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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Dans le cadre de la nouvelle réglementation promise par Borloo aux chasseurs et piégeurs, et malheureusement maintenue par le gouvernement récemment en place, un nouveau projet d’arrêté fixant les conditions de destruction de certaines espèces considérées comme «nuisibles» va paraître. Avant sa publication officielle, cet arrêté est soumis à l'avis des citoyens jusqu’au 24 juillet 2012. Cet arrêté permet une destruction injustifiée de nombreuses espèces autochtones : renard, fouine, martre, geai des chênes, pie bavarde, étourneau sansonnet, corneille noire et corbeau freux. Si les dégâts causés aux cultures et aux récoltes peuvent être invoqués dans certains cas, il faut savoir que ce sont bien les chasseurs qui sont à l’origine de ce classement dans la plupart des départements. Cette consultation publique est une nouvelle occasion d’affirmer notre position sur les destructions massives d'animaux qui découlent de cette législation. Pour vous aider, l'ASPAS vous livre quelques arguments de l'ASPAS en faveur des animaux dits "nuisibles". Vous pouvez soit les recopier, soit vous en inspirer pour écrire au Ministère. L'important est d'être nombreux à s'exprimer car il y a urgence ! Même si vous prenez connaissance de ce sujet hors délais imposés, voici quelques arguments utilses pour contrer ceux qui appuient les dires de certains en "classifiant" certains animaux de la faune comme étant nuisibles. Vous en possédez déjà un certain nombre si vous avez lu les articles précédents.... Tout d'abord, concernant la faune et de la flore, d’innombrables données scientifiques ont clairement établi l’utilité des prédateurs naturels dans leur environnement car ils sont des éléments essentiels à l’équilibre du milieu. Ces espèces participent également à la dissémination de la flore par propagation des graines dans leurs excréments ou par la façon de se nourrir. - Au regard de la santé publique, les prédateurs naturels jouent un rôle de police sanitaire indiscutable en éliminant des animaux morts ou vecteurs de maladies pour l’Homme. - Au regard des activités agricoles, les prédateurs constituent une méthode de lutte alternative naturelle et gratuite contre les dégâts causés par les micromammifères. Cet avantage financier devrait être pris en compte. - Le renard dans la totalité des départements : cette espèce autochtone «bénéficie» injustement du même traitement que les espèces dites envahissantes. . Le renard peut être détruit par déterrage et enfumage, pratiques archaïques et barbares, cruelles et dérangeantes pour les espèces, parfois protégées, qui peuvent occuper le même terrier. Souffrances aussi inutiles qu’inacceptables, au nom d’une prétendue nécessaire régulation. . Si les installations (ruchers ou poulaillers) sont correctement entretenues et convenablement protégées, les attaques subies restent marginales et représentent des dégâts faibles et économiquement acceptables. - Ces prédateurs sont classés "nuisibles" pour favoriser le développement des populations d’espèces proies (pour que les chasseurs en aient davantage à disposition). Pourtant, les études menées dans ce domaine montrent que la limitation des prédateurs n’a aucun impact sur l’état des populations de leurs proies à long terme. - Concernant la destruction des oiseaux, de la martre et du putois, ce nouveau texte impose la recherche de solutions alternatives seulement à la destruction par tir. Or, dans les directives Oiseaux et Habitats, la recherche dans un 1er temps d'autres solutions s’applique à tous les modes de destruction, et notamment au piégeage. Avec ce nouveau texte, les efforts pour résoudre les problèmes autrement que par la destruction sont considérablement réduits. . L’état réel des populations de martres est aujourd’hui inconnu. Fragilisée par des campagnes de piégeage permanentes, cette espèce devrait faire l’objet d’études sur l’état de ses populations avant son classement. . Les martre et fouine sont chssées dans un rayon de «250 mètres d’un bâtiment ou d’un élevage particulier ou professionnel» : la nature de l’élevage et des bâtiments n’est pas précisée, et la superficie de piégeage reste très importante (plus de 19 hectares autour de chaque bâtiment !). Elle devrait être réduite pour prévenir plus efficacement les dommages et faciliter le contrôle de la légalité du piégeage. . La martre est surtout classée dans les zones à tétras. Or, l’impact négatif de cette prédation sur l’état des populations de Tétras-lyre et Grand tétras n’est pas établi. De plus, ces espèces restent parallèlement et paradoxalement chassées, comme le dénoncent les associations de protection de la nature depuis de nombreuses années. La gestion de ces tétraonidés en mauvais état de conservation apparaît de plus en plus partiale et incohérente. . Les martres, fouines et pies bavardes pourront être détruits sur les territoires où des actions de restauration de populations d’espèces sauvages sont prévues par le schéma départemental de gestion cynégétique. Or ces schémas, rédigés par les chasseurs pour les chasseurs, visent les seules espèces qui présentent un intérêt à leurs yeux. Cela revient donc à privilégier des espèces gibier issues d’élevage, inadaptées à la vie sauvage (et parfois exogènes), aux espèces prédatrices autochtones. La chasse est un loisir et ne devrait pas primer sur l’intérêt général. - Concernant les espèces ayant un comportement territorial, comme le renard et les corvidés, leur destruction est inutile et contre-productive : les territoires laissés libres par un individu tué sont rapidement recolonisés par un nouvel individu et de nombreux individus éliminés entraînent une augmentation du taux de reproduction. Cet arrêté est adopté pour trois ans, c’est-à-dire qu’il ne pourra pas être contesté durant toute cette période et que le classement de ces espèces ne sera pas réétudié avant 2015. Pourtant, de nombreuses décisions de justice ont déjà permis de souligner l’illégalité de ce classement. Parallèlement, le classement des espèces exogènes et des espèces causant le plus de dégâts (notamment le sanglier) est revu tous les ans, ce qui démontre toute l’incohérence de cette réforme. N’hésitez pas à regarder l’annexe de l’arrêté et les espèces que le ministère prévoit de classer dans votre département. L'ASPAS, fidèle à ses actions en faveur de la faune sauvage, fera tout son possible pour faire modifier cette nouvelle législation. Mais nous comptons aussi et surtout sur vous, pour réagir dés à présent face à cette nouvelle atteinte à notre patrimoine naturel : nous comptons sincèrement sur votre mobilisation massive pour écrire au Ministère dans le cadre de cette consultation publique ! D’avance merci de votre engagement pour la nature et les animaux sauvages, Pour l'’équipe de l’ASPAS, Ariane Ambrosini Juriste ASPAS Association pour la protection des animaux sauvages BP 505 - 26401 CREST Cedex Tel : 04 75 25 62 16 (lun - jeu : 8h30 - 12h30, 13h30 - 17h30 ; ven : 8h30 - 11h30) Fax : 04 75 76 77 58 Même si le délai de remise des signatures est atteint, vous pouvez toujours signer la pétition... CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Cliquez ICI pour lire l'arrêté en question (PDF) ASPAS / CYBER@CTEURS juillet 2012
  2. Les attaques mortelles de requins blancs ravivent nos peurs primitives - la dernière en date a eu lieu le 23 juillet à la Réunion. Pourtant, assure un expert, la chair humaine, surtout enveloppée dans une combinaison de surf, ne constitue pas un mets de choix pour les grands squales. Depuis la dernière attaque d’un requin blanc début juillet, la cinquième en 10 mois, la peur gagne l’ouest de l’Australie. Les autorités ont fait fermer les plages, préconisent l’abattage systématique des grands squales à proximité des côtes et cherchent encore le corps du jeune surfeur de 24 ans, Ben Linden [tué par un requin le 7 juillet au large des côtes de Wedge Island, une île à l'ouest de l'Australie]. Pourtant, l’abandon du statut d’espèce protégée du grand requin blanc que réclame la région afin de protéger le tourisme australien inquiète les spécialistes. “Ces accidents sont des tragédies, [/b]mais les animaux sauvages ne sont pas responsables de leur sauvagerie", explique Richard Peirce, président de la Fondation [britannique] pour la protection des requins. Selon lui, leur réputation de monstres sanguinaires, gravée dans l’imaginaire collectif par le film Les dents de la mer, sorti en 1975, est sans fondement ; les hippopotames et les éléphants sont bien plus dangereux pour l’homme et font plus de victimes chaque année sans que personne ne s’en émeuve. En 2011, on a recensé 14 