par nous expliquer ce qui est prévu en matière législative pour la gestion des débris qui atteignent un rivage après avoir traversé une mer. Toshiya Ueki La règle générale est que les débris sont traités par le pays où ils arrivent. Ce principe repose sur le fait que chaque nation dispose d'un droit propre sur ses eaux territoriales et doit préserver l'environnement dans ces eaux. Dans le cas d'une importante marée noire après l'échouage d'un pétrolier géant, le pays d'origine du bateau peut avoir à dédommager la ou les nations affectées. D'importantes quantités de débris de la catastrophe du 11 mars au Japon ont atteint les rivages des Etats-Unis et du Canada. La cause est un phénomène naturel, en l'occurence un séisme et un tsunami. Selon les réglementations internationales, je ne pense pas que le Japon est responsable. Sur le plan juridique, il n'a aucune raison d'assumer une part du coût du traitement de ces débris. Radio-Japon Dans les faits, que devrait faire le Japon ? Toshiya Ueki J'ai dit qu'il n'était pas obligé de verser des dédommagements. Mais, en dehors de la responsabilité légale, je pense qu'il pourrait accorder une assistance financière aux pays touchés, du point de vue de la coopération internationale. Il a bénéficié d'une aide variée de la part de nombreux pays du monde après la catastrophe de l'an dernier. Il doit maintenant rendre la pareille. Il est très important pour le Japon d'assumer sa responsabilité morale. Après le tsunami dévastateur de 2004 dans l'océan Indien, les membres de l'Association des nations du Sud-Est asiatique, l'ASEAN, ont créé un cadre de contribution régionale pour les catastrophes majeures. Je pense qu'un partenariat de coopération similaire pourrait être mis en place entre le Japon et les pays affectés. Par exemple, l'Archipel conserve les informations sur les débris. Il les partage avec les Etats-Unis et le Canada. Dans le même temps, il agit de manière volontaire pour fournir des informations sur le traitement de ces débris. J'espère qu'un réseau important sera établi, non seulement au niveau gouvernemental mais également entre les secteurs public et privé. Cela permettra d'avancer positivement pour la mise en place de règles de coopération globale. NHK 03/08/2012
  24. Timphu - Humane Society International a félicité le Gouvernement royal du Bhoutan pour avoir institué des réformes majeures sur la protection des animaux de ferme, notamment à l'égard des poules pondeuses. Le ministre de l'Agriculture et des Forêts, du Gouvernement royal du Bhoutan, a déclaré que toutes les femelles de poulets domestiques, dindes, canards, oies, poules de Guinée élevées dans le but de produire des œufs, y compris les poulettes, ne doivent jamais être continuellement enfermées dans des cages étroites qui les empêchent d'étirer leurs membres ou d'exprimer des comportements naturels importants. L'ordonnance précise également que les oiseaux auront un espace suffisant pour pouvoir se percher ou s'asseoir tranquillement sans être gênés. En règle générale, les élevages industriels de poules pondeuses les maintiennent dans de très petites cages stériles, si petites que les oiseaux ne peuvent même pas déployer leurs ailes ! Chaque oiseau a un espace à peu près équivalent à une feuille de papier 21x29,7cm) sur lequellle passe sa vie entière. Ce confine-ment extrême empêche les animaux d'exprimer de nombreux comportements importants naturelles, y compris la baignade de poussière, se percher, nicher.... "Cette loi représente un progrès important pour les animaux d'élevage dans le monde entier», a déclaré Rahul Sehgal, directeur, en Asie, d'HSI. «La Législation progressiste du Bhoutan établit une norme élevée que d'autres pays devraient imiter. La plupart d'entre-eux réalisent que nous devons aller dans le sens de l'amélioration des normes de protection des animaux, et ce projet de loi prévoit une feuille de route pour nous diriger dans cette direction. Tous les animaux méritent un traitement humain, y compris ceux élevés pour l'alimentation. " Dans une cage de batterie, une poule vit sa vie d'adulte sur moins d'espace qu''une feuille de papier