attaques de requins mortelles. La vue d’un aileron glissant dans les eaux suscite toujours l'effroi. La plupart des articles sur ce genre d’incident s’accompagnent de spéculations sur la menace que représenterait cette espèce pour l’homme, et les hypothèses ne manquent pas pour justifier cette position : ils seraient plus nombreux (il y aurait entre 3000 et 4000 requins blancs mais ces estimations restent invérifiables), ils nageraient plus près des côtes, ou ils se tourneraient vers la chair humaine par manque de nourriture. Mais d’après la Fondation, aucune donnée ne prouve une augmentation du nombre de grands requins blancs; quant aux autres explications, elles ne sont pas crédibles. “Les requins blancs réagissent à certains stimuli comme des mouvements dans l’eau ou des poissons rejetés à la mer, explique Peirce. "Et les êtres humains ne sont pas vraiment un mets de prédilection pour les requins, car contrairement à un phoque bien gras, nous sommes un mélange de tendons, de cartilages, de combinaison en caoutchouc et de planche de surf. Les attaques ont généralement lieu sur un malentendu. Le squale commence d’abord par goûter sa proie et décide ensuite de la manger ou non. Malheureusement la morsure d’un grand requin blanc de quatre mètres est souvent mortelle et une fois qu’il y a du sang dans l’eau le requin ne peut que réagir.” Ce qui a changé, selon lui, c’est notre rapport à la mer. Nous nous aventurons toujours plus loin en territoire requin : “Chaque année, nous sommes de plus en plus nombreux à profiter des activités nautiques : le surf, la natation, le canoë-kayak, le snorkeling et la plongée. Et grâce aux combinaisons, nous pouvons passer de plus en plus de temps dans l’eau et nous avons accès à différents endroits. Avant, j’étais le seul à me baigner en janvier ; aujourd’hui quand je regarde par ma fenêtre au nord de la Cornouailles, je vois une trentaine de surfeurs. Les probabilités d’interaction avec des requins sont donc plus élevées. Nous n’irions jamais nous aventurer chez les lions dans une réserve, et pourtant nous n’hésitons pas à pénétrer le territoire des requins”. Selon Peirce, les requins sont diabolisés parce qu’ils réactivent trois de nos plus grandes angoisses : être mangé vivant, être attaqué en dehors de notre milieu naturel (dans la mer), et la peur de ce qui vit dans les profondeurs. Il poursuit : “demandez à n’importe qui s’il préfère être attaqué par un lion ou un requin et il vous répondra un lion. C’est plus rassurant d’être sur la terre ferme. Les requins réactivent nos peurs les plus primitives et nos réactions n’en sont que plus irrationnelles.” Informations rapides sur le requin blanc : Le grand requin blanc (carcharadon carcharias) qu'on trouve au large des côtes de l’Australie, du Japon, des Etats-Unis et de l’Afrique du Sud est un véritable géant des mers : il peut faire 7 mètres de long et peser deux tonnes. Il a 300 dents très tranchantes et un odorat si développé qu’il repère l’odeur du sang à plus de 4 kilomètres. Le requin blanc est une espèce protégée par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacée d’extinction, dont l’Australie est signataire. Cette espèce n’est pas menacée d’extinction mais son commerce est strictement encadré afin d’empêcher le déclin de sa population. 38 millions d’ailerons de requins sont en effet vendus chaque année pour satisfaire la demande du marché asiatique. Courrier International 24/07/2012
  3. L'association Respectons a été créée en 1997 dans l'Yonne. Son fondateur, Patrick Sacco, est végétarien depuis 35 ans et s'investit énormément dans la protection animale. Outre la protection et le sauvetage de centaines d’animaux chaque année en France et la gestion d’un refuge «OAZA» créé en 2001 par Patrick Sacco et Maja Alfirev, à Avala près de Belgrade en Serbie, l'association œuvre également à la limitation des naissances dans le cadre des campagnes de stérilisations / castrations menées en partenariat avec les collectivités locales (municipalités, associations). RESPECTONS 15, rue de la Chaume 89630 ST LEGER VAUBAN Tél. : 03 86 32 26 40 Email : association@respectons.org Clic Animaux juillet 2012
  4. En juillet, PMAF accompagnée de sa mascotte «Paillasson le cochon» a sillonné 7 grandes villes de France. A chaque étape, il était possible de s'informer et découvrir comment agir pour améliorer les conditions de vie des truies gestantes. A compter du 1er janvier 2013, les truies gestantes devront être élevées en groupe durant une partie de leur gestation(1). Une avancée bien insuffisante quand on sait que les truies sont des animaux sociaux, curieux et intelligents. La grande majorité des truies souffrent au quotidien de conditions d’élevage inadaptées à leurs besoins comportementaux(2). En effet, seules 5% des truies en France bénéficient d’une litière de paille ou d’un accès au plein air, qui leur permettent d'exprimer leurs comportements naturels. Le but de l'association : faire mieux connaître ces animaux sympathiques, leurs conditions de vie au quotidien et les moyens d'action pour soutenir les élevages respectueux des animaux. PMAF est allée à Amiens (10 juillet), Evreux (11 juillet), Le Mans, (12 juillet), Chartres (13 juillet), Auxerre (16 juillet), Vesoul(17 juillet) et Colmar (18 juillet). Durant ces rencontres ont été évoqués les conditions de vie au quotidien et les moyens d'action pour soutenir les élevages respectueux des animaux. En outre, il y avait la possibilté d'interpeler le Ministre l’Agriculture, pour lui demander de soutenir les filières d'élevage éthiques, ou encore de demander à la grande distribution de proposer des produits respectueux des truies. Enfin, grâce au quizz "Paillasson le cochon", petits et grands ont pu tester leurs connaissances sur les cochons et les truies... Espérons qu'ils auront retenu l'essentiel : le bonheur est dans la paille ! (1) - La directive 2008/120/CE précise qu'à compter du 1er janvier 2013, toutes les truies et les cochettes devront être élevées en groupe pendant une période débutant quatre semaines après la saillie et s'achevant une semaine avant la date prévue pour la mise-bas. (2) - Les truies détenues en stalles souffrent de nombreux troubles (affaiblissement de la masse musculaire, des os et du système immunitaire, infections fréquentes, etc.) et psychologiques (des comportements anormaux, signes d'un mal-être important, sont fréquents chez les truies en stalles). PMAF 05/07/2012
  5. La Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF) lance une campagne d'affichage inédite à Paris et à Metz. Depuis le 23 juillet, 75 affiches format 4m x 3m jalonnent le périphérique parisien et à compter du 26 juillet, 35 affiches seront placées sur les principaux axes routiers de la ville de Metz. Dans le cadre de sa campagne pour l'amélioration des conditions de vie des porcs, la PMAF communique sur une centaine de panneaux d'affichage à Paris et à Metz, dans le but de mieux faire connaître les cochons et leurs caractéristiques comportementales. Avec cette campagne d’affichage de grande envergure pour l'association, la PMAF souhaite amener le grand-public à percevoir le cochon de façon plus positive. - Savez-vous que les cochons sont très propres et qu’ils séparent leurs différentes zones de vie (aire d’alimentation, aire de couchage, aire de déjection) ? - Savez-vous que les truies sont de très bonnes mères qui construisent un nid avant la mise-bas pour accueillir leurs porcelets ? Ces quelques exemples de comportements du cochon révèlent à quel point nous méconnaissons cet animal sensible et intelligent. En en apprenant davantage sur les animaux d'élevage, nous pouvons mieux comprendre leurs besoins comportementaux et agir pour améliorer leurs conditions de vie. En effet, par nos actes de consommation quotidiens, nous sommes responsables des conditions d'élevage de près de 15 millions de porcs chaque année. La PMAF a notamment pour objectif de promouvoir la diffusion de l'état des connaissances en éthologie (science du comportement) des animaux de ferme. Les sites dédiés www.paillassonlecochon.com ou www.animaux-de-ferme.com présentent de manière objective et pédagogique les animaux d'élevage, leurs comportements et leurs conditions de vie. Affiche PMAF PMAF 24/07/2012
  6. Depuis la mi-journée, on observe à nouveau une hausse de la sismicité et du trémor. Regain d'activité dans la Bocca Nuova? Difficile à dire pour l'instant car le temps est couvert sur le volcan.. La webcam postée à Bronte confirme qu'il s'agit d'une reprise d'activité de la Bocca Nuova. Comme cela était prévisible, la Préfecture de Catane vient de prolonger jusqu'au 22 août 2012 l'interdiction d'accès au sommet de l'Etna. Maxisciences 27/07/2012 - Volcans.
  7. La semaine dernière, une femme est décédée des suites d'une piqûre de frelon asiatique après avoir passée plusieurs jours dans le coma. Alors que l'insecte gagne chaque année un peu plus de terrain, Maxisciences a décidé de faire le point sur la question en interrogeant Philippe Priquet, gérant de la filiale AVIPUR Gironde spécialisée dans la lutte contre ces insectes. Maxisciences : Quel est le rôle de votre société dans la lutte contre cet insecte ? Philippe Priquet : La filiale AVIPUR Gironde a été fondée en novembre 2004 et a plusieurs activités parmi lesquelles le traitement anti-parasitaire, essentiellement des insectes. A l'époque, cela constituait environ 30 à 40% de nos interventions. Puis en 2005 et 2006, les premiers frelons asiatiques ont commencé à apparaitre dans la région et personne ne savait les traiter. C'est là que nous avons réalisé nos premières interventions sur des nids. La première année entre avril et septembre, nous avons environ eu 10% de nids de frelons asiatiques sur une centaine d'interventions tout insecte confondu. Au fil des années, ça a ensuite augmenté peu à peu. Nous sommes passés à 50% de nids de frelons asiatiques pour 50% de nids de guêpes et de frelons européens. Et aujourd'hui, où en êtes-vous ? Ces dernières années, le frelon asiatique a gagné du terrain et a atteint de plus en plus de départements. Aujourd'hui, il y en a même jusqu'en Espagne et au nord du Portugal ! C'est pareil en Gironde où il y en a de plus en plus. Nos interventions ont donc beaucoup augmenté : depuis 3 années, sur les 200 à 300 décrochages que nous menons par an, 90% concernent des frelons asiatiques et seulement 10% d'autres insectes. Mais on observe aussi une évolution dans la localisation des nids. Les trois premières années, on les trouvait en haut des arbres à près de 20 mètres de hauteur. Puis petit à petit, ils sont apparus sur les toits de maison dans les campagnes comme dans les villes. Aujourd'hui, il peut y en avoir partout même sous des plaques d’égout. Quel danger le frelon asiatique représente t-il pour l'homme ? En vérité, le frelon asiatique n'est pas plus dangereux qu'une guêpe. Sa piqûre est même moins douloureuse que celle d'une abeille qui va laisser son dard et une partie de son abdomen. Le frelon lui pique juste puis se retire. Les victimes recensées chaque année sont décédées suite à des réactions allergiques. Le seul problème, c'est que si l'on a jamais été piqué, on ne sait pas si on est allergique ou non. Et même si c'est le cas, il est parfois difficile d'éviter la piqûre. Que doit-on faire alors si l'on repère un nid ? Il est en fait très difficile de voir un nid. Ils peuvent être partout et leur taille peut aussi bien égaler celle d'une balle de golf que celle de deux à trois ballons de basket ! Ce qui arrive plutôt, c'est par exemple le jardinier qui s'active tranquillement dans son jardin et qui voit soudain plein d'insectes sortir d'un même endroit. A ce moment-là, il faut faire preuve d'une extrême prudence car le frelon asiatique peut attaquer en nombre. L'idéal est d'établir un périmètre de sécurité et de se protéger en portant des vêtements qui couvrent bien les zones du corps. Ensuite, il faut prévenir le service technique de sa municipalité qui est parfois habilité à intervenir ou alors une société spécialisée. Dans plusieurs départements, les pompiers ne sont plus autorisés à faire ce genre d'interventions. Existe-t-il des moyens pour prévenir l'apparition de nids ? Oui et justement, l'absence de prévention est selon moi un vrai problème. Certains municipalités touchées par le frelon asiatique ont mis en place des dispositifs d'informations pour les habitants. Mais très peu est fait du point de vue de la prévention. A mon avis, il y a une démarche à avoir qui n'y est pas. Pourquoi ces municipalités ne distribuent-elles pas des pièges à leurs habitants ? Un petit piège, ça ne coûte pas cher et c'est facile à poser. Il suffirait d'en mettre à plusieurs endroits à la fin de l'hiver et au début du printemps pour capturer 50 à 80% des frelons asiatiques et surtout des reines fondatrices. La seule difficulté, c'est que ces pièges attrapent aussi d'autres insectes. Comme les frelons asiatiques sont plus gros, il faut en fait mettre au point un système adapté qui laisse repartir les insectes plus petits. Si le frelon n'est pas si dangereux que cela pour l'homme, pourquoi inquiète t-il autant ? Le frelon n'est peut-être pas plus dangereux qu'une guêpe pour l'homme mais pour la biodiversité, c'est un énorme fléau, surtout pour les abeilles. Au cours de mes interventions, j'ai rencontré plusieurs apiculteurs qui m'ont dit que leur cheptel avait été totalement décimé par les frelons qui n'hésitent pas à s'attaquer à des ruches entières. Les abeilles connaissent un vrai déclin aujourd'hui et le frelon est une menace de plus pour leur espérance de vie. Et si on touche les abeilles, on touche aussi la pollinisation des végétaux. Mais malgré les plaintes des apiculteurs, il n'existe toujours pas de réelle démarche de lutte à grande échelle contre ce nuisible. Information exclusive. Toute reproduction interdite sans mention explicite du site Maxisciences. Maxisciences 27/07/2012
  8. Début : 20/07/2012 - Fin : ? Auteur : facebook Cible : Le Président de Facebook PETITION TERMINEE VOIR LA SUIVANTE CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Monsieur Le président, Nous, amis des animaux et utilisateurs de Facebook demandons à ce que le compte Facebook de combat Pitbull SFAX, soit fermé pour incitation à la violence animale et commerce illicite de chiots en vue de combats. Cette page vous a été signalée à plusieurs reprises, il faut que cette personne cesse d'être sur facebook. En espérant que vous allez remédier à tout cela, Cordialement, Les défenseurs des animaux CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Mes opinions.com 20/07/2012
  9. Début : 22/07/2012 - Fin : 21/07/2013 Auteur : France VIGOUROUX Cible : Monsieur Jérôme CAHUZAC Ministre de l'espace rural et de l'aménagement du Territoire CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Monsieur le Ministre, Nous lançons ici un cri d'alarme, face à l'immense détresse et à la vie misérable de tous les chats et chatons qui errent dans les rues, en proie à toutes les maladies mortelles, à la faim, au froid et à la soif (beaucoup succombent à la déshydratation en été !) . Leur vie est faite de l'anxiété du jour qui vient, exposés à l'indiffé-rence générale de ceux qui les croisent-quand ils échappent à la cruelle maltraitance- et les plus jeunes d'entre-eux, apeurés, en ont bien souvent oublié l'insouciance du jeu. Heureusement, il y a les bénévoles qui viennent les faire sortir de leurs cachettes pour leur apporter de quoi subsister de jour comme de nuit, et par tous les temps. C'est pourquoi nous faisons appel à vos qualités de coeur et à votre générosité pour vous demander la mise en oeuvre d'un plan de stérilisation et de castration, en partenariat avec les Associations et les vétérinaires, pour tous ces petits félins, urbains ou ruraux. Les frais de ces interventions pourraient être couverts par la création d'un impôt modique, à la charge des administrés. Les Communes pourraient également veiller à ce que les chats errants soient nourris, et puissent s'abriter en cas de conditions climatiques extrêmes. N'oublions pas que ces petits animaux, domestiqués par l'Homme, rendent de très appréciables services à celui-ci, le débarrassant des rats, souris et étourneaux dont ils régulent la population et, par conséquent, ne peuvent être considérés comme nuisibles! Il est à noter qu'en plus de ses qualités esthétiques, le chat est un compagnon affectueux et très propre, qui suscite l'admiration et la fascination de nombreux artistes et écrivains.... Avec nos remerciements anticipés pour tout ce que vous entreprendrez pour améliorer leurs conditions de vie, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre à l'assurance de notre parfaite considération. Les signataires de cette pétition CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Vidéo hommage aux chats errants qui luttent pour leur survie... Mes Opinions.com 22/07/2012