moyenne 21x29,7cm. Elle ne peut pas déployer ses ailes et n'aura jamais la chance de se percher, de se baigner dans la poussière, de chercher ou gratter sa nourriture... qui sont des comportements naturels essentiels. Les cages en batterie sont tellement étroites qu'elles engendrent des problèmes physiques et psychologiques. Des études scientifiques ont montré, de manière constante, que les poules éelvées dans des cages en batterie souffraient... En France et dans d'autres pays, pour éviter certains problèmes, on débecque les poules... C'est-à-dire qu'on leur coupe le bec ! Des cages plus grandes permettant l'élevage au sol offrent un meilleur bien-être pour les poules pondeuses et sont déjà utilisées avec succès au Bouthan et dans le monde... L'Union européenne a interdit l'utilisation de cages conventionnelles pour les poules. Un nombre croissant d'entreprises et des gouvernements des États de l'Inde se préparent à éliminer les cages en batterie. Contact pour les médias : Bhar Arkaprava: +91 9830769681 arkaprava.bhar @ gmail.com HSI 02/08/2012
  25. Il est ironique de constater que les populations d'éléphants dans de nombreux pays africains et asiatiques sont de plus en plus menacés par le braconnage pour le commerce illégal de l'ivoire. Et que, dans le même temps, ces troupeaux confinés dans des parcs et des réserves continuent de croître... Et si rien n'est fait, il n'y aura pas assez de nourriture et d'espace au sein de ces lieux confinés (en raison de la déforestation et de l'invasion humaine dans l'habitat des éléphants). En plus de la dégradation de l'environnement, des conflits homme / éléphant peuvent entraîner ces animaux à rechercher des moyens de substance dans les communautés voisines. Actuellement, les gestionnaires dépassés par les populations d'éléphants réagissent souvent à de tels problèmes par le recours à des méthodes indésirables telles que la capture et la relocalisation, ou même l'abattage. Depuis 1996, HSI a soutenu la recherche sur une technique innovante pour permettre le contrôle des naissances de la population d'éléphants à la source, avant que la surpopulation devienne un problème. Ainsi, l'immunocontraception empêche les naissances d'éléphants, ce qui permet d'éviter le risque de mauvais traitements par la suite. Il est déjà utilisé dans 14 populations d'éléphants en Afrique du Sud... Humane Society International diffuse cette information dans l'espoir que d'autres parcs ou réserves l'adoptent, comme une alternative humaine au lieu d'approches intrusives ou mortelles ! À cette fin, HSI a présenté ses conclusions en juillet 2012 au 4ème congrès international de la faune à Durban en Afrique du Sud. Lors de la conférence, HSI a organisé le premier atelier international sur l'utilisation de l'immuno-contraception pour éléphant et a mis en place un stand pour afficher les résultats de son travail et de distribuer son rapport. L'atelier a été présenté par l'équipe HSI immunocontraception éléphant, composé des plus éminents experts du monde sur ce sujet. Les objectifs étaient d'illustrer l'utilisation de l'immuno-contraception, de fournir une compréhension de la science et expliquer son application pratique, tout en décrivant la façon dont elle est actuellement utilisée. Un exercice a été proposé aux participants afin de planifier leur programme personnel d'immunocontraception sur une population d'éléphants hypothétique. La session a été bien suivie par les gestionnaires professionnels de la faune du monde entier. Ils ont été ravis d'apprendre les raisons des recherches et l'application des techniques. Il existe maintenant des plans pour étendre son utilisation (immuno-contraception) à d'autres populations en Afrique du Sud et même en Asie... L'Immunocontraception est un moyen sûr, efficace et pratique pour contrôler les populations de la faune. HSI espère que davantage de gestionnaires de la faune profiteront de cette nouvelle approche, non-létale, de régulation de la croissance de la population et atténuer les conflits homme-faune. -----> Sûre... Jusqu'à quel point ? HSI 24/07/2012
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