  10. Début : 23/07/2012 - Fin : ? Auteur : Maité Joly. Cibles : M.Yoshihiko Noda 1er Ministre du Japon, Mr Christian Masset Ambassadeur de la France au Japon. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Chaque année, au Japon, 20 000 dauphins, marsouins, et petites baleines sont massacrés. À partir du 1er septembre et habituellement jusqu’au mois de mars de l’année suivante, des pêcheurs rabattent des familles entières de petits cétacés vers des baies peu profondes, où ils les noient et les poignardent à mort. Dans cette baie, qui fait partie d’un parc naturel national, se déroule ensuite un spectacle macabre. Les pêcheurs procèdent tout d’abord à un tri : les plus beaux spécimens sont sélectionnés dans le but d’être revendus à des delphinariums, à des prix pouvant atteindre jusqu’à 150.000 $. Mais que se passe-t-il pour les milliers d’autres dauphins capturés ? L’information peut surprendre… Ces derniers sont vendus pour leur viande, qui finit sur les étales des marchés, dans les restaurants japonais ou encore les cantines scolaires ! Un dauphin mort rapporte ainsi environ 600 $. Ce bain de sang dont les victimes sont des êtres intelligents et sensibles constitue un spectacle difficilement supportable. Les dauphins ne sont pas tués instantanément ni de manière humaine : ils sont extirpés de l’eau, tirés sur le macadam, puis égorgés vifs – leur agonie se prolongeant souvent de longues minutes. Chaque année, de part et d’autres des régions côtières du Japon, ce sont pas moins de vingt-trois mille dauphins qui sont ainsi tués pour leur chair. Tant qu’il y aura de la demande, ces massacres continueront. Par cette pétition nous demandons donc à Mr Yoshihiko Noda 1er Ministre du Japon ainsi qu'à Mr Christian Masset Ambassadeur de la France au Japon l'arrêt total des captures de dauphins pour les delphinariums et l'arrêt total du massacre. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Voir la vidéo (cinquième partie). Attention : coeurs sensibles s'abstenir... Mes opinions.com 23/07/2012
  11. Début : 24/07/2012 - Fin : 31/12/2012 Auteur : OLKAN ELIJAH (mouvement FUDA) Forces Unies pour les Droits des Animaux. Cible : groupe Carrefour CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Monsieur Georges PLASSAT, président Directeur Général du groupe Carrefour France. Monsieur, Le magasin Carrefour Guyane (département Français d'Outre-mer en Amérique du Sud) ouvert depuis à peine 1 an vient d'inaugurer son premier Rayon exclusivement Végétalien. Rien à voir avec le traditionnel rayon bio que nous connaissons tous depuis quelques années, ni même avec le rayon Fruits & Légumes habituel, il s'agit d'un vrai rayon exclusivement Végétalien. L'effort méritait d'être souligné, la FUDA qui oeuvre pour les droits des Animaux et une révision de leur statut juridique, à donc adressé un courrier à la Direction du magasin pour saluer leur initiative et les encourager à développer ce rayon. C'est en prenant ce magasin comme référence que nous souhaitons désormais inviter tous les magasins de votre groupe à suivre l'exemple. Nous nous réjouissons bien entendu d'une telle démarche qui pourra faciliter le quotidien de plus d'un million de Citoyens ayant adopté un régime végétarien ou végétalien, mais aussi interpeler et sans aucun doute inciter d'autres personnes à essayer ce régime plus sain pour la santé. Vous n'êtes pas sans savoir que pour des raisons évidentes nous devons réduire notre consommation de viande. De nombreuses études scientifiques démontrent le lien entre maladies cardiovasculaires, cancers, attaques cérébrales, diabète… et la consommation de viande. Un danger aggravé par les conditions de production de la viande qui sont à l’origine, chaque année, de 90% des cas d’intoxications alimentaires. Et que selon la FAO (Food and agriculture organisation), 20 % des émissions globales de gaz à effet de serre sont engendrées par l'élevage du bétail, soit plus que les transports! Cette activité pollue aussi les eaux et les sols, et se rend parfois coupable de déforestation... Nous vous remercions de votre attention et comptons sur votre contribution à construire un monde meilleur. Respectueusement, OLKAN ELIJAH, mouvement FUDA (Forces Unies pour les Droits des Animaux) CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Lien vers le site FUDA Mes opinions.com 24/07/2012
  12. Début : 24/07/2012 - Fin : 30/09/2012 Auteur : enelym Cibles : Magasins vendant des accessoires en fourrure CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Qui n'a jamais vu ou même acheté des figurines d'animaux sympathiques fabriquées avec de la vraie fourrure ? Le manque d'information conduit les consommateurs à acheter en toute ignorance, et l'industrie de la fourrure prospère ainsi. Puisque les gens sont de plus en plus nombreux à ne plus vouloir de manteau en fourrure, alors l'industrie s'adapte ! Elle l'utilise en accessoires (jouets pour chats, figurines, décorations) et reste volontiers vague quant à la provenance, voire la nature de la matière! Pourtant, les consommateurs peuvent agir ! Il suffit simplement d'apprendre à différencier la vraie de la fausse fourrure, ce qui est très simple: - soulevez les poils : si c'est de la vraie, la peau est lisse et les poils fins; si c'est de la fausse, les poils sont plus rêches et on voit des trous. Ensemble, déjouons les pièges de cette industrie très lucrative ! La solution viendra en premier lieu des consommateurs, mais les entreprises s'engageant sont évidemment sollicitées... Cliquez ici pour savoir comment distinguer la vraie de la fausse fourrure CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION ----->note personnelle : Dans le doute, s'abstenir d'acheter tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la fourrure. Il s'agit de procéder à une sorte de boycott généralisé ; ce qui devrait aussi faire réagir fabricants et revendeurs ! C'est ce que je fais systématiquement et conseille à mes amis et à mon entourage... <----- Mes opinions.com 24/07/2012
  13. Début : 25/07/2012 - Fin : Auteur : Sina Freiermuth (Suisse) Cible : À l'attention de Ministère de l'Education nationale et de la recherche CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Chaque jour meurent beaucoup d' animaux. Ils sont souvent dans un laboratoire d'expérimentation. On fait beaucoup d'expériences qui ne sont pas nécessaires. Je trouve qu'on doit faire des expérimentations sans animaux, on a assez d'alternatives. On fait des expériences par exemple en médecine. Si on veut essayer des nouveaux médicaments : on utilise souvent des rongeurs. Les rongeurs sont résistants, pas chers et ils se reproduisent rapidement. Dans tous les 27 pays de l'UE on utilise 12,1 millions d'animaux. En France on utilise plus de 300.000 animaux qui sont euthanasiés, 280 chiens et 230 primates chaque année. Je suis contre les expérimentations sur les animaux parce que les animaux souffrent et sont des organismes vivants comme les hommes. On fait beaucoup des expérimentations qui ne sont pas nécessaires. On les fait par exemple pour la cosmétique ou les choses pour lesquelles on a déjà des résultates. On doit faire des recherches par les alternatives existantes. Il y a beaucoup d'entreprises qui ne font pas des expérimentations sur les animaux, par exemple "Body shop" ou "Lush". Il devrait exister plus des entreprises comme celles-là et on doit les soutenir. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Mes opinions.com 25/07/2012
  14. Implantés au coeur de montagnes, de forêts ou de campings, les bassins de baignade biologique séduisent les collectivités, désireuses d'offrir à leurs visiteurs des piscines naturelles sans chlore ni produits chimiques, simplement nettoyées par les plantes. Profitant de l'engouement pour le tourisme "vert", ces piscines en plein air, plébiscitées par les Allemands et les Autrichiens depuis plus de 20 ans, arrivent en France dans les zones rurales dépourvues de plans d'eau ou aux infrastructures vieillissantes. Au lac des Sapins, la petite localité de Cublize, à une heure de Lyon, vient ainsi de se doter d'un bassin naturel de 8.000 m2, vanté comme la plus grande baignade biologique d'Europe, pour un coût de quatre millions d'euros. "La baignade biologique est plus dans l'air du temps que la piscine au chlore", confirme Camille Béguerie, ingénieur paysagiste à Green concept, créateur de la baignade de Cublize, qui affiche 2.000 visiteurs par jour. Le principe est simple: en perdant dans le bassin peau, sueur et cheveux, "les baigneurs apportent eux-mêmes la source de nourriture aux plantes qui régénèrent l'eau, sans aucun traitement chimique", explique-t-elle. En moins de dix ans, ce cabinet d'architecture basé à Lyon a conçu les onze piscines naturelles publiques de France, dont Marsac (Creuse), Mont-près-Chambord (Loir-et-Cher), La Chapelle-Saint-Sauveur (Saône-et-Loire), ou encore à Saint-Chaffrey (Provence-Alpes-Côte d'Azur). Le cabinet annonce "au moins quatre projets" pour l'été 2013, notamment à Loon-Plage (Nord) ou près d'Angers (Maine-et-Loire). "La qualité de l'eau du lac était trop aléatoire et on avait des problèmes d'algues. Quand le lac a eu 30 ans, en 2009, on a réfléchi à son évolution. En se basant sur ce qu'avaient fait d'autres communes, on a choisi l'option bio", explique Julien Fargettas, responsable du développement du lac des Sapins. Se fondant naturellement entre le lac et la forêt, la "baignade biologique", remplie d'eau du réseau public, est prolongée d'une zone de filtrage de 4 hectares, interdite à la baignade, où 38.000 plantes de la famille du roseau sont cultivées pour leurs vertus épuratrices. Pionnière en la matière, la commune de Combloux, en Haute-Savoie, a inauguré la toute première baignade biologique de France en juillet 2002. A l'occasion de ses dix ans, elle en dresse un bilan "satisfaisant". "C'est un produit qui a de lourdes contraintes, qui nécessite des tests d'eau réguliers et beaucoup d'entretien, mais on ne regrette pas. L'eau est plus douce, plus pure", explique Laurent Ancenay, directeur de l'office de tourisme. En dix ans, seuls deux "incidents" ont nécessité plusieurs jours de fermeture pour permettre à l'eau de se régénérer. Car, ne bénéficiant d'aucune réglementation particulière, l'eau de baignade biologique est soumise à des tests bactériologiques stricts par les Agences régionales de santé, qui délivrent pour l'heure des autorisations pour un an renouvelable. Selon Frédéric Le Louèdec, responsable Eaux et Santé à l'Agence régionale de santé (ARS) Rhône-Alpes, face au développement des baignades écologiques, une réglementation est "en cours d'élaboration au ministère de la Santé". LIBERATION 27/07/2012
  15. Les fabricants européens et chinois de panneaux solaires sont à couteaux tirés: les premiers réclament à l'UE de prendre à l'image des Etats-Unis des mesures contre leurs rivaux asiatiques qu'ils accusent de dumping, déclenchant les protestations de ces derniers. Une vingtaine d'industriels du Vieux continent sont montés à l'assaut jeudi. Rassemblés au sein d'un groupement baptisé EU ProSun, ils ont appelé Bruxelles à ouvrir une enquête sur les pratiques commerciales déloyales des fabricants chinois de produits solaires. Ces entreprises européennes reprochent à Pékin d'accorder des prêts importants et autres mesures protectrices à leurs rivales chinoises qui leur permettraient d'écouler leurs modules à des prix inférieurs à leurs coûts de production. De telles pratiques sont bannies par l'UE et par l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Nous avons en Europe l'industrie solaire la plus innovante et avancée au monde, mais nous sommes mis en difficulté et assistons à des dépôts de bilan à cause de ces produits chinois vendus à des tarifs qui sont jusqu'à 55% inférieurs à leurs coûts de production, a affirmé à l'AFP Milan Nitzschke, président de EU ProSun, et vice-président du fabricant allemand SolarWorld. Cette offensive a été déclenchée par les fabricants européens alors qu'ils ont vu leurs parts s'effondrer ces dernières années au profit de leurs rivaux asiatiques. D'après un classement établi par l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), sept des dix principaux fabricants mondiaux de modules photovoltaïques sont chinois. L'Allemagne, en particulier, pionnière de l'industrie photovoltaïque (c'est là que le modèle des tarifs de rachat a été inventé) est la plus affectée. Les producteurs locaux de cellules et panneaux solaires déposent le bilan les uns après les autres, jusqu'au fleuron du secteur Q-Cells. En France également, le groupe Photowatt, autre vétéran du photovoltaïque tombé en disgrâce, n'a dû son salut qu'à son rachat par EDF en début d'année. Du coup, les industriels veulent que l'Union européenne prenne des mesures de rétorsion douanières, sur le modèle des Etats-Unis qui ont instauré en mai dernier de fortes taxes sur les importations de produits solaires chinois. Face à cette levée de boucliers, les fabricants chinois ont pris les devants, en formant leur propre coalition, l'Afase (acronyme anglais d'Alliance pour une énergie solaire abordable), qui accueille aussi des fournisseurs et sous-traitants européens. En plus de rejeter avec vigueur les accusations de dumping, ils font valoir deux arguments. D'une part, taxer les panneaux chinois ferait grimper le prix de l'électricité solaire, et contrecarrerait les objectifs environnementaux européens. D'autre part, cela frapperait indirectement toute la chaîne de fournisseurs et autres sous-traitants européens qui travaillent pour eux. Le géant chinois du secteur Suntech, qui dispute le leadership mondial du photovoltaïque à l'américain First Solar, est sans surprise un des fers de lance de cette contre-offensive. Toute taxe punitive supplémentaire contribuerait également à la destruction de milliers d'emplois dans l'industrie solaire européenne, a expliqué mercredi à l'AFP Jerry Stokes, président de Suntech Europe. Reste à voir quelle attitude Bruxelles prendra. La porte-parole du commissaire européen à l'Environnement a affirmé jeudi que la Commission n'avait pas encore reçu de plainte d'EU Prosun, mais M. Nitzschke a assuré à l'AFP qu'elle avait bien été déposée cette semaine. Une fois cette demande d'enquête antidumping dûment enregistrée, la Commission aura un mois et demi pour décider si elle est recevable. L'Allemagne s'est déjà engagée à soutenir ses industriels dans leur démarche. ROMANDIE.COM 26/07/2012
  16. Une anomalie lors du transport d'un cylindre contenant de l'uranium destiné à être enrichi a entraîné un incident de niveau 1 (sur une échelle de 7) sur le site nucléaire Areva du Tricastin dans la Drôme, sans conséquence sur le personnel et l'environnement, a annoncé jeudi Areva. Cette anomalie dans le processus de contrôle de la masse d'hexafluorure d'uranium (une forme chimique de l'uranium destinée à l'usine d'enrichissement du même site) a été détectée lors du transport entre deux ateliers en avril. Après plusieurs échanges avec l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), il a été décidé en juillet de classer cette anomalie au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires (INES), graduée jusqu'à 7. "Un écart concernant la masse d'hexafluorure d'uranium contenue dans un cylindre n'a pas été détecté par les moyens de contrôle prévus à cet effet", indique le communiqué d'Areva, précisant que la masse réglementaire avait été dépassée. Cet écart de masse, bien qu'inférieur à la limite autorisée par l'arrêté préfectoral en vigueur sur le site, était supérieure à la règle interne relative et l'opération de transport a dû être stoppée. La Comurhex est un des six établissements, filiales d'Areva, installés sur le site du Tricastin. Elle assure la conversion de l'uranium naturel en composés chimiques. Ceux-ci sont destinés à être enrichis pour devenir du combustible nucléaire exploité dans les centrales. RTL.be INFO 26/07/2012
  17. Un canyon de près de 1.500 m de profondeur accroîtrait le phénomène de la fonte des glaces dans l'Antarctique occidental, rapportent des chercheurs britanniques ayant découvert cette gigantesque vallée par laquelle pénètrent des eaux chaudes de l'océan sous la calotte glaciaire. Nous rapportons la découverte d'un bassin sous la calotte glaciaire (...) d'une profondeur jusqu'à 1,5 kilomètre, connecté avec la couche glaciaire de la mer intérieure de Bellingshausen et dont l'existence affecte profondément la perte de glace de l'Antarctique occidental, expliquent-ils dans une étude publiée jeudi par la revue britannique Nature. Les sept auteurs expliquent que le système des rifts de l'ouest de l'Antarctique, creusés constamment par des phénomènes d'érosion, laissent entrer de l'eau plus chaude de l'océan promouvant ainsi l'instabilité de la calotte glaciaire. La région où a été découvert le canyon n'avait pas fait l'objet de recherches poussées depuis près de 50 ans. En 2010 une mission du projet de surveillance britannique de l'Antarctique (BAS) s'est rendue sur place dirigée par le glaciologue Robert Bingham de l'université d'Aberdeen en Ecosse, pour vérifier les informations des satellites de la Nasa montrant d'importantes fontes des glaces dans la région. Les chercheurs avaient ainsi arpenté la calotte glaciaire sur près de 2.500 km en traînant derrière eux un radar permettant de sonder les profondeurs de la croute de glace car les images de la Nasa ne pouvaient photographier que la surface. Imaginez le Grand Canyon, sauf que celui-ci est d'une profondeur de 1,5 km, environ 10 km de large et près de 100 km de long, a précisé à l'AFP Robert Bingham en expliquant la découverte de son équipe. Sur la base des changements observés ces dernières années dans l'Antarctique occidental, on ne peut pas parler simplement d'une réduction de la calotte glaciaire comme une conséquence à court terme du réchauffement climatique, a conclu l'étude. Cela fait partie d'un système plus vaste d'interactions entre l'activité tectonique, les modifications du paysage glaciaire et les changements océaniques et atmosphériques, soulignent les chercheurs. ROMANDIE.COM 26/07/2012
  18. Comme l'Europe ou l'Amérique du Nord, l'Amérique latine fait face au défi de l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels, pour lesquels manquent toutefois un cadre réglementaire et environnemental, selon des responsables du secteur réunis en Uruguay. Avec 23% des réserves mondiales de brut et 4% du gaz naturel, l'Amérique latine et les Caraïbes sont riches en énergies fossiles, mais celles-ci se concentrent dans un petit nombre de pays, la majorité demeurant dépendant des importations, explique Nestor Luna, directeur des études et projets de l'Organisation latino-américaine de l'énergie (Olade). Un séminaire sur les perspectives énergétiques de la région s'est tenu mercredi et jeudi à Montevideo, en présence notamment de représentants de 17 pays et institutions, d'entreprises du secteur des hydrocarbures et de l'Olade, organisme fondé en 1973 regroupant 27 pays latino-américains. La majorité des réserves de pétrole et de gaz se trouvent au Venezuela (qui selon l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dispose des plus importantes réserves de brut au monde), qui avec le Mexique et le Brésil totalise 78% de l'offre régionale d'énergie, selon M. Luna. Mais le développement économique de la région dépendant de la disponibilité en énergies fossiles et leur coût élevé affectant les pays importateurs, les hydrocarbures tels que le pétrole extra-lourd, le bitume naturel, les sables bitumeux, les gaz ou les huiles de schiste présentent un intérêt nouveau. Il s'agit cependant d'hydrocabures dont l'extraction nécessite de nouvelles technologies, dont certaines sont très contestées au niveau environnemental. L'Argentine est le premier pays de la zone à avoir commencé à exploiter du gaz non conventionnel, dans la province de Neuquen (centre-ouest). Avec le Mexique et le Brésil, il s'agit du pays disposant des plus importantes réserves techniquement récupérables de ce gaz. Mais d'autres pays bénéficient d'un certain potentiel, comme la Colombie, l'Uruguay, le Chili ou le Paraguay. Ces ressources sont particulièrement précieuses "pour les pays qui n'avaient pas accès à l'exploitation de pétrole et de gaz et qui avec ces nouvelles technologies commencent à y accéder", estime de son côté le ministre uruguayen de l'Industrie et de l'énergie, Roberto Kreimerman. Toutefois, les coûts d'exploitation de ces hydrocarbures sont plus élevés et leur rentabilité "pourrait être marginale", tempère Nestor Luna. Pour lui, il revient à chaque pays "de soupeser s'il est rentable de commencer à exploiter (un hydrocarbure) non conventionnel". Dans le domaine du gaz, notamment, "les marges peuvent ne pas atteindre ce qu'attend une entreprise mais peuvent servir malgré tout à un pays qui cherche une durabilité énergétique, pour compléter un bouquet", poursuit-il. L'Agence internationale de l'énergie a calculé que la prise en compte du gaz non conventionnel a permis d'augmenter les réserves mondiales à 920 milliards de mètres cubes, selon M. Luna. Pour lui, si un pays parie sur les ressources non convention-nelles, "il doit mettre en place un cadre réglementaire approprié pour profiter au maximum des ressources". Il appelle également à être "très prudent" sur l'aspect environnemental. René Ortiz, ex-secrétaire général de l'Opep estime aussi que "le grand défi" pour l'industrie est de "produire des hydrocarbures en garantissant le respect de l'environnement". Selon l'Olade, la principale préoccupation provient de l'exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique, technique très gourmande en eau et en produits toxiques. Sciences et Avenir 27/07/2012
  19. Adège, Aurore, Ariane, Gatinu et les "petits" Roy, Riwel et Djouba, les derniers nés de la tribu des girafes du Zoo de Vincennes, quittent prudemment leur enclos pour la promenade quotidienne sur leur espace de plein air. Autour les pelleteuses s'affairent à moderniser les lieux. Le parc de 14,5 hectares est fermé au public depuis 2008 et les 16 girafes à la démarche placide s'accomodent plutôt bien des bruits du chantier. Les jeunes, nés ces dernières semaines, quoique malhabiles sur leurs longues pattes, se livrent à une belle course poursuite au soleil devant deux journalistes de l'AFP. "C'est un animal doux, curieux, intelligent mais très peureux", explique Eric Dugas, leur soigneur. "Au début les bruits des démolitions des rochers artificiels les ont surpris, mais depuis ils s'y sont habitués". Contrairement à la majorité des autres 180 espèces d'animaux présentes dans ce parc datant de 1934 et qui ont dû trouver refuge dans d'autres zoos, les girafes n'ont pas déménagé. "Le troupeau était trop important pour qu'on puisse trouver un refuge provisoire pour les 16 girafes", souligne le responsable vétérinaire Alexis Lécu. Et puis éclater le groupe aurait impliqué l'arrêt de la reproduction avec des difficultés inévitables de réadaptation ensuite à la vie en commun, précise-t-il. En quatre ans, il y a eu deux vagues de naissances. Benny, le grand et costaud mâle reproducteur, est régulièrement séparé des femelles qui sont en chaleur tous les 15 jours. "La preuve que les girafes n'ont ressenti aucune gêne du fait des travaux c'est qu'on a eu encore récemment trois naissances", note le chef vétérinaire. La gestation de la girafe dure 15 mois. Le plus "grand" des "petits" mesurait déjà 2 mètres à sa naissance, se souvient Gérard, un autre soigneur. "L'important c'est de laisser les animaux au milieu de leur environnement habituel, humain et matériel et qu'on ne les balance pas d'un bout du chantier à l'autre", précise le vétérinaire. A l'arrivée dans la nouvelle biozone qui va les accueillir dès novembre, il y aura les mêmes soigneurs, une cuisine où ils leur prépareront chaque jour la barbotine du petit-déjeuner, les ballots de luzerne et les repas de fruits et légumes du soir (pommes, carottes et oignons coupés en tranches) toujours servis à l'intérieur. Autour du havre de paix où évoluent les girafes, entouré d'une grande clôture verte, les engins de chantier préparent les quatre autres biozones prévues pour le nouveau parc qui ouvrira en avril 2014 et où les animaux ne seront plus "objets de curiosité" mais des "ambassadeurs de la nature", selon la plaquette d'information du projet. Refaire complètement un zoo, de surcroît en laissant des animaux sur place, est "très inhabituel", reconnaît le responsable vétérinaire. Les rénovations se faisant généralement plutôt par petites zones. Le plus délicat sera de transférer Adège, Aurore et ses congénères de l'actuel enclos vers le nouveau qui sera trois fois plus grand à l'extérieur et deux fois plus grand à l'intérieur. "On s'entraîne à les faire entrer dans un sas devant l'enclos, une par une ou deux par deux, parce qu'on les transfèrera peut-être en camion à travers le chantier", dit le soigneur Eric, expliquant qu'"une girafe qui a peur ça panique très vite et court alors dans tous les sens et peut se faire mal". Dans leur nouvel habitat, les girafes cohabiteront avec des autruches et des grands koudous (genre d'antilope), des espèces pacifiques. "On a voulu minimiser les risques", souligne le vétérinaire. Libération 27/07/2012
  20. Le ministre camerounais des Forêts et de la Faune, M. Ngole Philip Ngwese, a présidé le 06 juillet 2012 à Yaoundé la 5ème session du Comité chargé de la mise en œuvre de la revue institutionnelle de la coordination et du pilotage du Programme sectoriel forêts et environnement (Comrem-Psfe). Il a été question au cours de ces assises, de rechercher la cohérence de ce programme avec ceux des différentes institutions de planification du développement au Cameroun, afin de l'arrimer à la vision du "Cameroun émergent à l'horizon 2035" et au "Document de stratégie pour la croissance et l'emploi (Dsce)". Le Programme sectoriel forêts et environnement vise entre autres à : - assurer une gestion optimale des forêts et une meilleure surveillance des aires protégées ; - valoriser et promouvoir les ressources forestières ligneuses et non ligneuses ; - mettre sur pied une stratégie d'appui à la bonne gouvernance forestière. MEDIATERRE 13/07/2012
  21. Une enveloppe de 40 milliards de FCFA (environ 61 millions d'euros) a été octroyée sous forme de prêt à la Camwater (Société chargée de la gestion, pour le compte de l’Etat camerounais, des biens et droits affectés au service public de l’eau potable en milieu urbain et périurbain) par l'Agence française de développement (AFD). Elle est destinée à l'amélioration du service d'approvisionnement en eau de quatre villes camerounaises : Yaoundé, Edéa, Ngaoundéré et Bertoua. L’exécution de ce financement qui s'étale sur cinq ans, a fait l'objet des assises du Comité de suivi des contrats d'affermage et de concession entre le ministère de l’Énergie et de l'Eau, la Camwater et la Camerounaise des eaux (Cde), tenues les 22 et 23 mai 2012 à Douala. La mise en œuvre des dits contrats a déjà permis la poursuite des constructions et la réhabilitation d’infrastructures en vue d’accroître la desserte en eau potable des populations. L'offre en eau potable dans la ville de Yaoundé devra ainsi augmenter de 50%, grâce à la construction d'une usine de 50.000 m3/jour qui sera livrée en 2013. La ville de Douala devra connaître une amélioration de 100.000 m3/jour d'ici 2014 à travers la deuxième phase de construction d'une usine de production d'eau potable démarrée en 2011. D'importants travaux sont également en cours ou achevés dans plus de 70 villes secondaires du Cameroun. Le ministre de l’Énergie et de l'Eau, a exprimé son optimisme de voir menés à leur terme tous les projets, malgré les difficultés liées à l'atteinte de l'équilibre financier du secteur. D'où l'opportunité du prêt consenti par l'AFD. MEDIATERRE 04/07/2012
  22. Près de 100 stations " Scanwater " de production d'eau potable seront bientôt réhabilités au Cameroun pour un coût estimatif de 22 milliards de Fcfa, grâce à la coopération danoise. Il s'agit de mini-réseaux d'alimentation en eau potable dans les zones rurales qui avaient été construits dans les années 1980 au nombre de 350 et qui sont aujourd'hui tous hors de service faute d'entretien. Ces stations comportaient entre autres : un forage, un château d'eau, une canalisation et de multiples bornes-fontaines. Leur maintenance était assurée uniquement par l'Etat du Cameroun. Dans son combat mené contre les pénuries récurrentes d'eau potable aussi bien en milieu urbain que rural, le gouvernement camerounais explore toutes les possibilités. C'est ainsi qu'il entend réhabiliter 270 stations parmi les 350 recensés. Mais pour éviter que la maintenance ne suive pas comme par le passé, les communes des localités concernées ont été impliquées. Il leur est maintenant demandé non seulement de verser une contribution de 5%, soit 6 millions de Fcfa par système réhabilité, mais également de prendre des engagements pour assurer la maintenance des équipements. MEDIATERRE 19/07/2012
  23. Un nouveau projet va être mis en place dans dix pays d'Afrique centrale pour améliorer les systèmes de surveillance des forêts et renforcer la coopération régionale, a annoncé jeudi l'Agence de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) dans un communiqué. Les dix pays concernés, qui font partie du Bassin du Congo, sont : - le Burundi, - le Cameroun, - le Gabon, - la Guinée équatoriale, - la République centrafricaine, - la République du Congo, - la République démocratique du Congo, - le Rwanda, - Sao Tomé et Principe, - et enfin le Tchad. Ce vaste projet forestier sera géré conjointement par la Commission des forêts d'Afrique centrale (COMIFAC) et la FAO, en collaboration étroite avec l'Institut national brésilien de recherche spatiale (INPE). Le Fonds pour les Forêts du Bassin du Congo (FFBC), lancé par les gouvernements de Norvège et du Royaume-Uni, finance cette initiative par le biais de la Banque africaine de développement (BAD), à hauteur de 6,1 millions d'euros. Les forêts du Bassin du Congo couvrent environ 200 millions d'hectares et sont, après la forêt amazonienne, l'une des plus grandes forêts pluviales primaires. Elles assurent les moyens d'existence de quelque 60 millions de personnes. Selon les données de la COMIFAC, le taux de déforestation annuel brut du bassin du Congo était de 0,13% entre 1990 et 2000, mais il a doublé au cours de la période 2000-2005. L'expérience brésilienne montre qu'un système national de surveillance de la forêt est l'élément-clé pour préparer le terrain à un soutien international substantiel visant à la protection des forêts et à la promotion de leur gestion durable, affirme M. Eduardo Rojas, sous-directeur général de la FAO responsable du Département des forêts, cité par le communiqué. La FAO fournira aux pays son assistance technique en matière de technologies de télédétection. Elle les aidera aussi pour l'évaluation du volume de carbone stocké dans les forêts de la région. ROMANDIE.COM 26/07/2012
  24. BelleMuezza

    Mouches drosophiles

    Une équipe de généticiens se sont lancés dans le pari un peu fou d'apprendre à compter à des mouches drosophiles. Après "seulement" quarante tentatives, les scientifiques sont parvenus à engendrer une génération de mouches mathématiciennes. Ces chercheurs se sont lancés dans un défi un peu fou : apprendre à compter à des mouches. Et ils y sont parvenus. Les scientifiques de la Wilfrid Laurier University au Canada et de l'Université de Calfiornie aux États-Unis ont en effet annoncé cette semaine qu'ils ont réussi à créer une génération de drosophiles qui peut compter. Il ne leur a fallu "que" quarante tentatives. Les généticiens ont en fait réalisé leur objectif en soumettant les insectes à un stimulus conçu pour leur enseigner des capacités numériques de base. Plus concrètement, l'équipe de recherche a soumis de manière répétée des mouches tests à une session de mathématiques de vingt minutes. Les sujets étaient exposés à un, deux, trois ou quatre flashs de lumière. À chaque fois, après le deuxième et le quatrième flash, les scientifiques secouaient la boîte dans laquelle elles se trouvaient. Après une pause, les mouches étaient à nouveau soumises au rayon lumineux. D'après les résultats communiqués, aucune des 39 premières générations de drosophiles n'a pu se préparer aux secousses de la boîte : elles ne pouvaient pas faire la différence entre les nombres de flashes reproduits. En revanche, la quarantième génération de descendants a elle réussi à anticiper la secousse et s'est envolée juste après le deuxième et le quatrième flash. Ainsi, les résultats, exposés au Premier Congrès conjoint sur la Biologie de l'évolution (au Canada), pourraient mener à une meilleure compréhension de la manière dont nous assimilons les nombres. C'est aussi un progrès vers la génétique qui se cache derrière la dyscalculie : un trouble de l'apprentissage qui affecte la capacité des gens à compter et à effectuer des calculs de base. "Le prochain pas, c'est de comprendre de quelle façon la neuro-architecture des mouches a changé", a ainsi précisé Tristan Long, généticien à la Wilfrid Laurier University cité par Wired UK. Néanmoins, il admet lui-même que des recherches plus poussées seront nécessaires pour identifier ce que suggèrent exactement ces résultats. À terme, cela implique notamment de comparer le code génétique d'une mouche "évoluée" avec celle d'une mouche standard pour en relever la mutation. Toutefois, les recherches appuient d'ores et déjà la théorie selon laquelle les capacités numériques comme le calcul mental seraient d'anciennes constructions de l'esprit. Parmi les grands calculateurs du monde animal, les salamandres, les poussins et les lémurs mongos ont tous démontré en laboratoire d'étonnantes capacités à compter. Mais l'humble drosophile est le premier exemple d'un sujet gagnant des capacités à travers son évolution directe. ----->Comprendre les méandres de ceci ou de cela chez les animaux pour appliquer les découvertes à l'espèce humaine, pour permettre de comprendre ceci ou cela... ! Franchement c'est de l'argent passé par les fenêtres alors que la crise financière est là et bien là ! Quand les tests réalisés ne font pas subir de souffrances aux animaux ... passe encore... En revanche quand ceux-ci sont sacrifiés au nom de la science... C'est purement monstrueux !<----- Maxisciences 22/07/2012
  25. En Chine, le gouvernement municipal de Pékin confirme que 77 personnes ont perdu la vie lors des récentes pluies torrentielles. Les autorités ont été critiquées par les citoyens pour leur lente intervention dans cette affaire. De fortes pluies se sont abattues sur la région de Pékin pendant plus de dix heures samedi jusqu'à tôt dimanche matin, inondant une centaines d'artères du centre de la capitale chinoise. NHK 27/07/2012
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